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| L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles | | |
« Scientifique mégalo »
Miguel
Messages : 376 Date d'inscription : 29/11/2012 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (81/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 18 Mai - 14:30 | |
| La tension retombait, mais la peur restait palpable, dans cette cage d'escalier. Chacun devait, à sa façon, essayer de remettre les choses en place dans leur tête. Miguel luttait contre lui-même. La tentation de retourner dans le supermarché, pour voir ce qu'il était advenu du rat, de son mélange était présente. Mais la raison lui dictait de suivre Mirage et Vinci, et de laisser cette histoire de rat derrière lui, que ce soit celle du présent ou celle du passé. Mais déjà Miguel avait commencé à remettre les pièces du puzzle en place dans son esprit. Il ne pouvait pas s'empêcher de penser que cette expérience sur le rat avait un rapport avec ce dont il avait parlé dans son précédent souvenir. Il travaillait sur un gros truc, quelque chose qui allait révolutionner les sciences. Il avait fait muter le rat, c'était juste évident. Restait encore à sa savoir. Le plus simple serait d'essayer de se souvenir encore, mais s'il fallait pour cela qu'il saute dans un bain d'acide sulfurique... Très peu pour lui. Plongé dans ses pensées, il ne vit pas tout de suite que Vinci et Mirage avait déjà commencé à monter les marches. Visiblement, c'était le moment de se poser plutôt que de repartir en vadrouille. Il n'était pas contre, dans un fauteuil, il serait plus à l'aise pour réfléchir. Il grimpa les marches quatre à quatre pour les rattraper, et une fois en haut, Mirage s'éclipse la première laissant un Vinci visiblement en pleine réflexion. La farine qui restait permettait à Miguel de voir ses postures, c'était amplement suffisant pour le génie qu'il était pour pouvoir deviner ses états d'âmes. « Miguel… Tu as bien… Deux frères, pas vrai ? Est-ce-que… Tu connais leurs prénoms ? » Bon okay, il l'admettait, il l'avait pas vu venir celle-là. C'était... Étrange qu'on l'interroge sur sa famille, mais soit, il ne voyait aucun inconvénient à répondre. C'était là un réel problème. Vinci avait beau être un parfait inconnu pour lui, et probablement un bon sujet d'observation, mais Miguel n'arrivait pas à se résoudre à lui coller cette étiquette. Il laissa la question en suspens avant de répondre. Non pas qu'il ai besoin de se souvenir, sa tête gardait ces informations bien au chaud. ▬ Deux frères oui, et une petit sœur d'une dizaine d'année je dirais. Mais, je ne me souviens de rien les concernant. Je ne sais pas leur nom, mais je me souviens un peu de leur physique. Le premier doit avoir un peu moins d'une vingtaine d'année je pense, avec des cheveux roux courts, et le second des cheveux bruns un peu plus long, dans les mêmes âges. C'est tout... Mais c'était toujours ça de gagné. Ah, maintenant qu'il y repensait, le roux avait dit quelque chose d'étrange dans son souvenir. Il n'avait pas fait gaffe sur le moment, mais maintenant qu'il s'intéressait un peu plus à lui... Je ne sais pas si ça t'intéresse, mais je pense que j'avais quelqu'un dans ma vie. Enfin, c'est ce qu'il avait l'air de dire. Mais... J'ai l'impression que ça ne lui plaisait pas trop. Enfin, je me fais peut être des idées. Juste une phrase, c'était insuffisant pour qu'il puisse vraiment en être sûr. ▬ Mais... Pourquoi cette question ? Enfin, c'est pas comme si ça allait te servir à quelque chose... C'est bien d'être curieux, mais le faire gratuitement, ça n'apporte que des ennuis.C'était bien à lui de dire ça. Oui. Il savait de quoi il parlait, quand il s'agissait d'avoir une curiosité gratuite, il était le meilleur exemple. - Spoiler:
ET FLOP ! Je savais pas comment finir %D ! Et ça fait pas avancer le schmilblick :c
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« Certifié plaqué or »
Vinci
Messages : 96 Date d'inscription : 06/11/2012 Age : 31
Feuille de personnage Temps restant: (64/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 18 Mai - 15:09 | |
| Machinalement, il poussa la lourde porte coupe-feu, accompagnant Mirage dans son geste. Sous ses yeux, des rangées de bureaux et des vitres sales. Désert. Un frisson le parcourut tandis qu’il attendait la réponse du petit brun. Réponse qui ne tarda pas. Deux frères… Et une sœur. Il ignorait leurs prénoms mais connaissait vaguement leur physique – il n’était pas plus avancé, au final. Sauf que Miguel parlait de quelqu’un – quelqu’un dans sa vie, quelqu’un que l’un de ses frères n’appréciait pas. C’était beaucoup trop de liens, beaucoup trop de coïncidences… Mais il ne dit rien, tournant le visage et affichant un sourire amusé de circonstance qui n’atteignait pas réellement son regard. « Une curiosité gratuite peut pourtant apporter beaucoup de réponses. » Il avança ensuite, laissant là le brun, perdu dans son souvenir. Cette fille dans les affaires de laquelle il avait fouiné allègrement, sans savoir quoi chercher. Cette fille avec qui, visiblement, l’un de ses frères sortait. Cette curiosité qui l’avait poussé à fouiller dans ses effets personnels, était-elle réellement gratuite ? Il ne se sentait pourtant pas être raisonnablement le genre de type qui irait mettre son nez dans des choses aussi privées sans réelles raisons. Alors il y avait forcément quelque chose, et quelque chose de justifié, vu les papiers qu’il avait trouvé. Des papiers d’identités et des liasses de billets. Pourquoi les cacher ainsi ? Elle dissimulait quelque chose, et au fond de lui, ça tempêtait. Pour ce frère inconnu désormais, qui était visiblement maqué avec une fille qui n’avait résolument rien de très net. Pour cette fille qui semblait avoir pris ses aises, à tel point qu’il avait un accès aisé à ses affaires. Il savait où elle vivait, visiblement. Peut-être avec ce frère ? Ce… Miguel ? Il poussa un léger soupir, posant son sac sur un des bureaux avant de s’asseoir sur une des chaises roulantes, renversant le visage en arrière. Ça sentait le vieux et la poussière. Pas une odeur forcément rassurante, mais c’était mieux que l’oppressante sensation qui l’avait habité dans le centre commercial. Il finit par reprendre la parole, la voix tranquille, calme. « Je pense que j’ai aussi des frères. » Régis, Miguel… A quoi ressemblaient-ils ? Les pensées vagabondes, le brun finit par se redresser brusquement, ses mains posées à plat sur le bureau finissant par glisser, allant ouvrir les tiroirs. Qui sait-ce qu’il pourrait trouver dedans ? Après tout, ils étaient dans les locaux des employés du centre commercial, visiblement. Peut-être qu’il pourrait trouver des informations sur le centre en lui-même, un plan, ou même carrément des indications sur la ville et ce qui s’était passé pour qu’elle soit aussi déserte ? On ne pouvait être sûr de rien, après tout. Ensuite… Eh bien, il irait se débarrasser de cette foutue farine qu’il sentait sur son visage et ses cheveux. Ce n’était pas agréable – ça grattait et en plus, il en foutait partout, le rendant aussi facile à suivre qu’un petit poucet. Un petit poucet aux allures de fantôme… - Spoiler:
Je fouille un bureau, MWAHAHAH. Rp inutile bonjour ! Je veux dropper des iteeems du bureau *sort*
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« Mademoiselle Badass »
Aurélia
Messages : 406 Date d'inscription : 12/02/2013 Age : 33
Feuille de personnage Temps restant: (69/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 18 Mai - 15:32 | |
| D’une certaine façon ils suivaient sans suivre. D’une certaine manière tu te sentais de trop entre eux deux, comme pas à ta place. Pur instinct mais quelque chose te pousses à le suivre, cet instinct, cette impulsion quasiment physique. Tu te détournes donc bien vite, les laissant discuter de leur famille tandis que tu penses à la tienne. Tu ne sais pas au fond, tu connais juste deux visages flous mais tu ignores jusqu’à tes rapports avec eux. Tu te demandes si tu as compté pour quelqu’un, si quelqu’un a compté pour toi, si tu es portée disparue quelque part, si tu manques à des gens, si un jour tu les reverras. Et toute cette ignorance te fait peur, elle t’angoisse et te serre la gorge jusqu’à te couper le souffle. Alors tu balayes tes pensées, tu bannis tes inquiétudes et tu enfermes bien au fond, dans un coin loin, très loin toutes ces émotions qui ne te rendent que faible et seule. Parce que ce n’est pas le moment d’être faible, pas maintenant, pas entourée et surtout pas devant des inconnus plus si inconnus.
