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Où suis-je ?

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Jouet fraîchement arrivé
Cléo
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Cléo

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MessageSujet: Où suis-je ?    Où suis-je ?  Icon_minitimeDim 6 Mai - 20:49

    Jour 1
    Où suis-je ?  1551479860 16H-18H

    Cléo, Cléo, Cléo.

    La jeune femme se réveilla en sursaut. Pourquoi en sursaut d'ailleurs ? Elle n'en avait aucune idée. Rien autour d'elle n'aurait pu l'effrayer. Autour d'elle, tout était silence. Elle se redressa un peu, se frotta les yeux. Elle était assise sur une banquette rouge. Elle la fixa un moment, admirant la régularité avec laquelle on avait planté les clous dans le cuir. Elle finit par relever les yeux, examinant l'endroit autour d'elle.
    A première vue, cela ressemblait à la cabine d'une train. Enfin, à première vue. En face d'elle, la seconde banquette était vide, tout comme le porte bagage qui la surplombait. Quelque chose la gênait, mais elle n'arrivait à mettre le doigt dessus. Elle se leva, s'approcha de la grande fenêtre qui donnait vers l'extérieur. Dehors, cela ressemblait à une gare. Enfin, à des ruines d'une gare. Effectivement, le quai avait été envahi par les mauvaises herbes, par des lianes et d'autres plantes sur lequel elle ne mettait pas de nom.

    Cléo, Cléo, Cléo.

    Elle retourna s'asseoir, prenant bien garde de se rasseoir à l'endroit exact où elle s'était réveillé. Elle ne savait pas quoi faire. Elle avait l'impression que c'était la première fois que ça lui arrivait. Mais quelque chose d'autre la gênait. Quelque chose qui lui semblait vraiment important. Attrapant une mèche de cheveux, elle regarda au dehors en se demandant vaguement ce qu'elle faisait là. Alors qu'elle essayait péniblement de remettre de l'ordre dans son esprit, elle se rendit compte avec horreur qu'elle ne parvenait pas à retirer quoi que ce soit du brouillard qui engourdissait son esprit. Seul ce nom, Cléo, répété comme une prière, parvenait à émerger, à se distinguer.

    Cléo, Cléo, Cléo.

    Paniquée, elle se releva et commença à fouiller la cabine. Pour trouver quelque chose, un indice, quoi que ce soit qui lui permettrait de savoir qui elle était, qui était cette Cléo, qu'est ce qu'elle faisait ici et pourquoi elle n'avait que ce nom en tête. Après quelques minutes d'une lutte paniquée, elle devait se rendre à l'évidence, elle ne trouverait rien. Ne baissant pas les bras, elle s'attaqua à ses poches. Pas de carte d'identité ou de photo. Quelques pièces de monnaie, frappées par un curieux kangourou et une liste de courses tout froissé, signé d'un " Thx honey ♥️". Elle avait trouvée une carte de bus aussi, qui paraissait très vieille. Sur la photo, elle pouvait se reconnaître, mais elle semblait plus jeune de deux ou trois ans. La jeune femme sentit son cœur battre plus vite... Peut-être pourrait-elle apprendre son nom ? Malheureusement, la carte était trop usée. Le nom avait été effacé et était impossible à lire. De rage, la jeune femme la jeta à terre.

    Cléo, Cléo, Cléo.


    Il fallait qu'elle bouge. La petitesse de la cabine commençait à la paralyser. Elle allait devenir folle. Elle déserra ses bras, qu'elle avait noué autour de ses jambes et elle se leva, se dirigeant vers la porte. La mains sur la poignée, elle se retourna. La carte était toujours par terre, à deux pas. Elle se demanda si elle devait la prendre. Après tout, si elle l'avait dans sa poche, c'est que ça devait représenter quelque chose pour elle, non ? Elle soupira et se baissa pour la ramasser. En vérité, elle était terrifié d'abandonner un objet qui la raccrochait à son ancienne vie, à sa vie tout simplement.

    Cléo, Cléo, Cléo.

