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Les Mafieux sont de sortie ~

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Âmes Damnées de la Ville
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MessageSujet: Re: Les Mafieux sont de sortie ~    Les Mafieux sont de sortie ~  - Page 2 Icon_minitimeMar 17 Juil - 16:58

Elle ne les regardait plus. Car si cela avait été le cas, nul doute qu'Elle aurait tenté de les dissuader de s'emparer ce qu'il y avait derrière les placards.

C'était un trou percé dans le mur, au fond du placard caché derrière une monticule de paquets de pâtes. En y glissant la main, on pouvait y trouver une boîte rectangulaire en fer dont l'ouverture semblait avoir été soudée précipitamment. Impossible à ouvrir à première vue... La boîte était plutôt lourde et on pouvait entendre quelque chose cliqueter à l'intérieur en la secouant.

Mais Elle s'ébroua, se secoua, s'étira. Les rues se déformèrent l'espace d'un instant et dans un petit tremblement de terre, le Pont se dévoila. Il était vingt deux heures...

Spoiler:

Mort et enterré (ou presque)
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MessageSujet: Re: Les Mafieux sont de sortie ~    Les Mafieux sont de sortie ~  - Page 2 Icon_minitimeJeu 26 Juil - 11:52

Les Mafieux sont de sortie ~  - Page 2 1551479860 20h-22h

C'est quoi, ça ?

Hawkeye posa son regard sur son supposé acolyte du passé. Il semblait s'intéresser à quelque chose en particulier, un trou dans le mur. Hawkeye regarda lui aussi le trou qui était dans le mur. Depuis quand est-ce qu'il y avait un trou dans ce mur là ? Quand ils avaient tout deux inspectés la pièce pour d'éventuelles vivres, il n'y avait aucun trou dans cette baraque paumé au beau milieu de ce néant. Mais là, il y avait un trou dans le mur, et pas un petit trou, une personne pouvait facilement s'y faufiler et s'y promener à quatre patte voire accroupie. Qu'est-ce qui avait bien pu causer un trou pareil dans ce mur? Hawkeye regarda partout autour de lui et posa son regard sur le placard qu'il avait jeté au sol. Il n'aurait quand même pas fait un trou pareil en voulant simplement retiré le placard du mur non ? Le blondin s'agenouilla près du placard et en regarda le dos. Le support en fer et acier avec des vis montraient bien qu'il était bien accroché au mur mais normalement seule les trous des vis devraient être apparent, ce qui voudrait dire que les murs de cette maisonnettes étaient fragiles, ou bien qu'il avait tiré sur le placard comme un gros bourrin et arraché le mur avec. La deuxième option lui fit dessiner un sourire sur son visage.
Mais l'heure n'était pas à se réjouir de ses prouesses barbares et dénues d'intelligences, il se redressa et retourna voir ce qui intéressait Novembre. Dans le fameux trou qu'il avait fait en déchirant le mur résidait un objet métallique au milieu des gravas. Cet objet paraissait étrange car la vue perçante du jeune homme remarque très rapidement que celle-ci fut soudé au vu de l'irrégularité du métal sur les côtés.


« On dirait qu'on a voulu cacher quelque chose, ici... »

Novembre semblait ne pas avoir remarquer l'objet qui avait attiré l'attention du jeune homme. Peut être était-ce du à l'obscurité et au fait qu'il devait plonger le trou dans une obscurité plus profonde à cause de son ombre. Hawkeye s'approcha de son acolyte et le poussa légèrement sur le côté pour prendre la place. Il poussa les restes du mur qui encombraient le passage et extirpa de l'obscurité l'étrange petite boîte métallique qu'il avait aperçu auparavant. Il l'a retourné dans tous les sens afin de voir s'il n'y avait peut être pas une ouverture quelconque sur la surface de la boîte mais aucun résultat. La boîte était parfaitement soudée de gauche à droite et il était impossible de l'ouvrir dans l'état actuel.

- Ouaip, et c'est là dedans que c'est planqué, dit-il en montrant la boîte à Novembre.

Hawkeye se dirigea vers la table de la cuisine et poussa tout ce qu'il y avait sur la table pour faire un peu de place afin de déposer la boîte. Il s'écarta un peu de la table et s'accola contre le rebord de l'évier juste derrière lui. Son regard pensif dirigé sur cette petite boîte en métal. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien contenir? Qui aurait voulu cacher quelque chose, et surtout derrière ce placard ? Serait-ce un souvenir d'un ancien habitant de cette maison? Ou bien de quelqu'un d'autre du coin? Hawkeye ne savait pas quoi penser de cette boîte. Mais une chose était sûr, il n'y avait qu'un moyen de savoir ce qu'il y avait dedans, et ce moyen était de l'ouvrir. Mais rompre une soudure n'est pas si simple que ça. A moins d'avoir un scie à métaux dans les parages, il allait avoir du mal à défaire la soudure qui maintenait la boîte enfermée.
Soudain un éclair de génie...enfin espérons le, traversa l'esprit du jeune homme. Il y avait bien un moyen de rompre la soudure à l'ancienne mais il lui manquait un accessoire pour pouvoir faire partir la soudure. Il fouilla dans ses poches afin de porter une cigarette à sa bouche et l'alluma avec son briquet. Il déposa son briquet sur la table et tira une bonne bouffée sur sa cigarette avant d'expirer la fumée. Il leva son regard vers son camarade encore présent dans la pièce.


- Va falloir que tu me trouves de quoi aspirer, une paille, un tuyau pas trop gros, un aspi je m'en tape mais faut trouver un truc pour aspirer.

Hawkeye se dirigea vers les décombres du tour dans le mur et en prit deux pierres d'a peu près taille égale. Il les posa sur la table de la cuisine et fit tenir la boîte en équilibre entre les deux pierres afin de laisser le dessous libre d'accès. Il ouvrit son briquet et le déposa sous la boîte afin que la flamme vienne réchauffer la boîte métallique. Le métal c'est conducteur de chaleur c'est bien connu, donc s'il chauffait en dessous suffisamment, il finirait bien par faire fondre les soudures qui parcourent la boîte. Le seul problème est qu'il faut retirer la soudure pendant que c'est chaud et ça ce n'est pas mince affaire. Hawkeye se tourna vers son camarade avec le regard déterminé.

- J'espère avoir assez d'essence dans le briquet pour tout faire fondre...

[HRP : désolé pas top .w. je regarde les Experts à Las Vegas en même temps ><]

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MessageSujet: Re: Les Mafieux sont de sortie ~    Les Mafieux sont de sortie ~  - Page 2 Icon_minitimeVen 27 Juil - 23:12

Non mais il se gênait pas, celui-là. Il l'avait poussé. Bon, d'accord, très légèrement, juste pour lui dire de lui laisser la place, et il ne s'était - pour une fois - pas montré agressif. Mais il l'avait poussé ! Très bien, très bien, il était dans le passage et ne faisait rien de très constructif. Bon, ok, ce n'était pas le meilleur moyen de se rendre utile à qui que ce soit, mais quand même... Non ? N'était-ce pas la moindre des politesses de s'excuser ? Novembre se ravisa. Non, la politesse, ça ne faisait pas partie du langage d'Hawkeye. Et en fait, ça n'avait pas vraiment d'importance. Il se souciait trop de ce genre de trucs sans importance, au final. Oui, ça devait être ça. Dans la vie, il faut savoir s'arrêter sur des éléments primordiaux, et laisser le reste de côté. Le brun décida de laisser tomber les bonnes manières. L'Hidalgo se saisit d'un objet et l'extirpa de la faille murale, avant de l'examiner et de le lui montrer d'un air presque victorieux.

C'était une boîte. Une bête boîte de métal, cachée derrière le mur. Ou plutôt, dans le mur. Qui aurait bien pu cacher un tel objet à cet endroit ? Pour quelle raison ? Et plus important encore : que contenait cette mystérieuse boîte ? C'était quelque chose d'important, à en juger par la rapide soudure qui en scellait l'ouverture. Mais ça n'avait rien d'une belle soudure bien propre et bien lisse, c'était du travail bâclé. Effectué dans la précipitation, peut-être ? Dans tous les cas, un seul problème se posait : ils ne pouvaient pas l'ouvrir. Et à quoi bon perdre son temps à essayer d'ouvrir quelque chose de si insignifiant ? Du temps, ils n'en avaient pas, apparemment. Faible victoire, puisqu'elle resterait sans doute ainsi fermée pendant encore un bon bout de temps. Le blond alluma une cigarette et en tira une bonne bouffée de nicotine. La fumée qu'il souffla forma un joli nuage au-dessus de sa tête, qui se dissipa bien vite dans la pièce. L'odeur n'était pas extraordinairement agréable, mais elle ne dérangea pas Novembre pour autant. Sans doute avait-il simplement l'habitude de fréquenter des fumeurs ? Quoi de plus normal, pour un dealer... Il se demanda comment il pouvait en arriver à se poser de telles questions, alors que la réponse coulait de source. Franchement, il devait cesser de s'attarder sur des détails et se concentrer sur sa survie. Hawkeye lui demanda ensuite d'aller chercher "de quoi aspirer". Euh... D'accord... Pour quoi faire, au juste ? Il pouvait pas bouger ses fesses, le monsieur ? Il était grand, non ? Il pouvait bien le faire tout seul ! Surtout que le brun ne voyait pas vraiment l'intérêt de faire le ménage dans la pièce, qui était, de toutes façons, dans un état irrattrapable. L'idée était d'autant plus saugrenue qu'elle venait de l'Hidalgo ! Sans attendre de réponse, l'autre posa la boîte métallique entre deux morceaux du mur qu'il avait préalablement placés sur la table de la cuisine, puis commença à en faire chauffer le dessous grâce à son briquet.

