Le forum est actuellement fermé aux nouvelles inscriptions. |
|
| Celle qui commande les ronces | |
« Tueur de Poissons Rouges »
Chancelier
Messages : 1063 Date d'inscription : 22/05/2012 Age : 30 Localisation : Dans l'Ouest ~
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Celle qui commande les ronces Mer 4 Juil - 18:35 | |
| Au moment même où il avait appuyé sur la poignée pour ouvrir la gare, une ronce s'enroula doucement autour de sa cheville. Elle l'avait délicatement enserré, comme si elle craignait qu'il ne remarque sa présence, comme si elle cherchait à le surprendre. Alors qu'il s'adressait à Blanco, il senti une force l'encerclé. Il n'avait pas été assez attentif et déjà les étranges lianes couvertes d'épines l'avaient complètement emprisonné dans leur bras. Il n'eut même pas le temps de protesté qu'elles le tiraient contre le sol, ce qui lui coupa le souffle. ▬ Blan... Blanco ! Lança t-il à son compagnon, comme pour s'assurer de sa santé, mais à sa grande surprise, il était le seul à avoir été ainsi attaché. A croire que c'était lui qui était visé. Non. C'était bien cela, on le visait lui, rien que lui. Il tenta de se desserrer de l'emprise des ronces, mais il parvint tout juste à dégager un bras qu'il tendit vers Blanco. Mais la porte de la gare s'était refermée les séparant l'un de l'autres. Avec sa main libre il essaya de saisir un quelconque objet. Il continuait d'appeler désespérément Blanco mais il était loin de lui maintenant. Son corps était traîné sur le sol tel un vulgaire sac de marchandise. Il mordait littéralement la poussière et les ronces le serrait de façon à ne le picoter légèrement à la façon d'une vilaine démangeaison. Sa main en venait presque à s'écrocher à force de s'agripper à la moindre chose qui traînait sur le sol, si bien que Cheveux-Bleus fini par la ramener contre son visage pour éviter de manger de la terre une nouvelle fois. Après quelques minutes, il s'arrêta enfin de crier et de sangloter. Il n'y avait plus aucun espoir que Blanco puisse le secourir. Il fallait qu'il se calme maintenant. Cheveux-Bleus soupira (ce qui le fit inhaler de la poussière et tousser). Il avançait lentement et parvint finalement à se tourner sur le dos. Il pouvait ainsi voir le paysage d'une façon plus commode. Il était dans une ville, il y avait beaucoup de maison, mais aucun habitant. Ça ne m'étonne pas tiens... Pensa t-il. Après tout, vu l'état de la gare, il y avait fort à parier que toute la ville soit conservée de la même façon - c'est-à-dire mal. Les ronces continuaient de le tirer et elles ne semblaient pas s'occuper des diverses saletés du sol, le traînant dans la poussière, la boue et d'autres trucs qu'il ne voulait même pas identifier. ▬ J'imagine pas l'état de mes cheveux, et mes frusques alors...Il avait repris son calme et ses habitudes. Complètement hors de la situation, il semblait la prendre d'une façon optimiste comme il l'avait fait lors de sa rencontre avec l'ombre. ▬ Tu compte m'amener jusqu'où comme ça ? Dit-il avec un rire dans le vide. Il savait très bien que celle qui commandait les ronces pouvait l'entendre. A moins que tu n’attendes que quelqu'un vienne me détacher... Dans ce cas j'aimerais qu'il se dépêche, sinon, je vais finir en caleçon.Oui... Ce serait bien si quelqu'un venait le détacher. Mais rien n'y faisait, et il avançait toujours dans la ville, allongé sur le sol et tiré par des ronces peu loquaces. Voilà une drôle de façon de recommencer sa vie, n'est-ce pas ? |
| |
|
« Aimant à cas sociaux »
Janvier
Messages : 1040 Date d'inscription : 26/04/2012 Age : 28 Localisation : Paris
Feuille de personnage Temps restant: (78/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Celle qui commande les ronces Mer 11 Juil - 18:23 | |
| Janvier avait regardé d'un air ébahi Clow changer du tout au tout alors qu'il parlait d'un ton agressif à "la Blonde" et à Novembre. Il lui semblait que son nouveau protecteur attitré venait de subir une sorte de métamorphose, il n'avait plus rien à voir avec l'optimiste benêt et rustre qu'elle avait trouvée sur le quai de la gare. Stupéfaite, elle l'observa les yeux grands ouverts. Il...Il fait presque peur... Tant pis. Tant pis ma belle. Il te protégera. finit-elle par songer alors qu'il disparaissait dans une pièce. C'est alors que les souvenirs apparurent et que la jeune fille sentit monter en elle une première vague de panique.
Elle fut rassurée en sentant la main chaude de son protecteur lui ébouriffer les cheveux - bien qu'en d'autres circonstances, il lui sembla qu'elle n'aurait pas accepté qu'on massacre le semblant d'ordre qu'elle tentait tant bien que mal de mettre en place dans sa coiffure - et émit un petit couinement lorsqu'il lui demanda si elle pouvait trouver des choses. Non. Hors de question de rester en compagnie de ces gens qui avaient des "souvenirs" et qui criaient et qui lançaient des boîtes de conserve en plus. Alors elle prit pour argent comptant ses paroles lorsqu'il lui proposa de ne pas fouiller les autres pièces. Sois pas bête, va faire un tour à la cuisine quand même lui souffla tout de même une petite voix dans le fond de sa tête. Elle s'empara donc du sac à dos vert que lui tendait le rouquin et hocha faiblement la tête avant de s'enfermer dans la cuisine. Elle ne remarqua pas tout de suite la porte qui menait à priori à l'arrière coure. Non.
D'un geste méthodique, elle entreprit d'ouvrir le placard. Elle y dénicha des paquets de gâteaux fermés et les tourna en quête d'une date de péremption. Elle en trouva bien une mais cette dernière ne l'arrangeait pas étant donné qu'elle était incapable de mettre un nom sur la date actuel. Elle grogna de dépit et haussa les épaules en l'enfournant tout de même dans le sac. Elle ajouta ainsi une demi dizaine de boîte de gâteaux et un plein sachet de café qu'elle huma longtemps. Son corps aimait cette odeur. Elle avait encore le nez sur les bords de la boîte quand elle entendit quelque chose. Quelque chose qui venait de la porte qui donnait au jardin.
Perplexe, elle releva la tête. Un rire s'éleva dans la nuit. Il lui glaça le sang. Sur la défensive, elle hésita quant à la conduite à tenir.
" Clow...? " Mais le rouquin était sans doute trop loin pour l'entendre. Le bruit se faisait de plus en plus proche. " Clow ?! " couina-t-elle à nouveau sur la défensive. Il ne répondait toujours pas... Tenant son sac d'une main, elle entrouvrit tout doucement la porte, prête à hurler ou à déguerpir à toute vitesse si le quelque chose s'averrait agressif.