    Comme la cabine, le couloir était vide. Elle n'entendait rien, si ce n'était des murmures très lointains. Elle s'avança lentement, jetant un regard aux autres cabines, dans l'espoir un peu fou de trouver quelqu'un.


Dernière édition par Cléo le Lun 16 Juil - 20:24, édité 1 fois

Sucrier à pattes
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MessageSujet: Re: Où suis-je ?    Où suis-je ?  Icon_minitimeLun 7 Mai - 20:43

Elle entrouvrit lentement ses paupières couvertes d'un voile brumeux, mais aussitôt il fallut qu'elle se rallonge, sa tête lui faisait vraiment trop mal. Gémissant, elle se passa une main sur les yeux et lécha ses lèvres, elles avaient un goût sucrée, ça lui donnait faim. Trouvant enfin le courage de se redresser, elle gémit et soupira, puis s'étira. Lentement son regard se posa sur le décor qui l'entourait, ça ne ressemblait pas vraiment à sa chambre...mais à quoi ressemblait sa chambre au juste ? En avait-elle au moins une ? La banquette sous elle était jolie, mais terriblement inconfortable. Posant pied à terre, elle se redressa et tenta de sonder sa mémoire pour se souvenir des raisons qui l'avaient conduite dans ce train. Mais rien ne lui revenait, elle ne se souvenait de rien. Ni de son nom, ni de sa famille, ni même de son apparence. Elle en vint à se plonger dans la contemplation de la fenêtre, fixant son reflet tout juste visible. Ses yeux verts lui renvoyaient une image qui lui déplut immédiatement et elle se détourna, ne prêtant pas vraiment attention à l'extérieur.

Et cette exaspération s'ajouta à celle de ne pas retrouver ses souvenirs et la frustration monta, monta comme de la crème qu'on bat en neige. L'énervement la gagna et une subite et irrésistible envie de sucre la submergea. Elle voulait manger, maintenant. Fouillant dans ses poches avec un empressement presque maladif, elle ne s'arrêta pas en entendant quelque chose heurter le sol. Un soupir de bonheur et de soulagement lui échappa quand elle tomba enfin sur ce qu'elle cherchait. Un paquet de sucettes de toutes les saveurs, de toutes les formes et couleurs. Ouvrant le paquet avec frénésie, elle en tira un des bonbons et le fourra dans sa bouche sans attendre.

Aussitôt, elle sentit une vague de chaleur l'envahir et son corps se détendit, elle retomba sur la banquette, un sourire béat accroché à ses lèvres. A présent, plus rien n'avait d'importance à part ce goût doux et sucré qui fondait sur sa langue. Poussant un soupir de bien-être, elle laissa à nouveau son regard se perdre dans le petit espace de la cabine. Elle fut alors attirée par un petit objet sur le sol du compartiment, se levant mollement et sans grande conviction, elle alla ramasser ce qui s’avéra être une simple montre. Néanmoins, celle-ci se semblait pas tout à fait normal, car les chiffres qui auraient dû y rester figés paisiblement, défilaient rapidement devant ses yeux. Encore une fois, elle fut incapable d'apparenter cette montre à quelque chose lui appartenant et ainsi de confirmer que ce qui se déroulait devant ses yeux était parfaitement normal. L'énervement la traversa à nouveau et cela malgré la douceur du sucre qui lui parcourait paisiblement les veines.

Serrant les dents, elle fini par pousser la porte du compartiment, fixant les couloirs vides et silencieux du train. Elle aurait pu appeler quelqu'un, chercher de l'aide pour essayer de comprendre, de se souvenir, d'effacer le brouillard permanent qui semblait lui paralyser la pensée. Et pourtant ses lèvres restèrent closes. Elle se contenta de mordre dans sa sucette et d'en croquer les morceaux acidulés dans un bruit, qui semblait résonner partout. Le silence perdura.
Un pas, puis deux et enfin elle atteignit la sortie, dehors la brume s'élevait des rails et masquait légèrement le soleil déjà bien déclinant. Les reflets rougeoyants lui faisait penser à la lumière traversant le sucre sanglant et collant d'une pomme d'amour. Une autre sucette fut portée à sa bouche.

