Sortie magistrale

16h-18h
Zéro ouvrit la porte de sécurité de l'avion et descendit à terre en sautant. C'est une fois sur la piste d’atterrissage qu'il grimaça. L'avion s'était bel et bien scratcher à terre. De la fumée en sortait et l'aile était brisée. Aucun moyen de récupérer ses affaires coincées à l'intérieur. Il scruta les environs mais il semblait qu'ils s'étaient échoués sur une piste abandonnée. Il ne manquait plus que ça.
Et la question arriva. Où étaient ils arrivés ? Le jeune homme avait beau réfléchir, il ne savait pas du tout pourquoi et en quelle destination il avait prit l'avion. C'était assez perturbant. Il n'y avait pas de motif non plus. Il fouilla ses poches mais ne trouva rien de concret, même pas un billet d'avion. On devait se moquer de lui, ce n'était pas possible...

16h - 18h
Un drôle de rêve

Oh un joli papillon... Un papillon en chocolat... Viens, viens petit papillon...
Les yeux à peine ouverts, Milka se lève. A la poursuite du papillon en chocolat !
Il marche, se cogne contre les sièges, n'y fait pas attention. Papillon !

Zouuuuuuuuuuuuu ! Et un escalier dégringolé, un ! Heureusement qu'il n'y avait que trois petites marches. Il s'en tirera avec une bosse sur le front et la paume des mains un peu amochée. Pour le coup, ça remet les idées en place non ?

Milka ouvre les yeux. Il est étalé par terre, sur le goudron, les yeux hébétés. Sous ses yeux, des pieds. Des gros pieds pas beaux. Des gros pieds qui ont...

"Tu as écrasé le papillon en chocolat ?"

Un truc aux cheveux roses descendit de l'avion. Et se rétama. Le policier le regarda quelques minutes comme s'il venait de voir un alien. Cet idiot était juste pas croyablement maladroit et puis il était tombé presque sur lui. Impossible ! Le jeune homme recula de quelques pas comme et prit un air de dégoût envers ce truc descendu de nulle part.

Le cheveux rose se releva bien vite, nullement blessé, ou en tout cas très peu. Le policier en est presque déçu. Tant de stupidité devrait être punis mais non. C'est bien dommage. Pauvre créature sans nom. Et la créature parla. Le policier fut tenté de bailler pour lui faire comprendre qu'il n'en avait strictement rien à faire mais non. Il décida une autre approche. Il baissa les yeux et de toute sa hauteur le domina. Doucement il articula.

"Excuse moi mais déjà quand on ressemble à une poupée barbie on ne me tutoie pas. Gamin."

Ah voilà qu'elle arrivait enfin à descendre de ce débris. C'était quoi le problème de cet avion ? Avait il un pilote au moins ? Elle avait mal aux fesses la pauvre demoiselle. Cela ne l'empêcha pas de se relever, en grattant sa tignasse, afin de sortir de l'avion. Elle ne se souvint pas d'avoir prit l'avion auparavant. Apparemment cette première fois fut un échec. Elle poussa un petit rire nerveux et tenta d'anticiper le saut qu'elle devait faire. Bien sûr elle se rata et tomba sur le côté en poussant un cri de douleur. Là elle venait de confirmer qu'elle n'était pas acrobate. Elle s'assied et regarda alentour entendant des voix. Elle n'était donc pas seule ! Elle perçut deux grands individus. Un espèce de nazi et un … Hippie ? Elle se frotta les yeux et se dirigea vers eux à renfort de grands gestes de ses bras. « Bonjour !!! » Elle espérait un petit sourire ou de l'aide au moins.

Elle trottina jusqu'à eux et leur fit un grand sourire. « Vous sortez de l'avion ? ».

16h - 18h
Milka caramel Sortie magistrale 3894180136

"Excuse moi mais déjà quand on ressemble à une poupée barbie on ne me tutoie pas. Gamin."

Milka s'est relevé. Les yeux pleins de sommeil encore, il dévisage l'homme qui lui fait face. Niveau poupée Barbie on a vu mieux c'est sûr... Il a décoloré à la machine ou quoi ? Il jette un coup d'oeil sur ses propres vêtements, les époussette au passage jusqu'à ce que ses doigts effleurent la poche arrière de son baggy.

Sa main se referme sur une tablette de chocolat Milka. Wahouuu... Tandis qu'une multitude de petites étoiles s'allument dans ses yeux, il ouvre le paquet, froisse le papier d'alu avec délectation et décroche deux carrés de chocolat dégoulinant de caramel. Miaaaam...

