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| La verte, la brune et la rousse. | |
« Tueuse de T-Rex »
Lou
Messages : 471 Date d'inscription : 11/07/2012
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: La verte, la brune et la rousse. Sam 6 Avr - 22:34 | |
| 10h-12h <--- Précédemment pour LouElle court dans les couloirs, glisse parfois avec ses chaussettes et manque plusieurs fois de tomber, tant elle va vite sans faire attention. Mais d'une impulsion des mains, elle est de nouveau debout. Peut-être se perd-elle à un moment, ne connaissant pas les lieux, peut-être même passe-t-elle devant des choses étranges qui aurait pu attirer son attention, comme cette ville seule semble savoir égayer les lieux. Peut-être ! Mais ça ne lui importe pas, la jeune femme se sent euphorique. Elle bondit comme une gazelle entre deux pas de courses. Puis enfin, l'extérieur, enfin, une twingo. Lou bondit dessus et se plaque contre le capot, contente comme jamais de retrouver une voiture. Sa voiture. « Ma biscuiiiiiiit ! Tu m'as manquée, tu m'as manquée ! Je suis désolée de ne pas être revenue, ma chérie, y'a eut un énorme T-rex dans le musée puis avec Vinci, on s'est endormit et réveillé on ne sait où ! Je voulais pas te laisser, promis promis ! » De l'amour, la jeune femme tente de noyer sa voiture avec. Toujours allongée sur le capots, elle caresse la tôle avec affection. « T'es verte. T'as un joli vert. Je l'avais pas aussi bien vu que maintenant, avec l'obscurité d'avant. Merci d'être venue me chercher, ma pomme-d'amour ! » Lou se redresse enfin et se laisse couler à terre. Elle se sent vivante, elle se sent joyeuse, et se sent de nouveau maître d'elle même, maître de vérifier si Rose l'a effectivement suivie ou non. Maître de regarder l’habitacle de la voiture, afin d’apercevoir l'ombre à son bord. Elle va vers la portière et l'ouvre d'un coup, un grand sourire sur le visage. « Vinci ! T'es là aussi ?
Ah non. » Ou alors, Vinci, il a sacrément prit en poitrine. Non, visiblement, c'est plutôt une femme. Une femme qu'un examen un peu plus détaillé lui révèle être dans un état peu glorieux. L'euphorie s'estompe, Lou sourit à la femme et lui demande : « Besoin d'aide ? » Elle la chassera de sa voiture si l'autre répond que non. Voilà et tout ira bien.
Dernière édition par Lou le Ven 17 Mai - 5:03, édité 1 fois |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: La verte, la brune et la rousse. Lun 8 Avr - 17:46 | |
| Et pof ! Deux nouveaux souvenirs délivrés par la Ville... |
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« L'art d'harceler les vieux pour des clopes »
Opium
Messages : 54 Date d'inscription : 01/12/2012 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (70/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: La verte, la brune et la rousse. Lun 8 Avr - 21:28 | |
| Téléportée depuis les Rails« Bande de cons, vous êtes même pas capa... Aah ? » Opium se vit forcée d'interrompre sa litanie d'insultes fleuries, puisque les chers compagnons de route sur lesquels elle déversait sa mauvaise humeur avaient disparu. Les yeux écarquillés, elle considéra avec stupéfaction ce qui l'entourait. C'était comme se réveiller en sueur d'un mauvais rêve : brutalement arrachée à une mort presque certaine, le souffle court et le cœur battant, elle était encore tout à ses gesticulations quand elle se retrouva sur le siège arrière d'une voiture inconnue. Elle se sentit prise d'un vertige tandis que le sang battait follement à ses tempes. Après avoir passé de longues minutes la tête en bas, être retournée sans transition dans le bon sens était extrêmement désagréable. Déglutis. Réfléchis. Qu'est-ce qui t'est arrivé ? Tu as dû t'évanouir, sans te rendre compte de rien, et quelqu'un t'a traînée jusque là. Non, elle était certaine de ne pas avoir perdu connaissance. Avait-elle seulement imaginé la scène ? Elle baissa les yeux. Le bas de son bustier était déchiré, laissant apparaître des égratignures sur son ventre. Elle n'était pas folle : des ronces l'avaient bien secouée dans