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| Canapés, cafés, liberté. Juste pour une seconde, juré. | |
« Jouet fraîchement arrivé »
Mask
Messages : 16 Date d'inscription : 16/08/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Canapés, cafés, liberté. Juste pour une seconde, juré. Dim 25 Aoû - 15:09 | |
| « Marcher me fait du bien, étrangement. C’est fou comme changer d’air, ça fait du bien. Pas qu’ils nuisent à ma quelconque santé, hein. Je ressasse mon unique souvenir, qui m’amuse autant qu’il me fatigue. Quelle hystérique, quand même. Et Calvetti. Il devait sûrement être mort. Et depuis peu. L’idée me peine, étrangement. Pourtant, la nouvelle ne m’émue particulièrement. Je me sens cruellement lucide. C’est le métier, non ? Une réalité comme un autre. C’est jamais génial, jamais glorifiant. Mais si on ne passe pas à autre chose, c’est notre tour qui vient, et la folie nous ronge petit à petit. Alors autant entretenir son apparence négligée et détachée. Suis-je aussi froid et insensible ? Je pe pense pas. Un pauvre gars passe à côté de moi, et il ne me vient même pas à l’esprit de lui parler. Il a bien une tête de défoncé, lui. Ni plus ni moins comme nous, il a juste trouvé un chemin qu’il juge plus excitant. Ou pas. Il devait bien avoir un âge approximativement proche de Minou, celui-là. M’enfin. Le bar m’ouvre ses bras, et je me fais violence pour ne pas m’étaler sur une chaise. « Il y a eu de l’activité récemment, mais l’endroit était abandonné.» Ou est le petit brun, d’ailleurs ? Intercepté ? Quoique je ne pense pas qu’il risque grand chose avec le blondinet. Me passant une main derrière la nuque, mon corps aimerait agir face à la situation, mes yeux analysant automatiquement les détails, alors que mon esprit, lui, n’a qu’une envie. … Se poser. |
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« Jouet fraîchement arrivé »
Cerbère
Messages : 15 Date d'inscription : 05/08/2013 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Canapés, cafés, liberté. Juste pour une seconde, juré. Lun 26 Aoû - 13:52 | |
| So sentimental, not sentimental no ; Romantic not discusting yet. Darling, I'm down and lonely when with the fortunate, only I've been looking for something else. « T’es plutôt contradictoire tu sais ? Pourquoi pas au bar, dans ce cas. » Cerbère jette un regard acéré au brun qui vient de parler. Les flics au bar, hein ? Et puis il hausse les épaules. Pro ne veut pas toujours dire compétent. Sans jeter un seul coup d’œil au plus jeune - il a quand même pas 5 ans, il a pas besoin d'une nounou non plus - il emboîte le pas de l'autre, qui se dirige, comme annoncé, vers le bar. Il ne voit pas ce qu'ils pourraient y trouver d'intéressant, mais sa capacité d'imagination avoisinant les zéros, il se cantonne dans son rôle de suiveur. Rôle dans lequel il se complaît à merveille. Comme s'il avait ça toute sa vie ... ce qui est plus que probable, en fait. Lorsqu'ils arrivent dans la pièce, son premier réflexe est de la parcourir lentement du regard, comme pour vérifier que rien de dangereux ne s'y cache. Il ne se détend d'ailleurs qu'une fois son observation terminée que les muscles de ses épaules se détendent. L'autre type n'a pas l'air aussi méfiant, puisque son regard n'a l'air de se porter que sur les chaises, qu'il reluque avec envie. Enfin. C'est peut-être moi qui imagine. « Il y a eu de l’activité récemment, mais l’endroit était abandonné. » Oui, merci, il a noté. L'information s'est rangée d'elle-même dans une des cases de son esprit - une de celles qui s'inquiètent sans cesse de sa sécurité. Ce n'est pas pour rien qu'il est aussi prudent. Ses doigts se resserrent quelques instants sur du vide, mais il chasse le réflexe de prendre son arme. Méfiance ne doit pas rimer avec paranoïa. « Je vais jeter un œil par là » annonce-t-il en se dirigeant vers le comptoir. Il passe derrière sans se préoccuper d'un éventuel propriétaire - sans doute parti depuis bien longtemps - puis commence à ouvrir des tiroirs au pif. On sait jamais, après tout. |
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« Jouet fraîchement arrivé »
Mask
Messages : 16 Date d'inscription : 16/08/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Canapés, cafés, liberté. Juste pour une seconde, juré. Lun 26 Aoû - 20:27 | |
| « Je suis passionné, là.
