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| Time to run away this hell | |
« Tigresse en besoin de sorbet au sapinou »
Lara
Messages : 87 Date d'inscription : 25/12/2012 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Time to run away this hell Lun 8 Avr - 9:41 | |
| Loki me relâche un peu plus. Pourtant, j’avais encore la sensation de ne pas avoir quitté ses bras. Peut-être parce que les deux souvenirs, emplis de mensonges et de regrets ne m’ont que trop donner la peur de subir cette perte à nouveau. Ce qui est hors de question.
« Now we get the hell outta here. And we do it fast »
J’acquiesce. La chaleur du parc est vraiment insupportable ; et je commence à ressentir la frustration de ne pas pouvoir tenter de détailler les traits de Loki. Dans l’obscurité, je distingue à peine sa silhouette et ses traits. Même ses yeux sont presque invisibles à cause de la pénombre. J’arrive cependant à saisir son sourire –pas vraiment joyeux-. Mais alors il passe sa main sur ma joue, et je sens ses doigts tracer une ligne de feu sur ma joue. Des picotements demeurent alors qu’il lève déjà la main. Bien sur ; chercher une issue par un courant d’air. Je le laisse faire, encore décontenancé, même si je commence à me reprendre ; au moins, je n’avais pas eu de mouvement de recul. De toute façon, je refuse trop de le perdre pour me le permettre.
J’esquisse un sourire. On va enfin pouvoir sortir. Une dernière pensée pour Ironie me traverse ; je la chasse très vite. Elle est avec Sugar. Et elle s’en sortira. J’en suis persuadée. Alors je commence à suivre la direction indiquée par Loki, ce dernier me suivant non loin. Je passe ma main sur mon visage, au même endroit que l’homme juste avant. Le peu de sang qu’il y reste me fait grimacer. Heureusement que ce n’est pas le mien.. Un tunnel obscur s’ouvre devant nous ; sans hésitation, je m’y enfonce. On ne peut pas plus se perdre, de toute façon. La démarche sauvage, car il faut que je retrouve mes repaires maintenant pour ma fierté, j’avance le long de… rails ? Je fronce les sourcils. Une gare, encore ? Non. Plutôt un métro. Mon impression se confirme quand une lumière diffuse entre dans mon champ de vision. Je soupire, rassurée. Qui dit métro dit sortie, qu’il soit abandonné ou non. Alors on allait pouvoir partir de ce maudit parc. S’éloigner du cadavre qui lui sert de morbide trophée. Le quai est enfin là. D’un mouvement félin, je monte dessus, et observe les alentours. Des plantes, encore et toujours des plantes. Ce n’est pas étrange, vu la chaleur du lieu. Je jette un coup d’œil vers Loki.
« Je sais pas si la rame est encore utilisée. Ça m’étonnerait même. Mais l’idée de suivre les rails dans le noir ne me plait pas. »
On ne sait jamais. L’idée de finir écrasée dans ces lieux sordides me plait pas vraiment. J’aperçois une porte non loin, avec la représentation basique d’une fille dessus. Des toilettes.
« On peut toujours attendre, pour voir. Si on regardait les alentours ? »
On sait jamais ce qu’on peut trouver, dans cette Ville de fous. Un autre cadavre qui sait ? L’idée de m’enchante pas, mais je maintiens ma proposition de chercher. Parce qu’on pourrait peut-être trouver comment partir.