les airs. Tout à son hébétude, elle restait là, haletante, le regard fixé sur ses mains tremblantes, à se demander ce qui avait bien pu lui arriver sans aboutir à une réelle réflexion. « Vinci ! T'es là aussi ?» Sursaut. Elle devait avoir l'air fine, avec ses cheveux en bataille dans lesquels se baladaient encore quelques algues séchées, son visage démaquillé et son air ahuri. « Ah non. » Rousse. Ses yeux s'attardèrent sur cette chevelure flamboyante, touche de couleur insolite dans une ville morne et froide. Opium fut indéniablement rassurée d'avoir de la compagnie – l'idée de la solitude la glaçait –, et rencontrer une femme souriante qui ne semblait pas vouloir l'assassiner dans l'instant était plaisant. Elle ouvrit la bouche sans savoir que dire. Il y avait bien cette demande spéciale qui lui brûlait les lèvres, qui la consumait de l'intérieur. Elle était curieuse de connaître l'inconnue, mais entre toutes les questions qu'elle se posait, il y en avait une primordiale, d'importance capitale et de première urgence. Le tout était d'arriver à la glisser dans la conversation avec un minimum de subtilité. « Besoin d'aide ? » « Je peux me débrouiller toute seule. » Piquée au vif, elle répliqua sèchement par réflexe. Elle rectifia aussitôt le tir : « Enfin, j'ai faim. Et je suis perdue. » Mais ce n'était pas ça le plus important, ce qui la rongeait, ce qui l'obsédait. « JT'as une clope ? » Parce que merde, elle était en manque. Et ce n'était pas parce qu'elle avait été miraculeusement sauvée des ronces vivantes que sa mauvaise humeur ne reviendrait pas au galop à la moindre contrariété. Contrariété qui arriva dans l'instant, quand elle regarda distraitement autour d'elle. « Noooon ! Mon sac, il est resté là-bas... Merde, merde, merde... » Elle se rendit compte progressivement de la catastrophe. Plus d'arme dissuasive, plus aucune trace de son passé disparu, plus de trousse à maquillage – ça comptait aussi –, plus rien à quoi se raccrocher. Si seulement elle avait mis autre chose que cette montre hideuse dans sa poche ! Opium poussa un soupir excédé, grogna, se décida enfin à sortir de la voiture. Jambes et épaules dénudées, elle sentit un frisson la parcourir de la tête aux pieds. Le temps avait beau s'être réchauffé, il y avait des tenues plus adaptées pour ce genre d'aventures. Elle renifla bruyamment. « Appelle-moi Opium. On a des souvenirs. » Elle s'approcha brutalement de la boule lumineuse et la toucha sans plus de manières, rendue maussade par la perte de ses uniques effets personnels.
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« Tueuse de T-Rex »
Lou
Messages : 471 Date d'inscription : 11/07/2012
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: La verte, la brune et la rousse. Lun 8 Avr - 22:39 | |
| [je devrais pas répondre, je tente de domestiquer mon éco-gestion. Mais... Mais un souveniiiiiir.... ;__;]
Toujours penchée sur la voiture, Lou l'avait observée s'agiter, cette jeune femme inconnue. Elle avait détaillé ses gestes, avait compris l'agacement, la sécheresse sans s'en formaliser pour autant. Elle avait lorgné l'inconnue, jalousant presque ses formes très ''femme''. Elle avait détaillé les vêtements usés, les griffures sur son ventre et eut aussi un frisson à la voir manifester une réponse au froid. De ces observations, la rousse en concluait qu'elle était avec un être très... très femme. Avec les formes et tout. Avec le caractère et tout. C'était tout. Et c'était déjà pas mal.
Sans quitter son sourire, elle concluait aussi que ce n'était pas une nouvelle : elle n'aurait donc pas à lui expliquer quoi que ce soit et elle s'en réjouissait. Les dernières personnes croisées, elle avait du leurs faire le guide illustré de« la ville pour les nuls ». Et à force, ça la lassait. Enfin une pause. Quand la femme sortie, la rousse la remplaça sur le siège, tout en gardant ses jambes dehors. Elle aimait sa voiture. S'il arrivait quoi que ce soit, elle souhaitait que ce soit avec Biscuit. Le contact des sièges sous son popotins lui faisait rudement chaud au cœur.
