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| L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles | | |
« Mademoiselle Badass »
Aurélia
Messages : 406 Date d'inscription : 12/02/2013 Age : 33
Feuille de personnage Temps restant: (69/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Ven 3 Mai - 22:28 | |
| 8h-10h Tu as eu le droit à un retour à la réalité bien plus agréable que la dernière fois, plus léger et plus heureux. Tu redescends lentement sur terre avec les applaudissements encore dans les oreilles alors qu’un sourire de joie se dessine immanquablement sur tes lèvres. En reprenant vie et pied dans la réalité tu recommence à entendre normalement et à reprendre conscience de ce qui t’entoure. Les deux garçons sont encore là même si en réalité tu n’en vois qu’un et un bout de tissu qui se balade en l’air comme brinqueballé par une volonté extérieure. Mais tu sais que c’est Vinci et ils ont l’air de parler toujours famille. Tu n’as pas eu d’indices sur la tienne mais en tout cas tu avais l’air d’être en Italie, qui sait si c’est ta nationalité ou bien si c’était juste un passage éphémère. En parlant des deux garçons qui t’accompagnent, Vinci te demande comment était le tien. C’est donc enjouée et toujours un grand sourire joyeux aux lèvres que tu te décides de le lui raconter.
« J’étais petite, pas plus de huit ans je pense. J’étais sur le point d’entrer en scène pour un spectacle de danse avec un groupe d’autres enfants. Je me suis entortillée comme un beau diable dans mon costume et un petit garçon a du m’aider pour le remettre en place. C’était en Italie il me semble. »
Un court résumé qui retrace fidèlement ce dont tu viens de te souvenir, des enfants pour un spectacle de danse. Un vrai spectacle de danse avec des prouesses physiques et des costumes à couper le souffle, un monde au sein duquel tu te sens parfaitement à l’aise. Un monde dans lequel tu sembles aimer évoluer et où tu regardes tout avec des yeux émerveillés. Tu te demandes si tu as continué après cet âge là, si tu as atteint cet objectif de porter le costume du cygne blanc ou même si ce petit garçon aux yeux verts t’a accompagnée encore longtemps. Toujours aussi joyeuse tu réagis au signal de départ de Vinci en reprenant ta marche là où tu l’avais arrêtée, direction les grands bâtiments. Au bout d’un certain temps de marche durant lequel tu te retournais pour vérifier que le bout de blouse flottait toujours derrière toi tu finis par atteindre de grandes portes à battants de vitres sales et poussiéreuses. Tu te retournes alors vers tes deux compagnons de route.
« Je pense que nous sommes arrivés » puis vers Vinci pour lui poser une question à ton tour : « Et toi, tu as déjà eu des souvenirs ? ». Une question qui aurait pu être intrusive s’il ne t’en avait pas posé une similaire auparavant. Comme tu ne peux pas l’apercevoir ta curiosité à son égard et à propos de ce qu’il a pu vivre est plus forte que la normale, dans ton cas déjà très élevée. Tu ne poses pas la question à Miguel, il a avoué en avoir eu mais tu sais pertinemment que si c’est toi qui le lui demandes il ne te répondra pas. En attendant sa réponse tu pénètres dans un grand hall comme arrêté dans le temps, la poussière en plus. Pour ce qui est du repérage intra centre commercial il s’avère être plus simple que la marche pour venir jusqu’ici. En effet, même si ce n’est pas si loin du complexe sportif vu les détours et les bifurcations que tu as pris pour finalement arriver jusqu’ici tu te dis quand même que vous avez perdu un temps fou.
Dernière édition par Mirage le Sam 4 Mai - 16:27, édité 1 fois |
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« Scientifique mégalo »
Miguel
Messages : 376 Date d'inscription : 29/11/2012 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (81/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 4 Mai - 10:53 | |
| Miguel n'écoute que distraitement le récit de Mirage. Non, en fait, il ne l'écoute pas du tout. Il n'y voyait aucun intérêt, à par la paire de chaussures invisibles qu'elle portait peut être. A la place, il s'occupait à scruter les environs. Ils n'avaient croisé personnes et il n'y avait ps non plus de traces de Stargazer. Évanouie dans la nature. Il était rassuré qu'il n'y ai rien de dangereux à proximité, mais en même temps, l'endroit en lui même n'était pas rassurant. Plus vite ils partiraient, mieux de serait. La route qu'ils ont suivit étaient assez bordélique. Au final, c'était Mirage et lui qui se suivait maladroitement, tandis que Vinci les suivait de prêt. Il fallait vraiment arranger cette invisibilité. Même en changeant de vêtement, ils ne le verraient toujours pas lui. Miguel avait vraiment envie de voir la tronche de ce garçon. Il avait l'air très prometteur. Le centre commercial était vide et silencieusement. Mirage s'était engouffrée la première et Miguel l'avait suivit avec une certaine retenue. Les endroits grands et vides étaient généralement dangereux. Peut être disait-il ça parce qu'il avait l'habitude des petits endroits confinés. En tout cas, l'immensité du bâtiment lui donnait une dimension peu rassurante. Abandonnant les deux autres à leurs discussions nostalgies, Miguel s'avança dans le grand hall. De chaque côté des devantures de magasins, fermées pour la plupart. Mais certains semblaient encore ouvert... La poussières se soulevait à chacun de ses pas. C'était vraiment dégueulasse, avec une telle crasse, cela devait faire plusieurs années qu'on avait pas fait le nettoyage. Il détailla autant que possible les magasins qu'il arrivait à reconnaître, mais visiblement, pas de magasins de vêtements à l'horizon. Ce qu'il fallait, c'était un plan. Son regard éplucha chaque surface du mur pour en trouver un, qui attendait entre deux rideaux de fer fermés. Bien sûr, il était encrassé au possible. La matière, un mélange de PVC et de plastique à en juger l'apparence, ne résistait pas au temps et surtout, une fois la poussière incrustée, c'était impossible de l'enlever. ▬ Tss, ces entrepreneurs, toujours à prendre le moins cher même si la qualité est merdique. Ils auraient pu prévoir que leur ville tomberait à l'abandon et qu'une bande de gus amnésiques allaient avoir besoin de leur fichu plan que personne ne regarde. Pesta t-il en grattant un peu la crasse du panneau. Mais même ça, ça ne suffisait pas pour le rendre plus lisible. Tout ce qu'il arrivait à voir, c'était les emplacements des magasins. Vers le fond, il y avait un grand espace. Un supermarché sans doute. ▬ Le supermarché à l'air d'être vers le fond... On y trouvera probablement des vêtements.- Spoiler:
Ca se payera très cher ce "Plombier D:" Et j'avais rien à dire dans ce post 8D
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« Certifié plaqué or »
Vinci
Messages : 96 Date d'inscription : 06/11/2012 Age : 31
Feuille de personnage Temps restant: (64/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 4 Mai - 13:04 | |
| Elle avait l’air heureuse – c’était la première chose qu’il put noter. Elle avait cet air satisfait, ce sourire de joie innocente et naïve… Ca faisait chaud au cœur de voir un tel sourire sur un si joli visage. Il ne ut s’empêcher d’y faire écho, lui demandant du bout des lèvres comment était son souvenir, un peu curieux, un peu envieux – le sien n’avait rien qui aurait pu éveiller un tel bonheur. Mirage n’eut aucune difficulté à répondre, racontant son souvenir avec un bonheur visible au fond des yeux – un souvenir d’enfance… Quelque chose qui comptait visiblement énormément pour elle, vu la manière dont elle en parlait, le ton qu’elle avait. C’était attendrissant, de voir une telle lumière éclairer son regard. Peut-être que son propre tour viendrait à un moment donné… Il secoua la tête, reprenant la direction du centre commercial, emboitant le pas à la blonde. Ils finirent par y arriver et le brun avisa l’immense bâtiment qui les dominait sans aucune difficulté. Pour autant, il ne se sentait pas rassurer – autant en pleine ville ils avaient un minimum de chance de voir si quelque chose arrivait, autant dans un endroit qui contenait une myriade de cachettes et de détours, les risques de mauvaises surprises étaient bien plus élevés. Pour autant il ne dit rien, restant devant les portes fermées et couvertes de poussière, se retenant de les épousseter pour voir à travers. Après tout, la blonde avait déjà posé les mains sur la porte, la poussant pour pouvoir pénétrer à l’intérieur du bâtiment. Il la suivit, répondant à la question posée tandis que son regard furetait à droite à gauche, tentant d’identifier où ils étaient. « Oui, j’en ai eu un… Mais il était beaucoup moins agréable que le tien. Je me… Précipitais à l’intérieur d’un bâtiment en flamme pour récupérer quelqu’un. » Il eut une légère grimace – dis comme ça, il passait pour le chevalier servant de service. Enfin, ce n’était pas spécialement grave ou important. Il se rembrunit une fois qu’il eut fait rapidement le tour de l’endroit du bout des yeux – c’était sale, sombre et mal éclairé. Ça sentait la poussière et l’abandon. La plupart des magasins étaient fermés, les lourds rideaux de métal rabattus sur leurs vitrines. Un frisson lui parcourut la nuque – qu’y-avait-il derrière tout ce métal ? Y-avait-il quelque chose qui les guettait, qui les attendait ? Ils étaient restés quelques instants sans bouger, silencieux, avant que Miguel ne commence à s’agiter, s’approchant d’un mur, visiblement attiré par un rectangle de crasse en relief. Un plan… Mais au vu de sa réaction, il était inutile de songer à compter là-dessus pour se repérer. La remarque du gamin lui tira un sourire tandis qu’il s’approchait, se tenant derrière lui pour étudier le plan, notant les maigres informations qu’il pouvait en tirer dans un coin de son esprit. L’immense espace vide du fond devait probablement être le centre commercial comme l’avait signalé le gamin. « Je me demande si on peut y trouver de quoi manger et boire, aussi. Ça ne serait pas inutile. » Après tout, combien de temps allaient-ils rester ici ? Il fallait aussi songer aux besoins primaires – manger, boire, dormir. Une tripotée de gestes familiers qui prenaient pourtant tout leur sens ici, quand ils n’avaient plus rien à proximité. Le brun se frotta la tête, levant les yeux vers le plafond. Il était probablement ici depuis une dizaine d’heure, puisqu’il était arrivé en pleine nuit et qu’il était désormais en plein jour. Il ne ressentait pas encore la faim ou la soif, mais ça ne saurait tarder. Il jeta un coup d’œil aux deux autres – eux aussi auraient forcément ces besoins à combler à un moment donné. Il poussa un léger soupir, tapotant l’épaule du gamin pour attirer totalement son attention. « Allons y. Je n’aime pas l’idée de rester immobile trop longtemps ici. » C’était comme lorsqu’il avait erré en ville, avant de tomber sur Lou. Il aurait pu se réfugier dans l’une des maisons vides, se rouler en boule et attendre que le temps passe. Mais il avait préféré bouger, pour ne plus être une cible immobile, pour ne plus être la proie de l’angoisse qui le secouait. Garder son corps en mouvement, son esprit en éveil – c’était tout ce qui importait. S’occuper pour ne pas s’appesantir sur tout ce qui rendait cette situation anormale. Le brun commença à avancer, se dirigeant sans trop de doute vers ce qu’il pensait être le centre commercial, le plan toujours dans un coin de sa tête. Au moins, il n’avait pas de souci d’orientations. Comme avec le plan du musée. C’était noté, gravé dans un coin, pour ne pas qu’il oublie, pour qu’il puisse s’en resservir à un moment où à un autre. C’était toujours utile. - Spoiler:
AHAHA, CE POST GROS FAKE QUI FAIT RIEN AVANCER DU TOUT /PAAM/
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« Mademoiselle Badass »
Aurélia
Messages : 406 Date d'inscription : 12/02/2013 Age : 33
Feuille de personnage Temps restant: (69/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 4 Mai - 13:31 | |
| Manifestement le seul souvenir qu’a eu Vinci ne l’a pas laissé autant en joie que celui que tu viens d’avoir. C’est vrai qu’on ne choisit pas ce dont on se souvient, les bribes de visions s’imposent à nous une fois la sphère touchée, sans savoir d’avance si ça va être un moment agréable ou plutôt triste et déconcertant. Tu as expérimenté les deux, à présent tu es heureuse d’avoir vu ce souvenir mais tu te souviens parfaitement de ton premier souvenir revenu. Rien qu’à l’évoquer ton sourire se ternit et une angoisse profonde revient au galop t’enserrer la gorge, tu avais si peur qu’elle semble encore présente au fond de toi. En baissant un peu les yeux tu réponds à Vinci.
