Profitons de la vie, profitons du vin et des femmes mes amis !

[HRP: je laisse la possibilité que la personne soit comte ou Cendrillon mais ! Pas un gars ! Please ! C'est finit il embrasse plus les mecs. Il est pas si paumé non ?]

Profitons de la vie, profitons du vin et des femmes mes amis ! 50897519

10h-12h

L’air frais le gifla, le ramenant un peu à la réalité. Il n’arrivait pas à faire de l’ordre dans ses pensées. Qu’avait il réellement fait ? Tout ceci n’était il pas un rêve. Il n’était pas gay, homo ou pd. Il fit quelques pas encore dans la rue avant de s’effondrer sur le sol. Il tomba sur ses fesses et ne se fit pas grand mal mais c’était honteux. S’il vomissait ce serait le pire. Non il ne vomirait pas, il était fort et habitué ! Vraiment… Est il habitué… C’était dommage être habitué à l’alcool. Avait-il l’habitude de boire ?
« FUCK You ! »

D’accord il parlait à la ville mais bon. Il était énervé. Il voulait retrouver ses souvenirs. Qu’avait il fait pour mériter ça ? Il ne voulait plus jouer. En fait si, jouons. Mais il ne sera pas la souris, il sera le chat en recherche de proies. Oui il attraperait ses proies une à une et les plieraient sous sa force. Il sera le winner de ce jeu. Car la vie est un jeu et soit tu es le plus fort soit tu es le faible. Oui mais il était faible, il serait incapable de faire du mal à Comte, virginie ou Bartolomeus. Donc il était faible, le looser. Non il n’était pas un looser ! C’était Gabriel ! Celui qui était arrivé avec le but de draguer toutes les minettes de la ville et d’en profiter un maximum alors profitons en. Il sourit et s’adossa contre la maison. L’espace d’un instant il se plu au jeu du plus fort. Il régnerait sur la ville, profiterait toutes les femmes. Il profiterait de Comte. Cette idée le fit sourire un peu plus et il ferma les yeux mais les rouvrit bien vite, se levant au passage trop rapidement. En fermant les yeux, la vision de Régis, son visage, son sourire, ses larmes, tout venait le hanter à nouveau.

Il s’était levé trop vite. La tête lui tournait. Tout était flou. Flou à cause de ce tournis ou des larmes qui perlaient dans ses yeux. Il vit deux personnes qui arrivaient à lui. Deux personnes dont il reconnu un homme et une femme. Les formes de la femme étaient bien visibles. Il n’était pas GAY ! Il devait se le prouver. Titubant il trébucha sur la femme qu’il embrassa avant même de regarder. Fuck que ce soit Comte ou une inconnue. Il n’était pas Gay !!! Il aimait les femmes, leur corps et leur vagin tout chaud. Et fuck les hommes. Enfin non. Bref !

T'as quoi à la main ? T'es ... sûre que ça va ? Surprise, il se préoccupe d'elle maintenant ?..
Je viens avec toi. Même si elle est déjà sur le seuil, cette phrase lui fait plaisir, et abaisse son inquiétude,c'est même avec plaisir qu'elle entend sa voix, plus hésitante et sur un ton d'excuse, presque mignonne. C'est con que Gab' ait l'alcool triste. Je voulais juste qu'on s'amuse un peu, moi. Cela dit, vu comme la ville a l'air déserte, les occasions ne manqueront sans doute pas pour rattraper le coup .
Comte s’arrête et l'attend, le visage d'un sourire attendri , fermant le poing et le pose en un simulacre de coup de poing sur son épaule .

-T'en fais pas, caille..c'est pas de ta faute..quand il ira mieux, on se fera une fête à se foutre en l'air ! Et puis, ton idée à au moin le mérite d'avoir été proposée.. Elle lui sourit d'une façons beaucoup plus femme que nounou. Qui sait, on trouvera peut être une guitare ! Remettant ses poings dans ses poches, elle rit , marchant près de lui en adaptant son rythme avants de voir Gabriel qui se relevait , auparavant assit contre le mur d'une maison.
Elle se doutait qu'il serait là, déjà plus tôt, c'était ce qu'il avait fait quand il s'était sentit mal.

Gabriel chancela légèrement et elle aperçut ses yeux brillant aussi se mit-elle a courir, tenant Bart par la main, comme un vieux réflexe. Elle le lâcha lorsqu'elle ralentit, s'approchant alors doucement du brun, murmurant :

-...Gaby..?..

Elle ne put ajouter un mot de plus, qu'il trébucha, et lorsqu'elle le retint, l'embrassa.
D'abord, elle ne réagit pas, trop surprise, sachant qu'il était bourré. Elle resserra légèrement sa prise en répondant un bref instant au baiser avants de reculer d'un pas, essuyant les joues de Gaby du dos de sa main indemne puis du pouce, le faisant relever le visage.

Ca va aller Gaby... Elle le prit de nouveau dans ses bras, faisant de discrets signes à Bart, cherchant du soutient..Elle retenait ses larmes, elle aussi. Sans savoir pourquoi. La gorge serrée et le coeur battant si fort que son cou se voyait deformé par la jugulaire...

SuperCaille...à l'aide...

Avec surprise, le blondinet sentit un tissu assez doux entourer son cou. La rousse venait de lui retourner la pareille, lui offrant l'écharpe à son tour. Il appréciait le geste et marmonna même un "merci". Il avait vraiment froid entre le vent qui soufflait et sa tenue inexistante. Sa serviette enroulée autour de ses épaules le couvrait bien un peu mais ça ne valait pas un gros manteau bien épais. Malheureusement, il n'avait pu continuer son exploration des placards de la chambre à cause de la boule bizarre. Le souvenir lui arracha d'ailleurs une grimace à nouveau. C'était ridicule ! Jamais il ne s'habillerait en fille ! Il chassa cette pensée de son esprit. Ca ne servait à rien de s'énerver à nouveau et vu les conséquences qu'avaient eu ses dernières protestations, mieux valait passer à autre chose. La question de sa compagne de mauvaise fortune lui permit de réfléchir à un sujet différent mais il n'eut pas le loisir de vraiment choisir qu'un groupe de gens s'approchait. Le blond regardait de là où il était. Un mec roulait un patin à une nana tandis que l'autre suivait... Ses sourcils clairs se haussèrent. C'était quoi le délire ? Plan à trois ?

Naturellement, avec sa curiosité sans gêne, il se dirigea vers eux pour voir ce qu'il se passait de plus près. Et de plus près, c'était encore plus fascinant ! La nana regardait le troisième type presque avec désespoir. Le nudiste comme disait la rouquine ne put retenir un rire moqueur.

"Bon alors ? Vous vous faites un p'tit plan à trois en pleine rue ? Faut vérifier d'être seul avant !"

Ses yeux émeraudes reluquèrent la nana de haut en bas mais visiblement, il n'était pas convaincu. Elle ne lui faisait aucun effet. Enfin, vu son souvenir, ce n'était pas si étonnant. Les femmes ne devaient pas vraiment être son trip mais il ne réalisait pas cela encore. Disons qu'il n'y réfléchissait simplement pas, et pas beaucoup en général. Il profitait de cette nouvelle vie étrange qui avait débuté quelques heures plus tôt, au jour le jour. Son regard se posa ensuite sur les deux mecs, allant principalement sur celui en dehors de l'étreinte.

"Nan sérieux quoi... Vous avez pas trouvé mieux ?"

Le respect, la politesse et la délicatesse étaient véritablement les trois éléments auxquels on pensait lorsque le blond s'exprimer. C'était fin et subtile. On sentait qu'il essayait de ne pas vexer les personnes autour, qu'il se souciait de leur ressenti... Ah, douce ironie. Le gamin allait se prendre un coup dans peu de temps s'il continuait avec ses réflexions déplacées.

Et hop ! Une souvenir pour Vodka. Elle s'amuse bien, avec ce jouet. Il a l'air stupide. Elle trouve ça divertissant. Touchera, touchera pas ?

Spoiler:

And here we go with the letter ;
Well can you fix it for me ?
Cos we need entertainment,
To keep us all off the streets.

« T'en fais pas, caille..c'est pas de ta faute..quand il ira mieux, on se fera une fête à se foutre en l'air ! Et puis, ton idée a au moins le mérite d'avoir été proposée.. Qui sait, on trouvera peut être une guitare ! » lui répond Comte après un coup de poing amical sur l'épaule. Bart sourit. Un vrai sourire, qui fait pétiller ses yeux bleus. Une guitare, ouais, ce serait bien. Il aurait aimé en avoir une en arrivant, mais peut-être qu'il n'avait pas assez d'argent pour s'en acheter une à lui, dans sa vie d'avant. Ou juste qu'il n'avait pas pensé à la prendre. Oui, il aimerait bien se souvenir de ça, tiens. Le sol est agréablement stable sous ses pieds. Il tient donc l'alcool mieux que Gabriel, bonne nouvelle - sans quoi, qui aurait-il déjà embrassé, hein ? Il ne fait pas chaud dehors, mais il n'y prend pas garde. L'équilibre a beau être là, ses sensations n'en restent pas moins un peu floues. Comme ... lointaines. Parlant de trucs lointains, un mouvement dans son champ de vision lui apprend que Gabriel, qui vient de se relever, tente maintenant de se diriger vers eux d'une démarche plus que chancelante. Cela suffit à inquiéter Comte, puisque cette dernière se met à courir vers lui. Sauf que dans le mouvement, elle attrape Bartolomeus par la main, l'entraînant à sa suite. Celui-ci se laisse faire sans protester. Lorsque finalement, elle le lâche, Gaby n'est plus qu'à quelques pas. Il trébuche, avance dangereusement son visage dans leur direction ...

