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| Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! | | |
« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Dim 28 Avr - 16:47 | |
| Pof ! Souvenirs pour Ironie et souvenir pour Novembre ! |
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« Marshmallow ambulant »
Sugar
Messages : 161 Date d'inscription : 12/01/2013 Age : 32
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Mar 30 Avr - 11:51 | |
| Don't leave me alone. « Ça fait pas longtemps que t'es là, hein ? Y'a pas mal de trucs dangereux en ville. Enfin vu la tête de ta copine, tu devais t'en douter, non ? » Moue renfrognée. Non, ça doit faire même pas 5 heures et j'ai déjà vu un cadavre, du sang partout, une grande roue qui tourne toute seule et j'ai aussi rattrapé une suicidaire. Dis comme ça, Sugar se rendait compte qu'il vivait juste quelque chose de dingue. Ce devait être un rêve. Il le fallait, surtout. Car chaque geste fait par une des personnes présentes ne faisait que renforcer son inquiétude. Que devait-il faire ? Que pouvait-il faire ? La cadence s'accélérait et il était là, les bras ballants. Idiot. « Oui mais quand même… Vous donnez plus l'impression de bientôt vous entretuer que de vous défendre de… ces choses… cette ville. » répondit-il finalement en baissant la voix. Pour une fois, pas de sourire, et Sugar décida de fouiller un peu ce qui traîne pour avoir l'impression de faire quelque chose. Il n'y avait rien qu'il sache manier. Par défaut, sa main se posa sur un couteau. Pas de cuisine bien sûr. En faisant bien attention, il décida de l'attacher à sa ceinture avec un… truc donc il ne connaissait même pas le nom. Un fourreau ? Il ne savait pas. Mais alors pas du tout. Soupir.Il se retourna soudain en entendant Calvetti, les yeux comme des billes. « F-Faire sauter la ville ? Vous êtes sérieux ? »La vision du cadavre dans des ronces semblait revenir et flotter dans ses pensées. Il ne fut que plus surpris de voir qu'Ironie, qui l'avait presque ignoré jusque là, voulait se joindre à eux. Hésitation. Il voulait rester avec elle. Il s'inquiétait pour elle. Aussi, il n'avait pas envie d'être seul. Et, réflexion faite, il serait plus en sécurité avec des gens qui savent manier des armes. Sugar baissa les yeux. Un instant de gêne, un instant de peur. « Je peux vous aider à quelque chose ? »Essayons de faire quelque chose de cette nouvelle vie… |
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« Petit Chaperon Rouge »
Novembre
Messages : 1609 Date d'inscription : 05/05/2012
Feuille de personnage Temps restant: (59/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Mar 30 Avr - 16:44 | |
| Exploser la ville ? Quand tu veux. La dénommée Ironie proposa de se joindre à eux - et mieux valait l'avoir dans son camp que comme ennemie, à en juger par son attitude désabusée et tout son équipement. Oui, les gens qui n'ont rien à perdre sont de loin les plus dangereux, et ils se repèrent souvent à leur air blasé et désinvolte. Bref - puis l'autre type dont il n'avait toujours pas eu le nom - et oui, c'est ça de s'incruster dans une conversation, on en rate le début - sembla effrayé. Par quoi ? Les armes ? L'idée de faire sauter la ville ? Novembre lui lança un regard consterné avant de répondre aux deux femmes - non non, ce n'était pas de la galanterie, ne rêvez pas, c'était juste qu'elles avaient dit des trucs plus constructifs que le deuxième brun :
« Novembre. On commence par la tour ? Ça m'a l'air d'être le point stratégique à prendre, ici. »
Quelles présentations exceptionnelles ! Ils avaient à peine prononcé leur nom, mais quel progrès ! Bref, comprendre qu'il acceptait qu'Ironie reste avec eux, et qu'il se ferait une joie d'aller faire des dégâts à la ville. Il faut qu'elle paie pour tout ça. Elle, ou ce qui la contrôle. Et l'inconnu demanda s'il pouvait faire quelque chose pour les aider, après avoir pris un couteau dans le lot d'armes. Puisque t'as rien d'autre à faire, t'as qu'à porter les sacs, songea-t-il, sarcastique. Et à ce moment-là, de nouveaux souvenirs firent leur apparition. Aha. Super. Génial, vraiment, merci la ville, c'était trop le moment. Comme s'il avait envie de rester pétrifié dans une vision du passé en présence d'inconnus potentiellement dangereux. Il hésita.