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« Sorbet au Sapinou »
Loki
Messages : 260 Date d'inscription : 11/10/2012 Age : 29 Localisation : Toulouse ♫
Feuille de personnage Temps restant: (74/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Time to run away this hell Lun 8 Avr - 18:28 | |
| From the dawn of time to the end of days, I will have to run, away. I want to feel the pain and the bitter taste Of the blood on my lips, again. 8h - 10h Chlore commence à avancer dans la direction qu'il lui a indiqué, et il lui emboîte le pas. Les choses lui semblent revenues à la normale - plus qu'elles ne l'ont été depuis son blackout en tout cas. Seuls, tous les deux, à nouveau d'accord sur la marche à suivre, et sans personne pour se mettre sur leur chemin. Ou entre eux. L'image d'Ironie revient, l'espace de quelques instants, flotter à la surface de sa conscience. La claque qu'elle lui a collé ... il lui retournera, un jour. D'une manière ou d'une autre - and not the way she'll expect it to be - mais pour le moment, il se contente d'espérer ne plus croiser sa route. Surtout s'il est accompagné de Chlore. Après un peu de marche, un tunnel finit par se deviner devant eux. Génial. Comme s'il ne faisait pas assez sombre, il semblerait que leur seule sortie soit un boyau plus obscur encore. Boyau qui se révèle cependant être creusé de manière assez régulière, et même ... avoir des rails. Étrange. Cela dit, pas plus que ce parc d'attraction souterrain. Petit à petit, une timide lumière se devine sur le bord du tunnel, mais ce n'est qu'après une bonne dizaine de mètres qu'il parvient à en distinguer la source : il s'agit d'une station de métro. Il leur faut encore un petit moment pour l'atteindre, et Chlore ne tarde pas à grimper sur le quai. Bonne initiative. Même si la zone parait aussi abandonnée que ce qu'il a pu voir, pour l'instant, de la ville, se faire renverser par une rame alors qu'ils viennent juste de retrouver la lumière lui semblerait un peu dommage. « Je sais pas si la rame est encore utilisée. Ça m’étonnerait même. Mais l’idée de suivre les rails dans le noir ne me plait pas. » Il acquiesce distraitement, occupé à explorer l'endroit du regard. Du noir, il a l'impression d'en avoir assez dégusté pour le reste de son existence. Comme quoi, même si ses souvenirs se sont évanouis, les habitudes sont bien ancrées. Celle de vivre avec la constante présence de l'électricité, notamment. C'est sans doute pourquoi se trouver dans cette station de métro lui parait être une bénédiction, et ce malgré son état des plus ... vétustes. Impossible en effet d'ignorer les plantes qui ont envahi l'endroit, lançant leurs lianes tortueuses autour de chaque poteau, de chaque anfractuosité. Ajoutées à la chaleur moite, elles donnent l'impression qu'une station lambda a été téléportée dans la jungle amazonienne. Ou l'inverse. « On peut toujours attendre, pour voir. Si on regardait les alentours ? » Il hausse les épaules sans grand enthousiasme. Que sont-ils susceptibles de trouver ici ? Son estomac criant famine l'a déjà poussé à chercher des yeux un distributeur automatique, et ils n'en ont pas trouvé. Et puis cette chaleur, encore et toujours ... Lui qui se décrirait volontiers comme une créature du froid ne se sent pas à l'aise dans cette atmosphère tropicale. Et préfèrerait remonter à la surface. Mais l'idée qu'une rame puisse encore circuler l'effleure. Peut-être pourrait-elle les amener ailleurs. Ailleurs ne pouvant de toute façon pas être pire que l'endroit actuel. « I dunno... Je ne sais pas. Ça m'étonnerait que le métro soit encore en état de marche, et je ne dirais pas non à un peu d'air frais ... » Il laisse un silence, jette encore un œil autour d'eux. Mouais. Vraiment peu probable qu'ils tombent sur quelque chose d'utile. Mais si elle tient tant à essayer ... « Jetons un œil » lâche-t-il en haussant les épaules. Mais je ne garantis pas d'attendre pendant une heure. Ou même moins. |
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« Tigresse en besoin de sorbet au sapinou »
Lara
Messages : 87 Date d'inscription : 25/12/2012 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Time to run away this hell Jeu 25 Avr - 13:37 | |
| - HJ:
Désolée, j'ai vraiment déjà fait mieux. Je m'excuse platement ;w;
Loki hausse des épaules. Evidemment. Comme si j’étais moi-même convaincu de ce que je viens de dire. Mais je préfère encore chercher en vain que d’attendre ici sans aucune raison. Pourquoi le métro serait opérationnel dans une ville aussi perdue et abandonnée ? Surtout que la chaleur du lieu colle désagréablement mes vêtements à ma peau.
