•Pseudonyme: October ▬► Surnom pour avoir une identité trouvé à partir de l'évocation du mois d'octobre qu'avait fait naître dans sa tête la vu d'une feuille d'automne •Groupe: Aries ▬► Hippocrate, Landscape et elle on décidé un jour de bon matin qu'ils formeront un groupe, qui a pris le nom de la marque de la veste d'October.
•Sexe: Féminin •Âge: ~18/22 ans •Situation: Plus ou moins en couple avec Landscape ~♥ ▬► Aucune idée fixe sur cela, dans ses deux seuls souvenirs elle avait deux petits amis différents
•Physique: ▬► Mesure entre 1m45 et 55 ▬► A des cheveux de jaïs en bataille mi-long ▬► Possède des fascinants yeux vairons, l'un vert pale et l'autre bleu ciel ▬► Est menue, voir fragile physiquement parlant
.Mon caractère
.Souvenirs...
Premier souvenir:
Un nouveau petit clic se fait et elle attrape un sourire, fige dans le temps un gracieux mouvement, se saisit d'un peu de jeunesse. Entre ses doigts son appareil n'arrête pas de vivre, d'agir, de prendre photo après photo, d'arrêter le temps un court instant et de le conserver, éternellement, jusqu'à ce que quelqu'un se décide à appuyer sur "effacer". Elle s'arrête enfin, plutôt satisfaite de ce qu'elle a pu prendre, au-dessus d'elle le soleil brille et elle a le sentiment que c'est une bonne journée qui commence. Un dernier regard au groupe de sportifs et elle range son appareil chéri dans sa sacoche de protection. Il est temps de rentrer, elle a plus que hâte de pouvoir allumer son ordinateur et voir les résultats de ses clichés. Seulement voilà, à peine a-t-elle fait un pas, qu'elle trébuche et tombe comme une idiote sur le gazon qui borde le terrain.
Se redressant, elle jette un regard meurtrier à ses petites chaussures à talons, quelle idiote elle faisait. Elle aurait vraiment dû mettre ces nouvelles baskets qu'elle venait de s'offrir, maintenant sa cheville lui faisait mal. Elle grimace, une voix se fait entendre derrière elle et se retournant, elle plonge dans ces deux beaux yeux vairons. Le garçon se penche un peu vers elle et l'interroge d'une voix douce :
« Ça va ? Je t'ai vu trébucher de l'autre bout du terrain. Tu peux marcher ? »
Elle hésite peu à lui répondre, quand elle aperçoit la lueur d'intérêt dans son étrange regard. Ses joues chauffent et rougissent de plaisir, elle se mordit les lèvres et sent son cœur palpiter et s'emballer. Enfin, elle en est persuadée, elle vient de le trouver. Son seul, unique et véritable Amour.
« J'ai un élancement à la cheville, mais ça ira, je crois... »
Il lui sourit encore une fois et lui tend la main.
« Il y a une infirmerie dans le bâtiment là-bas, avec des lits...si tu veux te reposer un peu. Tu veux que je te porte ? Appuie toi au moins sur moi, le temps que je t'y emmènes. »
Sans hésitation, le cœur gonflé de ce fol amour au premier regard, elle prend sa main et lui demande :
« Quel est ton nom ? »
« Gab... »
Le jeune homme aux beaux yeux s'interrompt, semble d'un coup hésiter. Elle pense qu'il est timide, elle trouve ça adorable. Il finit malgré tout par la regarder à nouveau, plus charmeur que jamais.
« Gaëtan. »
Heureuse, elle ouvre la bouche, prête à donner son prénom à ce nouvel amour, à qui elle se voit bientôt mariée, des rêves plein la tête.
October, après s'être foulé la cheville lors d'une séance de photographie-de-sportifs-sur-un-terrain-de-sport, rencontre un garçon pour qui elle ne tarde pas de penser être son futur petit ami. Gaëtan ou... Gabriel?
Deuxième souvenir:
Dehors il fait vraiment froid, lentement elle souffle sur ses mains rougies par le vent glacé. Si elle avait su, elle aurait pris la peine d’enfiler ses tout nouveaux gants, qui avaient coûté si cher. Devant, son grand amour, avance prudemment, sur le petit sentier qui doit les amener à la fameuse maison. Plus bas, les rires des enfants courant dans les rues à la recherche de bonbons et de farces, résonnent. Ne voulant pas être laissé derrière, elle rejoint vite son petit ami et glissa sa main gelée dans la sienne. Il porte des gants, lui.
