Ah oui ! Non en fait ... Je ne vois pas ou je suis ... [Libre ! C'est le squat !]

14h-16h

"Il fait soleil, sur la gare. Sauf que dans sa tête, c'est le noir complet. C'est vide. Vide de mémoire, vide de tout. Vide de sa vie, sans doute. Elle ne se rappelle plus de rien. Le train est désert, comme sa caboche. Et à l'arrêt. Est-ce juste un game over ? Est-ce qu'elle a perdu une vie ? Et cette console, qui est apparue sur ses genoux, est-ce un timer ? Est-ce une partie contre-la-montre ? Soixante-douze heures, c'est ce que le compte à rebours semblait initialement indiquer sur la PSP. Mais maintenant le temps passe et les secondes s'égrainent..."

C'était l'heure, du moins le pensait elle. Le train s'était immobilisé, son premier réflexe fût de sortir du wagon. Elle se releva et sentit quelque chose lui tomber sur les pieds. Elle fît une grimace de douleur et ramassa l'objet en question. Une Psp. La sienne ? Peut être. Elle tenta de l'allumer, l'écran fonctionnait déjà. 72 H. Le temps passé dans le train ? Le temps qu'il lui restait à vivre ? Une mission impossible ? Elle la glissa dans sa poche ne cherchant pas plus loin.

D'ailleurs comment était elle arrivée sur cette banquette ? Elle l'ignorait. Tout comme elle ignorait sa destination. Elle passa sa main dans ses cheveux en soupirant. Elle chercha une valise autour d'elle. Rien … Elle n'avait tout de même pas put partir comme ça ! Sans rien ! Quelle gourde elle faisait ! Elle mit les mains dans ses poches, tripotant ce qui s'y trouvait et s'aventure sur le quai. Une gare ! Quel étonnement ! Elle regarda à droite puis à gauche. Manque de foule, manque de bruit, manque de vie … Elle se dirigea vers une fenêtre, courant presque. Hautes quelles étaient les fenêtres ! Elle passa un doigt sur la vitre sale, puis commença à dessiner un smiley avant d'y mettre un grand coup du plat de la main. Dehors, elle ne connaissait pas cet endroit. Soupir … Que lui était il arrivé ? S'était elle endormie ? Et ou voulait elle aller à l'origine ? Psp prenait rarement le train. Elle détestait le fait d'être serrée dans les transports en communs. Elle préférait marcher.

Elle tourna sur elle même puis s'arrêta. Elle ouvrit lentement les yeux, espérant voir apparaître une personne. Personne. Elle siffla doucement puis plus fort se laissant entraîner par la mélodie. L'écho formait un canon. Elle sourit et se fit silencieuse, marchant dans le hall au hasard, ou ses pas la menait. Quel heure était il ? Pou se trouvait elle ? Qu'avait elle fait avant cela ? Tout s'embrouillait. Elle s'assit par terre. Les genoux repliés contre elle. « Il y a quelqu'un ? Juste un employé ! Un touriiiste ! » Sa propre voix lui répondit, résonnant dans l'air. Elle enfouit sa tête contre ses genoux qu'elle enveloppa de ses deux bras. Épuisée elle commença à somnoler.

Elle se réveille d’un sommeil sans rêves. Elle ouvre doucement les paupières. Il fait jour et les rayons traversent la fenêtre pour se poser sur son visage. Elle referme les yeux. Elle s’imagine dans les bras d’un homme. Elle s’imagine aimée. Elle imagine le soleil les berçant tous les deux, les réchauffant. Allongés ensemble dans un lit aux draps de soie. Mais quelque chose la tracasse. Dans ce rêve, elle est floue. Elle ne se voit pas. Elle ouvre les yeux à nouveau. Pourquoi n’a-t-elle pas d’image dans son rêve ? Elle ne sait même pas si elle est une femme ou un homme. Elle se redresse doucement et descend de la banquette rouge. Elle manque de tomber par non-équilibre sur ses talons mais reprend rapidement son équilibre. Au moins c’est bien une femme. Sa robe est tellement belle, elle s’extasie devant elle. Quelque chose cloche elle le sent. Pourquoi ne se rappelle-t-elle pas de cette robe ? pourquoi ne se rappelle-t-elle pas d’être ici ? Un collier rebondit contre sa "poitrine". C'est un sablier allait à l'envers. Elle le tourne pour le remettre dans le bon sens.