« I dunno... Je ne sais pas. Ça m'étonnerait que le métro soit encore en état de marche, et je ne dirais pas non à un peu d'air frais ... »
Je m’approche de la porte dont l’écriteau est presque entièrement recouvert par la végétation, et pose la main sur la poignée. Même le métal de celle-ci semble chaud. Je peste intérieurement un peu plus contre la moiteur de l’air. Il faut vraiment qu’on arrive à sortir.
Je le vois du coin de l’œil hausser des épaules. Pourtant, je continue d’avoir un désagréable sentiment de doute à l’idée de marcher dans le noir là où le métro devrait passer. Donc je préfère éviter. Poussant la porte des toilettes, je vérifie qu’il n’y ait pas de mauvaise surprise dans les parages avant de m’y engager. Non pas pour un besoin pressant –vu ma gorge sèche qui commence à me déranger, j’aurai plutôt besoin de boire d’ailleurs-, mais simplement pour voir si rien ne traine. Et puis, aussi, voir le macabre spectacle de mon visage encrassé de sang séché. Je m’approche du miroir ébréché qui trône au-dessus d’un lavabo, et grimace quand je me vois y apparaitre. La luminosité moyenne et rudimentaire fait de sinistres ombres sur mon visage, et les quelques tâches écarlate me donne l’impression de sortir d’un film d’horreur. Surtout avec ces plantes, que je vois derrière moi en arrière-plan. Sans attendre je passe ma main sur mon visage pour tenter d’effacer le sang de cet inconnu, de ce trophée récupérer par la grande roue. Je sens un frisson parcourir mon dos. Pourquoi ce mauvais pressentiment ? Ce ne sont pas des choses normales, ces cadavres et ces lieux abandonnés, ces réveils brutaux. Mais rien qui ne devrait m’alarmer comme ça. Il suffit de rester calme et de partir, non ? Alors pourquoi j’ai l’impression que c’est pire que ce que j’accepte d’imaginer ? Je souffle un bon coup, alors que mon visage est plus ou moins lavé. Pourquoi est-ce que je me mets à avoir de telles pensées ? Il faut rester rationnel, et tout ira bien. Voilà. Je me retourne d’un mouvement vif, tendue comme jamais, appuyée contre le rebord du lavabo. Si je n’avais pas été moi, peut-être –sans doute- un cri m’aurait échappé. Non. N’importe quoi. Les plantes ne bougent pas toutes seule. Mais pourquoi j’aurai juré que c’était le cas, que dans mon dos elles avaient onduler, comme pour ramper ? Je mets une de mes mains contre ma joue, et le froid dont elle est imprégnée par la matière du lavabo me fait du bien. Oui, voilà. Je ressors des sanitaires tout en continuant à faire tourner ces pensées raisonnables dans ma tête. Et je tente surtout de ne pas faire attention à cette désagréable sensation qui me hante toujours.
« Il n’y a rien là-bas. »
Sans m’en rendre compte, je sors la pomme qui se trouvait dans ma poche, demande sans doute par mon estomac à mon insu. C’est à ce moment que je remarque que la faim tenaille mon corps. Tout en l’observant, je continue :
« Du moins à part ces maudites plantes. Que fait-on alors ? On avance sur les voies ? »
Pour une fois que je n’ai pas d’opinion, ce sera sans problème que j’écouterais l’avis d’un autre. Je hais tant l’idée de rester ici que de m’aventurer dans les boyaux ténébreux, à l’aveuglette. Mais je suis encore et toujours préoccupée par ce que j’avais cru voir. C’est étrange, après tout, une hallucination visuelle, alors que j’ai jusqu’à maintenant plus dormi qu’autre chose. Alors pourquoi ?