« C'est encore loin ? »
Il lui jette un regard voilé de boucles blondes et lui sourit. Elle comprend que ça signifie qu'ils y seront bien tôt. Plus haut, les contours de la maison commencent à se dessiner, il n'y a pas de lumières. Néanmoins quelques petits curieux ou friands de frayeurs sont déjà passé par là, des bougies et des citrouilles sont posées sur la terre humide. C'est lugubre. Sa main se serre un peu plus contre la sienne, elle murmure :
« Heu...je sais que j'étais d'accord pour que tu m'emmènes ici et tout, mais...pourquoi cette maison est abandonnée au juste ? »
D'un ton détaché, le garçon lui répond :
« Oh, un meurtre, un suicide, quelque chose de ce genre. Pourquoi, tu veux que je ramène à ta petite réunion de famille ? »
Elle voit bien qu'il se moque de lui, mais elle baisse les yeux en marmonnant une injure. Si elle rentre maintenant, elle va encore devoir subir un sermon et puis Lui sera là et Elle n'arrêtera pas de chouiner et sangloter dans ses chaussures comme le bébé qu'elle est devenu. Là, avec son petit ami, elle se sent femme, elle se sent libre, alors ce n'est certainement pas une simple maison hantée, qui va lui faire peur. Enfin... Le blondinet sourit et s’avance pour pousser la porte, celle-ci s'ouvre sans difficulté, mais dans un craquement effrayant. Il se place à côté et lui fait signe de passer la première.
« ... sauf si tu as peur d'y aller en première ? » dit-il d'une voix basse et taquine.
Et sur ses mots, il lui adresse un petit clin d'oeil. Et c'est l'amour, qui la traîne et la force à entrer dans l'ombre.
On retrouve October avec un garçon, qui est là aussi considérer comme the love, en train d'aller vers un endroit qui effraie la jeune fille, qui hésite à entrer. Mais plutôt suivre son amour que de retourner devoir subir des sermons, et voir "Lui" et "Elle". Encore faut-il savoir qui ils sont.
Troisième souvenir:
Elle entend des sanglots. Des sanglots et une petite musique douce et répétitive sortant du salon. S'approchant doucement, la jeune fille lance un vague regard à l'autre demoiselle, qui noyée dans ses larmes et ses reniflements, n'arrive même pas à fermer la petite boîte à musique coincé sur ses genoux. Et la mélodie tourne, tourne en boucle et ça lui met les nerfs à vif. La faiblesse de la petite brune lui donne les boules.
D'un mouvement rageur, elle arrache l'objet délicat à la jeune fille et la referme d'un mouvement sec, le claquement du bois résonne dans la pièce avec l'intensité qu'un coup de feu. Reniflant et passant une main hésitante sur son visage barbouillé de mascara, l'adolescente la regarde, presque suppliante. Elle ressemble à un panda avec ses taches noires sur les yeux. Mais elle se sent si excédé par son attitude, qu'elle ne s'attendrit plus.
« Arrête un peu de pleurnicher maintenant. Si tu ne voulais pas de ce cadeau, tu n'avais qu'à refuser ! Si tu ne veux pas de tout ça, tu n'as qu'à être un peu plus courageuse. Et si tu ne veux pas de lui, apprend un peu à affronter les autres ! »
Sous la boîte à musique, elle peut apercevoir le prix qu'Il n'a même pas pris le temps de retirer. Mais cette fois, elle se retient, elle se retient de dire que de toute façon, Il n'est visiblement même pas intéressé. Les lèvres de la brunette se remettent à trembler et elle la supplient du regard. Mais ça ne sert à rien de la supplier, car elle ne peut pas l'aider. Et ça, plus que tout, ça lui met la rage, ça lui brûle le ventre.
Dehors la sonnette retentit et courant pour échapper aux nouvelles larmes, elle va ouvrir. Un rouquin lui sourit et se penche pour l'embrasser. Entre ses mains, la boîte s'ouvre à nouveau pour venir chanter ses notes.
Un moment, assez sur les nerfs, du passé, où on vient à se demander qui est donc cette brune. Un rapport avec le famille "lui" et "elle" du précédant souvenir? Pourra-t-elle rencontré une jeune femme qui, comme dans son souvenir, chouine et se trouve à se faire avoir par un garçon? Et puis notre jeune fille aux yeux vairons est à son troisième souvenir, et troisième garçon. Qui est ce rouquin?
Souvenirs gagnés : 3 (+18h) Temps volé: +20h Temps perdu : -50h (souvenir non-pris)
Bilan horaire : 72 + 18 + 20 - 10 - 50 = 50 heures au compteur
GESTION DES DECOUVERTES
Objets trouvés InRp: Briquet de Hawkeye Lampe dynamo du centre commercial Couteau suisse du même centre commercial
Pnjs rencontrés : Ratatouille Shenzi (alias Le Traqueur)
Découvertes du personnage : -Souvenir sous forme de boule lumineuse -La Ville est bizarre, avec ses animaux et ses tremblements de terre, et ses téléportations durant le sommeil -Le vol des heures avec le bracelet
Dernière édition par October le Lun 20 Mai - 15:57, édité 57 fois
« Stalkeuse de mecs au coeur de guimauve toujours au taquet » October
Messages : 188 Date d'inscription : 01/11/2012 Age : 27 Localisation : Alsace!