Prudente, elle sort de la cabine en prenant sa veste et son sac. Elle n’a pas besoin de sa veste, il fait trop chaud, elle se contente de l’enrouler autour de son bras. Le sac sur l’épaule elle se dirige vers les toilettes. Poussant la porte, elle se regarde dans le miroir pour enlever cette impression de flou. Sa main gauche glisse sur son reflet, ses cheveux courts, ses yeux marrons, typiques. Quelques tâches de rousseau malgré qu’elle soit brune. Son doigt glisse sur les traits de son visage comme si elle le découvrait pour la première fois. Ceci faisant elle vit le tatouage sur son poignet. Elle ne s’en rappelait plus. Pourquoi s’était-elle faite tatoué cela ? Elle ne s’en rappelait plus. Ce ne devait pas être important.

Elle sort du train, au moins elle se rappelle comment sortir d’un train c’est déjà ça. Elle marche sur le quai. Celui-ci est trop vieux, dallé, plein de végétation. Ses talons s’enfoncent entre les pavés et elle manque de tomber plusieurs fois. Elle jure. Quelle ville de merde dans laquelle elle est tombée. Elle entend un écho, une voix appelant quelqu’un. Elle hausse un sourcil. Et bien elle n’était pas si seule dans cette ville après tout. Elle passe la porte de la gare et rentre dans un hall vide. Ses talons claquent sur le sol et par terre il y a une petite fille, blonde.

[list]"Ca va ?"[/list)

Elle sombrait dans un sommeil léger lorsqu'elle fût tirer des bras de Morphée par un son qui la ramena à la réalité. Un bruit typiquement féminin. Des talons qui frappaient contre le sol. Le son était amplifier par le vide de la gare. Elle releva brusquement la tête et tenta de se relever. Son mouvement trop rapide lui fît perdre l'équilibre. Elle retomba sur les fesses en faisant une grimace de douleur. Elle se remis sur les pieds avec toute la dignité dont elle était capable et remis ses cheveux en place. Elle regarda une femme s'approcher. Très jolie femme qu'elle plaça tout de suite au dessus d'elle dans son esprit. Elle devait certainement être plus âgée et meilleure qu'elle en bien des domaines. Rien que vestimentaire pour commencer. Elle sourie légèrement espérant faire bonne figure tout de même malgré son look d'ado attardée. Elle osa un petit signe de la main « Bonjour , ça peut aller ... » C'était bizarre. La première personne qu'elle rencontrait était tout son contraire. Si toutes les personnes qui vivaient dans cet endroit ressemblait à cette fille, Psp allait rapidement complexer puis sûrement finir par déprimer. Elle claqua sa langue dans sa bouche un peu stressée.

Est ce que cette fille venait d'arriver elle aussi ? Est ce qu'elle était aussi perdue qu'elle ? Elle pencha la tête sur le côté et se gratta la tignasse totalement paumée et ne sachant comment réagir. Elle espérait ne pas s'y prendre mal. Autant se faire une amie. C'est bien pour commencer. Peut être pourrait elle l'aider.

Elle s'avança doucement en ne la quittant pas des yeux et fini par lui sourire franchement « Je suis un peu perdue. Vous pourriez m'aider ? ».
Oui elle allait devoir compter sur une parfaite inconnue. Psp était vraiment très perturbée ...

La petite blonde la regarde avec des yeux bleus. Elle ne détache pas son regard d’elle ce qui mettait la brune mal à l’aise. Cette dernière est une jeune ado sans hésitation. Ou une jeune adulte se croyant encore un enfant. Bizarrement, la brune ressent une certaine animosité à la pensée que ce soit une jeune adulte se comportant en enfant. Peut importe. La blonde se lève et la salue de la main. La jeune brune garde ses distances et ni l’une ni l’autre ne s’approche.