« T'as qu'à embarquer un ou deux fusils à pompe, ça devrait dissuader les loups », fit-il en désignant les armes au fond de la sale d'un geste de la main.
Voyant que la brune aussi avait droit à sa propre sphère lumineuse et que Calvetti pourrait rester consciente encore un peu, il décida finalement de s'emparer du souvenir. De s'emparer du temps. À coup sûr, ce ne serait pas agréable. Comme tous les autres, en fait. Mais si ça pouvait lui apporter des informations utiles... Et allonger un peu ses heures restantes - bien qu'à ce rythme là, dans six ou sept heures il se serait transformé en poussière... Alors ouais. Ouais, ça valait le coup.
Et même s'il se faisait du mal, il voulait savoir. Devait savoir.
Trop curieux. |
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« A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite »
Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 28 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Mer 1 Mai - 10:17 | |
| Ironie, puisque c’est son pseudo, souhaite donc nous rejoindre. Tant mieux, c’est toujours une aide de plus. Et puis elle a l’air dégourdie. Plus que son compagnon qui semble choqué par cette discussion. Et bien quoi ? Qu’est-ce qu’il ya de si extraordinaire à faire exploser une ville ? Cette Ville ? Cela ne le dérange peut-être pas de se faire manipuler sans cesse, mais moi si. Et je ne pense pas que la Ville arrête son jeu si on le lui demande gentiment. Enfin je lui lance un regard étonné lorsqu’il change d’avis. Sûrement la décision d’Ironie y est pour quelque chose. Nous aider à élaborer un plan ? Après tout s’il n’a pas l’air à l’aise ave les armes il peut toujours faire fonctionner sa tête. Une sphère de lumière attire une nouvelle fois mon regard alors qu’elle se dirige vers Novembre cette fois-ci. Et une autre vint obstruer la vision d’Ironie. Bon ça ne va pas nous aider à avancer. Je regarde Novembre tendre le bras et me dirige vers le fond de la salle tandis qu’il plonge dans son souvenir. Prenant deux fusil à pompe je les tends à Sugar.
- Si tu veux t’en servir, ça se recharge comme ça.
Et je lui indique le mouvement avec un des deux fusils pour lui montrer. Sait-on jamais, quand il se retrouvera devant un loup mutant il aura peut-être plus envie de savoir se servir d’un fusil à pompe que d’un couteau. Je me rappelle alors des paroles de Novembre. La Tour oui, et puis au moins on la voit de loin. Je la cherche un instant des yeux sur ma carte jaunie. Si elle n’est pas encore dessiné je la devine être ce qui semble être le centre de cette ville. En effet le chemin que j’ai fait trace les trois quart d’un disque. Et le point stratégique est au centre de ce disque non ? Je relève la tête, attendant que Novembre et Ironie sortent de leur souvenir respectif.
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« Guerrière tribale ensanglantée »
Ironie
Messages : 582 Date d'inscription : 12/01/2013 Age : 27 Localisation : Savoie
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Mer 1 Mai - 14:09 | |
| « Instable. Irréversible. « Un pas. Sa main se pose. Qu’attend-elle ? Ses iris vrillés dans ceux de Sugar, le silence règne. Le pense-t-elle à la hauteur ? Elle se retourne, féline, indestructible. Elle et ses murs, elle et sa vie. Elle. Ironie. La volte face se termine, un casier s’ouvre à la volée. Un suivant, puis un autre. Enfin, elle trouve. Empoignant les menottes, elle en attache une paire à sa ceinture, et s’en retourne. De nouveau, elle toise son congénère. Accepté, refoulé ? Dur à dire, mais qu’importe. Arrachant un fusil à pompe des deux confiés, la brune le remplace par deux menottes. Plus doux, plus froid. Différent. N’a-t-elle donc pas confiance ? Que peut-elle bien chercher, alors que distante, elle va à l’encontre de son souvenir. Protection ? Reconnaissance ? Ne me faites pas rire.Sa main effleure lumière. Indépendance. |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Mer 1 Mai - 14:36 | |