« Alors dans l'ordre : Ok cool, moi aussi, t'es dans une twingo verte en face de ce qui semble être un complexe sportif de la ville eeeet » elle secoua la tête négativement, ajoutant «Hum hum ! J'fume pas, désolée ! » Dernier mot qui semblait juste ajouté pour la forme et non par sincérité.
Lou s'étira et s'estima heureuse de ne pas avoir de sac. Pas envie de trimbaler des affaires, elle préfère les affaires qui la suivent, plutôt. Puis, était-il si important, ce sac ? Il semblait.
« Vois les choses du bon côtés : on a une voiture qui connaît les lieux, Alors, si on lui demande, elle voudra sans doute bien nous emmener où on veut ! » En aparté à la voiture, elle ajouta « car ma Biscuit, c'est la voiture la plus mignonne au monde ! »
Sans doute parce que c'était aussi la première voiture à personnalité que Lou rencontrait. Et la seule.
« On peut lui demander soit d'aller à ton sac, soit à de la nourriture -Ou p'tet même à des cigarettes. P'tet qu'elle en a sur elle ?- soit faire du shopping pour se changer. Et c'est la ville qui offre ! »
La rousse sourit, bien-heureuse de se trouver dans un éléments qu'elle connaissait bien : prendre sans payer. Même si là, ce n'était pas du jeu, il n'y avait pas de risque. Pas vraiment, si on oubliait les vigies T-rex mécanique. Car l'idée restait, dorénavant. Des vêtements plus apte à crapahuter, ce serait rudement pratique. Plus que les fanfreluches, en tout cas. Pensée qui fut interrompu par la boule lumineuse. Elle sourit à l'inconnue et ajouta :
« Lou ! Et elle, c'est Biscuit. »
Puis elle toucha. Voyons ce que la vie avait réservé à celle d'avant. L'avant Lou... |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: La verte, la brune et la rousse. Mar 9 Avr - 7:22 | |
| - Opium:
Elle cale. Surprise, elle essaye de redémarrer le contact et commence à s’énerver contre sa voiture. Ce n’est pas le moment. Ce n’est vraiment pas le moment. Mais rien à faire, le moteur crachote puis se tait tout à fait. Les larmes lui en monteraient presque aux yeux et elle pleurerait de rage. Elle est sur une route déserte. La nuit menace de tomber d’un instant à l’autre. Son téléphone est complètement déchargé et sa voiture est en panne. Elle lève les yeux au ciel et lutte pour ne pas laisser rouler ses larmes. Pourquoi elle ? Sa main s’agrippe sur son cellulaire désespérément éteint. Puis elle ouvre la portière et soulève le capot de sa voiture.
Elle avait l’air ridicule, avec sa robe habillée, ses talons trop hauts et son sac à paillettes, en train de trifouiller au hasard en priant pour un miracle. Le miracle arriva. Mais ce n’était pas vraiment celui auquel elle s’attendait. Une moto. Elle commença par lever la tête et faire de grands signes comme pour enjoindre le conducteur à s’arrêter. Mais dès qu’il arriva à sa hauteur, elle ravisa son mouvement et son visage se ferma. Qu’est-ce qu’il faisait là ? Lui ?
« Besoin d’aide ? » Il venait de retirer son casque et lui lançait un sourire enjôleur. Elle s’attarda un instant sur ses grands yeux de myositis et souffla d’un ton pincé. « J’peux me débrouiller toute seule. » Le sourire du grand dadais en face d’elle s’accentua. « T’es sûre ? T’as pas l’air d’y connaître grand chose. Et puis ça salirait ta robe. » Bonne remarque. Elle leva à nouveau les yeux au ciel et le laissa faire, les bras croisés, épiant son travail avec suspicion. Le silence devenant pesant, il ajouta. « Qu’est-ce que tu fais là à une heure pareille au fait ? » « Je croyais t’avoir dit que je ne voulais plus te parler. » le coupa-t-elle. « Tu es sûre ? » Il plongea ses yeux dans les siens et approcha un peu. Elle recula, instinctivement. C’était fini tout ça. « Je ne veux plus rien avoir à faire avec ça. »
Sa vie avait changé. Elle avait fait des erreurs, bien sûr. Mais elle pouvait, elle devait les oublier.