« Oui... J’en ai eu un peu agréable aussi. Mais quelque part je suis contente de savoir que ça s’est passé, je sais que ça m’aidera à comprendre un jour. »
Tu es persuadée que tout ceci a un sens, que vous n’êtes pas là par hasard et que les souvenirs distribués au compte goutte constituent une sorte de réponse. Pendant que les deux autres ont l’air de regarder un plan quasiment inutilisable tu poses tes yeux sur les magasins abandonnés. Cette ambiance te donne des frissons, tout semble avoir été laissé dans la précipitation, les rideaux de fer ne sont qu’à moitié descendus et les articles encore exposés en vitrine. Tu as soudainement froid dans cette semi obscurité et la chair de poule gagne peu à peu chaque parcelle de ton corps. C’est pour ça que dès que tes compagnons évoquent un supermarché dans le fond tu leur emboîtes le pas, pressée de sortir de ce hall trop grand et trop vide.
L’idée de Vinci n’est pas mauvaise, au supermarché tu trouveras des habits mais aussi de l’eau et des vivres, si tout est aussi abandonné dans cette ville que ça l’est dans le centre commercial tu ne peux pas attendre qu’une âme charitable t’ait fait la popote ou t’attende avec un verre de lait et des cookies. Dans une détresse que tu gardes pour toi, accélérant le pas un peu plus, tu finis par comprendre que quel que soit cet endroit à partir de maintenant c’est de la survie. Ce n’est pas une balade de santé, ce n’est pas une promenade dans les studios de Disneyland : c’est ta vie à présent. Et ça ne te plaît pas, tu n’aimes pas que quelqu’un décide pour toi et d’aussi loin que tu te souviennes, tu n’as pas décidé d’être ici. Si tu avais eu un caractère plus posé et plus réfléchi tu aurais sûrement attendu quelque part en t’installant mais tu sembles être de ceux toujours en mouvement, suivant ses instincts comme on suivrait un ordre.
Vu le rythme de votre marche votre trio improbable arrive devant des portes automatiques n panne, à moitié ouvertes qui n’invitent pas à la visite. Mais tu y fais à peine attention tu t’élances à l’intérieur, toujours aussi sombre, pour te mettre à chercher frénétiquement des yeux tout ce qui pourrait t’être utile. Tu avises un sac en bandoulière que tu saisis pour y transférer l’intérieur de tes poches et ce dont tu vas avoir besoin.
« Vinci a raison, qui sait quand on trouvera de nouveau de quoi nous restaurer ou étancher notre soif. Il vaut mieux être prudent et faire quelques provisions. Je vais aller essayer de trouver des vêtements, Vinci tu devrais en faire de même et Miguel, même si je sais ce que tu penses de mon avis, tu ne devrais pas rester tout seul. »
Ce qui, en gros, signifie qu’il devrait venir avec vous mais tu as bien compris que le petit garçon n’en fait qu’à sa tête. Enfin, petit garçon... C’est vite dit.
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« Scientifique mégalo »
Miguel
Messages : 376 Date d'inscription : 29/11/2012 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (81/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 4 Mai - 14:13 | |
| C'était assez effrayant. Il ne voyait pas Vinci, mais il sentait pourtant sa présence à côté. Les mouvements d'air qu'il provoquait. Il pouvait même entendre sa respiration s'il se focalisait dessus. S'il ne savait pas qu'il était là, il se prendra presque pour un fou. En un sens, c'était épuisant pour ses nerfs de toujours devoir concevoir la présence d'une personne invisible. Il était sans cesse à guetter le foulard crasseux. Plus vite il trouverait un semblant d'apparence, mieux ce serait. Ses deux compères avaient la tête sur les épaules, Miguel fut content de voir qu'ils étaient capable de réfléchir par eux même et surtout, qu'ils ne cédaient pas à l'instinct et à leur impression. Miguel ne faisait pas confiance à ces choses, il ne voyait que le concret. Nourritures, vêtements. Ils devaient se charger du nécessaire, en s'assurant que rien ne soit nocif pour eux. Combien de temps encore allait-il rester avec eux ? Le cas de Vinci était trop intéressant pour qu'il passe à côté. Mirage venait en option bien sûr. Mais elle avait été en contact avec le monstre, il devait suivre son cas aussi. Aaah, il avait encore en tête cette histoire de sujets, et voilà qu'il s'en trouvait d'autres. Il était donc à ce point sans cœur ? Leurs pas résonnaient dans le complexe. Les siens, ceux de Mirage et ceux de Vinci. Encore une preuve qu'il existait bien. Mais c'était toujours étrange comme situation. Miguel se demandait comment réagiraient d'autres personnes. Lui et Mirage l'avaient admis plutôt facilement. Beaucoup trop d'ailleurs. Devait-il en conclure qu'ils étaient des cas spéciaux ? Il ne fallut pas autant de temps qu'il pensait pour rallier le supermarché. Son aura désastreuse le fit grimacer. Des zombies allaient sortir de nulle part et les attaquer ? La bonne blague. Mirage ne se fit pas prier pour rentrer. Celle-là franchement, elle ne tenait pas en place. Les jeunes sont plein d'énergies... Les jeunes hein ? « Vinci a raison, qui sait quand on trouvera de nouveau de quoi nous restaurer ou étancher notre soif. Il vaut mieux être prudent et faire quelques provisions. Je vais aller essayer de trouver des vêtements, Vinci tu devrais en faire de même et Miguel, même si je sais ce que tu penses de mon avis, tu ne devrais pas rester tout seul. » Miguel grimaça de nouveau. C'était quoi ça ? Elle jouait à la grande-sœur ? Il esquissa une sorte de sourire crispé, traduisant qu'il était à bout. Par pitié, qu'ils arrêtent de le traiter comme un gosse... ▬ Procédons par ordre. Pour commencer, on va au rayon vêtements et on règle vos problèmes. Pour la nourriture, on verra ensuite. Évitons de nous séparer, on ne sait pas si on seul ici. Ah, et clarifions les choses définitivement, j'en ai peut être pas l'air, mais j'ai deux frères d'à peu près ton âge Mirage. Deux petits frères. Il avait insisté sur le petits mais n'avait pas clairement dit qu'il était plus âgé qu'elle. Il espérait de cette façon voir si elle était vive d'esprit ou si jusque là, ça avait été un coup de chance. Oh et tant qu'à faire, il allait taire un peu sa dernière observation. Mirage était allée sans réfléchir, donc elle n'avait pas remarqué les traces de passages sur le sol, là où la poussière semblait avoir été essuyée. Tant pis pour elle. - Spoiler:
J'AI ABSOLUMENT RIEN A DIRE C'EST VIDE HIHOU %D
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« Certifié plaqué or »
Vinci
Messages : 96 Date d'inscription : 06/11/2012 Age : 31
Feuille de personnage Temps restant: (64/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 4 Mai - 15:54 | |
| Elle en avait visiblement déjà eu un mauvais elle aussi. Il lui adressa à nouveau son invisible sourire, , ne préférant pas s’attarder là-dessus. Et puis, elle avait raison ; tout souvenir, qu’il soit bon ou mauvais, les aiderait forcément à mieux se comprendre. A mieux s’apprendre. Mais ces souvenirs… Il en revenait toujours au même point : pourquoi apparaissaient-ils à certains moments et pas à d’autres ? Que faisaient-ils qui pouvait susciter l’apparition d’une de ces boule de lumière ? C’était des questions sans réponses, juste des fragments d’une réponse qu’il ne parvenait pas à trouver. Mais il était certain que ce n’était pas du hasard. Alors dans ce cas… Quelque chose tirait les rênes de tout ça. Quelque chose qui avait fait en sorte qu’ils soient ici, dans cette ville, seuls et sans mémoire, sans rien à quoi les rattacher. Il soupira légèrement. C’était agaçant et il n’avait pas réellement le temps d’y penser maintenant. Ce serait pour plus tard. Ils arrivèrent enfin en vue du supermarché et… Il devait avouer que ce n’était absolument pas engageant. Les allées vides, les portes bringuebalantes, la poussière qui s’était déposée au fil du temps. Un décor digne d’un vrai film d’horreur. Qui sait ce qui pouvait se tapir dans ces allées sombres et si menaçantes au premier coup d’œil ? Il jeta un coup d’œil à la blonde, prêt à protester – c’était décidément une très mauvaise idée de se séparer. Une très, très mauvaise idée d’ailleurs. Et il n’était visiblement pas le seul de cet avis, au vu de la réaction du gamin. Il était même plutôt d’accord avec lui sur la forme et le fond. Il soupira légèrement, tournant la tête vers Mirage. « Je suis d’accord avec lui. Se séparer serait une très mauvaise idée, on n’a absolument aucune idée de ce qui peut trainer par là. Et au regard de ce à quoi j’ai eu droit depuis que je suis arrivé, je m’attends plutôt au pire. Alors ne tentons pas la chance. » Il avait une voix calme, posée. Énonçant calmement les faits et appuyant les paroles de Miguel - loin de lui l’idée de considérer la blonde comme une enfant. Les deux semblaient juste du genre à n’en faire qu’à leur tête alors remettre un peu les choses dans leur contexte ne semblait pas superflu. Par contre, la fin de la phrase du gamin le laissait perplexe. Deux petits frères ? Avec sa taille et sa tête de gamin ? Des frères qui auraient l’âge de Mirage… Une vingtaine d’année, donc. Il haussa les épaules – étaient-ils encore plus petits que lui ? Il retient un ricanement, préférant passer derrière Mirage. Elle s’était empressée d’attraper un sac pour y fourrer ce qu’elle avait dans les poches. C’était une bonne idée, mais… Il répugnait un peu à laisser le sien. Après tout, c’était son sac et le nombre d’affaires lui appartenant était quand même vachement limité. Avec une pointe d’hésitation, il s’approcha, tâtant les différents sacs pour en trouver un assez grand. Une fois cela fait, il l’ouvrit avec précaution pour glisser son sac dedans en veillant à ne pas le lâcher avant qu’il soit bien calé, vidant à tâtons l’intérieur du sac en tissu dans le plus grand avant de plier ce dernier pour le caser dans un coin. Ca bouffait de la place, mais au moins, il ne l’abandonnait pas. Même si c’était particulièrement stupide. Enfin… Il n’allait pas non plus tenter de se justifier. Il se redressa ensuite, le sac visible pendant à son épaule. Un sac qui flottait… Ça devait être sacrément bizarre, ça aussi. Après un instant de flottement, ils reprirent leur marche vers les fringues, passant devant les rayons de nourriture. Le brun s’arrêta, fronçant les sourcils avant de se décider. « On devrait prendre la bouffe en premier. On sait pas ce qui peut arriver, autant prendre l’essentiel en premier. » Fort de cette brillante réflexion, il s’engouffra dans le rayon des biscuits, déambulant en étudiant les boîtes, hésitant. Il finit par reculer, tentant d’avoir une vue un peu plus grande du rayon, reculant bien trop pour la largeur du couloir et percutant le rayon derrière, faisant s’effondrer sur lui les packs de farine. Il ferma les yeux, levant inutilement les mains pour se protéger de l’agresseur en poudre. Quand il les rouvrit, il ne put que constater que ses mains invisibles auparavant l’étaient désormais… Quoiqu’un peu trop blanche et parfois même trouées par du vide. « Hum. Oh. » - Spoiler:
AGRESSION A LA FARINE. VOILA. Qu’on me dise si c’pas bon, si je dois pas, si je dois modifier %D.
