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| Dans la maison des trois petits cochons | |
« A consommer avec modération »
Vodka
Messages : 109 Date d'inscription : 07/04/2013 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (74/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Dans la maison des trois petits cochons Mar 9 Avr - 17:50 | |
| 10h-12h
Le blondinet cligna des yeux à plusieurs reprises. Un bug venait de prendre possession de son cerveau, le laissant à regarder le mur de briques rouges couvert de végétation qui lui faisait face. Ne se trouvait-il pas dans la gare il y a à peine quelques minutes de cela ? C'était vraiment bizarre depuis qu'il s'était réveillé... Et il se souvenait toujours pas de son nom .Ca commençait à devenir énervant. Pour se défouler, il shoota avec violence dans un pauvre petit caillou innocent qui trainait là. Celui-ci finit sa course dans la porte en face, l'entrouvrant légèrement. Le bruit et surtout le mouvement attirèrent l'attention du blond qui arqua un sourcil. C'était ouvert ? Ca sonnait comme une invitation non ? Il se dirigea donc vers la porte sans trop réaliser qu'il n'était pas seul dans le coin. A vrai dire, il avait déjà oublié les autres. A part peut-être ce grand - beau - blond comme lui... Son visage l'avait un peu remué sans qu'il ne sache vraiment la raison. Peut-être le connaissait-il ? Ou peut-être son corps d'Apollon l'avait-il simplement attiré fortement ? Un soupir d'agacement lui échappa. Il en avait marre de se poser des questions sans réponse et poussa la porte d'entrée, observant l'intérieur. Ca ne semblait pas vraiment habité... A part par les plantes.
Un bruit dans son dos le fit sursauter et il se tourna. La nana aux cheveux rouges se tenait dans la rue. Il n'avait donc pas bougé seul. Si ça se trouvait, ils s'étaient séparé tous et il avait encore oublié. Au point où il en était... Sans se soucier plus que cela de la femme, il entra dans l'habitation. Si elle voulait le suivre, elle le ferait, pourquoi devrait-il se soucier d'elle ? C'était une grande fille, elle saurait se débrouiller seule. Le sol craquait sous ses pas au fur et à mesure qu'il avançait. Sa démarche s'était ralentie entre le quai et ici. Il découvrait et se montrait donc un peu plus lent, observant partout autour de lui avec attention. Un morceau de papier peint manqua de lui tomber dessus mais il évita vivement en entrant dans la pièce suivante. Un sourire s'étira sur ses lèvres en voyant qu'il s'agissait d'une cuisine. Maintenant qu'il y pensait, son estomac le creusait un peu ou alors était-ce un simple reflexe de Pavlov, il voyait des placards avec de la possible nourriture alors il avait faim ? Il ne saurait répondre à la question et celle-ci ne traversa même pas son esprit en vérité. Il se concentra sur les placards et les ouvrit sans gêne particulière. Il eut cependant une légère grimace de déception en voyant les pots de légumes... Pas étonnant qu'ils soient encore là. Il ouvrit la petite porte suivante et cette fois-ci, la chance fut de son coté : des bonbons... et un vieux paquet de biscotte. Il attrapa le paquet de pain dur et s'en prit un morceau, le glissant entre ses dents pour satisfaire son appétit. Il se saisit ensuite du sachet de sucreries sans faire gaffe aux choses alentours et se remplit la main de ces friandises pour les glisser dans sa poche.
Le geste le titilla. Il n'avait pas pensé à fouiller les poches de son bermuda mais celles-ci n'étaient pas vides. Il s'approcha de la table pour sortir ce qu'il avait, posant le tout en vrac sans trop regarder. Il observa ensuite plus activement : des gants blancs, une clé de voiture -restait plus qu'à la trouver, une liasse de billet, des clopes, une bague étrange et une mini bouteille. Il glissa la bague à un doigt, en testant plusieurs avant de trouver le bon. Il la perdrait moins en la portant qu'en la gardant dans le fond d'un morceau de tissu. La liasse de billet retrouva sans hésitation le chemin de sa poche pour rejoindre les bonbons, ainsi que la clé et les clopes. Il analysa les deux derniers objets et haussa les épaules. Des gants pouvaient toujours servir vu le froid qu'il faisait dehors. Par contre pour la bouteille, il l'ouvrit et renifla un peu l'intérieur. Un léger sourire s'esquissa sur ses lèvres. L'odeur ne lui était pas inconnue et pas déplaisante non plus. Son regard se porta sur l'étiquette puis il s'enfila le peu de liquide encore dedans sans demander son reste. Sa gorge le brula un instant et il toussa légèrement avant de secouer la tête pour se remettre et sourire bêtement. Génial ! Il lui fallait trouver de cette vodka pour remplir la bouteille maintenant.