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« Sorbet au Sapinou »
Loki
Messages : 260 Date d'inscription : 11/10/2012 Age : 29 Localisation : Toulouse ♫
Feuille de personnage Temps restant: (74/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Time to run away this hell Dim 5 Mai - 16:31 | |
| Deep in the ocean, dead and cast away, Where innocence's burn in flames, A million mile from home, I'm walking ahead. I'm frozen to the bones, I am ... Loki regarde Chlore s'éloigner vers les toilettes, sans la suivre. Lui n'a pas le visage couvert de sang, et n'éprouve pas non plus l'urgent besoin de se voir dans un miroir. Il doit avoir l'air fatigué, nerveux ... bref, tout sauf frais. Et ce n'est pas le genre de chose qu'il aime particulièrement voir dans une glace. D'ailleurs, il n'est pas sûr que, même en temps normal, il apprécie beaucoup de croiser son image ... Avec un léger soupir, il finit par détacher ses yeux de la porte derrière laquelle elle a disparu, pour tenter de se concentrer sur autre chose. Autre chose qu' elle, s'entend. Parce qu'il ne lui viendrait pas à l'esprit de se plaindre de leurs explications, ou du fait que les choses soient enfin claires entre eux ; cependant, il ne sait pas s'il pourrait affirmer que la situation le rend ... well, heureux. But I'm not of the happy kind, songe-t-il avec une grimace amère. Sous doute était-il déjà un éternel insatisfait, dans sa vie d'avant ... Néanmoins, se sentir comme dépendant de quelqu'un lui laisse un désagréable goût en bouche - fusse ce quelqu'un Chlore. Tout s'est passé très vite, dans le parc d'attraction. Quant à savoir si c'est la chaleur, l'étrangeté de leur situation ou encore autre chose qui a été responsable d'un tel déchaînement d'émotions contradictoires en lui, il serait bien en peine de le dire. Une chose est sure, il ne compte pas se laisser à nouveau submerger ainsi de sitôt. Parce que c'est bien gentil, tout ça, mais il se préfère froid et distant. Normal. « Il n’y a rien là-bas » annonce Chlore en revenant. Il lui lance un regard un rien provocant, qui signifie très clairement I told you so. Mais il n'insiste pas davantage. L'équilibre entre eux lui parait encore trop fragile pour qu'il s'amuse à aller la chatouiller là où elle n'aime pas ça - dans sa fierté, en l'occurrence. La jeune femme sort une pomme de sa poche, rappelant cruellement à Loki que lui non plus n'a rien avalé depuis qu'ils sont arrivés. Mais, toute affection pour elle mise à part, il n'a pas assez faim pour s' abaisser à aller lui quémander une bouchée. Il trouvera lui-même de quoi subvenir à ses besoins. « Que fait-on alors ? On avance sur les voies ? » L'idée lui parait mauvaise - très mauvaise, même. Déjà, elle implique de s'éloigner à nouveau de la lumière, pour retourner dans l'obscurité de ces boyaux de pierre. Qui ont toutes les chances, soit dit en passant, de les perdre ou de les conduire à un cul-de -sac. Et puis, ce n'est pas parce qu'aucune rame ne s'est pointée en cinq minutes qu'il n'y en a vraiment pas. La grande roue tournait bien, alors pourquoi le métro ne serait-il pas fonctionnel ? But I'm not gonna wait for it for the rest of my life. Non, la meilleure option lui semble de sortir d'ici, de retrouver l'air frais de la nuit. Ou du jour, il ne sait pas combien de temps exactement s'est écoulé entre sa perte de conscience au manoir et son réveil dans le parc. « Il serait plus judicieux de remonter en surface » fait-il d'un ton dépourvu d'émotions - ça faisait un peu trop longtemps, tiens. Il joint le geste à la parole, pivotant sur ses talons pour parcourir la station des yeux. Toute station comprend un escalier pour y accéder - au moins un chose dont il est certain, même s'il ne garde aucun souvenir d'avoir un jour pris le métro. Il finit par apercevoir un semblant de marches, jusque là cachées à son regard par d'épaisses lianes. D'un geste de la tête, il invite Chlore à le suivre, tandis qu'il les enjambe et pose prudemment le pied sur le premier palier. Aucun signe de béton qui s'effrite, aucune fragilité. Un bon point. D'un pas plus assuré, il entame donc sa montée. Adieu air tropical chaud et humide. Adieu parc d'attraction morbide. No regrets. |
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