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| Un jour je marcherais sur l'eau ~ | | |
« L'art de philosopher »
Erik
Messages : 165 Date d'inscription : 12/02/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (42/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Un jour je marcherais sur l'eau ~ Dim 12 Mai - 2:06 | |
| « Isolé. « Permanence. Retrouvailles. Noir, tout est noir. Le monde est noir, l’homme est noir. L’air est noir. Pollué, châtié. Tout n’est que brouillis, fouillis. Mais qu’importe, il n’en a que faire. Il n’en a cure. Car Candide ne voit plus, car Candide ne sent plus. Car Candide ne ressent plus. Candide n’est plus poupée, Candide n’est plus naïf. L’a-t-il seulement été un jour ? Mascarade, jeu de l’indéchiffrable. Candide renait, Candide s’éprend. Il se renouvelle, décide et s’invente. Il n’a besoin, besoin d’aimer, besoin de s’attacher. Il n’a besoin de rien, n’a besoin de ces surplus, de ces dires peinés. Oui, Candide n’éprouve plus rien. Vidé il se laisse aller, aller dans les profondeurs de son être. Il espère trouver, trouver trace de son passé. Qui est-il ? Que veut-il ? Où sont donc les réponses ? Où sont donc les tourments, les clés et les vérités ? Où est donc la justice, l’injustice ? Il plonge, plonge sans espoir, plonge sans rancœur. Plonge dans son monde. Seul néant l’accueil. « Le blond est là, il recule, tente de s’en aller. Se retient. Vif, il semble réfléchir. Son visage devient opaque, impénétrable. Candide ne joue plus. Il a quitté la partie. A choisi son camp, a choisi de ne pas aimer, de ne plus aimer, de ne pas s’attacher. Sa malédiction entrave sa liberté, alors il joue de ses émotions, les supprime. Devient le pantin convoité. Pantin fourbe et rebelle, stratège dissimulé et génie bafoué. Il instaure son règne et supprime la dynastie. Ses règles sont sa propre dépendance et il s’y lance. Alors il se retourne, encore. Se rapproche de l’eau, aux sons, aux hasards. Il entend le clapotis qui heurte ses pieds. Il entend la vie, mais ne la ressent plus. Alors il attend. Attend que le temps passe, que les autres agissent. Car au final, quoi qu’il fasse, Elle s’en contre fiche. Et lui n’a que faire des autres. Il n’avoue plus. N’avoue rien. Avance dans son silence, figé. |
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« Héros pour ceux qui y croient »
Superman
Messages : 41 Date d'inscription : 27/02/2013 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Un jour je marcherais sur l'eau ~ Dim 12 Mai - 14:14 | |
| 10h-12h Hécate me rejoint rapidement, me sermonne. Je l'ignorais, jusqu'à ce qu'elle mentionne mon père. Je détourne mon regard, il aurait pas été content... Elle m’entraîne avec elle vers la rive, je la suis sans protester, au fond je tiens à elle, elle représente comme une grande soeur pour moi, c'est un peu ma maman de substitution dans cette ville. Soudain, des vagues géantes s'élève. Des vagues ? Dans un lac ? Je panique quand une d'elle s'écrase sur nous, m’entraînant sous l'eau. J'avale de l'eau sous la surprise avant de remonter à la surface en me débattant et en toussant un peu d'eau. << Hécate ! Je... J'ai peur... >>. Moment de faiblesse, le héro doit savoir demander de l'aide par moment, mettre sa fierté de côté. Je suis pas dans mon élément, j'ai du mal à nager, et dans une eau pareil, je pourrais pas.
Mon souvenir me revient en tête, quand papa m'a repêché de justesse. Mon visage se déforme sous la peur et la tristesse, je m'accroche à ma princesse grenouille comme si ma vie en dépendait, ce qui était un peu le cas. Hécate l'avait dit avant, ce n'est pas un jeu, alors si ce n'est pas un jeu, je vais vraiment... << Grande soeur... Je veux pas mourir noyé... >>. J'ai peur, je me sens comme un pokémon feu lâché en pleine mer, en territoire ennemi. Je m'agrippe à la brune, mon visage humide cachant mes larmes. Elles auraient pu passer inaperçu, si elles n'avaient pas été accompagnées de sanglots. |
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« Blasée droguée aux bonbons »
Madeleine
Messages : 46 Date d'inscription : 20/01/2013 Age : 27 Localisation : Dans la lune...
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Un jour je marcherais sur l'eau ~ Dim 12 Mai - 16:13 | |
| «Hyeeeeeeeek !!!! »
Ceci fut la réaction intérieure que tu eus en voyant de plus près la jeune fille. Quand à la réaction extérieure, ça ressemblait plus à un spasme qu'autre chose. Dur de reculer lorsqu'on est dans l'eau. Pourquoi ? Parcequ'elle avait certains attributs de grenouille. Grenouille. Et toi qui pensais en être débarassée ! Pourquoi est ce que ta phobie devait te suivre partout ? Tu te demandais ce que tu avais fait pour mériter ça. Puis soudain, une vague. Mais une énorme vague, pas les petites houles innofensives. Tu te sentis jetée violemment dans l'eau sans comprendre ce qui t'arrivais. Tout ce que tu savais, c'était qu'il fallait remonter, là haut, à l'air libre. Alors tu remontas, et pris une grande inspiration. C'était normal, ça, alors que le lac était tout ce qu'il y avait de plus calme ? Et puis surtout...D'où venaient-elles ? Tu regardas autour et pu voir l'enfant paniquer. Tu avais envie de l'aider, mais tu te dis alors que la jeune fille lui serait sûrement plus utile, avec ses attributs amphibiens. Tu frissonas rien que d'y penser. Tu te retournas pour guetter d'autres vagues, qui arrivaient assez vite.