Sifflotant tranquillement, sans penser un seul instant qu'il puisse être dérangé, le blondinet trouva son bonheur pour sa plus grande surprise. Il savait comment vivre dans cette maison au moins. Il n'hésita pas et vida un peu de la boisson dans son petit récipient avant de le fourrer dans sa poche. Bien. Maintenant, il pouvait visiter le reste de la baraque. |
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« Poissirène caractérielle »
Cendrillon
Messages : 79 Date d'inscription : 01/04/2013 Age : 31 Localisation : Commissariat.
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Dans la maison des trois petits cochons Mar 9 Avr - 20:31 | |
| Vous ne devriez pas fermer les yeux. Il y avait des gens là, avant. Elle allait poser une question, avoir une réponse, un contact avec d'autres personnes. Elle allait pouvoir essayer d'avoir un souvenir d'elle-même, une information sur cet endroit, cette ville, cette gare. Mais non. Rien. Car la gare n'était plus, tout comme ces personnes n'étaient plus, elles non plus. En ce moment, il y avait une rue, avec de vieilles maisons conquises par la végétation. Et une femme totalement déboussolée qui ne comprenait plus rien, les yeux écarquillées droit devant elle sur ce phénomène. Il fallait du temps avant de se remettre en marche, de faire un pas, puis deux, tournant autour d'elle-même pour considérer les alentours, toujours attachée instinctivement à son ticket de caisse. Cependant, elle n'était pas seule, dans cette ruelle. L'un de ses comparses l'avait suivie, ou bien elle avait suivi le comparse, bref, ils étaient tous les deux là face à cette maison en ruines. Monsieur qui exprima sa colère, dans son pantalon large & ... Et son torse nu. Entouré d'une simple serviette, comme un type qui sortait à la hâte d'une piscine ou d'un bain ... D'une piscine ... Il entrait. Alors qu'elle avait été perturbée par cette minuscule pensée de piscine, il l'avait totalement ignorée -et dans ce silence assourdissant, le moindre mouvement émettait un son- et s'était mis en route pour l'intérieur de la maison. Pourquoi ne pas faire équipe & faire cavalier seul ? Déterminée, elle sauta à ses trousses, ouvrant la porte subitement refermée avec précipitation. Des pas, à gauche ! Elle prit le couloir, pour se rendre compte qu'il ne menait qu'aux toilettes; totalement inconsciente des risques d'une telle aventure, elle martelait de ses pas précipités le plancher mousseux pour retrouver ce mystérieux jeune homme, manquant de glisser à plusieurs reprises. Demi-tour, prise du couloir principal, arrivée dans la cuisine. Ce type pillait déjà les lieux, probablement à la recherche d'un quelconque butin de valeur, tout du moins pour lui. Dans une cuisine, on ne pouvait trouver que des denrées comestibles, à premiers abords ... Mais lui semblait avoir trouvé quelque chose d'autrement plus intéressant: de la boisson. Dans une bouteille en verre, transparente. Et à le voir boire ... Cendrillon attrapait soif, et son estomac refit surface. Avalant un autre de ces chewing-gum au goût amer et pourtant si bon, elle s'approcha lentement de son seul compagnon, sa seule attache contre la solitude extrême qui régissait son être, en cette ville. Peut-on appeler un compagnon d'infortune un 'ami', dans ce genre de situations ? Dans tous les cas, il était là, torse nu, et elle, elle avait froid, même avec son gilet. Et lui, tranquillement, sa bouteille à la main, était en train de trafiquer on ne sait quoi. Bah tiens, c'était pas assez grave de pas se souvenir son propre nom, ni même ce qu'on a fait avant d'arriver ici. Le coeur de Cendrillon battait toujours à un rythme élevé, emballé par l'étrange événement qui venait de se produire et la situation actuelle. Elle s'arrêta sur le pas de la porte et, bien que moisi, s'y appuya du creux de l'épaule, sa main droite derrière le mur et sa gauche, la soutenant. Et de ses grands yeux azur -qui, ne nous mentons pas, faisaient des va-et-viens entre son visage & son torse-, elle l'interpella. Simplement, sans violence, sur un ton calme. Bien qu'interrogatif; Toi aussi tu es dans la même situation que moi, non ? On ferait pas mieux de rester à deux, dans cette ville inconnue ?Le sablier, las, continuait de couler. Elle crispa sa main légèrement, son regard se baissa lentement. J'ai ... Un peu peur de cet endroit. Et j'ai faim, aussi ... Et froid, accessoirement ...Comment passer pour une fillette totalement en proie à la panique et incapable de se débrouiller seule en terre hostile en une leçon, par une rousse aux cheveux volumineux. |
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« A consommer avec modération »
Vodka
Messages : 109 Date d'inscription : 07/04/2013 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (74/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Dans la maison des trois petits cochons Mer 10 Avr - 12:43 | |
| Une voix s'éleva dans la pièce et déconcentrant le canari, mit fin aux sifflements. Le blondinet redressa la tête et posa son regard émeraude sur la source de ce trouble. Secouant légèrement son crane, il écarta des mèches qui le gênaient avant de lui offrir un ricanement moqueur. Peur, faim et froid ? En effet, ils étaient presque dans la même situation, au détail près que lui n'avait pas peur et qu'il venait de s'apaiser sa faim grâce à la biscotte englouti plus tôt. Il ne restait donc plus que le froid sur la liste. Peut-être qu'en fouillant un peu plus la demeure, il trouverait son bonheur ? L'exploration ne faisait que commencer après tout ! Il eut cependant la générosité de ne pas totalement ignoré la demoiselle. Loin d'être une forme de galanterie, il admettait que rester seul serait peut-être moins divertissant qu'à plusieurs et puis, il sentait qu'elle ne le laisserait pas s'échapper si facilement. Tranquillement, le jeune homme saisit une nouvelle fois le paquet de biscottes avant de retourner vers la porte. Il lui colla dans les mains sans véritable délicatesse, un vague sourire narquois s'esquissant sur ses lèvres.