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« Mademoiselle Badass »
Aurélia
Messages : 406 Date d'inscription : 12/02/2013 Age : 33
Feuille de personnage Temps restant: (69/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 4 Mai - 16:16 | |
| Manifestement ils ne comprenaient pas, de base tu avais dit pour qu’ils ne se séparent pas. Du coin de l’œil tu vois Vinci attraper un sac après toi et vider précautionneusement ses affaires à l’intérieur. Tu entends la réflexion de Miguel qui a le don de t’irriter pour de bon, c’est bien de remettre les choses en place mais sa manière ne te plaît que très moyennement. Toujours sur place tandis que Vinci s’éloigne vers les rayonnages de nourriture tu ouvres la bouche pour répondre à l’adulte dans son corps d’enfant.
« En effet, clarifions les choses définitivement. J’ai dit que tu ne devais pas rester tout seul, point barre. Et non pas parce que tu as l’air d’un enfant, j’ai de gros doutes sur ton âge depuis un moment déjà, juste parce que comme tu l’as dit ce n’est pas judicieux de se séparer vu ce qu’il pourrait rôder. »
Voilà, au moins comme ça c’est clair et net. Depuis ses allusions à la science tu t’interroges sur l’âge du gamin, qui n’en est pas un. Tu n’étais pas non plus sur le point de deviner qu’il est plus âgé que toi mais il n’a clairement pas 13 ans. Ceci dit, tu ne sais toujours pas comment te comporter avec lui, adulte ou pas. Une fois les choses posées à plat tu te diriges vers les rayons nourriture où Vinci a disparu avant d’entendre un bruit de sacs qui explosent. Pure réaction instinctive tu t’élances vers la source du bruit en criant le nom de ta nouvelle connaissance pour être sûre qu’il n’a pas fait de mauvaise rencontre. En arrivant dans la rangée ta première vision est celle d’une apocalypse farineuse, il y a de la poudre blanche éparpillée partout. Tu mets quelques secondes à te rendre compte que tu aperçois clairement la silhouette de Vinci, couvert de farine.
« Vinci ! Je peux te voir ! »
Un grand sourire s’affiche sur ton visage, heureuse de pouvoir enfin mettre une forme approximative de visage sur le « nom » de ton compagnon de route. En t’approchant pour mieux voir tu en profites pour fourrer dans ton sac deux paquets de Dinosaurus. Il est plus grand que ce que tu t’étais imaginé et en arrivant à sa hauteur tu réitères un sourire.
« Ça fait plaisir de te voir enfin ! Miguel va arriver, je suis juste au rayon derrière pour aller chercher des conserves qui se conserveront longtemps. On devrait passer chercher de l’eau ensuite. »
- Spoiler:
Ca avance toujours paaaas XD
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« Scientifique mégalo »
Miguel
Messages : 376 Date d'inscription : 29/11/2012 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (81/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 4 Mai - 19:51 | |
| Mirage était bien une fille. Elle se souciait tant que ça de Vinci ? Attendre qu'il soit partie pour lui faire une remarque aussi puérile. Vraiment. C'était bien un truc de fille ça. Miguel ne dit rien, il se contenta de la regard avec un regard blasé. Oui voilà, c'était une humaine banale après tout. Il n'y avait pas grand chose à espérer venant d'elle. D'une règle générale, il avait l'impression d'être plutôt à l'aise avec les réactions typiquement humaine, mais encore plus chez les filles. Probablement parce qu'il était un homme normal, incapable de comprendre ce qu'il se passait dans la tête des femmes. Une fois la jeune femme disparut dans les rayons, Miguel resta un instant dans l'entrée du supermarché. Cette Mirage commençait vraiment à lui taper sur les nerfs. ▬ Gnagnagna, j’ai de gros doutes sur ton âge depuis un moment déjà. Imita t-il en prenant une voix de fausset et une attitude féminine, avant de plonger ses mains dans les poches de son pantalon et d'aller dans la même direction. Si t'avais pigé, alors comporte toi en adulte et respecte tes adultes, gamine. Conclua t-il tout bas, de façon à ne pas être entendu. De toutes façon, Mirage était trop loin pour l'entendre. Il passe dans un rayon et regarde avec attention les aliments posés sur les étagères, pour finalement saisir une boite de biscuit lambda. Des dates, voilà ce qu'il cherchait. Mais le grand bruit puis l'appel de Mirage le rappela à l'ordre. Il reposa la boîte en hâte sur son rayon pour courir vers la source. Bordel, on peut pas les laisser seuls un instant ou quoi ?!Arrivé sur les lieux du crime, il trouva un tas farineux de formes humaine. Mirage venait de disparaître derrière d'autres rayons. Il s’avança vers Vinci, laissant échapper quelques toussotements provoqués par la farine en suspension. ▬ Y a un rayon cosmétique dans tous les supermarchés, c'était pas la peine de te jeter sur la farine.Pouffa t-il en découvrant la forme enfarinée. Il n'y avait rien de malicieux, juste une boutade. Au passage, il attrape le sac que Vinci avait pris à l'entrée et commença à prendre dans les rayons. ▬ Il ne faut pas prendre d'aliments frais, on ne pourra pas les garder suffisamment longtemps, et ils ne doivent plus êtres très bon. Idem pour les aliments contenant du chocolat ou des fruits. Le mieux, ce sont les biscuits secs. On peut également taper dans les bocaux sous vides. Il pris plusieurs paquets de gâteaux. Puis tandis le sac à Vinci de nouveau, qui avait l'air un peu bête avec sa farine sur lui. Même si cela avait le don de rassurer Miguel. Là, c'était concret. ▬ Pour l'eau, il va falloir prendre une bassine. Confinée pendant longtemps, elle sera devenu impropre à la consommation. Il faudra donc la brasser pour la rendre potable de nouveau. - Spoiler:
Ça tourne rond encore et encore xD Et Mirage, GG LES DINOSAURUS
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Vinci
Messages : 96 Date d'inscription : 06/11/2012 Age : 31
Feuille de personnage Temps restant: (64/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Dim 5 Mai - 10:53 | |
| Il était… Blanc. C’était indéniable. Le brun ouvrit une nouvelle fois la bouche, aspira de la farine et toussa bruyamment, sursautant en entendant un léger cri venant de Mirage. Le voir, elle pouvait le voir ? Il tourna la tête vers elle, toussant une nouvelle fois avant de réussir à parler. Mais avant même qu’il n’ait pu lâcher un mot elle avait déjà repris la parole, balançant une flopée de mot qu’il n’identifia pas tout de suite, un peu sonné par tout cette farine qu’il sentait partout – sur ses mains, son visage, dans sa bouche… Verdissant légèrement, le brun se tourna, frottant maladroitement ses bras pour en chasser la farine – qui sait quels parasites pouvaient bien avoir trouvé refuge dans ces paquets abandonnés depuis si longtemps ?! Il finit par se calmer, ayant chassé le plus gros de la farine tout en restant un minimum visible – c’était une bonne nouvelle, même s’il ne l’était qu’à moitié au final. C’était toujours ça de gagné. Puis il entendit Miguel et se tourna légèrement vers lui, le gratifiant d’un coup d’œil amusé en l’entendant. « Je trouvais que le blanc m’allait mieux au teint, entre nous. » Il eut une légère moue en le sentant prendre sans façon son sac et commencer à le remplir – fort heureusement il n’avait pas de trucs fragiles dedans et avait calé ce qu’il avait identifié l’attrape-rêve au fond, sous son sac invisible plié. Il ne protesta donc pas, récupérant ensuite son sac. Souriant légèrement en l’entendant parler de l’eau – sans savoir pourquoi, il lui faisait entièrement confiance pour ça. Peut-être à cause de la manière dont il parlait, cette assurance qu’il avait. Il l’ignorait, mais ce n’était pas si important. Il haussa les épaules, remettant le sac sur son épaule avant de reculer pour rejoindre Mirage au rayon des conserves. « J’pense qu’on peut trouver la bassine au rayon ménager. On récupère Mirage et on y va après, on finira par les fringues. » Il glissa une main dans ses cheveux, faisant tomber une pluie de farine sur le sol et le sac. Le brun soupira légèrement, rejoignant Mirage d’un pas lourd, les yeux baissés pour observer avec intérêt ses pas se dessiner dans la poussière alors même que ses pieds restaient presque invisibles. Il se posta à côté de la blonde, lui adressant un léger sourire avant d’empocher quelques conserves qui lui semblaient digne d’intérêt, les glissant dans son sac qui commençait à peser légèrement, tentant d’arranger le tout pour garder de la place pour l’eau. Puis il posa légèrement sa main sur le bras de la blonde, lui signalant qu’ils devaient se remettre en route – l’idée de rester passablement immobile dans un rayon lui déplaisait. L’impression d’être une proie facile n’était absolument pas agréable. Le brun rejoignit ensuite l’allée principale, tentant de repérer le rayon où ils pourraient trouver une bassine pour brasser l’eau comme l’avait suggéré Miguel. Ce dernier trouvé, il commença à avancer vers lui. - Spoiler:
RP INUTILE BONJOUUUR. On doit rendre ça un peu plus palpitant ;_ ;
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« Mademoiselle Badass »
Aurélia
Messages : 406 Date d'inscription : 12/02/2013 Age : 33
Feuille de personnage Temps restant: (69/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Dim 5 Mai - 12:34 | |
| Tu les entends parler au rayon derrière toi, mais plus le temps passe et plus tu es nerveuse. Tu te sens coincée comme une souris en cage, il fait trop sombre et tout est trop calme. Des traces de pas sont visibles dans la poussière de l’allée principale, elles ont l’air récentes. La chair de poule te reprend tandis que Vinci pose sa main blanche de farine sur ton bras pour te signifier d’avancer vers le rayon boissons. Tu as juste le temps de glisser quelques bocaux dans ton nouveau sac, pas trop pour ne pas l’alourdir et te ralentir, avant de leur emboîter le pas. L’eau est surement la chose la plus importante à prendre car si elle a été coupée dans les maisons tout aussi abandonnées que vous avez croisées sur le chemin alors le supermarché est peut être la seule source d’eau potable dans les environs.
