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| Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! | | |
« Tueur de Poissons Rouges »
Chancelier
Messages : 1063 Date d'inscription : 22/05/2012 Age : 30 Localisation : Dans l'Ouest ~
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Dim 31 Mar - 11:08 | |
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Je poste juste pour faciliter les choses o/ Vu que Chancy est devant la porte et que les maraudeurs redescendent pour, ça parait plus logique que je poste en prem's =D Par contre ça sert à rien comme post hein D: Ah et on change d'heure aussi non ? Il s'en ai passé pas mal des choses depuis leur réveil non ?
10h-12h Il avait beau s'agiter contre la porte, tirer, pousser, mordre, danser, etc., elle ne s'ouvrait pas, elle ne vibrait même pas. C'était presque le truc le plus découragent qu'il avait eu à affronter depuis qu'il était à Nulle Part. Une porte qui refuse de s'ouvrir. C'était ridicule. Il frôlait la mort, voyageait dans les égouts, bravait une espèce de chose bizarre sans forme et une porte, une SIMPLE PORTE, refusait de s'ouvrir ? A croire qu'on jouait avec leur nerf dans cette ville. Calmement, il passa ses doigts sur l'encadrement. Peut être y avait-il un mécanisme où quelques choses dans le genre. Il y avait eu des gens dans ce commissariat avant eux, Chancelier était persuadé qu'ils avaient eux aussi tenté d'ouvrir cette porte. La question était : Avaient-ils réussit à l'ouvrir ? La porte était intacte, presque flambant neuve. La réponse était donc non. Dans un excès de rage, il frappa la porte d'un violent coup de pieds. Dans les films généralement, ça marche. Mais seulement dans les films. A la place d'un fracas ou d'un explosion, il y eu simplement un bruit de choc métallique. Et une grande douleur dans le pied aussi. Hâtivement, Chancelier attrapa son pieds pour constater les dégâts, mais c'était sans compter son agilité et à peine avait-il pris son pieds qu'il perdit l'équilibre et embrassa amoureusement la porte de métal froid. Combien de neurones avait-il perdu depuis qu'il était arrivé ? |
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« A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite »
Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 27 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Dim 31 Mar - 15:32 | |
| Je suis Novembre après qu’il ait coupé les fils. Hécate et Superman sont déjà un peu plus loin. Maintenant il faut trouver la fameuse salle. Enfin j’étais flic, ça me sautera sûrement aux yeux quand je verrai la porte. Se fier à l’instinct de survie. Oui chercher des armes dans cette Ville c’est essentiel pour sa survie. Après avoir descendu les marches en silence on se retrouve tous agglutiné devant une porte métallique. Bien, même pas besoin de chercher. Mais ce n’est pas Superman ou un des Maraudeurs qui semble s’acharner sur la porte mais un jeune homme aux cheveux bleus. Celui qui était en bas tout à l’heure. Il n’a pas l’air très dégourdi d’ailleurs. J’assiste d’ailleurs à sa chute contre la porte en métal et empêche un sourire de venir s’installer sur mon visage. Il n’y a rien de drôle après tout. Je m’approche de lui et lui demande :
- Ça va ?
En tout cas il n’a pas l’air de saigner, c’est que ça ne doit pas être si grave. Bon cette porte. Apparemment elle ne s’ouvre pas si facilement. À moins que le courant passait encore lorsqu’il a essayé de l’ouvrir. Ma main s’abat sur la poignée, mais après une pression la porte ne s’ouvre pas. Merde. Bon le bon vieux truc de flic, une épingle. J’en pris une dans mes cheveux et le stylo, assez fin heureusement que j’avais pris dans la maison. Je me penche alors à hauteur de la serrure et mettant le stylo en haut je glisse l’épingle en dessous faisant quelques gestes, attendant le déclic.
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« Héros pour ceux qui y croient »
Superman
Messages : 41 Date d'inscription : 27/02/2013 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Mer 3 Avr - 19:52 | |
| 10h-12h A quoi ça ressemble, une salle d'arme ? Je marchais, regardant dans tout les couloirs. Au bout d'un moment, j'arrivais vers l'entrée, marche arrière toute ! Je revenais sur mes pas avant de voir Blondie accompagnée de quelqu'un. En regardant plus en détail, je reconnu Albator, le gars efféminé de tout à l'heure.
Je m'approche d'eux, regardant la blonde trafiquer la serrure. Gad, cette fille, c'est Mc Gyver au féminin ! Une épingle, un stylo, et elle te fait de quoi crocheter une serrure ! << Tu t'en sort Miss Gyver ? >>. Je cherchais du regard une possible bouche d'aération, ou un autre endroit où je pourrais me faufiler avec ma petite taille dans le coin. Je regardais aussi en arrière, guettant l'arrivée de Zac Effron et Crazy Frog. - HRP:
Bon, c'est nul, c'est court et c'est pas constructif, désolé >< Je savais pas quoi dire ;;
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« Princesse mutante, suicidaire et maniaco-dépressive »
Luna
Messages : 1916 Date d'inscription : 19/08/2012 Age : 30 Localisation : Lyon
Feuille de personnage Temps restant: (18/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Ven 5 Avr - 11:31 | |
| 10h-12h Armement Elle avait dévalé les escaliers sans attendre. Rapidement rejointe par Calvetti et Superman, qui étaient allé rejoindre le type aux cheveux bleus devant une porte imposante. La fameuse salle d'armes. Elle se décide à trainer des pieds jusqu'à rejoindre le petit groupe. Sa jalousie la lasse, la déprime un peu. Elle ne cesse de se demander si ça sera toujours comme ça.
Elle prend soudain conscience de ce que signifie la présence de Monsieur-cheveux-bleus avec eux. Chocolat ! Milena, se reprend-elle. Elle jette un regard affolé autour d'elle, jusqu'à ce que son regard tombe sur la forme endormie, recouverte d'une couverture. Son visage apaisé lui tire un sourire. Jamais, avant de retrouver le jeune homme, la blondinette n'avait eu une telle expression. Elle haussa les épaules, rassurée. Tout irait bien, elle devait cesser de s'inquiéter pour petite sœur. Elle devait faire confiance. Même si elle n'avait pas envie de faire confiance à qui que ce soit. On est jamais mieux servi que par soi-même.
Elle reporta son regard sur Calvetti, qui essayait de forcer la serrure de la porte.
- Ça va, tu t'en sors ? Si t'as besoin de quelque chose, dis le.