| Les souvenirs ne se font pas prier pour regagner la mémoire de leurs propriétaires respectifs, les entrainant dans leur passé... - Novembre:
Il se presse dans le couloir. Bien malgré lui, il faut le dire. En fait, pour être totalement honnête, s’il pouvait faire demi-tour et s’enfuir en courant, il le ferait. Mais voilà, après ce qui s’est passé l’autre jour, les sales boulots lui reviennent. Les sales boulots comme celui qu’il va devoir faire là tout de suite. Lorsqu’il arrive devant la porte, il reste un instant figé. Il n’a pas envie, pas envie, tellement pas envie. Il contemple le petit bout de papier tâché de rouge, dans sa main, et dans sa poche, un objet minuscule qui semble peser des tonnes. Il lève sa main, frappe au battant, se ratatine un peu plus sur lui-même. « Entrez ! ». La voix, autoritaire, ne souffre pas de refus. Il ouvre, le cœur tambourinant dans sa poitrine à un rythme effréné. L’homme en face de lui le dévisage de la tête aux pieds, le regard froid. Assise en face de lui, une femme, magnifique, qui le fixe d’un air indifférent, ainsi qu’un jeune homme blond qui ne lui prête pas plus d’attention que s’il avait été une plante verte. Il s’avance avec lenteur, s’arrête à un pas de l’homme, sort un anneau doré de sa poche et lui tend en tremblant, accompagné du message. Le temps semble soudain se figer dans la pièce. L'homme contemple la bague d’un air incrédule. Comme une impossibilité. Le calme est instable, se change en tempête, tempête de cris et de gestes, qui lui donnent envie de se cacher, de disparaitre, pour ne pas avoir à affronter la colère de cet homme. Ne pas avoir à affronter sa souffrance, plus que tout. Car les larmes dans ses yeux ne sont pas une illusion. Rien n’est une illusion, en ce jour. Malheureusement. « Je… » « La ferme. T’en as déjà assez fait. » De la haine, pure et simple, crachée dans chacun des mots, chacune des syllabes. Il se rembrunit. Comme si c’était de sa faute, ce qui arrive, hein ! Enfin… Oui, en y réfléchissant bien, c’est de sa faute… S’il n’avait pas… Il est soudain mis dehors, tout comme les deux inconnus qui s’entretenaient avec le chef. Il se dirige vers la terrasse, silencieux, allume une cigarette. L’air frais lui fouette le visage. Bien sûr qu’il a entendu la femme, derrière lui. Elle l’a suivie. Pourquoi ? « Il fait bien chaud, chez vous, même le soir… ». Il hausse les épaules. Une remarque inutile. Une remarque de femme. « Votre patron n’avait pas l’air de bonne humeur. Les choses vont mal en ce moment ? ». Indifférence faussée, curiosité à peine masquée. Il prend le temps de la dévisager d’un peu plus près. Étrangère, à n’en pas douter. Vraiment belle, mais…peut-être bien trop belle à son goût. « Ça fait pas longtemps que t'es là, hein ? ». Le tutoiement est venu seul, sans qu’il y réfléchisse. A vrai dire, il s’en fiche. Il n’y a plus grand-chose qui compte, désormais, avec la vie dans laquelle il s’est embarqué. Elle hoche la tête pour simple réponse, ne prend pas ombrage de la familiarité. « Y'a pas mal de trucs dangereux en ville », ajoute-t-il, les yeux perdus dans le vague. Comme si il y avait autre chose à dire.
- Ironie:
« Y'a pas mal de trucs dangereux en ville. »
Remarque lâchée. Indifférence, dans la nuit. Une leçon ? Que croit-il ? Elle, avertie, n’est pas naïve. Elle est panthère. Prédateur parmi les prédateurs. Silhouette, sans cesse disparue, reparue. Mystérieuse. Un mystère qu’elle entretient. Constance. Prend une cigarette. Fumée blanche sur fond nocturne. Plus de questions. Se contente de rester. Immobile. Qu’est-il lui ? Pauvre créature. Au fond du trou. Tout au fond. Regard en coin. Il fume aussi. N’est plus rien. Effacé sous la colère, sous la rage qui vibre dans l’air. Effacé comme une encre diluée. La scène repasse. Passé. Présent. Son futur. A lui. Regard qui monte vers le ciel. Noir comme la nuit. Pupilles d’encre. Étoiles. Rappellent que le monde est futile. Elle n’est pas. Ne sait pas si elle est. N’est rien. Pas ici. Telle une illusion, éphémère.