Tu te détournes rapidement, te contorsionnant pour atteindre la fermeture éclair dans ton dos, dévoilant cette cage à oiseaux vide tatouée entre tes deux omoplates, que tu ne vois pas. Peut être aurait elle pu t’éclairer sur toi même, mais tu ne sais même que ce dessin marqué à l’encre indélébile sur ta peau existe. Tu ne t’en souviens pas, et c’est ça le problème, tu ne sais même pas qui tu es. Et tu fermes les yeux, fort pour ne pas voir la réalité, pour fuir le peu de réalisme qui martèle ta tête pour y entrer et semer la zizanie dans le peu de calme et de contrôle que tu possèdes encore. Quelques minutes et tu as au moins la satisfaction de découvrir que la taille de soutien-gorge que tu as choisie convient et que le débardeur et la paire de jeans te vont. Les chaussures toujours invisibles aux pieds à défaut de mieux tu rejoins les deux garçons qui semblent perdus dans leurs pensées. Ta fausse assurance et ta fierté mal placée affichées sur ton visage en toutes circonstances tu déposes la bassine et le bordel à côté de Miguel, hésitant à lui proposer de les prendre dans ton sac.
Vinci fouille et, curieuse, tu ouvres un deuxième tiroir pour venir retourner son contenu et chercher de quelconques indices. As-tu seulement un endroit où retourner ?
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« Scientifique mégalo »
Miguel
Messages : 376 Date d'inscription : 29/11/2012 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (81/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 18 Mai - 16:17 | |
| Miguel grimaça. Le fait de ne pas pouvoir voir Vinci restait vraiment un problème. Il avait comme l'impression qu'il avait fait quelque chose, mais quoi ? Un sourire, une grimaça, une mine heureuse défaite ? C'était comme parler à un mur... Oui en fait, c'était ça, il voyait le mur au travers de Vinci, c'était comme s'il parlait au mur donc. « Une curiosité gratuite peut pourtant apporter beaucoup de réponses. » ▬ Je n'ai pas dit le contraire. Le visage de Miguel afficha un grand sourire, légèrement hautain, et leva les mains vers l'arrière, comme un geste de Je t'aurais prévenu. Disons que ce ne sera pas quand tu auras les pieds dans du ciment, la tête sous 20 tonnes de flottes, qu'il faudra regretter. L'important est d'avoir toutes les ingrédients avant de se jeter tête la première.Les jeunes étaient toujours des fortes têtes, n'écoutant que leurs corps et pas leur tête. C'esti vrai que c'était grisant de partir en quête d'informations pour assouvir sa curiosité, mais une fois la tête séparée des épaules, les réponses ne servent plus à rien. De même, si l'on lance une expérience, il faut être sûr d'assurer les arrières en cas d'échec. Conseil qu'il n'avait apparemment pas suivit si l'on tenait compte de ses dernières bribes de mémoires. Mais l'invisible était déjà reparti. Il entendit juste quelques mots sortir de sa bouche, mais Miguel n'était pas sûr qu'il lui soit vraiment destiné. Des frères ? Comment la plupart des personnes sur la terre. Il n'y avait là rien de très intéressants en fait. Les probabilités pour qu'il ai eut un frère étaient hautement élevées que leur chance de survie. Miguel haussa les épaules et le suivit, mais ne fit rien de plus. Vinci pouvait fouiller autant de tiroir qu'il voulait, Miguel préférait observer lui. Il était beaucoup plus à l'aise avec sa tête qu'avec ses mains. Les vitres permettaient de voir l'intégralité des bureaux qui s'alignaient les uns après les autres. Tout était classés, rangés à sa place, comme si les gens étaient partis le soir pour ne jamais revenir le lendemain matin. En fait non, c'était trop bien rangé. Le service de nettoyage devait être vraiment efficace ! Il détaillait au maximum les pièces puis vit une blonde apparaître. Ah, c'est vrai que Mirage était avec eux, et elle s'était enfin changée. C'était moins sexy, Miguel en convenait, mais ce n'était pas le moment pour jouer la femme fatale. Quoi que même dans des habits normaux, elle conservait un certain charme. Elle entra et jeta ses affaires sans ménagement sur le sol pour imiter Vinci. Les jeunes vraiment. Ne pouvaient-ils pas rester en place un peu ? Miguel lacha un soupir et ramassa la bassine. Puisqu'ils étaient trop occupée à farfouiller en quête d'infos, il n'allait pas se donner la peine d'en faire autant. Il commençait à en avoir marre de chercher sans trouver. Peut être que ne pas avoir de résultat était frustrant pour lui. Et puis... Il commençait à ressentir de la faim et de la soif. Il n'avait rien ingurgité depuis qu'il était arrivé. ▬ Si ça ne vous dérange pas, je vais vérifier l'état de l'eau. Il serait bon de savoir quelle quantité nous avons, et combien de temps ça va nous durer. On ne sait pas s'il y a l'eau courante ici, après tout.Il ouvrit un sac et en tira une bouteille. D'extérieur, elle avait l'air normal, juste un peu poussiéreuse. Il l'ouvrit et en versa un peu au fond de la bassine. Elle était claire et ne semblait pas avoir tourné. Il se serait alarmé pour rien ? - Spoiler:
Notons l'efficacité de nos rp qui ne font ABSOLUMENT rien avancer %D
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 18 Mai - 20:42 | |
| Rien. Les bureaux des employés sont vides comme si tout le monde avait fait ses bagages et s'en était allé. Comme s'ils avaient tous fuit. Tout est rangé, propre, en ordre mais vide. Rien n'est laissé. Au fond du couloir on peut tout de même apercevoir une porte. Une porte en vitrage foncé. Cette porte, c'est celle qui donne sur le bureau du boss du centre commercial, celui qui contrôle tout. C'est la porte à ne pas franchir si on ne veut pas être viré. - Spoiler:
Au cas où vous franchissiez la porte -ce dont je suis sûre que vous le ferez- laissez nous décrire la salle merci ;)
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« Certifié plaqué or »
Vinci
Messages : 96 Date d'inscription : 06/11/2012 Age : 31
Feuille de personnage Temps restant: (64/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Dim 19 Mai - 19:41 | |
| Il jeta un coup d’œil au petit brun. Devait-il lui faire part de ses suppositions et risquer de les voir mises à mal ? Il soupira. Non. Il ne voulait pas s’avancer, il ne voulait pas risquer de proposer des bouts de solutions qui se verraient réduits en poussière plus tard. Autant garder ce qu’il savait, ce qu’il pensait savoir pour lui et le dévoiler plus tard. Pour le moment, ils devaient s’occuper du principal – à savoir boire, manger et se reposer. Qui sait quand ils auraient la possibilité de prendre un repos sans être troublés par ce qui se baladait librement en ville ? Il aurait aimé, éventuellement, trouver des choses utiles dans les bureaux de ceux qui furent employés ici. Mais tout était vide. Pire, tout était rangé, trop bien rangé, comme si les employés avaient minutieusement fait le tri dans leurs affaires avant de quitter les lieux pour ne jamais y revenir. Comme si tout avait été préparé, prévu. Comme si… Il soupira légèrement, abandonnant sa quête de renseignements. Ca ne servait absolument à rien – tout, tout était vide. C’était d’une frustration… Le brun se gratta le crâne, jetant un coup d’œil vers Miguel qui observait l’eau versée dans une bassine. Il ignorait pourquoi, mais il lui faisait confiance pour ça – presque aveuglément. Il passa une main sur son visage, se penchant au-dessus du sol pour frotter ses cheveux bruns et virer la farine en trop. Assis sur sa chaise, le visage penché vers le sol et les mains glissées dans ses cheveux, il observait silencieusement le parquet. Est-ce qu’un jour il saurait pourquoi il était ici ?