Rapidement la brune perd le contact avec la réalité et la fille qui est à côté d’elle. Elle regarde à côté sans faire plus attention à rien. Ses yeux se baladent dans le hall qu’ils occupaient. Tout cela sonne très film d’horreur et ses yeux palpitèrent. Sont-ils dans un film dont elle était l’héroïne principale ? Oui mais dans ce cas elle se serait souvenue qu’elle devait jouer dedans. Sauf si… Sauf si on ne lui avait pas précisé. Et alors un gars viendrait et la protégerait. Elle s’attacherait à lui jusqu’à ce qu’ils sortent tous les deux. Alors il lui expliquerait que ce n’était qu’une technique pour l’accoster et …

La blonde lui parle, la sortant de son scénario. Elle la regarde doucement, un peu aigrie d’avoir été perturbée. Elle se rappelle subitement que l’autre est là et que l’autre peut tenir le rôle principal. Bah oui pourquoi Elle d’abord. Jalousie. Sa voix devient plus froide.
« Désolée je ne sais pas où on est non plus. Et tu es ? »

En d’autres mots : tu t’appelles ?

Perdue, esseulée et face à une fille magnifique mais peu sympathique apparemment. Ce n'était vraiment pas son jour de chance … De plus elle ne la renseigna en rien. Elle perdit soudainement son sourire et se demanda si elle aussi venait de ce même train. Peut être étaient elles victimes d'un enlèvement et qu'elle ne se souvenait de rien dut à un choc traumatique. Mais dans ce cas pourquoi les envoyer dans cette gare à l'abandon ? Elle baissa la tête à la question de la demoiselle étrangement dérangée par sa question. Question simple pourtant. Son agitation mentale se ressenti par un tic nerveux. Elle fronça les sourcils et se frotta les yeux comme une personne fatiguée. Elle avait beau faire travailler sa mémoire et chercher dans les tréfonds de son cerveau, elle ne trouvait plus son nom. Elle ne savait plus comment elle s'appelait. Des larmes lui vinrent aux yeux. Elle se reprit rapidement et regarda la jeune femme « Je ne sais plus ... » Sa voix s'évanouit sur la fin de sorte que sa phrase fut à peine perceptible, presque un souffle.

Elle se balança d'avant en arrière en tournant son regard ailleurs que sur la fille. Elle devait sûrement penser qu'elle se moquait d'elle. L'heure n'était pas aux jeux, ni aux engueulades d'ailleurs. Avec une personne dont elle ne connaissait rien par dessus le marché. Elle sentait qu'elle ne devait pas être commode la demoiselle.
Elle s'étira et lui tourna le dos pour s'aventurer un peu plus loin. Elle espérait au moins pouvoir sortir de cette gare. Se débarrasser de madame le Glaçon aussi. Elle n'osa même pas lui demander son nom à son tour. Elle n'aimait pas du tout le ton avec lequel elle lui avait répondu. Bon elle n'allait pas non plus la laisser seule ici. Elle finirait sans doute par la suivre de toute manière.

Elle siffla un air sorti de nulle part, sûrement un reste dans son cerveau. Elle parcoure quelques mètres sur le quai puis s'arrêta pour fureter dans ses poches. Elle tripotait leur contenu depuis tout à l'heure mais n'en avait pas pris connaissance … Elle ressorti la console portable de sa poche. Elle affichait toujours 72 heures. Elle appuya sur les boutons espérant que l'écran daigne montrer autre chose que cs deux chiffres qui ne lui rappelait rien. Elle semblait figée sur ce nombre. Elle mit de nouveau la main dans la poche de son short et entendit un bruit. Le tintement d'un bijou ou de clés. En effet elle sorti un petit bracelet bleu. Très joli ce bijou. Elle l'examina, posé sur la paume de sa main. Comment s'était il retrouvé ici ? Elle tenta de l'enfiler. Il lui allait parfaitement. Fait pour elle peut être ! Elle sourie bêtement avant de sortir de son inspection rappelée à la réalité par le bruit de ces fameux talons heurtant une fois de plus le sol.