Ce qu'elle vit lui fit lâcher son sac. Un homme était visiblement en train de se faire traîner par des plantes... Des plantes ?! Elle fit un pas en arrière. Qu'allaient-elles faire de l'inconnu ? Le portaient-elles ainsi pour...le manger ? Un instant, elle fut tentée de refermer la porte et oublier ce qu'elle venait de voir. Mais un élan de compassion la prit soudain et elle hurla à l'égard de l'homme. " Attendez ! Attendez, j'arrive ! "
Paniquée, l'adrénaline brûlant dans ses veines, elle entreprit d'ouvrir les tiroirs à l'arrache, s'arrachant les ongles sur les poignées. Un couteau. Il lui fallait un couteau. Ou un truc capable de couper ces plantes. Elle mit enfin la main sur un couteau de cuisine d'envergure raisonnable et s'élança dans la nuit. L'inconnu avait les cheveux bleus. " Je suis là, je...je vais vous sortir de là. Ne vous inquiétez pas, je suis là..." Elle haletait comme prise d'une panique immense et ses doigts tremblaient alors que méthodiquement, elle essayait de trancher les lianes. Elle en coupa une et répétait, la voix hachée. " Je suis là, ne vous inquiétez pas, je suis là..."
Des sanglots lui montaient aux yeux, à cause de la peur sans doute. Peur, mais peur de quoi Janvier ? De quoi as-tu peur ? |
| |
|
« Tueur de Poissons Rouges »
Chancelier
Messages : 1063 Date d'inscription : 22/05/2012 Age : 30 Localisation : Dans l'Ouest ~
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Celle qui commande les ronces Jeu 12 Juil - 11:53 | |
| Ah, il avait entendu une couture craquer. Le pantalon ou la veste ? Il aurait bien demandé aux ronces, mais il n'était pas sûr qu'elles lui répondent. Les gens ici étaient vraiment spéciaux. En partant du principe que la forme qu'il avait vu et que les ronces qui le maltraitaient pouvait être considérés comme des habitants. D'ailleurs, pouvait-on seulement qualifier cet endroit de ville ? Cheveux-Bleus n'avait rien d'autres à penser à par cela. S'inquiéter ? C'était une chose qu'il ne faisait jamais, car l'inquiétude rends les gens peureux et faibles. Et puis, tant qu'il ne lui manquait pas un bras et deux jambes, il n'était totalement fini.
Alors que la fin semblait proche, qu'il n'y avait personne qui semblait se bouger pour l'aider, une voix l'appela. Vous savez ce qu'on dit, les héros arrivent toujours au dernier moment. Les ronces ne firent pas attention à cet appel, mais Cheveux-Bleus l'entendit et se tourna instinctivement vers l'origine de cet appel. C'était une jeune femme qu'il aperçu furtivement, car elle était déjà repartie dans la maison d'où elle était sortie.
▬ Hein, mais ? Noooon, revenez Mademoiselle, ne m'abandonn.. Arrhkeufmrrmb...
Il avait à nouveau tourné, mangeant une nouvelle fois de la terre. Ah bravo. Tandis qui aspirait poussière et gravier tout en gémissant, la jeune femme arriva près de lui. Ah quand même. C'est tellement bien d'être secouru par une jolie créature féminine. Enfin, moins féminine que lui.
" Je suis là, je...je vais vous sortir de là. Ne vous inquiétez pas, je suis là..." Répétait-elle, avec une voix qui semblait devenir de plus en plus hasardeux. Elle se coupait et reprenait comme si elle n'arrivait plus à respirer.
Elle réussit finalement à couper assez de ronces pour qu'elles décident d'abandonner Cheveux-Bleus. Elles le laissèrent sur le sol, comme si elles ne l'avaient jamais traîné. Il se releva directement et chercha celle qui l'avait sauvé pour le remercier. Et voilà qu'il la trouvait au bord des larmes. Il savait e qu'il fallait faire dans ces cas là. Et puis, une si jolie fille ne devait pas pleurer, cela ne ferait que la rendre plus mignonne et vulnérable. Des hommes néfastes voudraient alors se l'approprier. Il pris une voix calme et posée pour lui parler. Il devait d'abords montrer son calme afin de la rassurer. Et puis, il était maintenant hors de danger, son rythme cardiaque était revenu à la normal, et il n'avait plus aucune raison d'être inquiet.
▬ Allons Mademoiselle, ne pleurez pas, s'il vous plaît. Il pris la main de la jeune fille pour la rassurer. J'imagine que vous avez eut une rude journée, sans doute plus encore que la mienne, mais s'il vous plaît, il ne faut pas pleurer. Regardez, vous allez bien, je vais bien, il n'y a aucune raison de pleurer n'est-ce pas ?
Il hésita à se montrer plus tactile avec elle. Après tout, il ne la connaissait pas, et puis elle était peut être accompagnée. Ses gestes pourraient être mal interprété. Il fallait rester prudent, même avec des jolies inconnues. Étrangement, une phrase lui sortie de la bouche, par un automatisme curieux. Il n'avait même pas eut à réfléchir pour le dire. C'était naturel.
▬ Vous savez, je connais un remède contre la tristesse : Une bonne tasse de thé avec une bonne pâtisserie !
Curieux, n'est-ce pas ? |
| |
|
« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Celle qui commande les ronces Dim 15 Juil - 13:48 | |
| Elle était en colère. Plus que d'habitude. Non content d'essayer de parler avec ses Ombres, ce jouet particulièrement problématique ne semblait ni terrifié ni affolé par Ses plantes. Pire encore : il La forçait à respecter ses propres règles. Car Elle s'était mise en tête de les respecter scrupuleusement... Mais il y avait encore un espoir. Alors, Elle tira de son immense mémoire deux minuscules fragments, qu'elle fit rejaillir entre ses murs sous forme de boules lumineuses, dont l'éclat jaune vint éclairer le visage de Janvier et Cheveux-Bleus-Énervants. Ils n'allaient pas les prendre. Ils allaient paniquer. Elle l'espéra ardemment. - Spoiler:
Félicitations ! Vous venez de décrocher des souvenirs. Touchez les boules lumineuses et vous pourrez les découvrir au prochain tour. Ou alors, vous pouvez aussi décider de les laisser en plant. ~
|
| |
|
« Aimant à cas sociaux »
Janvier
Messages : 1040 Date d'inscription : 26/04/2012 Age : 28 Localisation : Paris
Feuille de personnage Temps restant: (78/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Celle qui commande les ronces Dim 15 Juil - 16:34 | |
| L'inconnu aux cheveux bleus finit par se dégager des lianes qui restèrent inanimés sur le sol comme tout a coup coupées de vie. Janvier les observa d'un oeil éteint. Une part d'elle était ailleurs. Sa poitrine se soulevait toujours à coups de sanglots réguliers et les larmes ruisselaient le long de ses joues sans qu'elle fasse aucun effort pour les arrêter. Janvier avait peur. Janvier n'était plus là.
Cheveux-bleus se releva et prit la situation en main au sens propre du terme. Le contact de sa paume chaude et rassurante dans la sienne lui fit du bien. Elle renifla bruyamment et résista à l'envie de se blottir contre le torse de l'inconnu, de rechercher chaleur et protection comme une petite bête apeurée. Au lieu de quoi, elle bégaya en essayant de sourire.
" Je...je...vous êtes gentil." Mais elle secoua la tête en pleurant de plus belle. " Mais on est p...p...perdus ! On est perdus dans cette Ville ! On est a...amnésiques, il y a des choses bizarres qui nous suivent et en plus...elles vont ont a..attaqués ! C'est mal, c'est méchant, c'est dangereux, j'ai peur. Les gens sont méchants. Ils crient et ils se disputent pour rien. On va...on va tous mourir ici. J'ai peur. J'ai trop peur. "
Elle succomba. Tant pis de passer pour une faible ou une fille fragile. Tant pis. Elle posa son front sur la base du coup de Cheveux-bleus et pleura abondamment sur son épaule. " Pourquoi ça nous arrive ? Qu'est-ce qu'on va faire ? Mais qu'est-ce qu'on va faire...?" couina-t-elle d'une petite voix éteinte sans bien avoir conscience qu'elle se donnait en spectacle. Son mascara dégoulinait en traces noires disgracieuses au possible et sa chemise qu'elle n'avait pas prit le temps de remettre en place avec tous ces mouvements brusques et imprévus laissait un peu trop entrevoir son décolleté.