Il finit par se redresser, abandonnant la chaise – il n’aimait pas cette sensation d’être inutile. Lentement il s’approcha du mur, jetant un coup d’œil par les fenêtres sales. La sensation d’être enfermé le prit à nouveau à la gorge et il commença à avancer, la main glissant légèrement sur le mur, suivant son trajet. C’était presque étouffant. Il aurait tellement préféré être dehors, sentir le vent, voir les nuages… Mais quelque chose l’avait poussé en haut. L’instinct de survie, très probablement, qui avait pris le pas sur ce qu’il désirait. Peut-être n’était-ce pas le meilleur des choix, peut-être auraient-ils dû sortir et ne pas s’enfermer un peu plus ici. Mais ils étaient là. Le regard vert dériva légèrement, observant les bureaux qui défilaient sous ses yeux. Tous semblables. Très bien rangés, trop même. Rien ne dépassait, pas un effet personnel, pas une feuille. Tous vide, tous désertés et couverts d’une couche de poussière. Comme si depuis des années personne n’avait mis le pied ici. D’ailleurs… Depuis combien de temps la ville était ainsi ? Pris d’une impulsion subite, le brun se retourna, jetant un coup d’œil à Mirage.
« Mirage, tu peux regarder s’il n’y a pas des dates de péremption sur les boites de gâteaux ? S’il y en a une, on saura depuis combien de temps cet endroit est abandonné. »
C’était peut-être inutile, mais au moins… Le brun continua à avancer, se retrouvant finalement face à une porte. Un vitrage foncé qui ne laissait rien voir de l’intérieur. Un vitrage qui l’intriguait bien trop pour qu’il ne fasse rien. Lentement, le brun rapprocha sa main, posant ses doigts frémissant sur la poignée. Qu’allait-il trouver derrière ? Il s’immobilisa, n’osant pas appuyer sur la poignée. Et s’il déclenchait encore quelque chose en agissant de manière inconsidérée ? Tout à l’heure, tout s’était bien passé grâce à la réactivité des deux autres. Mais il avait été égoïste, il avait risqué de les mettre en danger pour uniquement assouvir sa curiosité. Et il allait recommencer ? Il hésitait. Jetant un coup d’œil en arrière, il poussa un léger soupir, retirant finalement ses doigts. La curiosité le tiraillait, mais… Au fond, Miguel avait un peu raison. S’il ne voulait pas avoir à regretter ses actions… Alors peut-être que le mieux était parfois de la raisonner et de l’ignorer. Quant à savoir pourquoi il l’écoutait, c’était une autre histoire.
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« Mademoiselle Badass »
Aurélia
Messages : 406 Date d'inscription : 12/02/2013 Age : 33
Feuille de personnage Temps restant: (69/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Lun 20 Mai - 10:10 | |
| Manifestement continuer de chercher n’aurait servi à rien. Tout était si bien aligné que ça en devenait rageant, à croire que rien n’avait été laissé. Ce qui te dérange à l’instant présent est plus la différence flagrante entre le reste de la ville et ces bureaux. Alors que le supermarché en bas avait l’air d’avoir été abandonné sur un moment de panique, tout étant resté en suspend, les bureaux étaient parfaitement en ordre quasiment rangés comme si les gens savaient qu’ils ne reviendraient pas. Des sueurs froides dans le dos tu te relèves à la suite de Vinci, presque atteinte de nausées. Perdue dans tes pensées trop désordonnées pour donner un quelconque résultat tu entends vaguement Vinci qui te demande la date de péremption des boîtes de gâteaux. Tu sors fébrilement un paquet avent de rajouter quelque chose.
« Il y en a mais c’est une denrée de longue conservation, sauf si tu connais exactement le nombre de mois ou d’années que les gâteaux sont sensés durer alors on pourra avoir une idée. »
Quelque part tu n’as pas non plus envie de poser tes yeux sur cette date. Et si les denrées sont périmées depuis plusieurs années ? Cela voudrait juste dire que vous êtes dans une ville abandonnée depuis longtemps ? Tu lui tends donc le paquet de gâteaux que tu as dans la main pour qu’il regarde de lui même et en tire ses propres conclusions.
Ça n’a aucun sens, pourquoi une ville entière serait abandonnée ? Mis à part en cas de pandémie sévère ou d’intoxication au gaz ou encore de menace nucléaire une ville toute entière est rarement évacuée. De plus aucun cadavre n’est visible, ils ne sont donc pas tous morts d’un coup mais alors qu’ont-ils fui ? Au bout d’un moment qui te panique plus qu’autre chose tu aperçois cette porte sur la poignée de laquelle Vinci semble avoir posé la main, hésitant. Dévorée par la curiosité tu t’approches à ton tour de la porte, te penchant sur le vitrage fumé pour tenter de voir l’intérieur, peine perdue.
Tu jettes un regard à ce que tu peux voir de Vinci puis à Miguel. Tu ne sais pas pour eux mais tu as besoin de réponses, et si c’est l’endroit où elles sont alors tu iras les chercher. Mais tu n’as pas envie de les entrainer à nouveau dans une course à la survie, déjà tu n’as pas le droit de les mettre en danger par égoïsme et en plus tu t’es un peu attachée à eux au final.
« Je vais entrer, je peux attendre que vous vous soyez éloignés si vous ne tenez pas à savoir ce qu’il y a derrière ».
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« Scientifique mégalo »
Miguel
Messages : 376 Date d'inscription : 29/11/2012 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (81/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Lun 20 Mai - 18:51 | |
| Ils cherchaient tant bien que mal à se situer. Mais Mirage et Vinci était un peu gauche dans leur démarche. Du coin de l’œil, Miguel les observait, s'amusant de leur naïveté. Mais il ne releva rien, et resta silencieux. Pour le moment, ses suppositions étaient trop hasardeuses pour être énoncée à haute voix. Il faisait la leçon assez souvent à ses compères, il devait faire attention à ne pas commettre le moins impair, sinon il se compromettait bêtement. Les dates de péremptions étaient une bonne idée, mais ce n'était pas suffisant pour savoir. La ville était beaucoup trop étrange pour avoir vieilli normalement. Dans le pire des cas, elle aurait très bien pu se transformer en moins d'une journée comme en plusieurs années. Et quand bien même, cela leur donnerais que peu d'information sur la date actuelle. Il continuait sa besogne et en profita pour boire une gorgée. Pas à dire, ça faisait du bien, plusieurs sans boire peuvent très vite diminuer une personne. Le temps de remettre les bouteilles dans les sacs et les deux autres avaient disparu de la pièce. Encore ? Pensa Miguel la mine blasée. Mirage et Vinci avaient toujours le chic pour disparaître quand on les quittait des yeux - enfin Vinci, il était invisible tout court alors bon... Heureusement, ils ne partaient jamais très loin, et il les retrouva devant une grande porte aux vitres tintées. Pas d'erreur, c'était le bureau du chef qui s'y trouvait. C'était aussi là qu'ils avaient le plus de chance de trouver des infos. A en juger l'emplacement de Mirage et les poussières blanches en suspension, c'était Vinci qui était devant la porte. En écoutant Mirage, Michel s'empêcha de pouffer. Elle se la jouait un peu trop, osait-elles les traiter de poules mouillées ? ▬ Au point où on en est, Mirage, autant satisfaire notre curiosité. Au pire, je pourrais toujours essayer une seconde fois de nous asphyxier. Sur ses mots, il pressa la poignet, honneur aux anciens comme on dit. Il ouvrit la porte d'un coup sec, histoire de surprendre ce qui aurait pu se trouver à l'intérieur - après les grenouilles et le rat, ça aurait très bien pu être une perruche - mais la pièce était vide. ▬ Le moins qu'on puisse dire, c'est que le nettoyage, c'était du sérieux ici...Ironiquement parlant évidement. - Spoiler:
J'aurais essayé au moins xD
Dernière édition par Miguel le Mer 22 Mai - 16:44, édité 1 fois |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Mer 22 Mai - 16:40 | |
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J'avais dis d'attendre ! x) Tu vas devoir modifier
L'odeur de putréfaction et de mort a prit place dans la salle enfermée depuis trop longtemps. L'office a le bureau au milieu de la salle et des bibliothèques au fond des deux côtés. Une grande fenêtre aux rideaux rouges fermés donne vue sur la ville. Le bureau est sale, le bureau est en désordre. Des feuilles ont volé de toutes parts et sont jaunies et illisibles. Des livres tombés des bibliothèques sont ouverts sur des pages au hasard. Au milieu de l'office, un livre ouvert attire le regard, le seul objet en bon état dans ce désordre. Un livre a la couverture de cuir où un passage est souligné : « Le carrosse du passé ne nous conduit nulle part. » Derrière le bureau il y a un siège tourné. Un siège d'où un crâne chevelu dépasse. Rien ne bouge, il ne bouge pas. Dans le siège il y a une femme qui fait dos à la porte et qui regarde par la fenêtre. Mais cette femme est morte depuis un moment déjà. Sa peau est mangée à toute part par les vers et la décomposition est déjà bien avancée. C'est de ce cadavre sans sang d'où provient cette odeur.