Elle n'avait que ça à faire, proposer son aide aux membres de son groupe. Son regard tomba sur Superman, qui lui aussi dévisageait Calvetti. Avec respect ? Admiration ? Elle n'aurait su le dire. Elle avait envie d'ébouriffer les cheveux du petit garçon. Elle leva une main hésitante, et soudain, pris conscience des membranes entre ses doigts. Revit l'étrange expression sur le visage de Novembre lorsqu'elle avait effleuré son visage. Sa main retomba. Non. Non, elle ne toucherai personne. Plus jamais. |
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« Petit Chaperon Rouge »
Novembre
Messages : 1609 Date d'inscription : 05/05/2012
Feuille de personnage Temps restant: (59/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Ven 5 Avr - 16:33 | |
| Cheveux-Bleus s'est lamentablement cassé la gueule devant une porte en métal solide - la présumée porte de la salle d'armes. Ouais, ben ça ne l'étonne même pas. Ce qui l'étonne, par contre, c'est que La Blonde daigne s'inquiéter de sa santé. Il se dit que c'est plus une question rhétorique qu'autre chose, qu'elle ne se soucie pas vraiment de lui. Qui se soucie des autres, au final ? Aucun ne se connaît vraiment assez pour ça. Non, aucun. Aucun. C'est triste, hein ? Surtout pour lui, surtout pour Hécate. Le Temps, c'est tout ce qui leur manque. Et c'est ce qu'ils n'auront jamais. Mais le comble, c'est que lui, il va sans doute littéralement mourir de vieillesse dans cette putain de Ville. S'il se voyait dans une glace, peut-être qu'il se donnerait quarante ans. Mais il n'y a pas de glace, ici. Pas de glace, pas de panique. Pas de soucis. Hécate propose son aide à Calvetti. Superman fait une référence qu'une fois de plus, il ne comprend pas. Trucs de gamin. « Bon alors, tu l'ouvres, cette porte ? Je croyais que le courant était coupé, maintenant. » Oui, il râle encore. Parce qu'il commence à devenir impatient. Parce que le manque de sommeil le met de mauvaise humeur. Et parce qu'il se sent instinctivement mal à l'aise dans un commissariat. Qu'est-ce qu'il fout là, sérieux ? Grouille, s'teuplaît, je tiens pas à m'éterniser ici. C'est trop... Fliceux. "Fliceux", ouais. C'est ça. Invente mentalement des mots, t'iras loin, Nov'. Bref. Le brun s'occupe tant bien que mal en toisant tour à tour le plafond, le type aux cheveux bleus, le bureau et la machine à café dans la sale, puis de nouveau le plafond. Il veut sortir. Tout de suite. Parce qu'il est trempé, que c'est génial d'avoir les cheveux dégoulinants de pluie, que cette putain de grêle s'est infiltrée jusque dans son tee-shirt, et que tout va bien dans le meilleur des mondes. Ouais. C'est ça. Putain. Si ça ne tenait qu'à lui, il aurait utilisé le type chelou comme bélier pour défoncer la porte. Rendre utile ce qui ne l'est pas, c'est sympa aussi, non ? - HJ:
Cléa a dit que les Topos ont carte blanche pour tout, notamment pour la salle d'arme ! *^*
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Sam 6 Avr - 9:56 | |
| Le déclic se fait entendre et sous la pression exercée la porte s'ouvre. Tout est sombre, il n'y a aucune fenêtre. La salle est en longueur, des bancs en son milieu et des casiers sur les côtés, le long des murs. Au fond, des étagères comportent divers équipements et armes. Il y en a peu et tout n'a pas l'air en bon état... |
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« Tueur de Poissons Rouges »
Chancelier
Messages : 1063 Date d'inscription : 22/05/2012 Age : 30 Localisation : Dans l'Ouest ~
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Sam 6 Avr - 14:20 | |
| Le ça va était passé tellement rapidement à la trappe que Chancelier se demandait si on lui avait vraiment posé la question. Limite il avait l'impression que la blonde l'avait demandé à la porte plutôt que lui. Au moins, il aurait pu répondre qu'elle était en métal, et qu'il n'était certainement pas assez fort pour l'effleurer. Mais peut être qu'effectivement qu'on s'adressait à lui. Mais répondre était totalement useless, dans une situation comme celle-ci, qui irait dire que tout allait bien ? Certainement pas Chancelier et sa bosse.
Il massait son front endolori en regardant la blonde s'afférer contre la serrure de la porte. Elle avait l'air d'être plutôt à l'aise à crocheter la serrure comme ça. Tout le monde n'était pas capable de ce genre de prouesse - et surtout pas lui. Il observait silencieusement, essayant de retenir autant que possible les moindres gestes qu'effectuait la femme. Si éventuellement il pouvait les retenir et les réutiliser, ce serait plutôt cool. Et puis, nul doute que Clow serait épaté par cette prouesse, peut être même qu'il lui ferait des compliments. Le visage de Chancelier pris un instant l'expression la plus bête et pitoyable qu'il était possible de faire. Il s'imaginait brillant de mille feux devant ses amis ébahis devant sa maîtrise du crochetage des serrures. Pour sûr qu'ils allaient le voir sous un autre jour ! Peut être même qu'ils le verraient comme un die... Oui non, faut pas pousser mamie dans les orties non plus.
Le petit garçon et le couple bizarre redescendirent à leur tour. La femme sembla chercher du regard Chocolat. En voyant ses traits s’apaiser lorsqu'elle la trouve endormie, Chancelier ne pu contenir un sourire. Sa protégée avec trouvée une personne de confiance en cette femme. Il était rassuré de voir qu'elle avait des personnes sur qui compter. Ainsi, s'il lui arrivait quelque chose, elle ne serait pas seule non plus.
Le groupe était massé autour de la blonde qui s'afférait toujours avec maîtrise. Elle devait vraiment le faire souvent non, pour s'en tirer aussi bien. C'était ce que ressentait Chancelier en la voyant en tout cas. Il n'était pas spécialiste de ces choses là lui. Il savait juste la cuisson idéale pour faire un fondu au chocolat.
« Bon alors, tu l'ouvres, cette porte ? Je croyais que le courant était coupé, maintenant. »
Que quoi ? Le courant a... ?
▬ Hein ? Comment ça vous avez coupé le courant ?!
Chancelier était entre colère et surprise. De quel droit s'étaient t-ils permis de couper le courant ? Il était à faire un scandale quand un claquement se fit entendre. La porte avait enfin céder face à la blonde. N'attendant pas les autres, il s'engouffra dans la sale, après tout, c'était chez lui. Il n'avait pas non plus envie de remercier la blonde pour avoir ouvert la porte, elle avait juste réparé l'impolitesse de ses compères.
La pièce était noire, vu qu'il n'y avait pas de fenêtre, la lumière ne pouvait pas entrer. Chancelier appuya machinalement sur l'interrupteur à côté de la porte, mais comme la courant le passait plus.
▬ Evidemment, s'il n'y a plus de courant... Le ton était volontairement mesquin. Chancelier n'avait vraiment pas apprécié que les autres se soient permis de couper le courant. Pourquoi d'ailleurs ? Il n'avait même pas envie de le demander. Prenez ce que vous voulez et cassez-vous était la seule chose qu'il lui venait à l'esprit. Mais en s'avançant dans la pièce, il se ravisa bien vite. C'étaient bien des armes qu'il voyait au fond ?
▬ Ola...
Il n'aimait pas trop ça. Pas du tout même.
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« A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite »
Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 27 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Sam 6 Avr - 19:04 | |
| J’ignore la remarque inutile de Novembre. Si on doit se plaindre de quelque chose c’est bien de lui, toujours à ronchonner dans son coin. Je n’écoute pas non plus le gars aux cheveux bleus s’offusquer, je suis concentré sur cette serrure qui semble résister. La colère commence à monter, doucement. Merde quoi on ne va pas rester bloqué par une porte ! Et après une impulsion nerveuse et un geste trop sec le déclic résonne. Sourire satisfait qui se transforme en moue dédaigneuse lorsque que l’autre intrus entre devant moi. Sans-gênes. J’entre à mon tour lançant un regard moqueur à mon prédécesseur tout en sortant une lampe de poche de mon sac. L’allumant je rétorque d’un ton cassant :
-« C’est d’ailleurs pour ça qu’on a inventé les lampes torches. »
Lorsque le faisceau de ma lampe éclaire le fond de la pièce, j’apprécie la vue. Des armes. Et cette vision m’arrache un sourire. Enfin quelque chose d’utile dans cette Ville. Je passe à côté du Bleu qui s’est immobilisé. Les chocottes ? Pourquoi est-il là alors ? Mes pas sont fluides, pour une fois je me sens à l’aise, dans mon élément. Après avoir longé les casiers, je place ma lampe entre mes dents et prends un des pistolets qui semblent en état de fonctionner. Autant vérifier. Et avec des gestes mécaniques je démonte l’arme, vérifie qu’elle n’a pas de dommage, la remonte et recherche des munitions. Tout cela avec un parfait sérieux. Prenant une recharge noire que je trouve dans un gilet je l’enclenche, sans recharger pour autant. Avec un gamin dans les parages c’est trop dangereux. Je glisse l’arme dans mon holster anciennement vide. Et je pense acerbe, que cette fois je ne l’oublierai plus. Mon regard se pose sur les autres armes alignées. Des fusils d’assauts, étrange qu’il y est ça ici. Mon regard détaille un instant les éraflures et mes doigts effleurent les traces que portent les armes métalliques. Qu’on-t-elles affronté ? Les loups ? Je me tourne vers les autres, que vont-ils choisir comme armes ? Enfin Superman n’aura rien et Hécate aura du mal à faire quoi que ce soit avec ses doigts palmés… Une belle bande de bras cassés. Je soupire, cependant je ne peux m’empêcher de vouloir les protéger. La présence d’Hécate ne me déplaît pas et Superman n’est qu’un enfant. Je fouille donc dans les divers équipements et prends un couteau à cran d’arrêt que je glisse dans ma ceinture. Je lance un regard à Novembre qui a encore pris des rides.