Puis tu relevas les yeux et pus la voir. Une petite boule lumineuse qui flottait à grande vitesse pour venir se stabiliser devant toi. Tu oublias tout ce qui se passait aux alentours. Allais-ty enfin retrouver un de tes souvenirs et une trace de ton passé ? Tu sentis une sensation d'excitation au fond de toi. Tu avanças la main et l'effleura, oubliant totalement les vagues et tout le reste. |
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« Princesse mutante, suicidaire et maniaco-dépressive »
Luna
Messages : 1916 Date d'inscription : 19/08/2012 Age : 30 Localisation : Lyon
Feuille de personnage Temps restant: (18/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Un jour je marcherais sur l'eau ~ Dim 12 Mai - 18:56 | |
| 10h-12h Ciao. Elle ouvre de grands yeux en voyant arriver les premiers remous. L’idée germe dans son esprit, lentement, qu’il ne devrait pas y avoir de vagues. Pas dans un lac. Sauf si… sauf si quelque chose les provoque. Elle essaye de voir quelque chose au milieu de l’agitation du liquide, mais le monde aquatique ne semble pas décidé à lui révéler ses secrets. Et l’inconnu qui guette fait grandir la peur dans son cœur.
Moment que choisit Superman pour se noyer à moitié, boire la tasse et tousser pour expulser l’eau de sa gorge. Elle le repêche par le col, et se rend bien vite compte qu’elle n’en a pas besoin, le gamin l’ayant agrippée comme une sangsue. << Grande sœur... Je veux pas mourir noyé... >> Les larmes dans les yeux du gamin la convainquent qu’il a vraiment vraiment peur. Finit le héros qui n’en faisait qu’à sa tête, il n’est plus qu’un gosse terrifié s’accrochant à ce qu’il peut. Elle le traine sur le rivage, défait la prise des petits bras méthodiquement.
- Là, ça va aller maintenant, lâche moi Superman, tu ne vas pas te noyer, reste calme. Coa.
Elle s’aperçoit à ce moment-là que Candide a les pieds dans l’eau. Et qu’il avance. Elle se précipite, le saisit par sa manche et le tire en arrière d’un geste brusque.
- Non ! Pas par-là ! Coa. Tu veux te noyer, toi aussi, c’est ça ?! Reste là ! Et la fille, la fille avec les cheveux roses, elle est où d’ailleurs, coa ?!
Ses yeux papillonnent de tous les côtés, jouent avec les vagues, les caressent, tentent de les transpercer. Elle finit par apercevoir la cible de ses recherches. A côté de laquelle flotte tranquillement un souvenir. Un souvenir ? Là maintenant tout de suite ? C’est pas le moment ! Elle voit la main de l’inconnue se lever en direction de la lumière. Elle ne va pas…
- Nooooooooooon ! Ne fais pas ça ! Coa ! Ne le…
… touche pas, n’a-t-elle pas le temps d’ajouter, que déjà la demoiselle plonge dans le fragment de mémoire. Et qui dit souvenir dit absence. Un souvenir au milieu de l’eau ! Quelle idiote accepterait ce genre de chose ?! Sans plus y penser, elle se jette à l’eau, nageant en direction du corps balloté par les vagues. Elle se rend à peine compte de la facilité qu’elle a dans chacun de ses mouvements, de la fluidité du liquide autour d’elle, de la sensation de bien-être qui l’envahit. Dans sa tête, il n’y a plus rien que cette fille assez stupide pour accepter de se noyer pour un souvenir.
Elle atteint sans peine miss cheveux roses, passe un bras autour de sa taille, avant de commencer à la tracter vers le rivage. Elle songe que le corps est vraiment un poids plume. Depuis quand est-elle dans la ville, cette pauvre petite, qui a l’air si jeune ? Depuis quand n’a-t-elle pas mangé ? Le corps lui semble si fin, sous le tissu humide du vêtement…
Lorsque finalement elle peut allonger la fille sur la rive, elle pousse un soupir de soulagement, douce sensation qui est très vite remplacée par une sourde colère qui lui vrille les entrailles avec violence.
- Bande d’idiots inconscients ! Vous voulez mourir plus tôt, c’est ça ? Vous n’avez pas envie d’attendre la fin de votre compteur ?! Alors ne faites pas ça devant moi ! Et puis merde, coa ! Battez-vous pour vivre ! Coa !
Elle se force à reprendre sa respiration le plus lentement possible, mais la rage ne décroit pas.
- Toi, Superman, je venais de te dire de ne pas aller dans l’eau comme ça, et tu y retourne ? Tu n’as donc toujours pas compris ?! Coa ! Ton père ne serait pas fier de toi, vraiment pas fier ! Coa !
Elle se sentirait presque coupable de passer ses nerfs ainsi sur le petit garçon, sur un être sensé être innocent. Mais qui est vraiment innocent dans cette ville ? Elle se tourne ensuite vers Candide, le dévisage de la tête aux pieds avec amertume, même si sans sa vue, il ne pourra de toute façon pas s’en rendre compte.
