Le grand blond et l'orgueilleuse demi-portion.

Il avait nagé – tellement loin, tellement fort… Mais les vagues le déportaient à chaque fois qu’il tentait de rejoindre le bord. Et parmi le fracas de l’élément déchainé, il entendait les cris du gamin qui l’avait visiblement suivi. Tendant malgré lui l’oreille, il se figea un instant en l’entendant hurler qu’il savait où se trouvait l’autre, manquant de couler.
Mais il se reprit, tentant de rejoindre le gosse cette fois-ci et l’empoignant sans ménagement, le poussant d’une bourrasque vers l’opposé de la tour – à force de nager, ils allaient bien arriver quelque part…
Et ce fut le cas.
A force de nager, ils étaient parvenus à une vaste étendue d’eau, plutôt calme comparée à ce qu’ils venaient de vivre. La rive était visible et c’était un profond soulagement en soi. Avec une ardeur renouvelée, le blond attrapa une nouvelle fois le col du marmot, en direction de la rive cette fois – pas question de perdre sa seule chance de retrouver son amant.
Finalement il parvint à se hisser sur la rive, se laissant tomber sur le dos, soupirant bruyamment. Le sol. Jamais il n’avait été si heureux de le retrouver. Du sol, sec et dur sous lui… Il se laissa brusquement tombé sur le dos, ses yeux fixant le ciel avec avidité. Puis il se redressa.

« Alors. Où est-il ? »

Son plan marche. Comme sur des roulettes. Enfin, sur des vagues. A la perfection, quoi. Le type, ce lâche qui a trahi son pote, a fait demi-tour. Et est venu le chercher, pour le trainer vers la rive. Rive qu’ils n’ont, bien sûr, trouvée qu’au bout d’un certain temps. Aussi, quand Dieu s’échoue sur la terre ferme -tel un cachalot, on ne peu plus classe-, il a l’impression d’avoir les jambes en coton. Des légers frissons le secouent, et pour cause, il est trempé des pieds à la tête. Par une eau tout ce qu’il y a de plus froid. Il est loin, le petit confort du lit dans le manoir. Et qu’est-ce qu’il ne donnerai pas, pour le retrouver… d’ailleurs, voilà qui fait un objectif plus que potable pour maintenant…

Il passe sa main dans ses cheveux. Vous savez, ce geste si parfait que font tous les beaux garçons quand ils sortent de la piscine. Oui. Enfin, c’était sans compter ses cheveux emmêlés par le courant. Et voilà que ses doigts se coincent à mi-parcours. Raté, le geste parfait. « Alors. Où est-il ? ». Ah oui. Lui. Petit détail qu’il avait déjà mis de côté.

Il regarde le blond, assis par terre, hausse un sourcil avant de se remettre tant bien que mal sur ses deux jambes, le corps encore douloureux. Au moins, avec un peu de chance, l’eau a lavé ses plaies et il ne s’en portera que mieux. Il lance avec un mépris évident à son vis-à-vis : « Tu veux que je te le dise ? Pour qu’après tu me fasse la même chose que tu as fait avec lui ? Non merci ».

Et il fait demi-tour, s’éloigne d’une démarche qu’il s’efforce de rendre nonchalante. Tsss, je l’avais bien dit, moi, que le chantage, ça ne marchait qu’avec les faibles…