-« Bon il se décide le vieux ? » |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Mar 9 Avr - 12:13 | |
| Et pof, pof, pof. La Ville était d'humeur joueuse. C'est sans doute pour cela que Chancelier et Calvetti se trouvèrent soudain seuls dans la salle d'arme. Novembre avait été éjecté de la pièce et se trouvait maintenant face à Clow et Dinosaure. Quant à Hécate et Superman ils étaient à présent à l'étage du Manoir - Spoiler:
Ouiii, je suis d'humeur à déplacer tout le monde /buuuus//
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« Tueur de Poissons Rouges »
Chancelier
Messages : 1063 Date d'inscription : 22/05/2012 Age : 30 Localisation : Dans l'Ouest ~
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Mer 10 Avr - 20:28 | |
| Elle avait toujours quelque chose à répondre celle-là hein ? Chancelier grimaça, il n'avait rien à répondre. Il n'avait jamais eût de répartie, c'était un truc qui ne lui servait à rien, puisqu'apparemment il n'avait pas été très sociable durant sa vie passée. Le flash lumineux l'éblouit un instant, il se frotta les yeux découvrant distinctement l’arsenal gentiment disposé dans la pièce. Sous ses yeux horrifié, la blonde manipulait avec adresse un pistolet. Elle avait l'habitude de les manipulé, c'était clair comme de l'eau de roche. Elle savait crocheter, elle savait se servir des armes - d'ailleurs elle ne se gênait pas pour se servir hein - mais elle était quoi à la fin ? Deux options se battaient dans sa caboche, flic ou gangster. Il n'est pas nécessaire de préciser qu'il préférait de loin la première hypothèse.
Elle était armée jusqu'au dent maintenant, enfin pour le pleutre qu'il était. Elle ne semblait plus faire attention à lui alors il en profita pour se faufiler dans la pièce. Après tout, il était préférable pour lui de suivre son exemple et de s'armer à son tour, quoiqu'il ne voulait pas se risquer à prendre une arme à feu. C'était un coup à se tirer dans le pied avant même d'avoir pu la ranger dans sa poche. Non, lui il était à l'aise avec autre chose.
Ses mains glissaient le long des étagères, à la recherche d'une arme qui pourrait lui convenir. Quand ses doigts touchèrent une forme métallique, son visage d'illumina de joie et il attrapa sans problème le couteau qu'il avait trouvé. Il était très différent de celui que la blonde avait passé à sa ceinture. Chancelier le tenait fermement et se mit à jouer avec presque naturellement puis il tendit le bras pour aligner la lame avec son oeil.
▬ Parfait, la lame n'est même pas émoussée.
Ce n'était pourtant qu'un banal couteau de cuisine, avec une lame longue et droite, mais il se sentait terriblement à l'aise avec, il lui tardait de pouvoir l'utiliser, de pouvoir cuisiner un bon petit plat pour Clow, Janvier et Chocolat. Il trépignait même d'impatience. Toutefois, la voix de la blonde lui rappela sa situation présente. Il s'apprêtait à leur dire de se dépêcher et de partir, mais quand il se retourna, il ne restait plus que lui et la blonde dans la pièce.
▬ W... Whaa ? Où est-ce qu'ils sont passé ?
Son pouls accéléra. Il ne savait pas ce qu'il s'était passé, mais de toute évidence, ça revenait à la charge. |
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« Guerrière tribale ensanglantée »
Ironie
Messages : 582 Date d'inscription : 12/01/2013 Age : 27 Localisation : Savoie
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Mer 17 Avr - 16:56 | |
| « Behind the door. Are you afraid ? Probability. Probability who escaped me. Which one ? Meet you. 10h-12h . Avant c'était ici. « Sa main posée. Ses doigts plongés. Elle le regarde. Ne sait comment s’y prendre. Que lui dire. Mais au fond, qui a-t-il à lui dire ? Elle n’a pas à le réveiller, ne lui doit rien. Et pourtant, elle ne peut pas se séparer de cette étreinte imaginaire. Elle y est accrochée, liée. Sa fine menotte dans ses cheveux. Elle ne la retire pas, reste là. Attend. Attend sans réellement savoir. Alors elle continue. Continue son geste, danse dans cette douceur, lentement, paisiblement. Et enfin, elle se détache. Se détache de cette action silencieuse, de ce péché sans faute. Elle ne l’éveille pas. Ne veut sans doute pas. Elle expire, redevient féline. Sauvage. Elle.« La portière se referme. Indomptée, elle joue avec la lampe de poche… Subtilisée. Une moue de reine, quand elle se remémore son corps survolant celui de Sugar, sa respiration bloquée au moment du… De l’emprunt. Elle est sereine, en alerte. Et elle avance. Elle le laisse là, au soin de sa royale Bugatti, aux bras de tous. Mais que personne n’y touche. Elle entre. « Sa démarche flottante le long des murs. Son regard ombragé dans la pénombre. Pas silencieux, attitude furtive. Elle surplombe la terre, dévie les obstacles. Pourquoi fait-il si noir ? N’y a-t-il donc pas de courant ? Qu’importe, Ironie vaincra. Alors elle s’avance, détachée et lointaine. Elle les fixe, une main sur l’embrasure de la porte. Ses iris outragés les parcourent, puis se délaissent. Les armes l’attirent. C’est indescriptible, au delà des mots. Qui ne voudrait pas s’armer, après tout ? A chacun ses motifs, à chacun ses idées. Il n’en reste pas moins un but semblable. Les paroles du perdu l’attachent, elle écoute, d’une oreille distraite. Qui est passé où ? « Je les ai mangés. « Vanne pourrie, digne de ta débauche. Après tout, il faut honorer ton nom, non ? Un sourire étire tes lèvres, tu lèves un instant les mains en l’air, histoire de ne pas te faire tuer par la blonde du fond. Ton ton n’est pas méchant, même un peu détaché. Tu es là, attentive, mais ailleurs. Opaque mais claire. Obscure mais incolore. Ironie, quoi. Ironie qui finit par s’élancer, se joignant à la danse. A ses risques et périls. « J’espère que ça ne dérange pas. « La brune dit ça, mais d’un autre côté, agit déjà. Ayant sorti la lampe de Sugar, elle presse sur la détente, et l’allume. Ses menottes, expertes, ouvrent un casier qui dévoile une rangée d’holsters. Ironie s’illumine, daignant enfin à exprimer un sentiment. Elle en empoigne un noir de cuisse et se l’attache sans mal à la jambe droite. Est-elle droitière ou gauchère ? Elle se sent plutôt ambidextre. Mais bon, autant laisser planer le doute, ne serait-ce que pour ceux l’entourant. Tout en y pensant, elle agrippe sa plus belle trouvaille. Un vieil holster style western, de cuir et de brun, avec de quoi placer munitions et un bon flingue. Victoire, elle s’en empare.« Armes. Doux susurre, contact froid et dur. Elle apprécie et saisit deux simples pistolets qu’elle inspecte avant de les glisser dans les attaches. L’un à la hanche, l’autre à la jambe. Que d’honneur. Reprenant un visage hermétique mais détendu, la brune glisse balles et munitions, puis se redresse. Un couteau à cran dans sa poche, et elle est parée. Que dire de plus ? Rien. Ironie suffit. |
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« Marshmallow ambulant »
Sugar
Messages : 161 Date d'inscription : 12/01/2013 Age : 32