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« Certifié plaqué or »
Vinci
Messages : 96 Date d'inscription : 06/11/2012 Age : 31
Feuille de personnage Temps restant: (64/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 25 Mai - 12:59 | |
| Là où il avait hésité, Mirage et Miguel avaient pris la décision. Une ombre de sourire au coin des lèvres, le brun à demi-invisible observa le gosse aux allures d’adultes appuyer sur la poignée, ouvrant la porte dans un sinistre grincement. Depuis combien de mois, combien d’années personne n’avait mis les pieds dans cet endroit ? Il entra, plissant immédiatement le nez sous l’odeur qui flottait. Le renfermé, le vieux toujours, et la nuance plus écœurante de la mort. Elle suintait de l’ensemble de la pièce, comme si quelque chose était là, les attendant patiemment pour se dévoiler dans toute son horreur. Peut-être un animal crevé, qui sait ? Toujours est-il qu’il avança dans le bureau, tentant de faire fi de cette incommodante senteur, remontant machinalement le foulard qu’il avait toujours autour du cou pour respirer autre chose. Il allait devoir songer à remercier Miguel pour ça. Et pour leur avoir probablement sauvé la vie face au rat. L’idée de lui devoir quelque chose de ce genre ne l’inquiétait pas outre-mesure – une dette de vie dans un endroit pareil se rembourserait probablement assez aisément. Mais ce n’était pas le moment de songer à ce genre de choses. La pièce était grande, contenant un bureau et des bibliothèques – c’était bel et bien le bureau d’un supérieur. Des rideaux rouges étaient fermés, ne laissant passer que de maigres rayons de lumières qui peinaient à éclairer la pièce. Le brun s’avança, attrapant les pans pour les écarter et laisser passer plus facilement la lumière, tentant vainement de dissiper l’ambiance glauque de l’endroit. Contrairement aux bureaux précédents, la pièce était en désordre, comme si quelque chose s’était passé ici, quelque chose d’assez important pour retourner absolument toutes les affaires. Il prit quelques feuilles, les abandonnant assez rapidement en constatant qu’elles étaient totalement illisibles. Il s’approcha ensuite de l’une des bibliothèques, se figeant en voyant … Des cheveux. Des cheveux qui dépassent du siège qui leur tourne le dos. Se mordillant la bouche, le brun fit lentement le tour, s’immobilisant en fixant ce qui reposait sur le siège, prenant ensuite la parole sans quitter des yeux la chose, d’une voix qu’il tentait de garder calme. « Mirage. Sors d’ici. » Il ignorait pourquoi il se préoccupait plus de Mirage que de Miguel – quelque chose le poussait à considérer comme acquis le fait que la seule qui risquait réellement de paniquer était Mirage. Comme s’il savait que Miguel resterait calme. Alors il ne cherchait pas à comprendre, pas à lutter – le plus important était de sortir Mirage de la pièce, ce qu’il fit ; reculant doucement, il fit demi-tour pour prendre la jeune blonde par les épaules, ignorant si elle avait vu le cadavre ou non et la guidant hors de la pièce. Le plus important pour le moment… Eh bien, c’était de s’assurer que personne ne craque nerveusement. Les indices du bureau ne bougeraient pas – la chose ne risquait probablement pas de les faire disparaitre. - Spoiler:
Blblblbl, désolée, si ça ne convient pas je chaaange !
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« Mademoiselle Badass »
Aurélia
Messages : 406 Date d'inscription : 12/02/2013 Age : 33
Feuille de personnage Temps restant: (69/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 25 Mai - 13:43 | |
| Pour une fois que tu te soucies un minimum de ceux qui t’entourent le nain arrive quand même à y trouver quelque chose à redire. Un regard en coin et un haussement d'épaules plus tard tu es déjà rentrée dans la pièce d’où se dégage une odeur putride. Tu plaques machinalement la main sur ta bouche et ton nez pour empêcher l’odeur de s’infiltrer un peu plus dans tes poumons. Tu attrapes le foulard que tu te hâtes de nouer une nouvelle fois autour de ton visage, te donnant des airs de délinquante juvénile, génial. Tout est en désordre, tout tranche avec les bureaux que vous avez déjà traversés, tout cloche. Les papiers nagent dans une mer de poussière volatile, les livres à moitié éventrés semblent abandonnés sur le parquet depuis une éternité. Seul une relique littéraire trône ouverte sur le seul meuble de la pièce.
Curiosité, encore et toujours, tu t’approches du vieux livre pour t’en emparer tandis que Miguel fait une remarque sur le nettoyage et que Vinci fait un tour de la pièce. Tu n’as pas encore vu. Tu ne sais pas encore, tu aurais du faire plus attention à ce qui t’entoure, mais, comme d’habitude, tu fonces tête baissée vers ce qui t’intéresse. Une simple phrase est soulignée, l’odeur te donne la nausée, de plus en plus présente. « Le carrosse du passé ne nous conduit nulle part ». Ironie, le passé ce n’est pas comme si tu t’en souvenais et pourtant tu as bien été conduite nulle part. Déboussolée, au bord de l’état vomitif tu lèves les yeux vers le siège qui est dos à toi, où se trouve Vinci à présent. Quelque chose ne va pas. Mais alors, pas du tout. Une touffe de cheveux dépasse et le temps que l’homme invisible te demande de sortir tu as déjà fait le tour, lâchant un «Pourquoi ?» à voix basse.
Une horreur, un carnage, un chaos. Dans ta tête tout s’est fait la malle, il ne reste que des vers, des asticots qui rongent la chair et broient les os. Ton estomac se tord alors que le cri d’horreur qui aurait dû raisonner reste bloqué au fond de ta gorge avec les aliments que tu n’as pas avalés. Tu fermes les yeux si fort que tu as l’impression que tes paupières se fendent, tout pour ne plus voir ce spectacle macabre. Le livre toujours en main tu sens les mains de Vinci se poser sur tes épaules, te guidant lentement là où l’odeur se fait moins omniprésente. Dehors. Malgré toi tu as agrippé le tissu transparent de ce qui doit être sa veste.
Il n’y avait pas de sang, nulle part. Que diable avait-il pu se passer ici ? La porte n’était pas fermée, pas de plaie apparente. Rien. Comme si ce qui avait dû être une femme s’était juste laissée mourir. Nausée encore, tu cherches des yeux l’adulte dans le corps d’enfant, tu ne veux pas rester ici.