Ah, d'accord, il voulait récupérer la soudure fondue avec une paille. Ouais, génial. Mais il soulevait un problème de taille : le briquet rendrait son dernier souffle avant d'avoir pu entamer les vagues d’étain qui maintenaient les battants de la boîte clos.

« Pas sûr que ça marche », marmonna-t-il en se retournant pour chercher de quoi enlever la soudure chaude.

Mais il n'y avait vraiment rien d'utile en vue. Chercher un aspirateur dans cette maison inconnue, aspirateur qui n'existait peut-être même pas dans l'enceinte de la demeure, était une perte de temps. Surtout s'il devait mettre autant de bazar que dans la cuisine, il ne trouverait jamais rien comme ça. Mais s'il n'y avait pas de quoi aspirer le métal fondu, peut-être y aurait-il de quoi le gratter ? Après tout, rien ici ne semblait être utile à personne, alors était-ce vraiment du gâchis que d'utiliser un couvert pour ôter l'étain le l'ouverture de la boîte mystérieuse ? Il ouvrit un tiroir au hasard et y découvrit entre autres des fourchettes et des couteaux en métal. Bien, ça ne fondrait pas immédiatement. Il s'empara d'une des rares cuillères à soupe qui se trouvaient encore à sa place et revint vers Hawkeye. Il lui tendit l'ustensile d'un air peu convaincu :

« Essaie de racler avec ça, lança-t-il, j'ai rien trouvé de mieux ici. »

Était-ce un manque de bonne volonté ? De coopération ? Il ne savait pas trop, mais il lui paraissait inutile d'insister avec cette boîte pour le moment. Et puis, rien ne les empêchait de l'emmener avec eux pour essayer de l'ouvrir en route. Ils pourraient toujours faire un feu quelque part dans la ville et essayer de faire fondre une paroi du récipient métallique. Au risque d'en abîmer le contenu, sans doute, mais au moins, ils auraient leur réponse. Que contenait donc cette boîte ?

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MessageSujet: Re: Les Mafieux sont de sortie ~    Les Mafieux sont de sortie ~  - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Aoû - 9:35

« Pas sûr que ça marche »

Hawkeye fixait la flamme rouge orangé de son briquet qui léchait la boîte métallique tel une langue de feu. Novembre avait raison, une si petite source de chaleur n'arriverait pas au bout d'une soudure même fait à la hâte, mais il fallait bien essayer non? La boîte métallique devenait de plus en plus mystérieuse au fur et à mesure que les minutes passèrent dans la maison abandonnée. Et s'il n'y avait rien dedans, une sorte de blague géante faite par "elle" afin de bien emmerder les personnes du coin? Si c'était le cas, la colère d'Hawkeye pourrait bien faire plus de ravage qu'un volcan en éruption et il n'hésiterait pas à se ruer dans n'importe quelle direction à la recherche de cette "elle" et de lui botter le cul à la façon "Hawkeye" (en gros il ne restera que ce qui pourrait ressembler à un tartare de hamster.)

« Essaie de racler avec ça, j'ai rien trouvé de mieux ici. »

Novembre revint vers lui avec une cuillère à soupe. Une cuillère à soupe ? Je crois qu'il y a un problème là. Hawkeye lui avait pourtant bien demandé un truc qui pouvait faire un effet de succion mais il lui tendait une cuillère à soupe...une cuillère-à-soupe...en quoi une fourchette pouvait bien aspirer la soudure rendu liquide par la chaleur? Hawkeye lança un regard mélangeant interrogation et dépit. Est-ce qu'il y avait un truc qui tournait pas rond chez lui finalement ou bien est-ce qu'il était vraiment sain d'esprit mais se foutait de sa gueule? Ou alors dernière option, il n'avait rien trouvé et faisait avec les moyens du bord.
Hawkeye prit la cuillère à soupe que lui tendait Novembre et la posa sur la table à côté de la boîte. C'était bien gentil de sa part de lui avoir rendu ce service, mais il n'allait pas allé bien loin avec la seule puissance de la flamme de son briquet. La soudure chauffait bien, mais aucune cloque de déformation du métal ne faisait apparition ce qui voulait dire que la soudure n'avait pas fondu. Opération raté pour le moment. A moins qu'ils trouvent miraculeusement une pompe à dessouder dans les parages, ils n'allaient pas allé bien loin avec la boiboite. Hawkeye poussa un soupire d'énervement et referma son briquet en le laissant posé sur la table. Il venait de gâcher l'essence de son briquet en vain et il n'était pas sûr de pouvoir en retrouver dans ce coin paumé. De toute façon ça concordait aussi avec son nombre de cigarette restante. En parlant de cigarette, Hawkeye vint à se rappeler qu'il en avait une dans le coin de son bec. Il tira un coup dessus et laissa s'échapper lentement la fumée de sa bouche telle une brume. Comment allait-il ouvrir cette boîte ?


- Mouai, pas concluant. Deux options : soit on défonce la boîte à l'ancienne soit on attend.

Attendre...cela ne faisait pas vraiment plaisir qui aimait vivre dans l'instant, dirigé par son instinct et son impulsivité. Hawkeye n'avait qu'une envie : ouvrir cette boîte. Mais la patience est une vertue, il faudrait mieux ne pas trop forcé dessus. Hawkeye a bien remarqué que sa nature hâtive et colérique avait déjà causé assez de problème. Il allait donc devoir se calmer, ne plus se mettre en colère et réfléchir avant de faire la moindre chose à l'avenir...il allait ? Non, bien sûr que non. Jamais Hawkeye ne ferait ça voyons, ça lui demanderait beaucoup trop de temps et de bonne volonté pour arriver à ce résultat et il n'avait aucun des deux.
Comme à l'accoutumé, et à force de fixer cette boîte énigmatique, Hawkeye donna un bon coup de poing dessus, faisant rompre l'équilibre de la boîte sur les pierres. La boîte tomba sur la table de la cuisine et Hawkeye s'empressa de la prendre pour la jeter de toute ses forces contre le mur le plus proche de lui. Cette boîte avait attisé sa colère. Elle allait le regretter, il comptait bien lui faire sa fête. Hawkeye sortit les deux recharges de lampes à pétrole qu'il avait gardé dans sa poche et regarda la boîte métallique en mordant sa clope.


- Pour moi option une : la défoncer à l'ancienne!

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MessageSujet: Re: Les Mafieux sont de sortie ~    Les Mafieux sont de sortie ~  - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Aoû - 14:48

C'était une boîte. Une bête boîte de métal, cachée derrière le mur. Ou plutôt, dans le mur. Qui aurait bien pu cacher un tel objet à cet endroit ? Pour quelle raison ? Et plus important encore : que contenait cette mystérieuse boîte ? C'était quelque chose d'important, à en juger par la rapide soudure qui en scellait l'ouverture. Mais ça n'avait rien d'une belle soudure bien propre et bien lisse, c'était du travail bâclé. Effectué dans la précipitation, peut-être ? Dans tous les cas, un seul problème se posait : ils ne pouvaient pas l'ouvrir. Et à quoi bon perdre son temps à essayer d'ouvrir quelque chose de si insignifiant ? Du temps, ils n'en avaient pas, apparemment.

Il regardait les vaines tentatives d'Hawkeye pour ouvrir la boîte d'un air absent, sceptique. Non, définitivement, on ne faisait pas fondre une boîte de métal avec un briquet. C'était ridicule. L'autre conclut également à un échec. Bien, pouvaient-ils embarquer cette boîte avec le reste et se diriger vers la fontaine mentionnée par La Flic, maintenant ? Le point du blond s'écrasa sur le coffret gris avec fracas. Très bien, qu'il passe sa colère sur un objet, c'était toujours mieux que sur une personne. Novembre cligna des yeux. C'était surprenant de voir à quel point ce type n'avait aucune patience ! Il suffisait juste de se trimbaler gentiment la boîte jusqu'à trouver de quoi l'ouvrir, ça n'avait rien de très compliqué, si ? Alors c'était ça qu'il appelait "la défoncer à l'ancienne" ? La déformer sous les coups jusqu'à ce que la soudure cède ? Ça ne risquait pas d'en endommager le contenu, par hasard ? Bon, après tout, dans la vie, il faut savoir ce qu'on veut. Mais la balancer aux quatre coins de la pièce n'était peut-être pas la meilleure chose à faire, et ça, son collègue dealer ne l'avait visiblement pas compris, car il l'envoya valser contre le mur du fond... Il aurait au moins fallu la maintenir en place, histoire que ce que la boîte renfermait ne soit pas brisé par un choc trop violent. Ça pouvait être quelque chose de fragile, après tout ! Le brun guetta un bruit de casse avec appréhension, mais seul le cliquetis du métal contre le sol se fit entendre. Rien n'avait l'air brisé, et c'était tant mieux.