Elle inspira un grand coup avant de se dégager de l'étreinte de Cheveux-Bleus et murmura. " Vous êtes gentil..." Elle fit un pas en arrière pour lui sourire. Un pas de trop. Janvier n'avait pas vu les sphères de souvenir - sinon, il eut été fort probable qu'elle se soit enfuie en hurlant - mais en reculant elle venait tout juste de frôler la sienne, sans s'en rendre compte. Un frisson lui parcourut l'échine lorsque la douche chaleur sembla entrer au coeur même de son épiderme et ses yeux s'ouvrirent grands de terreur. Et elle vit... |
| |
|
« Tueur de Poissons Rouges »
Chancelier
Messages : 1063 Date d'inscription : 22/05/2012 Age : 30 Localisation : Dans l'Ouest ~
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Celle qui commande les ronces Dim 15 Juil - 17:34 | |
| Elle sembla apprécier le geste du jeune homme : Je...je...vous êtes gentil. Lui avait-elle dit. Ça tu peux le dire, Miss. Je suis pas le dernier des coureurs de jupons (et caleçons) pour rien. Se répondit-il dans sa tête. Chose étonnante d'ailleurs, puisqu'il était censée être amnésique lui aussi, de se voir comme un coureur de jupons. Y a des choses qui ne s'oublient pas, c'est comme le vélo, dit-on.
Cheveux-Bleus fut ravi de voir qu'il avait réussit à la rassurer. Il était sûr de pouvoir discuter avec elle de façon réfléchie et calme. Lorsque l'on est sous l'emprise d'émotion comme la peur ou la tristesse, il nous est impossible de s'exprimer convenablement. Hélas, la jeune inconnue n'était pas calme pour autant, sa voix s'entrecoupait toujours et elle même se qualifiait comme apeurée. Une chose était sûre, c'est qu'elle et lui avait beaucoup plus de choses en commun qu'il ne croyait. Dès que sa voix stoppait, Cheveux-Bleus en profitait pour glisser un ou deux mots, histoire de la calmer, et d'éviter qu'elle ne s'épanche trop.
▬ Vous savez, une dispute par souvent d'une incompréhension entre les deux partis. Et puis, si j'en crois ce que vous me dites, il est normal que les gens soient un peu agités. Après tout, tout le monde ne vit pas l'amnésie de la même façon. Regardez, moi je suis plutôt positif, non ?
En effet, c'était même plus qu'être positif. C'était carrément être à côté de la plaque. Mais elle n'avait sans doute pas écouté ses paroles car elle se laissa tomber contre lui. Ce qui ne manqua pas de faire sursauter le jeune amnésique, visiblement peu habitué à ce genre de contact. Ses joues s’empourprèrent et ses mains jusque là assurées devenait un peu tremblantes et ne savaient plus où se mettre. Il les laissa finalement tomber contre sa taille, observaient passivement la jeune fille pleurer. Parfois un Je me le demande bien. venait répondre à la voix de l'inconnue. Et finalement, elle quitta son torse pour le remercier - c'est en tout cas comme ça qu'il le voyait -. Hum. Pas top-top, le mascara qui dégouline. Un bon coup de démaquillant et... HO ! Pas de réflexion féminine bordel ! Et tandis reculant, Cheveux-Bleus regardait la jeune avec un regard posé et protecteur. Mais avec le trou qu'il y avait derrière elle, il valait mieux qu'elle arrête de reculer. Cheveux-Bleus se leva et l'attrapa par le poignet pour l'arrêter. Un peu excessif tout de même
▬ Mademoiselle ! Attention !
Il dégringola pas terre, servant de matelas à la jeune fille. Elle n'avait même pas réagit. Un peu de poussière se souleva, et il en avala, encore une fois. Ça devenait un peu trop courant à son goût d'ailleurs. Il regarda la jeune fille, passa sa main devant ses yeux grand ouvert mais n'obtint pas de réaction. Mince alors, qu'est-ce qui lui arrive ?
▬ C'est toi qui est responsable ce ça ? Demanda t-il. Sale manie de vouloir parler à tout les trucs bizarres qui se présentent à lui. Il approcha sa main de la chose pour voir si elle réagissait, et à son grand étonnement, elle se laissa même attraper. C'était peut être un peu trop bizarre pour une fois. |
| |
|
« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Celle qui commande les ronces Dim 15 Juil - 17:58 | |
| Elle avait espéré en vain. Sans doute aurait- Elle du faire plus attention à ses choix. Cheveux-Bleus-Problématique était trop inconscient du danger, tandis que Janvier était maladroite et peureuse. En temps normal, les peureuses s'enfuyaient. Elle avait déjà assisté avec délice à ce genre de spectacle. Sauf qu'ils avaient touché les sphères, et leur mémoire, Elle se devait maintenant de la leur rendre. Mais plus encore, Elle leur accorda la richesse la plus précieuse qu' Elle pouvait dispenser : du temps. - Chancelier:
On avait sonné à la porte. Étonné, il avait sursauté dans son fauteuil vert et avait tourné la tête en direction du bruit. Il n'attendait pourtant personne. Perplexe, il avait plissé les sourcils et fait une moue surprise. On ne venait pas le voir souvent. La sonnerie reprit pourtant, plus stridente encore. Assurément, cela ne ressemblait pas à une hallucination auditive du à son manque de visites. Il y avait bien quelqu'un qui s'impatientait derrière cette porte.
Avec un autre hoquet de surprise, il posa précipitamment sa tasse de thé entamée sur la table basse en bois et chaussa ses pantoufles en forme de lapins roses. Il y avait quelqu'un ! Quelqu'un venait le voir ! Il s'accorda une minute pour mettre de l'ordre dans ses cheveux et pour essayer de se calmer. Son coeur battait à tout rompre. Bon sang, quelqu'un venait le voir ! Une nouvelle sonnerie le décida enfin à se lever. Ouvrir la porte, sourire, répondre. Rien de très compliqué.
Ouvrir la porte, sourire, répondre. Il se répétait ces trois verbes alors qu'il tourna la poignée. Ouvrir, c'était fait. Sour...
On ne pouvait pas sourire devant ça. C'était une jeune femme au visage maculé de larmes. Un ecchymose décorait son oeil droit et du sang séché s'était coagulé sur sa joue. Ses vêtements étaient déchirés et son haut ouvert dévoilait un morceau de poitrine qui se soulevait au rythme de ses sanglots bruyants. Sa voix sa bloqua dans sa gorge, il ne savait pas quoi dire. Il la reconnaissait, bien sûr. Mais il ne l'avait jamais vu dans un état pareil.
" Allons Mademoiselle, ne pleurez pas, s'il vous plaît. "
Mais elle sanglotait toujours. Il se dandinait sur place, sans bien savoir quoi faire quand une illumination lui vint. Il ouvrit plus grand la porte et invita la jeune femme aux longs cheveux bruns à entrer. Il sourit. Ouvrir, sourire, répondre.