Tes pas s’accélèrent de plus en plus tandis que tu te concentres sur le moindre bruit qui pourrait résonner dans ce grand espace. Après ce qu’il te semble une éternité tu finis par arriver devant les rayonnages de bouteilles, attrapant à la volée deux grandes bouteilles d’eau plate en te tournant vers tes acolytes une fois ces dernières ajoutées à ta cargaison. Tu te sens oppressée et alors qu’à la piscine tu n’avais pas vu le danger venir tu t’efforces cette fois de maintenir tous tes sens en alerte pour être prête à réagir et courir s’il le faut.
« Vous avez besoin d’autre chose ou on passe directement au rayon vêtements ? J’aimerais que l’on sorte d’ici le plus rapidement possible, autant ne pas tenter le diable. »
Les autres ont l’air de penser comme toi, aucun de vous ne semble à l’aise dans cet espace clos et même si tu n’as aucune idée de l’endroit où tu vas te rendre après, pour l’instant tu veux te changer et sortir. L’ambiance est tellement glauque que tu as l’impression que tu vas faire une découverte macabre à tout moment. Incapable de rester tranquille et en attendant les réponses des deux garçons tu te tournes dans tous les sens, gigotant nerveusement.
- Spoiler:
Si quelqu'un a une idée pour rendre ça plus palpitant je suis preneuse, perso j'en ai pas eu XD
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« Scientifique mégalo »
Miguel
Messages : 376 Date d'inscription : 29/11/2012 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (81/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Dim 5 Mai - 13:01 | |
| Miguel n'attendit pas que Vinci parle du rayon ménager pour s'y rendre. Un, deux, trois rayons et il trouva enfin son Graal. Il avança quelques pas, et commença à chercher entre les différents produits d'entretien. Après avoir mit la main sur une bassin rouge de taille respectable, il allait rejoindre ses deux amis quand il s'arrêter un instant devant différentes bouteilles en plastique. Détergents et Javels. Dans l’immédiat ce genre de chose ne leur servirait pas, mais ce genre de produits étaient généralement très réactifs. Il ne doutait pas de pouvoir leur trouver une utilité défensive le moment venu, et attrapa une bouteille de chaque qui plaça dans la bassine. Oh, tant qu'à faire, il fallait trouver de quoi se soigner. Il passa dans le rayon suivant pour attraper des bandes et du sparadrap. Avant même qu'il ne s'en rende compte, sa bassine était pleine. Il grimaça. Mais bon, il valait mieux être prévoyant. Vinci et Mirage était déjà au rayon des bouteilles alors il s'empressa de les rejoindre. Les rayons vides n'avaient absolument rien de rassurant, et il accéléra le pas, tenant fermement sa bassine dans les bras. Arrivé au rayon des boissons, ce qu'il vit lui glaça le sang sur le coup, mais il se calma rapidement. A l'autre bout du rayon, là où étaient alignés les alcools, un large flaque séchait encore. Quelqu'un était passé avant eux. « Vous avez besoin d’autre chose ou on passe directement au rayon vêtements ? J’aimerais que l’on sorte d’ici le plus rapidement possible, autant ne pas tenter le diable. » ▬ Et bien, je n'ai pas eut le temps d'aller te chercher du fond de teint et du mascara, tu ne m'en veux pas ?Répondit-il tout souriant. Bien sûr qu'elle n'allait pas lui en vouloir. Mais bon dieu, parfois elle faisait des remarques tellement idiotes. Il lisait en elle comme un livre ouvert, elle flippait encore plus que lui. Il fit signe aux deux autres de le suivre et il s'avançait à travers le couloir central, pour atterrir sur un rayon vêtement. Là encore, il y avait eut des traces de passages. Miguel posa sa bassine sur le sol. ▬ C'est bien ce que je pensais, certains on eu la même idée que nous... Il ne s'attarda pas plus sur la chose - de toute façon, ils ne pouvaient rien y faire - et se dirigea vers le rayon enfant. Seigneur, il était en train de se couvrir de honte. Il attrapa un sac en bandoulière pour y fourrer ses trouvailles. Au final, la bouffe et l'eau était avec Vinci et Mirage et lui il avait chopé que des produits d'entretiens et de quoi faire le premiers secours. Il n'avait plus qu'à se faire bien voir. ▬ On devrait prendre de quoi nous couvrir aussi, il peut très bien pleuvoir et les conditions météorologiques m'ont l'air spéciales ici... Il attrapa une veste au passage. C'était pas trop son style, le col en fourrure, mais c'était le seul truc qui lui allait. Du 12 ans, évidement. - Spoiler:
Bon allez, faites nous un strip tease pour donner de l'ambiance là %D
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Mar 7 Mai - 12:43 | |
| C'est trop calme. C'était trop calme. Surgit d'on ne sait où, Ratatouille le Rat Géant venait d'arriver dans le centre commerciale. Sa peau pelée était hirsute et brulée par endroit. Il faisait approximativement la taille d'un grizzly et se heurtait contre les étagères, répandant sur le sol toutes sortes d'objets volumineux. Et il avançait. A priori sans voir les trois individus. - Spoiler:
Nous avons l'honneur de vous présenter Ratatouille o/ A vous de choisir si vous voulez lui faire un petit coucou, ou vous enfuir en criant, ou rester dans le centre commercial à le regarder en silence.
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« Certifié plaqué or »
Vinci
Messages : 96 Date d'inscription : 06/11/2012 Age : 31
Feuille de personnage Temps restant: (64/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Mer 8 Mai - 19:59 | |
| S’ils n’avaient pas été dans un centre commercial visiblement déserté depuis de longues années, l’ambiance aurait presque pu être bonne enfant – comme un départ en vacances ou en expédition. Faire des provisions, prendre de quoi régler tous les petits soucis, choisir des vêtements plus adaptés à ce qui allait les attendre… C’était presque agréable. Si on exemptait son invisibilité désormais partielle à cause de la farine, la poussière accumulée depuis tout ce temps dans chaque recoin et cette désagréable sensation qu’il avait de ne pas être seul. Le silence et le calme n’étaient pas ses meilleurs amis. Parce qu’il s’attendait désormais au pire à chaque pas qu’il faisait, guettant nerveusement chaque bruit dans le bâtiment. C’était trop vaste et il y avait bien trop de cachettes possibles pour toutes sortes de créatures. Il ne fit pourtant pas d’esclandre, préférant suivre calmement Mirage et Miguel vers les vêtements, jetant des coups d’œil autour d’eux. Il n’aimait pas ça. Les traces de pas sur la poussière, preuves d’un passage récent, la flaque d’alcool qu’il avait entraperçu sans la signaler, ne préférant pas alerter ses compagnons pour rien. Et cette sensation, celle de ne pas être seul dans cet endroit. L’impression qu’il y avait quelque chose prêt à sortir de sa cachette pour les glacer d’effroi. C’était trop facile, trop calme. Il y allait forcément y avoir quelque chose. Pourtant, rien ne se montrait et c’est à reculons que le brun s’approcha d’un porte-vêtement d’homme, glissant machinalement ses doigts sur les vêtements couverts de poussière, cherchant quelque chose qui semblerait à sa taille. Il finit par tirer un jean et un sweat, les posant sur son bras pour se rapprocher des deux autres. C’est là qu’il l’entendit. Ils n’étaient pas seuls. C’était sûr et certain. Il voyait les rayons trembler, entendant les produits tomber et parfois exploser au sol. Le brun avala sa salive, jetant un regard aux deux autres, leur intimant de garder le silence d’un index sur la bouche. Puis lentement il se déplaça, faisant le moins de bruit possible et se déplaçant vers la source du bruit. Il se rapprocha rapidement, ralentissant ensuite le pas, craignant ce qu’il allait voir tout autant qu’il en était curieux. Il avançait dans un rayon, observant celui à sa droite trembler avec violence. Posant la main sur le métal, il en testa la solidité avant de se hisser lestement sur quelques étages, jetant un coup d’œil à ce qui causait ce bazar. Puis il se figea. C’était… Immonde. C’était le premier mot qui lui vint à l’esprit en voyant la créature. Un rat. Un rat qui faisait la taille d’un ours, à la peau pelée et au pelage hirsute et brûlé. L’animal se déplaçait entre les rayons, sa démarche le projetant contre chacun des deux. Ravalant difficilement sa salive, le brun redescendit, ratant un étage et se rattrapant de justesse, son propre brouhaha masqué par celui de l’animal. Une fois les deux pieds à terre il reprit la direction des deux autres, jugeant que l’animal se rapprochait bien trop d’eux à son goût. Il refit le chemin en sens inverse, se penchant directement vers eux pour murmurer en gardant un ton plus ou moins calme. « Il y a un rat géant. Je sais pas ce qu’on va faire, mais il se dirige ici donc je pense que le shopping est remis à plus tard. » Gardant dans son champ de vision les rayons tremblant, le brun recula légèrement, serrant nerveusement les doigts. Que faire face à un tel monstre ? Fuir, encore ? Ce serait le plus sage… - Spoiler:
D:
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« Mademoiselle Badass »
Aurélia
Messages : 406 Date d'inscription : 12/02/2013 Age : 33
Feuille de personnage Temps restant: (69/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Jeu 9 Mai - 10:28 | |
| Trop occupée à regarder ta poitrine pour en deviner approximativement la taille tu n’entends pas tout de suite les bruits sourds et les tremblements qui auraient dû t’alarmer. Ce n’est qu’au bout de quelques longues secondes que tu finis par apercevoir Vinci qui se dirige vers la source du bruit tandis que tu saisis un soutien-gorge une paire de jeans et un débardeur blanc. Tu es venue ici pour t’habiller, tu repartiras avec des vêtements que tu as déjà glissés dans ton sac.
