Souvenirs gagnés : 6 (+8) Temps volé: +8h Temps perdu : -60h
Bilan horaire : 68 + 8 - 10 = 66 heures au compteur
GESTION DES DECOUVERTES
Objets trouvés InRp: Un fusil à pompe, des cartouches pour ce dernier et un couteau militaire sur sa ceinture. Un sac en bandoulière avec à l'intérieur une écharpe, une bouteille d'eau, des compresses, des pansements et du chocolat.
Pnjs rencontrés : Les ronces et elles sont pas gentilles !
Découvertes du personnage : * Cadavre dans la Grande Roue * Salle d'arme dans le commissariat * Cadavre dans le Parking du supermarché
SOUVENIRS RETROUVES
Souvenir rêvé | 04h-06h | Maison abandonnée:
Des rires partout autour de lui, ils sont tous assit en cercle. Entre eux, on peut apercevoir un énorme tas de délicieuses cochonneries : des bonbons multicolores, des chips aux multiples saveurs, des cacahuètes beaucoup trop salées, des curly (même s'ils sont déjà entre amis), des olives noires, vertes et même brunes, des biscuits, encore des chips, du coca, de l'ice-tea, de l'oasis, du jus d'orange et beaucoup, beaucoup d'alcools. Et aussi du chocolat, il ne faut pas l'oublier le chocolat, tout le monde aime le chocolat, il n'y a pas une bonne soirée sans chocolat. Lui, il est plié de rire par terre avec d'autres de ses camarades, c'est l'heure de blagues salaces et évidemment aucune ne manque la cible. L'horloge de l'appart' indique déjà deux heures du matin, mais ils sont jeunes, ils ont toute la nuit devant eux. Pourtant, la personne a côté de lui finit par se lever et le brun lui jette un regard intrigué « Az'?». L'autre leur adresse un sourire gêné « Désolé, les gars, je bosse demain et je crois que j'ai atteint la limite si je veux pas ressembler à une loque au réveil. ». Une jolie blondinette aux airs de garçon manqué, celle qui héberge leur petite party se lève en souriant. Les joues rosies par la vodka, elle lui indique une chambre dans laquelle il peut rester dormir. Lui, il les regarde s'éloigner et ne se retient pas de déclarer taquin « Ça ira si tu dors tout seul ? Pas trop froussard ? On peut se partager un lit double si tu veux. » Trop tard, il réalise que l'alcool lui a délié la langue, Az' lui jette un regard avant de fermer la porte derrière lui. Lui, il grogne et enfuit son visage dans ses mains, alors que ses amies éclatent de rire en lui jetant des sous-entendus bien gras. Mais après tout, peut-être avait-il bien fait de le dire. Quoique...vraiment...il avait un timing de crétin, le pire des boulets.
Souvenir lumineux | 06h-08h | Parc d'attraction:
Les couloirs sont vides et blancs, en fait presque tout, autour d'eux paraît être de cette couleur vide. Les médecins avec leur blouse, les infirmières dans leur uniforme, les murs. Le drap recouvrant le corps évacué de la chambre qu'ils viennent de passer.
Il peut sentir une main chaude qui tient la sienne et la serre gentiment, il peut sentir la chaleur de celui qui l'accompagne et pourtant...tout ce qu'il peut faire lui, c'est de garder ses yeux fixés sur ce corps sans vie qu'on emmène. Et distraitement, presque ailleurs, il s'interroge. Était-ce un adulte, un adolescent même pas encore sortit des bancs de l’école, une femme aimante avec trois enfants attendant son retour, un fiancé attentionné sur le point de se marier, une jeune étudiante majeure de sa promo. Quel genre de vie s'était arrêté de l'autre côté de ce tissu blanc ? Quel genre de larmes avaient été versé sur ce départ cruel ?
Soudain, il se sentit tiré en arrière, son compagnon l'entraînant loin du corps et de son drap blanc. Sa poigne était ferme, mais pas trop forte ou trop brusque. Une fois un peu plus à l'écart, dans un angle de couloir désert, l'autre jeune homme le força à planter son regard dans le sien et lui murmura : "Ne pense pas comme ça, s'il te plaît, ce n'était personne. Oublie maintenant. "
À son tour, il lui lance un regard et par l'éclaire de tristesse qu'il voit passer dans les yeux de l'autre, il sait qu'ils se sont compris. Et il est triste, si triste. D'un coup son compagnon commence à fouiller dans la poche de son jean et en sorti quelque chose qu'il lui pose dans le creux de la main. « Az ? »
Mais il ne répond pas, alors lui se contente d'ouvrir sa main et d'y découvrir leurs deux anneaux accrochés à une chaîne. Le sien est là, aux côtés de celui d'Az, quand il le pensait froidement posé dans une boîte quelque part. Il regarde Az' sans savoir quoi dire.