Ah non, hein, songe Bart. Pas encore. Il s'est assez fait embrasser par des mecs pour la journée. Une fois, c'était une fois de trop. Il n'est pas gay, lui. Sauf que le brun semble avoir très envie de prouver la même chose, puisque c'est sur Comte qu'il porte son choix. Si Bartolomeus se sent vaguement surpris, il n'en montre rien, se contentant de reculer un peu pendant que la jeune femme répond au baiser, avant de le prendre dans les bras. Un rien mal à l'aise, il croise les bras, hésite sur la conduite à tenir. Il n'en veut pas du tout à Gabriel d'embrasser Comte - ils ne sont pas en couple, après tout, c'est pas parce qu'ils ont couché ensemble une fois ... Mais en attendant, il se sent un peu la troisième roue du carrosse. L'alcool associé à son manque de réactivité sans doute natal font qu'il met un certain temps à remarquer les signes de détresse que Comte tente de lui faire passer. Il fronce les sourcils. Elle n'a qu'à le lâcher si elle ne veut pas de lui. Pas de raison d'en avoir peur, c'est pas dans son état qu'il risque de lui faire grand mal ... Il lui renvoie donc un regard chargé d'incompréhension, sans rien faire de plus constructif. Si bien que la voix moqueuse qui s'élève non loin d'eux est presque bienvenue, pour le tirer de cet embarras. « Bon alors ? Vous vous faites un p'tit plan à trois en pleine rue ? Faut vérifier d'être seul avant ! »

Il se tourne d'un bloc vers l'auteur de la remarque, s'apprête à le foudroyer du regard, se ravise. S'il savait ... Parce qu'au fond, il n'a pas tort, ça ressemble un rien à un ménage à trois leur relation bizarre. Entre lui qui a couché avec Comte, Gabriel qui l'a embrassé, et puis ce qui vient de se passer, impossible de ne pas y penser. Il se contente donc de jeter un regard méfiant sur les deux nouveaux arrivants. Le mec, celui qui a parlé, est franchement peu habillé et semble aussi moqueur que ses paroles le laissaient suggérer. La fille qui l'accompagne est rousse, et plutôt mignonne avec ça. Au moins un point positif. Il jette un rapide coup d’œil à Gabriel - et surtout à Comte - avant de faire un pas dans leur direction. Il se serait sans doute montré courtois, à défaut d'être agréable, si le blond ne s'était pas senti obligé d'en rajouter un couche. « Nan sérieux quoi... Vous avez pas trouvé mieux ? » L'agacement de Bart se transforme en colère. En quelques pas, il se plante juste devant l'inconnu, n'hésitant pas, cette fois, à le foudroyer du regard. « C'est quoi ton problème, exactement ? La rue est pas assez large pour que tu nous fiches la paix ? » Voilà Comte. Avec ton Gabriel, je peux pas t'aider, mais ça je peux régler. Il amorce un demi-tour pour retourner vers ses amis, mais ne peut s'empêcher de poser sa main à plat sur la poitrine du blond, pour y exercer une poussée, certes pas assez forte pour le faire tomber, mais assez pour le faire reculer de quelques pas. Et percuter la sphère dorée apparue quelques instants plus tôt.

Spoiler:

Le souvenir s'intègre à la mémoire de Vodka sans plus lui laisser le choix...

Vodka:

Finalement, signe de vie.
Enfin, autre que ce blond à moitié nu.

A vrai dire, elle espérait cet événement depuis un bout de temps. Non pas qu'il n'aimait pas son compagnon, au contraire, malgré ses airs confiants & méprisants parfois il avait accepté de rester avec elle, si court fût ce moment. Et il n'était pas désagréable à vivre, elle avait de la répartie à donner avec lui, les deux pouvaient se moquer ouvertement de l'un l'autre. Cependant, elle ne pouvait pas se faire à l'idée de le coller pour le reste de ses jours. Alors, croiser du monde fut une aubaine pour elle, et ses yeux pétillèrent de joie & d'espoir en apercevant les silhouettes. Cependant, cette joie fut bien éphémère, car vous le savez bien, le destin est une traînée qui se fera une joie de vous aplatir le moral si vous l'avez au beau fixe. La Ville aussi, mais Cendrillon n'est pas dans cette optique de réflexion-là. Pas pour le moment.
Arrivent alors à leur terme les pensées de Cendrillon, alors qu'elle aperçoit un jeune homme, assez grand, blond, les bras croisés en face d'un couple s'enlaçant. Le souci était le garçon du couple. Ce mauvais présage. Il avait beau être grand, bien dessiné, notre héroïne ... Avait une appréhension. Elle calcula à peine la femme qui était dans ses bras, et son regard, il y a un instant pétillant, se ravisa pour montrer un mélange de confusion et de colère. Elle le connaissait. Elle le connaissait, c'était certain, même si elle n'aurait su dire où ni quand elle l'avait croisé, ou dans quelles circonstances. Mais elle le connaissait.

Et pas en bien.

Mais évidemment, avoir un mauvais pressentiment à son sujet n'était pas assez.
Il fallait que notre héros torse nu en rajoute. Pourquoi provoquer un conflit, alors que l'espoir renaît pour sortir d'ici ?
Parce qu'on appelle Vodka, voilà pourquoi ! 'F*ck you that's why !'

- Bon alors ? Vous vous faites un p'tit plan à trois en pleine rue ? Faut vérifier d'être seul avant !
- On vient à peine de les rencontrer, et déjà tu~
- Nan sérieux quoi... Vous avez pas trouvé mieux ?
- C'est quoi ton problème, exactement ? La rue est pas assez large pour que tu nous fiches la paix ?
- On se calme, et on commen~

Bon, elle n'avait pas le temps de finir ses phrases, ils étaient tendus, elle pouvait le comprendre. Sauf que, évidemment, ces petites boules lumineuses étaient partout. Et quand le grand blond bouscula son compagnon s'infortune, celui-ci heurta, pour la seconde fois, ces petits artefacts qui planaient. A croire qu'ils le cherchaient réellement. Il se plongea, encore, dans cette sorte de transe, et elle eut enfin un instant pour, peut-être, placer un mot. Il ne bougeait plus, le grand blond -il avait de beaux yeux d'ailleurs, des yeux bleus comme elle- non plus, le couple s'était lâché, la situation s'était stabilisée. Il était peut-être temps de jouer le calmant, même si ... Tsss, même si ce type était là, à la regarder du haut de son corps musclé & svelte, mis en valeur par un T-shirt moulant. Cendrillon posa sa main, sans même y faire attention, sur le bras du dénommé Bartolomeus -elle l'ignore, évidemment- en lui adressant la parole.

Pour commencer, excusez-le, il est comme ça de nature, voilà, maintenant vous l'avez poussé & il s'est encore pris une de ces boules blanches, il va s'énerver après avoir repris ses esprits, vous verrez. On est tous dans la même galère, alors on va pas s'énerver et on va parler caaaaalmement, d'accord vous tous ? Plus on est, plus on pourra accomplir de choses dans cette ... Ville bizarre.

Elle les considéra, les uns après les autres, en réfléchissant à la base de la vie sociale: un nom. Comment allaient-ils se désigner ? A deux, ça allait, à cinq ... Enfin, déjà, à supposer qu'ils restent ensembles, ce qui était mal engagé. Il fallait qu'elle se désigne. Elle réfléchit. Maudit nom, pourquoi tu n'es pas resté dans cette caboche ?! Elle réfléchit, aussi vite qu'elle put, avant de se souvenir. Ses poches. Un parapluie, un paquet de patchs contre la clope, des chewing-gums au pamplemousse, un ticket pour acheter un livre de Cendrillon ...
Pamplemousse.

Moi c'est Pamplemousse, et lui c'est ... Euh, c'est euh ... Alcool ! Je l'appelle Alcool, parce qu'il aime bien boire, voilà ! Il m'a pas donné son nom, nerveux comme il est, alors je lui en ai donné un !, leur dit-elle après un petit temps d'attente, affichant un air peu assuré. Il fallait essayer de faire bonne impression, mais sous le stress de la situation, et son aptitude à n'avoir que très peu de talents de comédienne, elle n'arriverait pas à leur faire croire qu'elle était à l'aise. Mais elle devait au moins essayer, pour la cohésion du groupe, pour l'espoir de pas se retrouver toute seule ici comme ... Les autres d'ailleurs, oui, celle qu'elle avait vu à la gare, qu'étaient-ils devenus ? Elle n'avait pas le temps de penser à eux, mais ne pouvait s'empêcher de se faire un petit souci. Elle les regardait, les uns à la suite des autres, l'air sérieuse mais pourtant anxieuse. Elle évitait de jeter son regard vers celui qu'elle pensait connaître: elle n'en perdrait que plus de crédibilité à rester calme, avec son souffle rapide & ses gestes plus ou moins soudains & précipités. Et elle pensa alors ...
Faites qu'ils restent, faites qu'ils restent, faites qu'ils ne s'emballent pas ...

Gabriel releva la tête, se détacha des lèvres de la jeune femme et reconnut Comte. Le baisé était doux, bon, féminin, sensuel. Parfait. Un baisé entre deux vrais hétéros qui aimaient l’autre sexe. Elle avait reculé mais il s’en fichait, il ne l’aimait pas. Il voulait juste s’amuser, profiter des femmes, de la vie. Il la regarda tout sourire aux livres, il allait mieux maintenant. Il éclata de rire. Un rire franc, joyeux, un peu pété. Un rire de mec bourré quoi. Mais ce n’était pas le moment de rire alors il se calma. La main de la jeune femme essuya les larmes qui perlaient avant dans les yeux de Gabriel. Maintenant ça allait. Comte le prit dans ses bras et il s’arrangea pour glisser ses mains contre le creux des reins de Comte. La sensation d’un corps féminin avec toutes ses formes et ses beautés… Rien de mieux en fait. Elle lui dit que ça irait mais bien sûr que ça irait. Tout irait bien. Et tout allait vraiment mieux lorsqu’il remarqua la petite rousse sexy qui arrivait derrière eux avec… Gabriel commença à rougir bêtement et à baisser les yeux. Un joli blond au corps dénudé envouteur, masculin, viril…
Malheureusement le blond est assez con. Et bien vive la vie, on ne peut pas être intelligent et beau ça vaut pour les femmes et malheureusement avec les hommes aussi. Il ne peut s’empêcher de répliquer lorsque le jeune blond leur demande s’ils font un plan à trois.
« Hey tu veux te joindre à nous ! »

D’accord ce n’est pas intelligent mais être intelligent et beau ce n’est pas permis. Il sourit au blond puis reporte son attention sur la bombasse rousse près de lui. Elle est vraiment sexy elle aussi. C’est bien la vie ici finalement, y a des meufs, de l’alcool et voilà. Il rajouta donc.
« Et ta copine peut venir aussi tu sais, on n’est pas contre de nouvelles rencontres. »

L’idiot ne semblait pas avoir finit de parler car il en rajouta une couche. Gabriel ne répondit rien, il n’avait rien à répondre. Bartolomeus sembla avoir prit la chose autrement. Il s’énerva poussant le blond contre la sphère souvenir qui volait près de lui. Gabriel sourit à nouveau, la situation des choses l’amusait. Le fait qu’on ait pu croire que Comte était sa copine l’amusait aussi. Il la regarda un peu instant, son corps si joli. Plus ça allait plus il avait l’impression qu’il avait gâché ses quelques heures ici. Une voix douce et chantante interpella Gabriel. Cette voix il la connaissait et il ne pouvait pas trop la supporter. Pourquoi ? Il ne l’a connaissait pas a priori. A moins qu’elle aussi fut de son passé… Encore un… Enfin Une, c’était nettement plus intéressant !
Pamplemousse, c’était ça son surnom ? Elle n’avait pas trouvé mieux ? Sérieusement ? Il éclata de rire et répliqua :
« Sérieusement ?! Tu n’as pas trouvé mieux comme surnom ?! Franchement. »

Il s’avança vers la rousse et à ce moment il remarqua qu’il tenait Comte depuis tout le temps. Ca l’aidait à se calmer peut être et aussi à se maintenir car pas de doute qu’il tomberait s’il essayait de courir ou autre. Gabriel renonça à s’avancer vers Pamplemousse comme prévu et décida donc de rester accroché à Comte qui le protégeait depuis tout ce temps. Il sourit à lui-même. Et le blond se réveilla.
« Au fait. Moi c’est Gabriel. Si j’avais été en état je t’aurais bien fais la bise mais là je crois que je suis incapable de marcher. Alcool ? (il regarda intensément le blonde) On a de la vodka dans la maison si tu veux. Pamplemousse tu peux en avoir aussi hein on n’est pas des radins. Ah et la fille c’est Comte mon ange gardien et le gars c’est Bartolomeus un chouette type qui me défend aussi. Donc voilà les présentations sont faites. »

Il lâcha Comte et esquissa quelques pas vers la maison à laquelle il s’adossa afin de s’assoir sur le sol. Ces mouvements lui firent un peu tourné la tête mais il était bien mieux assit. Il sourit à la bande. Cinq. Cinq à jouer le jeu, Cinq pions.