Le temps que Vinci reviennes tu attrapes une bombe de déodorant en priant pour que l’un d’eux ait un briquet ou que le rayon les contenant ne soit pas trop loin. Cette fois il est hors de question que tu te laisses gentiment faire, avant même de savoir ce que c’est tu sais que c’est vivant. Ça bouge et ça fait un vacarme d’enfer en renversant les étagères sur son passage. Tes jambes bougent nerveusement, tous tes sens en alerte tu es incapable de rester immobile alors que tes yeux suivent irrésistiblement la trajectoire qu’emprunte la chose. Et Vinci qui ne revient toujours pas, tu commences sérieusement à paniquer, un boule enserrant ta gorge tu te tournes vers le rayon enfants et cherches des yeux Miguel, tu lui demanderais bien si tout va bien pour lui mais il risquerait encore de mal le prendre. Ce n'est tout de même pas de ta faute s'il interprète mal à chaque fois.
Ton deuxième compagnon de route finit enfin par revenir, vous intimant le silence. Le tout est de savoir quoi faire maintenant, tu te demandes même si la fuite est une option viable. Mais tu ne te poses pas plus de questions lorsque tu aperçois la bête. Un rat énorme. Ce truc serait capable de vous poursuivre jusqu’en Alaska s’il le voulait. Mais quelques détails t’interpellent, son poil est hirsute et brûlé et vu sa façon de se déplacer il doit sûrement être aveugle ou avoir une vision carrément défaillante. Tes doigts tremblants se resserrent autour du malheureux aérosol tandis qu’un cri d’alerte hurle dans ta tête qu’il en faudrait un cargo pour ne serait-ce qu’attendre le rongeur de la taille d’un ours. Et encore, un ours balèze.
Détail aussi inutile qu’insignifiant dans ta situation tu remarques que les premiers mots qui te viennent à l’esprit en pleine panique sont des mots italiens. Chose qui a au moins le mérite de t’apprendre une chose sur toi, même si la situation est légèrement mal choisie.
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Pardon c'est genre, très très trèèèèèèès nul çwç
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« Scientifique mégalo »
Miguel
Messages : 376 Date d'inscription : 29/11/2012 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (81/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Jeu 9 Mai - 23:27 | |
| Après l'incident de la piscine, le nouvel animal qui était apparu paraissait gentillet. A part sa taille quelque peu démesurée, elle avait l'air anatomiquement parlant normale - même si cela restait un bien grand mot. Il était certes repoussant, mais il ressemblait à une chose connue, alors Miguel ne sursauta pas plus que ça. Voyant la soudaine panique de Mirage (et à entendre la voix de Vinci, il paniquait aussi), il comprenait que la situation pouvait dégénérer d'un moment à l'autre, comme à la piscine. Miguel plia soigneusement la veste dans la bassine il s'approcha de Mirage. Dans ce genre de situation, sa petite taille était un bon avantage, pas autant que l'invisibilité de Vinci, mais il était toujours plus avantagé que Mirage. Longeant le rayon, il regarda l'énorme bestiole. Un rat tout ce qu'il y avait de normal selon ses premières observations, à peu près le même genre. Son aspect repoussant laissait penser qu'il avait souffert de brûlure. Mais son comportement fut ce qui alerta le plus Miguel. Le rat se jetait dans tous les sens, étrange pour une espèce connu pour être plutôt habile et passe-partout. Un comportement qui tranchait beaucoup trop avec l'espèce en général. Mais après tout, compte tenu de l'endroit où ils étaient, ça n'avait rien d'étonnant. Il recula et rejoignit les deux autres. ▬ Son comportement est inquiétant. Les rats ne sont pas des espèces si belliqueuse d'ordinaire. Généralement, ils attaquent quand le nid est menacé ou s'ils sont blessés. Oui la taille on s'en tape. Il faisait la taille d'un grizzli, mais après tout, après les grenouilles fusionnatrices, ça aurait été surprenant de trouver une espèce animale normale. Les rats se fient surtout à l'odorat et à l'ouïe. Et vu comment la bête est énervée, je ne pense pas qu'elle voit vraiment ce qu'il l'entoure.Miguel n'avait pas l'impression que la bête en avait vraiment après eux, elle ne les avait probablement même pas encore vu. Mais ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'elle n'aille faire un tour au rayon vêtements. S'ils voulaient s'en sortir, il valait mieux pour eux qu'ils évitent de jouer aux héros. Mais en même temps, une si belle bête, c'était tentant pour n'importe qui voulant jouer au biologiste. ▬ ... Je ne vous demande pas si vous avez envie de vous fritter avec. Quelqu'un à une idée pour sortir ? J'en ai une, mais elle me paraît un peu suicidaire. Cela supposait un appât, et une bouteille de javel. - Spoiler:
C'est très mauvais... PARDON ;;
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Ven 10 Mai - 17:54 | |
| (Vous changez de tranche horaire et êtes désormais en milieu de 10h-12h) On dit souvent que les évènements peuvent avoir tendance à s'acharner contre vous. Ce qui est peut être vrai. Alors que le rat ne semblait pas ralentir sa course, trois souvenirs se posèrent devant le nez des personnages. Mais qui savait si leurs absences du à ces morceaux de mémoire retrouvés n'allaient pas leur être fatale ? Toucheront ? Toucheront pas...? |
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« Certifié plaqué or »
Vinci
Messages : 96 Date d'inscription : 06/11/2012 Age : 31
Feuille de personnage Temps restant: (64/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 11 Mai - 11:59 | |
| 10h - 12h Il ne devait pas paniquer. Ce serait inutile ; après tout, ce n’était pas non plus la première fois qu’il se retrouvait face à un animal sortant franchement de l’ordinaire, n’est-ce-pas ? Il y avait d’abord eu le T-Rex – paye ta bestiole disparue depuis quelques milliers voire millions d’années – puis il y avait eu ce serpent – doré, énorme et qui en plus l’avait rendu invisible – alors un rat, même énorme et foutrement moche, ce n’était pas non plus la mer à boire, n’est-ce-pas ? Surtout qu’il n’avait pas l’air spécialement intelligent, à se déplacer comme le mastodonte qu’il était, bousculant tout ce qui se trouvait sur son passage et avançant visiblement au hasard. C’est peut-être pour ça qu’il ne put s’empêcher d’acquiescer quand Miguel leur fit part de ses conclusions. Le brun se gratta la tête, soupirant. Que faire ? Le petit brun avait une idée visiblement, sauf que celle-ci pouvait bien aller se faire voir quand il vit les boules lumineuses venir flotter juste devant eux. « … Putain de. C’est une blague, c’est ça ? » Il n’avait pas pu retenir le grognement de frustration. Maintenant qu’il savait ce que c’était – un souvenir ! – il crevait d’envie de la toucher, cette petite boule qui flottait tranquillement devant lui, l’air de lui dire d’aller se faire profondément. S’il touchait, il risquait sa vie mais également celle des autres. S’il ne touchait pas… Il serait profondément frustré. Et il ignorait ce qui arrivait quand on ne les touchait pas – après tout, si on lui foutait un souvenir sous le nez, d’une manière aussi évidente, c’est qu’il y avait forcément une crasse s’il ne le touchait pas. Ou s’il le touchait, en l’occurrence, au vu des étagères qui tremblaient de plus en plus dans leur direction. C’était d’une frustration…. Mais il ne pouvait pas lutter – pas contre cette curiosité, cette envie, ce besoin d’en apprendre plus sur lui, de savoir ce qu’il était, qui il était. Alors il soupira, adressant un semi-regard coupable aux deux autres, surtout au petit brun qui semblait faire face à la situation tellement comme un adulte. Le regardant comme un gosse sur le point de faire une grosse connerie. Mais... Ils ne pouvaient que comprendre, après tout, n’est-ce-pas ? Agir stupidement parce que de toute manière, même s’ils avaient une myriade d’autres choix, ce n’était que le seul qu’ils voulaient envisager. Alors il tendit la main, murmurant doucement à la blonde, qui était la plus proche. « … Désolé. Couvrez-moi le temps que je revienne. » Puis il toucha la boule de lumière, la crainte au ventre quant à ce qu’il allait retrouver en revenant. |
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« Mademoiselle Badass »
Aurélia
Messages : 406 Date d'inscription : 12/02/2013 Age : 33
Feuille de personnage Temps restant: (69/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 11 Mai - 12:41 | |
| Il avait beau te taper sur les nerfs Miguel semblait avoir un plan, et c’était apparemment la meilleure solution qui se présentait à vous pour l’instant. Mais ça, c’était avant. C’était une blague, ça devait en être une. Un fait très simple qui a le don de te mettre encore plus sur les nerfs. Des souvenirs, à un moment pareil. Dans un murmure tu laisses échapper un « Catzata di merda » qui illustre bien ce que tu penses de la situation. Mais tu sais, au fond, que tu le toucheras quoi qu’il arrive, ce souvenir.