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« Scientifique mégalo »
Miguel
Messages : 376 Date d'inscription : 29/11/2012 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (81/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Lun 27 Mai - 12:13 | |
| N'importe qui aurait tourné de l'oeil en entrant dans la pièce. Si Vinci cherchait à tout pris à se préserver de l'odeur nauséabonde, Miguel lui ne faisait absolument rien pour s'en protéger. Il resta à l'entrée un instant préférant aborder la pièce dans son intégralité avant, pour comprendre, éventuellement, ce qui avait pu la mettre dans un pareil champs de bataille. Une chose était sûre, c'était que des personnes... choses ? Avaient eut la même certitude qu'eux, ce n'était pas dans les bureaux des sous-fifres que ce trouvaient les informations, mais dans celui du chef. Mais à en juger l'état de la pièce, ils n'avaient pas trouvé ce qu'ils cherchaient. C'était un capharnaüm et Miguel imaginait très bien les personnes jeter le contenu des étagères, plein de rage car ne trouvant rien de ce qu'il voulait. Nous ne trouverons peut être rien... Il avança enfin dans la pièce, attrapant parfois des feuilles au hasard, pour les reposer ensuite constatant qu'elles ne lui apprendrait rien. La seule chose qui pourrait éventuellement lui donner des informations étaient ce que Vinci et Mirage fuyaient, le cadavre. Tandis qu'ils quittait la pièce, lui s'avançait calmement vers le fauteuil. L'odeur lui prenait la gorge et les poumons, mais ne lui donnait pas envie de vomir ou de s'évanouir. Pire, il y avait une partie de lui qui se réjouissait, son cœur battait non pas de peur, mais d'excitation. Ce cadavre là, il pouvait l'étudier à sa guise, c'était... Génial ! Arrivé en face du corps, il esquissa un sourire. C'était assez surréaliste comme vision. Le corps se tenait là, dans son siège. Par endroit, il n'y avait même plus de chair, juste des os sur lesquels la poussière s'était incrusté. Y a pas à dire, ça retournait l'estomac. Il ferma les yeux, pris une longue inspiration et laissa s'échapper l'air de ses poumons jusqu'à ce qu'il soit complètement vidé. Il ne devait pas céder à des pulsions aussi primaire que celle qu'il éprouvait en ce moment même. Il ne se rendait même pas compte que tout ses sens étaient complètement HS à cause de l'odeur. Mimant Vinci, il renoua le foulard autour de ses voies respiratoires et s'accroupit en face du cadavre. ▬ Si tu voulais bien de montrer coopérative, j'aimerais que tu m'expliques ce qui s'est passé ici... Lui adressa t-il. Le livre qui était sur le bureau ressemblait pour Miguel à un genre de testament, ou quelques choses dans le genre laissé par le cadavre lui-même, ou la personne qui l'a abandonné ici. Il n'était pas médecin. Il avait un peu de connaissance sur la décomposition des corps, mais ça s'arrêtait là. Après avoir attrapé le livre-testament (voilà un surnom qui correspondait bien en effet), Miguel rejoignit les deux autres et ferma la porte du bureau. ▬ Bon. Pour le moment, je propose qu'on laisse cette pièce de côté. On est encore sous le coup de l'attaque du rat, je ne suis pas sûr que nos nerfs soient complètement remis, les siens ne l'étaient pas, en tout cas. Ce livre est, à mon avis, la seule chose qu'on pourra tirer de cette pièce. Des gens sont passés avant nous et on laissez ça délibérément, donc je doute que l'on trouve plus. les siens ne l'étaient pas, en tout cas. En ce qui concerne le cadavre, son attitude ne laisse pas penser qu'elle soit morte dans un combat. J'ai pensé à plusieurs possibilités. Mais dans tous les cas, il faut chercher à savoir pourquoi ce message.Miguel posa le livre sur un des bureaux et s’essaya dans un des fauteuils. ▬ Je ne sais pas vous, mais j'ai probablement besoin d'un moment de calme pour réfléchir un peu à tout ça.Il avait faillit se noyer, être tué par des ronces, il avait rencontré une espèce de grenouille mutante, suivit d'un rat mutant, manqué de s’asphyxier et pour couronner le tout, il avait pris son pied rien qu'en regardant un cadavre. Pitié, il lui fallait un répit, quelque chose quoi. ▬ Faites ce que vous voulez, mais laisser moi au moins dix minutes pour oublier que je suis à une pièce d'un cadavre s'il vous plaît. Marmonna t-il avant de s'affaler sur le bureau. Pas comme s'il avait sommeil, mais fermer les yeux permettait de faire abstraction de ce qui l'entourait. Enfin, il aurait aimé y croire. Et progressivement, il sombra dans un demi sommeil. Un genre de mise en vieille durant lequel ses neurones travaillaient d'arraches pieds pour organiser toutes ses connaissances sur ce monde et sur son passé. - Spoiler:
Voilà, j'en profite pour le faire dormir un peu, histoire d'avoir les heures de sommeil toussa, donc vous pouvez aller faire ce que vous voulez pendant mon absence \o/
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« Futur Ghostbuster »
Alice
Messages : 28 Date d'inscription : 03/05/2013 Age : 33
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Ven 31 Mai - 10:27 | |
| Le noir le plus complet avait envahi le petit Alice qui ne comprenait pas grand-chose si ce n’est cette impression étrange de tomber encore et encore dans un abime sans fond. Ses petits yeux se plissèrent un peu alors qu’il voyait flou. Constatant qu’il était loin d’être seul dans l’endroit où il avait atterri. Sa prise se serra sur la peluche qu’il tenait dans ses bras alors que collé contre la porte, son regard glissait un peu partout dans la pièce. La première chose qu’il réalisa ne fut pas visuelle mais olfactive. Ça ne sentait pas bon. Alice ne connaissait pas cette senteur mais elle ne lui semblait pas être attirante. Son nez se plissa alors que sa petite voix innocente demandait :
« C’est quoi cette odeur ? » Les yeux verts se tournèrent vers la seule personne qui paraissait actuellement en mesure de répondre. La dame était incroyablement belle en tous les cas. Sa beauté n’était pas dépareillée par le relent. La senteur était diffuse, comme s’il y avait un filtre sur celle-ci pour l’atténuer. Quelque chose d’étrange flottait un peu à côté de la blonde. De prime abord, le blondinet n’y avait pas prêté attention car il s’était focalisé sur la première chose tangible et vivante qu’il avait vue mais maintenant ses yeux ne se détachaient pas de la silhouette aux allures spectrales. Un … un fantôme ? Les yeux anis commencèrent à briller de curiosité. Il est de coutume que certaines choses ridicules comme les ombres projetées sur les murs face peur aux enfants alors que paradoxalement la vue d’une chose sortant du commun mais qui aurait effrayée n’importe qui leur donnait envie de s’approcher pour… toucher. Ce que le blond oubliant toute notion de prudence décida de faire. Il posa ses doigts sur le premier morceau blanchâtre qu’il pouvait atteindre. Ses petites mains timides ne firent que l’effleurer la première fois.
« Wow ! J’ai touché un fantôme ! » Il n’était pas peu fier de lui à cet instant. Ses yeux se redressèrent pour contempler par en dessous la femme, le petit n’avait pas peur de la personne qui se trouvait en face de lui. Elle lui inspirait la sympathie. De toute façon, après avoir déjà rencontré deux individus inconnus, un autre accompagné d’un fantôme ne paraissait pas être brusquement la plus mauvaise des nouvelles. Les pupilles du garçon brillaient encore d’émerveillement face à la découverte.
« Tu as capturé le fantôme toute seule ? Tu es forte ! Comment tu as fait ? » Aussi vite que son attention s’était tournée vers eux, son regard bifurqua pour observer la porte de pied en cap. L’odeur se faisait un tout petit peu plus forte que précédemment. « Y’a quoi de l’autre côté ? ». Il rattrapa son Totoro blanc bien contre lui pour poser sa tête dessus attendant qu’on réponde à ses questions. |
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« Certifié plaqué or »
Vinci
Messages : 96 Date d'inscription : 06/11/2012 Age : 31
Feuille de personnage Temps restant: (64/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Ven 31 Mai - 10:58 | |
| Il sentait la fine menotte de Mirage s’accrocher à sa manche. Ça n’avait rien de dérangeant en soi – après tout, il avait posé les mains sur ses épaules, la guidant sans hésitation hors du bureau. La vue du cadavre ne l’avait pas retourné à proprement parler – c’était plus une vague de dégoût devant ce corps autrefois humain sur lequel le temps s’était acharné, de l’écœurement devant cette vision que son corps se refusait à tolérer. Alors il avait pris sur lui, préférant sortir la jeune fille de la pièce parce que ce n’était décidément pas une vue pour elle. Miguel saurait gérer – elle, probablement moins. Ils se retrouvaient donc hors de la pièce et en se penchant légèrement, il pouvait voir Miguel examiner le cadavre sans trop d’émotion, lui faisant même la discussion. Malgré la situation, Vinci ne put s’empêcher de sourire – ça ne l’étonnait pas. Comme s’il le savait, que ça ne lui ferait rien, que ça ne le perturberait pas plus que ça, pas autant qu’eux. Il finit toutefois par soupirer de soulagement en voyant que le petit brun sortait de la pièce, fermant la porte. C’était comme un soulagement de ne plus avoir ce cadavre sous les yeux. Dommage qu’ils n’aient rien trouvés d’intéressant – dommage surtout qu’ils n’aient pas pu fouiller plus en profondeur, mais la perspective d’être en tête-à-tête avec le cadavre ne l’enchantait pas plus que ça. Il soupira légèrement, recula d’un pas en jetant un regard d’assentiment à Miguel. Il était inutile de dire qu’il était d’accord avec le message contenu dans la phrase. Il l’observa plutôt s’affaler sur le bureau et sombrer dans un demi-sommeil qui ne pouvait que lui être bénéfique. Le brun posa ensuite les yeux sur Mirage, lui adressant un mince sourire.