Mais le tableau se gâta lorsque Hawkeye sortit deux flacons de sa poche. Novembre mit un moment avant d'identifier les objets : deux petites bouteilles contenant un liquide inflammable... Des recharges pour ces vieilles lampes à pétrole ? D'où il sortait ça, lui ?! Plus inquiétant encore, le blond semblait bien décidé à les utiliser dans l'instant pour faire sauter la boîte. Et faire exploser la moitié de la pièce avec ?! Certainement pas ! Il fallait réagir, et vite, puisqu'il semblait sérieux. "La défoncer à l'ancienne." Maintenant au moins, il était fixé sur la signification de ces termes...

« Attends un peu, tu veux faire sauter la boîte ?! Sans déconner, mec, t'es malade... Tu vas faire cramer ce qu'il y a dedans, comme ça. Puis il désigna les deux flacons de la tête : Garde-les pour plus tard, on en aura peut-être besoin. »

Une alternative. Un autre moyen d'ouvrir cette foutue boîte. Vite. Vite. Vite. Il en savait assez sur Hawkeye pour se douter qu'il n'en ferait qu'à sa tête s'il avait décidé de faire exploser le coffret de métal. Hors de question. Hors de question de commencer à tout détruire dans cette ville alors que la moindre ressource pouvait leur sauver la vie. Hors de question aussi de s'introduire chez les gens et prendre tout ce dont ils avaient besoin ? Au point où ils en étaient, faire brûler une cuisine aurait du être acceptable... Pourtant non. Non ça ne l'était pas. Et ça ne le serait jamais.

La Boîte était toujours contre le mur, résolument close. Il soupira.

« On va l'ouvrir, cette saloperie de boîte, puisque tu y tiens tant. »

Le métal claqua violemment contre le mur. Premier coup de pied. Oui, on va l'ouvrir. Et après, bon vent la maison en briques. Deuxième choc, plus agressif, cette fois. Ouvre-toi, bordel, on n'a pas que ça à faire ! Le coffret ne volait pas à l'autre bout de la pièce, il restait plaqué contre le plâtre blanc qui s'effritait un peu plus à chaque fois. Pas de mouvement brusque, pas de casse interne. Sauf que Novembre commençait à s'énerver. L'agacement, la tension accumulée depuis qu'il s'était réveillé amnésique dans ce maudit train désert, tout ça commençait à se relâcher à travers ses coups. Sauf qu'il n'avait aucune envie de péter les plombs maintenant. Aucune envie de péter les plombs tout court. Mais c'en était légèrement trop pour lui, pour le moment. La chose la plus insignifiante devenait un casse-tête incommensurable, et l'agressivité naturelle du blond n'arrangeait pas vraiment la situation. Cette ville glauque allait le rendre barge. Et il fallait éviter ça. À tout prix. Ouvrir la boîte, attraper le sac, appeler la flic, sortir de la maison. Point. Et après ? Il ne voulait même pas y penser. Seul le présent comptait.

Le jeune homme râla d'impatience. Il en avait sa claque, de cette Boîte. À quoi servait-elle, d'abord ? Que pouvait-elle bien si jalousement protéger ? Non. Marre des questions. Marre des hypothèses foireuses. Marre de cet endroit. Marre de cette Boîte. Au final, il ne valait pas mieux que son pote dealer, à s'acharner contre ce pauvre tas de ferraille gris. Il se détourna de l'objet.

Vaincu par une boîte. Une. Vulgaire. Boîte. Bordel. Ouais, la faire exploser serait peut-être une bonne chose, après tout. Mais il ne saurait jamais ce qu'il y avait dedans. Et si c'était quelque chose d'important ? Un journal, des indications, ou n'importe quelle preuve qu'ils n'étaient pas les seuls êtres vivants dans cette foutue ville paumée... Il savait que la réalité serait décevante. N'était-ce pas la nature même de la vérité ? Néanmoins, il était trop tard pour reculer. Maintenant, il voulait savoir. Savoir ce que cette foutue Boîte contenait. Hawkeye aussi, visiblement. Sans trop réfléchir - ce qui l'étonna tout de même un peu -, il empoigna une boîte de conserve qui traînait encore sur la table parmi les vivres non transportables et l'envoya percuter La Boîte dans un bruit de métal désagréable. Prends-ça, saloperie de boîte. Inspirer, expirer, se calmer. Novembre serra les dents. Se. Calmer. C'était clair, pourtant, non ? S'agacer contre une pauvre boîte sans intérêt ne le mènerait nulle part.

Mais était-elle vraiment sans intérêt, si elle s'était montrée assez mystérieuse pour attirer son attention ?

HJ:

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MessageSujet: Re: Les Mafieux sont de sortie ~    Les Mafieux sont de sortie ~  - Page 2 Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 8:04

La soudure craqua à force d'être malmenée. Un tintement métallique se fit entendre alors que la boîte de conserve percuta l'objet de leur convoitise. Elle roula sur le sol et y déversa son contenu qui avait suscité tant d'attention de la part des deux jeunes hommes. Le plus visible était une sorte de poignard d'une trentaine de centimètre de long approximativement. La lame émaillée était d'un blanc de nacre, constellée de motifs runiques qui semblaient gravés à même la matière. Une clef avait également atterrit sur le sol. Une clef de véhicule à priori sur laquelle était placée un bouton. Une feuille jaunie par le temps et pliée en quatre sur laquelle était écrit des mots rapides à l'encre quasiment effacée. Et un sachet en plastique contenant des granules bleues.

« Valentin. Si tu reviens et que tu lis ces mots, sache que je suis partie. Cette fontaine t’as définitivement changé, tu n’es plus le même. Je t’en prie, reviens. Je te laisse la voiture. J’irais rejoindre Neptune et Tango aux marais et nous allons tenter de les traverser pour sortir de la Ville. Je t’attendrais une journée, je ne peux pas me permettre de gaspiller plus de temps. Ne t’inquiètes pas pour le Traqueur, Neptune dit qu’il est hors d’état de nuire et je le crois, il a ramené un de ses crocs en guise de preuve, je te le laisse pour que tu saches qu’il ne rôde plus dans le coin. Laisse cette fontaine. N’y touche plus je t’en supplie.
Je t’aime. Reviens. Je t’aime. Signé : Do »
disait la lettre.

Elle s'énerva. Ils avaient trouvé la boîte ! Ça ne lui plaisait pas du tout, Elle entra dans une fureur noire et un d'épais nuages s'agglutinèrent sur le quartier Est. Un orage retentissant éclata tandis qu'Elle cherchait un moyen de les punir.

D'un "geste" irréfléchi, Elle envoya les ronces kidnapper un fautif. Le premier des deux qui tomberait sous le joug de ses cruelles épines. Ce fut Hawkeye que les plantes embarquèrent, malgré tous ses efforts pour se libérer de leur terrible emprise. Mais on ne peut rien contre la Ville.

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MessageSujet: Re: Les Mafieux sont de sortie ~    Les Mafieux sont de sortie ~  - Page 2 Icon_minitimeLun 24 Sep - 19:57

La Boîte. Elle était... Ouverte. Moralité ? Toujours avoir une boîte de conserve sur soi. C'est une arme de premier choix dans un environnement hostile, inconnu, et visiblement désert. La boîte de conserve vainc la boîte de métal, comme on combat le feu par le feu. Il ne capta qu'un centième de seconde après. La Boîte. Ouverte. Ouverte, quoi ! Il détourna légèrement le regard avant de le reporter sur l'objet réticent. Non, il n'avait pas rêvé. Elle était belle est bien cassée. Ouverte. Elle en avait même profité pour rouler sur le sol. Il avait mis trop de temps à réaliser. Ou alors il était juste trop lent. Non, non, il n'avait juste pas les idées aussi claires que d'habitude. Sinon, comment le simple fait d'ouvrir une pauvre boîte de métal pouvait-il relever de l'exploit, dans la situation présente ? Sérieusement ?! Bien, alors maintenant, il devait se cramponner à la réalité. Pas question de ne plus rien comprendre. Pas question de laisser les choses se passer sous son nez sans réfléchir. Pas question de laisser une vulgaire boîte le faire douter de son état mental. Foutue boîte.