- Toi, Candide, je pensais que tu avais un minimum de jugeote. Coa. Pourquoi tu ne m’as pas attendu ? Je t’aurais guidé ! Au lieu de ça, tu vas droit dans l’eau ! C’est quoi votre problème à tous, coa ?! Tu veux faire cavalier seul ? Alors il suffit de le dire, coa ! Mais dans ce cas, j’arrêterai de m’inquiéter pour toi, ça me fera une chose en moins ! Coa !
Son regard finit par s’arrêter sur la forme allongée sur le sol, nimbée de rose, dont les vêtements trempés collent au corps.
- Quand à cette fille… elle est totalement inconsciente, ou totalement stupide, au choix ! Et je ne peux pas tous vous surveiller, coa !
Oui, la rage bouillonne en elle, sans qu’elle puisse l’arrêter. Elle est fatiguée, elle n’a pas dormit depuis tellement longtemps, ses nerfs lui semblent à fleur de peau, et le vase menace de déborder à chaque instant, l’emportant une fois de plus dans une douce folie. Elle veut se retrouver quelque part, en sécurité, à un endroit où elle pourra fermer les yeux et sombrer dans l’inconscient. Peut-être quelque part avec Novembre. Elle se demande s’il va bien, s’il s’inquiète pour elle en cet instant. Finit par tourner les talons, pour s’éloigner du lac.
- Vous savez quoi ? Je peux me débrouiller toute seule ! Coa. Superman… si tu restes avec moi, c’est sans faire de bêtises ! Parce que je ne pourrai pas toujours être derrière toi ! Je ne pourrai pas toujours t’aider, coa !
Oui, comme elle n’a pas su aider petit frère quand il en avait le plus besoin… Elle serre les poings, les larmes aux yeux en se remémorant son souvenir. Elle ne peut s'empêcher de murmurer, comme pour elle-même, à voix basse, en une suite de coassements pathétiques :
- S'il-vous-plait... Quelqu'un...Coa.... Je n'en peux plus... Pitié... Je ne veux pas.... coa...être une grenouille...coa...- HJ:
Donc, je me fais la malle, avec Superman, on vous laisse toutes les deux, ça sera sans doute plus fluide comme rp, et comme Hec' avait pas craqué depuis longtemps, il était temps je pense. On se recroisera sans doute très bientôt. =) Sauf, bien sûr, si vous souhaitez nous suivre au conservatoire. x) Sup', j'ouvre un nouveau sujet au conservatoire donc, pour répondre rapidement à la ville (genre post court !) et puis je t'attends. Ce qui veut dire que tu peux rp encore une fois ou deux au lac si tu veux !
Dernière édition par Hécate le Dim 12 Mai - 22:03, édité 5 fois |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Un jour je marcherais sur l'eau ~ Dim 12 Mai - 19:09 | |
| Et tout doucement, le souvenir s'intègre à la mémoire de Stargazer, tandis que 2 heures viennent remplir un peu plus son compteur... - Stargazer:
Il fait beau. Il fait chaud. Elle sent les rayons du soleil caresser sa peau pâle. Ses grands yeux bruns suivent les reflets de l’eau claire et elle n’hésite plus l’ombre d’une seconde. Elle plonge. Elle se sent parcourue par l’onde glacée et remonte à la surface pour inspirer une grande bouffée d’air. Elle frissonne et sourit avant d’exécuter quelques brasses. Sa source n’a pas changé. Elle est heureuse de retrouver ce petit endroit coupé du monde qui sent bon les vacances et les souvenirs. Ce petit lac miniature, caché derrière une cascade n’appartient qu’à elle.
Ou pas.
« Putain ! Mate un peu l’endroit ?! »
Une voix masculine. Dans son royaume. Son cœur manque un battement et elle regagne la rive, soudain paniquée. Elle plisse les yeux tout en remettant rapidement son tee-shirt et distingue les silhouettes de deux jeunes hommes. « Waw et y a une gonzesse aussi. Hé ! Hé ! Toi là bas ! Pokémon ! » « Pourquoi tu dis pokémon ? Ca va pas ou quoi ? » « Bah elle a les cheveux roses là. » Ils ne sont pas d’ici. Ils n’ont pas à être dans sa source. Elle a envie de leur hurler de partir. D’aller loin.
« Excuse le, moi c’est Lorenzo et lui Ezio. » Elle déglutit et regarde le plus grand qui s’approche en souriant. Elle pourrait tenter d’être sociable. De faire bonne figure. Mais elle n’en a pas envie. Parce que c’est trop difficile, tous ces changements dans sa vie. Qu’elle a déjà perdu ses amis, son pays. Que cette source est au moins à elle et qu’elle doit le rester.
« Dégagez. Ici, c’est ma source. » Sa voix est sourde, sans appel.