"Un problème de résolu."
Sans demander son reste, il s'élança ensuite dans les escaliers, continuant sa fouille des lieux. Il tomba en premier lieu sur une salle de bain mais s'en désintéressa vivement pour porter son attention sur la chambre. Un brise vint lui rappeler sa tenue légère et il décida donc d'analyser le contenu des placards. Un nouveau rictus de satisfaction déforma ses lippes en voyant les vêtements dedans. Décidément, c'était son jour de chance. Reprenant son sifflotement précédent, il commença à faire sa petite sélection parmi les fringues. Posant dans un coin les choses visiblement bien trop petites, il s'attarda plutôt sur les grandes. Une petite moue de réflexion apparut sur son visage alors qu'il essayait de se souvenir de la corpulence de sa camarade. Finalement, il se saisit d'une écharpe - pas d'histoire de taille comme ça - et se dirigea vers la porte de la chambre.
"Heu... Truc ! J'ai trouvé quelque chose pour toi !"
Prénom... Il avait zappé cette histoire mais comment allait-il discuter avec les gens s'il ne pouvait les interpeler ou se faire appeler. Quelle idée de perdre la mémoire ? C'était plus emmerdant qu'autre chose. Il aurait pu au moins avoir l'intelligence de se souvenir de son patronyme. Enfin, pour le moment, il ne pouvait pas y faire grand chose et il posa l'écharpe autour du cou de la demoiselle avant de repartir vers l'armoire. Retirant sa serviette, il se saisit d'une espèce de t-shirt pour l'enfiler... Il eut cependant quelques difficultés et dut se battre contre ce morceau de tissu moulant avant de se regarder. Un juron lui échappa. Ce n'était pas du tout des fringues pour homme. Il s'agissait d'un joli débardeur vert pomme qui mettant ses formes loin d'être féminines en évidence. Comment pouvait-il avoir fait une telle erreur ? Dans un grognement mécontent, il s'activa pour se défaire de cette horreur mais se retrouva la tête coincée dedans... En vérité, ce n'était pas seulement la tête. Ses bras étaient bloqués vers le haut et il émettait des bruits de mécontentement digne d'un lapin enragé. A nouveau, le comment du pourquoi restait sans réponse. Il semblait simplement avoir un talent certain avec les fringues, ce qui expliquait peut-être sa non-tenue précédente...
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« Poissirène caractérielle »
Cendrillon
Messages : 79 Date d'inscription : 01/04/2013 Age : 31 Localisation : Commissariat.
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Dans la maison des trois petits cochons Mer 10 Avr - 20:33 | |
| Nous avions à faire avec un cas plutôt solide. Une jeune dame visiblement mignonne, seule, désorientée & fragile vient vers vous alors que vous avez parfaitement la situation en main. Que faites-vous ? Pas comme lui. Parce que lui, sans dire mot, avait saisi un paquet de biscuits pour lui amener, lui plaquant dans les bras sans vraiment la moindre attention gentille et un sourire moqueur aux lèvres. Un problème de résolu, ajouta-t-il, avant de la dépasser simplement pour monter au premier. Cendrillon elle ne bougea pas dans un premier temps, elle se permit de contempler un instant le paquet de gâteau, avant d'en piocher un. Leur goût était dépassé depuis longtemps, et ils étaient secs comme tout. Cependant ... Son estomac l'appelait de plus en plus fort. Alors, se retournant pour suivre le jeune inconnu au torse nu, elle engouffrait un deuxième petit biscuit, puis un troisième, puis un quatrième. La faim justifiait la fin du paquet, déjà à moitié entamé. Et bien qu'ils n'aient pas de goût particulier, son estomac, à elle, ne demandait pas son reste. Elle jeta la boîte dans un geste négligé, rangeant finalement le bon de commande -enfin, s'apercevoir qu'elle l'avait en main et le ranger- dans sa poche gauche. Une voix l'interpellait. Tu pourrais au moins essayer de pas m'i ...Et avant même qu'elle n'eut le temps de finir sa phrase, l'autre nudiste avait passé le pas de la porte de la chambre vers laquelle elle se dirigeait, et lui enfilait une écharpe au cou. Écharpe poussiéreuse, écharpe sans grande classe, mais écharpe quand même. Elle finit sa phrase dans un murmure, totalement prise au dépourvu, avant de continuer sa marche, bien déterminée à lui en poser, des questions. Et ce qu'elle vit lui arracha, à elle aussi, un sourire narquois. Il essayait une armoire avec des vêtements de femme, manifestement, et ... Disons que ça lui allait plutôt bien, de