- Lou:
Elle n’en revient pas d’être là. Assise sur la banquette arrière, les mains dans le dos, menottée comme une criminelle. Il fait nuit, les rues sont vides. Et elle a été prise au piège.
« Alors nous y voilà. » Même sa voix l’énerve. Il parle d’un ton suffisant, fier de lui. Elle lui lance un regard noir par delà le rétroviseur et il lui renvoie un sourire. « La souris prise au piège dans la souricière. » ajoute-t-il pour faire de l’esprit. Elle lève les yeux au ciel. Il n’est même pas drôle. Très bien monsieur, vraiment très bien. Et maintenant quoi ? Il va la conduire au poste ? Il lui lance des regards insistant mais elle reste obstinément muette. Elle ne lui fera pas le plaisir de parler. Pas de remords. Rien. Elle assume tout à fait ses actes. Embarqué à côté d’elle, son rossignol atteste du délit qu’elle vient de commettre. Mais elle ne s’en veut pas. Elle sait qu’elle le fait par nécessité. Pas pour embêter ce policier stupide qui semble persuadé du contraire.
A côté d’elle, il y a un chien. Tout ça, c’est la faute du chien. C’est lui qui a pisté sa présence et qui l’a empêché de fuir. L’animal aussi à droit à un regard haineux. En plus, il bave et il sent mauvais. Elle se demande comment Monsieur le Policier Chiant au Chien fait pour tolérer les touffes de poils que le canidé laisse dans la voiture.
« Bien, bien, donc nous allons suivre la pro… » Choc. Monsieur n’a pas le temps de terminer sa phrase, la voiture tangue et s’arrête. Bruit caractéristique du pneu crevé. Le policier jure et le chien aboie. Elle soupire. Il arrête le moteur et ouvre sa portière. « Besoin d’aide ? » demande-t-elle d’un ton cynique. Elle lui offre son plus beau sourire alors qu’il lui répond par une obscénité.
Il ne lui faut pas longtemps pour ouvrir la portière avec les dents, et encore moins pour assommer à moitié le chien en lui lançant le rossignol. Et dans la nuit obscure, elle s’élance en courant. Vers la liberté. Liberté chérie.
Elle ne peut pas se permettre de se faire arrêter. Elle a un enfant à charge.
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« Massacre à la tronçonneuse »
Rose
Messages : 17 Date d'inscription : 08/02/2013 Age : 25
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: La verte, la brune et la rousse. Mar 9 Avr - 16:01 | |
| - Spoiler:
pardon, désolé du retard vous pouvez me chassez me tuer me manger ><" et pardon du post long et pourrit Comme LouAprès un petit peu de marche, surtout qu’en fait le terrain était assez grand pour les petites jambes de la barbe à papa, Lou l’emmena à travers un complexe sportif. Elle regardait les distributeurs qui longeaient le gymnase et les terrains avec envie, surtout les barres aux céréales chocolatées. Mais Lou ne s’arrêtait pas, alors elle ne demandait rien, de toutes manières on a pas d’argent alors pas grave. Les deux jeunes femmes continuèrent leur chemin en se tenant joyeusement la main. Au bout d’un moment, Lou s’arrêta devant un bâtiment. Rose ne savait pas vraiment si elles étaient au bon endroit mais une légère odeur lui titillée les narines. En s’approchant d’une des vitres devant elle, elle aperçue des tables et des chaises bien rangées. Au moins, y a des tables. On trouvera bien à manger !En entrant dans le restaurant, son regard fut attiré par une chose, qui ressemblait vaguement à quelqu’un… Tient, y a l’air d’avoir des gens. -« Re ! et Salut ! Ne faîtes pas attention à nous, on ne fait que passer ! Dis bonjour, Rose, et vient faire les placards avec moi. »- Coucou ! … Mais c’est pas… ?Si, c’est Décembre. Rose se sentit bizarre, un peu mal à l’aise. Leur dernier contact n’avait pas été très, amicale, et elle s’en voulait. Dommage (ou heureusement pour Rose) Lou avait apparemment envie de s’en aller. Biscuit ? C’était pas ce qu’elle a appelé voiture tout à l’heure ça ? Partir ? Déjà ? Bon bah pas grave pour le manger… Son ventre criait famine mais elle ne pouvait pas demander à Lou de rester, elle qui avait l’air si contente de partir retrouver sa voiture, ça sera pour une autre fois. Quand Lou détala Rose la suivit pourquoi ? Parce que jusqu’a maintenant c’était la personne la plus gentille qu’elle ait rencontré et elle comptait bien lui dire merci. Peut être pas tout de suite parce que la rousse semblait vraiment