"Notre futur ce n'est pas ça, ce n'est pas un drap blanc posé sur un corps. J'ai besoin que tu y croies, parce que sinon moi aussi, j'arrêterais de croire. So...smile, please ?"
À ces mots, il sent ses larmes commencer à couler et se met à pleurer bruyamment, comme un enfant. Il est enlacé. Et ses sanglots résonnent entre les murs blancs. Immaculés.
Souvenir rêvé | 09h-10h | Dans la Bugatti:
L'appel de son nom lui fit relever les yeux de son café. Un homme blond se dirigeait vers la petite table de café où il se trouvait alors. Il avait visiblement couru et s'arrêta près de lui le souffle court. Il se sentit sourire, repoussant les pensées dépressives qu'il avait eues quelques secondes auparavant. « Assieds-toi Az', je ne tiens pas à te voir tomber raide, tu as peut-être deux ou trois minutes de retard tout au plus. Ce n'est pas la mort. » « Vingt minutes, n'essaie pas de me trouver une mauvaise excuse Anderson»
Rougissant, le jeune homme baissa ses yeux sur son café. Il n'aimait pas que Az' le taquine en utilisant son nom de famille et n'osait pas répliquer que cela faisait bien plus longtemps qu'il attendait en réalité. Impatient et incapable d'attendre plus longtemps, il était lui-même arrivé au café avec vingt minutes d'avance sur l'heure de rendez-vous. Refusant laisser Az' se moquer gentiment de lui plus longtemps, le garçon releva les yeux et lui adressa un sourire faussement innocent. « Tant que ça ? J'étais tellement perdu dans mes pensés que je n'ai pas vu le temps passer ! »
Son ami lui répondit d'un petit sourire désolé, avant de faire signe à un serveur, commandant un café noir. La conversation entre eux se poursuivit jusqu'à l'arrivée de celui-ci, mais bientôt les deux amis se retrouvèrent à court de discussion.
Il ne se sentait pas à l'aise et gardait à présent son regard fixé sur son double latte. Jamais ils ne s'étaient retrouvés dans une conversation aussi embarrassante. Ils avaient toujours eut des débats enflammés, des discussions passionnantes avant. Et il en vint alors à se demander : Ne feraient-ils pas mieux de rester amis ? Étaient-ils faits pour passer à un niveau supérieur ? Jusqu'alors, il l'avait désiré. Non, il en avait même crevé d'envie, mais maintenant...il n'était plus sûr. Heureusement, pour lui, pour eux, Az' ne sembla pas capable de supporter ce silence plus longtemps, se levant brusquement pour venir saisir son visage entre ses mains et l'embrasser.
Souvenir lumineux | 12h-14h | Supermarché en flammes:
« Tu ne veux pas en profiter un peu ? Allons, arrête un peu avec ce sourire, arrête de faire le mec fort, je suis sûr que toi aussi tu en as envie. Profite de moi, je ne dirais rien, ce sera notre petit secret. »
En entendant ces mots, il sentit ses yeux s'écarquiller et sa bouche s'ouvrir de manière complètement ridicule, comme un poisson qui a besoin d'air. Autour d'eux, les conversations continuaient, personne n'avait entendu. Il faisait bon, c'était une belle journée de printemps et il pensait réellement pouvoir en profiter tranquillement autour d'un bon thé et d'un cheesecake au chocolat-noisette. Visiblement, il s'était trompé. En face de lui, la jeune femme prit son silence pour un acquiescement muet et continua sur sa lancée sans se soucier de rien.
« Je sais qu'il ne te touche pas comme tu le mériterais. Il ne voit plus que le pauvre petit mari qui est si malade qu'il pourrait se briser. Comme un vase de porcelaine. Mais ce n'est pas ce que tu veux, n'est-ce pas ? Je le vois dans tes yeux, ce besoin de vie, de continuer à avancer malgré tout. Je peux t'offrir ça, dans un lit tout du moins. Il n'a pas besoin de le savoir, ça ne veut rien dire, après tout ce n'est que du sexe. Ça ne signifie pas pour autant que tu ne l'aimes plus. Qu'en penses-tu ? »
Il sentit sa main adoucie par trop de crèmes, se poser sur la sienne. Elle se pencha légèrement, laissant deviner les formes de ses seins et murmura d'une voix cajoleuse : « Ferme les yeux... »
Cette phrase fut la dernière chose dont il eut besoin pour définitivement sortir de sa pause choquée. Hoquetant, il recula, comme brûlé, une boule de rage enflant de plus en plus rapidement dans sa gorge.