Boîte qui contenait pas mal de choses, tout compte fait ! Ce qui attira immédiatement son attention fut une étrange arme blanche - littéralement : lame de nacre, plutôt longue, incrustée de motifs aussi étranges que mystérieux. On aurait dit une sorte de poignard, ou de dague. C'était vraiment étrange, et, bien que n'ayant pas d'autre point de comparaison que son couteau suisse - qui, avouons-le, n'était sans doute pas la meilleure référence en la matière -, Novembre trouva cet ouvrage anormal. Qui aurait gravé ces gribouillis dans un poignard ? Et quelle idée, aussi, d'avoir choisi une lame blanche. Il ne manquerait plus de la voir briller dans le noir, après ça ! C'était d'un manque de discrétion flagrant. Pas moyen de passer inaperçu avec ce genre de truc en main. Un tintement retentit - une clé roulait. Toujours fasciné par l'étrange objet tranchant, le brun fit quelques pas avant de s'accroupir pour en effleurer le manche. Ce n'était ni du plastique, ni du métal. Une autre matière cheloue. Pas étonnant, en même temps. Dans cette Ville, tout était bizarre. Il aurait du s'y attendre. On ne trouvait pas d'objet normal dans un endroit qui dépassait totalement les limites du possible.

Hawkeye n'avait pas bougé. C'était étonnant. Sans doute était-il déçu du résultat ? Après tout, il s'en fichait. Le contenu de la boîte était là, il leur faudrait faire avec. Il tourna légèrement la tête - la clé entra dans son champ de vision. Clé de voiture. Bon. Pas besoin de se demander comment il savait ça. Il s'en fichait. C'était une clé de voiture. Donc il y avait des voitures dans la Ville inhabitée. Au moins, il serait plus facile d'échapper aux apparitions fantomatiques et aux plantes carnivores - ou autres absurdités. Et le bouton ? Bah, sans doute pour ouvrir les portières... Autre trésor détenu par la boîte : un sachet. Contenant des granules. Des granules bleues. Des granules... Bleues... Tout allait bien. C'était tout à fait normal. Ça non plus, ça n'aurait même pas du l'étonner. Le pays des bisounours devait être juste à côté, à une station de train de la Ville. C'est l'autre blondinet qui va être content... "De trouver de quoi lutter contre le manque" était ce qu'impliquait sa pensée. Évidemment, qu'est-ce que ça pouvait être d'autre ? Autre pensée qui s'imposa d'elle-même à son esprit : la flic allait revenir. Il n'aimait pas ça. "Drogue" plus "flic", généralement, c'était mauvais signe. Très mauvais signe, même, à en juger par son deuxième souvenir. Sauf que la blonde n'étais pas armée non plus... Non. Prudence. La prudence était toujours de mise, quelque soit la situation. Après tout, il ne la connaissait pas. Comment réagirait-elle à la vue du poignard ? Et si elle voulait tout de même le coffrer, malgré les circonstances ? Mieux valait éviter. Il ramassa le paquet et le fourra dans la poche de sa veste. Ça pouvait toujours servir. De monnaie d'échange, évidemment. Bien sûr. Haha. À quoi pensiez-vous ? Oubliez cette phrase. Revenons-en à la boîte.

Dernier élément ayant malencontreusement quitté le métal protecteur : un bout de papier. Jaunie, plié, insignifiant. Et pourtant. Du papier. Ça pouvait être quoi ? Un plan ? Des indications ? Une adresse ? Un numéro de téléphone, peut-être ? Novembre se rappela que les téléphones portables ne fonctionnaient pas. Qu'il n'en n'avait pas sur lui. Et merde. Faux espoir. Il se saisit tout de même de la feuille usée, peu convaincu. Bloc de texte. Ou plutôt, notes. Notes rapides, notes effacées. Notes illisibles, notes saccadées. Précipitées. Illisibles ? Presque. L'ancre diluée par le temps apparaissait à peine sur la matière vieillie. Lettre en main, il se releva et s'approcha de la lumière vacillante du lustre qui pendait lamentablement du plafond. Cette lettre... Elle donnait des noms, des noms, bordel ! Il y avait donc des gens ici ! Ils s'écrivaient, ils se connaissaient - et vu la fin, ils allaient même jusqu'à s'aimer. Des gens ! Le brun déchanta très vite. "Tango", "Neptune", "Do", ce n'étaient pas des noms. Juste des surnoms, des noms d'emprunt, un peu comme "Novembre", quoi. D'autres amnésiques ? Double faux espoir. Et de toute évidence, cette lettre ne lui était pas adressé. Qui était ce "Valentin" ? Si la boîte était scellée, était-ce lui qui avait voulu y enfermer les derniers mots de sa copine, ou bien ne l'avait-il jamais ouverte ? Tout lui semblait confus et s'ancrait dans des circonstances qu'il n'avait pas - encore - connues. Le "traqueur" ? Le croc, c'était quoi ? Il était où ? La dague bizarroïde ? Et si c'était l'espèce de présence néfaste qui rôdait non loin de la gare ? Elle avait des crocs ? Elle lui semblait en tous cas encore bien trop en état, contrairement à ce qu'affirmait la lettre... Mais s'il ne l'avait pas vu en action avant, comment pouvait-il être sûr que cette chose ne soit pas présentement affaiblie et vulnérable ?

La voiture, donc, c'était à ce groupe de personnes. Et la maison aussi, sans doute. Donc il avait volontairement fracturé une porte, volé de la nourriture, défoncé une boîte soudée, et s'apprêtait à voler une voiture... Avec de jolies petites pastilles bleues dans les poches. Si la flic ne voulait pas le coffrer avec ça. Oui, parce que visiblement, Do, Tango et Neptune n'étaient plus là. Ils avaient laissé la voiture à ce Valentin, qui n'avait probablement pas saisi sa chance de s'enfuir. Autant qu'elle serve à quelqu'un d'autre, alors, non ? Ce n'était pas vraiment du vol, à ce moment-là. Si ? Si, vraiment ? Vol avec circonstances atténuantes, alors ? Non, toujours pas ? Un bruit de grattement le tira de ses pensées. Des ronces rampaient dangereusement vers Hawkeye et lui. Des ronces, quand même ! Mais depuis quand ça rampaient, les ronces ?! Et ça pouvait penser, aussi ? Mais c'était quoi ce délire ? Des RONCES, bordel ! Elles filèrent en ligne droite sur Hawkeye - le pauvre, avec sa cheville boiteuse, il n'avait pas grande chance de s'en sortir -, cruelles et déterminées. Il n'était même pas sûr de pouvoir attribuer de tels adjectifs à des ronces - des ronces, des ronces, quoi ! -, de vulgaires... Plantes ! Mais leur nombre vint bientôt à bout de la résistance et de l'énervement du blond. Réagir, réagir, réagir. Réagir maintenant. Les tentacules végétales commencèrent à tracter le blond en direction de la porte. Il y avait d'autres façons d'indiquer qu'ils étaient dans une propriété privée ! RÉ-A-GIR. Bordel de merde. Réagir. Ses iris myosotis passèrent du poignard aux plantes, puis des plantes au poignard. Ça pouvait marcher, non ? Un truc chelou pouvait peut-être effectivement annuler un truc chelou. Il s'empara de la lame blanche incrustée de runes et commença à courir après les ronces - qui avaient proprement saucissonné Hawkeye et l'empêchaient d'atteindre son briquet - en criant son nom, comme si ça pouvait servir à quelque chose. Sauf qu'une fois sortis de la maison, les longs serpents verts n'eurent plus grand mal à se mouvoir aisément... Et échappèrent sans problème au brun.

Et il se retrouva planté devant la porte, les bras ballants, ne sachant plus du tout quoi faire. Poursuivre les ronces kindappeuses sous la pluie ? - Oui, parce que, entre temps, un orage avait mystérieusement éclaté, quoi de plus normal ? Il n'avait même pas remarqué la pluie, avant de se rendre compte que le tonnerre grondait tout près. - Ou bien simplement rentrer dans la maison et faire comme si de rien n'était ? Prévenir la flic - dis comme ça, ça faisait trop balance à son goût. Non, vraiment, ce n'était pas son genre - ? Que faire ? Il ne pouvait tout simplement pas laisser sa seule connaissance amicale se faire enlever par des ronces, tout de même ! Un nouvel éclair zébra le ciel ; il retourna à l'intérieur, dégoulinant sur le parquet pourri du vestibule. Son regard se posa presque naturellement vers la boîte - ou ce qu'il en restait - et son contenu déversé sur le sol. La clé. Mais bien sûr ! La clé ! Il flanqua les deux parties sectionnées de la boîte dans la cachette murale où il l'avait trouvée, ramassa la feuille de papier qu'il replia et fourra dans sa poche avec les granules bleues, rangea rapidement le "croc du traqueur" dans le sac contenant déjà la nourriture, et y ajouta deux ou trois boîtes de conserves sans même prêter attention aux étiquettes. Le jeune homme ferma le sac avec peine et attrapa la clé avant de se précipiter sur le seuil, pour s'arrêter net devant la porte. Et là, il n'oubliait pas quelque chose, par hasard ? Tout à fait. Quelqu'un. La flic. Il inspira pour l'appeler mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il ne connaissait même pas son nom. Regard à droite, regard à gauche. Étrange réflexe. Ou pas. "La prudence", encore une fois.