Feuille de personnage Temps restant: (100/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes:
Sujet: Re: October ~ Don't be afraid of the Night Sam 29 Déc - 11:59
Hippocrate, le méchant gentil, ou le gentil méchant va savoir, sa dépend, rencontré par October dès ses premiers pas dans Nulle Part, qu'elle avait un temps vraiment eu l'impression qu'il ne la supportait pas -et que c'était réciproque- avant de se rendre comtpe que ni l'un ni l'autre ne se lâchera dans toute cette galère. malrgé les derniers mots qu'il a récemment prononcés contre elle et le groupe qu'elle forme avec Landscape et lui.
Landscape, le premier coup de foudre de Nulle Part, et surement l'Amour qu'elle avait toujours recherché avant tout ça. Le petit peace and love du groupe, et plus ou moins petit ami d'October ~♥ Jusqu'où iront-ils? Pour cela, il faudra continuer l'aventure. Séparés par un sale coup de la Ville, elle compte bien le retrouver, lui qu'elle a aimé si vite et tellement.
Novembre, le second garçon rencontré à Nulle Part... mais pourquoi est-elle attiré si facilement par n'importe quel garçon de son âge ? Poruquoi court-elle comme ça à la recherche de l'amour ? Elle a rencontré Novembre au supermarché, alros qu'elle était déjà avec Landscape. En plus, Novembre avait réussi à mettre encore plus le trouble dans l'esprit de notre chère cœur d’artichaut en lui demandant deux fois si Landscape était son copain. Et elle était encore plus troublée avec la présence de deux garçons hypothétiquement peut-être disponibles. Irrécupérable, vous avez dit? Peut-être bien.
Hécate, la fille qu'October a rencontré en même temps de Novembre. Tout juste sortie d'un souvenir, Hécate avait collé Novembre dans le dos, ce qui avait attisé une jalousie stupide d'October ; mais elle s'en voulait trop d'être déstabiliser à ce point par un autre garçon, et non pas que par un seul ce qui aurait pu être jugé comme normal, qu'elle ne conserve pas de mauvais souvenir de la jeune fille. Seulement celui de sa chute un brin drôle, dans le magasin.
Fireflies, l'ancienne petite amie de Landscape. Alors, par réflexe, October n'a pas vraiment apprécié de l'avoir rencontré. Mais surtout, lorsqu'elle a utilisé ses loups contre Hippocrate... C'était dans une bonne intention, mais y a des limites à la bêtise. Et puis elle et ses loups l'ont laissé seule avec la hyène géante, et autant d'ire qu'il y a plus agréable... Alors non, elle ne porte pas plus que ça cette Wendy dans son cœur.
Pokéball, le mignon petit garçon, qu'Hippocrate effrayait. Qu'October a immédiatement voulu prendre sous son aile par instinct maternel. Mais la Ville en avait décidé autrement ; et il avait été embarqué par les loups avec Fireflies.
C'est en pleine nuit que j'ai rouvert les yeux, dans un train abandonné. Le problème? Je ne savais ni qui j'étais, ni où j'étais. Pas super comme début vous en conviendrez. Après une certaine frayeur de l'extérieur, j'ai rencontré un homme, pas forcément très amical par la suite mais qui alors a fait preuve de bonne manière. Juste après, il y a eu cette fille aux cheveux bleus. Et on a tout juste le temps de comprendre qu'on est tous aussi perdus les uns que les autres, un bruit affreusement flippant me terrorisa. A croire que j'étais une poule mouillée, les deux autres restant absolument calme -où alors ils jouent bien la comédie-. Et c'est sur une obligation de sortir, ce que je n'avais à la base pas du tout envie de faire, que nous avons quitté le train qui nous avait emmené dans cette fichue ville. Sympa comme accueil.
On a marché un bon moment sous la pluie, pas super comme classe verte. Et quand enfin on arrive quelque part, c'est face à un pont plongé dans la brume -bonjour l'angoisse!-. C'est là qu'on a rencontrer une fille qui s'est alors surnommée Katya, enfin rencontrer est un bien grand mot. Juste le temps qu'elle nous propose de traverser, qu'Hippocrate dessine vite fait bien fait une carte des lieux qu'on avait traversé, ah et aussi qu'on se trouve chacun un prénom. L'homme sera Hippocrate et j'ai moi-même choisi le nom d'October, la fille aux cheveux bleus n'aura pas le temps de se présenter. Et la chance n'était pas avec nous deux, car un espèce de séisme-qui-n'en-était-pas-un nous fit tomber du pont. Bonjour la chute.