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Jeu 18 Avr - 18:18 | |
| I'm a silly boy Comment s'était-il endormi ? Comment pouvait-il dormir, après cet affreux début de journée ? Rien n'allait, et pourtant, Morphée l'avait accueilli à bras ouverts et il n'avait même pas bronché. Dans son sommeil, il pouvait sentir une chaleur. Dans ses cheveux ? Il ne savait pas. il dormait. Mais cette affection l'avait fait se souvenir. Ce blond, encore. Du mal être. Et ce baiser. Sugar se réveilla d'une traite. Il sortait d'un doux rêve, et cette chaleur si vraie n'avait pas été que dans son souvenir. Une seule personne avait pu le faire : Ironie. A l'instant même ou il fit volte face dans le siège de la voiture, ce qu'il craignait se révéla : elle avait disparu. Sa première réaction fut bien sûr la peur. Il s'était déjà attaché à elle. Le preux chevalier s'attache toujours aux femmes en détresse. Réflexe, il fouilla ses poches. Sa lampe de poche n'était plus là. Un soupir ; cela voulait dire qu'elle lui avait substitué. Et donc, qu'elle ne s'était pas volatilisée. Pensant qu'elle n'allait sûrement pas revenir à la Bugatti, il se dépêcha de sortir, se tournant et adressant un sourire à la voiture avant de trébucher et marcher il ne savait même pas dans quelle direction. Il avait sourit à une bagnole. N'importe quoi.Sûrement le garçon était-il chanceux, si on oubliait ce cadavre et l'épaule déboîtée bien sûr. Il retrouva très vite la piste d'Ironie et, embarrassé comme une adolescente qui venait de surprendre le garçon dont elle était amoureuse, il s'adossa contre un mur et l'observa de loin, la suivant comme une sorte de sociopathe. Mais ça n'était pas ça, bien que la gentillesse était une pathologie en soit. Contrairement à lui, elle semblait savoir où aller et cela le rassurait un peu. Juste un peu. Il n'arrivait pas à prévoir ce que la panthère pouvait faire. A par survivre, bien sûr. Survivre aurait dû être son deuxième nom. Un sourire idiot sur le visage à cette pensée, il avança et pénétra à son tour dans le commissariat, se bloquant dans le cadre de la porte pour ne pas se faire repérer. A quoi jouait-il ?Il n'avait pas à se cacher. Que craignait-il ? Qu'elle se fâche ? Il n'en avait que faire. Il n'allait pas la lâcher, peu importe son avis ! Je suis le preux chevalier. Je n'ai pas peur. En réalité il avait honte. Mais s'arrêter sur ce genre de chose ne fait pas avancer. En parlant d'avancer, il poussa une porte. Elle grinça, et pas qu'un peu, le dévoilant en même temps qu'il dévoilait les gens présents. Ironie, bien sûr. Une fille blonde et… Ha ? Sugar fronçait les sourcils. Il le connaît. Il en est certain. Pourtant… Il ne se souvient pas. Il secoua la tête, et fit un sourire idiot comme il en avait le secret, regardant Ironie avec des yeux gênés. « Bien dormi ? »Il ne savait même pas si elle avait dormi. Mais il n'avait pas trouvé de blague, où plutôt il n'osait pas lui en faire. Mais que craignait-il, à la fin ? Il se raidit un peu, se tournant vers les deux inconnus - ou presque ? « Bonjour… Mh… » Comme d'habitude, il avait un sourire franc et chaleureux. « La porte était ouverte ! »Il fallait comme d'habitude comprendre qu'il s'agissait d'une sorte de blague ; il lâcha un sourire gêné en guise d'indice. Un humour pas drôle. Sugar regardait ses pieds, n'osant pas confronter son regard à celui d'Ironie. Et maintenant ? Il n'avait toujours pas compris où il était. Ni qui étaient ces gens.
Dernière édition par Sugar le Ven 26 Avr - 6:15, édité 1 fois |
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« A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite »
Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 27 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Lun 22 Avr - 15:34 | |
| Je ne prête pas attention au gars aux cheveux bleus qui semble trouver son bonheur dans un couteau de cuisine. Mon regard parcoure toujours les fusils. J’hésite. Puis sous une impulsion mon bras se tend et je prends l’arme dans mes mains. Il me sera toujours utile. Et puis il y a ce silence. Étrange silence qui me vrille un instant les tympans. Non ce n’est pas normal. Je jette un regard derrière moi, inquiète. Et oui, c’est bien ce que je pensais. Ce silence signifie la disparition soudaine de Novembre, Hécate et Superman. L’autre gars inutile est toujours là par contre. Pourquoi ? Pourquoi cette putain de ville s’acharne-t-elle à nous séparer ? Merde, on vient de se retrouver quoi ! Et pendant un instant je fusille le gars aux cheveux bleus, seulement du regard heureusement pour lui. Et pourquoi il reste là ce crétin à poser des questions débiles ? Tu veux savoir où ils sont passés ? Ho bah ils sont aux toilettes sûrement. Comme si j’ai une tête à savoir où ils se sont encore volatilisés. Je rage intérieurement tandis que mes bras s’activent en gestes brusque pour prendre le maximum de munitions possible et enlever les habits de mon sac afin de mettre deux autres pistolets et les munitions. Une autre voix brisant le silence m’arrache un sursaut nerveux et ma main se resserrent brusquement sur l’arme que je tiens, le canon noir pointé instinctivement vers la source du bruit. Une brune à l’allure sauvage, avec du sang sur le visage. Mais oui, évidemment. Son geste de main me fait baisser mon arme mais je lui lance un regard suspicieux. Oui parce que quand on a du sang sur la tronche et qu’on dit qu’on a bouffé des gens, c’est légèrement suspect quand même. Surtout quand la dîtes cannibale commence à s’armer. Je reste un instant immobile jaugeant du regard cette nouvelle venue. Est-elle dangereuse ? Je la vois glisser les armes dans ses holster. Maintenant oui en tout cas. Enfin si elle voulait me tuer elle l’aurait déjà fait. Et reprenant mon activité, je continue de remplir mon sac de munitions tout en lui répondant :
« Non ça ne dérange pas. »
Et je lance un regard appuyé au gars aux cheveux bleu qui a l’air si possessif avec ce commissariat. Un regard qui veut dire «de toute façon ton avis j’en ai rien à foutre ». Je mets mon sac à dos, range le pistolet dans mon holster et passe la sangle -trois points- du fusil par dessus ma tête, prenant la poignée dans ma main droite, le canon vers le bas. Je me tourne vers la brune, parce qu’elle a l’air d’être plus efficace que l’autre gringalet, pour lui demander son nom. Ou son pseudo plutôt. Mais l’apparition d’un nouveau personnage m’interrompt. Personne qui semble aussi paumé que les autres mais qui a l’air de connaître la brune. Je jette un regard aux trois personnes présentent dans la salle et leur demande, par politesse sûrement :
« Vous vous appelez comment ? »
Au fond, mettre un nom sur chaque visage vu ici, quelle utilité si on ne reste pas avec ces personnes ? Je ne les reverrai sûrement jamais. Quoique, la brune semble être à l’aise avec les armes, l’avoir de son côté est préférable dans cette ville.