" Vous savez, je connais un remède contre la tristesse : Une bonne tasse de thé avec une bonne pâtisserie ! " - Janvier:
C'est une belle journée. Le soleil brille, les oiseaux chantent, tout va pour le mieux. Mais elle ne voit pas le bleu du ciel. Son monde est gris, terne, brouillé par les larmes. Le chagrin, la douleur et l'impuissance s'abattent sur son petit cœur fragile avec tant de force qu'elle ne peut retenir ses sanglots. Mais elle se sent mieux, loin de ce type arrogant et buté. Il n'est pas fait pour elle. Elle cache son visage dans ses bras, recroquevillée sur son banc. Elle ne veut voir personne.
Une main se pose sur son épaule, elle redresse vivement la tête, surprise. Mais la silhouette est floue, alors elle essuie ses larmes tant bien que mal, avec la manche de son tee-shirt. Ses grands yeux verts se posent sur un visage inconnu, mais un visage au sourire rassurant. Un jeune homme à la chevelure rouge ébouriffée lui lance un regard compatissant. La couleur ne la surprend même pas. C'est chose courante de se teindre les cheveux. Il lui demande, soucieux :
"Ça ne va pas ? Qu'est-ce qui vous arrive ?"
Elle soupire. Par où commencer ? Comprendra-t-il seulement ? Elle ne sait pas, elle ne veut pas savoir, elle se sent trop perdue pour réfléchir. Alors elle commence à lui étaler ses malheurs en bégaiements plus ou moins intelligibles. Les fiançailles, le mariage, la dispute, tout. Il ne doit pas comprendre, finalement. Mais il la prend dans ses bras pour la réconforter. Elle se sent comme une gamine qui vient de tomber par terre. Heureusement qu'il est là pour l'aider à se relever.
"Je suis là, ne vous inquiétez pas, je suis là..." Souffle-t-il à son oreille pour la calmer.
Elle ne le connaît pas, mais elle s'en fiche. Tout est mieux que son ignoble fiancé.
|
| |
|
« Aimant à cas sociaux »
Janvier
Messages : 1040 Date d'inscription : 26/04/2012 Age : 28 Localisation : Paris
Feuille de personnage Temps restant: (78/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Celle qui commande les ronces Dim 15 Juil - 20:27 | |
| Elle pleur. Encore. Ca va finir par devenir une habitude. Pourquoi est-elle obligée de pleurer dans ses souvenirs ? Elle revoit la scène, le parc, le chant des oiseaux, le ciel bleu et la tristesse qui lui broie encore le coeur. Son fiancé. Elle pleur à cause de son fiancé, elle se souvient. Les fiançailles, le mariage, la dispute. La dispute... Recroquevillée sur son banc elle est persuadée de porter sur ses frêles épaules toute la misère du monde. Soudain, une main se pose sur son épaule et la fait sursauter. Elle s'essuie la figure sur un coin de son tee-shirt pour mieux observer un jeune homme. Cheveux rouges. Maman dirait qu'il n'est pas fréquentable. Mais maman n'est pas là. Il a l'air gentil. Il sourit. Elle déballe tout, tout ce qu'elle a sur le coeur en gros sanglots inintelligibles et hachés. Il la prend dans ses bras, elle sent la douce chaleur qui irradie de son corps. Elle se sent bien. Pour la première fois depuis longtemps, elle s'accorde un sourire. Il fait beau. Les oiseaux chante. Sa voix dans son oreille la fait frémir. Elle est heureuse. Dégage le fiancé, dégage. On l'oublie.
Elle se redresse, la respiration haletante. Après le soleil de son souvenir, la nuit lui paraît bien sombre. Elle renifle. Étrangement, elle se sent comme apaisée. La présence du garçon du souvenir lui est toujours présente. Qui est-il ? L'a-t-elle revu ? Se sont-ils échangés leurs numéros ? Elle s'assoit dans l'herbe et machinalement, elle se passe une main dans les cheveux comme pour tenter d'y remettre de l'ordre puis elle essuie ses larmes d'un revers de manche.
" Vous aussi vous avez eu...un souvenir ? " demande-t-elle d'une petite voix à l'égard du garçon aux cheveux bleus. " Vous savez quoi ? Je pense qu'il y a quelque chose qui nous observe et qui s'amuse à jouer avec nos nerfs, avec nos souvenirs. Parfois, je craque. Mais là, ça va mieux. En partie grâce à vous, vous êtes gentil. " Elle a parlé d'une voix rêveuse. Une part d'elle doit confondre Cheveux-bleu avec le garçon du souvenir. Elle inspire une grande bouffée d'air et se relève doucement en tendant une main à Cheveux Bleus.
" Au fait, votre nom ? Moi, ici, c'est Janvier. " s'exclame-t-elle. " Venez, on va faire un sac de provision dans la cuisine. Peut être qu'on trouvera du thé...? " demande-t-elle en souriant. Janvier va mieux. Elle est revenue. |
| |
|
« Tueur de Poissons Rouges »
Chancelier
Messages : 1063 Date d'inscription : 22/05/2012 Age : 30 Localisation : Dans l'Ouest ~
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Celle qui commande les ronces Dim 15 Juil - 21:06 | |
| C'est étrange. C'est comme un rêve, et il est au centre de l'intrigue. C'est normal. Il est dans ses propres souvenirs. Voilà une chose d'ailleurs très déstabilisante. Il découvre une chose qu'il a déjà vécu, mais dont il est incapable de se souvenir correctement. Il est chez lui. Il sait que c'est chez lui et pourtant jusqu'à cette vision, il aurait été incapable de décrire le fauteuil dans lequel il s'était trouvé autrefois. Il se redécouvre, il redécouvre les sensations qu'il avait alors éprouvé.
Cette jeune fille à qui il ouvre la porte. Son état. L'horreur et la haine qu'il ressent à ce moment le ramène à une personne qu'il ne connaît pas, qu'il ne connaît plus. Il n'avait pas changé. Cette idée qu'il avait gardé les mêmes intonations dans sa voix, la même façon d'agir le rassura. Même sans souvenir, il était resté ce qu'il était. Dans ses souvenirs, il cherchait le visage de la jeune fille. Celle qui, dans un état lamentable, était venue se réfugier dans ses bras. Était-ce une soeur, une cousine ? Une amie, un amour caché ? Il savait qu'il la connaissait. Il l'avait reconnu. Mais maintenant il n'en était plus capable, ce qui lui causa un profond chagrin, car il avait l'impression de la trahir, elle qui était venu se confier à lui. Cheveux-Bleus inspira un grand coup, comme si la scène qui s'était joué sous ses yeux l'avait fatigué.
Il resta un instant allongé, fixant le ciel noir. Aussi étrange que cela puisse paraître, retrouver une bride de mémoire ne sembla pas l'ébranler plus que ça. Certes, il avait ressenti ce qu'il avait éprouvé à l'époque. Mais c'était des sentiments qui n'appartenaient pas au lui actuel et c'est pourquoi il s'en sentait totalement détaché. Seule la question de l'identité de la jeune fille lui trottait encore dans la tête. Un bruissement le tira enfin de ses réflexions intérieurs et son regard se posa sur la jeune fille. Elles ont les même cheveux, pensa t-il. Il se leva vers elle, cherchant à atteindre sa chevelure mais s'arrêta au dernier moment. Il n'était pas question de poser sur cette inconnue le visage d'un souvenir. Cheveux-Bleus ne vivait pas dans le passé, mais dans le présent. Il n'était pas question de s'arrêter sur les fantômes du passé.
Pour l'heure, il n'était juste qu'un pauvre gars amnésique. La jeune fille de son souvenir appartenait au passé, celle qui l'avait sortie des ronces appartenait au présent.