La petite blonde réfléchit quelques temps à la question de la brune. Elle la regarde un peu étonnée. Comment peut-on réfléchir sur un prénom ? La voyant au bord des larmes, elle a envie de prendre cette poupée blonde dans ses bras. Elle semble plus jeune qu’elle et plus fragile aussi. Mais elle ne fait rien car yeux-bleus lui répond une phrase peu attendue. Un « je ne sais pas » qui glace le sang e la brune. Comment peut-on avoir oublié son prénom, son identité ? C’est un crime dans la tête de la jeune brune qui réalise soudainement qu’elle ne sait pas son prénom non plus.

Elle oublie la présence de cheveux blonds pour se concentrer. Non elle n’a pas oublié son prénom ! Impossible ! C’est quelque chose d’impossible à envisager. Ce n’est pas réel… C’est… Féérique. C’est comme un livre ayant mal tourné. Un personnage se réveillant sans souvenance de son passé. Car oui en y réfléchissant plus, elle ne sait pas son passé non plus. Elle doit rêver. Encore. Son cœur se serre. Le réveil sera brutal mais pour le moment ce n’est qu’un bon rêve et… Ca lui fait plaisir !

Elle se balade dans la gare, déserte depuis le départ de la blonde. Sa main joue contre les murs poussiéreux et pleins de verdure. Ses yeux brillent de miles feux. C’est un rêve merveilleux. Plus d’identité, la capacité de vivre une nouvelle vie, de devenir n’importe qui, de toute recommencer à 0. Et ne plus faire les mêmes erreurs… Sauf qu’elle n’a pas conscience de ses anciennes erreurs. Tant pis ! Revivre quand même ! C’est comme sortir un nouveau du ventre de sa mère.

Enjouée, elle passe la porte de la gare et rejoint la blonde sur le quai. Elle rêve, et elle veut faire durer ce rêve le plus longtemps possible ! Et elle contrôle son rêve ! Elle s’avance vers la blonde.
« Du coup comment je peux t’appeler ? »

« Un tour de manège. ♫

Si tu passais à ce moment précis la porte du wagon, tu pourrais voir sa silhouette endormie, allongée sur l'une des banquettes, un pied dans le vide se balançant dans son sommeil, et le soleil de début d'après-midi clinquant contre sa peau d'albâtre - ou lunettes de WC, mais c'est pas assez bien pour lui.

Dans son sommeil, vraiment. Déjà le fin demi-sourire venu jouer sur ses lèvres tend à faire douter. Et ce n'est qu'à ce moment que l'on remarque que le bougre a les yeux ouverts. Depuis combien de temps ? Les avait-il seulement fermés ? Une main tendue au-dessus de lui, l'autre en appui derrière sa tête, il regarde les rayons du soleil jouer entre ses doigts, yeux plissés de contentement. Rêve ou souvenir, il est en tout cas bien agréable ma foi.

Il ne se souvient de rien, il le sait. Il n'a aucune idée du pourquoi du comment, de la raison pour laquelle il est ici, et par quel moyen seulement a-t-il pu y arriver et avoir perdu la mémoire. Non, vraiment, il est là, totalement perdu, dans sa tête comme dans la ville.
Et ça lui semble diablement amusant.

D'un mouvement leste, il se remet sur ses pieds, prend tout de même le temps de fouiller ses poches. Puis sort, se laisse pendre par les bras dans l'encadrement de la porte, tourne la tête de droite, de gauche, puis saute, atterrissant sur le quai sur un pied. Son menton se lève, ses narines palpitent, il remarque les deux silhouettes, là-bas, près de la sortie. Pas si lointaines finalement, tout juste dehors. Ses pas sont sans bruit sur le sol, il les rejoint.

S'insinue derrière la petite blonde, près, trop près du creux de son oreille, souffle.

▬ Pour moi, ce sera « chaton ».

Il finit par se décoller, pour remplacer sa présence dérangeante dans son dos par sa main dans ses cheveux ; toucher qui doit se révéler tout aussi désagréable, assorti d'un mauvais sourire satisfait.

▬ Ça lui va comme un gant.