« Emiko »
Voix grave. Autoritaire. Insensible. Elle ne se retourne pas. Plus libre que la liberté. Sans chaines. L’autorité n’a d’effet. Elle est elle. S’appartient. A personne d’autre. Le vent souffle. Cheveux détachés. Un nom, mais qu’est-ce ? Sans importance. Elle n’est pas un nom. Elle est elle. Simplement. Et le vent se plie. Se plie à l’humaine, caresse son visage. L’enveloppe, rassurant.
« Emiko »
Volteface. Voile noir, tourbillon. Impudent, qui ose la défier. La déranger. La panthère feule. Grondement, qui se mêle à la musique de la ville, s’y confond. Étranger, accepté, intégré. « Taiga ? ». Mépris dansant dans sa voix. Il n’est pas rien. Il est moins que rien. Mais elle se courbe, fait semblant, s’adapte. Ses yeux plissent, regard incisif. Il ne recule pas. Dévisage la panthère. « On y va ». Il n’est qu’ordre. Elle sera donc désordre. Chaos dans l’harmonie. Lui emboite le pas, sans plus un regard sur l’encre diluée dans la fumée. Agile, elle quitte la nuit fauve pour se glisser dans la société. Plus féline encore.
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« Marshmallow ambulant »
Sugar
Messages : 161 Date d'inscription : 12/01/2013 Age : 32
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Sam 4 Mai - 9:46 | |
| It's like wearing a fake mustache… Dépassé. Le brun avait une attitude très désagréable avec lui. Méfiance ? Sugar sourit pourtant. Un sourire un peu tordu, un peu stressé ; il sursautait presque à chaque fois que quelqu'un parlait et se raidissait instantanément. Prenant son courage à deux mains, il se dirigea vers les fusils à Pompe mais la dénommée Calvetti l'avait prit de court. Il prit un des deux fusils tendus en souriant. Elle ne devait pas être méchante alors. Ou elle ne voulait pas d'un boulet. Dans tous les cas, c'était une attention de vouloir apprendre quelque chose à quelqu'un, non ? Son expression se fit plus sérieuse, concentrée, pendant qu'il observait la blonde recharger l'arme. Il l'imita et se surprit d'avoir compris si facilement le geste. Bah, le plus dur serait sûrement de ne pas louper sa cible. S'il avait à tirer. Déglutissement amer. « Merci. » fit-il simplement, sincèrement, en reprenant le deuxième fusil. Il se demandait comment les prendre, comment mettre la bandoulière. Mais Ironie l'interrompit dans sa recherche et lui arracha des mains un des deux fusils. Sur le coup, Sugar lâcha un « Bah… » pas du tout intentionnel, avec une expression assez étonnée. Il le fut davantage lorsqu'elle lui donna des menottes, et en garda une paire. Instant de blanc. Que… Quoi ?Il ne peut pas s'empêcher de rire - le stress peut être ? Puis, fidèle à lui même et ses blagues vaseuses, il plaisanta : « Je ne crois pas que notre relation ait atteint un tel stade ! » Il continua de ricaner et, un peu effrayé du regard foudroyant que pourrait lui rendre la panthère, il accrocha simplement les menottes à sa ceinture, les yeux fuyants, et ajoutant : « Et à dire vrai, ça ne m'intéresse pas du tout, mais, mh, merci, ça servira peut être pour autre chose.. »Il ne savait pas vraiment s'il devait la remercier pour ça. Aucune idée. En tout cas, pendant qu'il y pensait encore, il attrapa quelques balles et les mis dans ses poches, plus libres maintenant qu'Ironie lui avait substitué la lampe de torche. Oh. Attendant qu'elle revienne à elle après la boule lumineuse - ça pleuvait aujourd'hui non ? -, il revint vers Ironie avec un de ses deux poings fermé, l'autre sur le fusil. « Tu prends la lampe ? Ca peut toujours servir. » Et, sur ces paroles, il lui tend les deux piles qu'il avait obtenu avec. « Ca aussi. »Et un sourire, toujours si chaleureux, presque beau. Pour elle. |
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« Petit Chaperon Rouge »
Novembre
Messages : 1609 Date d'inscription : 05/05/2012
Feuille de personnage Temps restant: (59/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Sam 4 Mai - 14:15 | |
| Il cligna des yeux. Il était de retour à Nulle Part. Était-ce un agréable retour ? Il n'en savait rien. Qu'est-ce qui était agréable ? Les ronces ? L'amnésie ? Peut-être bien l'amnésie, oui. Finalement. Les autres étaient toujours dans la pièce, s'activant pour terminer de se préparer. Se préparer à quoi ? À la Survie. Quelle survie préférait-il ? Celle d'avant, ou celle d'ici ?