Elle consolait toujours Gaby lorsque deux personnes se joignirent à eux. Un jeune homme torse nu et une belle femme aux cheveux roux.

Ensuite la situation fut..assez rapide. Gaby était complètement pété, le jeune blond, un petit con, Bart semblait quelques peu énervé, le poussant sur un souvenir , puis la jeune femme essaya d'expliquer la situation.

Comte restait dans les bras de Gabriel, observant la scène en silence, faisant attention à quelques détails. La jeune fille avait un regard qui montrait visiblement sa déprécions à l'égard de Gabriel. Elle ne l'avait également pas vraiment remarquée, elle, la fille-enfant caché par la carrure du sportif, et elle avait aussi posé sa main sur le bras de Bart, qui devait s'en sentir emplis de joie..nul doute que cette jolie rouquine serait sa prochaine cible.
Cette idée lui serra le coeur, sentant poindre de la jalousie qu'elle refréna aussitôt, la gardant en elle., suintante.

Elle se présenta sous le nom de Pamplemousse. Le pamplemousse...une horreur. Elle lui donnerait un surnom. Elle évitait de tourner le regard vers Gabriel, et donc vers elle, se tortillait et semblait très mal à l'aise.
Le blond reprit conscience, Gabriel faisant l'idiot à répandre des phrases aux mots avinés, quoique l'idée du plan à trois, probablement aurait-elle répondu la même chose, sur un ton plus cynique..Au mot "Pamplemousse" il alla jusque se moquer de la jeune femme, faisant hausser un sourcil a Comte. Animosité visible entre ces deux là..à surveiller.

Gaby avança alors, restant accroché à elle , répondit aux présentations.

Au fait. Moi c’est Gabriel. Si j’avais été en état je t’aurais bien fais la bise mais là je crois que je suis incapable de marcher. Alcool ? (il regarda intensément le blonde) On a de la vodka dans la maison si tu veux. Pamplemousse tu peux en avoir aussi hein on n’est pas des radins. Ah et la fille c’est Comte mon ange gardien et le gars c’est Bartolomeus un chouette type qui me défend aussi. Donc voilà les présentations sont faites.

Ange gardiens ? Elle avait pris du grade...
Il la lâcha, retourna s'asseoir contre le mur . Enfin un peu de liberté.. Elle resta droite, croisant ses bras nus en regardant les nouveaux venus.

Je suis désolée du trouble causé, mais je ne l'excuserai pas. Merci, caille. Elle posa alors un regard sévère sur le blond, le jaugeant sans daigner ajouter quoique ce soit avants de relever vers la femme, souriant avec douceur Mais j'accepte tes excuses, c'est vrai que certains abrutis sont irrattrapable..qui sait, la première impression est probablement mauvaise. Comme Gaby..il est complètement ivre en fait... Elle remarqua avec tristesse qu'elle est belle et grande, mais dissimule son trouble. Si vous voulez restez avec nous, je n'en vois aucun inconvénient. Elle sourit alors avec simplicité, ajoutant d'un ton amusé :

Quand à Gabriel et moi, nous ne sommes absolument pas en couple !
Elle se place alors également dos au mur, près de Bartoloméus, lui jetant un regard en coin en souriant avants de fermer les yeux, riant :

Une jolie fille ,un rat et trois alcooliques...tu parles d'une communauté !

Un rat. Bah oui, c'était elle le rat, le petit machin qui survivait dans l'ombre des égouts et que tout le monde détestait. Quelle idée. Un rat Comte. Qui faisait fuir, qui était tout seul, sauf avec les autres rats. Comte est un rat.

Face à ce souvenir, une colère sourde envahit le blondinet. Taiga. L'être de ses malheurs portait maintenant un nom. Pour qui se prenait donc ce type à la fin ?! Et pourquoi l'écoutait-il aussi sagement sans même s'imposer ? La réponse était évidente mais il s'y refusait. Comme si lui, ... qu'importe qui il était, allait se laisser marcher sur les pieds par son mec. Ce n'était pas une relation qu'ils avaient mais une dictature ! Un éclair de génie s'effectua dans son petit cerveau et il réalisa avec choc que ce fameux tyran se trouvait aussi dans cette ville... C'était le mec à la gare. Sous cette découverte, il se figea puis fronça les sourcils. Il le trouverait ce salaud et il lui ferait comprendre qu'il n'était pas un jouet ! Déterminé, il finit par quitter ses pensées, attiré par les paroles de la rouquine....

Pamplemousse... Il ne put retenir un éclat de rire moqueur face à ce prénom absurde. Non mais franchement ? Elle n'avait pas trouvé plus ridicule ? Il arrêta de rire lorsqu'elle le prénomma Alcool. Définitivement, elle n'avait aucun goût. Il n'eut cependant pas le loisir de la contredire que un des types - Gabriel semble-t-il - le regardait avec intensité. Un rictus narquois se dessina sur les lèvres du blond en comprenant bien ce que ce regard voulait dire. Lorsqu'il avait été poussé, la serviette avait glissé de ses épaules pour laisser son torse totalement à l'air libre et un frisson le saisit mais il avait d'autres idées en tête que ramasser un morceau de tissu pour le moment. Avant tout, il devait régler un lourd problème et se permit de faire une remarque, ignorant totalement les paroles de Comte :

"Alcool... T'as vraiment des goûts merdiques Pamplemousse. Appelez moi plutôt...Vodka ! Ca c'est cool !"

Avec raillerie, il insistait sur le Pamplemousse ridicule selon lui. Ses yeux verdâtres suivirent ensuite le garçon qui s'asseyait le long du mur et il s'approcha de lui. Son sourire ne le quittait pas et une lueur espiègle illuminait son regard alors qu'il saisit la main de Gabriel. Les pupilles de ce dernier avaient trahi ses envies et Vodka remarquait apparemment remarquablement bien ce genre choses. Ce n'était même pas vraiment étonnant au final... Il achetait de l'herbe, son tyran d'ex se droguait à la coke, des connaissances sexuelles ne coulaient que de source dans cette liste.

"Tu peux même toucher t'sais."

Il s'exprimait toujours avec cet air provocant sur le visage et ce ton moqueur dans la bouche. Sans plus de cérémonie, il posa ensuite la main étrangère sur son torse dénudé, lui laissant le plaisir de sentir ses muscles et sa peau claire sous ses doigts. Profitant de cette "diversion", le blond plaqua ses lèvres sur celle du garçon sans lui laisser l'opportunité de s'esquiver le baiser. Répondra, répondra pas ? De toute manière, il avait ainsi sa vengeance pour ce connard qui l'habillait en femme !

Its only cos' you follow
What the others do,
Its no excuse to say
You're easily lead.

La rousse inconnue lui pose une main sur le bras, ce qui est suffisant pour capter son attention, et tente de tous les inciter au calme. Bon, surtout lui sans doute, parce qu'il est le seul à s'être énervé, aux dernières nouvelles ... Il se relâche un peu, lui adresse un sourire qu'il veut rassurant. C'est bon, maintenant que le blond s'est figé à cause de son souvenir, il se sent beaucoup plus enclin au calme. Pas qu'il est agaçant l'autre ahuri, mais quand même ... « Moi c'est Pamplemousse, et lui c'est ... Euh, c'est euh ... Alcool ! Je l'appelle Alcool, parce qu'il aime bien boire, voilà ! Il m'a pas donné son nom, nerveux comme il est, alors je lui en ai donné un ! » Bart hausse un sourcil un rien sceptique. Trouver comme surnom des noms de bouffe, c'bien un truc de fille ça. Enfin. Au moins Alcool est parfaitement ridicule - quoique, ça évoque vaguement en lui une idée de poème, sans qu'il parvienne à se rappeler pourquoi - ce qui correspond à merveille au personnage. Tout le monde ne semble toutefois pas être de son avis, et Gabriel est le premier à le faire savoir, sur un ton franchement moqueur. Bartolomeus lui ferait bien remarquer que tout le monde n'a pas la chance, comme eux, de connaître leur prénom, mais il n'a pas le temps d'ouvrir le bouche que le brun enchaîne sur les présentations. Bon. Au moins c'est fait. Notant au passage qu'il n'a toujours pas lâché Comte, il se tourne vers la jolie rousse et lui chuchote avec un sourire : « Moi j'trouve que c'est mignon Pamplemousse. Ça te va bien. »

Le blond reprit alors conscience, arrachant à Bart un soupir discret mais non moins agacé - il aurait pas pu rester dans le vague un peu plus longtemps ? - tandis que Comte les rejoint à son tour, Gaby ayant fini par la lâcher, au profit du mur. « Je suis désolée du trouble causé, mais je ne l'excuserai pas. Merci, caille. » Il répond à ses remerciements par un grand sourire ravi - sans doute encore plus grand et plus ravi que s'il n'était pas bourré. Wep. Il a au moins assuré sur un point. Comte continue sur sa lancée en les invitant à rester avec eux, ce à quoi il acquiesce d'un signe de tête, puis en assurant qu'elle et Gaby ne sont pas en couple. Mouais, est tout ce qu'il trouve à penser. « Une jolie fille ,un rat et trois alcooliques...tu parles d'une communauté ! » rajoute-t-elle en se plaçant contre le mur, non loin de lui. Le temps qu'il comprenne que c'est elle qu'elle désigne comme le rat - ça prend un peu de temps, mais ça finit par venir - et il lui ébouriffe les cheveux avec une moue mi-amusée, mi-désapprobatrice. « T'as rien d'un rat. » Il lui adresse même un clin d’œil, mais n'a pas le temps de rajouter quoi que ce soit que le blond, après une nouvelle remarque moqueuse sur le nom choisi par Pamplemousse, se dirige vers eux d'une démarche qui ... et bien, qui n'annonce rien de bon. Et puis il dit vouloir s'appeler Vodka. Alcool, vodka ... la différence est mince, quand même, c'était pas la peine de chipoter comme ça.