vouloir revoir sa voiture et courait comme une folle vers l’extérieur. D’ailleurs Rose et son petit ventre avait bien du mal à la suivre, elle avait faillit se perdre une ou deux fois en perdant Lou des yeux. Cette voiture doit être super génial ! J’ai trop envie de la rencontrer ! Aller plus que quelques mètres je pense... Mince elle a tourné où ? A là.Elle était encore trop loin pour voir en détail les retrouvailles si touchantes de Lou et sa voiture. Apparemment Lou embrassé une petite voiture verte, trop chou en plus. Elle n’entendait pas ce qui se disait mais il semblait y avoir quelqu’un dans la voiture. Elle finit d’arriver derrière Lou en marchant lentement -ventre oblige- les joues rosées par l’effort, du coup elle ne comprenait pas tout à la conversation. « Appelle-moi Opium. On a des souvenirs. » « Lou ! Et elle, c'est Biscuit. »A une nouvelle personne ! L’envie de dire bonjour prit Rose mais les filles semblaient occupées avec leur souvenir respectif, après tout c’est normal. Bon autant profiter du petit temps qu’elle avait, n’ayant pas de souvenirs, pour observer la nouvelle, et la voiture. Bon en fait la voiture c’était simple, elle était verte, Rose n’avait pas assez d’expérience dans ce domaine pour en dire plus. La fille, elle était brune, grande et peut être plus vieille que Lou et la barbe à papa… En plus elle avait de longs traits noirs sous les yeux, ça c’était flippant. Il ne faut pas juger les gens sur leur physique… Enfin là elle fait un peu, peur… La rose s’en voulait de penser ça, mais la brune ressemblait à une mort-vivante. Après quelques instants, elle pensa que les filles en auraient fini avec leur souvenir. Elle s’avança devant elles : -Coucou ! Et pardon Lou d’avoir mit un peu de temps, j’suis désolée… Alors ces souvenirs, sympa ? |
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« L'art d'harceler les vieux pour des clopes »
Opium
Messages : 54 Date d'inscription : 01/12/2012 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (70/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: La verte, la brune et la rousse. Lun 6 Mai - 16:39 | |
| Le premier sentiment qui s'empara vivement du cœur d'Opium fut le soulagement. Elle n'avait plus aucun repère ; elle avait perdu la mémoire, son sac et ses rares compagnons ; elle avait faim, la goutte au nez, des maux de tête, et un orteil douloureux ; pour finir, elle avait failli mourir trois fois en quelques heures. Que cette rousse ne montre aucun signe d'hostilité la détendit. Enfin, l'espace d'une seconde.
« Hum hum ! J'fume pas, désolée ! »
Et l'éclat d'optimisme partit au galop, cédant la place à des idées d'une noirceur morose. Dès cet instant, sa vision de la rousse changea du tout au tout. D'inconnue sympathique, elle se transforma en folle désagréable amoureuse de sa voiture, qu'elle traitait comme un être humain. Qu'elle essaie de se rattraper, en lui vantant les mérites de sa voiture "Biscuit" ! Opium savait une chose : à ce train-là, elle n'aurait jamais ses cigarettes, et, de toutes façons, c'était une journée de merde. Elle se demanda vaguement combien elle avait l'habitude d'en consommer par jour, et se heurta une fois de plus au trou noir qui lui tenait lieu de mémoire. L'idée de shopping parvint toutefois à la mettre de meilleure humeur, bien qu'elle ait du mal à visualiser un centre commercial dans cette ville fantôme.
Mais la réponse viendrait plus tard. D'abord, il y avait le souvenir. A nouveau elle sentit le passé refaire surface ; c'était comme se rappeler brusquement, avec évidence, de la scène d'un rêve fait dans la nuit. Les émotions s'emparèrent d'elle plus violemment que la première fois. La vision de cet homme et de son sale sourire goguenard la mit hors d'elle. C'était étrange, d'éprouver une telle rancœur envers un inconnu, sans savoir ce qu'il avait bien pu lui faire. Ce regard séducteur horripilant lui serra le cœur - haine, chagrin ou colère, elle aurait été bien en peine de reconnaître l'émotion qui la mettait dans un tel état. Puis il y eut l'horrible sensation de la mémoire qui s'échappe et lui file entre les doigts. Ô frustration. Elle ferma les yeux, obstinément, refusant de retrouver la twingo et la rousse, cette réalité sans intérêt où elle n'avait plus le rôle principal.