Un cœur brisé ne cherche pas les nouvelles rencontres. Elle entend sa supplique. Elle veut de l’aide ? Sa voix s’introduit dans l’esprit d’Hécate. Elle demande, doucereuse. Veux-tu que je t’aide ? Que m’offres-tu en échange ? |
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« L'art de philosopher »
Erik
Messages : 165 Date d'inscription : 12/02/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (42/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Un jour je marcherais sur l'eau ~ Mer 15 Mai - 10:32 | |
| « I now walk. «Il écoute. Ecoute sans voir, sans sentir, sans envie. Automatisme, politesse qui lui colle à la peau. Il ne voit pas qu’elle l’agripe, qu’elle s’énerve. Mais au final, pourquoi s’énerve-t-elle ? Il n’est inconscient. Il a arrêté de marcher, arrêté son avancée. Le bruit défini tout. Mais elle, elle n’a pas vu, elle n’a pas su. Alors elle l’a tiré, l’a forcé. Elle s’est énervée. Mais qu’importe, il n’en a que faire. Il n’est pas si haut, pas si bas. Juste indifférent. Alors il la laisse partir, les laisse partir. Car au final, qu’importe ? Au final, il ne reste rien. Car au final, le temps passe, les vies défilent, l’oubli s’instale. Car au final, rien n’est important, rien ne tient. Oui, là est le problème, là est l’dée. Là est sa philosophie. « C’est l’instinct qui, pressentant la menace d’une perte si immense et si irrévocable, fait que l’esprit se rebelle quand il en prend la mesure. « Il prononce, récite, indifférent. Après tout, à présent vidé, il n’éprouve plus. La citation sort, s’éprend et meurt. Rien ne change. Tous sont partis, tous ont laissé. Tous. Un tous qui au final n’est important. Mais qu’en dire ? Rien. Juste reste son corps, juste reste le songe. Alors il laisse échapper un filet de mots tiré d’on ne sait quel livre, quel film ou témoignage. Vide, il est vide, contemple le vide, vie le vide et s’éprend de ce même vide. Tout est vide, son cœur est vide, son âme est vide, et jamais il ne se lassera de ce même vide. Car le vide n’a de limites, car le vide n’est rien. Un rien apte à le comprendre, car le vide n’attend rien. Ne veut rien et ne représente rien. Le vide s’exprime donc au travers de Candide.« En vie ? « Simple sourire, simlpe ton. Sympathie liberale de l’homme incolore ne cherchant le lendemain. Il fixe la demioselle de son regad vide, se fiant au bruit. Respiration, mouvement. Son. Alors il demande. Car seul, dans son noir, dans son néant, il se sent renaitre. Il se sent lui, lui-même, et n’a alors plus de frontières . Alors il peut, peut s’exprimer librement. Peut esperer s’attacher. Ne serait-ce qu’une fois. Une seule fois. |
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« Blasée droguée aux bonbons »
Madeleine
Messages : 46 Date d'inscription : 20/01/2013 Age : 27 Localisation : Dans la lune...
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Un jour je marcherais sur l'eau ~ Ven 17 Mai - 17:57 | |
| Tu t'éveillas doucement de ta torpeur.
Tu avais la douce impression de sortir d'un rêve, certes l'amertume face à ses deux garçons te restait en travers de la gorge. Mais une certaine curiosité commençait à pointer le bout de son nez. Qui était-ils exactement ? Et surtout, qui étais-tu donc ? Tu le sauras surement un jour. Tu sursautas lorsque tu te souvenus que tu avais touché ce souvenir en plein milieu des vagues, aveuglée par l'excitation. Mais quelle idiote, je vous jure.Tu t'attendais à recevoir de l'eau en pleine face, mais tout ce que tu remuais avec tes jambes était de la terre. Tu étais sur la rive ? Tu te redressas et regarda autour de toi. L'enfant et la...Euh...Mademoiselle Grenouille n'étaient plus là. D'un côté, ça te rassurait un peu. Tu n'aurais pas garanti de pouvoir garder ton calme face à mademoiselle Grenouille. Phobie plus traumatisme récent égal rien de bon. Puis ce fut au tour de ton cerveau de se réveiller, en te faisant rappeler cela: «Ils étaient trois, non ? »
- En vie ?
Tu sursautas presque. Tu te retournas et vis alors le troisième que le petit et Mademoiselle Grenouille avaient apparemment laissé derrière. Un jeune homme aux cheveux blonds et au regard inexpressif. «Comme le mien...» pensas-tu au début, petite simplette que tu es. Mais ses yeux à lui semblent comme perdus, incapables de voir. Comment le deviner ? Il fixe ton épaule depuis tout à l'heure, alors qu'il n'y à rien dessus. Et pourtant il à l'air sur de lui. Aveugle ? Peut être. Mais dans ce cas-là, c'était plutôt horrible de la part des deux autres de l'avoir laissé seul, comme ça. Enfin. Seul. Non, tu étais là, mais bon, hein,voilà quoi. Magnifique argument Star', décidément ta cellule grise m'étonnera toujours.
Tu décidas alors de lui répondre, parce que bon, t'allais quand même pas le laisser en plan comme ça, attendant une réponse d'une fille idiote un peu perturbée par son souvenir. Tu le regardas de haut en bas, puis murmura de ta petite voix:
-Oui... Ils t'ont laissés là ? ...Le petit garçon et la mademoi...Euh...La femme...
