« Jouet fraîchement arrivé »
Août
Messages : 83 Date d'inscription : 06/11/2012 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (6/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Août - Everybody's got a secret, can you tell me what is mine ? Dim 20 Jan - 20:43 | |
| I don't remember the moment I try to forget...Août - 18 ans d'apparence GESTION DU TEMPSTranche horaire d'arrivée : 22h-00h Tranches horaires jouées : (- 14h) 22h-00h 00h-02h 02h-04h 04h-06h 06h-08h 08h-10h 10h-12h Souvenirs gagnés : (+10h) 1 la nuit (+6h) 2 le jour (+4h) Temps volé: +0h Temps perdu : - 60 - 15h pour la traversé du lac - 45h pour souvenir non touché Bilan horaire : 72 - 14 + 10 - 60 = 8 heures au compteurGESTION DES DÉCOUVERTESObjets trouvés InRp: / Pnjs rencontrés : ※ La Meute (Vanille) ※ Ratatouille, le rat du Parking ※ Le monstre du Loch Ness Découvertes du personnage : /
- Premier Souvenir:
Sa main vient faire glisser la fermeture de son grand sac de voyage. Un soupir lui échappe, merde, il n'a vraiment pas envie de repartir. Il n'a pas envie de rentrer. Dehors, l'aube pointe tout juste le bout de son nez, mais il doit déjà se dépêcher, s'il ne part pas maintenant il va rater son avion et s'il est en retard sur l’horaire prévu...il est mort. Un nouveau soupir et il enfile sa veste, observant avec réticence la neige qui tombe à l'extérieur, les lumières de Noël clignotent et illuminent la ville de couleur, ça lui donne la gerbe. Hissant son sac sur son épaule, il hésite à laisser un mot, mais finit par laisser tomber. Il ne peut pas prévoir sa visite, il n'y arrive jamais. Alors à quoi bon faire toutes ces putains de promesses, qu'il ne pourra de toute façon pas tenir ?
D'un geste rageur, il enfonce ses mains dans ses poches et se dirige vers la sortie, mais un froissement de drap l'arrête. Un pas léger se fait entendre derrière lui et bientôt il peut sentir des mains chaudes se glisser sous ses vêtements pour entourer sa taille. Une odeur boisée mêlée de cigarette monte à son nez et il ferme les yeux, ne sachant pas vraiment s'il doit se détendre ou cracher sa rage grandissante. Une voix s'élève derrière lui, encore un peu rauque de sommeil :
« Il va te casser...tu sais qu'un jour, il finira par y arriver. »
Il le sait. Et pourtant, bordel, qu'est-ce qu'il aimerait pouvoir dire le contraire.
« Oui. »
Son regard retourne se perdre à l'extérieur, là où la neige tombe sur les décorations brillantes et sur les branches des sapins coupés et déjà morts, mais de la beauté des vivants. Il se dit qu'il pourrait retourner se blottir entre les draps et oublier tout le reste. Son avion l'attend. Il l'attend. Et il ne veut pas être cassé au point de ne plus pouvoir revenir.
- Deuxième souvenir:
« Qu'est-ce que tu fous, mec ?! » Il ne l'écoute pas. Ne répond pas. Autour d'eux, il fait sombre, ils sont sur une route de campagne, paumée et déserte. L'autre homme jette des regards apeurés au pistolet qu'il tient entre ses mains. Pas un tremblement de l'agite, l'arme est droite et prête. En face de lui, l'imbécile s'agite de plus en plus et fini par exploser :
« Nan, mais t'es cinglé ?! On est dans le même pétrin toi et moi, on travaille pour le Boss. Je travaille pour ton père ! Putain de merde ! Tu t'fous de ma gueule ?!» Il ne répond toujours pas, le regard froid et concentré.