Il faudra avouer que la fin de la chute fut surprenante. Je n'eu qu'un tiraillement à la cheville, une légère foulure. Aussi, après avoir constater qu'Hippocrate était là lui aussi -j'aurai tout donner pour qu'Océan soit avec aussi, elle qui avait sans doute mon âge, surtout plutôt que cet homme qui semblait me prendre pour une fille terrorisée- on a voulut prendre une barque qui traînait par là. C'est à ce moment qu'une boule lumineuse contenant un souvenir m'est apparu pour la première fois. Fasciné, je redécouvris une première bride de mon passé.
Souvenir, doux souvenir...:
Un nouveau petit clic se fait et elle attrape un sourire, fige dans le temps un gracieux mouvement, se saisit d'un peu de jeunesse. Entre ses doigts son appareil n'arrête pas de vivre, d'agir, de prendre photo après photo, d'arrêter le temps un court instant et de le conserver, éternellement, jusqu'à ce que quelqu'un se décide à appuyer sur "effacer". Elle s'arrête enfin, plutôt satisfaite de ce qu'elle a pu prendre, au-dessus d'elle le soleil brille et elle a le sentiment que c'est une bonne journée qui commence. Un dernier regard au groupe de sportifs et elle range son appareil chéri dans sa sacoche de protection. Il est temps de rentrer, elle a plus que hâte de pouvoir allumer son ordinateur et voir les résultats de ses clichés. Seulement voilà, à peine a-t-elle fait un pas, qu'elle trébuche et tombe comme une idiote sur le gazon qui borde le terrain.
Se redressant, elle jette un regard meurtrier à ses petites chaussures à talons, quelle idiote elle faisait. Elle aurait vraiment dû mettre ces nouvelles baskets qu'elle venait de s'offrir, maintenant sa cheville lui faisait mal. Elle grimace, une voix se fait entendre derrière elle et se retournant, elle plonge dans ces deux beaux yeux vairons. Le garçon se penche un peu vers elle et l'interroge d'une voix douce :
« Ça va ? Je t'ai vu trébucher de l'autre bout du terrain. Tu peux marcher ? »
Elle hésite peu à lui répondre, quand elle aperçoit la lueur d'intérêt dans son étrange regard. Ses joues chauffent et rougissent de plaisir, elle se mordit les lèvres et sent son cœur palpiter et s'emballer. Enfin, elle en est persuadée, elle vient de le trouver. Son seul, unique et véritable Amour.
« J'ai un élancement à la cheville, mais ça ira, je crois... »
Il lui sourit encore une fois et lui tend la main.
« Il y a une infirmerie dans le bâtiment là-bas, avec des lits...si tu veux te reposer un peu. Tu veux que je te porte ? Appuie toi au moins sur moi, le temps que je t'y emmènes. »
Sans hésitation, le cœur gonflé de ce fol amour au premier regard, elle prend sa main et lui demande :
« Quel est ton nom ? »
« Gab... »
Le jeune homme aux beaux yeux s'interrompt, semble d'un coup hésiter. Elle pense qu'il est timide, elle trouve ça adorable. Il finit malgré tout par la regarder à nouveau, plus charmeur que jamais.
« Gaëtan. »
Heureuse, elle ouvre la bouche, prête à donner son prénom à ce nouvel amour, à qui elle se voit bientôt mariée, des rêves plein la tête.
Bon. Okaaaaaay. Tout est parfaiiitement normal... Voilà qui était très surprenant, aussi c'est plongée dans mes pensées que j'ai traversé le fleuve dans la barque menée par Hipporate, qui avait d'ailleurs voulut savoir ce que j'avais vu. On a alors trouver le centre commercial, après un beau résumé de notre mauvaise situation. Perdus, entourés de trucs surnaturels, et en plus, pas sur de trouver la moindre réponse.
En mettant pied à terre, et après une remarque d'Hippocrate qui n'avait pas apprécier une de mes ironies mal placée, on décidait d'aller voir ce centre commerciale, et c'est avec un certain espoir qu'on a vu au loin une pharmacie, et l'homme annonça qu'il allait me soigner. Seulement, juste avant qu'on ne rentre, deux souvenirs vinrent à notre rencontre, et nous avons tout deux récupérer une bride de souvenir.