Encore un peu et tu gaffais, tiens. Ce serait pas la première fois après tout. Mais bon, ce garçon t'inspirait à première vue une certaine sympathie, alors autant essayer de ne pas te ridiculiser dès le début. |
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« L'art de philosopher »
Erik
Messages : 165 Date d'inscription : 12/02/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (42/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Un jour je marcherais sur l'eau ~ Sam 18 Mai - 14:49 | |
| « N’être dicté que par l’inconnu. Se contenter du méconnu. « Bruit de respiration, silence qui se pèse. Réflexions et regards vides. Elle s’adresse au blond. Blond qui écoute, apprend. Reconnaît le son. Sans doute a-t-il déjà commencé à muter. Sans doute son esprit déjà se développe au delà des capacités humaines. Sans doute devient-il génie. A moins qu’il ne l’eut déjà été dans le passé. M’ont-ils laissé ? La question stagne, en suspens. Qu’en dire. Sans attaches, leur départ représente-t-il quelque chose pour moi ? Non, il ne pense pas. Après tout, Candide n’est pas épris, et ne l’est toujours pas. Inflexible il ne se prétend, se contentant d’une banalité hors normes. D’un hors limite sans frontières. Le néant qui l’oppresse le libère. Enfin lui. Enfin lié dans une cage sans barrières. Il ferme les yeux, passe sa main dans cheveux. Cheveux qu’il ne sent pas. Muscles qu’il ne ressent plus. L’exemple même de l’inexpressif. De l’insensé, de l’insensible. De Candide. Un Candide qui jamais n’a ressenti et qui n’espère pas ressentir un jour. Un Candide sans désirs. Un Candide sans buts et sans idées. Un Candide à la pensée volée. Un Candide égaré par sa propre volonté. « Ce n’est pas comme si nous étions proches. « Et comme si j’étais le moindre du monde touché par ce départ. Mais il ne rajoute rien. Une dépendance qui le tue. Mais il l’ignore, la domine. Après tout, l’on est dépendant qu’une fois la guerre perdue. Et pourtant. Dépendre de cette fille, qu’il imagine plus petite que lui, au yeux grands yeux lasses et sans réelles envies ne lui déplait pas. Après tout, quand l’on a plus rien, quand l’on ne veut plus rien. L’on finit par s’accrocher. Ne serait-ce qu’une fois. A une personne. « Tu resterais avec moi ? Comment dire, disons que la ville m’a… Quelque peu marqué ? Enfin. Tu vois. Vois pour moi. Vis pour moi. J’éprouverai pour nous deux. |
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« Blasée droguée aux bonbons »
Madeleine
Messages : 46 Date d'inscription : 20/01/2013 Age : 27 Localisation : Dans la lune...
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Un jour je marcherais sur l'eau ~ Lun 20 Mai - 11:40 | |
| -Ce n’est pas comme si nous étions proches.
Tu levas les yeux. Même s'ils n'étaient pas proches, il faudrait être sans-cœur pour laisser quelqu'un qui a perdu ses sens tout seul. Décidément, on ne pouvait pas dire qu'il aie vraiment eu de chance. Surtout que tu étais là. Comment une complète idiote pouvait elle aider quelqu'un ? Tu ne ferais qu'empirer les choses. Tu ne sais plus quoi dire, devenue muette comme une carpe. Dans ta tête, la compassion, la pitié et la sympathie se disputaient violemment, sans pouvoir se mettre d'accord. Que faire ? Que dire ? Aucune idée, tu étais perdue. Tu optas donc pour le silence, tout en le regardant. Autant dire que le fait qu'il ne puisse pas te distinguer t'arrangeait un peu, tu évites ainsi les remarques autant répétitives que désagréables sur la couleur de tes cheveux. Tu n'y étais pour rien après tout, pas vrai ?
-Tu resterais avec moi ? Comment dire, disons que la ville m’a… Quelque peu marqué ? Enfin. Tu vois.
Tu relevas les yeux qui s'étaient instinctivement posés sur le sol. «C'est la ville qui l'a mis dans cet état ? » pensas-tu. Décidément, cet endroit était encore plus tordu et dangereux que tu ne le pensais. Qu'avais-t-il donc fait pour mériter la cécité ? Une chose horrible ? Il n'avait pas l'air très méchant pourtant. Enfin bon, ça c'était tes petits préjugés de simplette, tu ne le connais pas si bien que ça après tout. Et pourtant tu pouvais sentir que c'était quelqu'un de bien, malgré tout. Tu hésitas un instant sur sa proposition. L'accompagner ? Le pourrait-tu vraiment, vu comme tu es douée ? Mais si tu refusais, alors il se retrouverait vraiment tout seul, et tu deviendrais le monstre de l'histoire. Il vaut mieux une idiote que personne, pas vrai ? De plus, toi aussi tu avais de moins en moins envie de rester seule, maintenant que tu savais de quoi cette ville était capable. Tu pris une petite inspiration et répondit:
-Je vois...Oui, bien sûr...
Tu lui tendis la main et continua.
-...Je m'appelle Stargazer...Et toi ?