« Euh... - Il essaya de trouver autre chose à hurler que "la flic" - Hé ? - Peu concluent - Hé oh, t'es toujours là ? - Voilà qui était mieux. On a un sérieux problème en bas, dépêche-toi ! »

Le ton était un subtil mélange de... Bon ok, une bouillie confuse de panique, d'autorité, d'urgence et de malaise. Qu'est-ce que ça pouvait être pénible d'essayer de communiquer avec cette inconnue un peu trop familière ! Sérieusement, ça arriverait à qui de se retrouver dans une ville totalement glauque avec pour seules connaissances un pote dealer enlevé par des ronces et une flic dont on ne connaît même pas le nom ?

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MessageSujet: Re: Les Mafieux sont de sortie ~    Les Mafieux sont de sortie ~  - Page 2 Icon_minitimeDim 30 Sep - 18:08

Après que le jeune blond, que je pouvais à présent appeler sous le nom de Sky, soit partit, je continuais ma fouille dans la maison. Avec mille précautions, je gravis les marches craquantes de l’escalier, frôlant le papier peint moisie et lacéré. Des nuages de poussière s’élevaient à chacun de mes pas, obscurcissant la lumière venant du rez-de-chaussée. Arrivé en haut de l’escalier, je cherchais à tâtons l’interrupteur, espérant que la lumière marcherait aussi bien en haut qu’en bas. Je me voyais mal chercher des habits et des médicaments dans l’obscurité. Et puis, même si la maison semblait inhabitée, je n’étais pas sûre de ce qui pouvait se tapir dans l’ombre. Un éclair, et enfin une franche lumière envahit le couloir qui me faisait face, lorsque mon doigt actionna l’interrupteur. D’un pas souple et le plus silencieux possible je m’avançais prudemment vers la porte ouverte la plus proche. Jetant un rapide coup d’œil à l’intérieur, je poussais la porte du coude, et me faufilais dedans en allumant la lumière au passage. Mes pas claquèrent sur le carrelage usé et mon regard se posa sur le miroir qui me faisait face. De nouveau je regardais mon reflet que j’avais vu dans la vitre du train. Mais ce reflet me paraissait bien flou par rapport à celui que je voyais à présent bien net dans la glace. La peau virant vers le doré, les yeux verts, les cheveux blonds ramené en queue de cheval, légèrement ébouriffé. Sans vraiment me rendre compte de ce que je faisais, je les détachais, les regardant tombé sur mes épaules. Presque aussitôt je les ramenais en une couette haute, plaquant avec soin les mèches qui dépassaient un peu, non décidemment je préférais les cheveux attaché.

Après avoir vérifié une dernière fois l’état de ma coiffure, -étais-je maniaque ?-, mon regard se posa sur un placard que j’ouvris sans hésiter. Ouvrant mon sac à dos je commençais à y mettre ce que je trouvais le plus utile ; des médicaments -du paracétamol selon la boîte-, des somnifères comme ceux que j’avais dans ma poche, des pansements et compresses, une petite bouteille qui semblait être de l’alcool modifié. Au moins j’avais de quoi me soigner, enfin du moins les blessures superficielles. Oui parce que celles mental que risquait de me causer les souvenirs, ou cette ambiance serait sûrement plus dur à soigner. Enfin bref, j’ouvris un autre placard et y pris du savon, des tampons –c’était encore quelque chose de problématique ça, quand est-ce que j’avais eut mes règles pour la dernière fois, hein ?- et des préservatifs, j’en donnerai à Noami et June, sait-on jamais. Je sortis de la pièce, le sac à dos à la main, me dirigeant vers une pièce qui était une chambre comme je pu le constater en y entrant. Il me fallait des vêtements, je me dirigeais donc vers une vielle armoire, espérant y découvrir ce qu’il me fallait. Une fois les portes ouvertes avec précautions, je pu constater avec un certain ravissement qu’elle était plutôt bien rempli. Je pris un débardeur gris qui semblait être à peu près à ma taille quoique un peu plus grand, un jean, un sweats quand j’entendis des bruits de pas en bas. Ha oui c’est vrai, fallait que j’en prenne pour le brun, et puis peut-être pour son pote aussi. Sky en prendrait sûrement dans les autres maisons, et de toute façon je n’aurais jamais la place de tout mettre dans mon sac. De plus il fallait que j’en prenne aussi pour June et Noami, quoique, je n’avais qu’a leur dire qu’il y en avait dans les maisons et ils iraient en chercher, les vêtements étaient pas ce qu’il y avait de plus pressant. Non c’était la nourriture, d’ailleurs s’ils n’en avaient pas trouvé, à part celle de la fontaine, ils devaient avoir faim en ce moment, tout comme moi. Fallait que je m’active.

Il faisait quelle taille le dealeur ? Je faisais quelle taille d’ailleurs ? Bon tant pis je vais prendre des trucs grands il se débrouillera avec. Fourrant un autre jean, un T-shirt et un sweat qui me paraissait grand, je pris aussi des sous-vêtements et des chaussettes, que je trouvais dans une commode. Quand je vis que mon sac ne pouvait en contenir plus je me dirigeais vers la porte pour redescendre en bas. Mais la table de nuit attira mon regard et j’ouvris le petit tiroir déjà entre-ouvert. Mon regard se posa sur un paquet de cigarettes, une lampe à dynamo, quelques stylos avec un carnet vierge. Je pris le paquet et le mit dans ma poche, je pu voir que je n’avais pas trop de mal à me retenir dans prendre, je ne devais pas être trop accro. Je pris aussi le carnet jauni par le temps, le stylo et bien sûre la lampe qui me serait sûrement la plus utile. Soudain j’entendis des bruits de pas précipités et quelqu’un crier quelque chose que je ne compris pas. Un nom ? Je mis mon sac sur les deux épaules, on aurait dit une parfaite écolière, et me dirigeais rapidement vers l’escalier lorsque je reconnu la voix de Nov qui me disait de descendre. Ou plutôt, m’imposait. Je fronçais les sourcils, mais je descendis quand même les marches, prenant un pas feutré, après tout s’il y avait un « sérieux problème » comme il disait, je devais me méfier. Et si c’était un piège ? Quoi, après tout c’était un dealeur et j’étais flic, j’avais de quoi me méfier. Quelle étrange coïncidence d’ailleurs que ce mec soit celui que j’ai ‘failli’ arrêter. Ça se trouve c’était de sa faute si j’étais là. Je repoussais cette pensée. Pourquoi serait-il dans le même état d’amnésie que moi ? Pourquoi Noami et June était là aussi sinon et avec ce même état ? Je n’avais pas eu de ‘souvenirs’ avec eux, je n’avais l’air d’avoir aucun lien puisque les souvenirs semblaient se ‘déclencher’ lorsque l’on rencontrait des gens qu’on connaissait. Je repensais au geste que j’avais fait pour prendre l’arme que je n’avais pas. Ou alors ils étaient simplement lié aux gestes qu’on peut faire, ou à la situation dans la quelle on se retrouve. Ou peut-être était-ce un ensemble de tout ça.

Arrivé en bas je pu apercevoir le brun devant la porte ouverte sur le dehors. La pluie à qui jusqu'à la je n’avais pas vraiment prêté attention, trop concentré à prendre des affaires utiles, semblaient tombé drue, et l’orage grondant semblait tout proche. Vraiment très proche. Je m’approchais de Nov –quel nom étrange d’ailleurs- en silence, fixant ses yeux couleur myosotis. A ses cheveux et ses habits mouillés je pouvais deviner qu’il avait fait un tour dehors. Je détachais enfin mon regard du sien pour inspecter rapidement les alentours, cherchant le problème qui semblait le paniquer. Mais non il n’y avait rien. Seuls les roulements de tonnerre se faisaient entendre. Personne. Ha oui tiens c’était peut-être ça le problème. Il était avec un autre jeune homme tout à l’heure, était-ce sa disparition, le problème ? Au fait Sky n’était toujours pas revenu, fallait espérer qu’il ne lui était rien arrivé. Je reportais mes yeux verts sur le brun. Bon il allait m’exposer son problème ou j’étais obligé de lui demander ? Apparemment oui. D’une voix totalement détaché, le regard impassible je lui demandais donc :

- Ton pote à disparus ? C’est ça le problème ?