Il y avait quelque chose de jouissif à sentir le sol sous lui. Si dur, si ferme, si rassurant. Tellement loin de l’eau dans laquelle il avait pataugé ces dernières heures – il était bien content d’être enfin sur de la terre ferme… Soufflant doucement, le blond observa le gamin se redresser alors qu’il venait de lui poser une question. Et commencer à s’enfuir – si on peut appeler cette démarche trébuchante « s’enfuir » - en refusant de répondre à sa question.
Plus que la stupéfaction, c’est la colère qui l’envahit. Avec humeur le blond se redressa, vacillant un peu mais ne perdant pas assez l’équilibre pour retomber. Les poings serrés il se dirigeait vers le brun, sa démarche gagnant en assurance de pas en pas, porté par la colère somme toute légitime qu’il nourrissait désormais envers ce sale gosse trop arrogant. Parvenu à son niveau, il l’attrapa par le col, serrant les dents sous la douleur de ses muscles trop sollicités ces derniers temps, le faisant toutefois trébucher au sol. Sans perdre un instant, le blond s’assit sur lui, abattant avec une joie indéfinissable son poing sur le charmant minois du gosse sous lui. Sa main se détendit ensuite, attrapant la mâchoire et tirant violemment alors qu’il rapprochait son visage, murmurant cruellement.

« Pour pouvoir subir la même chose que lui, il faudrait que tu ai un minimum d’intérêt à mes yeux, ce qui n’est pas le cas, rassure toi. Toutefois, tu possèdes une information que tu as tout intérêt à me donner si tu ne veux pas retourner dans le lac les pieds devant… »

Tirant sur la mâchoire avec un plaisir évident, la voix tremblante au début du blond s’assura rapidement, devenant presque sifflante – qui était ce gosse pour oser penser pouvoir lui tenir tête ?!

« Alors répond à ma question. Où se trouve-t-il ? »

Il s’approcha à nouveau, sa bouche effleurant l’oreille tandis que sa voix glaciale revenait.

« Fais attention, si tu me mens, je te retrouverai et je te ferai regretter de t’être éveillé ici… »

Après tout, il y avait tellement de dangers dans cet endroit…

Il perd l’équilibre. Non. On lui fait perdre l’équilibre. Et une seconde plus tard, un poids l’écrase, un ombre cache le soleil. L’instant d’après, il a l’impression que tous les os de son visage volent en éclat. Simple impression. Mais la douleur, elle n’est pas qu’une impression. Ni le liquide chaud et poisseux qui coule sur son visage. Ni l’odeur de sang. Les larmes montent à ses yeux sans qu’il essaye de les retenir. Putain, ça fait mal. Fais chier ! Et sa mâchoire… Tellement comprimée qu’il a l’impression qu’elle va exploser d’un instant à l’autre. « Pour pouvoir subir la même chose que lui, il faudrait que tu aies un minimum d’intérêt à mes yeux, ce qui n’est pas le cas, rassure toi. Toutefois, tu possèdes une information que tu as tout intérêt à me donner si tu ne veux pas retourner dans le lac les pieds devant… ».

Les paroles lui parviennent difficilement à travers l’écran formé par la douleur. Et, impensable, la douleur augmente encore. Quand est-ce que ça s’arrête ? Est-ce qu’il ne devrait pas lâcher prise ? S’évanouir ? Pourquoi est-ce qu’on ne s’évanouit pas quand on veut ? « Alors répond à ma question. Où se trouve-t-il ? ». Comme si il pouvait parler. « Fais attention, si tu me mens, je te retrouverai et je te ferai regretter de t’être éveillé ici… ». La voix est si proche, et la douleur si forte qu’il en a la nausée. Non. Surtout ne pas vomir sur ce type. Parce que ça serait signer son arrêt de mort. Mais quand même. Comme si je pouvais parler, putain !

Enfin, sa mâchoire est libre. Marquée, intérieurement, mais libre. Il l’effleure du bout des doigts, déclenchant de nouvelles ondes désagréables. Ses larmes ont séché sur ses joues, mélangées au sang. Ah oui, super, vraiment. « ‘a ‘ert à ‘ien ». Il se rend compte que parler est difficile. Les premiers mots douloureux. Great. « Ton pote est mort de toute façon. Si c’est pas toi, c’est la bestiole qui rôde là-bas ». Il se retient de lui hurler que tout est de sa faute. Quel con aussi. Quel con d’avoir écouté le chantage de la voix. Que si son pote avait été en meilleure forme, il se serait enfui sans peine. Oui, aucun doute que dans l’état où il l’a vu la dernière fois, l’araignée l’aura bouffé. Tout cru.