C’est sûrement pour ça que tu ne penses même pas une seconde à en vouloir à Vinci que tu entends s’excuser avant de toucher le sien. C’est très simple, tu vas essayer de distraire un maximum le gros rat le temps qu’il se réveille et tu toucheras le tien ensuite et vous ferez la même chose si Miguel désire également en apprendre plus sur lui. Tu te tournes vers ce dernier, bien décidée, avant de lui expliquer simplement ce que tu vas faire.
« Je vais aller chercher un briquet et ta bouteille d’eau de Javel, fais ce que tu veux mais pour l’instant Vinci ne pourra pas bouger. Avec un peu de chance tu peux essayer de masquer son odorat avec du déodorant ou du parfum. »
D’accord ou pas d’accord c’est à lui de voir, il peut très bien essayer de se casser tout seul s’il en a envie, mais toi tu ne sortiras pas d’ici avant d’avoir effleuré la boule lumineuse qui t’es destinée. Une fois que tu es sûre qu’il a compris tu fais un détour rapide pour contourner les rayons par terre avant de t’élancer vers les produits ménagers, où tu trouveras certainement de la javel et même un allume gaz avec un peu de chance, ta bombe de déodorant toujours à la main.
La nervosité te fait trembler et tu perds du temps à chercher ces maudits objets, tu ne sais pas si le rat t’a vue ni s’il t’a suivie. Une fois ce qu’il te faut une volte face t’annonce que la bête avance toujours vers Miguel et Vinci. Le temps file et tu espères que Vinci se réveillera bientôt, mais sans le voir impossible d’en être sûre. C’est pourquoi tu te remets à courir aussi vite que tu peux pour revenir te poster devant ton souvenir qui n’a pas bougé. Le rat est à présent très proche, sans réfléchir plus tu déclenches l’aérosol et appuies sur l’allume gaz, ce qui provoque un jet de flammes assez monstrueux. Okay, prochaine étape, apprendre à se servir de ce machin.
Un vague bruit t’apprend que Vinci reprend pied avec la réalité. Ni une, ni deux, sans chercher à savoir son état ni si ta tentative a marché, consciente que le temps presse, tu cherches la main de l’homme invisible, l’attrape et lui remets la bombe d’anti transpirant et l’allume gaz. Encore la bouteille de javel à donner à Miguel et après un coup d’œil à tes deux acolytes tu effleures à ton tour la boule lumineuse. Plus que Miguel et vous pourrez sortir de là.
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Comment ça, je n'en fais qu'à ma tête ? 8D
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« Scientifique mégalo »
Miguel
Messages : 376 Date d'inscription : 29/11/2012 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (81/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 11 Mai - 13:52 | |
| Comment ça il s'excusait ? Il se rendait compte la situation dans laquelle il les mettait ? Tu m'en foutras des excuses, quand on s'en sortira je t'en collerais une belle ! Mais d'un autre côté, on ne pouvait pas lui en vouloir de vouloir récupérer la mémoire. Mais bon, on ne pouvait pas dire que la situation s'y prêtait vraiment. Comment pouvait-on qualifier cela ? C'était un niveau au dessus du sadisme. C'était de la cruauté pure. Miguel ne pouvait que saluer un tel geste, après tout, ils étaient un peu comme des sujets d'expériences dans cette ville non ? Il y songeait depuis l'apparition du rat, mais là, c'était carrément évident. Il imaginait déjà la thématique : Etude des priorités de l'espèce humaine dans une situation de crise. Pour s'assurer de la sécurité de l'homme invisible, Miguel tâtonna un peu avant de l'attraper et de l'éloigner du couloir central, au cas où le rat arrivait plus vite que prévu. Au même moment, Mirage se leva et parti en courant, laissant un Miguel médusé. Il n'arrivait pas savoir si c'était du courage ou de la folie. ▬ Cette idiote... Il tira sa bassine et en sortie deux bouteilles. J'avais déjà de la javel... Mais bon, au moins, il aurait une bouteille de rab. Il n'attendit pas Mirage avant de mettre son plan à exécution, cela nécessitait un temps de préparation. Il attrapa la bouteille et marmonna. Son regard était totalement différent, il était déterminé. ▬ Solution basique, extrêmement corrosive si concentrée. Émanation de dichlore en contact avec des solutions acides. Y a moyen de l'intoxiquer avec ça. Avec un peu de chance, il sera assez sonné pour tomber dans un état proche du coma. Ce n'était bien sûr que des suppositions, mais il y avait un taux de réussite assez élevé pour que l'on puisse tenter l'intoxication par inhalation. Au pire des cas, il pouvait toujours l'utiliser pure pour attaquer ses blessures et les rouvrir. Mais en procédant ainsi, il avait plus de chance de l'énerver que de l'arrêter. Mirage réapparut lui coinçant une bouteille dans les mains. Au même instant, une flamme gigantesque se déclencha, arrêtant directement le course de l'animal. Non, Miguel en était maintenant persuadé, il ne l'avait pas vu, mais il avait senti la chaleur. Le rat semblait hésiter, ne sachant pas d'où provenait pas la flemme. Ça aurait pu être une merveilleuse si ça ne lui avait pas indiqué leur existence. Jusque là, il ne savait pas qu'ils étaient là. Maintenant si. Tandis que Vinci refaisait surface, Mirage alla faire la cueillette à son tour. Sérieusement ? Est-ce qu'ils étaient taré ? Ils auraient pu attendre qu'il explique le plan enfin. Le rat les cherchait probablement maintenant, il devait mettre son plan à exécution. Il rassembla leur affaire et les coinça dans les bras de Vinci. Il se rendait compte du danger, s'ils restaient en contact avec le gaz, ils pouvaient en garder des séquelles à vie. ▬ Désolé, mais on a pas le temps d'en parler cette fois. Je vais faire réagir la javel avec le détergeant. Dans les dix prochaines minutes, un gaz toxique va s'en échapper. Ça le fera fuir, mais comme je n'ai pas le temps de faire un vrai dosage, ça pourrait tout aussi bien nous tuer si on le respire trop longtemps. Il tira un foulard d'un portant et passe ses mains sur la forme farineuse, cherchant le visage du garçon. Une fois qu'il le trouva il noua le foulard autour. Il faut en mettre un sur le visage de Mirage aussi. Quand elle sera levée, je lancerais la réaction et je toucherais mon souvenir. Est-ce que je peux compter sur vous pour me porter un peu plus, je ne suis pas bien lourd et je ne vous force pas à m'embarquer avec vous. Assurez-vous juste de m'éloigner, c'est tout ce que je demande.
Il les aimait bien, surtout Vinci, alors il ne pouvait pas risquer leur vie inutilement. De toute façon, il préférait prévenir que guérir. N'importe qui pouvait choisir de l'abandonner. Voyant les premiers signes de réveil chez Mirage, Miguel noua à son tour un foulard sur ses voies respiratoires et attrapa les deux bouteilles. Il s'approcha autant que possible de l'animal et ouvrit la bouteille de javel en premier qu'il rependit sur le sol. Après quoi, il en fit de même avec la bouteille de détergeant qu'il lâcha finalement avant de prendre les jambes à son cou. Plus que quelques minutes avant que le gaz ne commence à s'échapper. Une fois qu'il rejoignit les deux autres. Il jeta un dernier regard à Vinci et toucha finalement son souvenir. Peut être le dernier.
▬ J'espère que je peux te faire confiance...
- Spoiler:
J'EN VOYAIS PLUS LA FIN. Du coup j'ai essayé de rendre ça crédible maaaais je suis pas chimiste alors voilà %D (au pire ça peut planter et ils peuvent se faire bouffer par Ratatouille xD) (j'ai pas encore corrigé, je repasserais peut être un peu plus tard histoire de changer deux trois trucs xD)
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 11 Mai - 15:50 | |
| Elle rend tour à tour les souvenirs à ses trois petits jouets, frémissant d'excitation en les observant face au rat géant... - Miguel:
« La rhinite allergique est une affection médicale bénigne secondaire due à une hypersensibilisation face à une substance étrangère dénommée allergène... »
Le documentaire audio tournait en boucle de fond. Il s’agissait du dernier essai de la compagnie pour présenter les démarches nécessaires aux expérimentations. Il avait entendu ce discours déclamé d’une voix artificielle et monocorde un nombre incalculable de fois. Quelqu’un avait du oublier d’éteindre le lecteur. En temps normal, sans doute aurait-il fait le tour de son bureau pour mettre un terme à cette mélodie agaçante. Mais il ne s’agissait pas du temps normal.
Il s’agissait d’une phase expérimentale. Particulièrement concentré, il tenait de ses mains gantées une seringue remplie d’une substance incolore. Il ouvrit avec précaution l’une des cages en verre du laboratoire et en sorti un rat blanc de bonne taille à qui il administra le traitement sans tenir compte de ses couinements sonores. Une fois l’animal reposé dans sa cage, il prit quelques notes sur son calepin et jeta un coup d’œil suspicieux au rongeur qui tentait vainement d’attaquer les parois transparentes à grands coups de griffes.
« Son comportement est inquiétant. Les rats ne sont pas des espèces si belliqueuse d'ordinaire... » lança-t-il à la ronde.
Il fut surpris par le silence ambiant puis se souvint qu’il était à présent seul dans le laboratoire, que son collègue avait été muté. Il dégluttit, soupira et reposa son attention sur le rat.
Il ne pu retenir un cri de stupeur. L’animal semblait prit de palpitations et avait sensiblement doublé de volume. Fébrile, il regardait l’étrange transformation avec panique lorsque la bête retomba aussi soudainement qu’elle avait commencé à muter. Morte.
« Bien. Très bien. Nous avons un problème… » souffla-t-il sans pour autant détacher son regard de la créature inanimée.
- Vinci:
La curiosité est un vilain, très vilain défaut. Il le savait. Il le savait et ça ne l’avait pas empêché d’entrer dans sa chambre. Parce que cette fille était louche. « Couvre moi le temps que je revienne. » avait-il murmuré à son aîné sans attendre un réel assentiment de sa part avant de pénétrer sur le territoire de l’ennemie.
