Ironie – Vingt-et-un ans

Suprématie du contre fait.

Fiche © neb art 2012

Caractère ✿ Sérénité contre hérésie. Le tout s’oppose. La question pend à tes lèvres. Lèvres pincées, regard embrumé. Tu fronces sourcils dans une moue adorable. Pourtant, tu n’es pas si candide. Mature et distante, délirante et lunatique. Quelle ironie ! Ironie de se retrouver ainsi, alors que l’on ne sait pas qui était celle d’avant. Qui es-tu ? Bonne question. Avant, présent. Qu’importe ? Sans doute étais-tu rigide et sexy, femme de chaire et de sang, à la pensée haute et aux sourires fréquents. Peut-être avais-tu le rire simple, le regard doux et le cœur sur la main. Ou peut-être pas. Cette transition t’a changée. Tes sautes d’humeurs sont fréquentes, on ne peut réellement savoir où tu es vraiment. Rire simple, débauche illusoire. Tu réfléchis sous cape, tu réponds un coup à côté de la question, une autre fois sérieusement… Tu es l’ironie, le cynisme et la sympathie. Contraste est un mot qui te qualifie bien. Une existante rayée, des souvenirs égarés, à présent ne reste plus qu’un livre vierge blanc. Livre qui bientôt va se teinte. Arriveras-tu à rectifier la ligne ? Qui sait. On ne demande pas à l’ironie de faire les choses. L’ironie vole libre, teintée d’humour sous les pics, elle sait aimer. Candide et funeste, elle est l’envol. L’envol vers ce qui à jamais sera gravé. Inoubliable. ✿ Compétences, particularités ? Tu es une âme penseuse. Ironie est fine stratège, sous ses airs multiples, se cache en réalité une personne douce tel le diamant brut cherchant désespérément tailleur. Elle innove dans son style et sait réfléchir quand il faut. Ses questionnements à tout et tous finissent souvent par aider… Quand elle s’engage à les exposer. Elle possède une agilité à toutes épreuves, et son tempérament attentif lui permet d’éviter les coups surprises. Elle peut s’avérer bonne en combat, que ce soit à mains nues comme avec une arme. Il serait alors étrange de vous avouer que plus maladroite qu’elle, il n’y a pas. Les contrastes de l’homme sont inexplicables, en voici la preuve. Son agilité fauve est une chose, sa maladresse une autre. Il n’est pas rare de la voir trébucher où il n’y a pas de quoi trébucher. Si l’on peut aussi parler de particularités, celle de se fourrer ou il ne faut pas quand il ne faut pas est comme un don inné chez elle. Tout n’es que surprises, avec la demoiselle. Mais en dire plus serait contraire à sa volonté. Qui vivra verra.

Physique ✿ Vous avez déjà tenté d’imaginer une nymphe ? Si belle que l’éphémère la prenait au vol, lui ruinant visage et âme ? Ironie est de même. Noyée dans un contour flou, elle agresse chacun de sa beauté révoltée. Elle n’est sans doute pas la gravure de mode, le symbole de la demoiselle sexy… Et pourtant. Pourtant sa grâce est telle qu’elle ne peut passer inaperçue. Femme aux longues jambes fines, elle est féline. Ses épaules ont une courbe parfaite, l’on pourrait la croire muse. Muse d’un peintre anarchique qui perdu dans son hérésie la prendrait pour étoile déchue. Au creux de ses reins pourtant subsiste une fine cicatrice incolore, peu visible, seule sa taille courbée et nuancée, comme éternelle, démontre la peut-être gravité de la chose. Pupilles céruléennes qui se tendent vers le tumulus des océans profonds, lors des jours ternes et sombres. Lèvres rosées et douce pour nez camus sibyllin. Parfaite ? Non. Elle est ce que toute femme se doit d’être, et n’en prend même pas conscience. Sa chevelure est démone, un jour en broussaille, un jour lisse comme crème, rien n’est plus descriptible. Ses moues et mimiques brisent le mythe de l’eau calme. Car oui, Ironie est tempête. ✿ Chemise de lin blanc à moitié ouverte, froissée et couverte de poussière ; jean bleu nuit tout aussi dépareillé, taché au niveau de la cuisse droite par ce qui semblerait être du sang. Gilet long et blanc crème, à capuche noué à la taille, couvert de quelques tâches de peintures… Que dire de plus ? Rien de bien folichon. Un bracelet quelque peu masculin au poignet droit, trois colliers se battant en duel… Une femme, quoi. ✿ Quelques billets froissés, une petite boite carrée impossible à ouvrir, comme ce collier usé qui refuse de dévoiler ce qu’il contient. Ce n’est sans parler des feuilles froissées déchirées. L’une d’entre elle parle d’ironie, l’autre du peut-être et une dernière du temps. Celles qui restent ? Quasi illisibles, des croquis dans le vent, des écritures effacés… Une pièce de deux euros pour finir le tout, et une carte de visite qui semble avoir été chiffonnée. ✿ Signes particuliers ? Lèvre inferieure qui s’emble s’être prise un bon coup, vu le sang séché qui la macule. Cheveux embrouillés longs, telle une nuit en colère. Cicatrice quelque peu sinueuse qui part du rein gauche pour descendre en diagonale au commencement du train arrière. Ah, et une phrase effacée sur le poignet droit. Qu’était-ce écrit ? Important ou non, qui sait. Peut-être les commissions, la nourriture, c’est important.

La Quête de l'Identité

Le Joueur dans tout ça

✿ Votre PUF : May'
✿ Comment avez vous découvert le forum ? De par Noodles huh.
✿ Qu'en pensez-vous ? Il est bien bien bien. A voir comment les modo' gèrent les histoires et le forum, mais ça m'a l'air extra ! :B
✿ Quel est votre objectif en tant que joueur : En tant que personne & joueur, ce serait la quête de l'identité. Pour Maybe, ce serait la découverte de la ville et bien entendu, comme personne et personnage s'entendent, la quête de soi même.

© neb art 2012

Citation :

Tu t'éveilles doucement, dans la pénombre d'un wagon. Un wagon délabré. Le rouge du cuir des banquettes est fané, un miroir brisé, quelques morceaux du plafond partent en lambeaux. Dehors, le quai est vide. Vide. Voilà un mot qui t'évoque quelque chose. A vrai dire, c'est sans doute le mot qui te va le mieux. Vide. Le corps vide de toute énergie. Et la tête vide de tout. Plus de souvenirs, plus d'identité. Un nom, une adresse, quelque chose ? Non. Rien que le néant. Dans ta main, un petit sablier relié à une chainette dorée. Un sablier dont le contenu s'écoule sans discontinuer. 72 heures, ma belle, 72 heures pour Lui échapper...