Souvenir, légèrement angoissant souvenir...:
Dehors il fait vraiment froid, lentement elle souffle sur ses mains rougies par le vent glacé. Si elle avait su, elle aurait pris la peine d’enfiler ses tout nouveaux gants, qui avaient coûté si cher. Devant, son grand amour, avance prudemment, sur le petit sentier qui doit les amener à la fameuse maison. Plus bas, les rires des enfants courant dans les rues à la recherche de bonbons et de farces, résonnent. Ne voulant pas être laissé derrière, elle rejoint vite son petit ami et glissa sa main gelée dans la sienne. Il porte des gants, lui.
« C'est encore loin ? »
Il lui jette un regard voilé de boucles blondes et lui sourit. Elle comprend que ça signifie qu'ils y seront bien tôt. Plus haut, les contours de la maison commencent à se dessiner, il n'y a pas de lumières. Néanmoins quelques petits curieux ou friands de frayeurs sont déjà passé par là, des bougies et des citrouilles sont posées sur la terre humide. C'est lugubre. Sa main se serre un peu plus contre la sienne, elle murmure :
« Heu...je sais que j'étais d'accord pour que tu m'emmènes ici et tout, mais...pourquoi cette maison est abandonnée au juste ? »
D'un ton détaché, le garçon lui répond :
« Oh, un meurtre, un suicide, quelque chose de ce genre. Pourquoi, tu veux que je ramène à ta petite réunion de famille ? »
Elle voit bien qu'il se moque de lui, mais elle baisse les yeux en marmonnant une injure. Si elle rentre maintenant, elle va encore devoir subir un sermon et puis Lui sera là et Elle n'arrêtera pas de chouiner et sangloter dans ses chaussures comme le bébé qu'elle est devenu. Là, avec son petit ami, elle se sent femme, elle se sent libre, alors ce n'est certainement pas une simple maison hantée, qui va lui faire peur. Enfin... Le blondinet sourit et s’avance pour pousser la porte, celle-ci s'ouvre sans difficulté, mais dans un craquement effrayant. Il se place à côté et lui fait signe de passer la première.
« ... sauf si tu as peur d'y aller en première ? » dit-il d'une voix basse et taquine.
Et sur ses mots, il lui adresse un petit clin d'oeil. Et c'est l'amour, qui la traîne et la force à entrer dans l'ombre.
Et là, je commençait à me demander si j'avais encore eu beaucoup de petits amis. Aussi, je me contentais de faire comme dans ce souvenir, entrant dans la ténébreuse pharmacie.
Nous n'avions pas tardé à inspecter la pharmacie, mais seulement après que j'ai émis la charmante hypothèse que tous ces souvenirs soient fictifs -après tout, c'était tellement... étrange-, nous installant dans une pièce à part dans la pharmacie, sorte de bureau. Là, Hippocrate me soigna ma cheville, je compris d'ailleurs de part une discussion pas vraiment optimiste qu'il n'était pas si méchant que ça, allant même jusqu'à dire qu'il ne voulait pas que je disparaisse dans la nature, ce qui me surpris autant que me rassura. J'aurai quand même pu tomber pire. Au final, après m'avoir convaincu qu'il vallait mieux reprendre des forces en faisant un petit somme, et non sans avoir accepté qu'on verrait plus tard pour les compteurs chelous qu'on avait, on a fini par dormir à même le sol dans la petite pièce de la pharmacie.
Un réveil en sursaut, pour une première sieste c'était pas top. J'ai pas trop compris au début ce qu'il se passait. Hippocrate avait été plus vif que moi, et on a retrouvé un blondinet étalé par terre, que le médecin -qui prouvait justement son statut- a ramassé pour soigner dans l'arrière-boutique. Bon, c'est pas compliqué à deviner, on a du le soigner, car son état était lamentable, il avait une plaie plus qu'infecté au niveau du bras, et était couvert par certains endroits d'une substance pire que douteuse. Donc Hippocrate s'en est occupé, comme il s'était occupé de ma cheville, et j'ai joué l'infirmière de service pour l'aider. Au final, on a réussit à l'arranger un peu. Et puis après ça, on a décidé qu'il fallait vraiment des matelas -dormir par terre, c'est vraiment pas cool-. Et le garçon, Landscape nous a-t-il dit, a dit qu'il préférait venir avec nous. Je le comprenais en même temps. Et puis, au fond de moi j'étais contente parce que... J'aimais vraiment bien ce garçon. C'était instinctif. Enfin bref. On est parti à la recherche d'un matelas.