Mais le type ne s'arrête pas là. Il se dirige vers Gabriel innocemment assis par terre, attrape une de ses mains, la pose d'autorité sur son torse. Bart en reste quelques instants sans voix. Encore un type gay. Mais bon, venant de lui, ça le surprend moins que le brun. Cela dit, lorsqu'il se penche pour l'embrasser, c'est plus qu'il ne peut tenir, et il ne peut s'empêcher de se tourner en vitesse vers les deux filles - et plus particulièrement Pamplemousse - les mains légèrement levées comme pour témoigner de son innocence. « Hum. Moi je suis pas gay, hein. » Parce qu'il a bien l'air d'être le seul, dans toute cette histoire. Il jette un coup d'oeil inquiet à Gabriel. La dernière fois qu'il a embrassé un mec, c'était lui, et il a pété une bouteille de whisky juste après. Cette fois, le seul truc à sa portée, c'est Vodka. Il ne verrait pas d'inconvénient à ce qu'il lui en colle une mais Comte n'en serait sans doute pas aussi ravi. Le second coup d'oeil est d'ailleurs pour elle. Autant pour tenter de capter sa réaction que pour vérifier qu'elle ne manifeste aucune jalousie. Dans sa tête à lui, il est clair qu'ils sont juste potes, mais il ne voudrait pas trop le froisser en ... bah, en flirtant un peu avec l'autre rousse, quoi. Son regard finit d'ailleurs par tomber sur cette dernière, et s'y attarde. C'est un peu compliqué tout ça. Il retournerait bien à sa bouteille de vodka, à l'intérieur. Et accompagné, ce serait encore mieux.

« Sérieusement ?! Tu n’as pas trouvé mieux comme surnom ?! Franchement. »

La première chose qui lui vint aux oreilles furent ces mots. Ce qui lui valut, sans vraiment y penser de serrer les poings et les dents, écrasant son chewing-gum sans plus trop de saveur, tout en lui jetant un regard foudroyant. Au fait. Moi c’est Gabriel. ... Bah tiens, un ange, mes fesses, il avait tout l'air d'un antéchrist aux yeux de notre pure & charmante Cendrillon. Si j’avais été en état je t’aurais bien fais la bise mais là je crois que je suis incapable de marcher. Alcool ? On a de la vodka dans la maison si tu veux. Pamplemousse tu peux en avoir aussi hein on n’est pas des radins. Ah et la fille c’est Comte mon ange gardien et le gars c’est Bartolomeus un chouette type qui me défend aussi. Donc voilà les présentations sont faites. Bartolomeus, c'était pas ridicule, peut-être ? Et Comte, pour une fille, c'était totalement injustifié. Fallait qu'elle se dévoile le premier. Connard. Elle ne lui répondit même pas, alors que le blond lui adressa un mot gentil -le premier, depuis son arrivée ?-, ce qui lui arracha un sourire, gêné mais partagé avec son nouveau compagnon d'infortune. Les choses allaient très vite, elle ne pouvait passer de la rage à la joie en si peu de temps, c'est alors avec un peu de réserve qu'elle lui adressa ce signe affectif.

La petite se réveilla enfin, pendant que l'autre ~~crétin~~ allait s'adosser au mur, totalement bourré. Elle se permit alors de la considérer, si petite qu'elle fut. A côté d'elle, on aurait presque dit une enfant & sa grande soeur. Je suis désolée du trouble causé, mais je ne l'excuserai pas. Merci, caille, ajouta-t-elle alors à la suite d'informations que Cendrillon devait ingérer en très peu de temps. Elle ajouta même qu'ils pouvaient rester, et qu'elle rangeait Gabriel comme ~~Vodka~~ Alcool dans la catégorie des idiots, ce qui lui arracha un petit rire. Elle l'aimait déjà bien, enfin, plus que l'assemblée en tout cas. Peut-être parce que c'est une fille ... Ou parce qu'elle se qualifiait elle-même de rat, ce qui, dans un sens, montrait qu'elle étai humble et pas imbus de sa propre personne ... Pas comme d'autres, pas vrai l'ange en carton ? Elle allait la rassurer, mais ça n'était pas fini, car le nudiste s'est remis de ses émotions, laissant échapper un rire hautain avant de répliquer. Alcool... T'as vraiment des goûts merdiques Pamplemousse. Appelez moi plutôt...Vodka ! Ca c'est cool ! ... Bah tiens. Elle sentait bien qu'elle aurait du mal à supporter les moqueries de tout le monde. Alors, elle fouilla machinalement dans ses poches, tandis que Vodka allait vers ce joli mur où tout le monde semblait converger, et finit par remettre la main sur ce bon vieux ticket de caisse, froissé. Constatant l'attirance indéniable du torse nu pour notre ami au nom d'ange, elle lui lança une remarque avant de se faire interrompre par Bartolomeus.

Ce serait cool que tu nous dispenses de de tes scènes homo, aussi ... Et puis~
Hum. Moi je suis pas gay, hein. ... Elle ne put s'empêcher de le fixer, trois secondes. Puis de regarder Comte, avant d'éclater de rire, à la surprise générale. Avait-il peur de ruiner ses chances ? Ses chances de lui faire de l'effet ? Il y avait du travail, elle n'était pas vraiment en état de penser à des relations possibles, mais la faire rire était un bon début. Elle se permit de lui tirer la joue comme un enfant, de sa main libre. Mais c'est pas grave mon petit, c'est pas un crime, regarde les deux autres là-bas, ils sont heureux en s'assumant !, lui dit-elle amusée avant de finalement se retourner vers les deux gays en train de se rouler des pelles, là. Étrangement, voir Vodka 'attiré' par Gabriel lui ôta l'envie de rire avec lui. Si t'es pas content l'excité, t'as qu'à m'appeler Cendrillon tiens, même si tu mérites un titre de princesse ..., lui cracha-t-elle ironiquement avant de finalement les laisser seuls dans leur coin. Ils font ce qu'ils veulent, les deux autres avaient bien plus d'intérêt. Elle leur sourit largement, tentant de cacher son animosité vis-à-vis des deux autres. Bon, ce sera Cendrillon pour moi. On reste dans la rue comme des sans-abris ou on essaye de faire quelque chose ensemble ?

Remarquer les coups d'oeils vifs & prononcés de Bartolomeus ne lui était pas venu à l'esprit. Comme dit plus haut, elle n'avait pas la tête à l'amour ou aux relations, tout du moins pas encore. Qui sait ce que l'avenir nous réserve ? Vous, qui allez prendre la prochaine action / décision, ou la Ville qui jouera encore avec nos protagonistes pour quelques temps. Quelques longs temps ...

Spoiler:

Il sourit lorsqu’il vit Comte lancer un regard à Bartolomeus. Les deux étaient bien plus proches qu’il ne l’avait jamais pensé. Etait-ce l’alcool qui améliorait ces perceptions ? Se pouvait il qu’il soit moins stupide bourré ? Comte en rajouta une couche sur son état en ajoutant qu’il était ivre, ce à quoi il pouffa comme une gamine. Mais vraiment comme une gamine. D’accord il n’était pas en état là et il ne pensait plus vraiment bien. Mais il avait réussi ! Il avait oublié Régis. Enfin jusqu’à ce qu’il recommence à y penser. Shit ! Alors il essaya de se rappeler le moment où il avait embrassé Comte. Ce chaud et doux contact. Il posa un doigt sur ses lèvres. Son corps sous ses mains. Il aurait pu en faire ce qu’il voulait.

Sans agir, avec un petit regard malsain tout de même il regarda Bartolomeus draguer sans problèmes la petite rousse en lui expliquant que Pamplemousse c’était mignon. Drague à deux balles mec ! Mais il se retint de dire ça, après tout quel droit avait il de le repousser loin de Pamplemousse ? S’il se faisait Pamplemousse il aurait Comte. Comte qui rajouta un coup en parlant de trois alcooliques, dont lui certainement. A moins qu’il ne soit le rat…. Bartolomeus confirma ses doutes en expliquant à Comte qu’elle n’avait rien d’un rat. Le Gabriel rajouta sa couche de drague à deux balles en prenant la main de Comte et la baisait doucement puis rajouta.
« Non t’es pas un rat. Tu fais plus penser à une petite souris toute mignonne oui. La plus mignonne des souris. Et si t’as pas compris c’était un compliment et… »

Heureusement le blond l’empêcha de continuer à s’enfoncer dans sa drague pourrie. Il s’approchait de lui sans rien dire. Le blond qui s’était renommé finalement Vodka. Ouais pas si original que ça non plus. Soudain une envie de vodka prit Gabriel. Bref le dénommé Vodka s’avançait toujours. Gabriel s’attendait à une baston alors il se releva pour retomber comme une masse sur ses fesses. Était-il vraiment incapable de se lever ? C’était vraiment un cas paumé. Le blond était tout proche de lui maintenant. Gaby releva la tête pour le regarder et arqua un sourcil sans comprendre. Vodka prit l’autre main de Gabriel et ce dernier le regarda bizarrement et lâcha la main de Comte près à se relever à la minute où il y aurait un problème. Mais non. Vodka prit juste la main de Gabriel et la posa sur son corps. Son visage exprimait une envie absolue et une détermination sans faille. Son sourire lui exprimait une provocation envers Gabriel. Il semblait dire : « je te mets au défis de le faire. » A ce moment Gabriel avait très bien compris de quoi il retournait mais il ne pouvait juste pas se défaire de ces iris. De ces muscles si masculins, si virile. C’était tout le contraire de Comte. Il y avait de la force dans ce touché, de témérité, de la sauvagerie. Gabriel ne regardait rien d’autre que les yeux du blond et le temps semblait s’être arrêté. Pour lui du moins.

Il pressa sa main contre ce corps pour mieux le sentir en un mouvement à peine perceptible pour l’œil. Vodka sourit à nouveau et Gabriel savait ce qui allait suivre. Il avait vu la même fougue dans les yeux de Régis. Régis. Comment était le corps de Régis ? Il n’avait pas eu la chance de le sentir, d’y gouter. Bizarrement ces pensées ne l’effrayèrent pas. Il les pensa juste. Il était sûrement enfin assez bourré pour assumer mais ça ne durerait qu’un temps. Et il assumait simplement dans sa tête. Il assumait car il savait que la femme l’attirait aussi. Il lui suffisait de regarder ou de penser à Comte pour s’en rappeler. Pamplemousse n’était pas mal non plus. En un éclair de seconde, sa vision floue. Le visage du blond avant remplacé son … sexe. Oui Gabriel avait pleine vue sur le sexe de l’autre garçon s’il s’était permis de regarder devant lui. Ses iris étaient si proches maintenant et leurs bouches en fait. Ba elles étaient collées. Oui ça prit un peu de temps à Gabriel pour comprendre qu’il était en train de se faire smacker par un autre homme. Tout comme Bartolomeus l’avait été. Vodka avait posé sa main sur sa joue l’empêchant de virer vers la droite ou la gauche mais empêchant aussi les autres de voir ce qu’il se passait sous la main. Simple smack ou vraie pelle. Eux n’en savaient rien. Dans l’élan, Gabriel ouvrit la bouche, mêla son souffle à celui du blond puis sa langue s’enroula rapidement avec celle du jeune homme. Aussi vite qu’il avait ouvert la bouche, il la referma et avec force il rejeta le petit bonhomme en arrière.