Je repensais à Sky qui lui était partit chercher dans une autre maison, l’autre l’avait peut-être imité. Mais alors pourquoi Nov semblait inquiet ? Peut-être se demandait-il où était passé son ancien client. Je sortis la carte, que j’avais soigneusement pliée, de ma poche et la déplia, la parcourant rapidement du regard. Qu’est-ce que j’espérais ? Que leurs noms allait apparaître comme par magie, pour indiquer où ils étaient ? Et puis la carte semblait effacer en grande partie, impossible de savoir si la ville dans laquelle j’étais, était grande ou non.

- Enfin si c’est Sky que tu cherches, -tu sais le blond qui a crié mon nom-, il est partit chercher dans d’autres maisons, on est censée le retrouver après.

Quand et où d’ailleurs ? On n’avait aucun moyen de communication et ‘après’ était un indicateur très approximatif. Mais de toutes façons il fallait que je retourne à la fontaine, j’avais l’impression que ça faisait des heures que j’avais quitté les deux jeunes. D’ailleurs ça faisait sûrement plusieurs heures, mais comment le savoir ? Mon chronomètre indiquait toujours un compte à rebours. La carte toujours en main, je pris le stylo que j’avais trouvé et entoura la maison dans laquelle j’étais, pour marquer ainsi que j’y étais déjà allé. Repliant et rangeant la carte qui ne me servirait à rien pour revenir à la fontaine puisque je connaissais le chemin. Je me dirigeais vers la sortie et passais le seuil, remontant la fermeture éclair de ma veste en cuir jusqu'à mon cou. Plissant les yeux sous les rafales de vents et la pluie froide, je descendis la volée de marches et me retournai vers le brun, lui jetant un regard interrogateur pour savoir ce qu’il voulait faire.

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MessageSujet: Re: Les Mafieux sont de sortie ~    Les Mafieux sont de sortie ~  - Page 2 Icon_minitimeDim 30 Sep - 19:35

Elle se foutait de lui, là. Non non, Hawkeye venait juste d'être enlevé par une horde de ronces vivantes, et surtout animées, mais à part ça tout allait très bien. C'était tout à fait normal, après tout, de se faire kidnapper par des putains de plantes qui bougent ! Il en resta cloué sur place. Était-elle sérieuse ? Silence. Il se contenta de la toiser d'un regard incrédule. Alors c'était tout ? Elle n'allait même pas essayer de savoir où il était passé ? Évidemment. Elle était flic, alors forcément, elle se foutait pas mal des potes d'un pauvre petit dealer qu'elle n'avait même pas été fichue de coffrer. Nan mais les flics, de nos jours... Il soupira. Se calmer, respirer un grand coup, et réfléchir. La blonde sortit un bout de papier jauni de sa poche. C'était une sorte de plan de la ville ? C'était ça qui lui avait pris tout ce temps en haut ?

"Sky" ? Alors c'était le nom que s'était choisi l'autre blondinet ? "Ciel"... Non, Sky, ça sonnait mieux. Encore de l'anglais. Qu'il comprenait. Intéressant... Il nota l'idée dans un coin de sa tête, et essaya de suivre ce que racontait la blonde. Son nom ? Il l'avait crié ? Ah... Évidemment ! La pseudo-marque de spaghettis, c'était son nom ! Enfin, son nom d'emprunt, parce qu'en réalité, c'était celui de quelqu'un d'autre. Pourquoi aurait-elle crié son propre nom dans son souvenir, sinon ? Novembre en conclut qu'il s'agissait du nom d'un de ces collègues de travail. Du flic qui lui aurait tiré dessus, par exemple. C'était tout à fait plausible. Il fronça les sourcils en repensant à cette partie de son souvenir. L'histoire de la balle qu'il s'était prise dans le bras lui reviendrait-elle toujours en mémoire dès qu'il prononcerait ou entendrait le nom "Calvetti" ? Il espérait que non ; ce n'était pas vraiment ce à quoi il voulait penser toute sa vie.

Bref. Non, ce n'était pas Sky qu'il cherchait, mais l'autre blond. Et puis, au vu de l'imprécision des termes de cette Calvetti, elle ne devait pas vraiment avoir de repères non plus, dans cette ville. Finalement, ils étaient tous aussi paumés les uns que les autres, ici. Définitivement. Elle s'intéressa plus précisément à sa supposée carte et y gribouilla quelque chose d'un trait franc et décidé - un cercle, à en juger par le mouvement rapide de son poignet - avant de replier la page et de la ranger dans sa poche.

« Nan, c'est pas lui que je cherche. Des r... Non. Il ne pouvait pas dire ça quand même. C'était absurde. Je crois qu'Hawkeye a de gros problèmes, il faut le retrouver. »

Mais la flic était déjà sortie sous la pluie battante. D'ailleurs, cet orage, il avait éclaté quand ? Le ciel était tout à fait dégagé, quand il avait quitté la bouche du métro.

« Tu veux toujours aller à la fontaine ? Il y est peut-être déjà. »

Mais il y avait peu d'espoir. Et puis au fond, à quoi bon partir à la recherche d'une troupe de plantes folles furieuses pour secourir un type aussi buté, violent et irréfléchi qu'Hawkeye ? Mais son dernier souvenir s'immisça rapidement dans son esprit. Il n'aimait pas laisser tomber les gens qui comptaient sans doute sur lui. S'il était effectivement à la fontaine, il le retrouverait. Sinon ? Avec un peu de chance, il serait encore en vie quand ils se reverraient... Nouveau soupir. Que faire ? Machinalement, il caressa du bout des doigts la clé de voiture qu'il avait trouvé dans la boîte. Il n'avait aucune envie de marcher sous la pluie maintenant. Surtout quand il savait qu'un véhicule était peut-être garé dans les environs... Et s'il était tout près ? Dans la cour de derrière peut-être ? S'il était assez moderne, peut-être que les phares clignoteraient quand il déverrouillerai les portières ? Oh et puis après tout... Ça coûtait quoi, d'essayer ?

« Attends, je crois que ça peut servir », lança-t-il en montrant la clé à Calvetti depuis le seuil de la porte.

Il appuya sur le bouton, sceptique.

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MessageSujet: Re: Les Mafieux sont de sortie ~    Les Mafieux sont de sortie ~  - Page 2 Icon_minitimeMar 2 Oct - 12:09

Quelqu'un avait appuyé sur le bouton.

Quelqu'un venait de ranimer une conscience.

Dans les rues de la ville, une voiture se réveilla. Ses phares clignèrent et elle mit en marche ses essuies-glaces comme pour se frotter les yeux après un long sommeil. On l'avait appelé. Un propriétaire avait besoin d'elle ! Elle n'allait pas se faire prier pour lui répondre et mit le turbo pour le rejoindre.

Novembre attendit une bonne dizaine de minutes, l'air passablement stupide avant de s'apercevoir que son bouton avait bel et bien déclenché quelque chose. Pas forcément ce à quoi il s'attendait mais quelque chose.

Pétaradant, une vieille Citroën deux chevaux arrivaient vers eux d'une démarche essoufflée. Son pot d'échappement dégageait une fumée noirâtre qui aurait fait frémir le moindre écologiste. Sa carrosserie cabossée de partout et rouillée à l'extrême laissait présager qu'elle venait d'une autre époque. Mais surtout : elle avançait toute seule.

Arrivée à quelques mètres d'eux, elle klaxonna et ouvrit sa portière.
Quoi de plus normal ?

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MessageSujet: Re: Les Mafieux sont de sortie ~    Les Mafieux sont de sortie ~  - Page 2 Icon_minitimeLun 8 Oct - 10:55



Il me toisait d’un regard incrédule. Bah quoi qu’est-ce que j’avais dit ? J’avais juste essayé de savoir le problème…Il avait cas me le dire si il n’était pas content ! Merde à la fin j’avais pas que ça à faire de deviner ses problèmes, on n’avait pas le temps de jouer aux devinettes. Lui répondant par un regard furieux j’écoutais quand même ce qu’il me disait. Il buta sur un mot, mes yeux se plissèrent, oui ce mot là je pouvais le deviner. Il coordonnait même très bien avec la suite de sa réponse. Ce ‘Hawkeye’ avait de gros problème, et c’était lié au mot qu’il s’était abstenue de dire. Les ronces. Je les avais vu ramper sur le mur de la Gare pour nous souhaiter la bienvenue, elles m’avaient ensuite donné une carte, oui les Ronces étaient vivantes, elles obéissaient sûrement à quelqu’un ou quelque chose. Mais alors pourquoi alors qu’a moi elles m’ont offert une carte, bien que je n’oublie pas le chantage, elles auraient causé des problèmes à ce Hawkeye ? Mais ça expliquait ce remue ménage que j’ai entendu il y a quelques instants. Ça expliquait aussi pourquoi Nov ne voulait pas prononcer les coupables, cela devait paraître tellement improbable. Mais tout était anormal ici, alors à quoi bon cacher ça ? A part à me faire cogiter inutilement sur la chose. Il pouvait pas s’exprimer clairement celui-là ?! Non, évidemment fallait que je lui tire les verres du nez. Je devais agir comme la flic que j’étais et lui faire un interrogatoire pour qu’il daigne me révéler quelque chose de concret ?