La petit blonde restait ainsi, à regarder le ciel, se disant vaguement qu'il aurait fallut chercher quelqu'un, un signe de vie, mais elle ne s'en sentait ni l'envie, ni la force. Sa tête lui faisait à nouveau mal et rien ne semblait vouloir lui revenir. Fouillant tout de même dans ses poches pour tenter d'y découvrir un indice quelconque. Elle tomba sur un livre dont le titre lui paraissait étrangement familier, sans qu'elle parvienne à se rappeler où et quand elle avait bien pu l'entendre, ainsi que sur divers objets qui lui semblait tous plus ou moins inutile et dont elle n'avait aucun souvenir. Elle avait à peine quelques pièces de monnaie et seuls les paquets de sucreries prenaient un véritable intérêt à ses yeux. Rien en somme, qui puisse l'aider à retrouver la mémoire ou même à lui indiquer son prénom.

Il lui sembla bien vaguement entendre quelqu'un parler à un moment, mais c'était tellement discret, tellement incertain, qu'elle ne chercha même pas à confirmer. Donnant un nouveau coup de langue à son bâton de sucre, elle resta ainsi, figée comme une poupée fixant l'horizon qui s'assombrissait.

Jouet fraîchement arrivé
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MessageSujet: Re: Où suis-je ?    Où suis-je ?  Icon_minitimeJeu 10 Mai - 19:21

    Cléo, Cléo, Cléo, Cléo

    Ses pas résonnaient. Un, deux, trois quatre. Un, deux, trois, quatre. Combien de pas ? Combien de cabines vides ? Combien de banquettes poussiéreuses ? Combien de fenêtres ? Combien, combien, combien ? Les calculs envahissaient son cerveau. Il y avait de la place après tout. Ses pas résonnaient et se mêlaient aux rumeurs lointaines, aux froissements qui parvenaient à ses oreilles, rendant le tout plus effrayant que nécessaire. La jeune femme avançait, avançait encore. Elle marchait vite. Elle voulait trouver quelqu'un, quelqu'un qui lui explique où elle était, ce qu'elle faisait là et surtout combien de temps elle allait devoir rester ici. Des questions, des millions de questions lui envahissaient le cerveau. Était-elle ce genre de personnes, celles qui doivent toujours tout savoir ? La jeune femme s'arrêta, histoire d'essayer de répondre à sa question. Elle sonda son esprit quelques instants mais elle laissa vite tomber. Apparemment, le brouillard blanc qui avait élu domicile dans sa tête "tait parti pour rester un long moment. La seule chose qu'il acceptait de lui faire savoir, c'était ce mot, répété comme une prière.... " Cléo..."
    Elle l'avait dit à voix haute. C'était une voix chaude, un peu cassée mais c'était sa voix. Pourquoi sonnait-elle comme celle d'une étrangère ?
    "Cléo...". Cette fois, le mot sonna différemment. Son ventre se noua. Elle était... paniquée. Comme si elle devait faire quelque chose de très important et qu'elle l'avait oublié. Elle secoua la tête. Elle était seule, dans un endroit inconnu. Elle n'avait pas le luxe de paniquer. Elle glissa ses mains dans ses poches, caressant du bout des doigts ce qui s'y trouvaient. La vieille carte de bus, les pièces de monnaie, le papier et... ses doigts se refermèrent sur un morceau de verre, froid. Elle le sortit de sa poche et l'éleva au niveau de ses yeux. A en croire le sable blanc qu'il contenait, c'était sans doute un sablier. Assez petit, il avait été monté en pendentif. Elle l'examina lentement, la tête penchée vers la droite. Elle aurait juré qu'il n'était pas dans ses poches quelques secondes plus tôt. Elle devait se tromper. Doucement, elle passa l'objet autour de son cou. L'acier de la chaîne, froid, pesait sur son cou comme une menace. Elle prit le sablier dans ses doigts et l'examina de plus près. La sable s'écoulait si lentement. Un grain après l'autre. Un grain... après .... l'autre. La jeune femme contempla sa nouvelle possession avec fascination. Elle se remit en route quand elle se prit à penser à ce qu'il arriverait quand tout le sable se serait écouler.