Il regarda Comte et Bartolomeus complètement perdu pendant que Pamplemousse parlait. Elle l’énervait tellement celle-ci. Une vraie pipelette. Barto se déclara non gay. S’il avait été en état Gabriel aurait éclaté de rire et aurait expliqué comment il l’avait embrassé la première fois et que le jeune homme semblait y avoir prit goût. Mais il n’était pas en état. Il était complètement choqué de ce qu’il venait de se passer. L’image de Régis pleurant hantait son esprit et il se sentit encore plus mal. Et une part de lui voulait qu’il fonce contre Vodka et claque ce petit corps contre le mur pour faire ce qu’il voulait. Et pamplemousse se baptisa elle-même Cendrillon pour enchaîner sur ce qu’ils allaient faire. Gabriel dans son état ne prit pas la peine d’être gentil et la rembarra directement. Bartolomeus pourra la consoler comme ça, tout le monde serait content.
« Ouais ouais si tu veux. Ca reste gamin. C’est disney quoi. J’ai besoin d’une gorgée vous m’excuserez. »

Il ferma les yeux et se leva. Cette fois il réussit. Heureusement sinon il aurait sûrement péter un câble. La tête basse il n’osa plus regarder aucun d’entre eux. Non impossible il avait trop honte. Passant devant Barto il posa sa main sur son épaule et leva la tête vers lui pour murmurer.
« Désolé frère pour tout à l’heure, je sais ce que ça fait maintenant. »

Il voulait ajouter un « s’il vous plait n’entrez pas » mais il n’en eut pas le courage. Il baissa à nouveau la tête et poussa la porte. Du coin de l’œil il jeta un regard à Vodka et la sensation du baisé reprit ses tripes. Il s’empressa d’entrer dans la maison.

Il se jeta d’abord sur la bouteille dont il bu sans prendre la peine de respirer. Il lui fallait boire pour oublier Régis à nouveau. Régis en train de pleurer. Un verre traînait dans un placard ouvert, il lâcha la bouteille pour lancer ce verre contre le sol. Pourriture. C’était juste une pourriture. Et là il n’attendait que deux choses. Régis ou Vodka. Tout les deux pour les sauter car le sexe ça vide la tête n’est ce pas. La bouteille était finie il la balança contre le mur d’en face et se tourna vers le mur près de lui pour poser sa tête contre. Finit. Vidé. Terminé. Il était comme ça. Perdu. Bourré. Stupide.

Secrètement, elle fut ravie du désintérêt que montra Pamplemousse à l'égard de la drague, plutôt ridicule, de Bartoloméus, aussi lui adressa t-elle, sans s'en rendre compte, un sourire soulagé.

Un rat, elle s'était désigné ainsi car elle se considérait comme telle, mais à son grand étonnement, ses deux..amis ? Ne semblèrent pas de cet avis.
T'as rien d'un rat. Accompagné d'un clin d’œil Bartolémien, puis, un geste venant cette fois de Gabriel, qui lui prit la main et y déposa ses lèvres . "« Non t’es pas un rat. Tu fais plus penser à une petite souris toute mignonne oui. La plus mignonne des souris. Et si t’as pas compris c’était un compliment et… » Elle sourit, d'un sourire simulé. Gabriel lâcha sa main lorsque le re dénommé Vodka s'approcha de lui pour ..le draguer, voir on peut appeler ça du Forcing. Gabriel le rembarra cependant assez rapidement, et une ombre passa sur le visage de la jeune fille.

Bon, ce sera Cendrillon pour moi Elle lui sourit de nouveau, acquiesçant.
-"Ca te va beaucoup mieux que pamplemousse..elles sont toujours belles, les princesses.. Elle aurait aimé ajouter quelques mots, mais Gaby se releva,et elle reconnu à son visage que ça n'allait pas. Dans le genre pas du tout. Dans le genre "GROSSE CONNERIE". Elle soupira, se décalant du mur à sa suite.
-"Bart..je vais voir, je crois que sinon, on finira par traîner un corps derrière nous.. Elle lui rendit un nouveau petit coup amical, avec un léger sourire , qui ne masquait cependant pas la tristesse et le dégoût d'elle même de ses yeux .
-"merci quand même, pour le rat.. Elle rit joyeusement avants de lui tirer la langue, dévoilant de nouveau ses deux piercings bleu nuit, avants d'entrer à la suite du brun.

Elle venait de refermer la porte , lorsqu'il explosa un verre sur le sol, suivit d'une bouteille contre le mur. Le silence reprit place, seul la respiration haletante de Gabriel résonnait , front contre le mur.
Elle avançât silencieusement, ne sachant comment réagir, par peur d'empirer la situation. Elle n'avait jamais été douée dans la communication, elle est était persuadée..Mais dans l'état ou était Gaby, un poing amical , ou une petite tape n'aurait pu être assez.
Elle posa la main sur son épaule avants de le prend dans ses bras, posant son front entre les omoplates du brun.

-"... Arrête de te faire du mal, Gaby..ça sert à rien.. Elle resserra sa prise, baissant le visage pour fixer le sol. ...tu te rappelle de ce que tu m'as dit ? "T’inquiètes, on reste ensemble quoi qu’il arrive. Et moi aussi je veillerais sur vous. Après tout c’est moi l’homme ici."...tu as raison..et si je suis une petite sourie.. ça veut dire que j'ai besoin de toi..Alors te blesse pas... Sa voix était devenu plus vulnérable que d'habitude, car elle en avait enlevé la tonalité d'assurance. Qui sait, ça pouvait peut être..fonctionner ?

Un sourire s'esquissa sur les lèvres du blondinet lorsque le baiser s'approfondit mais malheureusement, l'échange fut vite brisé. Il devait admettre être déçu car cela avait été plaisant mais il avait les infos nécessaires. Le garçon était vraiment de ce bord et le désirait réellement. Son instinct ne l'avait pas trompé et il ne s'agissait donc qu'une question de temps - et d'intimité - pour qu'ils finissent par... profiter de la vie ensemble. Gabriel partit rapidement s'enfermer dans la maison tandis que Vodka se relevait tranquillement. Il épousseta son postérieur avant d'aller ramasser sa serviette. Il ne comptait pas ennuyer le brun davantage. Il avait bien vu son visage paniqué et n'était pas sadique au point de vouloir le torturer plus... Pas comme un certain Taiga ! Cette pensée le mit en rogne et il posa sa serviette sur ses épaules en rageant un peu. Les deux autres penseraient surement que le raison de cette soudaine mauvaise humeur venait du rejet qu'il venait d'essuyer. Qu'est-ce que cela pouvait bien faire à Vodka ? Qu'ils pensent ce qu'ils veulent, il s'en foutait royalement !

Ses yeux verts se déposèrent d'ailleurs sur les deux personnages restants et il soupira lourdement. Ils flirtaient depuis le début et il fallait admettre que le blond se sentait un peu comme la cinquième roue du carrosse... Les émotions soulevées par les souvenirs n'aidaient en rien à le calmer alors ce fut avec une certaine agressivité qu'il s'exprima.

"Bon, princesse, j'vois que t'as trouvé ton prince charmant, j'vais pas déranger plus longtemps. Y a à boire d'dans c'est ça ? Vous me trouverez là bas alors."

Joignant le geste à la parole, il entra donc dans la maison en espérant ne pas se prendre le plafond dessus. Il vit les deux autres en train de se câliner et soupira. Décidément...

"Nan mais franchement ! C'était juste un baiser, pas de quoi chialer."

La mauvaise humeur continuait et Vodka avait besoin d'extérioriser. Ses émotions prenaient le contrôle aussi vite qu'elles l'envahissaient et il émit presque une gémissement de tristesse en voyant la bouteille brisée sur le sol.

"Oh non... Pas la vodka !"

Comme un amant ayant perdu son amour, il fila au chevet de la bouteille brisée pour en ramasser quelques morceaux qu'il poussa dans un coin pour éviter une blessure inutile et surtout créer un petit tas qui serait la pierre tombale de la boisson. Il ne manquait plus que les fleurs et ce serait parfait. A voir son comportement, on pourrait le croire bourré mais non pas du tout. Il agissait normalement - enfin pour lui - et se redressa pour fouiller les placards sans plus de gêne que pour la demeure précédente. Avec joie, il découvrit une nouvelle bouteille et l'ouvrit pour en boire une gorgée au goulot avant d'observer à nouveau les deux autres.

Une légère moue s'afficha sur son visage et il fouilla sa poche. Il en sortit un bonbon qu'il tendit au déprimé. C'était sa façon de tenter de lui remonter le morale. Stupide certes mais n'avait-il pas besoin d'un peu d'imbécilité pour sourire ? Vodka était un champion dans ce domaine en tout cas.

"On refuse pas un cadeau donc prend-le."

We are the angry mob,
We read the papers everyday day.
We like who like, we hate who we hate,
But we're also easily swayed.

Pamplemousse éclate de rire en réponse à son commentaire maladroit, et il ne tarde d'ailleurs pas à la suivre. Parce que c'est vrai qu'il était un rien ridicule, et qu'il n'a aucune raison de prendre la mouche. Alors autant rire avec elle. Peut-être est-ce aussi la vodka qui le fait changer d'humeur aussi rapidement, mais il ne lui semble pas qu'il soit quelqu'un de très ... constant, même en temps normal. La rousse lui pince gentiment la joue, comme à un gosse, ce qui lui arrache un nouveau petit rire. « Mais c'est pas grave mon petit, c'est pas un crime, regarde les deux autres là-bas, ils sont heureux en s'assumant ! » Bartolomeus évite de regarder, justement. Il n'arrive pas à comprendre que Gabriel passe aussi vite d'un extrême à l'autre, pour tout dire. Et même si Pamplemousse - ou plutôt Cendrillon , puisqu'elle a décidé de changer - prétendait le contraire, elle non plus n'a pas l'air d'apprécier outre mesure leurs ébats. Ceux-ci ne durent cependant pas très longtemps. Sans grande surprise, Gabriel cesse une fois de plus de s'assumer, pour repousser le blond assez violemment, avant de s'enfuir - comme appeler ça autrement ? - dans la maison d'où ils étaient sortis quelques minutes plus tôt. Bart reste figé, hésitant sur la conduite à suivre. D'un côté, c'est toujours son pote, alors il le suivrait bien ... mais d'un autre, il n'a pas envie de se faire encore embrasser. Pas du tout.

Comte ne paraît pas du même avis, puisqu'elle tourne rapidement les talons, non sans l'avoir remercié et lui avoir tiré la langue auparavant. Il note presque distraitement ses piercings - bizarre qu'il ait oublié même ça, alors que ... enfin. Et se retrouve tout seul avec Pamplemousse. Enfin non, Cendrillon. Décidément. Il n'est pas assez bourré pour ne pas avoir noté qu'elle semble gênée par les regards qu'il lui lançait, et l'a déjà classé dans la catégorie "sexy mais coincée". Pas grave. Chaque chose viendra en son temps, elle vient tout juste de les rejoindre après tout. Ce qui n'empêche que, tout bien pesé, il risque plus de s'ennuyer qu'autre chose avec elle. Et puis, maintenant que Comte a rejoint Gabriel, il ne risque plus grand chose côté baiser ... Ouais. Sur un énième commentaire moqueur, Vodka les lâche aussi, si bien qu'ils se retrouvent en tête à tête dans la rue. Bartolomeus hausse les épaules, puis, avec un simple sourire, franc et rieur, il attrape la main de Cendrillon, lui lance un « Allez princesse, c'est l'heure du bal » puis l'attire derrière lui vers la maison. Lorsqu'il passe la porte, il remarque tout d'abord que Comte s'est blottie dans le dos de Gaby, puis que Vodka a rassemblé des débris de verre et a entrepris de fouiller un placard. A la recherche d'autre alcool sans doute. Sans doute bien une des premières initiatives que Bart ne peut lui reprocher. Il lâche la main de Cendrillon pour faire quelques pas dans la pièce, se rapprochant de ses deux amis.