Et voilà qu’il appuyait sur le bouton d’une clé de voiture sortie de je ne sais où. Bon d’accord ça c’était une bonne nouvelle, une voiture c’était quand même vraiment pratique, plutôt que de marcher sous la pluie. Mais avait-elle encore du carburant ? Et fallait encore la trouver. Or ce cher Nov’ semblait décidé à rester planté là comme un cactus attendant une averse. Parce qu’il croyait peut-être que la voiture aller venir toute seule comme un chien bien élevé ? J’attendis un court instant, ce qui confirmait ma pensée. Je revins donc sous le palier pour au moins ne pas rester sous l’orage et le fixisa pendant un moment avant de prendre la parole :

- C’est les Ronces qui ont causé des problèmes à ton pote ? Voyant sa réaction légèrement surprise qui confirmait ma question je repris : Tu sais si tu m’explique rien on ne va pas avancer et ton ami on le retrouvera peut-être jamais.

Déjà en ce moment même on perdait du temps. Les ronces avaient sût que je voulais une carte puisqu’elles me les avaient données, peut-être que ce ‘Hawkeye’ avait voulu quelque chose et les plantes l’avait amené à un endroit pour lui donner. Mais Nov semblait parler de problème plus grave. Les ronces avaient donc sûrement fait du mal à son pote. Mais pourquoi ? Qu’avait-il fait pour déclencher une réaction de violence ? Surtout que les plantes ne s’en était prise qu’à lui… Elles étaient plus dangereuses que je ne le pensais, la phrase au dos de ma carte me revint en tête, oui, plus vicieuses. Et je n’avais aucune envie de rester inactive alors que je connaissais l’existence de ronces dangereuse qui pouvait venir me ‘causer des problèmes’.

-Bon la voiture, elle ne va pas venir toute seule, et si elle était dans la rue on l’aurait déjà entendu. Donc on y va maintenant ?

Mais à peine avais-je finis qu’un puissant bruit de pétarade résonna dans la rue, entraînant un sursaut de ma part. Bouche bée je pu voir une vielle voiture avancé le long de la rue et s’arrêter devant la maison où nous étions abrité. Sous mes yeux écarquiller une porte s’ouvrit dans notre direction et elle klaxonna. Mon regard se porta à la place du conducteur, mais pas l’ombre d’une personne. Je mis quelques instants à capter cette information. Héhé, oui, oui bien sûr, pourquoi y aurait-il besoin d’un conducteur ? Ce que je pouvais être bête voyons, les plantes bougeaient comme elles le voulaient alors pourquoi pas les voitures, hein ? Un rire nerveux s’échappa de ma bouche sans que je ne m’en rende vraiment compte. Récapitulons, j’arrive par un train dans une ville abandonné que je ne connais pas, je suis amnésique, les Ronces m’ont accueilli, elles ont enlevé quelqu’un, bien que la ville semble abandonné je trouve des plats en parfait état autour d’une fontaine à l’eau fluorescente, des boules lumineuse volant par je ne sais quel miracle me délivre un ‘souvenir’, je me retrouve ensuite avec le dealeur que j’aurais pu attraper dans le passé si je n’avais pas oublié mon arme que, ho comme par hasard, je n’ai pas sur moi, et enfin une voiture, ou devrais-je dire une carcasse rouillé, un semblant de vielle voiture cabossé, roule toute seule et nous propose gentiment de monter à son bord. Mais mis à part ses quelques petites bizarreries tout est normal. Parfaitement normal.

Je soupir et m’approche prudemment de la voiture, qui n’était pas qu’une illusion comme je l’espérais. Arrivé à un mètre d’elle, je m’arrête préférant garder mes distances avec une voiture qui pouvait très bien m’écraser si elle le voulait. La fumée qui sortait du pot d’échappement me fit froncer le nez de dégout. Comment avait-elle seulement pu rouler jusqu’ici ? Elle semblait pouvoir tomber en panne au moindre instant. Tournant la tête vers Nov je lui lançais avec un sourire narquois :

- Pardon, c’est sûr que ça valait le coup d’attendre, quelle aubaine... Enfin, c’est toujours ça…

Avec une mine toujours dubitative j’observais de nouveau la voiture et me rapprochais un peu plus, toujours aux aguets. J’allais esquisser le geste de monter dedans mais me ravisais au dernier moment. Non, cette voiture ne m’inspirait guère confiance. Et si c’était un piège ? Et puis après tout elle avait répondu à ‘l’appel’ du brun... Tout en accompagnant mes paroles d’un geste de la main montrant la voiture je repris :

-A toi l’honneur Nov.

Oui car c’était lui qui préférait prendre une voiture plutôt qu’y aller à pied. Moi ça ne me dérangeait pas tant que ça... Bon un peu quand même, mais bon je préférais qu’il monte en premier histoire de voir la réaction de la voiture. C’était lâche ? Non, non juste intelligent. Je n’allais pas risquer ma vie alors que qu’il avait l’air d’être assez courageux pour le faire non ? Mais si ça se trouve il ne savait même pas conduire. Ha oui tiens c’était un léger problème ça. Je savais conduire moi ? Bah oui sûrement, si j’étais flic. S’il prend le volant je risque de mourir dans un accident de la route… Ça serait vraiment con. Mais bon tant pis, de toute façon je ne monterais pas dans cette ruine ambulante tant que je ne serais pas sûr que ça ne risque rien.


[Bouh c'est caca D8 *meurt*]

Petit Chaperon Rouge
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MessageSujet: Re: Les Mafieux sont de sortie ~    Les Mafieux sont de sortie ~  - Page 2 Icon_minitimeLun 8 Oct - 18:06

Et il se sentit tout d'un coup très con.

Il ne se passait rien. Mais alors là, vraiment vraiment rien. Il aurait aussi bien pu avoir remis la clé dans la boîte qu'il se serait passé exactement la même chose. L'envie le démangeait de ré-appuyer sur le bouton jusqu'à ce que quelque chose se passe, mais il se ravisa. Si ça n'avait pas fonctionné la première fois, pourquoi marcherait-ce au bout de la deuxième ? Et puis même si ça avait effectivement déverrouillé la portière d'une voiture, ça l'avançait à quoi ? Il ne voyait pas grand chose, avec cette pluie battante qui continuait à dégouliner sur le blouson de la flic - quelle cruche aussi celle-là, de rester sous la pluie par ce temps. Elle voulait s'attraper une angine ou quoi ? - et il se doutait bien qu'avancer à l'aveugle ne les aiderait pas à chercher Hawkeye. Finalement, elle décida de revenir sur le pallier avec lui - enfin quelque chose d'intelligent, il n'avait aucune envie de supporter des éternuements à longueur de temps si elle comptait l'accompagner à la recherche du blond. Et elle prononça le mot "ronces". Novembre se crispa essayant de retenir à la fois sa surprise et sa méfiance - comment savait-elle ? Pourquoi ? Elle ne pouvait pas les avoir vu s'enfuir depuis la fenêtre à l'étage, quand même ? Se pouvait-il seulement qu'elle ait balancé ce mot au hasard ? Non, bien sûr que non. Et en plus elle essayait de lui faire la morale. Non mais elle se prenait pour qui ? C'était pas sa mère, à ce qu'il sache ! Bon, en fait, il n'en savait strictement rien, mais puisqu'ils n'avaient pas l'air d'avoir plus de dix ans d'écart - en prenant une fourchette très très très large, parce que même si elle avait l'air plus vieille que lui, elle était plutôt bien conservée, cette flicette ratée -, il considéra que c'était impossible. Mais oui, c'était impossible, pourquoi se rajoutait-il encore des inquiétudes supplémentaires pour rien ?

Bref. Et voilà qu'elle recommença à parlotter, à s'impatienter, et que l'attente la gonflait sévère. Pff, c'était bien une femme, ça. Comment ça cette réflexion était débile ? Oui, elle l'était sans doute. Et alors, personne n'allait le blâmer pour s'être fait une autre réflexion à la con. Mais d'un autre côté, elle n'avait pas tout à fait tord. Il fallait bouger, rester plantés là à attendre une voiture imaginaire était une réelle perte de temps. Sauf qu'un boucan infernal perça à travers la pluie. De la lumière ; des phares. Les phares d'une vieille voiture toute cabossée, rouillée à l'extrême, et qui menaçait de caler à chaque tour de roue. Non, vraiment, ce n'était pas son jour de chance, aujourd'hui. Mais il y avait plus intrigant encore que ce véhicule d'une époque révolue : la deux-chevaux se gara juste devant eux et klaxonna. Sa portière s'ouvrit sur l'homme invisible ; personne n'avait vraiment klaxonné. Tout allait bien. C'était parfaitement normal. Des ronces enlevaient les gens. Des boules jaunes rendaient des souvenirs. Tout le monde se réveillait amnésique. Une pauvre Citroën rouillée avançait sans conducteur. Très bien... Bizarrement, il n'était plus tout à fait sûr qu'il n'avait pas touché aux gentilles petites granules bleues dans sa poche. Rire nerveux et sarcasme de la blonde. Au moins, il devait admettre que son sens de l'humour n'était pas trop chiant.