« Ouais, vas-y, c’est ça. J’observe du coin de l’œil une femme nous dépasser, je ne relève pas. Elle ressemble à Minou. Enfin. Pourquoi je suis là, moi, déjà ? Entretenir mon image, c’est ça ? Mais pourquoi ? Est-ce que j’y tiens vraiment ? Je ne préfèrerais pas passer à autre chose, me poser, par exemple ? Ne serait-ce que deux secondes. Et pourtant, ca semble être contre nature. Etrange non, pour quelqu’un de nonchalant ? Je m’approche donc d’un placard, et l’ouvre, aux aguets. Comme si quelque chose allait me bondir dessus. Quoique. Et puis, j'avais confiance en mes réflexes. Non ? … Quelle torride aventure c’était. |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Canapés, cafés, liberté. Juste pour une seconde, juré. Lun 26 Aoû - 23:50 | |
| Quand Cerbère ouvre les tiroirs il peut trouver un miroir. Simple mais arborant des tâches de vieillesse qui le noircissent sur les côtés. Dans le placard qu'ouvre Mask, il y a un ventilateur. Après tout il fait chaud dans la pièce...
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« Jouet fraîchement arrivé »
Cerbère
Messages : 15 Date d'inscription : 05/08/2013 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Canapés, cafés, liberté. Juste pour une seconde, juré. Mar 27 Aoû - 10:42 | |
| Let's go slowly discouraged, Distant from other interests on your favorite weekend ending. This love's for gentlemen only, that's with the fortunate only, No, I gotta be someone else ... Tandis qu'il fouille dans les tiroirs, Cerbère entend que l'autre s'est mis à faire de même. Brillante idée. Il commençait à le trouver un peu trop ... passif. Le mot gentil pour ne pas dire flemmard. Il réalise au passage qu'il ne sait même pas comment l'appeler, et que "l'autre type" ou "le brun" ça ne serait pas très pratique s'il soit l'appeler de manière un peu urgente. Nouveau haussement d'épaules. Il s'en préoccupera plus tard. Car, après deux tiroirs désespérément vides, celui qu'il vient d'ouvrir, déjà plus grand, lui semble aussi plus lourd. Il force un peu pour débloquer les roulettes rouillées qui l'empêchent de révéler tout son contenu, ce qu'il lui permet de découvrir ... un miroir. Un miroir dans un tiroir ? Bizarre. Fronçant les sourcils, il sort l'objet de son écrin improvisé, le pose devant lui, le détaille du regard. Il semble vieux, avec ses tâches noires sur les côtés, son reflet de mauvaise qualité. Assez bon cependant pour qu'il puisse se détailler rapidement dedans. Banal. Voilà comment il décrirait la personne qu'il voit dedans. Avec un énième haussement d'épaules, il se détourne de l'objet, se tourne vers ... le brun - décidément, il faut qu'il trouve une nouvelle façon de le désigner. « Comment je dois t'appeler, toi ? » - HRP:
La la la, c'est court. Je voulais casser le miroir, et puis finalement, jme suis dégonflée. Au prochain tour, pitetre. Sauf si tu veux le faire 8)
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Canapés, cafés, liberté. Juste pour une seconde, juré. Mar 27 Aoû - 20:42 | |
| Deux souvenirs. D'un rouge sanglant, qui éclairent la pièce un court instant. Avant qu'ils ne fondent sur leurs propriétaires respectifs. Mask et Cerbère basculent dans l'inconscience. Elle continue de jouer. - Cerbère:
Il observe la masse de gens debout sous la pluie, là bas. Ou plutôt, la masse de parapluies. Tous noirs. Ce n'est pas vraiment étonnant. C'est comme un rassemblement de corbeaux. Il n'ose pas vraiment se joindre à eux. Oui, il y a comme une sorte de culpabilité, en lui. Dont il n'arrive décidément pas à se débarrasser, ce qui est fâcheux. Alors il reste un peu à part, à scruter ces silhouettes sombres. A se demander pourquoi le temps semble aller si bien avec les circonstances. Jusqu'à ce que ça soit terminé. Jusqu'à ce qu'une tornade blonde sorte de la foule et se dirige droit sur lui. Lucia. Elle s'arrête à quelques pas, le dévisage, les poings serrés et les yeux rouges, rouges d'avoir tant pleuré. Enfin, elle franchit la distance qui les sépare. La gifle part toute seule, il ne fait même pas un geste pour l'esquiver. Il a peut-être mérité celle-là, après tout. « Comment oses-tu ?! Comment oses-tu venir ici aujourd'hui ?! Après tout ce qui s'est passé ! Tu me dégoûtes Sandro ! Dégages d'ici ! Personne ne veut te voir, tu comprends, ça ?! ».