"Vous aussi vous avez eu...un souvenir ? " Il hocha la tête silencieusement, en passant la main qu'il avait tendu vers l'inconnue dans ses cheveux. Comme s'il essayait de cacher timidement son geste. Elle ajouta : " Vous savez quoi ? Je pense qu'il y a quelque chose qui nous observe et qui s'amuse à jouer avec nos nerfs, avec nos souvenirs. Parfois, je craque. Mais là, ça va mieux. En partie grâce à vous, vous êtes gentil. "
▬ Je suis heureux d'avoir pû vous être utile, Mademoiselle. Fit-il avec un grand sourire. Petit à petit, Cheveux-Bleus retrouvait ce qu'il était. Sa façon d'être. Même s'il ne laissait rien paraître, il était déboussolé par la jeune fille qui s'était présentée devant son appartement. Au fond de lui, il voulait savoir ce qui lui était arrivé. Il évita la main de l'inconnue et se releva seul, passant ses mains sur ses vêtements, histoire de voir les dégâts qu'avaient causé les ronces.
▬ Nooon. L’ourlet de la jambe droite est complètement déchiré. Marmonna t-il. " Au fait, votre nom ? Moi, ici, c'est Janvier. Venez, on va faire un sac de provision dans la cuisine. Peut être qu'on trouvera du thé...? "
Il avait l'impression qu'elle s'adressait à lui comme un enfant de dix ans. Ce qui ne manqua pas de le vexer et d'un coup, il retrouva son entrain.
▬ Enchanté, Janvier. Désolé, mais je n'ai pas de nom, j'imagine que vous pouvez m'appeler comme vous le désirez, je ne crois pas que ce soit très important, un nom. Ajouta t-il avec un ton désinvolte. Enfin, Cheveux-Bleus était redevenu Cheveux-Bleus. Si jamais on trouve de bon ingrédient, je pense que je pourrais vous faire des muffins pour notre thé. J'ai dans ma veste un tas de recettes !Il farfouilla dans la poche intérieure de sa veste et en sortie le petit carnet noir en le montrant avec un air triomphant à Janvier :Il faut croire que j'étais un vrai cordon bleu ! Avec ça je suis sûr que je ne vais pas mourir de faim ! Par contre, le diabète...
En effet, c'était bien Cheveux-Bleus, pas d'erreur possible. |
| |
|
« Aimant à cas sociaux »
Janvier
Messages : 1040 Date d'inscription : 26/04/2012 Age : 28 Localisation : Paris
Feuille de personnage Temps restant: (78/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Celle qui commande les ronces Ven 27 Juil - 10:00 | |
| Cheveux Bleus avait sourit en affirmant avoir été heureux de lui être utile. Janvier ne pu s'empêcher de sourire à son tour. Elle appréciait le jeune homme. Peut être était-ce le fait qu'elle l'ait sauvé des ronces. Ou le fait qu'ils aient découverts leurs souvenirs en même temps. Ou plus simplement, son optimisme à toute épreuve, ses manières tendres et attentionnées, son sourire sincère et ineffaçable qui lui réchauffaient le coeur.
Il évita sa main et se releva seul avant de s'épousseter. Ce geste rappela immédiatement à Janvier qu'elle devait être dans un sale état. Ses larmes avaient fait couler son maquillage, ses cheveux malmenés devaient être sur le point de former de vilains noeuds, quant à sa chemise elle était toute froissée et n'avait plus rien à voir avec la blancheur immaculée qu'elle avait à la sortie du train. La seule chose qui sauvait encore son apparence hirsute étaient ses talons qui avaient tenus le coup comme le lui témoignait ses pieds douloureux. Il lui faudrait probablement mettre la main sur une autre paire de chaussure, celle-ci étant certes jolie mais tout à fait inconfortable.
Elle fronça tout de même les sourcils lorsqu'il décréta qu'il était inutile d'avoir un nom. Ah non. Il n'allait pas commencer ! Déjà qu'avec Novembre ils s'étaient passablement disputés sur le sujet, voilà que le bien aimable Cheveux-Bleus faisait des siennes et refusait de se trouver un nom alors qu'il s'agissait du fondement de leur nouvelle identité dans cette ville paumée. Elle souffla à nouveau, mettant la menace qu'elle avait faîte à Novembre en jeu.
" J'insiste monsieur, trouvez-vous un nom ou je serais bien contrainte de vous appeler Février. Ou Mars. " décréta-t-elle en songeant que bientôt, tous les habitants de cette étrange ville serait rebaptisés par des mois de l'année.
" Des muffins ! Quelle bonne idée ! " s'écria-t-elle en songeant avec délice à de petits gâteaux. Des sucreries pour apaiser ses nerfs en pelote. Elle observa le carnet de patisserie du garçon avec curiosité lorsque ce dernier lui rappela son agenda. Elle plongea machinalement sa main dans sa poche et ouvrit de grands yeux. Son agenda ! Où était-il ? Et ses affaires ?! " Le métro ! " couina-t-elle soudain. " J'ai laissé mes affaires dans le métro. Olalala..." ajouta-t-elle d'une petite voix désespérée. Elle ne pensait plus qu'à cela à présent. Clow et les provisions à faire dans la cuisine étaient bien loin. Ces objets étaient les dernières traces de son passé et elle les avait oubliés dans ce métro glauque... |
| |
|
« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Celle qui commande les ronces Ven 27 Juil - 10:31 | |
| Ils avaient récupérés des souvenirs malgré son désaccord, mais elle ne pouvait pas faire autrement, cela faisait parti de ses règles et elle devait s'y plier. Mais cette situation la rendait mécontente. La plupart de ses jouets avaient déjà eut des souvenirs et si ça continuait ainsi, le jeu ne durerait pas longtemps, alors qu'elle a tout l'éternité pour s'amuser. Il était temps de rendre la partie un peu plus en sa faveur, il était temps de se montrer plus impassible. Elle usa de son grand pouvoir pour faire vivre les plantes grimpantes qui recouvraient la maison. Les plantes recouvrirent le sol en un instant, se dirigeant telle des serpents vers les deux jeunes gens.