L'autre blond choisit alors cet heureux instant pour sortir triomphalement une bouteille de vodka - comme ça tombe bien - qu'il ne tarde pas à entamer, avant d'aller offrir à Gabriel un ... bonbon ? Ok, comme pseudo-excuse, on pourrait trouver une bonne centaine de meilleures options. N'empêche que du coup, le brun n'a plus besoin de Comte ... et que Bart la récupèrerait bien, tiens. Pas qu'il est jaloux, mais Cendrillon est pas vraiment fun et puis, il a envie, là. Ce qui lui suffit amplement pour ne pas se poser plus de questions. Car, contrairement à Gaby, par exemple, il assume totalement ses désirs, et ne passe pas son temps à les questionner. Pas assez constructif pour lui. Alors, il fait encore quelques pas pour se rapprocher de la jeune femme, puis passe ses bras autour de sa taille pour la détacher doucement du brun. Avant de commencer à reculer lentement, l'entraînant avec elle, il pique la bouteille tout juste entamée dans la main de Vodka, en prend une gorgée, la tend à Comte qu'il tient toujours serrée contre son torse. « Tu en veux un peu ? » Il sourit. Tant pis pour Cendrillon, pour l'instant. Et puis, si ça lui fait un peu les pieds de voir ça, ce sera encore mieux ...

Cendrillon devrait s'y mettre.

Gabriel repoussa violemment Vodka avant de s'enfuir dans la maison.
Comte le suivit de très près, jetant des regards inquiets aux présents dans la rue.
Vodka, con comme il est, n'a pas compris qu'il fallait les laisser, et les suivit, lâchant au passage une remarque qu'elle ignora complètement. Ils ne furent plus que tous les deux. Et il fallait bien se rendre à l'évidence, ils ne feraient rien de bien concret à deux. Bartolomeus aussi, l'avait compris, alors il l'embarqua avec lui dans sa course folle pour tous les rejoindre dans la petite maison insalubre. Ils n'avaient donc pas de plans, et avaient renoncé à retourner à leur vie d'avant. Pourquoi Cendrillon n'arrivait-elle pas à passer le cap & à essayer de se faire à cette nouvelle vie ? Elle ne le sait pas, mais ressent très bien ce malaise, rien que leur tête à tête le prouva d'ailleurs. Elle était encore dans sa vie d'avant qu'elle voulait absolument redécouvrir, et déterminée comme elle était elle ne lâcherait pas l'affaire de si tôt. Enfin, peut-être qu'une fois qu'elle aussi heurtera une boulette lumineuse, elle pourra renoncer à son atroce vie antérieure ?

Toujours est-il qu'elle était à l'intérieur. Résumons un peu la scène, là où nous l'avons laissée.
Gabriel était avec Comte, enfin Comte était avec Gabriel plutôt. Vodka venait alors offrir un bonbon -plus ridicule serait s'appeler Pamplemousse- après avoir rassemblé les vestiges de ... Débris de verre. Et vu l'odeur, de bouteille, aussi. Bartolomeus avait alors extirpé la jeune fille de celui auquel elle était accroché, passant ses mains à sa taille -ils ne sont pas en couple, hein ?- et l'attirant à lui avec désir. Son geste le trahissait. Cendrillon se rendait alors compte que tout le monde pourrait bien se laisser aller à ses pulsions plus ou moins sauvages et sexuelles, si l'alcool continuait de couler à flots. Ce qui lui attira du mépris pour chacun d'entre eux, excepté Comte. Tous là à assouvir leurs pulsions premières sans gênes, elle n'était pas là pour ça. En faisait-elle trop, ou bien faisaient-ils du zèle ? Question de jugement. Pour elle, c'était totalement déplacé d'être à un doigt de s'envoyer en l'air, alors elle ne le masqua pas et prit la porte à leur droite en crachant sa réplique avant de sortir de scène.

Je vois que je gêne, mais les plans à plusieurs, pas pour aujourd'hui;
Je vous dérange pas, promis les excités.

Et elle s'isola dans la cuisine. Oh, tiens, son estomac. Il était presque l'heure de manger, non ? Le matin était bien passé, et puis quand l'appétit va, tout va un tout petit peu mieux. Alors elle partit à la recherche d'ingrédients. Des gâteaux, du pain rassis, des gâteaux, des pâtes pas encore périmées. A parier que les gazinières ne marcheraient plus. Et en effet, elles ne marchaient plus. Alors elle jeta son dévolu sur les gâteaux, et s'assit sur le plan de travail, de biais, contemplant la fenêtre avec silence & désarroi. Elle n'arrivait pas à se faire à l'idée qu'elle devait rester ici, et ça l'inquiétait. Si ça continuait, le rat, ce serait elle. D'ailleurs, les rats aiment bien grignoter des paquets de biscuits plus très frais. En fait, c'était elle, le rat. Elle sourit tristement à cette pensée, ses immenses yeux bleus azur perdus dans le paysage pittoresque offert par la rue. Comte avait raison, dans un sens. Elle aurait bien du mal à se faire à ce groupe, s'il continuaient à boire & s'offrir des bouffées de chaleur l'un l'autre. L'autre jeune fille avait l'air beaucoup plus sensible que les trois autres en manque de chaleur humaine. L'homme retourne à son état d'animal. Et Cendrillon ne voulait sûrement pas voir ce spectacle pathétique, pas tant d'être soit bourrée, soit de meilleure humeur.

Oui, Cendrillon devrait vraiment s'y mettre.
Prisonnière du carrosse de son passé, elle ne sait en descendre.

Le noir l’envahissait. Sa tête tournait. Il ferma les yeux pour se calmer. Sa tête tourna encore plus. Merde. Il se sentait comme un con qu’on devait protéger. Il ne pouvait pas être plus mature pour changer un peu ? Ce n’était pas aux autres à assumer son attitude. Et l’alcool ne l’aidait vraiment pas à se sentir moins coupable. Régis. Il s’en voulait auprès de lui. Et la colère revint. Régis était parti ! Parti sans un mot, disparu sans explication. Juste ce carnet rouge que Gabriel avait foutu dans sa poche hâtement. Son poing se serra en entendant la porte bouger. Un peu d’intimité était donc trop demander ? Il avait besoin de faire le point merde. Faire le point tant qu’il était encore en état de la faire. Combien avait il bu ? Une bouteille et demi à peu près ? A cela on ajoute un rail ? Oui il était mal. Il espérait juste ne pas vomir sinon il serait vraiment au fond du trou. Gabriel ferma les yeux la tête toujours appuyée contre le mur le poing toujours fermé.

Un mouvement le surprit. Il ne s’y était vraiment pas attendu. Un peu de réconfort venant d’une tête se posant dans son dos. Il ouvrit les yeux subitement à ce contact qui l’étonna et des larmes montèrent. Il n’avait fait que gâcher la vie de tout le monde depuis qu’il était arrivé avec ces écarts. Il était énervé contre lui-même maintenant. Des mains virent l’attraper et le serrer contre ce corps féminin. Ces formes qui se plaquèrent contre lui. Et elle parla d’une voix si cassée que Gabriel ne put plus ressentir aucune envie envers la jeune femme. Il voulait juste la prendre dans ses bras, se rassurer et la rassurer au passage. Lui dire que tout irait bien. Il ne le pouvait pas. Comment tout pourrait aller bien ? Il était amnésique, drogué et les seuls souvenirs qu’il avait étaient la ruine de sa carrière à cause de la drogue. Les larmes montèrent. Il était faible, stupide, perdu dans un monde de fou. Il aurait du être fort, sûr de lui, prudent.

Mais les larmes se turent aussi vite qu’elles étaient montées, au moins quelque chose qui marchait bien dans Gabriel, en entendant la voix de Vodka. Ce dernier lui reprocha ce moment de faiblesse. Ah si seulement il savait que Gabriel trompait une fois de plus l’homme de sa vie, sa raison de vivre. En même temps Gabriel lui-même l’ignorait ou alors s’obligeait à l’ignorer. Quoi qu’il en soit si Vodka était pas d’humeur, Gabriel non plus car il souffrait d’un maux qu’il ignorait : la trahison et la perte de quelqu’un. Une voix déchirant surgit du fond de Vodka qui pleurait… la vodka. C’était pathétique. Presque aussi pathétique de Gabriel lui-même et c’est surtout cela qui énerva le footballer. Entre temps il s’était retourné pour prendre vraiment Comte dans ses bras et blottir son visage contre son cou. Encore quelques minutes de bonheur et de paix s’il vous plait. Juste quelques minutes de câlins amicaux.. Il était encore plus pathétique sûrement au point de vu des autres mais il avait besoin de réconfort. La journée continuait sa lancée ne lui laissant pas de répits. Pas même quelques minutes.

Et oui, déjà Bartolomeus passait le seuil de la maison avec Cendrillon dans sa main. Gabriel sourit et se redressa. Il était calme. Prêt à affronter les pièges de la vie. Vodka de son côté sourit aussi, il a trouvé de l’alcool et tout le monde est content. L’envie prend Gabriel d’y retoucher mais il se raisonne tant qu’il le peut encore complètement. De toute façon Comte ne lui laisserait pas y toucher. Quoi que. Si elle boit aussi, Gabriel ne voit pas pourquoi il ne pourrait pas y retoucher. Et puis il se sent déjà de mieux en mieux ? Illusion ? Sûrement que les nouvelles gorgées n’ont pas encore atteint leurs cibles. Son attention vint à nouveau sur le blond. Il ne lâche pas l’affaire lui. Cette pensée fait sourire Gabriel, était il si irrésistible. Vodka lui donna un petit bonbon, débarrassé de sa bouteille auparavant par Bartolomeus. Vodka lui tendit un petit sourire qui augmenta celui de Gabriel qui attrapa le bonbon entre ses dents pour le casser en deux. Il jetta un coup d’œil autour de lui. Personne ne faisait attention à eux. Barto et Comte étaient l’un dans les bras de l’autre et Cendrillon. Ah mince il l’avait oubliée celle-là. Ba elle semblait être dans une autre pièce, la cuisine sûrement. Il murmura aussi discrètement qu’un homme peut l’être.
« On partage ? »

Le footballer fit un clin d’œil au blond avant de se jeter sur ses lèvres, forcer un passage et lui transmettre la moitié du bonbon par un coup de langue. Ok l’alcool faisait enfin effet et de la bonne manière. Il se détacha ensuite de Vodka, un peu trop rapidement pour sa tête, et s’avança vers la cuisine. La demoiselle rousse était de dos. Il attrapa doucement son poignet pour la forcer, avec douceur, à se retourner.
« Si on doit rester ensemble on devrait peut être apprendre à se connaître non ? Ca te dirait faire une trêve ? On est partis sur un mauvais pied je crois et… »

Il finit sa phrase pas un « merde ». Parler de commencer sur un mauvais pied lui avait fait penser à Régis mais surtout au carnet rouge. Carnet dont il ne sentait plus la présence dans sa poche arrière. Il fit un sourire crispé à la jeune femme.
« Je suis désolé je dois retourner chercher un objet important laissé dans la rue. »

Il voulait courir mais ça lui était impossible dans son état alors il marcha en faisant attention où il mettait ses pieds. Arrivé la porte de la cuisine il se retourna afin de rajouter.
« Au fait je ne suis pas complètement Homosexuel a proprement dit. Enfin c’est compliqué mais je te trouve aussi très belle tu sais. »

Alcool mon chéri. L’alcool fait des ravages et il s’enfonçait encore plus dans sa connerie. Tant pis. Pour rajouter une couche il fait un clin d’œil à la jeune femme ce qui eu pour effet de lui faire tourner la tête encore plus. Great. Intelligence mon chéri, tu sembles l’avoir perdue aussi. Il sortit de la maison après avoir rassuré Comte d’un vague « Mon carnet dehors ».