« Tu penses quoi au juste ?! Que la relation que j'ai avec Az' ne vaut pas plus que ça ?! » Il crache presque ces mots, le rouge de la colère lui montant aux joues. « Alors chérie, permet moi de t'arrêter tout de suite, mais non, non ! Jamais. » Sa gorge le brûlait. « Rien que l'idée de faire quoi que ce soit avec toi me donne envie de gerber, déjà m'imaginer avec une autre fille c'est plus que perturbant, mais toi, toi... Pfff ! Même si tu avais le bon service, je préférerais crever plutôt que finir dans ton lit ! Vraiment. »
Se redressant en envoyant presque sa chaise au sol, il attrapa son sac d'un mouvement brusque pour le balancer sur son épaule. Il n'arrivait plus à arrêter le flot de paroles qui naissait de la rage même : « Ne t'approche plus de nous ! Que ce soit moi, Az' ou même Hazel ! J'aurais dû me méfier, toutes ces visites et ces cadeaux...tout ça c'était que du vent ! Et ben, tu peux tout de suite oublier ta merde, sale garce, parce que je ne suis pas comme ça ! Et surtout, je ne suis pas comme toi ! J'aime Az' et je ne le répéterais qu'une fois de plus : back off ! »
Plus de beau sourire, pas pour Elle. Tournant les talons, il quitta la terrasse du salon de thé en la laissant sous les regards des autres clients, humiliée et avec une note à régler, seule. Plus que tout, il se sentait stupide de n'avoir rien vu venir. De ne pas avoir vu la détresse dans les yeux de son partenaire. Pardon, Az'.
Souvenir lumineux |12h-14h | Campus:
Autour de lui, d'eux, c'est la foule. Les gens courent dans tous les sens. Des hommes d'affaires s'empressent pour ne pas rater leurs vols, un groupe de touriste s'empresse vers la sortie, leurs appareils photos en mains, une famille souriante quitte le guichet, tickets à la main.
Il sait que le vol ne sera pas long du tout pour rentrer chez lui, tournant la tête vers son camarade, il lui sourit. Le voyage risque de durer un peu plus longtemps pour lui. « Mon avion ne va pas tarder à décoller... »
Le jeune homme tourne un œil triste vers lui, oui, lui aussi est triste que la rencontre soit terminée. L'odeur de gâteaux, de sucres et de chocolats qui semblaient suivre chacun de leurs déplacements commencent peu à peu à disparaître. Hésitant un instant, connaissant la timidité de son camarade, il finit tout de même par l'attirer dans une étreinte amicale. Les cheveux contre son visage sentent le chocolat.
« On s'écrira, tu es un peu comme mon frère, tu sais ? Le frère, que je n'ai jamais eu. Et puis, j'en connais un à la maison, qui a vraiment envie de te rencontrer. Ce n'est pas un adieu, okay ? Donc, interdiction de pleurer !»
Une voix timide lui répond : « C-ce serait bien, non ? »
Il le regarde, un instant confus, avant que la réalisation le frappe. Éclatant de rire, il ébouriffe la touffe de cheveux bleus qui lui fait face.
« D'accord, alors à partir d'aujourd'hui, je nous déclare frères de chocolat ! C'est parfait pour nous deux, non ? »
Souvenir lumineux | 12-14h | Jardin du manoir:
Il a beau regarder tout autour de lui, rien, absolument rien, dans le bâtiment ou même à l'accueil, ne semble vouloir lui indiquer dans quelle salle il doit se rendre. Tournant sur lui-même, traversant un couloir, qu'il lui semble déjà avoir passé au moins trois fois, il doit bien se rendre à l'évidence. Il est perdu. Comment peut-on se perdre en se rendant à un stage de maîtres chocolatiers ? Son français n'est pas si mauvais pourtant.
Soupirant, il est bien obligé de rebrousser chemin en espérant croiser un signe, quelque chose, quelqu'un pour lui indiquer la direction à prendre. C'est dans ce genre de situation qu'il aimerait avoir ses potes et son copain avec lui. Se perdre à plusieurs, c'est quand même bien plus fun.
« Euh... Bonjour. Vous aussi, vous êtes perdu ? »
Surpris, il se retourne d'un coup pour se retrouver face à face à un jeune homme, à la couleur de cheveux...plutôt originale. A la fois embarrassé et soulagé d'être tombé sur une autre pauvre âme, le garçon éclate de rire.
« Comme un peu tout le monde ici, je crois bien ! »
Un sourire gêné vient lui répondre, il tend la main à l'inconnu :
« Hello ! Je suppose que toi aussi, tu es là pour assister au stage chocolaterie ! Je m'apelles Z... »
Le grésillement d'un haut-parleur le coupe, annonçant que la présentation de début de stage est sur le point de commencer.
Mes rencontres…
Skye | Fille adorable Quand je suis arrivé, elle était sur le même quai que moi. Une jeune femme très gentille, mignonne comme tout. J'ai pu découvrir, un peu par hasard, son souvenir en touchant une boule lumineuse avec elle. Nous avons été séparés, mais je pense que tout ira bien pour elle ! J'espère qu'on se reverra.