Et sans plus attendre, il les dépasse d'un pas léger, d'un mètre puis deux, sans couper cette proximité pour autant. Leur lance un regard en arrière, revolant au soleil son profil qu'il dardait déjà de ses rayons. Savoir si elles relèveront l'invitation.

Spoiler:

Boum son cœur s'accélère dans sa poitrine en voyant l'inconnu arriver. Premier abord, elle le trouve sexy. Bien sûr si elle réfléchit un peu elle comprendrait que c'est parce qu'elle ne le connait pas et que la nouveauté c'est toujours attirant. Mais elle ne réfléchit pas et se contente de regarder la silhouette arriver vers eux. Elle imagine que ça peut être le chevalier de son film. Celui qui la sauvera à temps des bombes ou des problèmes. Elle s'imagine dans ses bras, lui la portant car elle fatiguée. Elle s'imagine à ses côtés dans les actions, lui quittant son travail pas très normal pour elle.

Boum son coeur rate un battement. Jalousie. Son visage se ferme immédiatement. Comment-a-t-il pu choisir la blonde? Et elle ? Elle est pas jolie ? En fait elle n'en sait rien. Elle se rappelle même plus de son visage. Peut importe ! Ca veut dire que ce gars aux cheveux rouge n'est qu'une illusion, une personnage pas important à l'histoire. Ce n'est pas son héro car son héro n'irait jamais voir d'autres filles. Il ne draguerait jamais personne d'autre qu'elle. Ce n'est pas son héro c'est un imposteur. Sa voix est froide quand elle lui répond.
"Soit."

Il passe devant eux pendant quelques mètres puis se retourne pour les voir. La jeune femme hésite. Ce n'est pas son héro bien sûr mais si c'est un figurant il peut l'aider à retrouver son héro. C'est le but. Pourtant elle ne peut s'empêcher de ressentir une certaine crainte envers lui. Elle sait qu'elle ne doit pas lui faire confiance. Comme s'il était un piège. Mais elle n'a pas vraiment le choix. Elle n'a personne d'autre avec elle. Elle détourne son regard vers le sol car oui sans vraiment réaliser elle l'avait suivi des yeux. Elle réfléchit. Peu. Elle regarde la blonde. Elle n'a pas le choix. Seule ou avec lui. Avec. Elle ne connaît sûrement pas la devise :"mieux vaut être peu que mal accompagnée". Elle se retourne, prête à le suivre.

(Pour les mêmes raisons, je continue, au pire PSP tu pourras toujours nous rejoindre ensuite. (Désolée du powergaming, tu me MPes si tu veux que j'édite.))

Pas de réaction ? Il y a peut-être été un peu trop fort. Pourtant, qu'y-a-t-il de si traumatisant dans le fait qu'un inconnu à l'apparence plus que douteuse (tu sais, le clown du mauvais film d'horreur, là ?) vienne dans le dos d'une innocente jeune fille - une BLONDE en plus quoi, avec les yeux bleus et tout, l'image parfaite de la petite innocente Boucle d'Or -, et vienne lui susurrer au creux de l'oreille - en parlant d'Ours, alors il serait le pedobear du conte -, tout en faisant une tête de chat satisfait ?

C'était, genre, tout à fait normal. Mais elle avait l'air un peu figée quand même la gamine. Pas bien résistante dites-moi.
Décevante. Il aurait peut-être du tourner son attention vers...
Oh, mais c'était justement notre amie la brune qui lui adressait un regard amer. L'air renfermé d'avoir été laissée derrière. Alors comme ça on est jalouse ma belle ? Excellent. La lueur fugitive de crainte ne lui a pas échappé non plus. Rectification. Parfait. Attendant alors sa - ou ses, si la gosse les rejoints - compagne de route, il se met ensuite en route, restant à son côté, visage étrangement dénué d'expression, sans plus rien dire de plus. Se faisant mime pour l'occasion.

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» Tu vois, Ēkā me convient parfaitement !
» Où suis-je ?
» Au feu les pompiers, y'a la mai... Ah non, j'suis plus là.
» Tout ce que je suis, ce que je vaux...
» Wééé je suis la vague! /o/

Ah oui ! Non en fait ... Je ne vois pas ou je suis ... [Libre ! C'est le squat !]

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