Et il percuta. Ironie. L'élégante jeune femme de son souvenir. Ironie. C'était elle. Que savait-elle ? Regain d'intérêt pour la brune ensanglantée. Peut-être qu'elle connaissait des éléments de son passé qui pourraient lui être utile ? Non, elle était nouvelle. Elle devait venir en affaires. Et lui, comment s'était-il retrouvé à faire le larbin ? À avoir toutes les tâches ingrates ? La faute du blond, à n'en pas douter. C'était toujours la faute des blonds. Déjà au hangar.
« Vous avez tout, on peut y aller, maintenant ? »
Peut-être était-il impatient de changer d'air. Ou peut-être n'aimait-il juste pas l'idée de rester plus longtemps coincé dans un commissariat. En plus, Ironie avait trouvé des menottes. Des menottes, bordel. C'était pas comme si Calvetti était flic. C'était pas comme si elle pouvait les lui piquer à tout instant et essayer de faire sa loi toute seule. Voilà, il allait finir par devenir parano, à force. Calvetti était son alliée. Il fallait vraiment qu'il se rentre ça dans le crâne.
Novembre passa à côté d'Ironie pour attraper un holster vide qui traînait sur une étagère - oui, parce que ranger un flingue dans un sac, c'était quand même pas très prudent, surtout dans cette ville ou il se doutait que les emmerdes vous poursuivaient couramment. L'autre brun donna des piles pour alimenter une lampe de poche à la femme de son souvenir. Son sourire niais lui tapait déjà sur le système, mais il fit un effort pour ne pas faire de remarque. C'était pas le moment.
Surtout que cette Ironie le perturbait, maintenant. Qu'est-ce qu'elle foutait avec le boss, sérieux ? Et pourquoi elle était venue lui parler ? Pour ne rien dire d'intéressant, en plus. Et d'où venait-elle, du coup ? Et pourquoi elle était venue ? Elle n'avait pas une tête à se droguer, pourtant. Mais bon, il ne pouvait même pas lui poser la question. "Qu'est-ce que tu faisais en... À... Chez... Bref, pourquoi t'étais là" ? Pas moyen de formuler un truc correct sans avoir l'air vraiment con. Il n'avait même pas de nom de ville à donner.
« Tu viens d'où, au fait ? » Fit-il à l'intention de la brune tout en attachant le holster. Voilà, c'était déjà mieux, comme question.
Il rangea ensuite le flingue dedans, histoire de ne pas faire plus de catastrophe supplémentaire avec. Bon, alors, elle venaient, les réponses ? Et les instructions de la Flic pour savoir où aller pour trouver de quoi faire péter la Tour ?
En fait il voulait vraiment sortir. Prendre l'air. Maintenant. Bouger pour oublier ce souvenir. Pour ne plus se revoir ramper devant la colère de son chef.
Et il se dit que finalement, le type qu'il avait descendu, c'était peut-être pas un flic. Parce qu'un flic n'aurait sans doute pas provoqué une telle réaction chez le patron.
Alors quoi ? Un ennemi ? |
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« A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite »
Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 28 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Sam 4 Mai - 15:14 | |
| Je lance un regard surpris à la brune quand elle arrache un fusil à pompe des mains de Sugar et le remplace par des menottes. …Des menottes. Certes ça peut être utile, mais face à un loup ce n’est pas franchement l’idéal. Enfin, la réponse du jeune homme me fait sourire, c’est vrai que vu comme ça…Un regard en direction d'Ironie pour voir sa réaction, mais elle semble encore plongée dans son souvenir. Mémorisant rapidement le chemin menant à la Tour je replis et range ma carte. Si on atteint la tour, le mieux serait d’atteindre le dernier étage pour avoir une vue d’ensemble sur la ville. Voir ses limites. Si elle en a. Le ton impatient de Novembre, indiquant que le grincheux de service est sortit de sa transe, me sors de mes pensées. On t’attend pour y aller le vieux donc calme tes ardeurs. Cependant je remarque le regard que lance le dealer à Ironie. Était-elle dans son souvenir ? Je n’ai pas besoin de plus y réfléchir que la question de Novembre confirme mes pensées. Je jauge un instant la brune du regard. Quoi, encore une dealeuse ? Je suis entourée de malfrat décidemment. C’est avec cette pensée ironique que je me dirige vers la sortie de la salle d’arme, il veut sortir ? Sortons. Mais pour aller où. Me retournant je leur annonce ce qui semble être le programme :
- Il faudrait trouver des explosifs ou de quoi en faire, il n’y en a pas ici, et rejoindre la tour. Sinon on peut toujours y aller directement pour atteindre le sommet de l’édifice et voir si cette ville a des limites.