    Cléo, Cléo, Cléo, Cléo

    Elle entra dans un wagon un peu plus élégant que les autres. Sans doute le wagon des premières classes. Elle continua son chemin, impassible. Le fait que les banquettes soient plus confortables et les cabines plus grandes lui importait peu. Elle voulait juste sortir du train. Et vite. Elle hâta donc le pas, courant presque. Elle ne s'arrêta qu'au passage devant un miroir. Son reflet la stoppa net. Intriguée, elle s'approcha. Des longs cheveux châtains, rassemblés en queue de cheval. Seules quelques mèches encadraient le petit visage. Ou alors, c'était juste les immenses yeux bleus qui mangeaient tout son visage, le rendant plus petit. Des longues jambes, musclées. Une silhouette mince. Un teint pâle, livide. Elle était habillée d'un short délavé, usé. La coupe de l'entrejambe indiquait qu'il avait sans doute était découpé dans le jean d'un homme. La jeune femme tira un peu dessus. Étrangement , il lui allait comme un gant. Le reste de sa tenue était simple: un débardeur blanc, un veston noir, des baskets en toile verte aux lacets de couleurs différentes. C'était une tenue pratique, les chaussures surtout. Elle se félicita de son choix, peu importe les raisons de celui-ci. Au creux de sa poitrine, le sablier luisait faiblement sous l'éclairage artificiel de la cabine. Détournant son regard du collier, celui-ci fut attiré par le bracelet en métal accroché à son poignet gauche. C'était un vrai bracelet de mec, un bracelet lourd, froid, à gros maillon. Elle fronça les sourcils. Le short, le bracelet, le "Thx honey ♥" en bas de la liste.... elle avait un copain ou quoi ? A cette idée, son cœur fit un bond et elle se regarda une fois encore dans le miroir. Un copain ... L'idée était douce. Si elle fermait les yeux, elle... ne voyait rien. Ce n'était qu'un emportement. Elle tenta quand même de s'imaginer à quoi il pouvait ressembler. Était-il blond, brun ou roux ? Quel âge avait-il ? Et elle, quel âge avait-elle ? Elle se donnait entre 20 et 25 ans, comme ça, à vue de nez. Elle soupira et reprit son chemin.

    Cléo, Cléo, Cléo, Cléo

    Enfin, elle était sortit. L'air froid lui fouetta le visage. Elle en savoura la morsure et ferma les yeux quelques secondes. Puis elle regarda autour d'elle, se rappelant pourquoi elle avait voulue sortir du train. Si elle se retournait, il était là, grand et silencieux, perdu dans le même brouillard blanc que celui qui habitait son esprit. Elle était à quelques pas de la locomotive, mais il apparaissait clairement que si elle voulait trouver du monde, elle devrait partir vers la queue du train. Elle se mit donc en route, sa main la plus proche de la machine courant sur sa carcasse. La peinture rouge s'effritait sous ses doigts. Elle laissa son regard courir autour d'elle, examinant le Quai désert dont chaque espace semblait près à disparaître sous les plantes. Elles étaient partout. Elles s'enroulaient autour des poutres qui paraissaient sur le point de s'effondraient. Leur présence suffit à rendre la jeune femme inquiète.