- Coucou ! Et pardon Lou d’avoir mis un peu de temps, j’suis désolée… Alors ces souvenirs, sympa ?
La voix juvénile la tira tout à fait de son souvenir, et elle grinça des dents, furieuse de l'avoir laissé s'échapper. Ses paupières se rouvrirent sur une jeune adolescente dont la tignasse rose bonbon lui agressa la rétine.
« T'es qui, toi ? » Capacité de sociabilisation : nulle. « Et ce souvenir était pourri. »
Elle était vexée. Parce que cette scène lui faisait sentir qu'on l'avait manipulée dans le passé et qu'elle s'était laissée faire comme une gamine, ce qui n'était pas pour lui plaire. Elle tenta de faire le rapprochement avec son premier souvenir ; les deux hommes étaient-ils un seul et même individu ? Sûrement, même si le premier visage lui avait apparu trop faiblement éclairé pour qu'elle se rappelle de ses traits. Ça sautait aux yeux : cet homme s'était moqué d'elle. Elle s'était imaginé un passé nettement plus glorieux que celui-ci. Furieuse, elle décida, en toute logique, de déverser sa bile sur ses chères camarades pour se soulager un peu.
« Bon, je veux mes clopes et des nouveaux habits, le sac attendra. » Accessoirement, elle n'était pas très pressée de retrouver les ronces vivantes. « Demande donc à ta bagnole... Biscuit, là, si elle peut nous aider. »
Le tout dit avec le ton péremptoire de celle qui, en toutes circonstances, aime diriger les opérations. Sauf qu'elle était beaucoup moins crédible avec son visage barbouillé de restes de maquillage, aux traits déjà tirés par la fatigue et la contrariété. Les bras croisés et les sourcils froncés, Opium attendit. Qu'on lui obéisse. Que tout s'éclaire. Que le froid disparaisse et que les frissons incontrôlables le long de ses jambes s'arrêtent. Opium attendit, dans sa mauvaise humeur, que les choses s'arrangent un tant soit peu.
- Spoiler:
Merci les filles pour votre patience, vous êtes trop gentilles ♥ Le RP peut enfin se poursuivre ! :)
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« Tueuse de T-Rex »
Lou
Messages : 471 Date d'inscription : 11/07/2012
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: La verte, la brune et la rousse. Lun 6 Mai - 17:33 | |
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Yeaaaah ^^ Bon retour parmi nous !
La rouquine rouvrit les yeux, et en quelque seconde, son sourire s’était éteint pour laisser place à une mine songeuse. Un enfant à charge. Qui l'eut cru ? Était-ce le siens ? Celui d'un autre ? Quel âge avait-il alors ? Avant, maintenant ? Attendait-il toujours ? Là, souhaitait-il que ''Lou'' rentre ? Elle avait dit qu'elle s’occuperait de Vinci. Elle avait dit qu'elle s’occuperait de Rose. Elle l'avait choisit. Avait-elle choisit de s'occuper de l'autre gosse ? Elle ne savait plus et se sentit frustrée de se voir soudain prisonnière. Devoir faire quelque chose qu'elle n'avait peut-être pas demandé. Ancienne Lou, tu es bête. Tu t'échappes de la voiture, mais tu n'es pas libre. Elle releva la tête et vu Rose ; sortit de la voiture et approcha. Les graviers sous ses pieds lui faisait mal, mais elle n'y faisait pas attention. Sans prévenir, elle l'a prit dans ses bras et la serra, laissant s'échapper un soupir. « Non, pas top » finit-elle par répondre. Lou posa sa joue contre les cheveux roses de la gamine. Peut-être qu'ils ont le même âge... ? Il ou elle...? Puis claquant dans l'air, les injonctions de la brune, la coupant dans ses pensées. Oui, voilà, tant mieux, autant ne pas y penser. C'était peut-être lâche. Mais aussi, ça ne servait à rien de se faire du mouron avec si peu d'informations. Alors, Lou se força à retrouver un sourire et à l'adresser à Opium. À s'occuper du présent. Pas d'un mouchoir de passé. « C'est Rose et elle est à moi. » Puis à Rose : « Elle c'est Opium. Elle -la voiture-, c'est Biscuit. » Nouveau sourire. La rouquine marcha doucement vers la voiture, et en tapota le capot. « Bien sûr qu'elle peut ! Mais t'peux lui d'mander toi même, hein. Tu l'as bien vue toute seule non ? Elle se conduit. Elle est intelligente. Enfin, puisque j'y suis... En voiture tout le monde ! » Et d'un bond, La rousse se retrouva à la place passager « Biscuit, on doit aller à un centre commercial, un magasin où on pourrait trouver des cigarettes et des affaires. Y'a ça quelque part ? » Nouveau sourire. Les choses s'arrangerait, oui. Lou allait se bouger pour, en tout cas. |