« Est-ce qu’au moins ça en valait la peine ? ». Rien qu’un murmure. A la limite de l’ironie. De l’insolence.

Sous lui, il y avait ce gamin. Ce gamin brun qu’en cet instant il exécrait plus que tout au monde. Il voulait le déchirer, le faire saigner et pleurer. Il voulait lui faire regretter chaque mot sorti de cette bouche qui n’avait proféré que des mensonges jusque-là.
Ce gosse qu’il toisait d’un regard mortel, le défiant de dire quelque chose pouvant lui déplaire. Mais c’était faute perdu. Attrapant brusquement le col du gamin, le blond le secoua violemment, lui cognant la tête sur le sol meuble, hurlant autant que son cœur saignait.

« IL N’EST PAS MORT ! ET JE LE TROUVERAI ! ALORS DIS-MOI OÙ IL EST ! »

Il n’était plus que colère, il n’était plus que haine.
Haine contre la voix de celui qui lui avait fait faire ce marché infâme, haine contre ce gamin qui lui renvoyait ses propres erreurs et sa lâcheté, sa stupidité. Ce gosse qu’il rêvait d’écharper pour lui montrer ce que cela lui en couterait de se jouer de lui. Agrippant toujours le col du gosse, il le rapprocha, sa tête presque collée à la sienne tandis qu’il murmurait.

« Ça vaut amplement la peine de te torturer lentement jusqu’à ce que tu craches cette putain d’information. »

Il passait des hurlements au calme le plus glacial, avec une facilité effarante. Qu’est-ce-qui était le plus effrayant, au final ? Ses hurlements de colère ou sa haine glaciale ? Qu’allait préférer le garçon ? Donner l’information sans rechigner, ou serait-il contrait de lui forcer un peu la main… ?

De la violence. Encore de la violence. De la violence pure et dure. Et la tête de Dieu heurte le sol. Encore. Une fois. Deux fois. Il perd le compte. Adieu, cerveau. « IL N’EST PAS MORT ! ET JE LE TROUVERAI ! ALORS DIS-MOI OÙ IL EST ! ». Il a l'impression de ne pas comprendre le sens des phrases. Sa vue se brouille, petit à petit, et des points noirs dansent devant ses yeux. La bile remonte dans sa gorge, et il la ravale, sans cesse. Ne pas vomir. Ne pas être faible. Pas encore plus, du moins.

Et le mouvement s'arrête. De nouveau, le visage de son agresseur, proche, tout proche. Tellement proche qu'il peut sentir son haleine. Lâche moi. Avant que je te vomisse dessus. Ton pote est mort. Tu veux t'en rendre compte par toi même, c'est ça ? « Ça vaut amplement la peine de te torturer lentement jusqu’à ce que tu craches cette putain d’information. ». Un frisson dévale sa colonne vertébrale en entendant le mot « torture ». Ce type est un malade. Un vrai malade. Et il est temps d'arrêter de le contrarier. Il est temps de faire profil bas. Même si c'est temporaire. « Je...vais te montrer. Je... je sais comment c'est... à l'intérieur... mais pas dehors ».

Un petit mensonge. Mais peu importe. Ce type est une brute. Ce type est fou. Et mieux vaut être a côté de lui qu'en face. A n'importe quel prix.
Pour le moment.

Visiblement, la violence avait des résultats qu’il n’aurait pas espéré escompter sur le gamin. Presque miraculeusement celui-ci décida de se mettre à table, avouant au blond qu’il savait comment c’était à l’intérieur. Avec un sourire cruel, le blond se pencha pour à nouveau murmurer, ses doigts serrant toujours un peu plus le col du garçon – stupide, stupide menteur.