    Cléo, Cléo, Cléo, Cléo

    Elle n'en croyait pas ses yeux. Elle se tenait à quelques pas d'elle. Une jeune femme, une adolescente au vue de la poitrine inexistante. Une blonde qui suçait un bâton sucré en regardant le ciel. Une habitante de cette étrange endroit ? Impossible de le savoir, son visage ne trahissait aucune expression. Elle avait les yeux fixaient vers l'horizon. Et pourtant, quand la jeune femme s'approcha et qu'elle fit craquer une brindille, l'inconnue se tourna vers elle. Elle avait des yeux verts, limpides, clairs. Et pourtant, on aurait dit qu'un voile dissimulait aux autres leur intégralité. Elle était belle, belle comme pouvait l'être une femme enfant. Elle semblait plus jeune qu'elle. Et puis quelque chose lui faisait penser qu'elle était aussi perdue qu'elle.... " Bonjour..., commença-t-elle tout doucement, je... je suis... est-ce que, par le plus grand des hasards, tu serais où nous sommes ?" Et qui tu es ?. Poser cette question la démangeait. Mais elle ne pouvait pas, c'était impossible. " Au fait, je m'appelle...Cléo, Cléo, Cléo, Cléo....je m'appelle Cléo.


Dernière édition par Cléo le Ven 10 Aoû - 11:57, édité 1 fois

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MessageSujet: Re: Où suis-je ?    Où suis-je ?  Icon_minitimeMar 15 Mai - 7:49

Sur le quai désert, quelque chose bruisse tout doucement. Une forme sombre. Une présence à peine perceptible. Mais qui est bien là. Et qui observe. Elle entend la petite brune. Cléo. Quelque part, elle note l'information et continue à tourner tout doucement autour des deux filles, créant des cercles qui semble se réduire de tour en tour. L'oreille grande ouverte mais encore invisible, elle murmure tout bas, si bas qu'on l'entend à peine.

Bienvenue à Nulle Part. Bienvenue à Nulle Part... Un ricanement sinistre et étouffé parvint aux oreilles des deux jeunes filles avant que l'ombre encore invisible n'ajoute en un murmure altéré. Fuyez...Le temps est compté...

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MessageSujet: Re: Où suis-je ?    Où suis-je ?  Icon_minitimeJeu 17 Mai - 21:04

En entendant les pas derrière son dos, elle eut beaucoup de mal à quitter son monde plein de douceurs et de sucres et d'ainsi détacher son regard de l'horizon. Ses deux yeux verts prirent une direction paresseuse et se posèrent sur une brunette plutôt hésitante. Fixant son visage juvénile, elle ne remarqua que son regard à l'image du ciel, son propre regard étant encore trop perdu dans son propre univers pour s'attarder sur des détails moins voyant. Ah et elle était grande aussi, néanmoins être plus grand qu'elle-même ne devait pas être très dur à en juger par la hauteur de sa vision.

Elle n'eut pas vraiment d'espoir en voyant l'autre jeune fille s'approcher, son air de petit chiot perdu ne lui laisser aucun doute sur sa capacité à la sortir de son propre pétrin. Elle fut tenter un instant de se concentrer à nouveau sur les jolies couleurs du ciel qui disparaissant lentement, mais elle n'en fit rien.
Est-ce qu'elle savait où elles se trouvaient ? Absolument pas.
Croquant dans sa sucette, elle se contenta de secoué la tête lentement, son beau regard enfin fixé sur son interlocutrice.

Cléo ? C'était donc son prénom. Silencieuse, elle se contenta d'avaler l'information, sans rien ajouter. Cependant, se doutant bien que sa vis-à-vis, elle, s'attendait à recevoir une salutation de sa part. Ou au moins, à obtenir un nom en retour. Mais elle n'avait pas envie de réfléchir ici et maintenant. Parce que, oui, il allait falloir qu'elle trouve un nom, car la sien, son vrai prénom, elle l'ignorait. A nouveau la frustration de la mémoire perdu, lui parcourut les veines et laissa ses lèvres sèches et affamés. Elle avait une terrible envie de chocolat, mais elle savait d'avance qu'il n'y en avait pas dans ses poches. Sa colère et son envie s'amplifièrent.

« Chocolat... »

Voilà qui conviendrait très bien pour un nom provisoire. Tournant sur elle-même, elle jeta à nouveau un vague coup d’œil sur la gare et les alentours. Et un mouvement imperceptible attira son regard, pourtant quand elle chercha à se focaliser, il n'y avait déjà plus rien. Un frisson la parcourut alors qu'elle faisait fondre les derniers morceaux de bonbons sur sa langue. Un murmure indéchiffrable sembla atteindre ses oreilles et elle fixa la jeune fille, attendant visiblement que celle-ci se répète. Mais ce n'était pas elle qui avait murmuré.