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Mar 23 Avr - 9:49 | |
| Pof ! C'est un souvenir pour Calvetti qui sort de nulle part. |
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« Tueur de Poissons Rouges »
Chancelier
Messages : 1063 Date d'inscription : 22/05/2012 Age : 30 Localisation : Dans l'Ouest ~
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Mar 23 Avr - 18:06 | |
| - Spoiler:
Pardon, ceci est un gros paté ;_; Mais comme il se passe plein de chose, je pouvais pas faire autrement ;____;
Edit > Nan mais ça fait des heures que j'essaie de raccourcir pardon ;__;
Pourquoi la blonde le fusillait comme ça ? C'était ses potes, pas les siens. Elle avait probablement décidé que les choses se passaient trop bien pour eux et elle s'était chargée de les séparer. C'était l'explication la plus plausible, Chancelier ramenait toujours ce qu'il ne comprenait à pas à ce Elle qu'il s'était imaginé. ▬ Elle doit trouver ça très drôle de séparer les gens qui s'entendent trop bien... Laissa t-il échapper. Il faisait aussi bien référence aux amis de la blonde qu'aux siens. C'est à ce moment là qu'elle arriva. Aussi débraillée et pitoyable que l'était Chocolat. Moins jolie aussi. Enfin, Chancelier ne jurait plus que par Chocolat de toute façon. Une chose était sûre, elle transpirait la malsainité. « Je les ai mangés. J’espère que ça ne dérange pas.Aucun doute, elle n'était pas saine d'esprit. Ce n'était certainement pas elle, avec son corps chétif et découvert qui aurait pu avaler deux humains et demi - oui le gosse vaut pour un demi - en quelques secondes sans laisser de traces. Drôle de blague, toujours meilleure que les siennes remarqua Chancelier silencieusement. Tu devrais prendre exemple sur elle... Pensa t-il à son égard. Peut être qu'avec un peu de chance, ça pouvait lire dans les pensées. La fille commença à se servir sans même demander l'autorisation, mais Chancelier le pleutre ne le lui aurait certainement pas dit non. Arrivée au bon moment, comme on dit. Il n'osait même pas se risquer à demander son nom, et si elle lui sautait à la gorge ? Dans l'encadrement de la porte, une nouvelle tête apparue. Sur le coup, le cerveau de Chancelier beuga sur le visage du garçon. Mais rien de plus. Sa tête de ne lui disait strictement rien. Malgré tout, il s'était arrêté sur le visage du garçon, qui les salua timidement. Chancelier, par réflexe, le salua d'un signe de tête, avant de se rendre compte de l'absurdité du geste. Qui qu'il puisse être, ce garçon était maintenant un inconnu, c'est tout. Mais il n'arrivait pas à l'ignorer pour autant. « Vous vous appelez comment ? »Elle non plus, apparemment. Chancelier observa quand même qu'elle ne posait la question que maintenant, à croire que son nom à lui l'intéressait moins que ce des nouveaux arrivants. ▬ Janvier dit que c'est important d'avoir un nom... Laissa t-il échapper, mais personne ici ne connaissait Janvier ici à part lui, non ? Pour moi, ce sera Chancelier. Ah, mes amis et moi, on s'est installé ici, mais c'est grâce à elle si la porte de l'armurerie s'est ouverte. Conclut-il en pointant la blonde du doigt, avant de retourner fouiller dans les étagères. Un couteau, c'était bien, mais il n'allait pas se trimbaler ça à la main tout le temps, il lui fallait un étui, ou au moins de quoi en faire un. Écoutant les nouveaux arrivants d'une oreille discrète, il attrapa un sac. Après réflexions, il se voyait mal garder cet arsenal, si d'autres personnes venaient dans le commissariat pour les prendre. C'était un fardeau trop lourd à porter pour lui et Clow, ils ne pouvaient décemment pas se donner le luxe de garder plus d'armes qu'il leur en fallait... Il attrapa au vol deux pistolets et deux autres couteaux et les fourra dans le sac, y ajoutant holsters et autres pièces de cuir qui pouvaient toujours être reconverties à l'avenir... ▬ Vous n'avez qu'à prendre le reste et partir. De toute façon il n'y a rien ici à part des cadavres et de la poussière, allez tenter votre chance ailleurs. Il fit un geste de la main, plutôt évasif que l'on pouvait prendre comme une sorte d' au revoir ou comme un Je passe mon tour. Il passa le sac sur une de ses épaules et retourna vers la pièce principal, pas la peine pour lui de rester plus longtemps dans cette pièce sombre, il voulait retrouver Chocolat. En passant à côté du garçon, il s'arrêta et il fixa un instant. Ça le gênait quand même, cette histoire. ▬ Je me demande si on ne s'est pas déjà croisé avant... Enfin, moi ça ne m'intéresse plus trop, je préfère le présent au passé. Lui dit-il avec un grand sourire. Ce qui appartient au passé doit y rester. Il y songeait depuis un moment, mais peut être que sa perte de mémoire était volontaire. Si c'était vraiment le cas, il valait peut être mieux ne pas chercher à se souvenir. Sur ces mots, Chancelier quitta la salle d'arme. Il posa le sac sur le bureau et se dirigea vers les matelas, il avait envie de câliner son trésor. Sauf que le trésor en question, ben il était plus là. ▬ Salope, t'as osé ! Cria t-il ivre de colère. Il ne pouvait se pardonner sa connerie, il n'aurait jamais dû quitter Chocolat du regard, il aurait dû la garder dans ses bras et ainsi, elle n'aurait pas été téléportée autre part, comme les trois autres. Parce qu'il avait retrouvé Chocolat, il avait baissé sa garde, il avait cru que tout irait bien. Mais quel con, mais quel con ! Ca tournait en boucle dans sa tête, il devait retrouver Chocolat, il n'avait pas de temps à perdre, qui sait comment elle allait réagir en se retrouvant toute seule à nouveau. Avant même de réfléchir plus, il attrapa le sac sur le bureau et après s'être explosé la jambe contre se dernier, se précipita vers la porte du commissariat en boitant pitoyablement. Pas le moment de perdre du temps sur des trucs aussi insignifiant. |
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« Guerrière tribale ensanglantée »
Ironie
Messages : 582 Date d'inscription : 12/01/2013 Age : 27 Localisation : Savoie
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Mer 24 Avr - 18:07 | |
| « Error ? Not in this game. « Curieuse. Agacée. Blasée. Elle les fixe distraitement, ne sachant que trop quoi dire. Mais après tout, qui a-t-il à dire ? Elle hausse les épaules, lointaine et un poil méprisante. Ironie n’est pas méchante, mais elle n’est pas tendresse pour autant. Le flot continu de parole lui fait tourner la tête, lui rappelant un Sugar bien plus enfantin et puérile, qui s’attache à des détails et qui transmet l’inutile. Janvier ? Ah. Car il la connaît ? Elle réprime un sourire cynique. Voilà qui ne l’étonne guère, au contraire. Chancelier ? Amis ? Les informations s’éparpillent dans son esprit, trouvent place, et s’effacent. Il n’y a rien à ajouter. Tout à assimiler. Groupe, lieu. Propriété. Les termes s’énoncent d’eux mêmes dans la tête de notre brune, qui ne tarde pas à tracer des phrases et images sur ces simples mots. La trame est établie, et maintenant devenue banale, ne reste plus qu’un vide immense. Vide qui se propage, qui inonde son monde. Un monde dans lequel elle se perd. Ironie est perdue. Ironie est sensible. Mais elle n’est que. Sauvage, elle se fait violence face aux railleries qui la démangent. A quoi bon gaspiller salive pour un roi de pacotille ? Ses iris d’obsidienne fixent, sombres et outragés. Elle ne voit pas quoi ajouter. Alors elle attend. Attend qu’il s’en aille, si tel est son choix. Elle ne le retiendra pas. Une certitude qui la laisse coite. Une habitude qui la déstabilise. C’est ancré en elle, marqué au fer dans les profondeurs de sa chaire. Elle le sait, le sait mais ne comprend pas. Alors elle reste là. Roide, muette. Ses yeux valent tous les discours, toutes les expressions et tout l’or de l’univers. Ils sont la porte, le