Elle est furieuse, tellement furieuse. Et toute cette rage tournée contre lui est justifiée, n'est-ce pas ? Pourtant, il a seulement fait son travail, seulement ce qu'on lui avait demandé de faire. Il cherche quelque chose à lui dire. « Lucia... je suis... vraiment désolé. Toutes mes condoléances pour Albano, je... ». « Tais toi ! Ne parles pas de lui ! Ne prononce pas son nom. Je te l'interdit ! ». Elle a la voix qui tremble comme jamais. « Tout ça c'est ta faute, Sandro, tout est ta faute ! Toi et Industrial Experiment ! Je vous maudits ! ». Une petite brune s'est glissée aux côtés de Lucia, a posé sa main sur son épaule, comme un soutient. Lui ne peut pas faire ce geste. Elle le déteste déjà trop pour ça. « Rentre chez toi. Et ne reviens pas. Je ne veux plus te voir ». Le goût amer des adieux. Elles tournent les talons. « Mia ! ». La brunette se retourne à peine. « Prends soin d'elle, d'accord ? ». C'est tout ce qu'il peut dire. Elles sont parties.
- Mask:
Son coeur tambourine encore dans sa poitrine alors qu'il tente vainement de reprendre son souffle. Sa vision est trouble, tous ses muscles lui font encore mal. Il s'adosse péniblement à un mur et se laisse glisser à terre.
" Hé mec ? Ca va ?" La voix lui résonne aux oreilles. Il cligne plusieurs fois des yeux avant d'apercevoir le brun aux yeux de myositis qui lui fait face. Il inspire une bouffée d'air avant de répondre, le souffle coupé " Ouais...Ouais...Non. J'ai pas couru aussi vite depuis les cours d'athlé' au lycée... Oh putain... Et vous faîtes ça tous les jours ?" Il voit l'autre qui éclate de rire. " Faut bien tu sais. Les descentes de flic, y en a toujours. Mais ces bouffeurs de donut, ils courent pas plus vite que nous." Presque malgré lui, il soulève le sourcil en un tic nerveux. Certes. Il a un peu de ventre. Et il aime les donuts. Mais il ne s'était jamais considéré comme étant la parodie du poulet enfermé dans sa voiture à manger des pâtisseries. Grognon, donc, il se relève et renifle d'un air méprisant. " Quoi ? Tu me regardes de travers là ?" Ah. Ah oui. Il avait oublié, ces gens là partent au quart de tour. Le brun s'avance vers lui et le toise du regard. " Ecoute moi bien Enrique. J'sais pas d'où tu sors. J'sais même pas pourquoi le boss t'as inclus dans l'affaire. Mais j'vais jouer franc jeu : moi je te trouve louche. On sent que t'es pas de la rue, que t'as jamais entendu battre le coeur de New York. " La tension est palpable. Il hésite presque à sortir son flingue. Mais non. Il recule.
Parce que t'es en mission d'infiltration. Tu ne dois pas te faire repérer. Logique. Il faudrait juste éviter que tes nerfs craquent.