Les mains tremblante, Chocolat fouilla dans ses poches afin d'attraper une nouvelle sucrerie pour calmer ses nerfs à fleur de peau. Dans le mouvement, elle fit tomber quelque chose, son supposé exemplaire d'Hansel et Gretel. Se penchant pour le ramasser en soupirant, elle sentit un courant d'air passé derrière elle et un ricanement résonner. Sur le papier ses doigts s'étaient stoppé sur une phrase :

''- Ceux-là, je les tiens ! Il ne faudra pas qu'ils m'échappent !''


Sa main trembla, reprenant maladroitement l'ouvrage, son souffle s’accéléra.
Tout semblait tourner tout d'un coup autour d'eux et Chocolat jetait des regard apeuré et perdu partout, dans le vide. Reculant d'un pas hésitant devant cette menace invisible qui semblait se dresser. Son état amorphe l'avait enfin quitté.
Attrapant la main de l'autre fille, elle la tira derrière elle sans rien dire.
Pas un mot, il lui semblait en résonner bien trop autour d'eux.
Et elle n'avait plus de sucre sur la langue...

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MessageSujet: Re: Où suis-je ?    Où suis-je ?  Icon_minitimeMer 6 Juin - 15:43

    Je m'appelle Cléo. Elle fronça les sourcils. Elle savait parfaitement que ce n'était pas son vrai prénom mais c'était un début, une étape importante. Un nom, c'était quelque chose de tellement personnel. Alors qu'elle venait de décider de s'appelait ainsi, dans son esprit, le nom cessa de résonner encore et encore. C'était étrange. Comme si la voix dans son esprit pensait que maintenant que c'était son nom, elle n'avait plus besoin de lui rappeler l'existence de " Cléo ". Elle frissonna.

    La fille en face d'elle, la blonde plate, la regarda comme si elle en la voyait pas. Elle l'écouta parlait en gardant cet air détaché et neutre, continuant à manger sa sucette. Cléo se demanda quoi faire, quoi dire. Elle ne trouva rien à dire, rien à faire. Alors elle resta là, les mains enfoncés dans ses poches, se balançant d'un pied sur l'autre en regardant le ciel. Elle aurait voulu bouger et partir du Quai de cette gare, puisque apparemment s'en était une, mais elle ne voulait pas partir seule en laissant cette autre être humain derrière elle. Elle ignorait quand elle pourrait revoir quelqu'un. Peut-être qu'elles étaient les deux seules personnes dans cette ville ? Peut-être.... elle n'avait croisé personne d'autres dans le train.

    Elle fut tirée de ses réflexions par la voix de la jeune fille blonde. Posant son regard sur elle, Cléo enregistra sans un mot son prénom, comme elle l'avait elle même fait quelques secondes auparavant. Chocolat. Cléo se tordit les mains. C'était un nom, un mot lancé au hasard. Personne ne s'appelait Chocolat dans la vraie vie. Comme elle, la jeune fille s'était choisie un prénom provisoire. Cela signifiait qu'elle ignorait qui elle était. La jeune femme balaya les alentours du regard. Elle commençait à s'inquiéter. Et si elle ne retrouvait jamais la mémoire ?

    C'est à ce moment là que les murmures parvinrent à ses oreilles. Un froissement et cet effrayant Bienvenue. Le vent froid qui siffla à ses oreilles. Cléo regarda autour d'elle, apeurée. Elle sentait une présence, une présence inquiétante. Elle se rapprocha subrepticement de Chocolat. Un peu pour se protéger, un peu parce que sa présence la rassurait. Le ricanement explosa dans son oreille, comme s'il résonnait encore et encore. Le livre de sa camarade d'infortune tomba à cet instant. Elle la regarda le ramasser, se figer et se relever en tremblant. Elle semblait s'être réveiller. Elle tendit le bras, attrapa celui de Cléo et sans rien dire la poussa derrière elle. Cléo regarda autour d'elle, son inquiétude redoublant. " Et si... on s'en... allait ? Lentement , sans... attirer l'attention sur nous ? ". Sa voix était étranglée. Elle avait peur.