« Et ensuite, enculé ?! Tu vas faire comme s'y avait que toi qui avais fait ce p'tain de bordel ?! Tu veux en retirer tout le mérite, c'est ça ?! Sale fils de pute ! J'vais te crever ! »
Ses lèvres s'entrouvrent à peine, le ton est calme : " Ta gueule. "
Dans la voiture abandonné à leurs côtés, une voix se faire entendre. Plus effrayé qu'il ne l'a jamais entendu, elle prononce son prénom, incertaine. Et aussitôt, un éclair de compréhension passe dans le regard de l'autre type, l'abruti commence à sortir son arme en voulant la braquer vers le coffre. Hurlant comme un dément :
« S̄unạk̄h tạwmeīy*!! »
Il n'attendait que ça. Deux détonations résonnent, deux coups qui partent. Froid, précis, mortel, rangeant son arme, il observe avec désintérêt le corps s'effondrer sur le sol, une expression de stupeur encore peinte sur le visage, alors que sang et cervelle commence à dégouliner des deux trous tout juste percés dans son crâne. Lui, il se dirige calmement vers la voiture. Se préparant enfin à la libérer.
*Chienne
- Troisième souvenir - Non touché:
Ce fut la première pensée qui lui traversa l'esprit.
Elle est folle ou elle le fait exprès ?!!
Sans réfléchir une seconde de plus, il se précipita et sauta tête la première dans la piscine privée. Un autre jour, et dans d'autre circonstances, il aurait pu apprécier la fraîcheur de l'eau sur sa peau maltraitée par le soleil d'été. Ce ne fut pas le cas. Nageant un peu plus vers le fond, il saisit la longue silhouette féminine par la taille et remonta à la surface en quelques battements de jambes.
Aspirant une grande bouffée d'air, autour d'eux les longs cheveux noirs et humides de la jeune fille s’étalaient comme une flaque de pétrole. La plaquant contre son corps, il tendit son bras libre pour accrocher le bord de la piscine et les ramener le plus près possible de la terre ferme.
« Tu comptes jouer à la noyade à chaque fois que le monde n'est pas disposé à marcher dans ton sens ? »
Il était en colère, mais il savait que ça ne servirait à rien de le montrer, la jeune femme était pire qu'un chat sauvage. Se rebiffant, mordant et griffant lorsqu'elle se sentait trop agressée par l'extérieur. Il a mis tellement de temps à réussir à l'approcher et il n'est pas sûr qu'elle réalise vraiment qu'il n'a pas envie de la voir s'en aller ou pire : inerte au fond d'un bassin d'eau chlorée. Il se sentit frissonner. - Quatrième souvenir:
Il prend une grande bouffée d'air. Jette un regard aux alentours, gauche, droite, rien. Un soupir de soulagement lui échappe, au moins dans cette maison, il n'y a pas de chiens de garde. La joyeuse famille composée d'un père, d'une mère et de trois beaux enfants est sortie. Probablement un dîner au restaurant, ils étaient tous si bien habillés.
Un nouveau regard aux alentours et il sort de quoi ouvrir la porte rapidement. Gants aux mains, il crochète la serrure et se dépêche de rentrer à l'intérieur et de refermer la porte derrière lui. Pas de caméra, de chien ou même d'alarme. Une famille aisé, mais probablement pas richissime. Cependant rien ne lui indique que le système d'alarme n'est pas simplement relié à la station de police la plus proche. Il doit faire vite. Fouillant dans les différentes pièces, il prend des vêtements que probablement ni lui, ni elle n'aimeront, mais dont ils vont avoir besoin. Viennent ensuite la nourriture et l'argent liquide qu'il peut récupérer ici et là. Pas trop, juste assez pour survivre les cinq cents prochains kilomètres. Voilà des semaines qu'ils survivent ainsi. Parfois, elle insiste pour y aller à sa place, mais il a du mal à la laisser partir. Et s'il lui arrivait quelque chose ?