« Tu devrais te reposer aussi. Je pense qu’on en a tous besoin. »
Il allait reculer quand il entendit une petite voix. Légèrement aiguë, faible. Une voix d’enfant. Une voix qui demandait ce qu’était l’odeur. Lentement le brun tourna la tête, redoutant ce qu’il allait voir… Pour ne tomber que sur un gosse de même pas dix ans qui serrait sa peluche contre lui, les yeux posés sur Mirage. Un gamin. Que faisait-il ici ?! Était-ce une vision ? Il allait dire quelque chose quand il sentit une main se poser sur sa manche. Une petite main pâle posée sur le tissu à demi visible à cause de la farine. Et une voix d’enfant qui explose de joie à l’idée d’avoir touché un fantôme, comme si c’était l’accomplissement de toute une vie. Comme si tout était normal… Le brun recula, tournant le visage pour ne plus voir le gamin. Il n’était pas arrivé ici tout seul. Sa mère n’était-elle pas là ? Pourquoi laissait-on un enfant aussi jeune se balader aussi seul, sans aucune surveillance ? Il se mordit la lèvre, laissant le gosse parler à Mirage – de toute manière, aucun des deux ne risquait grand-chose, sauf si le gamin était encore une cruelle blague de ce qui faisait la loi ici. Il finit par le regarder à nouveau, s’accroupissant pour être au niveau de son visage, prenant enfin la parole.
« De l’autre côté, il y a… Que pouvait-il lui dire ? Un gamin, c’était plein de curiosité. S’il lui disait qu’il y avait quelque chose qu’il ne pouvait pas voir, il s’empresserait de vouloir aller voir. Il finit par soupirer, observant le visage enfantin, les cheveux pâles et les yeux verts, la peluche blanche serrée contre son torse. Il y a un monstre. C’est pour ça qu’il ne faut pas ouvrir la porte, d’accord ? »
Il se sentait stupide. Un monstre, sérieusement… Il se redressa, posant machinalement une main dans les cheveux blonds qu’il ébouriffa, comme si faire ce geste avec un enfant était naturel. Il finit par sourire, se penchant légèrement.
« Que fais-tu ici tout seul, petit ? »
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« Mademoiselle Badass »
Aurélia
Messages : 406 Date d'inscription : 12/02/2013 Age : 33
Feuille de personnage Temps restant: (69/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Ven 31 Mai - 11:35 | |
| Ca ne va pas bien. Rien ne va bien, la morsure âcre de l’odeur te reste au creux de la gorge alors que ton estomac se contracte dans un énième accès de rébellion. Tu n’arrives même plus à distinguer la réalité de l’illusion, ca ne pouvait pas être vrai. Totalement désorientée tu te laisses glisser le long du mur pour te retrouver en position assise, relevant les jambes contre ta poitrine pour venir poser ton menton contre tes genoux, le foulard toujours sur le nez alors que Miguel sors enfin de son monologue avec un cadavre. Vous semblez tous d’accord, inutile de retourner encore plus la pièce, elle a été mise à sac et rien a été laissé si ce n’est le livre et l’étrange phrase soulignée.
Tu regardes Miguel s’endormir tandis que tu sens la présence de Vinci toujours à côté de toi, une grande lassitude t’envahit mais tes sens sont encore trop en alerte pour que tu puisses fermer l’œil. Quelque chose ne tourne toujours pas rond, un bruit de fond, une lueur étrange et un mauvais pressentiment. Pourtant c’est seulement un enfant qui arrive de nulle part, un petit garçon d’à peine dix ans qui débarque, aussi bavard qu’une pipelette. Si tu avais des doutes quant à l’âge de Miguel, l’âge du garçonnet en face de toi ne fait aucun doute, et c’est sûrement ça le plus grave. Coup d’œil à droite puis à gauche, pas d’adultes. Avant que tu puisses répondre, Vinci se penche pour lui expliquer qu’un monstre est dans la salle à côté. Pendant ce temps tu t'approches d’une vitre interne au centre commercial.
Ne pas paniquer. Surtout ne pas paniquer.
Tu te tournes vers Vinci encore occupé avec l’enfant lui jetant un regard sérieux, il faut partir d’ici et vite. En deux enjambées tu es à côté du petit que tu attrapes pour le caler dans tes bras lui attachant un bout de ton ancienne tunique bleue autour du nez et de la bouche, il ne va pas courir assez vite. Priant pour qu’il ne tire pas trop sur tes cheveux ou sur l’unique boucle d’oreille qu’il te reste tu t’efforces de lui faire le sourire le plus doux étant donné les circonstances. T’adressant à Vinci tu désignes Miguel, trop endormi pour bouger.
« Il faut partir d’ici et vite ». Coup d’œil vers la fenêtre. « On va descendre par les escaliers sans repasser par le centre commercial ».
Tu espères juste qu’il a compris ce qu’il se passe. Habituellement tu aurais hurlé « FEU » à tour de bras mais c’est déjà difficile pour toi de gérer tes propres émotions alors si en plus tu dois calmer un petit garçon de même pas huit ans tu risques de ne pas t’en sortir. Pour le distraire pendant que tu rassembles tes affaires, le serrant plus fort dans tes bras de peur qu’il tombe tu décides de répondre à ses questions précédentes.
« Ce n’est pas un fantôme chéri, on lui a jeté un sort et on ne peux juste plus le voir pour l’instant. Il s’appelle Vinci et tu verras il est très gentil ».
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Ven 31 Mai - 22:45 | |
| Parce qu' Elle n'est pas si cruelle, parce qu' Elle a un peu plus de pitié pour les tout petits jouets, c'est sans rien ruminer qu' Elle laisse s'échapper une nouvelle lueur. Ayant presque honte de ce qu' Elle délivre. Presque. Et feu ou pas, le souvenir se dépêche d'aller se poser devant le petit nez d'Alice. - Citation :
- Bravo Alice, tu viens d'obtenir ton premier souvenir. N'oublie pas que tu peux choisir ou non de le toucher, bien qu'il y aura conséquence, tu pourras accéder au souvenir quoi qu'il arrive.
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« Scientifique mégalo »
Miguel
Messages : 376 Date d'inscription : 29/11/2012 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (81/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Ven 7 Juin - 17:39 | |
| Miguel était tombé dans un pseudo sommeil. Tous ses sens étaient en alerte, mais il dormait bel et bien. Un petit repos nécessaire, mais étrange. Il ne rêvait pas, juste du noir. De toute façon, les rêves ne sont rien d'autres que des images créées de toutes pièces par le subconscient, et ce n'était pas vrai, ni concret. Donc Miguel ne rêvait pas. C'est peut être pour ça qu'il a finit par se réveiller par lui-même, quand Mirage commençait à s'agiter. Il grommela intérieurement, maudissant cette idiote de Mirage. Elle ne se taisait jamais, et l'empêchait de se reposer. Elle était vraiment ennuyeuse celle-là. Vraiment. Miguel releva la tête et rouvrit les yeux. Un réveil pas trop difficile, mais visiblement, il n'était pas du matin. Il s'apprêtait à rouspéter contre Mirage, quand il remarque la petite tête blonde qui se trouvait entre ses bras. ▬ ... Je vous laisse dix minutes tranquille et vous me faites un gosse ? C'était la seule chose qu'il avait trouvé à dire. Mais plus sérieusement, ils l'avaient trouvé où, celui-là ? Sans doute était-il un de ces gens perdus dans la ville, comme eux. Mais un gosse ? Miguel fixa le petit garçon un instant, avec de chercher Vinci du regard, c'était toujours difficile de savoir s'il était là ou pas. Mais il n'y avait qu'avec Vinci que Miguel pouvait parler sérieusement, avec Mirage, ça finissait toujours en bagarre. ▬ J'ai dormi combien de temps ?Pas très longtemps, mais suffisamment pour qu'un gamin ai apparu entre les bras de Mirage. Miguel n'avait pas remarqué que cette dernière était pressé. Il n'avait même pas vu que le feu se propageait... - Spoiler:
Désolé Alice pour l'attente ;3;
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« Futur Ghostbuster »
Alice
Messages : 28 Date d'inscription : 03/05/2013 Age : 33
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Ven 7 Juin - 18:57 | |
| Le pauvre enfant n’avait pas tout compris de ce qui lui était arrivé. En réalité, il n’avait pas compris grand-chose de tout ce qui s’était passé depuis qu’il s’était retrouvé dans ce train et qu’il en était sorti. Il n’eut pas tellement le temps de poser des questions sur le « monstre » de la chambre. Ce fait l’avait galvanisé, il aurait voulu en entendre plus histoire de ressentir un peu de peur et d’excitation mêlée mais le hasard en avait voulu autrement. Il se retrouva sans trop comprendre dans les bras de la jolie dame dont la peau était d’ailleurs douce. Mécaniquement, ses petits bras l’enserrèrent pour tenir sa prise, il se serra un peu pour tenir sa peluche en même temps alors qu’il se tournait pour regarder de nouveau la tâche blanche qui se trouvait donc être une personne invisible. Il est trimballé dans tous les sens, il ne comprend pas pourquoi on court. Il se redresse ses yeux verts citron vers elle et demande pourquoi on doit s’en aller vite. Il s’accroche comme il peut mais c’est plus dur qu’il n’y parait.