Autant dire que cette recherche fut loin, très loin, très très loin d'être tranquille. En fait, à la base, ça allait. Hippocrate est parti de son côté, Landscape et moi sommes rester du notre. Après tout, s'il voulait se risquer à traîner tout seul dans Nulle Part, tant pis pour lui. Enfin bref. Ladnscape s'est changé, et moi je m'étais trouvé une veste en cuir -parce que j'ai fait l'expérience, et faut croire que mon gilet a un seuil d'imperméabilité qui avait été dépassé-. Bref. Et en plus, je me rendais alors compte des tous premiers signes de ce qui allait sans aucun doute ponctuer mon aventure désastreuse: Une fixation. Je commençais une véritable fixation sur les garçons, ou plutôt continuait va savoir- et le blond aura été ma première victime, même si sur le coup je savais pas que c'était aussi euh... abusé. Enfin. Quand Hippocrate était revenu, il nous a dit qu'il allait quelque part, qu'on devait l'attendre sagement ici. Et non seulement j'aimais pas les ordres donnés, mais en plus j'étais curieuse. Je l'ai suivi. Et j'ai découvert que notre médecin nous cachait un alcoolisme poussé. On s'est gueulé dessus -enfin, je sais pas comment j'ai fait, même mon ton était calme, glaciale. Mais dans ma tête, c'était la tempête-, se balançant réflexion sur réflexion. En nous entendant, Landscape est venu, et il a essayé de euh... faire son peace and love. Finalement Hippocrate est parti, nous plantant là. J'avais super mal. Mais je l'avouerai jamais. Enfin bon, au moins il s'en était pas pris à Landscape en découvrant qu'il avait goûter son whisky. De toute façon je m'étais interposée, en bouclier humain, par un drôle de réflexe. Bon, Landscape étant resté avec moi, je continuais de cacher que j'avais vraiment super mal pris cette trahison, mais j'étais pas dans mon assiette. parce que, oui, je venais de le constater, mais je m'étais mise à lui faire confiance. C'est en partie pour ça qu'on a pris des bières -ça remonte le moral, une petite boisson de temps à autre-. Enfin. On a embarqué quelques trucs, et des matelas, après que j'ai finalement assailli le blond de questions. Et on est retourné à la pharmacie, où nous attendais sans doute Hippocrate et... j'avais juste envie de me barrer. Seulement, je pouvais pas vraiment.
Et du coup, on est rentrés. Sympa l'accueil, Hippocrate ironisa sur ce que j'avais dit un peu plus tôt. Comme si c'était de ma faute qu'il était dépendant! Du coup, j'ai purement et simplement quitté la pharmacie. Oh, je suis pas allée très loin, j'étais en colère mais pas au point d'être assez idiote pour m'y risquer, mais je devais sortir. Et, comble du comble, fallait que'Hippocrate me suive. oui, oui, lui. J'étais persuadée avoir encore droit à de la mroal, de l'ironie débile et tout ça. Mais non, il s'est juste assis à côté de moi, un moment, avant de commencer à parler. Non, à s'excuser. J'insiste: il s'est excusé. Bien sur, y a plus clair comme excuse, mais en gros s'était ça. Sur le coup, j'étais bêtement surprise. Mais bon. Ça ne servait à rien de faire la guerre pendant quinze ans, et on est rentré. Rabibochés, même si je restait blessée -et je parle pas que de ma cheville-. Et au final, on a reprit la sieste commencée un peu plus tôt, avant que Landscape ne nous rejoigne de cette façon... rocambolesque.
Je fus réveillée une fois de plus par les garçons. Et là je commençait une déprime matinale passagère de pas très bons augures. Pourquoi donc ce soudain détachement mélancolique? Je ne sais même pas ce qui m'a pris. Enfin, peu importe. Du coup je m'étais bu une bière, de si bon matin -la deuxième, vu que j'en avais déjà prise une un peu plus tôt au supermarché-. Et j'ai entendu l'histoire de Landscape, qui a affronté le-monstre-du-marais. J'avoue que ça avait l'air de l'avoir traumatisé, le pauvre. C'est totalement compréhensible. Bon, ensuite, Hippocrate qui avait entendu que j'étais réveillé avait décidé qu'il banderait ma cheville de nouveau, et s'occuperait aussi du blond. Autant dire qu'il a du penser que j'étais vraiment débile à le traité d'alcoolique avec ma bière dès le matin, mais je m'en fichais. Même du fait qu'on formait un groupe désormais -et qu'il avait pris le nom d'Aries, nom trouvé par Landscape, qui était sur ma veste en cuir-. Je me fichais vraiment de tout alors. Un fois tout le monde soigner, moi avec une attèle en prime, on est partis pour le supermarché, non sans que Landscape ne m’ébouriffe les cheveux pour me faire aller mieux. Evidemment les rougeurs n'ont pas tardé, que j'ai soigneusement cachées.