rester coincé dans un débardeur vert pomme. Elle, elle allait chercher dans l'autre chambre, celle juste en face. Et effectivement, c'était une chambre homme. Saisissant le premier pull qui lui passait sous la main, elle revint rapidement dans la chambre pour ... Ne pas l'aider à se sortir de son pétrin. Elle émit même un petit rire en le voyant ainsi. Tiens, ça, c'est pour m'avoir appelée "Truc"., lui dit-elle en n'améliorant pas sa visibilité, lui balançant purement et simplement le bout de tissu au visage, obstrué par ce joli vêtement pour femmes. Les vêtements de femme te vont bien en tout cas. Et ça, c'est pour m'avoir ignorée !, ajouta-t-elle sur un ton moqueur -quel délice, la moquerie- en le tirant tranquillement mais fermement sur le lit non loin, profitant de son déséquilibre probant. Et soudain, l'envie lui prit d'aller voir à la fenêtre. Pourquoi ? Elle-même l'ignorait, mais elle était entrouverte, alors elle y alla. Pourquoi ne pas se contenter des choses simples ? La solution pour répondre à ses questions se trouvait tellement loin ... Elle n'osait même pas penser à ça. La beauté du dehors, du matin, lui suffisait. Elle n'avait plus si froid, et elle en sourit, grâce à cet inconnu ... Même si, au bout d'un moment, elle aurait bien fini par se décider à chercher un moyen de se réchauffer, assurément. Une brise légère accompagnait cette vue, sur la rue, vide, silencieuse. Pourtant, elle appréciait ce paysage, ce silence, enfin, si on ne comptait pas l'autre qui se débattait ... Débattait. Ce silence, ce léger sourire, cette brise légère qui coulait dans son volume capillaire fut rompu par ... |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Dans la maison des trois petits cochons Dim 14 Avr - 21:57 | |
| Elle n'aime pas ça. Tout va trop vite avec ces nouveaux jouets. Mais ce sont les règles, n'est-ce pas ? Celles qu' Elle a édictées. Alors Elle laisse échapper un souvenir qui se met à tourner lentement autour du visage de Vodka. - Spoiler:
Ton premier souvenir ! ;) Tu connais la procédure !
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« A consommer avec modération »
Vodka
Messages : 109 Date d'inscription : 07/04/2013 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (74/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Dans la maison des trois petits cochons Mar 16 Avr - 11:45 | |
| En réponse aux remarques moqueuses, le blondinet émit de nouveaux grognements tout en continuant de combattre avec véhémence son assaillant. Celui dernier finit par déclarer forfait et libéra l'humain de son emprise pour rejoindre le sol avec légèreté. Pour bien marquer le coup et sa victoire triomphante, le garçon se permit de l'écraser avec sa chaussure pour être sur que le débardeur de l'attaquerait plus. De retour dans sa semi tenue d'Adam et sa vengeance assouvie, le jeune homme chercha du regard la rouquin qui s'était foutue de lui Un sourire en coin espiègle s'étira sur ses lèvres et il commença à s'approcher à pas de loup vers elle. Sa deuxième vengeance arrivait. Il comptait l'exécuter en menaçant de la pousser par la fenêtre. Bien évidemment il la retiendrait, il n'allait pas la tuer mais juste lui faire une belle frayeur.
Continuant d'approcher en essayant de faire craquer le parquet le moins possible, son attention fut cependant détournée lorsqu'une espèce de balle flottante et lumineuse apparut devant lui. De surprise, il fit un bon en arrière, brisant totalement le silence qui s'était installé dans la place en finissant les fesses sur le plancher. Les yeux écarquillaient, il regardait la forme s'approcher à nouveau de lui.
"Putain c'est quoi ce truc ?!"
Le blondinet avait eu peur principalement à cause de la surprise - il était rare de se retrouver face à ce genre de phénomène, il fallait admettre- mais maintenant, il ressentait de la curiosité et se mit à faire le tour pour l'observer mais la boule le suivait et tournait autour de son visage comme un insecte désagréable cherchant à vous piquer. Dans un nouveau grognement très explicite au niveau de son agacement, il finit par lancer sa main vers l'étrange chose pour la virer. S'il s'agissait d'un ballon, pourquoi ne pouvait-il pas taper dedans pour l'envoyer voler ailleurs ? Dans la tête de la demoiselle par exemple, ça serait encore plus grandiose ! Il tenta donc de viser tout en cherchant à frapper la balle... le résultat ne fut cependant pas du tout celui auquel il s'attendait.