Un enfant a fait son apparition dans son regard mais il parle étrangement comme un adulte presque. C’est perturbant mais trop de choses sont déjà déstabilisantes alors une de plus une de moins. Ce serait peut-être la chose la moins étrange pour l’instant. Alors, il ne s’en soucie pas trop longtemps énonçant tout de même au passage que Mirage n’est sans doute pas sa maman. D’ailleurs, sa maman est-elle perdue quelque part par ici ? Il fronce ses petits sourcils face au problème insoluble qu’il remet à plus tard à cause d’une autre question qui semble mériter une réponse plus rapide.
« Où est-ce qu’on va Madame ? » Il avait en souvenir l’idée qu’on devait appeler les grands de cette façon.
Soudain une chose apparait le déconcentrant instantanément de ces questionnements qui finissent par se chevaucher et s’embrouiller. C’est beau, ça brille comme une luciole alors nécessairement ça donne envie d’être attrapé pour pouvoir savoir quelle texture ça a. Sans plus attendre avec la plus grande des curiosités, et les yeux louchant pour l’observer, ses doigts lâchent la peluche et il attrape à pleine main le souvenir n’ayant curieusement pas bien peur de la lumière. Elle est jolie, sans doute est-elle gentille, tout comme Mirage. C’est d’une évidence pour un enfant de huit ans.
- Spoiler:
Merci beaucoup d'avoir répondu Miguel, et ne t'en fais pas du tout pour le temps, je ne suis pas morte à attendre non plus :). Tu es très gentil d'avoir répondu aussi vite :3 J'espère que ça vous ira à tous >D: |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Ven 7 Juin - 19:46 | |
| Et pof, un peu de sa mémoire revient à Alice. - Alice:
Des bras le maintiennent dans une étreinte protectrice et pourtant, il sent son corps trembler de peur. Une main douce vient se glisser dans ses mèches blondes et la chaleur qu'elle entraîne avec elle est douce, réconfortante, familière, maternelle. Les grosses larmes qui semblaient encore couler sur ses joues quelques secondes plus tôt se calment enfin et une voix résonne tout contre son oreille : « Mon bébé... »
Un coup résonne contre la porte contre laquelle ils sont appuyés, mais elle est fermée, elle ne bouge pas. Bientôt des hurlements viennent rejoindre le bruit du corps qui s’écrase contre la porte, comme pour tenter de la faire céder. Il se remet à pleurer, il a peur. Mais la main n'arrête pas son manège, continuant de lui caresser les cheveux.
« Ce n'est rien, mon chéri, ça va aller. Tu sais que ce n'est pas papa derrière la porte, une méchante sorcière lui a jeté un sort et parfois il perd contre elle et se transforme en monstre. Mais tu sais qu'il revient toujours après, n'est-ce pas ? Il ne va pas rester un monstre pour toujours et sa magie n'est pas assez puissance pour casser la porte. Alors on ne doit pas ouvrir, pour empêcher la vilaine sorcière de nous trouver. Tu comprends ? »
Il acquiesce lentement et ferme les yeux en se réfugiant contre sa maman. Une bouteille vient exploser contre la porte.
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« Certifié plaqué or »
Vinci
Messages : 96 Date d'inscription : 06/11/2012 Age : 31
Feuille de personnage Temps restant: (64/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 8 Juin - 17:00 | |
| Y-avait-il vraiment quelque chose à comprendre ? La seule chose à retenir, eh bien… C’était qu’ils avaient désormais à composer avec un gamin de même pas dix ans. Il avait légèrement engagé la discussion avec lui quand tout d’un coup Mirage surgit, prenant le gamin dans ses bras et lui attachant un bout de tissu bleu autour du visage, prenant la parole pour leur annoncer qu’ils devaient décamper vite d’ici. Pourquoi, il l’ignorait mais quelque chose lui soufflait qu’il n’y avait pas matière à discuter et qu’il ferait mieux de l’écouter. C’est pourquoi il remonta machinalement le tissu sur son visage, jetant un coup d’œil distrait à la blonde qui expliquait comme elle le pouvait la raison de son invisibilité. Il préféra s’avancer vers Miguel, récupérant au passage son sac et s’harnachant à nouveau pour leur future fuite. Entre temps l’adulte au corps de gosse s’était réveillé et avait constaté la présence du gamin, lançant une réflexion qui l’aurait fait sourire s’il n’avait pas été plus préoccupé. Pourquoi Mirage s’inquiétait autant ? Il s’agita légèrement, avança vers la cage d’escalier et se figea en reniflant légèrement. Une odeur de métal et… De la chaleur. Un incendie ? Etait-ce leur faute ? Il souffla, se tournant à nouveau vers les deux – non, trois, se corrigea-t-il en voyant le gamin lové contre Mirage qui tendant les doigts vers… Un souvenir. Oh, génial. Il souffla bruyamment. « Mirage a raison. On doit partir. Récupérer les sacs, je descends voir s’il y a une sortie en bas et si la porte est ouverte. » Il s’engouffra ensuite dans les escaliers, les descendant quatre à quatre pour finalement se retrouver devant la porte qu’ils avaient emprunté pour monter aux bureaux. Approchant sa main, il s’arrêta à quelques millimètres du métal, sentant la chaleur s’ne dégager. Ils avaient vraiment provoqué un incendie. Parce qu’après tout, ils étaient partis mais… Les flammes qu’ils avaient déclenchées étaient restées, elles. Ils étaient coupables de ça. Il soupira à nouveau, reprenant sa descente – passer par le centre commercial leur était désormais interdit. Fort heureusement en bas se trouvait une issue de secours – posant ses mains sur la barre de métal froid, il la poussa légèrement, assez pour s’assurer qu’elle n’était pas bloquée. Puis il se tourna vers les escaliers, attendant que les autres le rejoignent, ce qui ne devrait absolument pas tarder vu le peu de temps qu’il avait dû leur falloir pour regrouper leurs affaires. - Spoiler:
Voilààà. Je ne sais pas si c’est ok, si je peux faire ça et blablabla, donc si ça va pas… faut me le dire \o/
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« Mademoiselle Badass »
Aurélia
Messages : 406 Date d'inscription : 12/02/2013 Age : 33
Feuille de personnage Temps restant: (69/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Dim 9 Juin - 21:12 | |
| Tu aurais sûrement été amusée de la remarque de Miguel sur le bout de chou dans tes bras si tes nerfs n’étaient pas si proches de lâcher. Tout s’accumule et ça commence à faire beaucoup pour que la boîte dans laquelle tu enfermes tes émotions reste fermée hermétiquement. Alors tu évites de penser, tu agis. Dans la précipitation, tandis que Vinci vous annonce qu’il descend trouver une sortie tu attrapes ton sac en bandoulière d’une main, le calant sur ton épaule et rattrapant de justesse la peluche que l’enfant vient de lâcher au profit de son souvenir. Les bras chargé et les nerfs à vif tu vérifies d’un coup d’œil que Miguel suive la cadence, lui répondant au passage. « Pas longtemps, une vingtaine de minutes tout au plus. » Pas le temps de lui lancer une pique ou autre, pas l’esprit et pas l’envie. Actuellement tu désires juste sortir d’ici, loin du cadavre, loin de l’odeur et de la fumée qui se propage plus vite qu’une nuée de sauterelles affamées. Le stress te fait serrer le petit garçon plus fort dans tes bras alors que tes pas te mènent dans la cage d’escaliers où une chaleur de fournaise te monte au visage et où la fumée dense te pique les yeux et te tire des larmes. Toussant deux trois fois tu renonces à l’idée de répondre au gamin, il verra bien où vous allez de toute manière. Une fois le souvenir disparu, tu lui colles de nouveau la peluche dans les bras, faut pas abuser. Quelques minutes de plus pour comprendre que Vinci n’est définitivement pas repassé par le supermarché et tu as déjà enchaîné sur les marches inférieures, où l’air se fait déjà plus courant et plus clair. Un nouveau coup d’œil en arrière pour localiser Miguel, ton inquiétude pour lui a le don de t’agacer. Te voilà dehors à présent, la nervosité fait trembler tes jambes assez fort pour que la totalité de ton corps en ressente les secousses. Un soupir et une concentration mentale pour stopper les tremblements plus tard et tu reposes le garçonnet par terre, essayant de localiser Vinci.
