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Grwrwrl fait le ventre affamé.

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MessageSujet: Grwrwrl fait le ventre affamé.   Grwrwrl fait le ventre affamé. Icon_minitimeJeu 30 Mai - 18:57

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Sursaut. Il revint à lui tiraillé par la douleur de la position dans laquelle il était. Il se redressa en oubliant qu'il était menotté ; il tira d'un coup sec le bras d'Ironie.

« P-Pardon… »

Encore un peu ailleurs, un peu perdu. Sa voix était distante bien que son excuse sincère. Il avait la tête d'un garçon pas réveillé, et surtout perturbé. Ainsi, il avait déjà été en colère une autre fois dans sa vie. Il sourit. Laissant son bras tendu pour ne pas déranger davantage la panthère, il s'adossa contre le siège et observa les merveilleuses courbes de la Bugatti s'arrêter devant un complexe qui avait l'air scolaire.
Que dire ? Il n'avait rien à vraiment commencer, juste des phrases à terminer. Et il n'avait pas envie de finir ces paroles froides et dénuées de sens. Lâche. Il ne voulait pas prendre le risque de la laisser.
De sa main droite maladroite, il reprit l'écharpe et la fourra dans son sac. Ses côtes lui faisaient mal. Dans le dos aussi, ça lui tirait, comme s'il avait des bleus. Ha, mais… Il se rendit compte, enfin, de où il était et comment il était arrivé là, et écarquilla les yeux.

« HA ! » s'écria-t-il soudain en se tournant vers la jeune femme. « Je… Tu… » Il avait l'air confus. Secouant sa tête à droite et à gauche pour se calmer, il reprit son sourire habituel. On aurait presque pu voir un soleil briller derrière sa tête tant il avait l'air heureux - heureux de vivre. « Merci, Ironie. Je pense que ce n'est plus au sens littéral si je dis que tu m'as sauvé la vie. »

Bourré de sincérité et d'amour. Un amour simple et pur. Définissable. Pas comme la panthère qui avec son regard et son attitude lui paraissait toujours si éloignée. Et proche à la fois. Lâche, il l'était. Pourtant, il ne la lâcherait pas. Son sourire s'effaça un peu tandis qu'il attrapa vivement mais délicatement le poignet menotté d'Ironie :

« Tu as dû te faire mal ! Je suis vraiment désolé ! » Il en avait l'air. « Tu t'es fais mal quelque part d'autre ? »

Bourré de sincérité et d'amour, dans ses paroles et dans ses gestes. Sugar lui livra un regard inquiet, droit dans les yeux. Il n'avait plus peur de la toucher ou de la dévisager. C'était un pas pour lui, mais pour elle ?
Il jeta un oeil en pensant qu'il serait judicieux de sortir. Ces bâtiments l'intriguait. Et puis… Grwrwrwrwl fit son ventre avant qu'il ne puisse penser qu'il avait faim. Il ricana et reprit la parole :

« Si on mangeait un bout ? On pourrait profiter qu'il y ait des tables et des chaises quelque part dans cet endroit pour se reposer. »

Sa main se leva. Il allait essuyer le peu de suie déposée sur la joue d'Ironie. Pourtant, il s'avisa. Son sourire se tordit et il arrêta son geste, posant finalement sa main contre sa poitrine sans avoir touché la panthère. Il baissa les yeux. Avait-il fais un pas en avant, finalement ? Tout était toujours flou quand il s'agissait d'elle.

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MessageSujet: Re: Grwrwrl fait le ventre affamé.   Grwrwrl fait le ventre affamé. Icon_minitimeDim 2 Juin - 15:44

« La limite.