"Tu en veux ?"

Il croque dans un des carrés et passe la langue sur ses lèvres pour engloutir un fil de caramel.

"Ch'est délichieux."

Milka savoure. Il sourit en entendant la petite fille. S'il avait vu son vol plané il se serait senti moins seul. Joli sourire. A eux deux ils feront bien sourire le tueur de papillon non ?

"Mange d'abord, on discutera ensuite tu veux ?

Il fourre le seconde carré entre les dents de la gamine. Voilàààààà.

Il regarda cheveux rose qui ne répondit pas à son insulte, parfait : il acceptait sa supériorité. Il soupira en regardant le jeune enfant prendre un carré de milka les yeux brillant. C'était vraiment un gamin et il n'avait pas de chance d'être tombé avec lui. Le petit lui proposa du chocolat. Il arqua un sourcil. Il est vraiment sérieux là ? Il aurait même pu rire tellement tablette de Milka était triste et pathétique. Oui mais il ne rigolait pas. Il le regarda manger et soupira.

Et voilà qu'une petite châtaigne descendit aussi de l'avion et se rétama aussi. Lui n'était pas tombé, ces gens ne valaient donc pas du tout la peine qu'il parle avec eux. Car lui n'était pas maladroit et lui n'était pas tombé. Il croisa les bras et dévisagea les deux individus au sol. Il était bien dans cette position : droit, debout, les surpassant de toute sa splendeur. Oui il était bien là. D'ailleurs la petite s'était assise, signe qu'elle acceptait sa supériorité. Et leur demanda s'ils étaient sortis de l'avion. Il la regarda, les sourcils relevés. Que des idiots !

"Ba oui tu veux que je viennes d'où ? D'une soucoupe volante. Pff sérieusement."

La tablette de Milka ne répondit rien, trop occupé pour manger. D'ailleurs ce dernier proposa de manger puis de discuter. Il arqua à nouveau une autre sourcil. Discuter. Discuter de quoi ? L'avion s'est scratcher, POINT. Il n'y a rien d'autre à ajouter. Quoi que... Il pouvait glaner des informations comme il ne savait pas où allait ce vol. Allons y pour ça.

"Vous alliez où avant que cet avion ne s'écrase par incompétence du pilote ?"

Il me court après, je vois pas son visage, mais je sais qu'il est effrayant et que ses intentions sont mauvaises. Et cette drôle de sensation qui me saisi, je suis perdue, je cours, je ne sais où, poursuivie par je ne sais qui et personne ne peut m'aider. Il me rattrape. Il a saisit mon bras. Sa fait vraiment mal.

Mais lâche moi !

Puis le retour à la réalité, qui me sembla aussi étrange que mon rêve, j'étais dans un avion ? Mon corps penché sur la droite sous l'effet de la gravité dans ce siège qui avait légèrement basculé. Je détachais ma ceinture toujours aussi perdue :

Pourquoi je suis dans cette avion?Je m'en souvient plus, c'est bizarre, dire que..

Mais non, je n'avais rien laissé derrière, du moins je n'en avais aucun souvenir. Mon bras me faisait souffrir le martyr, la douleur n'était pas fictive puisque celui-ci présentait une belle entaille. J'avais réussi à atteindre la sorti sans même m'en rendre compte, perdue dans mes pensées.

Là dehors !

Trois autres personnes étaient apparemment sorties de l'avion, comme quoi l'espoir est toujours permis. Je les rejoignis sans attendre, et je peux vous dire que c'était vraiment un groupe atypique, un grand dadais avec un paquet de milka, un mec assez froid aux sourcils froncés, et puis une petite demoiselle aux yeux scintillants, comme quoi le sort peut réunir des caractères qui d'ordinaire ne se jetteraient même pas un regard. Je tenais ma plaie saillante, je ne voulais pas leur offrir un telle spectacle, et sentant mon visage rougir, empreinte de bouffées de chaleur, je leurs lançais d'une voix douce et apeurée :

« Excusez moi mais.. Où sommes nous ? ».

Autumn bien que dynamique et vive d'esprit se sentait un peu perdue dans le charabia des deux gugus. Le hippie avait l'air sympa et elle s'empara du morceau qu'il proposait. Après tout si l'autre grand dadet n'en voulait pas elle n'allait pas se priver. Elle se le fourra dans la bouche comme une affamée en regardant attentivement ses camarades. Oui l'avion ! Donc lui aussi avait un cerveau défaillant malgré son apparence de supériorité.