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« Jouet fraîchement arrivé »
Mask
Messages : 16 Date d'inscription : 16/08/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Canapés, cafés, liberté. Juste pour une seconde, juré. Mar 27 Aoû - 22:41 | |
| « Pirouette cacahuète.
« Appelle-moi Enrique. » J’en aurais presque été essoufflé. Mais non. « C’est toujours Cerbère, pour ta part ? » Puis quitte à choisir un surnom, autant en prendre un plus simple, non ? Cerbère c’est long, ca colle, ca reste en bouche. Bref, j’en passe des bonnes et des meilleures. « Du coup, ton amnésie, ça avance ? Elle est comment ta vie ? » Non car vu ta tronche, tu devais pas être gâté. Enfin, que tu répondes ou non, au pire, ca changera rien à ma situation. Je fais deux pas, vers lui. Un miroir ? Je m’observe, plus ou moins bien. Non mais je suis pas gras. Ou j’avais minci. Ma main se pose sur mon ventre. Solide. Enfin. Presque. Mais solide ! Je m’en ferais rire. Ou pas. Je m’éloigne de nouveau. « Pour ma part c’est un ventilo. » A croire que cette ville lit dans mes pensées. Je trouvais justement qu’il faisait chaud. Mais faut pas rêver, je suis pas aussi désespéré. Ce souvenir m’a requinqué autant qu’il m’a épuisé. Au moins, mes maux semblent passés. Pour l’instant. Je vais pas me leurrer dans l'illusion. Je fais quelques pas, sans vraiment aller. J’aime bien marcher. Adieu les voitures, les donuts. Ma vie a changé. Quoique. Sans doute pas. Du coup, je l’avais foirée, cette mission. Non ? Et pourquoi je ? Pourquoi pas nous, ou on ? J’étais pas le seul, dans cette histoire. Pis il avait l’air sympa, ce pauvre gars. Mieux foutu que moi, en tout cas. … Non mais non. Je ne permets pas. |
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« Jouet fraîchement arrivé »
Cerbère
Messages : 15 Date d'inscription : 05/08/2013 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Canapés, cafés, liberté. Juste pour une seconde, juré. Mer 28 Aoû - 11:58 | |
| Lisztomania, Think less but see it grow, like a riot, like a riot ! I'm not easily offended, It's not hard to let it go ... from a mess to the masses ! Woah. Ça arrive vite. Il a à peine le temps de lever le regard - qu'il avait reposé sur le miroir - qu'une espèce de sphère rouge, immatérielle, lui fonce dessus. Je savais bien qu'elles étaient dangereuses est la seule chose qu'il a le temps de penser, avant que les images n'envahissent son esprit. Noir. Cris. Colère. Quand il rouvre les yeux, ses mains sont crispées sur les rebords du miroir. « Appelle-moi Enrique. C’est toujours Cerbère, pour ta part ? » Toujours Cerbère ? Cerbère. C'est pas un nom, ça, Cerbère. « Non. Moi c'est ... » Il s'interrompt. Quelques secondes, à peine. Un autre que lui se demanderait sans doute s'il tenait absolument à être Sandro-qui-dégoûte-tant-Lucia. Mais pas lui. Ce n'est pas le genre de questions qu'il se pose. « Moi c'est Sandro. » L'autre continue à parler. Lui répondre demande de réfléchir, et il se s'en sent pas l'envie. Plus secoué par son souvenir qu'il ne voudrait l'avouer ? ... Peut-être. Le brun, Enrique donc, s'approche du miroir, semble s'y contempler un petit moment. Cerbère lui lance un regard presque interrogatif - chose rare - mais finit par se désintéresser. Qu'il soit narcissique autant qu'il veut, qu'en a-t-il à faire après tout ? « Pour ma part c’est un ventilo. » Sandro se tourne, observe l'objet en question. Voilà au moins quelque chose qui, contrairement au miroir, sera un peu utile. Parce que c'est vrai, quoi, il fait chaud dans ce bar. Posant négligemment le miroir contre le comptoir, il se dirige vers le ventilo, tout en cherchant des yeux un endroit où le brancher - oui, parce qu'Enrique ne semble pas avoir cette présence d'esprit. Il ne s'arrête de marcher qu'en entendant un léger chuintement - métal contre bois - et il n'a pas besoin de se retourner pour prévoir le CLING! fracassant que fait le miroir en heurtant le sol. - HRP:
Pleaaase, le tuez pas tout de suite Ma rentrée c'que le 9, alors le plus je le jouerai, le mieux ce sera.