« Au final, c’était toujours la même chose. Au final, tout n’était que cercle et rires tachés, bafoués. Au final, elle s’en était lassée. Elle ne l’écoutait plus, ne cherchait à comprendre ses fins de vers, n’entendait même plus. Sa tignasse paraissait alors que trop brune, ses yeux que trop bleus. Trop humaine, trop lointaine. Tout n’était que trop avec elle. Ou pas assez. Il n’y avait plus de juste milieu, plus d’équilibre. Elle se rendait compte du jeu, réalisait ses erreurs, faisait bilan du temps., mécanique. L’adrénaline à présent partie ne l’avait laissée que bien trop vide, que bien trop creuse. Que bien trop seule. Alors elle affichait cette mine détachée, ce regard totalement indifférent. Blasée, écœurée, égarée. Elle levait sa main menottée, admirait avec lassitude son poignet ensanglanté. Que voulaient-ils bien qu’elle dise ? Il n’y avait rien à dire. Rien à faire. Elle avait tiré, poussé le bouchon loin, trop fort, aux limites de son corps. L’on ne tire pas un homme, aussi légume soit-il. Mais c’était comme ça, avec elle. Elle n’était pas comme Jordan, ni comme Taiga. Elle n’était pas l’ordre. Tout n’était pas qu’ordres. Elle était désordre, elle était le contrefait, le contretemps. Une différence qui se contentait de peu, de pas assez. Elle prétendait ne rien vouloir, prétendait sans prétende. Ne cherchait plus. S’était tout simplement perdue. Seuls ses yeux restaient sans frontières, seules ses prunelles dictaient encore le, leur pouvoir.

« Fais ce que tu veux.
« Sauf qu’il ne pouvait pas faire ce qu’il voulait, évidemment. Sauf qu’elle était attachée à lui, donc pliée à ses désirs. Sauf qu’au final, ce petit malentendu lui mettait les nerfs à vif, jusqu’à la rendre si détestable qu’elle en perdait toutes émotions. Sauf que voilà, il n’était pas le compagnon le plus idéal. Sauf que voilà, elle aurait très bien pu se retrouver liée à un mec incroyablement sexy, ou… Ou juste un mec normal. Mais non, elle était menottée à un gay égoïste qui lui collait à la peau, qui se croyait tendre et joyeux alors qu’il était pessimiste et méprisable. Sauf qu’il y avait trop de choses à dire, sur le coup, et qu’au final, les citer ne servaient à rien, vu qu’elle, elle s’en foutait. Vu qu’elle, elle n’y pensait déjà plus. Vu qu’elle, elle était déjà passée à autre chose. Oui, elle. Ironie, Emiko, quel que soit son nom, surnom ou autre. Elle était juste là, sans vraiment l’être. Détachée et fatiguée. Épuisée et pourtant hystérique. Elle était un tout qui se rendait par l’accumulation totalement neutre. L’idéal du gris. Elle se grisait, voilà. Mais n’était pas grisée.

« On peut pas juste se détacher ? Se… Décoller ?

Oui. Elle ne comptait pas bouger.
Oui. Elle ne comptait pas faire ne serait-ce qu’un infime effort.
Oui. Elle lui pourrissait le moral, lui pourrissait sa vie.
Comme on avait pourri la sienne.
Et c’était tant mieux pour elle. Tant pis pour lui. Et le pire ? Sa réponse ? Elle s’en foutait d’avance.

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MessageSujet: Re: Grwrwrl fait le ventre affamé.   Grwrwrl fait le ventre affamé. Icon_minitimeMar 4 Juin - 11:38

Am I a liar ?
Désemparé. Le sourire de Sugar s'était effacé tandis qu'il attrapait des compresses pour désinfecter la plaie de la panthère. Il arrêta son geste. Il ne pouvait plus la toucher. Elle l'avait rejeté, encore. Il ne se sentait plus capable.

« J-Je vois… » fit-il tremblotant.

Mais il ne voyait rien. Désabusé, dépité. Son visage était l'expression même de la tristesse et de la déception. Comme un gamin qui attendait impatiemment de pouvoir aller à la pêche avec son père qu'il ne voyait jamais, et qui voyait ce jour annulé. Néant. Il n'y avait plus rien à dire, plus rien à penser. Il était en colère, mais impuissant. Il sourit de nouveau, mais maladroitement. Son sourire était vide. Forcé.

« Ca va piquer un peu. » lâcha-t-il en passant la compresse sous la menotte.

Blessée. A ce point, à cause de lui. Involontairement, mais sa faute quand même. Il voulait crier, lui faire mal, et en rire ! Mais il ne pouvait pas. Il n'était pas comme ça. Et de quoi voulait-il se venger, au juste ? De ne pas être aimé ? De se laisser démoraliser ? Non. Il refusait d'être aussi faible.