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Dans la maison des trois petits cochons Mar 16 Avr - 12:25 | |
| La mémoire lui revient dans une explosions de sensations... - Vodka:
Il grimace fortement. Dieu, qu’est-ce qu’on peut être serré, dans ces trucs-là ! Qui serait franchement assez stupide pour porter ce genre de fringues pas pratiques pour un sous ? Il se débat encore un instant avec la dentelle légère du jupon. Une jupe quoi ! Yeurk. Il se tourne finalement vers la pièce maitresse de sa tenue. Un corset. Rembourré. Sa grimace s’amplifie, et c’est presque avec dégoût qu’il attrape le vêtement. L’objet de torture, plutôt ! Une voix retentie dans la pièce d’à côté, impatiente : « Bon ! Tu te dépêche oui ? Il te faut combien de temps pour t’habiller ?! ». Le jeune homme serre les dents. Ce parfait crétin ne perd rien pour attendre ! Et il lui fera payer cette humiliation au centuple. Les doigts tremblants, il essaye de lacer le corset, n’y arrive pas, se tortille dans tous les sens avant de pousser un grognement de frustration. Maudit soit-il, lui et ses idées à la con, lui et son fichu corset ! Et bien sûr, aucun miroir dans la petite pièce où il s’est enfermé pour lui renvoyer son image avant qu’il ne sorte. Avant que Lui ne le voit comme ça… Il se décide finalement à déverrouiller la porte, à rentrer dans la chambre où il est attendu. Il croise aussitôt le regard moqueur qu’il connait si bien. Regard qui commence à le détailler de la tête aux pieds, le forçant à détourner les yeux. Maudit, maudit, maudit. Comment ose-t-il lui infliger ça ?! Un petit rire amusé lui fait relever la tête, furieux, le rouge aux joues. « Arrête de rire ! C’est vraiment pas drôle ! Ne te moque pas de moi ! Je fais ça seulement parce que c’est ton anniversaire, t’as compris ?! ». Oui, pourquoi ne comprend-t-il pas que c’est une faveur précieuse qu’il lui fait là ? L’autre se contente de s’approcher en souriant, lui faisant esquisser un mouvement de recul. Un long frisson remonte dans la colonne vertébrale du jeune blond lorsque son vis-à-vis effleure doucement sa joue du bout des doigts. « Ces vêtements de femme te vont bien, en tout cas… ». Rien qu’un murmure, qui lui fait piquer un fard de nouveau. Ce sale type et ses idées à la noix ! « Mais le port du corset, ce n’est pas encore ça, on dirait… Laisse-moi faire ». Il sent le vêtement se resserrer autour de son torse. Étouffant. Non, jamais il ne pourra supporter ça toute une soirée. Comme si il lisait dans ses pensées, l'autre se penche et murmure à son oreille : « Je suis sûr que ça va aller. Tu seras vraiment parfait pour m’accompagner ce soir ». Ce n’est pas vraiment une question, ni une demande, plutôt un ordre. Tout est ordre avec lui...
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« Poissirène caractérielle »
Cendrillon
Messages : 79 Date d'inscription : 01/04/2013 Age : 31 Localisation : Commissariat.
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Dans la maison des trois petits cochons Sam 20 Avr - 20:42 | |
| Tout semblait si calme, avant l'arrivée de cette sphère lumineuse. Cendrillon regardait lascivement le paysage désolé qui s'offrait à elle avant que cette ... Chose ne vint la perturber dans sa contemplation, son moment de calme au milieu de cette agitation mentale, ce mystère permanent qui la tourmentait, tout au fond. Elle n'aurait peut-être pas de répit avant un moment, alors elle aurait aimé en profiter un peu plus longtemps ... Mais on ne peut pas avoir ce que l'on veut, surtout là où l'on ne connait rien ni personne, mis à part un extravagant torse nu dans ce beau matin. Alors cette petite bulle de lumière passa à côté d'elle, et elle la suivit des yeux jusqu'à ...
Putain c'est quoi ce truc ?! ... Jusqu'à ce cri, qui la fit sursauter de peur. Elle ne l'avait vraiment pas senti arriver, et pour peu que ce ... Cette chose ne soit pas apparue inopinément, elle se serait faite surprendre, et Dieu sait ce qu'il aurait pu faire alors. Peut-être une blague, ou peut-être l'assommer pour avoir la paix. Ou la dépouiller de ses biens après l'avoir assommée. Il aurait pu en faire, des choses, elle était insouciante et n'avait pas la tête à se méfier du premier venu. De toute manière, elle n'était pas d'un naturel très méfiant. La petite boule de lumière flottait sur le plancher et Cendrillon, pas surprise pour le moins du monde -après tout, ils venaient de se téléporter d'une gare à une maison, on en oublie les barrières à être amnésique-, elle affiche au contraire une grande curiosité, les yeux grands ouverts, la bouche légèrement, et s'approche lentement.