Puis tu réfléchis un instant et hésita à enlever ta main. Il ne pouvait pas la voir, non ? C'était encore un geste débile que tu faisais là, Star'. Et pourtant, tu ne l'enlevas pas. «Pas grave, c'est juste pour le geste. » pensas-tu. |
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« L'art de philosopher »
Erik
Messages : 165 Date d'inscription : 12/02/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (42/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Un jour je marcherais sur l'eau ~ Lun 20 Mai - 14:25 | |
| « Distorsion. « Le temps liquide. As-tu déjà entendu parler du temps liquide ? La question lui revient. Est-elle de lui, ou d’un autre, d’une autre ? A vrai dire, il ne sait pas. Ne garde que la culture. Ne garde que l’important. Privé de tous sens, laissé et échoué, il sent le monde se retourner et se transformer à son approche. Le temps liquide, c’est… Quelque chose qui lui échappe, visiblement. Mais qu’importe, dans ce noir rassurant, dans ce néant profond il se plait. N’a d’autres choix. Une solitude entourée, des idées calmées. Il développe ses sens, s’éprend de souvenirs brefs mais présents. Et par dessus tout. Il n’a plus à jouer la comédie. Une comédie qui lui colle à la peau. Les rôles deviennent notre. L’on apprend à être le personnage. L’on est le personnage. Il est nous, voici le véritable acteur. Un acteur multiple aux facettes différentes. Il se défend. Car c’est bien sa voix, sa pensée. A qui peut-il bien l’expliquer ? A moins que ce ne soit celle d’une autre. Pourtant, il les possède, ces termes. Car tu es le meilleur acteur. Le plus menteur. Des frissons le long de son dos. Il frémit, réprime l’accusation tout en l’acceptant. Après tout, il le sait très bien. Tu es la facette, les facettes. Tu es tout, et au final, tu es perdu toi même. Candide réfléchit. Après tout, ces voix n’ont pas que raison. Il sait, sait qu’il est. Le vent. Son sang ne fait qu’un tour, indélébile, il écoute la voix de… Stargazer. Sois mon étoile, Star. Sois celle qui me guidera. La lumière qui m’aidera. Est-il dans un rôle ? Joue-t-il au Dom Juan ? Ou au final, possède-t-il le rôle ? Est-ce une partie de lui ? Franchise.« Je suis Candide. Bien que le mot en lui même ne m’aille pas vraiment. « Pas mécanisme, le blond tend la main. Sans s’en rendre compte, il effleure celle de la brune. Puis il réalise, réalise qu’il ne sent pas, au final. Il hausse les épaules, après tout. Après tout qu’importe. Elle restera avec moi. Sa voix n’est pas motivée, sans doute prend-elle ca pour une corvée. Sans doute ne veut-elle pas avoir de remords. Sans doute a-t-elle pitié. C’est ce qu’il lui faut. Il n’a pas besoin d’être aimé. Car lui même ne sait pas s’attacher. Tout sauf la pitié. Il se mord la lèvre, esquisse un vague sourire pour l’intéressée. Sous tout pour moi. Je serai le cœur, aussi froid et distant soit-il. Apprends moi, réapprends moi le monde… Pour que j’apprenne à aimer. Car au final, telle est la raison. Je suis lassé. Je ne veux plus, ne peux plus. Rien plus ne m’intéresse. Je suis lâché. Alors j’aime. J’aime sans aimer. Apprends moi. Apprends moi les couleurs, les senteurs. Apprends moi ta beauté. Car si la beauté d’un seul homme le touche, alors tout lui ira. Alors il sera prêt. Alors il pourra. Il y croit.« Je ne suis pas qu’aveugle. J’ai aussi perdu la capacité à sentir quoi que ce soit. Que ce soit l’odeur des fleurs… Comme le mur contre moi. Il ne me reste plus que l’ouïe et la parole, maintenant. Juste pour te dire. Je crois que tu as… Bref. Une certaine responsabilité. Mais ne t’en fais pas, je ferai en sorte que nous nous aidions à deux. Sens. J’éprouve. Apprends, j’irai. Juste pour cette fois. Juste pour toi. |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Un jour je marcherais sur l'eau ~ Mer 22 Mai - 17:40 | |
| La queue écailleuse du serpent des mers sortie de l'eau en même temps qu'à l'autre bout la tête s'éleva pour le groupe des quatre. Lorsque les deux individus montèrent, la queue s'abaissa dans l'eau. Doucement le serpent fit demi-tour, déposant (à l'endroit même où se trouvait Candide et Stargazer) la rousse et le roux. Elle les força à descendre de sa tête avant de replonger dans les profondeurs de l'eau. |
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« Blasée droguée aux bonbons »
Madeleine
Messages : 46 Date d'inscription : 20/01/2013 Age : 27 Localisation : Dans la lune...
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Un jour je marcherais sur l'eau ~ Jeu 23 Mai - 19:42 | |
| -Je suis Candide. Bien que le mot en lui même ne m’aille pas vraiment.
Candide, le naïf, le crédule. Voici la définition du mot pour toi. Il n'avait pourtant pas l'air si naïf que ça. Quoique après tout, il venait de le préciser lui même. Il leva machinalement sa main et frôla la tienne. Tu la saisis et la secoua doucement, puis la relâcha. Il n'avait pas l'air de franchement réagir. Il faut dire que ça doit pas être facile tout les jours de ne rien voir. Enfin, qu'en savais-tu ? Tu n'avais aucun handicap à proprement parler, excepté ton caractère blasé et ta peur des grenouilles.
-Je ne suis pas qu’aveugle. J’ai aussi perdu la capacité à sentir quoi que ce soit. Que ce soit l’odeur des fleurs… Comme le mur contre moi. Il ne me reste plus que l’ouïe et la parole, maintenant. Juste pour te dire. Je crois que tu as… Bref. Une certaine responsabilité. Mais ne t’en fais pas, je ferai en sorte que nous nous aidions à deux.
Le blond te tira de tes pensées une fois de plus. Tu le regardas longtemps, et pour la première fois tes yeux prirent un air intéressé. Une responsabilité ? Tu allais donc enfin servir à quelque chose, à quelqu'un dans cette ville ? Tu avais l'impression que cette amnésie t'avait rendue totalement inutile, à errer comme une âme perdue sans trop savoir où aller, que faire, quoi chercher... Cette idée t'arracha un très léger sourire. Tu étais assez heureuse de pouvoir l'aider en fin de compte, et cette pitié s'était transformée en sympathie pour Candide.
-Ne t'inquiète pas, ce n'était pas comme si t'aider était une gêne pour moi...
Tu frissonnas. La baignade glacée n'avait pas été forcément nécessaire, après tout. Tu sortis un bonbon de ta poche, et le goba tout rond, puis t'arrêtas. Réfléchis. Tu attrapas la main de Candide, posa un bonbon rouge dans sa paume et la referma.
-Tiens, mange, ça fait toujours du bien...