Courez, souffla-t-elle d'une voix douce et presque inaudible |
| |
|
« Tueur de Poissons Rouges »
Chancelier
Messages : 1063 Date d'inscription : 22/05/2012 Age : 30 Localisation : Dans l'Ouest ~
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Celle qui commande les ronces Dim 29 Juil - 19:21 | |
| Février ? Mars ? Cheveux-Bleux grimaça. Pas que cela le dérangeait de porter ce genre d’appellation, après tout Janvier était Janvier. Cela montrait que l'on pouvait vivre comme un mois de l'année. Cela n'avait pas l'air d'affecter le moral. C'est jusqu'il avait l'impression de devenir un animal de compagnie si quelqu'un choisissait son nom à sa place. Pas qu'être l'animal de compagnie d'une demoiselle aussi agréable que Janvier le dérangeait, mais il tenait à sa liberté. Ou plutôt, il tenait à être totalement autonome. ▬ Bon et bien... Disons Chancelier ! Dit-il en pointant les inscriptions dorées du répertoire. Et puis, c'était sympa et ce nom se rapportait sans doute à son passé. Pour le moment, ce nom sonnait encore étrangement pour lui, mais au fil du temps, il allait s'y habituer et devenir Chancelier. Cela ne faisait aucun doute, c'était dans sa nature de s'adapter. D'ailleurs, la façon dont il avait abordé l'ombre et les ronces n'était-elle pas un bon exemple de son étrange acceptation des choses et de son optimise ? Pour sûr qu'un nom ne suffirait pas à entamer sa bonne humeur. Il devait rester lui même (enfin, ce qu'il pensait être). Voyant que Janvier semblait réjouie à l'idée de manger des muffins, il afficha un large sourire. Une fois de plus la tapisserie ravivait la flamme des vivants. Mais hélas, cela ne dura pas longtemps, car déjà la jeune fille avait autre chose en tête, et de toute évidence, ce n'était pas des pensées très heureuses. " Le métro ! J'ai laissé mes affaires dans le métro. Olalala..."Un métro ? Il y avait ce genre de chose dans cet endroit. On pouvait doute en déduire qu'il y avait eut une forme de technologie avant qu'elle ne sombre dans l'oubli. Mais ce qui l'inquiétait surtout, c'était le changement rapide de Janvier, elle semblait totalement désemparée par la perte de ces objets. Il aurait bien dit que ce n'était pas grave, mais Cheve... Chancelier sentait que c'était des choses qui tenaient beaucoup trop à coeur à Janvier pour qu'il puisse remettre leur nécessité en question. Si la jeune fille avait besoin de ces objets, il ne devait rien dire. D'autant qu'un gentleman ne pouvait décemment pas se comporter ainsi. ▬ Le métro est-il loin ? Ne vous inquiétez pas, je pense qu'elles y sont toujours, nous pouvons très bien aller les chercher maintenant. Je vous accompagnerais comme ça s'il y a un problème, vous pourrez me jeter dans le danger et vous enfuir ! Il frappa son torse avec vigueur pour montrer qu'elle n'avait pas à hésiter. Rien ne pourra me retirer ma bonne humeur ! Il avait parler à Janvier, mais il destinait également ces paroles à celle qui contrôlait les ronces. C'était un défi. Il avait envie de voir ce qui se passerait si cette personne devenait sérieusement. Pour le moment, elle n'avait fait que jouer avec des ronces. Alors qu'il s'apprêtait à demander le chemin à Janvier, une sensation qu'il avait immédiatement reconnu frôla ses pieds. Les ronces étaient revenue à la charge, plus nombreuses que jamais. Sans doute beaucoup plus déterminée à leur nuire. ▬ Tiens, elles sont revenues... Allons, arrêtez donc de m'embêter mesdemoiselles, je ne suis nullement intéressé par les plantes ! C'est sans espoir ! Soupira t-il, comme s'il était une Idol pourchassé par ses fans. Il attrapa Janvier par la main et la fit passer devant lui pour la pousser. Allons au métro, Janvier ! Je crois que je l'ai encore vexé ! Quand même, cette personne pourrait faire preuve de plus d'inventivité. Deux fois les ronces, c'est répétitif. Mais il valait peut être mieux éviter de faire une remarque, non ? - Spoiler:
Pas génial :/
|
| |
|
« Aimant à cas sociaux »
Janvier
Messages : 1040 Date d'inscription : 26/04/2012 Age : 28 Localisation : Paris
Feuille de personnage Temps restant: (78/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Celle qui commande les ronces Mer 22 Aoû - 13:29 | |
| Chancelier. D'accord. Janvier fronça les sourcils et essaya de coller ce nom sur le visage de Cheveux Bleus. Chancelier. Étrange. Non, ça ne lui allait pas du tout, se surprit-elle à penser. Mais qui était-elle pour juger un prénom ? Janvier lui allait-elle mieux que Chancelier ? Assurément non. Elle ne s'était pas re-penchée sur son prénom depuis l'histoire du train, mais à présent, perplexe, elle se demandait quelle avait pu être son appellation par le passé. Les rouages de sa mémoire tournaient dans le vide. Rien. Pas une syllabe, pas une lettre, une consonance qui aurait pu la mettre sur la voie. Pourtant, elle en était sûre, une fois qu'elle entendrait son prénom, il lui reviendrait en mémoire. Ou du moins, elle l'espérait sincèrement.
" C'est très joli comme prénom, Chancelier" murmura-t-elle en lui affichant un sourire gentil. Mensonge. Et alors ? Il lui semblait qu'il ne fallait pas laisser de silence s'installer, elle parlait pour entendre le son de sa voix plus que pour faire un réel compliment. Ne plus jamais rester dans l'obscurité muette de la nuit...
Il se porta aussitôt volontaire pour aller à la recherche de ses affaires, les seuls fragments de son passé, dans le métro. Elle ouvrit la bouche, surprise. Elle ne s'était pas attendue à ce qu'il prenne la chose tant à coeur, encore moins à ce qu'il lui propose son aie. Elle avait pensé demander à Clow. Et voilà qu'un nouveau chevalier servant lui prêtait allégeance ! Comme il était gentil. Elle allait lui répondre quand quelque chose la fit paniquer. Des plantes avançaient dans leur direction. Des plantes bon sang. Des plantes...
Elle hurla. C'était instinctif. Même si Chancelier affichait toujours le même calme inébranlable, même s'il lui proposait de se servir de lui comme d'un bouclier. Un long cri aigu déchira la nuit alors qu'elle jetait un regard horrifié sur la végétation qui les rattrapait à vu d'oeil. Elle sentait Chancelier la pousser à avancer mais elle était tétanisée.
" Attendez... Clow... Où est Clow ? CLOW ! " appela-t-elle en criant à nouveau, cherchant le roux d'un regard désespéré. Elle ne voulait pas partir sans lui et pourtant, les ronces avançaient toujours... " CLOW ! " répéta-t-elle, guettant son apparition. |
| |
|
« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Celle qui commande les ronces Jeu 23 Aoû - 8:16 | |
| Ils ne l'intéressait plus à présent. Tout en Elle était concentré sur sa rage provoquée par Hawkeye et Novembre. Elle cessa de faire bouger ses plantes et se laissa aller à un immense orage. Des bourrasques de vent soufflaient, se mêlant à la pluie. Le ciel grondait sur la Ville. - Spoiler:
Vous passez désormais à la tranche horaire 20h-22h, deux heures sont retirées à votre compteur.