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« Jouet fraîchement arrivé »
Mask
Messages : 16 Date d'inscription : 16/08/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Canapés, cafés, liberté. Juste pour une seconde, juré. Jeu 29 Aoû - 23:11 | |
| « J’ai toujours cru savoir voler. « Sandro, hein ? C’était pas plus beau. Pas plus moche. Un prénom dur, à la fin plutôt âpre qui laissait un demi écho trainer salement dans l’air. Un mot qui exprimait l’indifférence et la platitude. Un mot agaçant sans pourtant être débordant. Enfin. Etais-je la pour philosopher sur son appellation ? Non. Et grand bien m’en faisait. C’était déjà mieux que… Cerbere. Cerbère le chien de chasse. Ou Cerbère le toutou loyal et serviable. Ou le gars froid, mural, exécutant ce qu’on lui disait. Point. Je m’étonnais moi même de mon analyse. Il ne m’avait rien fait de spécifique, je ne le détestais. C’était juste clair, net, concis. Ca se voyait, ca se sentait. Même son nom le prouvait. Passant une main sur mon ventre, avant de tressaillir et de la mettre à l’arrière de mon crâne, j’écoutais le miroir se briser. Il cherchait à allumer le ventilo ? « Tu comptes rester ici ? Ou c’est juste un acte de bonté ? » Non car oui. J’avais besoin de marcher, d’aller dehors, de respirer. Faire du sport. Ou pas. J’avais toujours ces maux de tête infernaux, saccadés et puissants, et cette mauvaise humeur à demi blasée. Qu’avais-je donc fait au ciel, ou à que savais-je encore ? Le mystère restait complet. « Je vais bouger. Allez voir ailleurs. Tu préfères rester là, passif, à l’intérieur ? » Non. Je ne le provoquais pas. Oui. J’étais seulement courtois. Il avait le choix. N’était-ce pas bien bon ? J’entamais quelques pas, vers la sortie, évidemment. « Une ville nous attend. » Des mystères à résoudre, aussi, peut-être. Mon boulot me collait à la peau. Et même si personne ne le voyait, sans doute pas même moi, une partie de mon cerveau déjà triait, comprenait, analysait. Une sphère éternelle de concentration, qui ne se trompait. Nous étions piégés. … Mais après tout. Pourquoi pas ?- HRP:
Désolée pour le temps de réponse, je suis navrée. J'ai eu un vide intersidéral d'inspiration, mais ca vient d'être comblé en trois minutes. ;w; Promis, je ne recommence plus. ;;
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« Jouet fraîchement arrivé »
Cerbère
Messages : 15 Date d'inscription : 05/08/2013 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Canapés, cafés, liberté. Juste pour une seconde, juré. Sam 31 Aoû - 14:52 | |
| Let's go slowly discouraged, we'll burn the pictures instead. When it's all over, we can barely discuss For one minute only, not with the fortunate only ; Thought it could have been something else ... « Tu comptes rester ici ? Ou c’est juste un acte de bonté ? Je vais bouger. Allez voir ailleurs. Tu préfères rester là, passif, à l’intérieur ? » Sandro se retourne, jette un long regard à Enrique. Quelques instants plus tôt, il voulait se poser tranquille dans le bar, et voilà que d'un coup il lui prend la bougeotte ? Fronçant les sourcils, notre pot de fleurs met quelques instants de côté ses tendances papier-peint, pour arrêter l'homme d'une main posée sur l'épaule. « Pas la peine de laisser les choses alors qu'elles ne sont qu'à moitié entamée. » Il se garde bien de préciser que cela semble une habitude chez lui. De ne faire les choses qu'à moitié. Mais ce n'est pas son genre d'agresser ou d'accuser, alors il laisse juste sa remarque en suspens. D'un geste du bras, il désigne le bar. « Il y a sans doute ici d'autre choses qui pourraient nous en apprendre un peu plus. J'aimerais bien savoir pourquoi cet hôtel est aussi abandonné, par exemple. Ce n'est pas dans la rue que nous aurons des réponses. » Quand le pro se révèle n'être pas aussi compétent que prévu, il faut bien que quelqu'un prenne les commandes. Et si ce rôle ne lui va pas comme un gant, il se sent capable de s'y adapter. A peu près. Relâchant sa prise sur l'épaule d'Enrique, il retourne à son occupation première, le fameux ventilo. Car quitte à explorer ce fameux bar, autant le faire dans des conditions moins désagréables. Il attrape donc l'appareil, l'amène non loin d'une des prises qu'il avait repéré auparavant, avant de le brancher. - HRP:
Allez les topos sadiques, faites vous plaisir <3
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« Jouet fraîchement arrivé »
Mask
Messages : 16 Date d'inscription : 16/08/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Canapés, cafés, liberté. Juste pour une seconde, juré. Sam 31 Aoû - 17:07 | |
| « Des histoires sans présage de fin. « Tu fais comme tu veux, t’es grand. » C’est moi ou il insinue que je ne suis pas un bon flic ? Avec son bâton dans le derrière profond. Un soupire m’échappe, fait-il exprès d’être con ? « Car une bouteille et trois chiffons t’éclaireront ? » Mais entre nous, niveau éclairage, au delà de la lumière, t’es pas même un néon. N’a-t-il donc pas compris ? Apparemment pas. Ma main s’égare dans mes cheveux, descendant sur ma nuque. « Cette ville n’est pas vide. Tu le sais. Ou peut-être pas, d’ailleurs. Mais c’est pas ton métier, ni ton occupation, je comprends. Quand à ton amnésie, ne t’étonne pas… » …Car t’es fini Je ne sais pas d’où vient cette certitude, ce mauvais pressentiment. C’est comme un sombre vent vous frappant dans le dos, vous faisant chuter de haut. L’intrusion de l’irréel dans le monde des mortels… Aussi stupide cela puisse-t-il paraître, comment l’expliquer autrement ? Je fais quelques pas, tombant dans un état analytique de concentration avancée. A peine si j’entends le ventilo être branché. Si loin, si fugace. Je suis déjà si éloigné. Si loin de cette terrible réalité. |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Canapés, cafés, liberté. Juste pour une seconde, juré. Sam 31 Aoû - 17:13 | |
| Le ventilateur se met en marche. Il est vieux, tout le bâtiment est vieux. Si l’électricité fonctionne, elle peut aussi dysfonctionné avec un tel appareil. Il y des grésillements, des crépitements, une décharge soudaine, les lumières du bar clignotent. Et le ventilateur lance soudain quelques éclairs bleus. Le rai d’électricité atteint Cerbère. Assez puissant pour l’électrocuter. Pendant dix longues secondes son corps subit des soubresauts, tandis que l’odeur de brûlé flotte en l’air. Il s’écroule alors sur le sol. Du côté de Mask...Il fait chaud non ? Un peu trop. La température de son corps monte. Bientôt ses vêtements lui collent à la peau, tandis qu’il transpire à grosse goutte. Il fait trop chaud. L’idée de porter des vêtements lui devient insupportable. Mais ça ne changerait rien de les enlever. C’est comme si le feu naissait dans son sang, qu’il le brûlait de l’intérieur. Sa migraine s’accentue, mais il ne la sentira bientôt plus. Il est déshydraté, comme si cela faisait des jours qu’il marchait dans le désert sans aucune eau. Et la chaleur de son corps continue d'augmenter. Son sang est en ébullition, et les chairs fondent. Tout commence à se liquéfier de l’intérieur. Et sans préavis, son corps prend littéralement feu. Véritable torche humaine qui se consume. Véritable lumière. Un ventilateur aurait peut-être changé la donne ? - Cerbère:
Le bruit des sabots, tout près, le fait reculer un peu. Pas vraiment de frayeur, mais il se méfie des chevaux du vieux, et de leur tempérament. Il n'y a que Mia, pour oser s'approcher comme elle le fait. D'ailleurs, son mouvement de recul fait rire les deux petites filles qui le regardent. Comme si c'était drôle. Il fronce les sourcils. « Arrêtez de rire ! ». Elles repartent de plus belle. « Tu sais, Sand', ils vont pas te manger ! Regarde ! ». La brune et la blonde s'approchent d'un même mouvement. Comme si quelque chose les reliait et leur permettait cette synchronisation dans leurs idées et leurs actions. Mia ramasse une touffe d'herbe, glisse sa menotte entre les barbelés et attend patiemment. Un magnifique alezan ne tarde pas à s'approcher. Le moins sauvage des montures du vieux Paolo, le plus grand. Le préféré des filles évidemment. Tranquillement, il penche sa tête pour venir brouter la verdure qui lui est offerte, avant de repartir au petit trop dans le grand pré, les laissant de nouveau seuls tous les trois.