Soit on veut tout faire exploser et on perd du temps. Soit on préfère chercher à sortir sans causer plus de dégâts. Mon regard passe de personne en personne, attendant leurs avis. A vous de voir.
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« Guerrière tribale ensanglantée »
Ironie
Messages : 582 Date d'inscription : 12/01/2013 Age : 27 Localisation : Savoie
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Sam 4 Mai - 18:32 | |
| « Inspiration. Inspiration entrecoupée dans la mêlée. Ses épaules se courbes, ses lèvres s’entrouvrent. Et plus rien. Déjà lointaine, elle s’enferme. Redressée, hermétique, elle n’a plus rien à dire. Pourquoi n’exprime-t-elle pas ? Pourquoi ne crie-t-elle pas ? Pourquoi ne se retourne-t-elle pas ? Elle ne fait rien. Un rien qui pèse. Lourd, le poids est lourd, mais elle ne craque pas. Jouer. Oui, Ironie joue, joue à un jeu. À son jeu. Elle s’éprend de ses propres règles, franchit les barrières, et ne tombe pas. La vision s’estompe, elle se redresse, empoigne sans un mot les piles que lui tend le brun. Devrait-elle le remercier, se plier ? Non, Ironie ne se plie pas. Elle s’incline. Calme, opaque, elle vrille ses iris dans ceux de l’individu. Sourire, tension, il n’est qu’amour. Un amour naïf qui déstabilise. Et sa voix. « Volteface. La brune se retrouve face à lui. Face à un passé qu’elle n’exprime pas. Qu’elle ne renie pas. Face à quelque chose qu’elle désire sans atteindre. Frustrée, éloignée. Elle le toise, méprisante, envoutée. Elle ne sait comment agir. Poussée, elle n’a qu’une envie. Une envie qui s’envole, tout comme son règne. Qu’importe l’idée, qu’importe le reste. Elle le toise, désabusée, de nouveau indéchiffrable. Ses yeux sont plongés, indiscernables. Elle l’examine, le redécouvre. Lui et ses yeux, lui et son nez. Lui et sa moue. Mépris qui l’envahit. Elle laisse miroiter des sentiments qui ne devraient surgir. Ses poings se serrent, doux contraste à la vue de son visage de marbre. Impassible, elle est proche, trop proche. Son souffle ricoche contre le brun, contre Novembre. « De dehors. « Et elle ne bouge pas. Sa voix n’est que filet froid, filet qui dégouline au gré du son. Elle veut savoir, veut comprendre, mais ne l’avoue pas. Elle veut le mettre au défi, elle veut son attention. Elle veut le monde. Un monde vaste, que trop vaste, qui pourtant lui correspond. A-t-elle les épaules pour ? A-t-elle la grâce, la force ? Elle féroce. Elle incolore. Elle brûle, brûle et dévie. Contournant souplement le mâle, elle lâche vers son oreille. « D’où je viens ? De la ville. « Référence glacée à ce souvenir que trop récent. Sans doute se souvient-il, sans doute comprend-il. Elle ne sait pas. Mais elle en rit. Ca l’ amuse, la descend. Elle chute, chute dans les décombres, dans un abysse en déchéance. Mais qu’importe, elle reste droite. Aussi sombre soit le décor, aussi tragique soit la vérité, elle ne se lasse pas. Des choses dangereuses en ville, hein ? Disait-il. Et bien me voilà. Peu importe son nom, peut importe sa vérité. Elle veut savoir, veut sans vouloir. Désir sans fin. Elle n’a pas de limites, n’a plus d’horizons. Elle est le carde. Un carde envolé, aux barrières hérissées. Elle se décide. Ironie s’ appartient. Reniant prénom, s’enivrant du mensonge… Elle plonge dans une masse qui fond. Elle devient la masse. Féline et libre. Méconnue. « Temps ou efficacité. A croire qu’il n’y a que ça. Pourquoi ne pas dévier, pourquoi ne pas prendre les deux ? C’est possible. « Inconnue, la brune dépasse la blonde. Ses foulées sont longues, elle se dérobe, elle s’envole. Sa faim est énorme, elle veut, elle exige. Ces mots sont ancrés en elle, elle n’en peut plus, elle déborde. Un trop plein qui s’agrandit, s’ajuste. Elle, infinie. Éclat d’ébène, l’air fouette sa peau, dévore ses cheveux. Elle respire, elle sourit. Se redresse. Sa main effleure la toile, flatte et récompense. Courbée, sensuelle, elle s’adosse à la Bugatti. Et maintenant ? |