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« Âmes Damnées de la Ville »
Les Voitures
Messages : 47 Date d'inscription : 02/10/2012
| Sujet: Re: La verte, la brune et la rousse. Mar 7 Mai - 12:51 | |
| Biscuit sait ! La petite voiture fait cligner ses phares en klaxonnant d'un air ravi et ni une, ni deux, elle fait tourner son moteur et s'élance d'un petit pas tranquille vers le centre commercial. - Spoiler:
Vous arrivez donc au centre commercial en changeant de tranche horaire. Biscuit vous pose à l'entrée. Libre à vous de croiser la route de Miguel, Vinci et Mirage pour dire bonjour à Ratatouille ou d'aller dans une autre boutique.
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« Massacre à la tronçonneuse »
Rose
Messages : 17 Date d'inscription : 08/02/2013 Age : 25
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: La verte, la brune et la rousse. Mer 8 Mai - 16:06 | |
| La grande brune à tête de zombi n'était apparemment pas de bonne humeur. Ce qui mit Rose un peu mal à l'aise, faut toujours que je pose les mauvaises questions moi...heureusement Lou était là. Elle serra la rousse tout fort contre elle, sa fait du bien un bon gros câlinou. Une petite sensation de manque s'empara d'elle. Elle espérait que les personnes qu'elle connaissait avant lui faisait des câlins, de toutes manières si ce n'était pas le cas elle leur sautera dessus au retour. Elle essaya de sourire à Opium, sans vraiment la regarder en face à cause des traits noirs sur son visage.
-Hum... Salut Opium! Désolée pour ton souvenir.
Après réflexion elle chercha quelque chose d'autre à dire. Y'avait un truc qu'elle avait pas comprit, "j'veux des clopes". Lou n'avait pas l'air gênée par le mot, donc elle sourit en pensant qu'Opium parlait d'un truc pour adulte, comme elle avait l'air plus vieille. En faite, en pensant à tout le monde qu'elle avait rencontré de près ou de loin elle se trouvait beaucoup plus petite. Enfin bon c'est pas le problème existentiel du moment, pour l'instant faut aider Opium à trouver ce qu'elle veut. Heureusement que la petite voiture est là, elle est très mignonne cette voiture!
Comme par automatisme Rose monta à l'arrière de la voiture et s'enfonça dans le siège Hihi! C'est tout mou! Tout doux! en s'amusant toute seule sur le siège de la voiture, les questions qu'elle se posait sortirent toute seule, sans peur:
- Ha! Et dîtes les filles, c'est quoi des clopes? Et des cigarettes? Et ce qu'Opium a sur le visage? Elle regarda Opium avec de grands yeux de bébé. |
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« L'art d'harceler les vieux pour des clopes »
Opium
Messages : 54 Date d'inscription : 01/12/2012 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (70/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: La verte, la brune et la rousse. Dim 12 Mai - 22:53 | |
| « C'est Rose et elle est à moi. »
Opium arqua un sourcil. Je te la laisse volontiers, ta Rose. Les bras vissés autour de la taille de son aînée, la gamine lui lâcha un sourire crispé tandis que les présentations se faisaient. La jeune femme évalua la situation d'un coup d’œil. D'un côté, il y avait Lou : celle qui avait l'air bien renseignée et qui lui serait utile, sans compter que sa facilité à converser inutilement permettrait de tenir à distance le silence. Ah, le silence, cet ennemi dont elle pressentait le danger sans savoir réellement où était la menace ! Silence angoissant, silence de mort et de solitude, silence qu'Opium avait réussi à tenir en respect à coups de bavardages incessants. Et de l'autre côté, il y avait Rose – même si « la gamine » lui allait tellement mieux. Rose qui promettait des crises de larmes, des hurlements de frayeur et des caprices d'enfant. Unique point positif : elle serait facilement domptable, apparemment terrorisée par la brune qui s'en réjouissait.