Mourir. Souvent, le jeune homme y pense. Il sait qu'Ils ne sont jamais très loin derrière eux et qu'ils ne peuvent plus espérer d'aide de personne, à présent. Ils sont seuls dans cette merde, du moins tant qu'ils sont toujours sur le continent. Et il ne peut pas la quitter. Pas encore. Il doit d'abord réussir à l'emmener là-bas, pour qu'elle soit en sécurité, qu'elle puisse commencer une nouvelle vie, même sans lui. Il veut faire tout son possible pour rester auprès d'elle, vivre le reste de sa vie à ses côtés. Il n'est juste pas certain de survivre pour voir cela arriver. Il se doit d'essayer. Mais tout semble si désespéré, c'est comme affronter une force invisible qui vous attaque et vous écrase de tous côtés. Vous avez beau vous débattre, vos os finissent toujours par exploser sous la pression.
Sortant tout aussi discrètement de la maison, les bras chargés, il se dépêche d'ouvrir le coffre de la voiture et de tout jeter pêle-mêle dedans. Rejoignant sa compagne à l'avant, il met le pied au plancher et bientôt, ils ont quitté la petite ville, de retour sur les routes. Encore et encore. La jeune femme qui l'accompagne lui sourit, mais le sourire est fatigué et les yeux brillants de sommeils. D'une voix attendrit, il lui murmure :
« On peut s'arrêter et se reposer avant de repartir, tu sais ? Ou alors, tu pourrais simplement faire une petite sieste, ne reste pas éveillé juste pour moi. »
Elle secoue ses longs cheveux noirs. « Non, rien à foutre, tu dors pas, je dors pas. Point final. »
Il soupir et se reconcentre sur la route devant lui. « Ne t'inquiètes pas Kateya, bientôt on retrouvera Soan. Je ne te laisserai jamais seule. »
Elle lui sourit, de ce sourire qu'il sait n'être rien qu'à lui et se penche pour l'embrasser.
« Je t'aime. »
- Souvenir Gazette:
Il claqua la porte derrière lui et commença immédiatement à retirer ses vêtements poisseux de sang et de sueur, les jetant dans la corbeille à linge d'un geste nonchalant, le jeune alluma l'eau, attendit, pour enfin se glisser sous le jet brûlant de la douche. C'était chaud, trop chaud pour être réellement confortable, mais il avait l'habitude. L'habitude de se geler ou de se brûler en fonction de ses journées. Il ne prenait jamais d'agréable douche, excepté quand il les prenait avec elle. Laissant son imagination s'envoler, il se sécha et enfila de nouveaux vêtements, plus confortables, dans des gestes mécaniques.
Sans vraiment y penser il se laissa tomber sur son lit avec un profond soupir, son œil attiré par le calendrier posé non loin. C'est la Saint-Valentin aujourd'hui et pourtant le nombre de jours barrés lui indiquait clairement qu'il ne pourrait la revoir que dans six mois. Une demi-putain d'année. Il avait envie de hurler tellement ça lui mettait la rage. Et il le fit, il étouffa un cri dans son oreiller, comme un adolescent en pleine phase de rébellion.
Peu à peu, son humeur retomba et son esprit se mit à vagabonder vers elle. Ses longs cheveux ébènes, humides et plaqué à ses épaules, à son dos. Son regard fier et son sourire moqueur qui adorait le défier. Il s'imaginait la saisir par la taille pour aller respirer et embrasser la peau de son cou, elle sentait le chlore et la pluie d'été. Ses doigts fins mais longs viendraient caresser ses épaules et ses formes pleines se colleraient à son corps venant réveiller en lui le désir de... Sursautant et reprenant ses esprits, le jeune homme laissa son regard glisser sur la partie basse de son anatomie. « Et merde... »
Sans hésiter il saisit son portable et commença à composer un numéro, sa main glissant lentement sur son corps, le faisant frémir. Fuck, le prix des appels internationaux. Un clic sonore et à l'autre bout du monde, Elle décrocha.
|
| |
|