L’air froid lui fit à nouveau beaucoup de bien. Il trouva le carnet Rouge avec un sourire non dissimulé mais ne tenta pas de le lire maintenant. C’était trop risqué pour son cerveau. D’ailleurs… Savait-il lire ? Il pouvait être illettré ! Ton cerveau divague mon chéri, encore une fois. Il cria un petit « Yeah » en serrant l’objet convoité qu’il remit à sa place dans sa poche arrière. Il se retourna… et ce fut un « merde » qui sorti de sa bouche à ce moment. Comment rentrer ? Quelle était la bonne maison ? La terre tournait sous lui et il se posa contre une maison quelques minutes. S’il marchait il se perdrait forcément. Mais il marcha. Il marcha sans savoir où aller.

La chaleur et le souffle de Gabriel la rassurèrent, un bref moment.
Bref.
Car l'abrutit de blond désagréable entra et fit son cirque, pendant que Bart la décrocha de lui.
Elle tendit un instant les bras vers le dos de Gabriel, son cerveau commençant à buger, les larmes lui montant aux yeux, choquée. Elle ne savait pas pourquoi. Pourquoi ça la choquait d'être arrachée à l'étreinte protectrice.

non...je veux... Bart la cala dans ses bras, buvant encore de l'alcool. Elle secoua la tête, blottissant son visage contre le tissus du sweatshirt du jeune homme, respirant son odeur pour se calmer , et reprendre sa lucidité. Elle rouvrit les yeux pour voir Gabriel embrasser avec amusement le blond. ...si c'est ce qu'il veut..pour l'instant.."
- Tu en veux un peu ? Elle esquissa un pâle sourire avants de se hisser sur la pointe des pieds, posant ses lèvres sur celle de Bart, juste le temps de mêler leurs souffles avants de bifurquer pour posa un doux baiser au coin de sa bouche, se reposant avec un sourire triste.
-Je vais d'abord nous chercher à grignoter, sinon je ne tiendrais jamais la nuit...

Elle vit d'ailleurs gaby sortir de la cuisine, l'air désormais euphorique. Elle entra, trouva la rousse assise.
S'approchant doucement, elle prit un second paquet de biscuit, l'observant avec admiration. Elle aurait aimé être aussi belle. Elle s'adossa au plan de travail en laissant de l'espace à la jeune fille.
-"Je suis désolée... Elle prit un gâteau, le mordillant à peine, gênée pour la première par la présence à ses cotés.Ils boivent pour se détendre..oublier tout ça..je crois qu'ils sont là depuis bien plus longtemps que moi..et sans doutes qu'ils ont eu des souvenirs très dur..Gabriel a perdu celui qu'il aimait.. Elle mordilla sa lèvre, croisant les bras avants de se retourner, lui souriant gentiment. Quand ils seront un peu calmé, tu verras, ils sont très gentils..enfin, Gabriel est parfois un peu dur à vivre à cause de sa tristesse, mais ils sont cool...et comme tu es très belle, ils ne te laisseront pas tomber ! Elle rit, se sentant idiote comparée à elle. Elle qui était petite, maigrichonne, gamine...pas belle quoi. Son rôle de rongeur lui convenait. "Je me rappelle qu'il y a des rats, dans le Cendrillon de Disney...Comme quoi, on s'est plutôt bien trouvé..
Elle recula un peu avants de tendre la main vers la jeune file sur son perchoir ,"Tu ne veux pas nous rejoindre..? Si tu veux, tu pourras partir, mais ce serait dommage de rester seule, tu ne crois pas ? Ça à beau être difficile..on rigole bien de temps en temps.

Un sourire et une main tendue, elle espérait ainsi rassurer la princesse solitaire,comme si c'était un besoin, de protéger tout le monde.

La proposition du brun étira un large sourire sur les lèvres de Vodka. Partager ? Mais avec plaisir. Il n'eut cependant pas besoin d'exprimer sa réponse oralement que déjà les lèvres du garçon s'appuyaient sur les siennes. Sa langue accompagnée de la sucrerie força le passage - peu récalcitrant d'ailleurs - de ses dents. L'échange ne dura pas longtemps mais plut grandement au blondinet qui croqua le bonbon. Décidément, il avait jeté son dévolu sur la bonne personne du groupe. Malgré ses airs de dépressif, Gabriel savait tout de même s'amuser ce qui le ravissait. Il ne lui manquait plus qu'une autre gorgée de ce liquide translucide et t... Ses sourcils se froncèrent lorsqu'il ne vit plus la bouteille. Heureusement, ses radars la repérèrent rapidement et il la choura au lover boy.

"J'l'ai trouvé en premier, c'est la mienne. Si t'en veux, faudra m'attraper."

Dans un geste empli de maturité - comme toujours - le blondinet lui tira la langue avec provocation avant de s'élancer à la suite de Gab' qui était sorti. Il l'aperçut plus loin alors le rattrapa sans se presser particulièrement. Un objet rouge attrapa son regard mais il ne chercha pas plus d'informations. S'il était sans gêne et chiant, il respectait tout de même l'intimité des autres. Enfin... Au moins de ce brun sympa parce qu'il l'aimait bien. Ca aurait été à l'autre rat là, il lui aurait piqué le truc pour fouiller dedans sans le moindre remord. Elle rendait tout si catastrophique avec son air triste. Ils étaient dans une ville inconnue sans souvenir de leur passé - ou presque - et elle voulait se prendre la tête ? Très bien pour elle mais Vodka refusait. D'ailleurs, pour appuyer ses pensées, il but une nouvelle gorgée de la bouteille qu'il tenait. Le liquide glissa le long de son œsophage, le brûlant quelque peu mais la sensation lui était agréable. Il s'étira ensuite, faisant craquer ses articulations alors qu'il arrivait à la hauteur du garçon.

"Bon.. On fait quoi maint'nant ? J'te proposerais bien plus qu'un baiser mais j'sens que les autres vont se rameuter dans pas longtemps. C'est pas moi que ça dérangerait mais toi peut-être et eux c'est sur."

Un léger ricanement moqueur s'échappa de ses lèvres. Il n'attendait pas spécialement de réponse à sa remarque stupide. Il disait ça pour briser le silence qui pesait. Ses yeux verts se posèrent sur son voisin alors qu'ils avançaient sans véritable direction. De toute façon, où allait ? Ils ne connaissaient rien dans le coin. Soupirant un peu, Vodka reprit la parole. Pour la première fois depuis son arrivée, son ton n'exprimait pas d'espièglerie mais était calme. Le contraste pouvait se montrer frappant et étonnant mais au fond, c'était normal. Il n'était pas aussi stupide qu'il en avait l'air... Il évitait simplement de se prendre la tête.

"Je me d'mandais... Gabriel c'est ton vrai prénom ?"

Dans ce cas... le sien serait-il Micha ? Pourtant, il n'aimait pas. Ces deux syllabes le mettaient un peu en rogne alors il se contenterait de Vodka pour les êtres de cette ville... Peut-être partagerait-il la vérité avec quelqu'un jour ? Peut-être avec ce Gabriel ?

You can try anything :
And no-one would know apart from you and me.
You can stop anything ;
It's starts with just one and turns to two then three.

« Je vois que je gêne, mais les plans à plusieurs, pas pour aujourd'hui. Je vous dérange pas, promis les excités. » Bartolomeus lève les yeux au ciel, tandis que Cendrillon part s'isoler dans la cuisine, Comme quoi, il a eu raison de la classer dans la catégorie "coincée". Parce que tout alcool et souvenir mis à part, leur comportement reste pour l'instant plutôt innocent ... Si elle s'offusque de quelques baisers, il préfère ne pas se demander ce qu'elle aurait songé du souvenir qu'il a partagé avec Comte. Celle-ci ne tarde d'ailleurs pas à se rappeler à son bon souvenir. Se dressant sur la pointe des pieds, elle effleure ses lèvres, et le mélange de leurs souffles lui semble étrangement familier. Comme déjà-vu. Ce qui n'est pas si étonnant, s'il y réfléchit un peu ... Il lui rendrait bien le baiser, mais elle se détourne légèrement pour l'embrasser au coin des lèvres. Cela le fait sourire, sans qu'il sache trop pourquoi. Mais il n'essaye pas vraiment de se l'expliquer. « Je vais d'abord nous chercher à grignoter, sinon je ne tiendrais jamais la nuit... » Il acquiesce, presque distraitement. Lui n'a pas particulièrement faim, mais il est conscient que boire le ventre vide n'est pas une bonne idée - même s'il ne peut se rappeler d'aucun exemple pour illustrer ce savoir.

Gabriel sort de la cuisine - il ne l'avait même pas vu y entrer - juste avant que Comte n'y mette les pieds ; il lui chuchote quelque chose qu'il n'arrive pas à comprendre, avant de sortir. Décidément, il en fait, des aller-retours ... Bart hésite quelques instants à le suivre - dans son état, il ne lui semble pas très prudent de le laisser dehors tout seul, il a déjà du mal à marcher - mais Vodka lui coupe l'herbe sous le pied. Non sans avoir auparavant récupéré la bouteille d'alcool de ses mains, il lui tire la langue, puis suit Gabriel dans la rue. Well. Libre à eux de faire de qui leur plait, Bartolomeus ne désire pas particulièrement tenir la chandelle. Et puis, tout bien pesé, ça l'embête de laisser Comte toute seule - ou avec Cendrillon, mais ça revient au même. Parce qu'il a beau être franchement joyeux, il n'en est pas stupide pour autant. Pas assez, du moins, pour ne pas remarquer qu'à encaisser tous les coups à la place des autres, la jeune femme finira pas craquer. Et pas forcément de la meilleure façon ... Alors, de ses deux amis, c'est sans aucun doute elle qui a le plus besoin de lui, pour le moment. Gab ... bah, Gab a Vodka. Alors, bien qu'un peu agacé par la perte de sa bouteille, il range celle-ci à l'arrière-plan de ses priorités, et rentre à son tour dans la cuisine. Comte est en train de parler à Cendrillon. De la rassurer même. « Tu ne veux pas nous rejoindre..? Si tu veux, tu pourras partir, mais ce serait dommage de rester seule, tu ne crois pas ? Ça à beau être difficile..on rigole bien de temps en temps » fait-elle en lui tendant la main.