« Oh, pardon, j'aurais du appeler le carrosse, c'est vrai ! Suis-je bête... » lança-t-il en levant les yeux au ciel.

Au moins ils avaient une voiture. Elle avait d'ailleurs l'air bien contente de ne pas devoir marcher sous la pluie. Elle avança vers la portière, mais se ravisa, préférant visiblement qu'il conduise. Ou serve de cobaye pour le prochain crash-test de cet étrange engin. "Qui ne tente rien n'a rien", comme disait le dicton... Et puis, quitte à errer sans but dans une ville fantôme, autant le faire avec... Non, pas avec classe, non... "Autant le faire de manière ridicule" ? Non plus ; autant s'éclater un peu avant d'aller se planter dans un mur parce que les freins de répondent pas. C'était tout aussi inutile, mais tellement plus fun ! (L'ironie aussi, c'était fun.)

« C'est Novembre », lui fit-il remarquer en passant devant elle pour aller s'installer sur le siège avant gauche.

Même si "Nov' " c'était classe, ça ressemblait trop à un surnom amical à son goût. Et il se méfiait toujours trop d'elle pour la considérer comme une connaissance sûre, alors comme une amie...

La voiture descendit d'un coup dans un grincement inquiétant lorsqu'il se fut assis. Ok... Solidité : zéro. Le siège n'était pas confortable, et l'intérieur du véhicule empestait le pot d'échappement - c'était même pire qu'à l'extérieur.

« Je croyais que tu voulais qu'on se dépêche ! »

Et là, ce fut le drame. Des gouttes d'eau vinrent subitement s'écraser sur ses cheveux. Encore. Bon, il n'avait pas l'air d'être du genre à trop se soucier de ses cheveux, mais se prendre des gouttelettes à intervalle régulier sur le crâne à cause d'une saleté de toit mal foutu, c'était quand même loin d'être agréable. Vous ne trouveriez pas ça dérangeant, vous, à sa place ? Voilà, exactement. Il fusilla l'origine de la fuite du regard sans pouvoir y remédier pour autant. La poisse... La blonde monta prudemment sur le siège passager en faisant grincer toute la carcasse rouillée. Bien... Où fallait-il aller, maintenant ? Une fois les portières fermées, il fallait prendre une décision. Il chercha des yeux l'emplacement pour la clé, qui se trouvait en théorie près du voulant - mais avec l'obscurité qui tombait et les gros nuages orageux, difficile de mettre la main dessus.

Ce fut à ce moment-là que la voiture commença à avancer... Toute seule. Et il avait beau appuyer sur toute les pédales, rien ne semblait pouvoir l'arrêter !

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MessageSujet: Re: Les Mafieux sont de sortie ~    Les Mafieux sont de sortie ~  - Page 2 Icon_minitimeMer 10 Oct - 11:14

Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas eut d'humains à son bord ! Certes ceux là semblaient... Ils n'avaient pas l'air d'être là depuis très longtemps, songea le vieux tacot en sentant le Conducteur chercher à mettre le contact.

Les ceintures s'attachèrent elles mêmes, empêchant les deux jeunes gens de s'enfuir. Et le vieux tacot se mit lentement en marche, pétaradant comme une vieille boîte de conserve. Il avançait à une allure de tortue et chaque mètre franchit semblait relever d'un effort incroyable. Il peinait mais était décidé à conduire ses passagers à bon port. Et vu la pluie et leurs vêtements trempés, la destination idéale était assurément la mairie.

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MessageSujet: Re: Les Mafieux sont de sortie ~    Les Mafieux sont de sortie ~  - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Oct - 13:51



Il était monté et rien ne s’était passé. A mon tour je m’étais alors assise sur la banquette inconfortable et avais observé l’intérieur de la vielle voiture. Tout était sale et rouillé, il y avait même des trous dans la carrosserie. D’ailleurs l’autre semblait agacé par l’eau qui gouttait à travers le toit et tombait dans ses cheveux. Quel chochotte celui-là… il a peur de friser ou quoi ? Je souris à cette pensée et touchais mes cheveux blonds pour être rassuré qu’ils étaient toujours lisse. A peine avais-je fermé la porte que les ceintures de sécurité s’attachèrent toutes seules et la voiture se mis en marche. Je ne prêtais même pas attention au brun qui semblait ne rien contrôler, et m’acharnais déjà a essayer d’enlever cette satanée ceinture. Mais rien à y faire elle restait résolument attachée. Je commençais à paniquer, cette sensation d’être enchainé, j’avais l’impression d’étouffer. Et puis ou cette voiture nous amenait-elle ? J’avais la désagréable impression d’être un colis que la voiture allait livrer à quelqu’un ou quelque chose...Peut-être était-ce les ronces ? A cette idée j’arrêtais de m’acharner sur la ceinture et me mis à réfléchir à toute vitesse.

Il fallait absolument que je sorte de cette voiture, c’était sûrement un piège. Mais pourquoi étais-je monté dedans hein ? A cause de l’autre dealeur, mais oui tout est de sa faute. Je ne pris même pas le temps de lui lancer un regard noir. De toute façon je n’allais pas lui faire de reproche, il m’a pas obligé à monter dans cette bagnole, j’y suis allé de mon plein gré. Donc ce n’est pas sa faute… Pourtant j’aurais bien aimé lui remettre tout sur le dos ça m’aurait dégagé d’un poids, mais bon. La ceinture me serrait toujours et la voiture avait fait quelques mètres depuis que j’étais dedans. Je jetais un regard sur ma veste en cuir dégoulinante d’eau et qui pourtant me tenait bien au chaud, elle devait être épaisse… Si je l’enlevais j’aurais peut-être plus d’espace entre moi et la ceinture et je pourrais peut-être me faufiler. Je glissais donc la fermeture éclair de ma veste mais à peine avais-je esquissé un geste pour enlever une manche que la ceinture se resserrait un peu plus, comme un serpent autour de sa proie. Je soufflais d’agacement et laissais tomber ma tentative.

J’avais un briquet, mais c’était inutile, même si j’arrivais à bruler la ceinture ça me brûlerait en même temps. Il faudrait pouvoir la couper, mais je n’avais pas de couteau et puis étais-ce seulement possible avec un simple couteau ? L’image du brun sur le seuil de la porte me revint. Je tournais mon regard vers l’occupant du siège du conducteur, lui, il en avait un. Mais bon même si il voulait bien me le prêter ça se trouve ça ne servirait à rien. On verra bien s’il y pense lui. Monsieur Novembre. Il avait qu’a me le dire plus tôt qu’il s’appelait comme un mois de l’année plutôt que Nov’ tout court. N’empêche que Nov’ c’est mieux, mais bon si Monsieur Novembre ne veut pas qu’on l’appelle comme ça… Puisque je n’avais aucune solution pour me dégager de la ceinture, je détaillais donc du regard l’intérieur de la voiture, et ouvrit la boîte à gants espérant y trouver quelque chose d’utile. Je pris la lampe de poche que j’y trouvais, ce qui me fit penser que j’en avais aussi une dans mon sac à dos. J’aurais dût y penser plus tôt.

J’allumais donc la lampe et balayais le reste de la boîte à gant avec le faisceau de lumière qu’elle dégageait. Des mouchoirs, des stylos, des gants, un parapluie repliable, des pastilles à la menthe et d’autres broutilles. Les pastilles me rappelèrent la faim qui serrait mon ventre et j’en pris une pour me détendre, ça me permettrait peut-être de réfléchir mieux. La voiture semblait suivre une route bien précise, au moins ne fonçait-elle pas dans un mur ou un poteau. Mon regard se reposa sur la boîte à gant et je pris aussi le parapluie, il me serait utile si j’arrivais à sortir de cette ruine ambulante. Oui parce que à l’intérieur de la voiture il me servirait pas à grand-chose… Enfin à Novembre si, vu qu’il se prenait de la pluie sur la tête. Je jetais un regard vers ce dernier. Mais bon si je lui proposais il allait sûrement me prendre pour une folle, et puis le parapluie était peut-être trop encombrant pour tenir dans la voiture. Et puis le principal était de sortir de cette voiture et pour ce, de se débarrasser de la ceinture. Mais là, j’avais plus d’idée. Je pris donc une deuxième pastille de menthe, attendant que la voiture soit arrivée à destination, puisque l’espoir de m’en sortir m’avait abandonné me laissant à une étrange passivité sur ce qui se passait ou ce qui pouvait se passer. J’attendais ce qu’on me réservait, sans m’agiter en restant parfaitement silencieuse, regardant la nuit profonde à travers le par brise.


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