Elle pousse discrètement la porte du bureau, passe la tête par l’entrebâillement. Tout est plongé dans la pénombre, seul le faisceau de la lampe torche qu’elle promène un peu partout révèle le fouillis de la pièce. Enfin, fouillis… Tout est relatif, un fouillis organisé, sans doute, puisqu’Enzo s’y retrouve, lui. Elle fronce les sourcils, sceptique. D’habitude, la porte n’est jamais ouverte. Jamais. Et jamais elle n’a pu satisfaire la curiosité née de ce bureau fermé. Le fait de découvrir la porte ouverte est donc une chance à ne pas rater, n'est-ce pas ? Même si ça parait louche... Elle fait un pas en avant, grimace lorsqu’une latte du plancher grince, s’immobilise, aux aguets. Aucun bruit ne résonne dans la maison endormie, aussi décide-t-elle de pousser un peu plus loin son exploration. Elle avance prudemment, referme la porte derrière elle et se tourne vers la pièce avec un sourire victorieux. A nous deux, bureau interdit ! exulte-t-elle. Sa lampe torche balaye des tiroirs dont des feuilles dépassent, des armoires chargées de flacons divers, des cahiers avec des post-it servant de marque-page… Elle ne peut s’empêcher de se demander ce que son frère peut bien cacher dans tout ça…
Un tissu recouvrant quelque chose de volumineux attire soudain son attention, dans un coin de la pièce. Ha, peut-être ici, quelque chose d’intéressant… Elle s’approche doucement, soulève un recoin du tissu, tombant nez à nez avec un énorme rat qui la dévisage de ses petits yeux. Surprise, elle bascule en arrière, entrainant avec elle une pile de livres qui dégringole dans un infernal vacarme. Comme si cela ne suffisait pas, le rat, non, les rats, se mettent à couiner avec rage, mordant les barreaux de la cage de leurs petites dents. « Chuuuut. Chut chut chut. Je ne vous veux aucun mal, s’il-vous-plait, arrêtez de couiner. Je ne voulais pas vous déranger, je vais partir, c’est promis, mais s’il vous plait, arrêtez de faire du bruit, vous allez réveiller… ». « Qu’est-ce que tu fais là ? ». La voix, d’habitude si douce, lui semble soudain affreusement froide. Elle se retourne, découvre son frère sur le palier de la porte. « En… Enzo, je suis désolée, je ne voulais pas… ». « Sors d’ici. Tout de suite. »
Elle se redresse, décampe en vitesse sous le regard à la fois en colère et déçu de son grand frère, le cœur serré de s'être fait prendre en pleine action et d'avoir ainsi déçu une personne à laquelle elle tient tant. Tout ça pour des rats…
Souvenirs gagnés : +2h Temps volé: +0h Temps perdu : +0h
Bilan horaire : 66 heures au compteur
GESTION DES DECOUVERTES
Objets trouvés InRp: /
Pnjs rencontrés : Les ronces
Découvertes du personnage : Quand on mange des croissants, nos cheveux et nos yeux deviennent rouge, et notre nez se recourbe comme un bec de perroquet. Et elle l'a appris à la dure. Les végétaux sont vivants et semblent doués d'une volonté propre. Pas méchants si on ne se montre pas agressifs cependant. Les gens disparaissent, des fois.