-Hum... Salut Opium ! Désolée pour ton souvenir. « Hmm. »
Grognement dédaigneux. Histoire d'être désagréable jusqu'au bout.
« Bien sûr qu'elle peut ! » On en revenait à des sujets plus intéressants. « Mais t'peux lui d'mander toi même, hein. Tu l'as bien vue toute seule non ? Elle se conduit. » Ah ? Oui, oui, bien sûr. Première nouvelle. « Elle est intelligente. » Elle demandait à voir ça. « Enfin, puisque j'y suis... En voiture tout le monde ! »
Et Opium grimpa à l'arrière sans se faire prier, retrouvant avec soulagement la tiédeur relative de la voiture. Les muscles de son visage, jusque là crispés par la contrariété et l'inconfort, se détendirent imperceptiblement tandis qu'elle s'enfonçait dans son siège. L'espace d'un instant elle retrouva un semblant de sérénité, et puis...
- Ha ! Et dites les filles, c'est quoi des clopes ? Et des cigarettes ? Et ce qu'Opium a sur le visage ?
Et hop, on se contracte à nouveau. C'est fou comme les jeunes, dans leur franchise candide, peuvent vous mettre hors de vous en toute innocence, et s'attirer votre courroux en quelques questions naïves. Opium lui jeta un de ces regards qu'il n'est pas plaisant de rencontrer. Ses yeux sombres, soulignées de cernes déjà marquées, s'allumèrent d'un éclat inquiétant. Le fauve avait trouvé sa proie – ou plutôt son bouc-émissaire, le parfait responsable de ses maux, et pourquoi pas un punching-ball, tant qu'à faire. Tu vas t'en prendre plein la tête. Et c'était pas de sa faute. Non, on n'attaque pas Opium sur le physique – encore moins quand elle est en sevrage de cigarettes.
« Qu'est-ce que j'ai sur le visage ? » Réelle stupeur. Elle n'avait plus son miroir, il fallait qu'on lui explique. Ça l'inquiétait franchement. « Allez, dis-le ! Quoi ? C'est peut-être parce que j'ai sauvé un gosse comme toi de la noyade, non ? » Ce n'était pas vraiment un mensonge, juste un raccourci. « Ah oui, excuse-moi de pas être impeccable, je me suis fait attaquer par des ronces ! T'arrives avec tes petits souliers vernis, toi, tu t'es pas trop tachée dans... Dans... Dans la boue ? » Bon, y avait pas de boue, mais il fallait bien trouver quelque chose pour éviter les bafouillages. « Et tu verras bien ce que c'est que des clopes, on arrive. »
Et elle n'attendit pas la réponse pour sortir de la voiture la première. Opium s'élança hors de la voiture dès que celle-ci s'arrêta, le dos bien droit malgré sa difficulté à marcher. Ses chaussures, amputées de leurs talons, la faisaient tanguer d'une manière – n'ayons pas peur des mots – assez ridicule, qui la poussa à s'arrêter trois pas plus tard.
« Ah, c'est ça, le fameux centre commercial... »
Délabré et désert. Comme tout le reste dans cette foutue ville. Le soleil du matin éclairait tristement, comme avec regret, la devanture de magasins qui prenaient la poussière. C'était déprimant à mourir.
« La première qui trouve un tabac a gagné. » Les mots n'auraient pas pu être prononcées avec plus de morosité et de pessimisme. « Ou des vêtements, c'est bien aussi. »
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« Tueuse de T-Rex »
Lou
Messages : 471 Date d'inscription : 11/07/2012
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: La verte, la brune et la rousse. Ven 17 Mai - 5:06 | |
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| | Sujet: Re: La verte, la brune et la rousse. | |
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