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« Marshmallow ambulant »
Sugar
Messages : 161 Date d'inscription : 12/01/2013 Age : 32
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Mer 8 Mai - 9:11 | |
| Smile is my second name Observation. Compréhension. Réflexion. Sugar se battait contre lui même pour suivre le rythme et les idées de ses nouveaux partenaires. Il acquiesçait d'un signe de tête de manière répétitive quand Calvetti se mit à parler. Oui, pour exploser une tour, des explosifs c'est plus pratique. En regardant le plafond, il réfléchit. Cette ville avait l'air bizarre… Comme si elle répondait. Monter au sommet ne serait sûrement pas si simple. Il avait peur que ce soit un chemin sans retour. Comme ce cadavre en haut de la grande roue.« Je ne suis pas sûre que la ville nous laissera atteindre son sommet indemne, si c'est un point stratégique. Autant prendre des explosifs avant. »Sourire. Rire nerveux. Il parlait de cette ville comme si elle était vivante. Etait-il devenu fou, lui aussi ? Et puis, pourquoi la ville ? Cela pouvait être l'acte d'une seule personne. Les murs n'avaient pas forcément d'oreilles. Ce pouvait être une présence, un fantôme ? Sugar avait l'impression de juger trop vite. De divaguer. Il n'aimait pas ça. Ses yeux glissèrent discrètement pour observer Ironie. Froide, comme à son habitude. Mais peut être un peu plus. Sans la regarder, Sugar sourit un peu. Il se sentait en quelque sorte privilégié. Mais de toute façon… On ne peut pas apprivoiser une panthère. C'était à lui de suivre son rythme. Plus confiant, et comme un poussin suivrait sa mère, le garçon suivit les pas d'Ironie, expression sereine sur le visage. Tout irait bien. Tout irait bien. Il valait mieux se persuader. « Quelqu'un a déjà exploré la ville ? Où pourrait-on aller pour trouver des explosifs ? » demanda-t-il simplement en tournant son regard derrière lui. Sourire. |
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« Petit Chaperon Rouge »
Novembre
Messages : 1609 Date d'inscription : 05/05/2012
Feuille de personnage Temps restant: (59/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Mer 8 Mai - 11:30 | |
| De dehors. Nan mais putain. Sans blague. Ironie se la jouait femme fatale mystérieuse, hein ? Ouais, bah c'était bien pour elle. Elle faisait sans doute trop noble et prétentieuse à son goût. Trop aristo. Et puis avec son air classieux, là... Pédant. Pourtant il n'y avait aucun doute, elle était super canon. Mais voilà, trop haut de gamme. Et puis la ville. Quelle ville, putain ?! Nulle Part ? Sa ville à lui ? Sa ville à elle ? Bordel, c'était pas clair du tout comme réponse. Il repensa à la ville polluée, aux grands immeubles, à tous les gens qui se pressaient dans les rues. C'était peut-être la même. Sûrement. Grimace insatisfaite. C'était pas la réponse qu'il attendait. Et puis. Elle pensait vraiment que la ville les laisserait se pointer en haut de la tour avec des explosifs ? Comme quoi être belle et intelligente, c'était sans doute trop demander. Elle jouait dans le subtil, il allait lui falloir abaisser un peu son niveau de langue, sans doute. Et aussi développer un peu plus le fourbe cheminement de ses pensées, parce que comme ça, ça ressemblait pas à grand chose, pour le brun. Des idées insaisissables. Des idées idéales. Pas des idées pratiques. Elle sortit, souple et féline. Fascinante, presque. Presque, ou pas, puisqu'il eut du mal à détacher ses yeux de la brune. Et rien que ça, ça l'agaçait. Et puis il y avait Hécate à retrouver. Et c'était pas cette vulgaire cliente du boss qui allait l'en empêcher. Voilà, parce qu'on ne vire pas des collègues comme ça, donc forcément, c'était la cliente, elle et son pote blond, là. Et pour une fois, l'autre brun coincé avait dit un truc censé. « J'pense pas non plus qu'elle nous laisse nous balader entre ses murs