« Tu sais comment c’est à l’intérieur mais pas dehors ? Alors pourquoi as-tu dit tout à l’heure que tu savais où il était ? Tu n’avais pas de raison de mentir, tout à l’heure… Lâchant le col d’une main, il attrapa avec violence une poignée de cheveux sombres qu’il tira brusquement. S’il s’avère que tu ne me dis pas tout, que tu me caches quelque chose… Je peux t’assurer que tu regretteras d’avoir croisé mon chemin. Puis une pensée le prit et il gloussa presque, collant son front à celui du garçon avec un sourire cruel aux lèvres. Mais cela, c’est déjà le cas, pas vrai ? »

Il le relâcha brusquement, le laissant retomber comme une poupée de chiffons. Se relevant, il le poussa du pied avec humeur.

« Debout maintenant. Je vais te suivre. Si tu me mens, si tu essayes de t’enfuir… Il eut à nouveau un cruel sourire en coin. Tu iras dire bonjour aux poissons lesté d’une pierre. »

Elle jubile. Du sang qui coule. Et ces émotions si fortes et si négatives. Quoi de plus amusant, hein ? Quel beau spectacle lui offrent Ses jouets. Pauvres petits jouets... Elle libère un souvenir. Un nouveau souvenir pour Taiga. Un nouveau pan du passé qu'il n'appartient qu'à lui de découvrir... ou pas.

Spoiler:

La pression se resserre autour de son cou. Après les chocs, c'est l'étouffement. Est-ce que ce type n'en a donc pas finit avec lui ? Est-ce qu'il n'a pas assez mal ? « Tu sais comment c’est à l’intérieur mais pas dehors ? Alors pourquoi as-tu dit tout à l’heure que tu savais où il était ? Tu n’avais pas de raison de mentir, tout à l’heure… ». Il se prépare à sortir une histoire de téléportation directement à l'intérieur, mais les mots s'étranglent dans sa gorge quand une main saisi ses cheveux et tire. Il pousse un couinement de douleur. Les cheveux, ça fait mal.

« S’il s’avère que tu ne me dis pas tout, que tu me caches quelque chose… Je peux t’assurer que tu regretteras d’avoir croisé mon chemin. Mais cela, c’est déjà le cas, pas vrai ? ». Oui. Ça pour être le cas, ça l'est. Mais déjà, la pression dans les cheveux se relâche, sans prévenir, et le voilà qui s'écroule sur le sol, le souffle coupé.

Pas de répit. Le pied de Taiga le heurte. « Debout maintenant. Je vais te suivre. Si tu me mens, si tu essayes de t’enfuir… Tu iras dire bonjour aux poissons lesté d’une pierre. ». Toujours ces menaces. Pas besoin de le redire, j'suis pas stupide. Vraiment loin d'être stupide. Il se relève en masquant une grimace, chancelle lorsque sa tête se vide une demi-seconde. Putain, ça fait mal. Mal !

Et sans prévenir, une petite lumière s'approche. Il la voit venir de loin. Souvenir. Pour... pour Taiga ? Y'en a une qui doit prendre son pied, à nous regarder. Contente d'avoir annihilé sa perfection parfaite. Le souvenir est tout proche désormais. Attendant. Dieu retient son souffle. Ne pas bouger. Juste attendre.

Il toisait la demi-portion, attendant patiemment – du moins, aussi patient qu’il pouvait l’être en l’état des choses – que la loque humaine qui lui servait d’actuel souffre-douleur ne se décide à enfin se relever et assumer ce qu’il avait raconté précédemment.
Et puis… Il y eut cette boule de lumière. A sa vue, la colère reprit Taïga. Colère, haine, rancœur, humiliation et remords… Tout remontait avec une violence insoupçonnée. Parce que cette boule était un souvenir, une partie de lui. Parce que c’était en échange de ça que Mikhaïl s’était retrouvé couvert de blessures… Avec amertume, le blond se demanda s’ils ne perdaient pas quelque chose à chaque fois qu’ils retrouvaient un souvenir. Est-ce-que ce serait encore pareil ? Est-ce-que son amant serait-il blessé à chaque fois qu’il touchera un souvenir ?