« Désolée de l’empressement, mais pour parler simplement, il y avait un peu le feu. »
Le soulagement fait définitivement lâcher tes jambes qui ne soutiennent plus ton poids de morse une seconde de plus. Tu te retrouves donc assise à même le sol devant un supermarché qui brûle, la chaleur se propageant encore jusqu’à vous. Presque comme un feu de camp, dommage que vous n’ayez pas pensé aux marshmallows.
- Spoiler:
Navrée, c'est nul et ça ne fait rien avancer mais je n'avais vraiment aucune inspi ;w;
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Mar 11 Juin - 18:29 | |
| Elle relâche encore deux souvenirs. Deux souvenirs, et quelques petites heures pour les jouets, si ils décident de faire une fois de plus face à leur passé. Elle ricanerait presque. S'ils savaient... Et les petites sphères s'arrêtent sous les yeux de Mirage et de Vinci. - Spoiler:
Et voilà, un souvenir pour vous deux ! Vous connaissez le truc ! ;)
Ploc, ploc, ploc fait le bruit de la pluie qui tombe sur le toit du supermarché. D'abord une petite pluie fine qui s'intensifie de plus en plus avant de devenir une vraie drache. Ils ont joués avec le feu, Elle joue avec l'eau. Elle ne va pas laisser sa ville brûler tout de même. |
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« Scientifique mégalo »
Miguel
Messages : 376 Date d'inscription : 29/11/2012 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (81/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Jeu 13 Juin - 15:17 | |
| Hein ho quoi ? Ses deux acolytes étaient en pleine effervescence et lui il ne comprenait plus rien du tout. Aucun des deux n'était fichu de lui expliquer qui était le gosse pressé contre les seins de Mirage et plus encore, ils semblaient près à repartir. Ils ne tenait vraiment pas en place eux. Le sac en lévitation parti à toute vitesse dans la cage d'escalier. Sans doute Vinci suivit à toute vitesse par Mirage et son encombrant colis. Miguel resta quoi un court instant. Il ne comprenait vraiment pas là.
Oh puis zut. Miguel remonta son foulard et se lança à leur poursuite, prenant avec lui sa bassine et non sans avoir jeté un dernier coup d’œil vers le bureau. Tant pis pour la recherche, il y avait plus important pour lui - comme étudier l'invisible. A cause de ses petites jambes, Miguel n'avait pas du tout la même cadence que Mirage ou Vinci, il sautait presque des dizaines de marches pour ne pas perdre Mirage de vue. Arrivée en bas, Miguel se rendait compte qu'il était suant, la chaleur montait dans la cage d'escalier, une chaleur dangereuse pour l'homme. Miguel comprit finalement d'où venait l'empressement de ses deux compères.
Une fois dehors, le changement de température fut fort agréable, mais dans son dos il sentait toujours la chaleur dégagée par le feu. Le contact de la pluie arriva finalement et Miguel se senti définitivement sauf. Mirage finit par expliquer la situation, mais elle n'était même plus capable de tenir sur ses pattes.
▬ Si ton lance-flamme improvisé ne nous avait pas sauvé la vie, je t'aurais foutu la claque de ta vie, miss. C'était sans doute elle qui avait lancé l'incendie, mais plutôt que de l'engueuler, Miguel se contenta de la féliciter d'une tape amicale sur la tête. Commencerait-il à les voir comme de vrais compagnons ?
▬ Buvez de l'eau. Il faut absolument s'hydrater pour éviter des insuffisances. Mais plutôt que de se tourner vers Mirage et Vinci, c'est au petit garçon qu'il tends une bouteille.
Un enfant dans cette ville ? C'était intéressant.
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« Futur Ghostbuster »
Alice
Messages : 28 Date d'inscription : 03/05/2013 Age : 33
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Ven 14 Juin - 7:53 | |
| L'enfant était encore secoué par ce qu'il venait de se passer. Il repensait à son souvenir et il se souvenait de sa peur au début alors qu'il entendait le monstre crier derrière la porte. Le monstre criait fort quand il se montrait comme un loup hurlant à la lune. C'était après avoir vu un reportage sur le sujet un jour que l'enfant se souvenait avoir décrété que son papa criait si fort et si longtemps pour extérioriser sa peine et sa solitude comme un loup humain géant. Tout ça, c'était la faute de la vilaine sorcière qui l'avait envouté. Son papa d'habitude, il était toujours gentil. Il la déteste cette sorcière pour ce qu'elle fait à son papa. Pourquoi est-il si méchante ? Est-ce qu'elle aurait besoin d'un papa et d'une maman elle aussi pour vouloir voler toujours ceux d'Alice ? Le garçon avait eu réellement peur de ce qu'il avait vu ses petites mains s'étaient crispées sur Mirage et des frissons l'avaient transpercé de part en part. D'une voix triste et faible, il avait murmuré :
"Maman ?"
Les yeux un peu mouillés, il reprit contact avec la réalité, Mars, toujours aussi imaginaire, vient tout de même se serrer contre son cou et il lécha ses larmes. les autres le virent donc sécher ses yeux de ses petits poings encore crispés.
Cependant, la scène paraissait passer sans cesse sous ses yeux. Sa maman était là mais il n'avait pas bien vu, par compte, il se rappelait son toucher doux et protecteur. Sa Maman lui manquait un peu plus même si l'étreinte de Mirage véhiculait un peu le même genre de chaleur. Il savait qu'elle n'était pas pour autant sa vraie génitrice. Elle allait sans doute l'aider à retrouver sa maman, ils allaient peut être même tous l'aider. Il serait content, mais il ne savait pas si sa maman était là. Le petit garçon regarde l'autre petit garçon qui parle avec le ton d'un grand, il le jauge un moment se demandant quel danger il peut avoir dans la mesure où il accompagnait la jolie dame et le fantôme-qui-n'est-pas-un-fantôme-mais-une personne-invisible. Alice tend une main vers la bouteille et commence à boire un peu réalisant que sa gorge était sèche et enrouée après toutes ses émotions. Les événements dont ils parlent lui semble abstrait alors légitimement, il demande d'une toute petite voix :
" Lance-flamme ?"
- Spoiler:
Bon c'est pas forcément topissime et ça apporte pas grand chose >.< mais bon comme on est tout juste dehors, autant qu'on change d'endroit je pense owo. Je propose ce que j'ai proposé à Vinci tantôt, c'est-à-dire qu'une fois que Mirage et Vinci ont récupéré leurs souvenirs, nous allions à la station d'épuration des eaux. Le lieu n'a jamais été visité et ça m'intrigue. Est-ce que ça vous va ? \o/
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« Certifié plaqué or »
Vinci
Messages : 96 Date d'inscription : 06/11/2012 Age : 31
Feuille de personnage Temps restant: (64/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Ven 14 Juin - 17:12 | |
| Ils étaient dehors. L’air frais, le vent, la pluie – il se rendait compte à quel point ça lui était vital, à quel point être enfermé dans cet immeuble lui avait noué les entrailles d’une manière inextricable. Il était dehors, à l’air libre, et jamais il n’avait été plus heureux de voir les gouttes d’eau s’écraser sur l’incendie qu’ils avaient déclenché, sur son visage qui se tendait désespérément vers le ciel. La farine devenait pâteuse à cause de l’humidité – mais il s’en fichait. Il était dehors. Ils étaient dehors. Tous. En sécurité – ou tout du moins dans ce qui s’en rapprochait le plus. C’était agréable – loin du cadavre. Peut-être auraient-ils pu lui offrir une sépulture décente mais honnêtement, il ne se sentait pas de remonter pour ça. D’ailleurs, l’idée même de remonter pour faire face à cet incendie le rendait nauséeux – il se souvenait encore, de l’aile enflammée qui se décrochait pour lui tomber dessus, l’emportant dans d’opaques tourments.
Le brun frissonna, se détournant délibérément du bâtiment pour s’approcher du gamin, s’immobilisant finalement en apercevant enfin la petite sphère de lumière qui, semblait-il, n’attendait que lui. Avec un mince sourire, il ébouriffa les cheveux sable en chuchotant.
« Ouais, un lance-flamme. Mirage est une vraie guerrière, avec elle, on se tient à carreaux. »
Il adressa un clin d’œil complice à la blonde, constatant qu’elle aussi avec un morceau de mémoire qui l’attendait avant de tendre les doigts pour effleurer ce bout de lui qui n’attendait qu’une chose : revenir à sa place d’origine. Dans la page blanche de son existence. - Spoiler:
J’ai déjà dit, mais oui, l’idée me semble pas mal ! XD
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| | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles | |
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