Silencieux, Bartolomeus se glisse derrière elle, et se contente d'attraper son autre main, croisant ses doigts avec les siens. Il serre doucement, pas pour attirer son attention, mais plus pour lui montrer que lui aussi peut s'occuper un peu d'elle. Qu'elle n'est pas la seule à vouloir rassurer et protéger les autres. Quand les deux filles ont fini de parler, il ébouriffe les cheveux de Comte de sa main libre, avant de suggérer : « On devrait aller rejoindre les deux autres dehors. Ils seraient capables de se perdre. Et je préfèrerais éviter. » Il s'abstient de préciser que c'est seulement pour Gabriel qu'il s'inquiète, et que Vodka pourrait se perdre autant qu'il voudrait, ça lui ferait une belle jambe. Joignant le geste à la parole, il entraîne Comte derrière lui, non sans un regard appuyé en direction de Cendrillon, pour s'assurer que la princesse coincée ne reste pas derrière. Il traverse le living-room sans un regard pour les débris de bouteille et autres dégâts, pour retrouver en quelques secondes l'air frais de la rue. Il repère les deux paumés d'un coup d’œil rapide - c'est qu'ils s'étaient pas mal éloignés, en plus ! - notant au passage que Gabriel tient dans les mains le carnet rouge que le roux lui a lancé un peu plus tôt. Si c'est ça qu'il est venu récupéré ... Bizarre. Parce que, non, Bart ne comprend qu'on puisse à ce point tenir à un objet qu'on s'est mangé en pleine poire. Il tourne alors son regard vers Comte, se demandant ce qu'elle en pense, elle. Ou si elle l'a seulement remarqué.

Le sourire dans le vague, une main vint lui ramener les pieds sur Terre. Se tournant, doucement amenée par son interlocuteur à le faire, elle vit qu'il s'agissait de Gabriel. Fichu ange qui vint la tirer par les pieds. Il n'avait pas fini de bécoter l'autre blondasse ? En tout cas, il avait pas l'air enclin à l'ennuyer, et elle le remarqua directement. Bien que bourré, il avait plus l'air enclin à ... S'excuser ? Allons, quand même pas ? Si on doit rester ensemble on devrait peut être apprendre à se connaître non ? Ça te dirait faire une trêve ? On est partis sur un mauvais pied je crois et … Merde. Je suis désolé je dois retourner chercher un objet important laissé dans la rue. Eh bien si, il semblait vouloir faire la paix, au moins temporairement. Et bien qu'elle ne l'apprécie déjà pas vraiment, elle ne put s'empêcher de compatir d'un simple signe de tête: elle ferait des efforts pour ne pas le couler à chaque occasion. Il avait pris la démarche de demander un pacte de non-agression, elle ne pouvait ne pas souligner le geste. Et tout aurait pu très bien se passer, après qu'il soit retourné à la porte, sans ce clin d'oeil & cette petite réplique.

Au fait je ne suis pas complètement homosexuel a proprement dit.
Enfin c’est compliqué mais je te trouve aussi très belle tu sais.

Un petit 'merci' gêné émana de la bouche de Cendrillon, avant que notre grand ami alcoolique ne s'empressa d'aller retrouver son carnet rouge. C'était quoi, ce genre d'avoeu ? Passer du tout au rien, au fond de l'esprit de Cendrillon ça passait comme si il voulait simplement se la taper. Venir se réconcilier en lâchant immédiatement après un compliment & niant ses orientations sexuelles. Obsédé, va. Quel connard, murmura-t-elle alors que Comte, toute mignonne qu'elle est, entra dans la pièce. Apparemment elle ne se faisait pas ignorer à proprement parler, même qu'on venait la voir régulièrement. Se tournant vers son interlocutrice, bien plus petite qu'elle & Cendrillon assise sur le plan de travail, elle lui sourit sincèrement. Enfin quelqu'un qui, à priori, ne pensait ni à baiser une femme ni à baiser un homme. Enfin, à priori.

Je suis désolée ... Ils boivent pour se détendre... Oublier tout ça.. Je crois qu'ils sont là depuis bien plus longtemps que moi... Et sans doutes qu'ils ont eu des souvenirs très durs... Gabriel a perdu celui qu'il aimait.... Cendrillon lui montra ses grands iris bleutés, écarquillés. Il est vrai qu'ils étaient tous dans la même galère, après tout. Peut-être n'étaient-ils pas arrivés en même temps qu'elle, et peut-être se souviennent-ils, eux, de ce qui leur est arrivé. Elle se sentait, malgré tout, terriblement désolée d'être aussi dure avec eux. Peut-être qu'elle serait pire, une fois qu'elle aura découvert qui elle était avant. Elle lui répondit avec un sourire triste.
T'excuses pas... C'est moi qui en fait trop. Je pense qu'à moi, sans me mettre à leur place... Moi, je ne sais pas du tout qui j'étais, avant. Et je sais plus si j'ai envie de savoir. Elle fixa ses pieds, honteusement, qu'elle balançaient sans y faire attention, ses chaussures rouges au bout de ses pieds. Ce pendentif était probablement à quelqu'un de cher. Ce paquet de patchs, peut-être qu'elle était vraiment accro à la cigarette, avant ? Non, elle tousserait beaucoup autrement ... Tant de questions tournoyaient désormais dans son esprit. Coup d'éventail de Comte.

Quand ils seront un peu calmé, tu verras, ils sont très gentils..enfin, Gabriel est parfois un peu dur à vivre à cause de sa tristesse, mais ils sont cool... Et comme tu es très belle, ils ne te laisseront pas tomber !, dit-elle avant d'ajouter tristement ... Je me rappelle qu'il y a des rats, dans le Cendrillon de Disney... Comme quoi, on s'est plutôt bien trouvé... Tu ne veux pas nous rejoindre..? Si tu veux, tu pourras partir, mais ce serait dommage de rester seule, tu ne crois pas ? Ça à beau être difficile..on rigole bien de temps en temps.
Parce qu'elle est très belle, hein ... Bon, vu les bases sur lesquelles elle était partie, ils voudraient probablement même pas tirer un coup avec elle. C'est un bon point, c'est pas le but de se faire tous les mecs de l'assemblée; cependant, la comparaison entre le rat & la princesse la fit sourire tendrement. Elle était comme une petite fleur, fragile & pourtant mignonne comme tout. Elle attrapa sa main avant de passer sa main autour de son épaule, en descendant. Elle la fixa droit dans les yeux. Cendrillon n'est qu'une domestique, de base. Et ses chevaux étaient à la base des rats. Les domestiques n'ont pas le droit de chevaucher. C'est toi la princesse ici. Et pas d'objections !

Bartolomeus vint alors à la fin de ce discours pour les inviter à repartir dehors. A y réfléchir, ça fait un bon bout de temps que Gabriel est parti ... Le crétin, il a encore dû faire des siennes, l'alcool entre les veines. A l'entendre, Vodka l'avait suivi. Elle acquiesça d'un sourire & d'un signe de tête avant de le suivre, notant ses regards soutenus à son égard. Elle lui rendait à chaque fois, d'un style Ma photo te plairait, peut-être ?, jusqu'à les rejoindre finalement. De retour dans la rue. A cinq. Enfin, à cinq ... Les deux autres, Gabriel et Vodka, s'étaient vachement éloignés. Et elle ne leur courrait pas après, non, elle se contenterait de les suivre, de plus ou moins loin. Comte et Bartolomeus n'avaient pas non plus l'intention de forcer le pas, semblerait-il. Le blond prenait son temps pour communiquer ses pensées à sa compagne d'infortune la plus proche par des regards expressifs -et non pervers, quelle évolution-, marchant à petit pas. Et, bien décidée à sortir de son état végétatif auprès de ce groupe, elle inspira un grand coup avant de leur demander d'un air, disons, plus ou moins décidé:

Dites vous deux, vous auriez pas des restes de boisson par hasard ?
J'ai pas trouvé d'eau, peut-être que vous auriez de l'alcool ou autre ?
Sa décision était d'essayer de dé-dramatiser tout ça.
Alors elle déambulait avec ses nouveaux compagnons. Souriante, finalement.
Tôt ou tard, elle devrait s'y faire. Son passé est derrière, son présent s'écrirait, avec ou sans lui.

Elle ricane en les observant, Elle n'a même pas besoin de jouer, ils se détruisent tout seul, bientôt...mais Elle veut s'amuser encore un peu.

Une boule de lumière se pointe dehors, vacille et vient s'arrêter devant Cendrillon.

Spoiler:

Alors que Vodka et Gabriel continuent d'avancer dans les méandres de la rue sans fin, le décor change doucement. Les maisons aux briques rouges sont remplacées par des étendages de vêtements. Les deux hommes sont arrivés au rayon lingerie pour femme du supermarché.

Elle sourit avec un amusement amère à la gentillesse de la rousse. -"C'est vrai..mais au final..à la fin de l'histoire..l'une est princesse, les autres rats. C'est toujours ainsi. "Sans qu'elle l'eu remarqué, Bartolomeus s'était glissé dans son dos, serrant sa main avec douceur. Elle ressentit bien là l'habitude de l'avoir près de lui, puisque sa présence lui était suffisamment familière pour qu'elle ne la ressente pas. Il finit par ébouriffer ses cheveux , ajoutant d'une voix sage:

« On devrait aller rejoindre les deux autres dehors. Ils seraient capables de se perdre. Et je préférerais éviter. Acquiesçant avec un sourire reconnaissant, elle le suit entraîné dans son élan, emportant l'autre rousse avec elle.

Le pavé de la rue s'est réchauffé sous ses pieds nus, et elle fixe la nuque du blond, se sentant plus légère. Elle se retourne alors vers la rousse, voulant dire quelques mots, avants de remarquer la boule de lumière. Comte retient avec douceur la main de Bart, s'arrêtant.

-"C'est un fragment de ta mémoire.. La voyant réticente, elle garda la main de la jeune femme dans la sienne, la faisant toucher la sphère doré en prenant soin de lui laisser ce passage de sa vie intime, retirant la sienne à la dernière minute, reculant contre Bartolomeus.

-"...Merci..Caille. Elle se retourne, se haussant pour le serrer dans ses bras, relâcher un peu la pression le temps que la princesse reprenne ses esprits.
Mais ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'elle vit Gaby et l'irritant caniche blond disparaître. Elle relâcha Bartolomeus, courant vers le lieu vide, hurlant le nom du brun, se moquant de ses pieds écorchés par le manque de prudence dans ses pas, trébuchant, pour se retrouver sur le lieu tout bête ou il n'y avait désormais rien.
-"...il risque d'avoir une crise de manque...en plus avec cet idiot..c'est comme le roux...donc il n'est..surement pas mort.. Elle s’efforça de respirer calmement, ses ongles s'enfonçant dans sa peau, lorsque ses dents perçaient ses lèvres.

Elle serra les poings, durcissant une fois de plus ses ressentis, fermant la portes à toute possibilité de repos. -"Il faut les retrouver.

Sorry mais voilà, aide niveau topo ^^. Suite ici pour Gaby et vodka

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» Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates.

Profitons de la vie, profitons du vin et des femmes mes amis !

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