mur. L’obstacle à jamais final permettant de la comprendre. Elle. Elle qui dans sa dureté reste faible. Humaine. Et cruellement femme. Une impératrice qui ne se laissera abattre, mais qui ne cherche à toujours lutter. Une défaitiste révoltée. Une contradiction qui s’honore et qui en mérite l’arrêt. À qui sait apprécier. Elle n’attendra pas. « Tressaillement imperceptible face à son acolyte qui débarque. Elle inspire, expire. Se remémore la question de la blonde, l’élude et contemple. Si son maniement des armes lui semblait naturel, celui de l’inconnue est encore au dessus. Ne serait-ce que ses questions, sa manière d’être, de tout vérifier sans pourtant le montrer. Une vraie flic. D’où la manie de demander prénoms sans pourtant offrir le sien. Ironie doit bien l’avouer. Elle se sent attirée par la voix de l’experte. C’est indéniable. Est-ce le pouvoir, la maîtrise, ou tout simplement une affection en surplus que trop refoulée ? À qu’en dire. Soupir. Soupir couronné par l’arrivée d’une sphère lumineuse. Sugar et à présent un souvenir, rien ne s’arrête. La tension monte d’un cran, la frustration déborde, se fige, se glace. Et s’évanouit. S’évanouit face au revirement de l’individu guimauve, qui s’en prend à ton protégé. Enfin. Protégé. Le surnom est bien large. Un peu trop pour toi. Toi femme de givre qui n’hésitera sans doute pas à le ridiculiser. Et pourtant. Pourtant cela t’exaspère. Comme si tu avais pris possession des peines de Sugar, comme si sa souffrance était tienne, et que toi seule pouvait lui infliger douleur. Une puérilité qui te surprend. Que tu ne comprends forcément. Que tu ne veux pas comprendre. Alors tu réponds, automate, droite… Indéchiffrable. « M’as-tu vu dormir ? Je ne pense pas. Alors ne demande pas. « Tu n’étais pas là. Aurait-elle voulu lui lancer, acerbe. Mais elle se retient, s’arrache gorge, se contient. Elle n’a pas à exposer ses sentiments. Elle ne veut pas de ses excuses. Ne veut pas de ce regard peiné, ne veut pas de cette compassion qui la dévore. Elle ne sait pas. Ne sait pas ce qu’elle ressent, alors elle garde cette expression détachée et indifférente, priant sans doute pour qu’il saisisse. Saisisse ce qu’elle a déjà laissé que trop échapper. Elle aimerait se venger sur la lavette qui déjà s’est enfuie. Aimerait lui dire ce que sans doute il ne mérite pas. Mais elle ne peut pas, le lâche déjà a disparu. Laissant une fois de plus entaille sur l’âme fragile de Sugar. Tout n’est que subterfuges. Hérésies qu’Ironie ne cherche plus vraiment à obtenir. Qu’on les prenne pour de vieilles connaissances, tout sera au mieux. Plus le soupçon se forme, plus l’intérêt s’avive. Et Ironie a besoin de cet intérêt. Elle veut percer, veut trouver. Veut comprendre. Elle veut parler avec cette inconnue, veut continuer ce que sans doute elle n’aura plus l’occasion de vivre. Mais Ironie, pourtant, n’est pas attachée. Une contradiction une fois de plus la sépare. Elle et son instinct indomptable, elle l’électron libre. Elle la déchéance, elle la reine sans désir. Elle la trahie, elle la bafouée. Elle révoltée. Elle Ironie. Elle de nouveau calme. Elle de nouveau reine. Elle qui entre dans la partie, une fois de plus, s’armant d’un rien. D’une présence, d’un regard. Elle au sang bariolé. Elle. Elle qui ne s’avoue pas vaincue. Elle qui fera conquête de l’insoumis. Elle sensuelle. « Voici Sugar. Et toi, tu es ? « Elle prénomme le perdu, fin sourire étirant ses lèvres. Son cynisme est tombé, son ironie arrêtée. Elle rend implicite l’évidence. Si la blonde demande leur prénom, elle n’en offrira qu’un, attendant une réplique. Un marché qui ne se veut tendu, qui ne s’espère au delà du réel. Alors elle se contente de prononcer les syllabes, d’extraire les faits. Et attend, en qui-vive. Sphère. Souvenir. Et après ? |
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« Marshmallow ambulant »
Sugar
Messages : 161 Date d'inscription : 12/01/2013 Age : 32
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Jeu 25 Avr - 17:20 | |
| Il regardait ses pieds. Comme si c'était la chose la plus intéressante au monde. Pourquoi avait-il si honte ? Pour quoi était-il mal à l'aise en sa présence ? Il leva doucement ses yeux, discrètement. Tandis qu'elle regardait ailleurs, elle, féline, Sugar posa son regard sur sa chevelure. Pourquoi l'appréciait-t-il tant alors qu'elle le terrifiait presque ? Il ne comprenait pas. Mais il ne démordait pas. La réplique d'Ironie lui fit serrer les dents. Comme une lame de rasoir, directe, froide. Elle avait résonné dans la pièce. Il se sentait mal. Il souriait idiotement, comme d'habitude. Bien sûr, ou avais-je la tête voulait dire ce sourire. Il pensait qu'il était un idiot. La blonde semblait froide aussi, mais étrangement, Sugar se sentait moins menacé par elle que par la panthère. Il lui sourit, et alors qu'il allait répondre, Ironie le prit de court et le présenta à sa place. Faisant la moue, il détourna simplement le regard, cherchant Chancelier des yeux. Il était parti si vite. Sugar n'avait pas eu le temps de se poser de questions ou de lui répondre. Mais c'était sûrement mieux comme ça… Il essayait, tant de bien que de mal, de ne pas se focaliser sur son passé. Il enviait ce garçon qui semblait si sûr de lui en voulant vivre dans le présent. Sugar essayait de se persuader qu'il faisait de même. Mais son passé inconnu le hantait, finalement. La curiosité. Et ce blond. Il voulait le retrouver. Entendant l'étrange garçon pester de l'autre côté, Sugar fit simplement quelque pas vers la porte et s'écria : « Tu cherches quelqu'un ? » Gentil, trop gentil, comme toujours. Il se tourna vers la blonde et Ironie. Il avait dit ça sans être sûr que le garçon cherchait bien quelqu'un. « Tout le monde cherche tout le monde, c'est perturbant. » Un petit sourire avant de parler un peu plus fort pour être sûr que Chancelier l'entende. « Ce n'est pas pour me vanter mais je dois être une sorte de porte bonheur ! Deux personnes ont déjà été réunies alors qu'elles se cherchaient ! »Et il avait sauvé une vie, aussi. Ton plaisantin. Lui n'était retombé sur personne pourtant. Il n'était pas trop sûr que Loki ait cherché Chlore, mais sûrement que oui. Et il aurait fait pareil, à leur place. Jalousie. Son regard tomba sur celui d'Ironie et il se sentit gêné. Et moi, je continuerai à la poursuivre pensa-t-il. Il ne comprenait toujours pas pourquoi, mais il avait décidé de laisser son coeur le guider. Non, en réalité, il savait, mais ne voulait pas se l'avouer. Il voulait avoir quelqu'un à poursuivre, tout simplement. Mais il préférait se mentir. Il ne pouvait pas la laisser seule, voilà tout. N'était-ce pas une preuve qu'il se focalisait sur son présent, finalement ? Il espérait. Il se trompait. Mais tant qu'il ne pouvait pas faire un retour sur son passé, alors autant faire un pas en avant. Il fuyait, tout simplement. Et comme pour l'empêcher de penser à autre chose, une boule lumineuse était apparue devant la Frigide. Quelle chance ! Pensa-t-il avec ironie. |
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« Petit Chaperon Rouge »
Novembre
Messages : 1609 Date d'inscription : 05/05/2012
Feuille de personnage Temps restant: (59/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Jeu 25 Avr - 17:52 | |
| La salle d'armes était plus occupée que tout à l'heure. S'il n'y avait plus d'Hécate ou de Superman, il y avait encore un cheveux-bleus fuyant - oui oui, fuyant, tout à fait, il fuyait sans doute la fureur Calouvienne -, une brune ensanglantée et un autre type qu'il n'avait jamais vu. Et une Calvetti, évidemment. Il lança un regard suspicieux à la sanglante armée avant d'interroger la blonde du regard. Dangereux ou pas ? Il toisa les inconnus d'un air méfiant, avant d'aller se placer non loin de la Flic.