avec des bâtons de dynamite, même si on en trouve. » Il suivit Ironie dehors, les bras croisés, réfléchissant au problème soulevé par l'autre gars. Qu'est-ce qui pouvait bien exploser, ici ? Y'avait des bidons d'essences dans le parking ? Ça serait chiant à trimbaler, en tous cas, et ça leur couperait toute retraite rapide en cas de problème. Et puis retourner voir le cadavre étalé au fond du bâtiment, non merci. Trop de mauvais souvenirs à cet endroit. Des moins mauvais, aussi. Mais quand même. « On récupère pas les autres, avant ça ? » Il s'adressait plus à Calvetti qu'aux deux autres. En fait, c'était elle qui prenait toutes les opérations en main. Il ne savait pas s'il devait être surpris ou juste trop blasé pour remarquer. C'était pas comme s'il avait l'habitude de tout diriger lui-même, hein. La preuve. La preuve, il faisait le larbin pour le boss depuis ce putain d'accident avec ce blond de merde. Et puis au moment où il posa le pied dehors, il y eut encore le nuage. Putain ce nuage. Heureusement que c'était qu'un ramassis d'eau, parce que sinon, il l'aurait flingué direct. Ouais, parce que de l'eau, ça crève pas quand on tire dessus, malheureusement. « Pour les explosifs on peut essayer le centre commercial, fit-il en rebattant sa capuche sur sa tête, fusillant le nuage du regard. Y'aura forcément de quoi en fabriquer, et au pire y'a les bouteilles d'alcool. Y'a peut-être une station service quelque part, c'est pas sur ta carte Calvetti ? » Il se retourna vers la blonde pour avoir une confirmation. Ouais, en plus elle avait la carte. Même si au pire, les voitures connaissaient le chemin. Il passa à côté d'Ironie, appuyée contre la voiture à son image, en lâchant un « Ça va les chevilles ? T'as pas l'impression de te la racler un peu, là ? » sarcastique et monta dans sa voiture. Le vieux tacot tout pourri. À son image, lui aussi ? Bientôt. - HJ:
Je pense qu'on peut terminer ce tour et ouvrir un topic ailleurs, non ? 8D Décidez où on va, moi je vous suiiiis ! /o/
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« A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite »
Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 28 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Gagner une bataille ne suffit pas à gagner la guerre ! Mer 8 Mai - 13:40 | |
| Je sors à la suite de Novembre, le suivant en silence. Comme le dealer et Sugar je ne pense pas que la ville nous laissera faire les deux comme suggère Ironie. Certes ça serait l’idéal, mais il y a une différence entre ce qu’on peut faire, et ce que la Ville nous laisse faire. Songeuse, je cherche un endroit où trouver des explosifs efficace. Avec de l’essence on pourrait déjà faire une certaine réaction, mais serait-elle suffisante ? Et puis encore faut-il trouver de l’essence. Si le tacot en possède mieux vaut ne pas lui enlever le peu qui lui reste. Je soupire et répond à Novembre : - Si, ça serait préférable.Et puis, plus ils seront nombreux mieux ça sera. Enfin pour le coup, écarter Superman de tout ça est aussi préférable. Mais si on les retrouve avant, il nous aidera sûrement pour chercher ce qu’il faut pour les explosifs. Je souris un instant en voyant la voiture d’Ironie. Quelle différence entre celle-là et le vieux tacot. Comme entre ces propriétaires d’ailleurs. Tandis que la brune se tient fièrement, Novembre, assailli par son nuage, ronchonne en rentrant dans la vielle carcasse qu’est sa voiture. -Non c’est pas sur ma carte, mais j’ai le centre commercial, allons-y.Et j’entre à mon tour dans le vieux tacot, côté passager, mettant mon sac à dos sur la banquette arrière. Le trajet sera un peu long mais c’est ce qu’il y a de mieux à faire. Et on retrouvera peut-être les autres Maraudeurs là-bas, avec un peu de chance. - Spoiler:
Donc heu voilà on va au centre commercial ou le parking je sais plus o/
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