« P-Pourquoi ça ne marche pas ? Je veux dire… Quel genre de personne faudrait-il que je sois pour pouvoir te suivre ? » Il arrêta son geste brutalement et releva la tête. « Oh, c'est juste par curiosité. Je ne désire pas changer, rassure-toi. »

Rassure-toi. En quoi cela pourrait la rassurer ? Elle ne l'aimait pas. Il se mordit la lèvre. Plus le temps passait, plus il se rappelait et plus il se sentait mal. Plus il sentait le besoin de revoir cette personne, ce Az', et de se perdre dans ses bras. Plus il restait avec elle et plus il se sentait seul. Je ne veux pas être comme ça. Pas comme elle.
Sugar fourra la compresse usagée dans sa poche, rangea le sac et expira un grand coup.

« Ok. » Ses yeux ne la regardaient plus. La panthère n'y aurait vu que de la déception. « Comment on peut les enlever ? »

Finalement.
Lâche avant d'être gentil ? Non. Il avait finalement compris, plus ou moins. Et peut être pas si masochiste. Mais que la féline ne s'y fie pas. On a pas besoin d'être attaché pour coller quelqu'un. Il ne voulait juste plus la blesser en l'encombrant. Il s'en persuadait. Têtu avant d'être lâche, avant d'être gentil.
Et si jamais elle s'enfuyait… Il la laisserait partir. Mais pas avant.

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MessageSujet: Re: Grwrwrl fait le ventre affamé.   Grwrwrl fait le ventre affamé. Icon_minitimeSam 8 Juin - 10:22

« Contrefait.
« Je ne te déteste pas. Voix désabusée, soudainement plus proche. Elle s’agite, empoigne un flingue. « C’est pas volontaire. » Elle se redresse, lui agite sous le nez, presque taquine. Façade ? Bien sur que si, c’est volontaire. C’est la raison contre le reste. C’est moi contre autre chose. J’en ai rien à faire. D’elle, d’eux ? Des débris qui pavent sa vie ? Elle esquisse un sourire, cette ville la déboussole. Elle n’a pas beaucoup dormi, n’a pas mangé, ne s’est pas arrêtée. « Le genre de personne qu’il faudrait que tu sois ? C’est pas toi, Sugar, t’es très bien. » La preuve. Quel humour, quel cynisme. Et pourtant, elle semble juste extenuée. « Tu crois vraiment qu’il y a un coupable dans cette histoire ? Il doit obligatoirement avoir un coupable dans toutes histoires ? On doit toujours reporter la faute sur un autre ? Tu voudrais que ce soit de ma faute ? » Sa voix est douce, des mèches lui bariolent le visage, elle semble si… Réelle. Elle n’attend pas de réponses, ne veut pas d’avis. Elle énonce juste ce qu’il en est, exprime une part de complicité peinée, dévoile le jugement populaire, s’y oppose sans pourtant lutter. Presque humaine. « Tu pourrais être mon frère. » Elle s’adosse, s’enfonce dans son siège, relève un instant les yeux, vers le ciel, céleste qu’elle ne voit pas. Un main, sa main vient se plaquer contre sa joue, contre son front. Elle englobe une partie de son visage, froide. Fraicheur qui dévoile, apaise sans soigner. Ouais, tu pourrais être mon frère. Mot qui lui paraît si naturel, alors qu’elle ne le sait même pas, ne le sait même plus. Tu ne comprendras pas. Jamais. Tu ne peux sonder mes pensées. Que quelqu’un me dise qui je suis. J’ai essayé, tu sais ? Essayé d’être comprise, essayé de me montrer. J’ai tenté. Mais rien n’y fait. Rien n’y fera jamais. N’y a-t-il donc personne pour m’expliquer ? Vive elle soulève son poignet enchainé, l’arme danse dans sa main en mouvement. Action brève et concise, imprévisible. La balle fuse, le lien se brise. Yeux bleus profonds, elle change du tout au contre. Tout n’est que surprises avec elle, sans doute se surprend-elle elle-même. Briser la routine. Elle se laisse tomber, le prend dans ses bras. Cambrée elle pose sa tête brouillonne au creux de l’épaule, ses bras n’étant qu’entremêlas figés et liés. « Tu pourrais être mon frère. » Terme qui la perturbe sans qu’elle sache trop pourquoi, comme un parasite qui ne veut lâcher prise. « Les ainés ne doivent-ils pas protéger ? » Car tu serais le cadet, bien entendu. C’est pas comme si j’avais un profil autre qu’ainée. Elle n’ose même pas sourire, car il n’y a rien d’hautain, trop de responsabilités. Mais elle y est habituée, non ? « Tu es libre. » Et pourtant sous mon joug. Paroles murmurées. Sans doute se les veut-elles adressées. Mais elle les utilise pour autre. Pas pour moi. Mais qu’importe, pouvons-nous imaginer Ironie autrement qu’insaisissable ? Les termes sont proches, synonymes. Alors si elle ne peut avoir l’ivresse pure, la liberté ultime, elle prendra la dérive.