Elle tend la main. Le doigt. Qu'est-ce que c'est ? C'est dangereux ? Curieuse, sa main se dirige, son doigt toujours un peu plus près de cette chose qui vient de semer le trouble dans l'esprit de nos protagonistes. Elle va la toucher, allait la toucher, si sa conscience ne lui avait pas interdit. Conscience, ou intuition féminine, ou intuition tout court. N'y touche pas., lui dicta simplement son for intérieur. Alors, d'un geste soudain, alors qu'elle ne se sentait pas très confiante, elle retira son doigt, et comme une synergie, la petite boule, elle aussi, recula. Vodka se releva et essayait de s'en débarrasser de mouvements de mains, un peu comme si il chassait un insecte. La source de lumière le suivait, comme si ... Elle lui était destinée. Cendrillon avait, finalement, bien fait de ne pas la toucher. Dans un de ses mouvements, il heurta la balle, et il changea du tout au tout.
Il était immobile. Presque inconscient, comme si ... Il nous faisait comme une absence. Que lui avait fait cette boulette lumineuse ? Elle s'approcha, un peu inquiète pour son état. Il n'était pas méchant au fond. Hey ? Euh ... Youhou, ça va ?, lui dit-elle en passant sa main devant ses yeux, comme si elle voulait capter son attention. Ses yeux azurs le considéraient avec grande curiosité ... Et petite anxiété. Encore un événement surnaturel parmi tant d'autres. Cendrillon commençait à avoir l'habitude. |
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Vodka
Messages : 109 Date d'inscription : 07/04/2013 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (74/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Dans la maison des trois petits cochons Lun 22 Avr - 18:39 | |
| Le décor précédent réapparut devant le blondinet. L'autre nana était là aussi mais il ne faisait pas vraiment attention. Les yeux écarquillés, il sentit ses joues s'enflammer violemment. S'était-il... déguisé en femme ? Vraiment ? Il n'en revenait pas et la honte l'envahissait à une allure folle. Pourquoi avait-il fait cela pour ce type ? Tant de questions affluaient dans son cerveau, le saturant totalement. Il n'en revenait pas. Pourquoi son seul souvenir était ce moment si embarrassant ? Son visage ne perdait pas sa couleur écarlate et malgré son manque de vêtement, il avait affreusement chaud. Il n'entendait même pas les mots de la rousse tellement son crâne était incapable d'ajouter des données à tout cela. Autant dire qu'il buguait totalement. Ses lèvres s'entrouvrirent un instant avant de se refermer sans un son, ses yeux écarquillés à regarder dans le vide.
Finalement, ses fonctions se remirent en place et il se leva vivement. Le blondinet se mit ensuite à taper des pieds sur le sol, écrasant avec acharnement une pauvre petite araignée qui passait par là.
"Nan mais c'est quoi cette merde ?! Comme si j'allais faire ça ! Moi ! Pour un connard de mec insensible !"
Sa gêne explosait sous le masque de la colère et lorsqu'il eut suffisamment écrasé l'herbe qui poussait entre les lattes du plancher, il demeura immobile, reprenant son souffle. Ses poings étaient serrés et il continuait de bouillir intérieurement. Il allait le trouver ce con qui s'était foutu de lui ! Le ridiculiser comme ça ?! Non mais il se prenait pour qui à la fin ?!
"RAAAAAH ! Ca m'énerve !"
S'en suivi un flot de jurons tous plus ridicules les uns que les autres avant qu'il, finalement, lâche un énorme soupir et se laisse tomber sur le lit. C'était sans compter la violence du choc et l'état sous le matelas. Il passa donc à travers dans un cri peu viril tandis que ses mains essayaient de se rattraper à un objet invisible qui malheureusement, ne fut pas d'une grande aide. Le matelas en revanche amortit sa chute et il se retrouva donc sur le sol, une épaisseur plus ou moins moelleuse entre ses fesses et le plancher. Que pouvait-il lui arriver de pire ?
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« Poissirène caractérielle »
Cendrillon
Messages : 79 Date d'inscription : 01/04/2013 Age : 31 Localisation : Commissariat.
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Dans la maison des trois petits cochons Mer 24 Avr - 15:20 | |
| Une seconde. Deux. Trois. Quatre.
Nan mais c'est quoi cette merde ?! Comme si j'allais faire ça ! Moi ! Pour un connard de mec insensible ! La réponse avait mis du temps à arriver, mais ça pour arriver. Les signes avant coureur avaient été les rougeurs sur son visage, son apparente gêne. Que s'était-il passé, pour qu'il soit dans cet état, du tout au rien ? Il y a une minute, à peine, il était taquin & allait lui faire une blague. L’événement passé, il était furieux, tapait du pied comme un forcené sur le sol fragile de la pièce et pestait contre ... Quelque chose. Un connard de mec insensible ? Le petit truc lumineux lui aurait ... Fait quelque chose par rapport à sa mémoire ? Elle lui aurait rendu la mémoire ? En tout cas, elle lui avait fait de l'effet, et Cendrillon n'avait pas le temps de penser à ça. RAAAAAH ! Ça m'énerve !, hurla-t-il avant d'enchaîner sur une série d'insultes, toutes plus originales les unes que les autres. Cendrillon, elle, restait de marbre, totalement désorientée par ce changement soudain de comportement, n'affichant que sa stupéfaction, ses grands yeux ouverts sur ses déplacements, ses cris & ses gestes de désarroi.