« Pourquoi ?! »

L’injonction lui avait échappé, comme le grognement de douleur d’une bête acculée. Ca l’amusait tant que ça de le voir souffrir ? Que gagnait-elle à leur donner leurs souvenirs, sans rien réclamer en retour ? Pour les leur avoir retirés pour prendre ensuite la peine de les redistribuer au gré de ses envies ? N’était-ce qu’un simple jeu pour elle ? Il poussa un soupir, tournant le visage vers le gamin.

« Tu n’as pas intérêt à bouger. »

Les consignes étaient inutiles – après tout, qui serait assez stupide pour lui fausser compagnie après tout ce qui venait de se passer ? Seul un fou le ferait. Ou un être particulièrement stupide. Rageusement, le blond tendit le bras, accueillant de mauvaise grâce ce bout de lui, se demandant si au final il ne perdait pas effectivement quelque chose en échange de ce souvenir.

Elle lui rend encore un peu la mémoire. Elle aime la façon dont il réagit. C'est tellement prometteur... tellement amusant.

Taiga:

Inespéré. C'est inespéré. Taiga a touché son souvenir. Dieu a peine à y croire. Peine à croire ce que type vient de tomber dans l'inconscience, juste devant lui. A sa merci. Bon, certes, il n'a plus la force de le frapper, de se venger de cette pluie de coups -qui même justifiée est mortifiante et au combien humiliante. Au moins, pour cette fois, la chance est de son côté. D'un revers de manche, il essuie le sang qui coagule à moitié sur son visage, se permettant une petite grimace. On ne peut pas être tout le temps parfait. Être parfait, c'est fatiguant.

Il jette un long regard suspicieux à son bourreau. Mais le regard vide indique qu'il est bel et bien... parti. Pour le moment. Et c'est l'occasion. C'est maintenant. Ou jamais. Et il n'en a rien à faire du « Tu n’as pas intérêt à bouger. » de ce type. Quand il se réveillera, il sera déjà loin. Alors il s'éloigne, cahin-caha. Sa démarche claudicante est ridicule, il le sait. Mais c'est sans doute ce qu'il peut faire de mieux pour le moment. En attendant de trouver un endroit pour se reposer. Et pour se soigner. Il ne fait pas attention au sang qui imbibe ses cheveux, et qui goutte parfois sur le sol, dessinant une piste fraîche...

HJ:

(-> Oui voilà donc Dieu se rend ici !)

Toucher le souvenir avait été quelque chose de plutôt risqué – très honnêtement, s’attendait-il vraiment à ce que le gosse reste bien sagement en place alors qu’il lui offrait littéralement une chance de sortie ? Autant dire que ça avait été un test – un test auquel le gamin avait lamentablement échoué. Ce serait un problème à régler plus tard, quand il l’aurait retrouvé. Pour le moment, il émergeait de sa mémoire retrouvé, le souvenir de cette voix le hantant. Il l’avait déjà entendu, il n’y a pas si longtemps. Un peu difforme, comme si elle avait rebondit contre des murs… Mais il s’en souvenait.
Les égouts. Il l’avait entendu dans les égouts. Pas le type qui l’avait suivi jusqu’à la salle, non, avant. Le type qui avait décidé de suivre en sens inverse le chemin que lui avait parcouru, retournant au parc d’attraction souterrain… Ou quelque chose du genre. Ce type… Il serra vivement les poings – il se vengerait de lui plus tard. Dans l’ordre, pour le moment, c’était le gosse brun, ce Ryu de son souvenir et le type aux cheveux bleus, Makura. Depuis quand s’entourait-il d’incompétents notoires et de pitoyables traitres ?
Le blond avança de quelques pas, s’accroupissant près d’une tâche de sang. Ce serait encore plus facile à suivre que le petit poucet…

« Je vais te trouver et te faire regretter ça, petit con… »

Je me dirige par ici !

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Le grand blond et l'orgueilleuse demi-portion.

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