Loki | Le Méchant ? Il m'a marché dessus, ce qui m'a réveillé, forcément. C'est comme ça que je l'ai connu. Plus équipiers de circonstances que par affinités… Il m'a un peu aidé, quand même. Ce qui me fait continuer de croire qu'il n'est peut être pas si méchant qu'il en a l'air, malgré ses airs frigides et ses paroles glaciales.
Chlore | La femme aux cheveux rouges Elle était perchée en haut de la grande roue. Je ne l'ai vu de près que lorsqu'elle est tombée du haut du bazar… Avec la mort dans le coin d'une cabine, ce n'était vraiment pas le lieu de rencontre idéal. Quoi qu'il en soit, elle était avec Ironie, et elle m'a remis mon épaule déplacée. Je lui dois une fière chandelle. Elle a l'air de connaître Loki… Les gens de nos souvenirs peuvent donc être dans cette ville ?
Ironie | Douce et amère Je ne sais pas grand chose sur elle. Mais je lui ai sauvé la vie. Et elle m'a en quelque sorte défendu. Sa culpabilité pour m'avoir déboîté l'épaule, même si ce n'est pas sa faute, était suffisant pour me rassurer. Je ne pense pas qu'elle soit méchante. Mais elle a l'air très affectée par tout ça. Elle a l'air très déprimée aussi. Je ne peux pas la laisser seule, même si je ne la connais pas… Je ne veux pas voir un autre cadavre.
Calvetti | La gentille frigide Elle a l'air droite, juste. Je ne la connais vraiment pas assez pour en dire plus, mais je pense qu'elle est quelqu'un digne de confiance. Elle a l'air un peu extrême aussi ! Et elle sait manier des armes… Mieux vaut l'avoir en amie qu'en ennemie je pense. Et ça tombe bien, je compte pas me faire des ennemis !
Novembre | L'imbécile à la gâchette facile J'évite de trop le montrer mais je ne l'apprécie pas. Et j'imagine que c'est réciproque. Il a l'air d'avoir un lien quelconque avec Ironie… Il m'intrigue un peu, je l'avoue. Mais j'aimerais ne pas avoir affaire à lui. C'est un dingue, ce mec, à pointer son arme sur tout ce qu'il bouge !
Dernière édition par Sugar le Lun 9 Sep - 13:26, édité 12 fois
« Marshmallow ambulant » Sugar
Messages : 161 Date d'inscription : 12/01/2013 Age : 32
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes:
Sujet: Re: Sugar, parce que c'est bon le chocolat Mar 16 Avr - 19:11
Le super résumé des événements par Sugar
Mon étrange vie à Nulle-Part, 06-08h
La veille, j'étais dans des draps froid, mais dans quelque chose qui se rapprochait quand même d'un lit de fortune… Et là, paf, le matin, je me fais réveiller par un coup de pied dans les côtes ! Y'a plus charmant, quand même. C'est un homme sombre et froid que je rencontre… Il s'appelle Loki. J'ai eu la très merveilleuse idée, bien que je ne le savais pas sur le moment, de prendre une lampe torche la veille. Dormir tout habillé ça a du bon. Du coup, on a pu marcher un peu ensemble et y voir un peu plus clair. Par la même occasion, j'ai remarqué qu'au dessus de ce qui semblait être un parc d'attraction, il y avait une sorte de toit… Etrange non ? Enfin un peu comme tout ici.
Après, euh… J'ai pas trop envie d'en parler. Des ronces bougeaient toutes seules… Et à l'intérieure d'elles… Un cadavre… Enfin… Bref. C'était glauque et ça m'a rappelé un souvenir. Le temps que je reprenne mes esprits, la grande roue s'était mise à tourner comme une folle et tout illuminer. C'est comme ça que j'ai rencontré Chlore et surtout Ironie… Elle a sauté du haut de la grande roue ! Vous y croyez ? J'avais trop de choses à penser. Mon réflexe a été de vouloir la sauver. Ca m'a déboîté l'épaule… Mais au moins pas de mort ! Enfin, j'ai été vraiment chanceux puisque Chlore a pu me la remettre en place.
Comme Ironie a décidé de faire bande à part, j'ai décidé de la suivre. Enfin… On peut pas dire que ce soit bien de s'isoler ici non ? Je venais de lui sauver la vie et elle avait l'air si triste, désemparée… Je voulais pas la laisser seule. Mais je crois que j'ai un peu trop pris mes airs de chevalier servant et en fait, on s'entend pas très bien. Enfin, je compte bien changer les choses ! Elle est étrange. Douce, amère… Panthère. Je l'apprécie mais elle me met mal à l'aise. Je n'ai pas l'habitude.