Quoi de mieux qu'une petite sortie dans un centre commercial pour faire de nouvelles rencontres? C'était logique qu'on était pas seul dans cette Ville, mais c'était tout de même fichtrement surprenant de se dire qu'on est pas seul au monde dans ce monde de fou, et qu'en plus tout le monde est amnésique -ce qui est très loin d'être naturel. Enfin bref, on a lors de notre sortie rencontré Novembre et Hécate, deux autres amnésiques, dont cette dernière regardait son souvenir alors qu'on est arrivé. Si tous les deux étaient arrivés en même temps, ils étaient là depuis plus longtemps que nous. Bon, on avait taper la causette, parlant du peu de ce qu'on connaissait de la Ville, entre le monstre-du-marais-Poutchou, jusqu'au ronces-qui-manquent-tellement-d'affection-qu'elles-enlèvent-des-humains, en passant par les-loups-pas-normaux. Cool... On en avait profiter avec Landscape pour trouver des lampes de poche, alors que je me concentrais pour pas laisser mes yeux dériver vers Novembre -une vraie stalkeuse de mec, je vous jure. C'est vraiment grave-, me répétant qu'il y avait Landscape, pour qui je craquais définitivement. Mais alors pourquoi j'arrêtais pas de sentir mon regard revenir vers le beau brun? Et puis, je passe les deux fois où il a demandé si on était pas ensemble. Le pire, c'est que la deuxième fois Landscape avait répondu pour moi. Assurant que non, on était pas ensemble. Bref, on a croisé des gens.
Petite visite dans un magasin de joeut un peu glaude, franchement la musique de fond c'était pas ça, faudra le préciser aux vendeurs un de ces quatre... S'il y en avait eu un jour du moins. Enfin bon. Une boite à musique faisant des sienne jouait donc toute seule sa musique alors qu'on découvrait une boutique pleine de poupées glauques, et finalement Landscape a décidé d'envoyer valser la boite à musique. Autant dire que ça a pas été efficace. Et c'est alors qu'un novueau souvenir est venu jusqu'à moi. Bon. Eh bien, tentons le tout pour le tout. Landscape me tenant la main, enfin c'était moi qui la lui tenais plutôt mais qu'importe, je découvris un nouveau fragment de mon passé.
Souvenir, violent souvenir...:
Elle entend des sanglots. Des sanglots et une petite musique douce et répétitive sortant du salon. S'approchant doucement, la jeune fille lance un vague regard à l'autre demoiselle, qui noyée dans ses larmes et ses reniflements, n'arrive même pas à fermer la petite boîte à musique coincé sur ses genoux. Et la mélodie tourne, tourne en boucle et ça lui met les nerfs à vif. La faiblesse de la petite brune lui donne les boules.
D'un mouvement rageur, elle arrache l'objet délicat à la jeune fille et la referme d'un mouvement sec, le claquement du bois résonne dans la pièce avec l'intensité qu'un coup de feu. Reniflant et passant une main hésitante sur son visage barbouillé de mascara, l'adolescente la regarde, presque suppliante. Elle ressemble à un panda avec ses taches noires sur les yeux. Mais elle se sent si excédé par son attitude, qu'elle ne s'attendrit plus.
« Arrête un peu de pleurnicher maintenant. Si tu ne voulais pas de ce cadeau, tu n'avais qu'à refuser ! Si tu ne veux pas de tout ça, tu n'as qu'à être un peu plus courageuse. Et si tu ne veux pas de lui, apprend un peu à affronter les autres ! »
Sous la boîte à musique, elle peut apercevoir le prix qu'Il n'a même pas pris le temps de retirer. Mais cette fois, elle se retient, elle se retient de dire que de toute façon, Il n'est visiblement même pas intéressé. Les lèvres de la brunette se remettent à trembler et elle la supplient du regard. Mais ça ne sert à rien de la supplier, car elle ne peut pas l'aider. Et ça, plus que tout, ça lui met la rage, ça lui brûle le ventre.
Dehors la sonnette retentit et courant pour échapper aux nouvelles larmes, elle va ouvrir. Un rouquin lui sourit et se penche pour l'embrasser. Entre ses mains, la boîte s'ouvre à nouveau pour venir chanter ses notes.
Ok. Cool. J'ai adoré. Non seulement, confirmant mon impression d'avoir été une fille facile, en plus il avait mis mes nerfs à vifs. C'était pas une bonne idée de le toucher, ce souvenir. Enfin bref. Après l'avoir imprimé dans mon esprit, j'ai pris la boite à musique qui insistait pour faire l'intéressante et continuer à diffuser sa mélodie reloud, et l'ai envoyé valsée. Saleté. Saleté de Ville. Saleté de passé. Saleté d'incapacité à faire quoi que ce soit correctement: je m'étais ouverte le doigt. Soit. Ma colère toujours pas partie, Landscape ne demande rien, proposant simplement de rentrer à la pharmacie -sorte de quartier général- pour soigner ma plaie. Sauf que, faible fille que je suis, j'ai craqué. J'ai pleuré. Evidemment, le blond avait essayé de me rassuré et tout, mais ça m'avait juste fait me traité de garce. Et puis, quand il m'a sorti à nouveau une de ses tirades dont, il est le spécialiste, je n'ai finalement pas pu résister. Quelque chose s'était fissuré en moi. Et comme une droguée en manque, je l'ai embrassé. Avant de commencer à partir, sure que là, je l'avais perdu. Sauf que non, il m'avait rattrapé, et embrasser juste après m'avoir dit qu'il ne me laissait pas indifférente, avant qu'on n'aille à nouveau à la pharmacie. Dire que j'étais sur le cul est un euphémisme.