Elle n'essaya pas d'en placer une avant qu'il ne se soit calmé, soit un bon, long moment. Elle eut le temps de réfléchir sur cette étrange entité lumineuse qui l'avait rendue comme ça. Quelqu'un d'intelligent aurait vite fait de faire le lien avec la mémoire, mais il fallut du temps à notre héroïne pour en arriver là. Il lui fallut le temps qu'il se calme, mais elle en arriva finalement à la conclusion que ces 'choses' avaient un lien avec la mémoire de celui qui la touchait. Une fois calmé, il s'affala sur le lit présent et ... Passa au travers, ce qui eut pour effet d'étonner Cendrillon, avant de lui arracher un gentil rire. L'idiot aurait pu faire attention ... D'un autre côté, il n'était peut-être pas en état. Quand on parle d'idiot, c'est elle qui décrocherait la palme. Pourquoi ? Pour ne pas avoir entendu le plancher craquer, ou pour l'avoir rejoint plutôt que de l'avoir aidé à se relever.
C'était quoi cette crise de nerfs ?, dit-elle en s'approchant doucement du lit, cherchant à se changer les idées, à lui changer les idées. Elle prit la parole en entamant un saut sur le matelas, à côté de là où il était affalé. Ce truc t'as filé tes rèÈÈ, Wow, euh .. AAAAHH
Elle ne finit pas sa phrase, trop occupée à, dans un premier temps, constater l'affaissement du sol soudain à son atterrissage, pour ensuite crier sa peur, tombant de trois mètres de haut à travers un plancher moisi. Heureusement qu'ils n'étaient que au premier étage, si ils étaient montés plus haut ça aurait pu .. Finir bien pire que ça. Là, ils étaient simplement tombé dans la salle à manger, le matelas les ayant prévenus d'un choc beaucoup plus violent comme du bois infesté de mousse ou encore une table chancelante. Ses cheveux partaient dans tous les sens, et elle était littéralement sonnée. Elle était alors là, allongée avec ce jeune inconnu qui venait de vivre une expérience à priori traumatisante, constatant la plaie béante qu'avait subie la chambre du premier étage. Elle respirait fort, sur le dos, encombrée par moult débris engendrés par la rupture du sol, engourdie, encore sous le choc, et ses grands yeux ne quittaient pas le plafond. Oui, elle était chanceuse, sur ce coup. Que pouvait-il lui arriver de pire ? |
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« A consommer avec modération »
Vodka
Messages : 109 Date d'inscription : 07/04/2013 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (74/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Dans la maison des trois petits cochons Sam 27 Avr - 10:24 | |
| Craaac. Le plancher céda sur le poids combiné des deux nouveaux arrivants. Dans un hurlement commun, ils finirent leur route sur le sol de la salle manger. Le cœur battant, le blondinet s'était accroché avec force au matelas et retirait ce qu'il avait pensé: les choses pouvaient être pires. Et il préférait sincèrement espérer que ça s'en arrête là. Reprenant son souffle, il gardait le regard rivé sur le trou béant dans les lattes de bois du premier étage. Son esprit était un peu embrumé il fallait admettre. La chute, bien qu'amortie ne lui avait pas fait du bien et il finit par grogner sur sa voisine.
"T'es bonne pour un régime là !"
Oui c'était très mature et gentil de sa part mais il n'avait pas trop apprécié de passer à travers le plancher. En réalité, il avait eu très peur et n'aimait pas cette sensation. Enfin, c'était surtout qu'il était de mauvaise humeur à cause de ce foutu souvenir. Sinon, il aurait surement ri après un tel évènement, trouvant cela très excitant. Mais pas aujourd'hui et il passait donc ses nerfs sur sa chère compagnonne d'infortune. Heureusement pour elle, son attention fut distraite par quelque chose lui chatouillant le bras. Pendant un instant il hésita. Devait-il vraiment regardé ou juste espérait qu'il s'agisse de la rouquine en pleine crise qui cherchait à se rassurer ou simplement à lui faire peur après sa remarque déplacée ? Curiosité oblige, il tourna la tête pour se retrouver nez-à-nez avec une colonie de petites araignées qui escaladaient son épiderme. De nouveaux jurons lui échappèrent alors qu'il sauta du matelas pour se lever, frappant ses bras pour tuer ces viles créatures.