L'air frais est si parfait. Le printemps ne fait que commencer, et pourtant, la liberté semble inscrite partout autour d'eux. Enfin, ils peuvent ressortir. Et malgré l'idée atroce qu'il faudra encore passer beaucoup de leurs journées enfermés dans la salle de classe de Madame Bonina, les week-ends seront certainement tous plus parfaits les uns que les autres. Soudain, Lucia sembla prendre conscience de quelque chose, et, leur adressant un signe de main, elle s'éloigna en courant. « Je dois récupérer Al' chez nounou ! Sinon, Mama ne sera pas contente ! A tout à l'heure ! ». Il jeta un regard timide vers Mia, dont l'attention était focalisée sur les chevaux qui caracolaient non loin. Passer un peu de temps seul avec elle ne le dérangeait pas. Pas du tout même.
- Mask:
" Luna ? Luna tu es là ? " Il aimerait crier. Il aimerait qu'elle l'entende. Mais il ne faut pas. Il faut rester discret. Il faut se taire. Il y a déjà assez de grabuge en bas. Une boule dans la gorge, il pense qu'il s'en doutait. Il le savait, que la situation finirait par tourner au vinaigre. On lui avait raconté l'histoire de l'alliance ensanglanté et du mot doux des russes. A partir de là, il avait paniqué. Il ne voulait plus de cette mission. Il en avait des ulcères d'estomac. Parce que la tension des types était contagieuse. Parce qu'il les côtoyait de jours en jours en sachant pertinemment que toute cette histoire finirait mal. En un bain de sang.
Autrefois, ses amis lui disaient qu'il avait un don pour les pressentiments. Celui-ci hélas, se réalisa également. Il était déjà à l'étage du bâtiment lorsque les russes avaient débarqué. Il avait vu la nouvelle partenaire de Lexi s'engouffrer à l'intérieur. Et son coeur avait raté un battement. A présent, il arpentait les pièces, en essayant de ne pas entendre les hurlements et les coups de feu, les chaînes qui s'abattaient sur les corps, les craquements sinistres des os broyés. Et ces beuglement presque inhumains. Ils étaient terrés comme des rats. Voués à mourir.
" Luna ? Luna où es-tu ?" Sa voix avait l'intonation du désespoir. Elle ne pouvait pas être restée en bas. Pas avec eux.
Il sursauta en la voyant surgir d'un placard, les yeux rougis par les larmes. Elle se jeta dans ses bras et pleura abondamment contre lui. Il l'enlaça en lui murmurant que tout allait bien se passer. Qu'ils allaient s'en sortir. Mais lui même n'y croyait qu'à moitié. Un autre homme sortit également du placard, la démarche plus farouche. Il reconnut sans peine les yeux myositis. "Putain, t'es flic ? Je le savais. Je le savais que t'étais louche. "
" On a pas de temps à perdre avec ça. Il faut sortir. Vite. "
Dernière édition par L'Âme de la Ville le Dim 1 Sep - 15:48, édité 1 fois |
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