Après m'avoir réparé le doigt, et en attendant Hippocrate, Landscape et moi avions décidé de nous occuper, au programme: un jeu de vérité avec en prime un souvenir pour Landscape, où nous avons alors appris que nous pouvions voir le souvenir des autres, sans le ressenti qui va avec, comme un film, en touchant la sphère lumineuse. Puis tout cela suivit d'un action se transformant en star académie Nulle Parienne, avant de soudain comprendre que le bracelet étrange de Landscape transférait les heures des sabliers au moindre contact physique. Puis enfin un léger et rapide dodo somnoler. Le tout ponctué de "Tu veux faire quoi" quelque peu... décalés, de bisous et de câlin et de caressage de chemin et j'en passe. Autant dire que, oui, désormais nous étions un couple, malgré ce que nous venions de dire à Novembre peu de temps avant. En fait, c'était surement lui, l'Amour de ma vie. La guimauve, c'est le bien!
Direction le supermarché, à la recherche du médecin perdu. Autant dire tout de suite, j'aurai vraiment pas aimer aller dans ce fichu parking. On aurait jamais du y aller. Enfin, ce qui est fait est fait. Comme la baffe de Landscape d'ailleurs. Il m'a giflé, oui, vous avez bien lu. A cause de mon pessimisme qui était revenu quand on a croisé un cadavre. Donc bon. J'avais des raisons tout de même, j'ai pas apprécier pour le coup. M'enfin, il a reçu un souvenir juste après, et je me suis éloignée, et en sortant de sa transe le blond a eu peur de m'avoir perdu, alors j'ai un peu laissé retomber ma rancune. Et c'est là qu'intervient Ratatouille, le gros rat de la taille d'un grand chien, qui a tenté de nous bouffer. Mais dans un élan d'héroïsme, je lui ai balancé un bidon d'essence enflammé, avant qu'on ne parte en courant. Oui, je protégerai de cette Ville les gens qui me sont cher, voilà la promesse que je m'étais faite silencieusement. Surtout après que Landscape m'ait dit qu'il m'aimait, vraiment.
Retour au bercail. Tranquillement. Dans cette Ville de fou. Un peu de discussion, entre moi et Landscape, qui m'a alors dit que je pouvais l'appeler par son vrai prénom. Juste avant le retour d'Hippocrate. Retour quelque peu houleux, soit, mais au fond, j'étais rassuré. Par contre, lui, il était abasourdi de notre relation, à moi et au blond. Mais qu'importe. On s'est pris le bec, avant de sortir. Et sans même qu'on s'en soit rendu compte, alors qu'on discutait, on a sombré dans le sommeil, à cause de cette fichue Ville.
Un réveil pas vraiment sympathique, que j'aurai préféré faire dans les bras de Landscape. Mais non, il avait fallut que ce soit au beau milieu de nulle part -sans jeu de mot, je ne savais vraiment pas où j'étais-. Une rencontre peu appréciable avec Wendy, envers qui je ne pus ressentir de la jalousie pour son ancienne relation avec Landscape, qui s'était surnommée Fireflies... Et Pokéball, un petit garçon que j'ai instinctivement pris sous mon aile. Malheureusement pas longtemps, car Hippocrate était venu en me criant dessus ; je n'avais pas pu m'empêcher d'en faire autant. Et alors il y a des loups qui ont débarqués. Des loups géants. C'était le pompon. Du moins c'était ce que je pensais, avant qu'Hippocrate ne disparaisse alors qu'il était à moitié écrasé par un loup et m'avait jeté des vérités à la figures qui m'ont finalement fait regretter ce que j'avais dit, que les loups n'embarquent Pokéball et Superman et me laisse me faire manger... Par une hyène géante. Attirerai-je moi aussi les sales bêtes, tout comme Jaden ? C'est ce qu'il fallait croire, au final.
Donc, j'ai finis dans le ventre d'une sale bestiole. En fait, je pensais simplement que c'était la fin. Et parce que j'étais aussi une guimauve, tout ce que j'ai trouvé à faire au lieu de chercher une solution était de penser à Landscape. Utile, quand on est bloquée dans le ventre d'une sale bête.