Elle leva le doigt comme pour se faire entendre, ne pouvant parler la bouche pleine. Le chocolat c'était un peu répandue autour de ses lèvres et celle ci le dégagea d'un revers de la main. Elle voulu enfin ouvrir la bouche lorsqu'une voix naquit dans son dos. Elle se tourna vers une fille, toute petite, une enfant ! Elle s'écarta vivement d'un bond en voyant une substance rouge couler de son bras. Une petite fille blessée ? Elle accourut vers celle ci pour regarder de plus près et ouvrit grand la bouche d'étonnement. Elle lui caressa les cheveux tout en regardant ses compagnons.

"Mais ne restez pas là à ne rien faire !"

16h - 18h
Des ovnis, où ça ?

"Ba oui tu veux que je viennes d'où ? D'une soucoupe volante. Pff sérieusement."

Milka a quitté la discussion sur cette phrase. Il en a même oublié le chocolat c'est pour dire ! Des ovnis, pour de vrai ? Il s'imagine déjà pleins de petits hommes verts qui sortent de derrière l'avion - oh oui tiens un avion - avec une ampoule allumée au dessus de la tête. Il essaye de communiquer avec eux en faisant des signes dans le vide jusqu'à ce que la gamine le sorte de sa rêverie.

"Mais ne restez pas là à ne rien faire !"

Hein ? De quoi ? C'est là qu'il remarque l'arrivée de la nouvelle jeune fille dans ses vêtements amples. En suivant le regard de la gamine il tombe sur le bras d'où s'échappe un peu de sang. D'accord, pas de panique. Milka inspira profondément et s'accroupit devant la demoiselle.

"Ça va aller, on va soigner ça d'accord ? Il n'y a pas grand chose ici, on va trouver un endroit, tu viens avec moi ? Tu veux du chocolat pour te consoler ?"

Il lui tend un carré en souriant, sans se poser plus de questions. Une chose à la fois hein.

Personne ne lui répondit. Il soupira. Quelle bande d'incapables. Une seule petite question de rien du tout mais personne n'était capable de lui répondre. La petite brune avait commencé à manger du milka. Accepté le chocolat d'un inconnu aux cheveux roses, quelle idiotie. Et puis la brune se prenait à jouer les princesses et leva le doigt. Zéro soupira de plus belle et regarda le ciel, prêt à prier pour sa malchance d'être avec des incapables. Sérieusement. Il n'aurait pas pu moins bien tomber.

Et bien si c'était possible ! Car voilà qu'une nouvelle enfant sortit de l'avion, aussi perdue que les premiers. Elle tenait son bras qui saignait. Une nouvelle aux cheveux châtains. Il faudrait leur trouver des surnoms les différenciant. A moins de leur demander leurs prénoms ? Oui mais non ça voudrait dire qu'on est "lié". La première fille proposa de l'aider immédiatement tant dis que le cheveux rose répliquait qu'il fallait s'occuper d'elle et lui proposa du chocolat. Mais le jeune brun était dans d'autres pensées. La phrase de la seconde fille l'avait interpellé. Où étaient ils ? Personne n'en avait aucune idée et courir partout n'arrangerait rien.

En tout cas aucun de ses cas sociaux ne savaient quoi faire. Il les regarda puis trouva une possibilité d'illuminer les autres de son savoir. Il n'avait rien d'utile dans ses poches qu'il fouilla rapidement. Il ragea un peu puis déchira un bout de son tee shirt sous sa veste de policier. Il banda doucement, sans trop serrer, la plaie de la jeune femme.

"C'est tout ce que je peux faire pour vous. Faudrait trouver de l'eau pour désinfecter,mais je suppose que vous le savez déjà. C'est le b-a-ba. Et je n'ai aucune idée d'où nous sommes mais il ne devrait y avoir aucun problème pour vous pour trouver un hôpital."

Froid. Distant. Il avait maîtrisé son sang froid avec brio. Il était assez fier de lui en fait. Il aurait fait un bon médecin. Il n'avait même ciller à la vue du sang. C'était sûrement parce que cette vie l'importait guère.