Malheureusement pour lui, sa montée fut un peu trop rapide et entre le choc de la chute et ce mouvement vif, sa tête se mit à tourner. Il arrêta de se frapper les bras, tant pis, ce n'était pas la petite bête qui mangerait la grosse de toute façon et il cherche un soutien à tâtons. Le mur vint finalement rencontrer ses mains et il soupira soulagé. Décidément, il n'était pas au bout de ses peines. Les araignées continuaient de se promener sur sa peau et sur le matelas. Elles vivaient très certainement dans le bois du plancher et venaient d'être remuées autant qu'eux avec la chute. Sortir de la maison apparut soudainement comme une merveilleuse idée au garçon à moitié nu. Il saisit donc sa serviette, la faisant claquer dans le vide pour se débarrasser des bestioles dessus puis se dirigea vers la porte après avoir attrapé le poignet de la demoiselle.
"On s'casse c'est bon." |
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« Poissirène caractérielle »
Cendrillon
Messages : 79 Date d'inscription : 01/04/2013 Age : 31 Localisation : Commissariat.
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Dans la maison des trois petits cochons Jeu 2 Mai - 20:51 | |
| T'es bonne pour un régime là ! La remarque à ne pas dire à une femme, bien entendu. Mais à travers tous ces événements elle ne releva pas cette phrase piquante pour sa ligne: d'un côté, elle l'avait cherché en sautant sur le lit comme une folle, de l'autre il avait de manière évidente été totalement chamboulé par ce truc lumineux, et sur la tranche de la médaille il venait de traverser un plancher moisi, humide, alors qu'il cherchait un peu de repos. Elle avait cherché la guerre, alors elle se contenta de ... Attendez, les fourmis dans les bras, c'est à l'intérieur du bras, pas à sa surface ... Qu'est-ce qu-, et elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que son regard l'amena vers le cauchemar de sa vie. Des araignées. Minuscules, nombreuses, mais des araignées. Sur sa main, là. Juste là. La peur la tétanisa sur-le-champ, et la réaction de son compagnon d'infortune n'arrangea rien à l'affaire. Ses yeux étaient grands ouverts, sa main tremblait, son teint déjà pâle devint blanc comme rien au monde et son souffle s'accélérait. L'arachnophobie sous sa forme la plus horrible, la peur profonde. En fait, heureusement qu'il s'était secoué, elles avaient fui, ce qui n'arrêtait pas la peur de notre héroïne pour autant: si le plancher en était infesté, elle était probablement assise dessus, et les murs en étaient remplis peut-être, et pourquoi pas dans ses cheveux ... Elle essaya tant bien que mal de se lever, voyant l'autre nudiste s'impatienter et se faire prendre de vertige, toujours tremblante et blanche de peur. Soudain, il claqua sa serviette, ce qui, pour ainsi dire, la réveille quelque peu. Elle devait se reprendre, elle n'allait pas rester comme ça pendant des heures non plus. Mais à son contraire, il s'activa de suite, la prenant avec énergie -ce dont elle manquait- par le poignet avant de la tirer dans le couloir, vers l'extérieur. Sans opposer une grande résistance, elle se laissa tirer: quitter un endroit infesté par les arachnides était une idée qu'elle n'aurait pour rien au monde obstruer. On s'casse c'est bon. Ils arrivèrent à la porte. Puis dehors. Une vague de froid. Elle se libéra, soudainement. Ne pas être force de soutien. Devenir force de décision. Devenir force de proposition. Stop ! Calme-toi, gros nigaud ! Tu vas où ? Il fallait bien l'arrêter, l'empoté. Ils étaient sortis, d'accord, le perron n'était pas assez accueillant, il avait continué sa marche, mais cette fois c'est elle qu le tenait par le poignet. Ils ne savaient rien de cette ville, de cet endroit, ni même de l'un l'autre, et s'ils voulaient ... Quoi, au juste ? Retourner chez eux ? C'était quoi, où, chez eux ? Ils ne savaient même pas qui ils étaient. Mais tout de même, il fallait se calmer. En tenant son bras, elle se rendit compte que son accoutrement n'arrangerait rien à l'affaire. Alors, dans une pulsion, elle enleva l'écharpe qu'il lui avait donnée avant de lui enfiler dans un geste rapide. Une bonne chose de faite, le nudiste. Maintenant, on se calme, et on s'arrange à deux. Je propose qu'on sorte de ce ... Quartier, ou qu'on fouille les maisons pour trouver des vivres, ou je ne sais quoi. Choisis., lui dit-elle déterminée, sans un sourire. Vite, évacuer le stress ... Elle se rendit compte qu'elle cherchait une cigarette, ne trouvant que les chewing-gum sur le chemin de ses mains à travers ses poches. Ce qui eut pour effet de lui rappeler qu'elle avait aussi des patchs pour arrêter de fumer. Et en effet ... Une bonne cigarette lui aurait fait du bien. Substitut. Hop, pamplemousse. Calme instantané. Tête posée, sourire. |
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« Destructeur de Sapin de Noël »
Gabriel
Messages : 155 Date d'inscription : 12/07/2012
Feuille de personnage Temps restant: (64/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Dans la maison des trois petits cochons Ven 10 Mai - 21:19 | |
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| | Sujet: Re: Dans la maison des trois petits cochons | |
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