C’était rose. Et ça sentait le parfum. A priori rien d’anormal. Une chambre de fille, en somme. A la voir comme ça, elle ressemblait d’ailleurs plus à la chambre en désordre d’une adolescente célibataire qu’à la suite d’un couple fiancé. Il n’y avait aucune trace de l’existence de Miguel. Il se doutait que son frère préférait passer du temps au labo plutôt que dans les jupes d’une fille comme ça. Ce qui n’explique pas d’où il nous l’a ramenée, celle là. Songea-t-il en laissant tomber sa main sur l’étagère de marbre où il en extirpa des tubes de maquillage et des magazines de mode. Superficielle. Il n’avait pas eut besoin de fouiller dans sa chambre pour s’en rendre compte.
Il ouvrit le premier tiroir et le referma bien vite à la vue des ensembles de lingerie provocant qu’il avait eut le temps d’apercevoir. Le rouge ne lui monta pas aux joues pour autant. Il ne l’avait jamais désirée. Ni elle, ni une autre. Il ouvrit le deuxième tiroir, puis le troisième, désespérant de trouver quelque chose d’intéressant.
« Flavio grouille toi ! » La voix lui parvint de l’extérieur, à priori Régis supportait mal sa condition de guet. « J’arrive. J’a…Oh putain de ! C’est une blague ? » Là, sous ce chemisier rose en soie, ces papiers d’identité et ces liasses de billet, ça ne présageait rien de bon…
- Mirage:
Le son de la télé résonne dans la petite maison. Elle regarde le petit garçon assit dans le canapé, ce dernier est occupé à regarder un dessin animé à la télé. Elle sourit, attendrie par le gamin. On lui avait confié son cousin pour la journée, bien qu'il n'ait pas semblé enchanté de venir, ayant prévu initialement de passer l'après-midi avec un copain. Tout en se redressant, elle offre un sourire au plus jeune. « Je vais faire un gâteau pour tout à l'heure, je te laisse regarder la télé en attendant, sois sage. » Elle se dirige dans la pièce juste à côté du salon, sa cuisine. Elle consulte rapidement une recette et entame la préparation de son gâteau au chocolat. Après quelques minutes, elle place le tout au four, satisfaite, impatiente de sentir la délicieuse odeur de la pâtisserie envahir la maison. Une fois son tablier retiré, elle retourne au salon pour voir comment se porte son petit monstre. Avant de se rendre compte que le salon est étrangement calme. La fenêtre est grande ouverte, et plus important, il n'y a plus personne dans le canapé. Il est parti. Son cœur rate un battement, elle ne peut détacher son regard angoissé de la fenêtre. Elle sort en courant de la maison, criant le nom de son coussin. « Aless' ! Dove Sei ?! »
Elle le cherche dans les rues, la peur au ventre. La panique grandit en elle petit à petit. Est-ce qu'il va bien ? Elle ne le sait même pas. Quand elle le retrouvera, elle se promet qu'il aura le droit à une bonne correction ! Elle se dirige vers le parc de la ville, jette des regards à droite, à gauche, finit par l’apercevoir, enfin, en compagnie d'un autre garçon de son âge. D'un pas décidé, elle avance vers lui et lui empoigne le bras. « Ero preoccupato ! Perché ha lasciato la casa in quel modo ?! » Le plus jeune baisse sa tête en croisant son regard, regard qui mêle colère et inquiétude. Elle est soulagée de le retrouver, de savoir qu'il n'est pas blessé, mais en elle, la rage bout qu'il ait osé partir sans la prévenir. Il murmure des excuses en détournant les yeux. Un soupir échappe à la jeune fille, illustrant son soulagement et son agacement envers l'imprudence du plus jeune. « Andiamo.» Elle se radoucit et attrape doucement la main de son cousin pour le ramener à la maison.
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« Certifié plaqué or »
Vinci
Messages : 96 Date d'inscription : 06/11/2012 Age : 31
Feuille de personnage Temps restant: (64/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 11 Mai - 19:18 | |
| Il ouvrit les yeux. Prit une grande goulée d’air. Puis se retrouva avec une bombe et un allume-gaz. Sans comprendre, sans savoir – désorienté après ce souvenir. Tellement, tellement d’informations que c’en était prodigieusement frustrant de ne pas pouvoir les étudier immédiatement. Ca bouillonnait, ça rageait – mais s’ils ne survivaient pas, à quoi bon pourraient servir ces souvenirs ? Alors il serra les dents, prenant son mal en patience en se positionnant de manière à avoir Mirage dans son angle de vue, mais surtout les étagères tremblant. Ca sentant la chaleur, le feu. L’odeur était troublante, entêtante et il aurait probablement chancelé si Miguel n’avait pas eu la merveilleuse idée de lui nouer un foulard sur le visage. Le brun acquiesça ensuite, coinçant le fatras qu’il avait sous un arbre avant de s’approcher de Mirage pour lui nouer le foulard autour du visage. Le brun osa un regard sur le gamin. Se pouvait-il… Il secoua la tête – pas maintenant, pas encore. Il souffla doucement, attendant que Mirage revienne d’entre ses songes. Ce qu’elle ne tarda pas à faire, provoquant le départ du petit brun vers le rongeur – il aurait voulu l’arrêter, l’empêcher d’aller plus près, de se jeter dans la gueule du loup – ou du rat, vue la situation.
« Mirage ? »
Le brun s’était approchée de la blonde, tentant de l’aider à reprendre conscience avec le monde extérieur le plus doucement possible étant donnée la situation. Puis il lui casa d’autorité la bassine et le bordel dans les bras, avec un léger coup d’œil. Il ne pourrait évidemment pas transporter tout ça avec Miguel sur le dos – parce qu’il était hors de question de l’abandonner. Il avait le doigt sur quelque chose, il en était certain. Mais il n’avait pas le temps, ce n’était pas le moment propice aux hypothèses. Il devait agir. Et vite. Alors il avança à la rencontre du petit brun, prenant le corps enfantin entre ses bras pour finalement le hisser sur son dos, glissant ses bras sous ses genoux pour ne pas être déséquilibré. Il ne pouvait pas l’abandonner. Après tout… Il avait mis sa confiance en lui. Et quelque chose lui soufflait que c’était important. Alors il revint près de la jeune fille, lui adressant un regard en coin en soufflant.
« On file. Et vite. »
Le brun reprit son chemin, se dirigeant résolument vers le fond du supermarché – après tout, il y avait toujours des sorties à l’arrière et de toute manière, le rat et les produits chimiques leurs coupaient toute retraite vers l’avant. Il avançait, prenant garde à conserver Mirage dans son champ de vision, prêt à échanger leur fardeau si elle faiblissait – ou même, idéalement, à reposer Miguel à terre si celui-ci reprenait conscience. Tout en se forçant à conserver ce souvenir hors de ses pensées pour le moment.
Pas encore, pas maintenant.
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« Mademoiselle Badass »
Aurélia
Messages : 406 Date d'inscription : 12/02/2013 Age : 33
Feuille de personnage Temps restant: (69/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Dim 12 Mai - 19:34 | |
| Ce souvenir que tu as accueilli comme un ennemi se révèle bouée de sauvetage, ta bouée de sauvetage. Parce que l’infime barrage au fond de toi était à deux doigts de craquer, de te laisser submergée par les émotions et la faiblesse. Mais tu ne seras pas faible, pas maintenant, pas cette fois. Parce que tu te réveilles grandie, tu te réveilles encore une fois un peu plus toi, et toi tu gardes la tête haute et tu suis de manière assurée tes convictions. Le réveil en douceur ne masque que très mal la rapidité dont tu dois faire preuve, l’urgence de la situation tire à nouveau durement sur la sonnette d’alarme qui fait bondir ton cœur.
À peine le temps de remarquer qu’un foulard est noué autour de ton visage qu’une bassine t’est collée entre les mains par Vinci. Ok, urgence, courir, tenir la bassine. Simple et efficace, l’homme invisible attrape un Miguel dans les vapes tandis que tu prends les devant. Il faut sortir d’ici maintenant, en espérant que personne ne rentrera dans le supermarché tant que l’odeur de détergent n’est pas dissipée. Tu ne comprends pas tout mais tu devines que l’apprenti scientifique sans blouse blanche n’est pas resté inactif pendant ton absence momentanée. Vinci a l’air aussi déterminé que toi, le corps inapproprié du scientifique sur le dos, dans tous les cas si ça n’avait pas été lui ça aurait été toi, tu peux être incroyablement égoïste mais pas au point de laisser quelqu’un que tu connais un minimum s’asphyxier dans son propre mélange qui t’a sûrement sauvé la vie au passage.
Un coup d’œil à tes côtés toi pour être sûre que Vinci te suit, enfin qu’un Miguel flottant te suive surtout, et tu continues ta course vers le fond du magasin, serrant contre toi tout le bordel dans la bassine. Tu n’as pas le temps de penser au petit garçon de ton souvenir, pas le temps de songer à la fuite de ton petit monstre. Tu dois te concentrer sur la tienne, de fuite. Merde, les chaussures. Tu as toujours les chaussures invisibles de quelqu’un d’autre. Tant pis, pas le temps ni l’envie de faire demi tour. Pourvu qu’il y ait une sortie vers où vous vous dirigez. Pourvu que les hypothétiques portes de métal dans le fond du magasin soient ouvertes. Tu aurais pu rire de votre dégaine dans d’autres circonstances, courant avec des foulards sur le nez comme des délinquants en fuite, oui dans d’autres circonstances.