« Alors, t'as les armes ? » S'enquit-il.
Plus vite ils auraient les armes et les munitions, plus vite ils pourraient sortir.
« Et toi, t'es qui ? » Lança-t-il à la flippante femelle armée jusqu'aux dents en tournant la tête vers elle.
Il la détailla de haut en bas et conclut qu'elle était effectivement menaçante. Bon, et bien il devrait la surveiller de près tant qu'elle serait dans la même pièce qu'eux. Et puis il remarqua la boule lumineuse qui flottait devant Calvetti. Ah, elle avait aussi un souvenir ? Un instant, il se demanda quelle scène pouvait l'avoir déclenché, et si elle se verrait en train de le coffrer pour de bon, cette fois.
Et puis en fait, non. Rien à foutre, c'était la vie de la Flic, pas la sienne. Il n'aurait qu'à soutirer les informations aux deux autres pendant que la blonde serait plongée dans sa vision. Ouais, ça leur ferait gagner du temps. |
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« A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite »
Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 27 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Jeu 25 Avr - 19:33 | |
| Chancelier, puisque c’est son nom, parle d’une Janvier. N’est-ce pas celle que j’ai atteins avec ma boîte de conserve ? Cela veut donc dire qu’il traîne avec Clow. Je fronce les sourcils à cette pensée. Si je le recroise, j’aurai des armes au moins. Je regarde Chancelier partir, sans rien dire. Mes yeux sont soudain attirés par la sphère lumineuse qui se plante devant moi. Un souvenir ? Je n’en ai pas eu depuis la Mairie. Qu’est-ce qui a bien pu le déclencher cette fois ? J’écoute à peine la brune. J’enregistre juste les informations qu’on me donne, le gars s’appelle Sugar. Je tends mon bras vers la sphère. J’ai peur de savoir, mais je ne peux rester dans l’ignorance. Mais l’apparition de Novembre interrompt mon geste. Ha, il n’était pas si loin alors. Tant mieux, au moins je n’ai pas à me méfier de la brune pendant l’inconscience dût au souvenir. Je réponds tout en tendant un pistolet à Novembre :
-Tiens, les munitions sont dans le sac.
Et sans plus attendre je saisis mon souvenir.
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Jeu 25 Avr - 19:36 | |
| La mémoire revient alors à la blonde. Et Elle aurait sourit, si Elle avait pu. Du temps, et alors ? La mémoire est parfois bien amusante pour Elle. - Calvetti:
Débile. Ce garçon est débile. Elle en est à présent sûre alors qu’elle l’observe, d’un œil hautain, occupé à chercher des assiettes en carton dans la cave. Elle renifle, méprisante. Elle n’a pas envie d’être ici. Toute cette fête ne l’intéresse pas. Elle n’aime pas le bruit, l’agitation, les piaillements inutiles et les rires forcés. Un anniversaire surprise. Qui fête encore un anniversaire surprise pour ses trente ans ? Lucas. Ou du moins, la femme de Lucas. Une raison de plus pour se sentir mal à l’aise dans cette soirée improvisée.
« Qu’est-ce qu’il fait sombre ici ! » bougonne l’homme à la recherche des assiettes en carton. Elle soupire, excédée et finit par s’écrier « C’est d’ailleurs pour ça qu’on a inventé les lampes de poches. » Crétin. Il se retourne et la jauge du regard. Elle se fiche de ce qu’il peut penser d’elle. Ses cheveux blonds lui rappellent ceux de Lucas. Comment se sont-ils connus ces deux là, déjà ? Ah oui, en Italie. Elle se souvient. Elle lui tend la lampe en question et tourne les talons pour quitter la cave.
Elle a besoin de respirer de l’air frais. D’oublier le bruit. D’aller ailleurs. N’importe où mais ailleurs. « Je suis au courant. » « Pardon ? » elle se retourne et vois le blond qui l’observe, impassible. « Je suis au courant pour ce que vous faîtes. » Elle hausse les épaules. « Ah. » Ah quoi ? C’est une leçon de morale qu’il va lui faire ? Elle continue sa route. Un goût aigre dans la bouche. Derrière elle, elle peut entendre le chien qui a rejoint le blond haleter sous le soleil du mois de juin. « Vous allez avoir des ennuis. » reprend-t-il. Elle ne prend même pas la peine de se retourner pour lui répondre. « Je m’en fou. J’en ai déjà. »
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« Guerrière tribale ensanglantée »
Ironie
Messages : 582 Date d'inscription : 12/01/2013 Age : 27 Localisation : Savoie
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Jeu 25 Avr - 21:59 | |
| « What ? « L’un part, l’autre arrive. Tout part à la dérive. Tes iris fatigués le foudroient du regard. Lui, habitué. Lui, blasé. Lui, égal à toi même. Une buse voutée, des cheveux débraillés pour des yeux opposés. Un bleu qui vous unit, un bleu qui vous dissocie. Tu hausses les épaules, renie cette chose familière qui s’agite. Comme si tu connaissais une seule de ces personnes. Alors un… Vieux ? Non. Très peu. Il s’adresse à la blonde, c’est donc lui, l’envolé ? Les armes s’échangent, elle lui répond. Mais ne te répond. Pincement, tu réprimes le dédain et t’étires. Et encore lui. Lui qui cette fois, prend la peine de t’adresser un réel regard. Regard qu’il ponctue de sa phrase ringarde. C’est une manie, chez eux ? Interroger sans répondre ? On a quoi, un dealer retraité et une flic entêtée ? Un pitoyable qui t'attire. Bref. « T’es qui ? Et pourquoi pas t’es quoi, pendant que t’y es ? Se retient elle de lâcher, exaspérée. Et ton nom, peut-être, c’est pas trop demander ? Entre Janvier, Sugar et Chancelier, tu vas m’offrir Smarties du Dimanche ? On est pas à la boulangerie, faut redescendre, mec. Sourire qui s’étire. Elle aime le cynisme, elle aime ce nom. Ce surnom. Il lui convient parfaitement, et aussi sauvage puisse-t-elle paraître, ils ne sont pas au bout de leurs peines, avec elle. Fixant délibérément l’arme du blond, elle soupire. A quoi bon s’inquiéter d’une chose pouvant vous tuer ? Ironie, encore. Ironie qui s’essuie négligemment d’un bras le visage. Ils ont quoi, tous, a se méfier d’une marre de sang humaine ? Ils ont pas l’habitude de se prendre des tripes en pleine gueule ? Amateurs. « Avant de demander, la moindre des choses, c’est de se présenter. Voilà. Qui rira s’y perdra. |
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« Marshmallow ambulant »
Sugar
Messages : 161 Date d'inscription : 12/01/2013 Age : 32
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Dim 28 Avr - 9:50 | |
| Try again ? L'atmosphère semblait tendue. Préservant un sourire, Sugar laissait pourtant apparaître une expression sceptique, un peu perdue. Déjà, il était dans une salle d'arme. Pourquoi tout le monde prenait des armes ? Ou plutôt, était-il le seul ici à ne pas savoir manier un couteau ou tirer avec un fusil ? C'était assez inquiétant et il ne comprenait vraiment pas les tensions et les méfiances des uns envers des autres. Ils étaient tous dans le même sac, non ? Submergé par toutes ces nouvelles têtes, de nouvelles pensées lui occupait l'esprit et il devenait finalement plus fidèle à lui-même. « Euh… Au fait, pourquoi vous vous équipez de la sorte ? Y'a des zombies la nuit ou quelque chose comme ça ? »Pointe d'humour mal placée, il laissa s'échapper un petit rire nerveux en se grattant l'arrière du crâne. Un jeune homme qu'il n'avait jamais vu non plus était rentré comme ça. La blonde semblait se connaître. Il ne savait toujours pas son nom, d'ailleurs. Et Ironie n'avait toujours pas donné le sien. Etait-il le seul à avoir la base des manières ? Mal à l'aise, mal à l'aise. Il ne comprenait pas ce qu'il faisait ici. Il se tourna alors vers Ironie, sa seule valeur sûre, même s'il savait bien que les choses ne seraient pas plus simples avec elle. « Il y a un endroit en particulier ou tu veux aller ?… »Pour lui, c'était déjà évident qu'il l'accompagnerait. Il serait pire qu'une sangsue… Un véritable boulet, sûrement. Etait-il seul ? |