|
| |
|
« Papa Poule Protecteur et Possessif »
Clow
Messages : 464 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 32
Feuille de personnage Temps restant: (70/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Celle qui commande les ronces Mar 28 Aoû - 10:07 | |
| 20h-22h Une fois lancé dans ses recherches, Clow arrêta de faire attention à ceux qui était resté dans la maison, oubliant tout sauf ses directions donnés à Janvier. Avoir perdu presque tous ces souvenirs, à l’exception d'un certain jour de pluie, semblait lui permettre de laisser plus facilement les choses sur le côté. C'était bien pratique dans un sens et il espérait que ça durerait un peu. Après tout, le jeune homme savait qu'il ne venait pas d'ici, que personne ne venait d'ici et s'il survivait Clow n'était pas sûr de vouloir garder le contact. Mieux valait donc ne pas crée de lien solide pour l'instant. Soupirant et pénétrant dans ce qui semblait être une chambre d'adolescent, il ne se fit pas prié pour fouiller dans les armoires. Le garçon leva un sourcil surprit devant les habits mixtes mélangés. Robes et jeans et sweater se mélangeait dans un fouillis coloré...il n'y avait pourtant qu'un lit. Ne cherchant pas réellement plus loin, malgré sa curiosité piqué à vif, Clow prit un peu de tout pour les rangé bien soigneusement au fond du sac. Il avait maintenant des vêtements de rechanges et de la nourritures, pas d'eau à l'horizon, mais au moins il avait trouvé des bouteilles pour en stocker si lui et Janvier parvenaient à en trouver. Le plus tôt serait le mieux, il commençait sérieusement à avoir soif. Repartant à la recherche d'autre trésor, le jeune homme parvient encore à mettre la main sur un couteau suisse, un stylos et un nouveau carnet. Clow avait bien l'intention de prendre des notes sur leurs découvertes et leur progression, mais il n'était pas question pour lui d'utiliser l'autre carnet déjà en sa possession, il ne voulait pas risquer d’abîmer un des seul indice qui lui restait de sa vie d'avant. C'est un long cri et un grondement mêler de rage et de tonnerre qui l'arracha à sa recherche. Aussitôt, il se redressa. Une pensée lui traversant l'esprit, le roux dévala l'escalier le rattachant à la cuisine et à cet idiot de Novembre. « Janvier ?!! » Aucune réponse. Jurant, Clow jeta un coup d’œil dans la plupart des pièces, sans jamais apercevoir la jeune fille, en désespoir il ouvrit la porte d'entrée et lâcha un nouveau jurons, la pluie était si forte qu'on ne distinguait presque rien. Seul le sons de son prénom hurlé par une silhouette lointaine parvient à retenir son attention. Enfilant à la hâte un anorak trouvé plus tôt et en sortant un deuxième pour Janvier, Clow s’engouffra sous le torrent de pluie. Plus, il s'avançait et mieux il arrivait à distinguer la silhouette frêle de son amie, mais quelqu'un d'autre se tenait, quelqu'un qui la tenait par le bras et la tirait, alors qu'elle l'appelait lui. Voyant rouge, le jeune homme fit lâcher prise à l'inconnu et attira Janvier plus près pour lui faire enfiler le vêtement imperméable. « Tu vas attraper la mort, si tu te laisses trempé plus que tu ne l'es déjà. On ne doit pas rester là, quelque chose me dit qu'ils ont fait une connerie dans la maison. » Prenant fermement la main de la jeune fille dans la sienne et lui souriant gentiment, il commença à la guider dans la direction inverse. « On doit d'abord récupérer tes affaires dans le métro, cet idiot de Novembre ne les à pas récupérés et je ne pouvais pas les prendre et te porter en même temps. Je pense que je devrais encore être capable de retrouver l'entrée...même si on y voit pas grand chose devant nous. » |
| |
|
« Tueur de Poissons Rouges »
Chancelier
Messages : 1063 Date d'inscription : 22/05/2012 Age : 30 Localisation : Dans l'Ouest ~
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Celle qui commande les ronces Sam 1 Sep - 9:42 | |
| Janvier semblait un peu absente d'un coup. Enfin, disons que on esprit avait encore trouvé un autre sujet d'attention. De ses affaires abandonnées dans le métro, elle appelait maintenant une personne. Chancelier ne s'était donc pas trompé, la jeune fille était bien accompagnée. Mais il n'eut pas le temps de se pencher plus sur la question que d'un coup, la pluie dévallait abondement les courbes de son visage. Les ronces s'éloignaient, se figeaient doucement, comme si la pluie signait leur arrêt de marche. Une pluie battante, surprenante qui était arrivée d'un coup, comme par magie. Chancelier ne s'en étonna pas : Ici, il faut s'attendre à ce genre de chose, n'est-ce pas ? Marmonna t-il en ramenant son bras au dessus de son visage pour se protéger un peu de la pluie.
Pendant ce temps, une personne sortie d'une maison, la même d'où était sortie Janvier quelques minutes plus tôt. C'était un jeune garçon, mais Chancelier ne pouvait rien dire de plus à son propos, il était vêtu d'une grande parka qui dissimulait aussi bien ses formes que son visage. A en juger sa vitesse pour ramener Janvier vers lui, Chancelier avait pris une place de méchant, contre son gré. Tandis que l'inconnu, sans doute le prénommé Clow, enfilait un anorak à la brunette, Chancelier se retrouvait tout seul, comme une vieille chaussette. Erm, certes il n'était pas en position favorable, mais ce n'était pas une raison pour l'abandonner comme ça, surtout avec une pareille pluie.
▬ Si vous voulez mon avis, marcher sous un tel orage en terrain découvert serait très dangereux. Je crois qu'on serait capable de nous frapper avec la foudre. Ne serait-il pas plus judicieux d'emprunter des passages protéger ? Il désigna de la pointe de son doigt la bouche d'égout qui se trouvait à ses pieds. Un métro, c'est souterrain, comme les égouts, non ?
Il affichait un grand sourire, mais honnêtement il tremblait de peur à l'idée de se livrer ainsi vulnérable à la chose qui lui en voulait. Bien sûr, il n'obligerais pas Janvier et son compagnon à les suivre, d'autant qu'il n'a pas vraiment de chance ici. Mais avoir un peu de compagnie, c'est toujours bien.
|
| |
|
« Aimant à cas sociaux »
Janvier
Messages : 1040 Date d'inscription : 26/04/2012 Age : 28 Localisation : Paris
Feuille de personnage Temps restant: (78/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Celle qui commande les ronces Dim 9 Sep - 10:20 | |
| La pluie. Il ne manquait plus que ça. Les yeux toujours rivés sur les ronces qui avançaient vers eux à toute allure, la jeune fille ouvrit la bouche de stupéfaction alors qu'elles se mirent d'elles mêmes à rebrousser chemin. Ebahie, elle fixait toujours les étranges plantes alors que Chancelier marmonnait quelque chose d'inaudible. Immobile, elle sentait la pluie ruisseler sur son visage sans qu'elle fasse le moindre geste pour s'en protéger. Cet orage était trop soudain, trop brusque pour qu'elle fasse l'effort de réagir, exactement comme si ses pensées s'étaient bloquées face à la promptitude de l'élément perturbateur. Elle sentit plus qu'elle ne vit Clow la rattraper et essayer de lui faire passer un imperméable. La chaleur de ses bras avait quelque chose de rassurant. Sortant de sa torpeur, elle observa d'un oeil reconnaissant le rouquin qui lui faisait office de protecteur. Elle lui vouait une confiance absolue à présent. Il était tellement plus simple de le laisser gérer. Il semblait fort, constant, stable : plus adapté qu'elle à la vie dans la Ville. Vêtue de son ciré jaune canari, elle frissonna de peur et de froid en songeant à cette Ville étrange. Elle avait l'impression que quelque chose réagissait à leurs actions. On leur distribuait des fragments de vie en récompense et on leur envoyait des ronces pour les punir. Des ronces... Qu'auraient-elles fait de Chancelier si elle n'était pas venue le délivrer ? * Les ronces ne mangent pas les êtres humains. Non. Ce n'est pas possible. * songea-t-elle dans l'espoir de se rassurer. * Mais est-ce que les orages aparaissent sans prévenir ? * souffla une voix maligne dans son esprit. Un nouveau frisson la secoua. La pluie dégoulinait le long de ses cheveux et gouttait à présent dans son dos. Clow avait raison. Elle allait attraper la crève. Y avait-il des pharmacies à Nulle Part ? Elle n'en savait rien. Etait-elle sujette à tomber malade facilement ? La question était sans réponse. Elle ne savait plus. Elle ne savait plus rien. Elle rageait intérieurement de ne pas réussir à remettre la main sur son passé. Clow attrapa sa main et la serra fermement dans la sienne. Il parlait de récupérer ses affaires ans le métro. Elle hocha vigoureusement la tête. Pourtant, ses affaires ne représentaient rien. Un rouge à lèvres, un agenda, un téléphone si ses souvenirs étaient bons. Mais c'était le seul fragment de son identité qui s'échappait si elle le laissait tomber. Aller au métro. L'idée était bonne. Il faisait chaud là bas. Elle avait presque oublié Chancelier. Mais l'énergumène les rattrapa bien vite et se lança dans la conversation comme s'il y avait été invité. Janvier sourit. Chancelier était...étrange. Etrange mais sympathique. Et gentil. Et pour la jeune fille, ce mot voulait dire beaucoup. Collée à Clow, elle l'écouta parler et hoqueta de frayeur lorsqu'il suggéra qu'on était capable de les foudroyer. " Clow, Chancelier. Chancelier, Clow. " murmura-t-elle en guise de présentation comme une automatisme. Car elle en était certaine : on ne pouvait s'adresser qu'à des gens à qui on avait été présenté. Elle secoua la tête et reprit. " Pas les égouts. C'est sale. On retourne au métro. " Elle serra davantage la main de Clow. " S'il te plaît, pas les égouts. "- Spoiler:
Ca vous dit qu'on se perde ? On pourrait tomber sur des trucs intéressants !