Elle se détache, se redresse, empoigne son sac.
Sors. Légère, nouvelle.
N’attend plus une once de réponse.


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MessageSujet: Re: Grwrwrl fait le ventre affamé.   Grwrwrl fait le ventre affamé. Icon_minitimeSam 8 Juin - 14:51

Sister.
Il sourit. Ses craintes semblent s'êtres envolées, balayées par les paroles de la dénommée Ironie. Non, il ne pouvait pas la comprendre… Mais cela ne l'empêcherait pas de l'apprécier. Elle ne le détestait pas. Cela lui faisait si chaud au coeur. Lui si craintif du rejet, lui qui n'aimait pas ne pas être aimé. Lui amour, lui douceur.
Mêmes froides, mêmes cyniques, ses paroles rassuraient, ses actes protègeaient. C'était si étrange. Elle était étrange. Mais elle-même, non ? Confiant, Sugar ne s'inquiétait même pas en voyant l'arme se balader. Il avait deviné le lien entre l'arme et la menotte.

« Tu pourrais être mon frère. »
Il sourit.
« Ce serait bien, tu ne crois pas ? » lâcha-t-il alors, une parole glissée avec un sourire chaleureux ; et une mine un peu gênée.

Sugar sursauta lorsque la balle partie pour briser le lien des menottes. L'air un peu tendu soudain, et pensant à cette pauvre Bugatti qui n'aimerait sûrement pas que sa propriétaire l'ait abîmé avec une arme. Il n'eut pas le temps de s'inquiéter ou de penser à dire vrai ; elle le prenait dans ses bras. Tu es si étrange, Ironie. Mais lui qui se sentait si seul quelques secondes auparavant semblait soudain avoir tout oublié de ce sentiment. Il se sentait bien, protégé. Il souriait encore, répondant naturellement à l'étreinte d'Ironie en l'enlaçant tendrement, sans être oppressant. Juste là.
Puis la panthère s'en va. Féline, elle bondit, se redresse, et s'envolerait presque. Il était libre… Mais c'était elle qui semblait la plus libérée. Ces menottes avaient été un mauvais choix. Il le regrettait amèrement ; il avait essayé d'apprivoiser un animal. On apprivoise pas un animal sauvage. On l'observe et l'admire, non ? On l'aide en silence, au dernier plan.

« Et moi, alors ? » lança-t-il en sortant à son tour de la voiture. Sa voix se serrait un peu. Il avait peur qu'elle s'en aille. Mais il s'était promis de ne pas l'en empêcher. « Que dois-je faire en tant que cadet ? »

Il sourit, encore. Toujours.
Fouillant dans son sac, il attrapa quelques barres chocolatées individuelles et les envoya vers Ironie, pensant qu'elle les rattraperait de toute façon. En ajustant le fusil à pompe, tout en cliquetant la menotte restée à son poignet, il expliqua son acte :

« Ce n'est pas un grand repas mais j'ai pris le plus nourrissant en rayon. »

Son regard était interrogateur. Puis-je te suivre ? semblaient dire ses yeux bruns.
Petite pensée pour tout ce chocolat perdu dans les rayons. Fondu. Soupir. Bah… Ironie était bien plus importante que du chocolat !

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MessageSujet: Re: Grwrwrl fait le ventre affamé.   Grwrwrl fait le ventre affamé. Icon_minitimeDim 9 Juin - 18:27

Pof, d'un coup, de nulle part, sort une boule de lumière, qui vient directement se poser sous le nez de Sugar.

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MessageSujet: Re: Grwrwrl fait le ventre affamé.   Grwrwrl fait le ventre affamé. Icon_minitimeJeu 13 Juin - 19:35

« Tu y croyais vraiment ?