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MessageSujet: Re: Où suis-je ?    Où suis-je ?  Icon_minitimeMar 10 Juil - 22:05

Faux.
C'est la seule chose qui traversa l'esprit de Chocolat, alors qu'elle continuait de tirer sa compagne d'infortune derrière elle. La jeune fille n'était pas juste censé proposer une fuite, il fallait fuir. Elles ne devaient pas rester ici, c'était plus qu’évident à présent. Il y avait quelque chose...quelque chose n'était pas très loin.
Et aussi lunatique qu'elle pouvait l'être, la petite blonde ne souhaitait pas flirter avec le surnaturelle. Chocolat n'avait pas encore vraiment peur, c'était difficile pour elle d'éprouver quoi que ce soit.
En réalité, même si elle s'était sentit effrayé, elle aurait certainement été la dernière à s'en rendre compte.

D'abord, la fuite débuta naturellement, le pas pressé, la respiration égaré et hésitante, mais au fur et à mesure qu'elle progressait, Chocolat ralentissait. Sa poigne faiblissait et tremblait d'un besoin vital et enflammé par l'inconnu qui leur faisait fasse.
Il fallait se rendre à l'évidence, aucune d'entre elle ne savait où aller, ni quoi éviter. Son regard remonta lentement vers le ciel, qui perdait de plus en plus de couleur dans un cycle naturel, mais lugubre.
Le manque se faisait de plus en plus fort et la jeune fille se dépêcha de lâcher Cléo afin de plonger ses mains dans ses poches pour en tirer une nouvelle sucette qu'elle engloba dans un geste enfantin, innocent et creux.

Ses grands yeux se détournèrent de la brune, qu'elle s'était jusque là contenter de fixer sans vraiment voir. Laconiquement, le cœur battant pourtant encore si fort contre son maigre corps, elle commença à tourner sur elle-même. Ses yeux verts fouillant l'espace, cherchant une solution, une direction à prendre. N'importe quoi qui aurait pu les aider, les diriger ou au moins leur dire où elles se trouvaient.

La gare semblait vide, mais il n'était pas impossible qu'elles y découvrent quelque chose. Chocolat était peut-être vide et indifférente, mais elle n'était pas stupide et elle n'aimait pas plus que ça, avancer sans réfléchir. C'est ce qui l'avait arrêter quelque seconde plus tôt, dans sa fuite.
Faisant un vague signe de tête à l'autre âme perdue, elle lui indiqua sa décision et se détourna sans attendre de réaction. Chocolat faisait toujours ses choix en fonction d'elle, les autres ne comptaient pas.

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MessageSujet: Re: Où suis-je ?    Où suis-je ?  Icon_minitimeMar 28 Aoû - 11:44

Elle est curieuse. Elle sait tout d'elle, et pourtant, elle l'intrigue. Elle n'a pas peur, Chocolat. Pourquoi n'a-t-elle pas peur ? Pourquoi ne panique-t-elle pas comme Cléo ? Pourquoi ne veut-elle pas être un bon jouet ? Elle veut savoir si la petite blondinette peut ressentir la même panique que tous les autres. Elle en a marre de la voir si calme et sans expression. Mais Elle va la faire changer d'attitude.

Sur le quai, les plantes commencent à se mouvoir, peu à peu. Lentement mais sûrement, telles d'innombrables serpents animés par une force aussi implacable que le destin lui-même, les ronces s'entortillent autour de la cheville de Chocolat, puis lui ligotent solidement les pieds de leurs épines sournoises. Elle la traîne par terre et l'enlève rapidement à Cléo, qui se retrouve seule devant le train, avant de paniquer et de s'enfuir. Maintenant, c'est la Ville qui décide pour Chocolat.

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