|
| |
|
« Papa Poule Protecteur et Possessif »
Clow
Messages : 464 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 32
Feuille de personnage Temps restant: (70/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Celle qui commande les ronces Mar 18 Sep - 12:04 | |
| Pour l'instant, Clow n'avait vraiment pas envie de penser à tout ce que cela signifiait. Des souvenirs disparus, des boules lumineuses, des sentiments menaçant, une tension qui semblait toujours les suivre, les surveiller et maintenant une tempête ? Le jeune homme était presque certain, qu'il pouvait voir un ciel calme plus loin, comme si l'orage s'arrêtait non loin de leur pâté de maison. C'était tout bonnement la folie. I tourna vaguement son attention sur son homologue, prêtant tout de même une oreille à son idée. Certes marché à découvert n'était pas la solution idéal avec un orage, mais emprunter les égouts ?! Était t-il complètement fou ou suicidaire ?
Il voulut répliquer, mais n'en eut pas vraiment le temps car aussitôt les mots échappé à l'individu, Janvier se collait déjà plus à lui, le suppliant littéralement du regard. Elle n'était visiblement pas du tout emballée par une découverte improvisé des sous-terrains de la ville. Lui souriant gentiment et faisant un geste de la tête en direction du fameux Chancelier, le rouquin fini par rouvrir son sac pour un sortir un autre cirer rose qu'il envoya en direction de leur nouveau compagnon d'infortune.
« Enfile ça rapidement, c'est suffisamment le bordel comme ça, inutile de rajouter un rhume carabiné à notre liste d'emmerde. »
Jetant un regard au alentour, Clow ajouta.
« Et on ne peut définitivement pas passer par les égouts, désolé. L'eau de pluie y est évacué au cas où tu l'aurais oublié et vu la quantité d'eau qui nous tombe actuellement dessus...personnellement mourir noyé n'est pas dans l'ordre de mes priorités. »
Serrant la mains de Janvier dans la sienne, il fit un pas en direction du métro avant de s'arrêter et de reporter son regard rouge sur Chancelier. Le message était claire :
''Tu viens avec nous, oui ou non ?'' |
| |
|
« Tueur de Poissons Rouges »
Chancelier
Messages : 1063 Date d'inscription : 22/05/2012 Age : 30 Localisation : Dans l'Ouest ~
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Celle qui commande les ronces Mar 18 Sep - 13:00 | |
| Rose... Un ciré rose. C'était une caméra caché c'est ça ? Enfin, Chancelier fut surpris par la couleur, on trouvait rarement des cirés de taille adulte avec un pareil coloris. En général, on optait pour des couleurs moins axées, comme le rouge ou le jaune. Chancelier ne refusa pas un tel objet. Il était déjà trempé jusqu'au os, comme l'avait dit Clow, le rhume le guettait. En enfilant le ciré, Chancelier grimaça... Taille enfant. Evidemment. En soit, le ciré n'était pas trop petit pour lui, vu sa taille, il pouvait porter certains vêtements dédiés aux plus jeunes sans problème, ce ciré suivait cette loi vestimentaire. Il ne lui tiendrait pas chaud et ne sécherait son uniforme imbibé d'eau, mais il ralentir un peu le refroidissement de son corps. Chancelier estimait, sans vraiment savoir comment il le faisait, que ses muscles serait complètement gelé en moins d'une heure s'ils continuaient à marcher sous un tel déluge. Merci bien ! Glissa Chancelier en ajustant son ciré. Il s'était maintenant rapproché d'eux et pouvait voir à quel point Clow et Janvier étaient proche l'un de l'autre. Il arrivait à le lire dans le regard de la jeune qui ne lâchait pas son ami des yeux et qui s'exprimait à travers lui. Étaient-ils là depuis longtemps pour être aussi dépendant l'un de l'autre ? Chancelier balaya cette idée de sa tête. Ils étaient en train de s'organiser, et il pouvait voir que c'était la première fois qu'ils le faisaient. Ils devaient être arrivé en même temps que lui. « Et on ne peut définitivement pas passer par les égouts, désolé. L'eau de pluie y est évacué au cas où tu l'aurais oublié et vu la quantité d'eau qui nous tombe actuellement dessus...personnellement mourir noyé n'est pas dans l'ordre de mes priorités. »Il était un peu rude, mais il n'avait pas tort. Chancelier n'avait pas pensé à l'évacuation de la pluie. Mais si on suivait ce raisonnement, le métro ne serait sans doute pas plus praticable. Mais Chancelier jugea bon de se taire, rien avait le ton de Clow il devinait qu'il valait mieux pour lui de se tenir à carreaux. Lorsque Clow et Janvier partirent il hésita à les suivre. Il n'avait pas vraiment envie de se retrouver à tenir la chandelle ou quelques choses du genre. Mais Clow n'avait pas l'air de chercher à l'abandonner alors il se mit à leur suite, tout en gardant une certaine distance entre eux. Certes, il était inquiet pour Janvier et ses sautes d'humeurs, mais c'était au roux de s'occuper d'elle. ▬ Dites-moi... Est-ce que... Nous sommes dans la même situation, n'est-ce pas ? Le sens de la question était clair. Si Clow aussi était un amnésique, il n'aurait aucun mal à comprendre la question. Et d'une certaine façon, Chancelier connaissait très bien la réponse. Une ville hostile et des amnésiques... On dirait un scénario de survival horror... Les zombies en moins. Mais peut être que la personne qui commandait les ronces avait quelques zombies sous le coude. - Spoiler:
Voui o/ Perdons nous ! Et allons trouver un coin à l'abri pour qu'ils fassent plus ample connaissance ~
|
| |
|
« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Celle qui commande les ronces Lun 24 Sep - 17:53 | |
| Sans s'en apercevoir, les jeunes gens avançaient dans un paysage étonnamment statique. Les mêmes maisons semblaient se succéder inlassablement. Leurs pas les avaient menés dans la Rue sans Fin... - Spoiler:
Vous vouliez vous perdre dans Nulle Part ? Félicitations ! Vous avez donc crée un nouveau lieu ! N'hésitez pas à continuer votre Rp dans la Rue Sans Fin !
|
| |
| | Sujet: Re: Celle qui commande les ronces | |
| |
| |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|