C'est la plus jeune qui vint en premier vers moi, elle avait l'air assez bouleversée à la vu du sang qui dégoulinait de mon bras, elle c'est approcher de moi et a glissé sa main dans mes cheveux, ce contacte plein de douceur m'avait déjà mis en confiance, et je lui livrais l'un de mes plus beau sourire gêné. Elle somma aux autres d'agir, et le bonhomme aux cheveux roses qui tenait une plaque de Milka ne se fit pas attendre, mais c'était seulement pour me donner un carré de sa délicieuse friandise. Venant d'une personne un peu plus âgée je m'attendais sûrement plus a un soin pour mon bras. Néanmoins, je ne su refuser le morceau si chaleureusement proposé, et manger sans réelle faim, le certes très appétissant bout de Milka. Ce fut étonnamment le grand monsieur à l'air méchant qui se dévoua à déchirer une partie de son T-shirt pour me l'enfiler avec délicatesse autours du bras :

"C'est tout ce que je peux faire pour vous. Faudrait trouver de l'eau pour désinfecter,mais je suppose que vous le savez déjà. C'est le b-a-ba. Et je n'ai aucune idée d'où nous sommes mais il ne devrait y avoir aucun problème pour vous trouver un hôpital."

Avait-il dis sur un ton assez froid voir glacé, c'est sur que garder son sang froid dans ce genre de situation était plutôt un atout, et que s'en était même un peu réconfortant, voir que quelqu'un gérait enfin la situation. Je me souviens, j'ai voulu à ce moment leur demander leurs prénoms, mais cela m'aurait poussé à devoir donner le mien.. Et mon nom c'était quoi ?
Je jetais donc un regard d'ensemble sur l'endroit, une piste d’atterrissage abandonnée, vide vraiment vide, c'était étrange tout de même qu'un avion se scratch sur une piste. D'ailleurs, je venais de tilter, j'avais laissé toutes mes affaires dans l'avion, et vu l'état de l'engin, hors de question d'y retourner. Je tâtais donc mes poches à la recherche de quelque chose qui puisse nous être utile.. Mais rien, rien de plus qu'un médiator, un paquet de corde et un petit papier contenant un numéro. Je levais des yeux scintillants vers le grand méchant, lui lançant un regard interrogateur et rempli d'une certaine gêne, lorsque je vis se dessiner derrière lui un bâtiment qui se détachait légèrement de l'horizon.

« Là ! »

Il ouvrit les yeux, la tête lourde. Pour l'instant, il ne voyait que du brouillard devants ses yeux.Sa nuque était raide, à cause d'un choc..ou de sa position ? Manifestement, cela faisait quelques temps qu'il n'avait pas bougé. Ses oreilles semblaient parasitée par un son continu, et l'entourage lui donnait l'impression d'être entouré de coton.
Lorsqu'il se relève, c'est contraint de se tenir aux fauteuils qui entourent l'allées.Ses doigts viennent masser sa nuque, sans réaliser quand il a décroché la ceinture de sécurité, pour se mettre sur pied.
Son esprit brumeux ne remarque même pas l'absence d'identité qui le ceinture.

Il trouve la porte de sécurité ouverte, et s'y engouffrant, marque une pause, une main étendant devants les yeux tant le soleil l'éblouit, malgrès le fait qu'il soit masqué par un épais nuage noir.
Son esprit s'éclaircie, et rejoignant le sol, il avise le groupe de personne qui semble également descendu de l'avion. Un rictus méprisant déforme son visage en voyant le garçons aux cheveux colorés.

-"..Mais qu'est ce que c'est que ça..."

Ils avaient entendu son appel à l'aide. En même temps ils étaient juste à côtés. Cela serait passé pour de la non assistance à personne en danger. Le hippie se détourna donc pour sauver la jeune fille en la gavant de carrés de chocolat ? Autumn haussa les sourcils les yeux gros comme des billes. Il devait être drogué ce monsieur. Elle sourie à la jeune fille comme pour signaler que tout se passera bien.

C'est alors que le nazi entra en jeu. Et lui, il ne riait pas. Il était même méga sérieux. Il arracha un morceau de son T shirt et le banda rapidement avec des gestes précis, autour de la plaie de la petite. Autumn le regarda et lui adressa un clin d’œil de remerciement. Elle déposa un léger baiser sur le front de sa nouvelle choupinette "Voilà tout ira mieux, on va se bouger maintenant !" Elle s'était tournée vers ses acolytes en prononçant cette phrase. C'est alors qu'elle entendit dans son dos une autre voix quelque peu ... moqueuse.