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« Petit Chaperon Rouge »
Novembre
Messages : 1609 Date d'inscription : 05/05/2012
Feuille de personnage Temps restant: (59/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Dim 28 Avr - 11:01 | |
| Il remercia Calvetti d'un signe de tête et s'empara du pistolet. Au moins il était sûr qu'il savait s'en servir, vu comment avait tourné son dernier souvenir. Il ne se retourna même pas vers la brune pour lui répondre. La flemme, tout ça. Surtout qu'il avait d'autres choses à penser. Comme un moyen pour retrouver Hécate et Décembre, par exemple. Passant en revue ses diverses options, il parvint vite à la conclusion que sortir de ce commissariat était la première chose à faire. Pas la peine de poireauter ici pendant des heures. Tout en réfléchissant à un moyen rapide de retrouver les deux Maraudeuses - putain, c'était moche au féminin -, il piocha un chargeur dans le sac de la blonde et l'introduisit dans l'arme. Claquement familier. Sourire satisfait. Calvetti venait tout juste de plonger dans sa vision et il se tendit instinctivement. Fit volte-face comme si de rien n'était. Jaugea ses adversaires - car ils représentaient par défaut une menace. L'autre gars, qui semblait avoir à peu près son âge - son vrai âge -, avait l'air totalement inoffensif. Même Landscape avait l'air plus dangereux, songea-t-il, sarcastique.
Et il posait de ces questions, aussi...
« Ça fait pas longtemps que t'es là, hein ? » De toute évidence.
Il se méfiait toujours des deux inconnus. Que devait-il leur dire ? La vraie question étant : que devait-il leur cacher ?
« Y'a pas mal de trucs dangereux en ville. Enfin vu la tête de ta copine, tu devais t'en douter, non ? »
Oui, le sang sur le visage de la brune, ça ne trompait pas. Mais bon, c'était pas son problème, après tout. Pas très coopérative, d'ailleurs, miss sanglante. L'avait-il été lui-même ? Pas vraiment. Juste retour des choses. Il ignora sa petite leçon de morale. Et puis, qu'est-ce que son nom pouvait leur apporter d'utile, honnêtement ? |
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« A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite »
Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 27 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Dim 28 Avr - 11:39 | |
| Dur retour à la réalité. Et les questions viennent. Comme d’habitude. Si on peut appeler ça une habitude. Qui est ce blond qui m’accuse de faire quelque chose de mal ? Il sait. Mais quoi ? Il sait ce que je faisais avec Lucas Calvetti. N’est-ce pas ce blond stupide qui me sert de coéquipier que j’ai vu dans mon dernier souvenir ? Quelle contradiction. Comment, pourquoi ? Je ne me penche pas plus sur les dits problèmes. Ma vie avait l’air d’être un problème en soit. Si j’ai oublié mon passé c’est peut-être pour cela précisément. A-t-on besoin de son passé pour continuer à avancer ? Non. Alors pourquoi ? Pourquoi ai-je touché ce souvenir comme les autres avant ? Parce que la tentation est là. Pourquoi nous offre-t-elle des souvenirs ? Quel est le but de cette putain de Ville ? Nous descendre avec notre passé possiblement merdique ? Je soupire, tout en rechargeant mon arme principale. Si cette Ville est vivante, elle souffrira sûrement qu’on la détruise. Que peut-elle vraiment contre nous ? Elle ne peut nous empêcher de penser. Ne dit-on pas qu’il suffit d’un petit groupe de personne motivés pour changer le monde ? Alors une ville, bien que vivante, on peut y arriver. Si on meurt, l’idée restera. Il suffit d’hâter le mouvement, de faire exploser la révolution. Les autres suivront sûrement s’ils n’ont pas déjà commencé. Si on m’avait dit que je me révolterai contre une ville un jour, je ne l’aurai pas crût. Et pourtant je suis bien là dans une salle d’arme, à réfléchir à comment détruire une ville nommée Nulle Part.
- Calvetti, c’est mon pseudo. Et ne pas répondre à une question n’est pas non plus très poli.
Mon regard se tourne vers la brune. Mon but n’est pas du lui faire la moral juste de lui faire comprendre que cette discussion est stérile. Si on doit s’accrocher à la politesse ici, on est mal barré, surtout avec Novembre. Un simple regard, parce que je ne cherche pas l’affront. Parce que cette Ville rend à cran tout le monde et qu’au fond la réaction de la brune ne m’étonne pas vraiment. J’observe son partenaire, Sugar et répond :
- Des zombies ? Peut-être.
Réponse aussi évasive que celle du dealer, après tout si la brune ne veut même pas donner son pseudo pourquoi doit-on les aider ? Je me tourne vers Novembre :
- Bon on retrouve les autres et on explose la ville ?
Sourire mais regard sérieux. Non, je ne plaisante pas.
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« Guerrière tribale ensanglantée »
Ironie
Messages : 582 Date d'inscription : 12/01/2013 Age : 27 Localisation : Savoie
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Dim 28 Avr - 13:30 | |
| « Wait. No. « Elle les toise. Elle lointaine, elle détachée. Elle lassée. Elle qui ne sait que dire, elle qui écoute. Elle qui subit. Elle que l’on ne comprend pas. Elle ne se vexe pas, ne bouge pas, ne soulève pas. Ignorance ? Non. Autre chose. Ironie a repris son trône. Siège de déchéance. Elle n’attend pas l’honneur, n’attend pas la gloire. Maudit la reconnaissance. Elle se contente de prendre. Machinalement, elle dégaine un pistolet. Attache au monde réel. Ses chimères se dévoilent, s’envolent, disparaissent. Et elle reste là. Là à écouter, sans répondre, sans rien dire. Elle change. « Ironie. « Sa voix se soulève, surprend. La surprend. Mais elle n’en montre rien. Et cette fois, elle ne sourit pas. La partie devient sérieuse, l’heure n’est plus à la blague. Elle ne veut plus. Plus de cette inaction, plus de ces idées. Elle ne veut pas. Ne veut rien. Ou presque. Ses iris d’obsidienne parcourent la foule. Dévisagent, soudainement sérieux. Si bleus, si calmes. Outragés. Ils sont océans, océans qui maitrisent tempêtes. L’apocalypse dans un regard. Et elle ne sait pas. Ne se rend compte. S’en fiche. Sa dynastie peut bien la suivre, elle n’y prête attention. Sans doute est-ce ce qui explique sa tenue. Son… Charme de décadence. Qu’importe le sang, qu’importe le vent. Pistolet en main, elle vient rabattre son poignet au niveau de son épaule. Comme l’on balancerait un sac. Et quel sac. « Plus vous serrez nombreux, mieux ce sera. Non ? Elle ne joue pas. Elle dirige. Et son nom ? Qu’importe. Elle s’en fout. Mais ne lâchera pas l’affaire. |
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| | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! | |
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