Certes, c'était bien un geste de simplette. Mais Candide te semblait un peu pâle, et tu ne savais pas si c'était naturel ou bien à cause de son handicap récent. Au cas où, un peu de sucre ne fait pas de mal. Tu allais alors proposer de partir à un autre endroit, avant d'entendre des clapotis dans l'eau derrière toi. Tu te retournas pour voir un énoooooorme serpent d'eau replonger dans l'eau, et deux autres personnes sur la berge. Tu eus un certain temps de réaction. Comme toujours. |
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« L'art de philosopher »
Erik
Messages : 165 Date d'inscription : 12/02/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (42/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Un jour je marcherais sur l'eau ~ Ven 24 Mai - 14:20 | |
| « Ta présence pour notre renaissance. Sommet de l’échéance.
« Sa présence contre l’absence. La contradiction qui forme l’addiction. Il ne sait que faire, ne sait que dire. Ne sait que voir. Alors il ne bouge pas, ne fait rien, se laisse happer par ses pensées. Il écoute, écoute dans le noir, se laisse envahir par la nostalgie et l’envie. Il ne peut se revoir, deviner son passé. Alors il invente, imagine et crée. Il envie et contredit. Trahisons et lamentations. Il n’a que faire, il n’a cure. N’éprouve rien, ne ressent rien. Sa tignasse blonde est tromperie, il n’est de lumière, ne fait que contraste. Il est l’image qui trompe, le fourbe sans intérêt. Joue ton rôle, prends le temps, innove et deviens. Les phrases sont scandées, saccadés et amplifiées. Il ne sait pas d’où il les tire, ne sait pas si elles sont siennes ou à autre. Tout est flou, tout est gris. Alors il y croit, accepte ces voix. Car après tout, elles viennent d’ici, un ici d’ ailleurs. Philosophie ou fourberie. Motivation ou déception. Après tout, rien ne sert de savoir. Star parle, Star propose. Machinalement il porte une main à sa bouche, puis l’autre. Suis-je droitier ou gaucher ? Il ne sait pas, d’où lui vient les réflexes, les amorces ? Il se captive du détail, avale le sucrerie sans n’avoir rien ressenti. Ne plus avoir gout. Il ne sent rien, mais jusqu’ou … Ou est la limite, ou est ma limite ? Ses émotions s’en voient-elles changées ? Je n’éprouve rien. Et de gaucher à droitier, ne suis-je pas ambidextre ? Il hausse un sourcil, esquisse un sourire. Puis tout s’affaisse, le jeu s’estompe. Déjà lassé il se prélasse dans un autre univers. Lumière. Telle est Star. Blasée et voilée, lointaine et… Je ne sais pas. Je ne vois pas. Elle sucrée. Il ne sait qu’en dire, n’a pas l’habitude. Il le sait, sait que jamais il n’a vraiment aimé. Il n’est que façade. Et pourtant, pourtant cet handicap le force à voir. Au-delà de sa non vision, il redécouvre autre chose. L’intérêt. Eternel. « Allons-nous-en. Partons. Ailleurs. Je connais cette partie de la ville. « Mais ne te connais pas, hurle son silence. Il veut savoir, veut s’éprendre, veut courir, veut ressentir. Elle est la seule, sera l’exception. Sa différence. Alors il se redresse, a entendu le bruit, mais ne s’en prétend attaché. Des gens ? Sa nature fausse et polie, son aura princière lui dit d’attendre, de saluer et de se faire aimer. Mais lui, lui le Blond, lui l’Aveugle ne veut pas. Il s’en fiche, se fiche d’eux perdus. Il les apprécie sans les aimer, ne s’y est jamais attaché. Il tend une main, désireux qu’on la prenne. Qu’on la saisisse et qu’on la tire. Il veut courir. Il veut vivre. Avec elle. « Prends-moi. Tire-moi. Envole-moi. Le sous entendu le fait rire au-delà de sa voix profonde. Il est piégé.- Spoiler:
Eeeh. Réponse faite en cours, donc pardonnez la qualité. Mais... Mais Star quoi. C'est ;; . Elle est géniale. Donc pour ceux qui rejoigne le sujet, selon la réponse de Nono ou si elle ouvre un nouveau sujet ou ou... Beh on vous fausse compagnie. Excusez-moi, c'est Candide, j'y suis pour rien. 8'D
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« Crevette hyperactive et lunatique »
Olga
Messages : 154 Date d'inscription : 13/02/2013 Age : 31
| Sujet: Re: Un jour je marcherais sur l'eau ~ Ven 24 Mai - 18:56 | |
| Tranche horaire 10h - 12hTrès vite, Août la rejoint sur le dos du serpent géant, négligeant son souvenir. Son passé. Il vit le présent et va de l'avant. Joke se mord la lèvre inférieure pour ne rien dire d'idiot, incapable qu'elle est de prononcer des mots sérieux qui exprimeraient son ressenti. "Et puis, tu l'as dit toi même, tu n'as pas peur quand je suis là. Je voudrais pas laisser ma crevette effrayée quand même."Elle rougit violemment en l'entendant dire ça. Et réagit au quart de tour. "Eh ! Va pas t'imaginer des trucs hein ! J'ai pas besoin que tu me protèges et je joue pas la comédie pour que tu restes avec moi ! C'est jusque que..."Elle n'a pas le temps de terminer sa phrase, surprise par le serpent qui commence à se mouvoir. Elle s'accroche fermement pour ne pas tomber et ouvre de grands yeux brillants de joie. Wahouuuuuu ! Le lac est magnifique et resplendit sous les rayons du soleil déjà haut dans le ciel. Elle est heureuse. Sentiment de joie qui la quitte très vite lorsqu'ils atteignent l'autre rive et que le monstre les pousse à descendre. La voilà sur la berge, en sous vêtement, trempée. Mais ça n'a aucune importance. Pas plus d'importance que les deux inconnus qui sont là tout près et qu'elle ne prend même pas le temps de regarder. "XENAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!"Elle a crié. Paniquée à l'idée d'avoir perdu sa pirate. Elle n'a pas peur pour Apple, elle sait que la brune le protégera. Mais qui la protégera à elle ? Qui sera là pour l'empêcher de couler si elle redécouvre son passé horrible ? Joke ne peut pas l'abandonner. Ne veut pas l'abandonner. Sans consulter Août, sans prendre le temps d'y réfléchir, elle replonge dans le lac et commence à nager. Direction l'autre rive. Qu'elle discerne à peine. Pas grave. Je traverserai. Xéna...- Spoiler:
Je vous pardonne ^^. Il faut dire que je comprends. Parce que... Ben c'est Joke xD
Dernière édition par Joke le Jeu 20 Juin - 17:53, édité 1 fois |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Un jour je marcherais sur l'eau ~ Dim 26 Mai - 19:09 | |
| Elle jubile. Si Août avait touché son souvenir, peut-être aurait-il daigné voir ça : - Août:
Ce fut la première pensée qui lui traversa l'esprit.