« Et la pluie se déverse sur eux. Sur elle. Son visage se redresse, s’offre aux flots. Laver l’impureté. Dans sa main les barres dansent, qu’espère-t-il au juste ? Etre son frère ? Comme si c’était le cas. Elle ne bouge pas, laisse le vent brouiller ses traits, mordre ses cheveux. Elle voudrait l’entendre, le bruit de l’orage. Elle voudrait partir, loin d’ici. Enfin, elle se comprend. Pas qu’elle ne cherche à fuir Nulle-Part. Juste loin de lui. Alors. Pourquoi ne le fais-tu pas ? La question frappe ses idées, bouscule son monde. Elle se réveille, dévie l’oppression. Pourquoi je ne pars pas ? Pourquoi je reste ici. Pourquoi je reste avec lui ? Circonstances atténuantes ? Le sort qui s’acharne ? Ses sourcils s’arquent, retombent. Enfin, enfin Ironie reprend possession de ses moyens. Ses pensées sont claires. Droite. Imprenable. Elle se retourne face à lui, le dévisage, de marbre.

« Tu n’es pas mon frère, n’en ai rien à faire et n’attends rien de toi.

« Voix dénuée d’émotions. Ironie s’est rattrapée. Elle ne se lâche plus, s’incarne enfin. Sa main se délie, ses doigts s’entrouvrent. Les barres chocolatées retombent sur le brun. Là est toute sa splendeur. Elle en a besoin, de cette nourriture. Mais n’a besoin de lui et d’une quelconque pitié. C’est Ironie, après tout. Et lui, n’est autre que Sugar. Un homme parmi tant d’autres, une personne qu’elle n’aurait jamais rencontrée. Volte face. Elle lui tourne le dos, esquive le souvenir et le laisse là.

Seul.
Sans un remord.


Dernière édition par Ironie le Ven 14 Juin - 22:47, édité 1 fois

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MessageSujet: Re: Grwrwrl fait le ventre affamé.   Grwrwrl fait le ventre affamé. Icon_minitimeJeu 13 Juin - 19:59

Good bye, my friend…
« Tu n'es pas mon frère, n'en ai rien à faire et n'attends rien de toi. »

Froid. Sans pitié. Le coeur de Sugar s'étreignait au rythme de ses sourcils froncés. Mains crispées. Il ne dit rien, ne peut rien dire. Il n'osait pas baisser la tête. Il ne pourrait pas la voir partir. C'était un adieu, il le savait. Même pas un au revoir. Elle comptait ne jamais le revoir. C'était triste, trop triste. Il avait mal. Il s'était trop attaché, il le savait. Il attrapa les barres chocolatées en se mordant la lèvre inférieure, baissant finalement les yeux. Il ne pouvait pas la retenir. Ni la suivre. Il se l'était promis, pour elle. Tout était toujours pour les autres.

Soudain, il releva la tête.
Il devait au moins dire quelque chose, n'importe quoi. Lui montrer qu'il serait là pour elle, de toute façon.

« Ironie, je !… » Hésitation. Elle partait. Elle était encore proche mais semblait déjà si loin. Il cria : « Ne meurs pas ! »

Je veux te revoir. Sur ces dernières paroles, un sourire tendu, presque forcé. Un sourire triste, abandonné. Elle le prendrait mal, n'est-ce pas ? Finalement, il était toujours aussi maladroit avec elle. Soupir. Il rangea les barres de chocolat dans son sac, et toucha dans sa poche l'emballage usagé de la compresse qu'il avait utilisé sur la panthère. 
Il baissa les yeux et les relèva finalement. Un souvenir. Bah… Il était seul, ce n'était pas prudent. Mais justement. Seul, il n'avait que la mémoire à recouvrir. Et la curiosité à satisfaire.

Il tendit simplement ses bras et laissa la boule lumineuse le toucher.
En plein dans son coeur.

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MessageSujet: Re: Grwrwrl fait le ventre affamé.   Grwrwrl fait le ventre affamé. Icon_minitimeSam 22 Juin - 15:13

Et la mémoire revient à Sugar.

Sugar:

A peine Sugar a le temps de revenir à lui que les ronces l'ont déjà attrapé à la cheville. Elles le serrent et rapidement, en un éclair, Sugar est à terre et est traîné sur le sol jusqu'au jardin du manoir, laissant Ironie seule.
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