Elle pivota sur elle même pour savoir à qui elle avait à faire cette fois et surtout pour deviner à qui était destinée ce pic. Elle grimaça en voyant le nouvel inconnu qui aurait put être l'ami du nazi, ça ne l'aurait même pas étonnée.

Cependant elle ne prit pas le temps de s'attarder sur celui car déjà la jeune blessée pointait un doigt vers l'horizon. En effet une forme se dessinait au loin. Sans doute une construction humaine.

Spoiler:

Spoiler:

Un clin d'oeil. Un stupide clin d'oeil. C'est tout ce que nous recevions pour avoir panser la jeune femme. Nous aurionsau moins pu avoir un :" Oh mon dieu, vous êtes trop doué !" mais non rien. Nous tchipâmes. Ces jeunes ne savaient rien et nous agaçaient au plus haut point. Et il fallu qu'un autre idiot se ramène. Un jeune homme aux cheveux noirs qui nous jugea au premier regard. Sérieusement ? Avec sa coupe à la fille il avait quoi à leur dire ? D'ailleurs nous lui répondîmes immédiatement en le regardant droit dans les yeux.

"Y a un problème jeune femme ?"

Voilà, pour le brun s'était fait. Et le violet s'en alla tranquillement tant dis que la blessée pointa du doigt ce qui semblait être une bâtisse. Attend, elle pensait vraiment que nous allions perdre notre temps à y aller avec eux ? No way ! Nous méritions bien mieux que ça ! Nous roulâmes des yeux avant d'ajouter.

"Bonne chance alors si vous allez là-bas mais ça sera sans moi."

suite ici pour Zéro !

Un autre gugusse fit son apparition, à croire que cet avion cachait bien des mystères, tel que cet individu qu'on pourrait, au premier abord, juger hautain, de par sa remarque envers le gentil garçon au Milka :

-"..Mais qu'est ce que c'est que ça..."

Néanmoins j'ai pour principe de ne pas m'appuyer sur une première impression, il était peut être très gentil au fond ce monsieur, je n'eus juste pas le temps de m'en assurer, qu'une autre réplique était lancée :

"Y a un problème jeune femme ?"

Et voilà que celui-ci prends la défense du grand bonhomme aux cheveux colorés, sur le coup la conversation était plutôt mal entamée, à peine se seraient-ils croisés qu'ils auraient eu droit a une première dispute ? Le mec au Milka profita de cette petite altercation pour filer à l'anglaise, je le regardais partir de loin derrière le grand méchant, la tête légèrement basculée une main cachant mon visage bouillonnant, mais décidément celui-ci devait vraiment être dans un autre monde. Puis c'est le monsieur aux sourcils froncés qui renchérit, comme-ci je n'étais pas encore assez inquiétée :

"Bonne chance alors si vous allez là-bas mais ça sera sans moi."

Pourquoi bonne chance ? Y a quoi là bas ? Ca fait peur ? J'ai une fois de plus levé mon regard interrogateur vers ce géant, attendant de voir sa réaction, puis me suis tournée vers la jeune femme cette fois à la recherche d'un peu plus de réconfort et de soutient maternelle.

"Y a un problème jeune femme ?"

Le quadragénaire se retourne pour observer celui duquel sortent ces paroles, lui étant manifestement adressées. Un sourire goguenard orne alors son visage en remarquant l'aspect, certes, froid et intimidant du jeune homme, mais surtout son visage de minet. Il s'est lui même aperçut dans le hublot souillé de poussière, étant la première chose qu'il eu vu. Et il ne serait jamais qualifié de femme, malgrès sa longueur capillaire. Quand à jeune... Il se donnerait au moin 10 ans de plus que son interlocuteur.

La blessée, car déjà au début de cette..étrange aventure, quelqun avait déjà réussit à se blesser, montra une direction, vers laquelle l’espèce de bisounours était déjà partis. Les blessées mourraient toujours en premier. Son sourire moqueur s'élargit quand il entendit le jeune policier (car manifestement, c'en était un..avec un léger coté SS mis en valeurs par ses yeux d'acier impitoyable) et il entreprit de suivre la sucette vivante, non sans un dernier regard pétillant de mépris et de moquerie envers Zero.

-"Oh..Don't be such a pussy..Herr General..."

Et il disparut dans un ricanement en direction des batiments.

Spoiler:

Mes loulous je suis parti rejoindre Zéro dans le hangar, si sa vous intéresse rejoignez nous, on vous accueillera avec plaisir, enfin moi surtout..Zéro essayera :P

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