Elle est folle ou elle le fait exprès ?!!
Sans réfléchir une seconde de plus, il se précipita et sauta tête la première dans la piscine privée. Un autre jour, et dans d'autre circonstances, il aurait pu apprécier la fraîcheur de l'eau sur sa peau maltraitée par le soleil d'été. Ce ne fut pas le cas. Nageant un peu plus vers le fond, il saisit la longue silhouette féminine par la taille et remonta à la surface en quelques battements de jambes.
Aspirant une grande bouffée d'air, autour d'eux les longs cheveux noirs et humides de la jeune fille s’étalaient comme une flaque de pétrole. La plaquant contre son corps, il tendit son bras libre pour accrocher le bord de la piscine et les ramener le plus près possible de la terre ferme.
« Tu comptes jouer à la noyade à chaque fois que le monde n'est pas disposé à marcher dans ton sens ? »
Il était en colère, mais il savait que ça ne servirait à rien de le montrer, la jeune femme était pire qu'un chat sauvage. Se rebiffant, mordant et griffant lorsqu'elle se sentait trop agressée par l'extérieur. Il a mis tellement de temps à réussir à l'approcher et il n'est pas sûr qu'elle réalise vraiment qu'il n'a pas envie de la voir s'en aller ou pire : inerte au fond d'un bassin d'eau chlorée. Il se sentit frissonner. Sauf que non. Août est un jouet stupide, et donc intéressant. Un jouet qui préfère sauver d'autres jouets. Un jouet qui doit le payer de 45 heures, dont est immédiatement amputé son compteur. Et bientôt, il ne restera rien... |
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« Jouet fraîchement arrivé »
Août
Messages : 83 Date d'inscription : 06/11/2012 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (6/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Un jour je marcherais sur l'eau ~ Dim 26 Mai - 19:54 | |
| Le monstre maritime avance, nage jusqu'à l'autre rive. Une fois de l'autre côté, je me rend compte que je suis toujours torse nu, et Joke en sous-vêtement... Fait chier. Je soupire, et avant même d'avoir pu réagir, la rouquine se jette de nouveau à la flotte pour pouvoir rejoindre l'autre côté. Je me jette donc naturellement à sa suite, la rattrape.
- Joke, ça sert à rien ! Tu serais morte de fatigue avant d'atteindre l'autre rive ! Et on perdrait du temps inutilement, on les retrouvera, je te le promet.
Je la porte, ne lui laissant pas le choix de protester pour sortir de l'eau. En parlant de temps... Je dégaine mon portable de ma poche pour regarder l'écran avant d'écarquiller mes yeux, un tremblement m'échappant. Il me reste... six heures ? Comment est-ce possible ? De la peur et de l'effroi sont lisible dans mon regard, je n'arrive plus à contenir ces sentiments que je juge comme faible. J'attrape le poignet de Joke d'un geste peu assuré pour m'éloigner du lac avec elle. Il faut qu'on s'échappe de cette ville...
- Joke... Ne perdons plus de temps...
Je n'ose pas la regarder, ne peur qu'elle décèle mon angoisse dans mon regard. Inconsciemment, j'avais resserré mon emprise sur le poignet de la pauvre jeune femme. Pourquoi... Pourquoi moi ? Est-ce qu'on me puni pour avoir tué des gens ? Est-ce que Joke a elle aussi six heures à son compteur ? Six heures... Ça peut paraître pas mal en temps normal, mais pas à Nulle Part. Qu'est-ce qu'il va se passer une fois les six heures restantes écoulées ? L'énigme reste entière, même si j'ai le présentement que la réponse se rapproche à grand pas... |
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« Crevette hyperactive et lunatique »
Olga
Messages : 154 Date d'inscription : 13/02/2013 Age : 31
| Sujet: Re: Un jour je marcherais sur l'eau ~ Dim 26 Mai - 22:46 | |
| - Spoiler:
On part au manoir, j'attends qu'Août approuve ou non mon rp un peu space pour le poster et je mets le lien ici ^^
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| | Sujet: Re: Un jour je marcherais sur l'eau ~ | |
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