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« Scientifique mégalo »
Miguel
Messages : 376 Date d'inscription : 29/11/2012 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (81/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Mer 15 Mai - 20:01 | |
| Pour un souvenir, il aurait certainement préféré en avoir un avec sa famille. Il avait l'impression que ce souvenir était tous juste là pour en rajouter une couche. Y a pas à dire, y a toujours mieux comme événement à se remémorer que le jour où vous avez faire muter votre premier rat. Miguel était, en un sens, content de constater qu'il était un scientifique de génie (même si au final, il avait tué son cobaye). Mais honnêtement, il aurait vraiment préféré que ce soit à un autre moment qu'il s'en souvienne. Et pas quand un rat géant les attaquait lui et ses compagnons dans un supermarché à l'abandon. Il y avait quand même mieux non ? Au fur et à mesure qu'il reprenait ses souvenirs, il sentait son corps ballotter et contre lui, il ressentait une chaleur particulière. C'était vraisemblablement humain, et tout contact humain provoquait toujours un sentiment rassurant de proximité. Mais il y avait autre chose. Une sorte de... Comment pouvait-il décrire cela alors qu'il n'avait même pas encore retrouvé le quart de ses facultés ? Comme une impression de... Ah, il était incapable de mettre un mot pour décrire l'impression qu'il avait - et il avait horreur d'avoir l'impression. Comme si c'était des retrouvailles. A cette pensée, il sursauta sur le dos de Vinci. Quoi ? Il déraillait complètement oui. Miguel avait recouvré la totalité de sa matière grise et put enfin considérer la situation. Ni Mirage ni Vinci ne l'avait abandonné dans un coin de rayon. C'était un bon début. Quant à lui, il était vraisemblablement sur le dos de l'adolescent invisible. C'était assez étrange de voir le sol défiler sous ses pieds de cette façon. La désagréable impression de... Planer ? Encore une impression. Rien qu'à l'idée de repenser ce qu'il avait ressenti il se sentit nauséeux. Ou peut être était-ce à cause de la vision du rat se tordant de douleur en grossissant, avant de rendre son dernier soupir. Et le rat qu'ils avaient affrontés, les poursuivait-il ? Il ne se risqua même pas à jeter un coup d’œil. Ça faisait un peu trop de rat d'un coup. Perché sur le dos de Vinci, Miguel pouvait voir d'un point de vue élevé, il balaya l'espace du regard. Il repéra sans problème la sortie de secours. Dans ces conditions, il avait un sens de l'observation à toute épreuve. Comme par réflexe, il attrapa la tête de Vinci et le contraignant à la tourner vers la gauche. Il avait l'impression d'être un cavalier en plein charge en fait. En même temps, il criait à Mirage qui courait devant eux : ▬ Gauche ! Mirage, la sortie est à la gauche ! Il avait crié de toutes ses forces, et ses joues s'empourprèrent un peu. Il n'avait pas à s'enflammer ainsi, c'était pas très digne de "l'adulte" qu'il était. Sur ses derniers mots, il raidit tous ses muscles et se laissa tomber du dos de son destrier pour courir vers les portes et se jeta contre les battants. Par chance, elle s'ouvrit. Mais sur quoi ? Pris dans son élan il manqua presque de passer à l'étage d'en dessous. Qui avait eut la sombre idée de mettre un escalier derrière une sortie de secours. Décidément, les concepteurs de ce centre commerciale étaient VRAIMENT une bande de bras cassés. D'ailleurs qu'est-ce qu'un escalier faisait là ? sans doute menait-il vers les bureaux, au dessus. En tout cas, il n'en avait rien à faire pour le moment, et une fois qu'il fut assurer que ses compagnons avaient également passé il la referma. ▬ Huff... Je. On. Ça. C'était ... Que venait-il de se passer... Réellement ? - Spoiler:
Paaardon D: Je suis en retard, mais partiels ;; Sinon, j'ai dit escaliers, en me disant que ce serait fun d'avoir des bureaux au dessus du Sup', maaaais si ça va pas, on peut aussi dire qu'ils redescendent vers l'extérieur (deux sens m'voyez ?)
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« Certifié plaqué or »
Vinci
Messages : 96 Date d'inscription : 06/11/2012 Age : 31
Feuille de personnage Temps restant: (64/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Jeu 16 Mai - 10:04 | |
| Ils se dirigeaient vers la seule sortie possible, leur seule échappatoire : les grandes portes de métal située tout au fond du magasin. C’était leur but, leur seule issue, la seule possibilité qu’ils avaient de se tirer de son guêpier. Et pas un seul instant il n’avait songé à se débarrasser de son fardeau, de cet adulte au corps de gamin qui, il le sentait confusément, serait à même de répondre à quelques-unes de ces questions. Parce que son souvenir l’avait placé dans son propre corps, dans une autre époque, lui délivrant des dizaines et des dizaines d’informations qui coulaient désormais dans son esprit, comme si tout était naturel. Des prénoms, une chambre de femme, une découverte qui l’avait glacé. Et il en avait, des questions, pour Miguel. Mais il hésitait. Parce que ce serait trop gros. Parce qu’une telle coïncidence ne laisserait rien présager de bon – mais il ne pouvait pas renoncer à poser ces questions. Il était à mi-chemin de sa course vers les portes de métal quand deux mains le forcèrent à tourner la tête, le faisant presque trébucher et lâcher une injure. Un « Putain mais préviens ! » qui s’échappa d’entre ses lèvres tandis qu’il trébuchait sur quelques mètres, se rattrapant de justesse avant de reprendre sa course. Elle se prenait pour quoi, la demi-portion sur son dos ? Pour un jockey ? Il ravala pourtant sa colère, préférant atteindre d’abord la sécurité avant de s’énerver contre Miguel qui, au final, n’avait voulu que les aider. Ça partait d’une bonne intention, après tout, non ? Même s’il lui avait foutrement fait mal à la nuque, avec ses conneries. Il courait toujours quand il sentit l’autre glisser de son dos, se jetant en avant pour aller leur ouvrir les portes, se précipitant dans ce qui semblait fort être une cage d’escalier, au vu de la manière dont il faillit basculer. Ni une ni deux, le brun aida le petit brun à bloquer la porte, jetant un regard vers les escaliers. L’un montait, l’autre descendait. Probablement que l’un grimpait vers des bureaux et l’autre vers l’extérieur. Quelle était la meilleure solution ? Il aurait été seul, il serait sorti à l’extérieur. Il n’en pouvait plus de ce bâtiment, de ces murs qui arrêtaient le vent, de ne plus voir le ciel. Ca l’angoissait. Il voulait sortir, se sentir un peu libre et pas pris au piège de ce bâtiment. Mais… Il jeta un coup d’œil à Mirage qui n’était pas changée. Et lui-même se sentait un peu nauséeux, désireux de se reposer un peu. Il soupira lourdement, posant la main sur la rampe de l’escalier qui montait. De toute manière, ça ne pouvait pas être pire, non ? « Montons. Que Mirage puisse se changer au calme… Et qu’on puisse se reposer un peu. » Il passa sous silence la probabilité de se retrouver face à un truc pire que le rat, préférant commencer à grimper la volée d’escalier. Maintenant qu’ils n’étaient plus poursuivis par ce foutu rat, les pensées plus au calme, il pouvait étudier tout à loisir ce souvenir qu’il avait eu. Des frères… Il ne put s’empêcher de sourire légèrement, en coin, ses yeux pétillants. Il avait des frères, deux visiblement. Régis et Miguel… Et surtout… Son souffle se fêla légèrement. Il avait son prénom. Flavio. Il s’appelait… Flavio. Et… Il rougit légèrement. Il n’aimait visiblement pas les filles, ce qui pouvait expliquer pourquoi la perspective de voir Mirage se changer devant lui ne lui éveillait qu’une légère gêne et pas plus. Ses frères… Il jeta un coup d’œil au petit brun. Se pouvait-il… Il prit la parole, s’arrêtant devant une nouvelle porte qui devait probablement donner sur les bureaux. « Miguel… Tu as bien… Deux frères, pas vrai ? Est-ce-que… Tu connais leurs prénoms ? » La voix était basse tandis qu’il avait la main sur la poignée, la tête baissée et ses cheveux blanchis de farine lui cachant légèrement le visage. Peut-être que ça n’était qu’une coïncidence. Peut-être qu’il y avait deux Miguel… Peut-être qu’avoir sa réponse lui saperait plus le moral qu’autre chose. Mais cette attente, cette curiosité et l’expectative que ce Miguel soit le même que son souvenir… Il avala sa salive. C’était pire que de savoir. Ne pas savoir. - Spoiler:
Montons à l'étage \o/ Et désolée pour ce rp aussi long XD
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« Mademoiselle Badass »
Aurélia
Messages : 406 Date d'inscription : 12/02/2013 Age : 33
Feuille de personnage Temps restant: (69/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles Sam 18 Mai - 8:09 | |
| Tu as l’impression de ne jamais vraiment avoir arrêté de courir. Et tu es encore entrain de t’activer pour avancer plus vite, tu aimerais bien mais aux dernières nouvelles tu n’es pas encore montée sur roues. Tu ne regardes que très peu où tu vas exactement, serrant le plastique de la bassine de plus en plus fort dans tes bras, tu sais que tu ne peux pas la laisser tomber car tu ne pourras pas t’arrêter pour la récupérer. Et elle n’est pas à toi. Le seul repère que tu arrives à capter est la voix de Miguel qui te crie d’aller à gauche. Okay, gauche. Tu te retrouves à la hauteur de Vinci, du dos duquel se laisse glisser l’adulte au corps d’enfant, permettant aux deux acolytes d’être plus libres de leurs mouvements.
Et puis, tu passes des portes de métal, tu peux t’arrêter. Tu es un peu essoufflée mais bizarrement, pas autant que tu ce que tu aurais pu imaginer. Les autres semblent aussi paumés que toi. D’accord, alors soit tu es tombée sur les deux seules personnes qui en savent aussi peu que toi, soit tu as définitivement réussi à te perdre où les rats géants et les grenouilles mutantes sont lot quotidien. Tu te demandes si vous ne feriez pas mieux de verrouiller la porte mais le rat n’avait pas l’air de vous suivre. Ceci dit, tu préfères demander leur avis aux autres.
« On essaie de verrouiller la porte ou... ? »
Pas très constructif comme phrase, mais ça fera l’affaire pour le moment. Les deux garçons ont l’air de vouloir monter, que tu suis sans y réfléchir réellement. Tu t’habitues de plus en plus à leur présence et c’est sans même être nerveuse que tu grimpes les marches, le sac sur l’épaule et la bassine calée entre ton avant bras et ta hanche. Tu les entends parler de leurs frères, tu te demandes si la personne qui vous a amenés ici à également embarqué la famille avec. Tu penses aux deux cousins que tu as vus, ils sont peut être ici aussi. Tu chasses cette pensée d’un haussement d’épaules, de toute façon tu n’es même pas sûre d’être à même de les reconnaître si tu les croisais, et ce n’est pas dit non plus qu’eux se souviennent de toi.
Une fois arrivée en haut des marches, tu avises un peu ce qui vous attend, des sortes de bureaux aux grandes vitres sales et aux couloirs poussiéreux derrière une lourde porte coupe-feu. Mais tout à l’air calme, tu vas pouvoir te changer tranquillement. Tandis que tu tends l’oreille pour entendre un quelconque bruit suspect tu pousses la porte pour accéder aux bureaux à proprement dits. Les bestioles en tout genre, tu as ta dose.
- Spoiler:
Désolée, c'est pourri et en plus... JE MONTE DES MARCHES OUHOUH /PIANO/
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| | Sujet: Re: L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles | |
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