« Stalkeuse de mecs au coeur de guimauve toujours au taquet »
October
Messages : 188 Date d'inscription : 01/11/2012 Age : 27 Localisation : Alsace!
Feuille de personnage Temps restant: (100/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Tu étais perdu? Allez viens, tu vas l'être encore plus. Jeu 14 Mar - 20:52 | |
| Il y a des jours où on préférerait être resté dans la douce innocence caractéristique du monde des rêves, de cette évasion. Même quand on la vit couchée dans de l’herbe. Oui, vraiment, j’aurai dû rester couchée. Ça m’aurait éviter de voir beaucoup de chose se passer, beaucoup trop vite, alors que je ne demandais qu’un instant de pause pour pouvoir souffler, comme dans un film. Sauf que je le vis. D’abord, les loups ; peu après, Wendy qui commence à faire sa loi. Dans la seconde, un souvenir qui vient me narguer. J’ai juste le temps de penser que, trop c’est trop, je ne veux plus voir une seule miette de mon passé, une seule ombre d’un autre copain que j’aimerai à la folie ; mon grand amour est Landscape. Un point c’est tout. Compris saleté de Ville ? Un point c’est tout ! Seulement, je n’ai pas le temps d’envoyer proprement la Ville se faire voir. Oui, c’est bon, je sais, une Ville n’est pas quelqu’un. Elle n’a pas… d’âme. Mais c’est plus fort que moi là, avec tout ça. C’est beaucoup, beaucoup, beaucoup trop un truc de fou à mon gout. J’ai l’impression de devenir folle. Peut-être est-ce la solution ? Cependant, je sens au fond de moi que les paroles que Wendy -alias Fireflies- balance à Hippocrate me dérange légèrement. Je sais me gérer comme une grande fille. Et d’abord, j’ai pas besoin de son loup. De son loup géant. Loup géant. Bordel. Y a un seul truc normal dans cette Ville ? Je sens la panique faire fuser l’adrénaline dans mes veines. Tout ça n’est pas normal. Une peur irrationnelle m’envahie, alors que je réfléchis à toute allure. Pour courronner le tout, je sens une douloureuse pointe de fer entrer dans ma poitrine quand j’entends les mots d’Hippocrate. Bon, d’accord, je n’aurais pas dû le gifler, mais trop c’était trop, il m’avait traité comme une gamine qui avait fait une bêtise, et non seulement ce n’est pas le cas, mais en plus je ne suis plus une gamine, quelle que soit notre différence d’âge. Mais maintenant qu’il est au sol, quelque chose me rappelle douloureusement que je tiens à lui. Il doit bien y avoir une solution. D’abord dire à Wendy d’arrêter, que ça servait à rien, garder le garçon près de moi pour ne pas qu’il risque quoi que ce soit de ces loups géants, demander à ce que les loups relâche Hippocrate, qui vient de disparaitre, et ensuite on… Oh. Wait. Hippocrate. Qui vient de disparaitre. Je sens la peur faire battre si fort mon cœur à mes tympans que tout semble noyer autour de moi. Tant et si bien que j’entends à peine la monstrueuse bête, avant de voir les loups emporter Wendy et le garçon. Avant que je n’esquisse un geste, je sens mes pieds perdre le contact du sol. Un cri strident, horripilant et funeste m’échappe ; et c’est le noir. Je ne rouvre les yeux que prudemment, quand j’ai conscience que non, je ne suis pas encore morte. Qu’un truc gluant, encore plus désagréable que le sol sous le pont, recouvre tout mon corps. Que l’odeur aigre et acide m’attaque les narines et la gorge. Et qu’il fait noir, avec parfois un trait de lumière qui se faufile par l’entrée. L’entrée ? La gueule du monstre. ce monstre, à la taille démesuré. Je sens mon ventre se serré. Je suis entre ses crocs. Une envie de vomir me prends, tellement fort que je ne la rejette que pour ne pas que la bête décide de m’avaler en même temps. Tout tourne autour de moi. Un gémissement de peur m’échappe. Du calme. Il y a forcément une solution. Tu n’as pas le droit de mourir. Non. J’essaie d’inspirer pour me calmer. Mauvaise idée. L’odeur de l’animal me met à nouveau le cœur au bord des lèvres. Je pense à Landscape, qui avait fait un tour dans les entrailles de ce que j’avais surnommé Poutchou. Sans même m’en rendre compte, je murmure désespérément son nom J’essaie d’avancer, de bouger ; mais l’animal, qui se déplace, fait un à-coup. Un horrible cri m’échappe alors que je me sens glisser un peu plus loin dans l’intérieur sordide de Shenzi*. *Pour les incultes, Shenzi est la hyène leadeuse du roi lion :3 |
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