« L'art de Spéculer sans jamais se lasser »
Sun Hee
Messages : 349 Date d'inscription : 24/06/2012 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Sun hee, comme une ombre sous le soleil Mar 11 Juin - 13:50 | |
| Idendity Card ◮ âge : 15-18 ans ◮ Caractère : Elle est craintive, ne parle pas beaucoup, solitaire, lunatique. ◮ Connaissance : Elle a des connaissances particulières en dessin et en chant La fiche |
Sun Hee Promise me that you will never forget me... Again - Perte de sa mère:
"Elle est assise en tailleur sur le sol. D'une main, elle tient un bol de riz bourré de condiments et de l'autre, elle manie des baguettes avec dextérité. Ses yeux sont rivés sur un petit poste de télévision qui diffuse un dessin animé où des petits personnages chantent et dansent. Des pas résonnent dans son dos.
" C'est l'heure des infos ! "
La voix masculine résonne à ses oreilles et déclenche en elle une vague de rébellion. Elle relève la tête et croise un visage connu. Elle a envie de se ruer sur la télécommande mais ses mains sont déjà prises. Elle ronchonne. " Oh non, pas les infos..."
Le visage sourit et lui ébouriffe les cheveux en se saisissant tout de même de la télécommande. Les petits personnages colorés disparaissent pour laisser place à un journaliste en costard qui affiche un ton grave. "Les commerçants et les habitants ont perdu leur biens en raison de la réévaluation", énonce-t-il "Les gens se vengent donc sur les agents de sécurité car ils se sentent désespérés avec le sentiment que, quoi qu'ils fassent, ils mourront. C'est pourquoi un certains nombre de gens ont agressé une patrouille d'agents sur des marchés de Pyongsung, dans la province de Pyongan-Sud. "
Des images défilent. On y voit des gens ensanglantés dans des rues sales. Une cohorte hurlante. Des secours qui peinent à avancer. La petite vignette "Temps réel" clignote sur le haut de l'écran. Son coeur se serre. Gros plan sur un visage. Derrière elle, elle entend toujours la voix.
"Bon sang... Ta mère."
Elle retient un hoquet de stupeur. C'est Maman. Maman est là bas. Et elle est couverte de sang. On la soulève et on la serre dans des bras forts. Les larmes inondent ses joues alors qu'elle a lâché son bol de riz qui roule sur le sol."
- Avant d'aller sur scène:
"Le trac monte, doucement mais sûrement. Un frisson d'excitation et d'angoisse parcourt tout son corps d'adolescente. Elle ne se sent pas prête. Elle relève une mèche rousse sur sa tête, d'un geste mécanique et désarticulé. Le grand miroir de sa loge lui renvoie son image, terrifiée et amoindrie. Elle se fait toute petite, en espérant qu'on l'oublie. Mais on ne peut pas oublier la voix qui mène la danse, pas vrai ? Doucement, elle porte une main à sa joue. Celle-ci est pâle, sans éclat, blêmie par le trac. Ses yeux sont cernés de mauve. Ses iris brunes sont écarquillées, et n'arrivent pas à se poser sur quelque chose plus d'un instant. Même sa belle crinière rousse n'a pas le volume escompté.
Elle ne se plaît pas. Elle ne se plaît plus. Seule sa tenue semble lui convenir. Il faut arranger tout ça. Ça ne va pas du tout. C'est la catastrophe. Du maquillage, vite, du maquillage ! Il faut cacher tout ça ! Elle pare frénétiquement ses cils de mascara, attrape du fond de teint, du blush, la poudre vole autour de son visage comme un nuage protecteur. Là. Ça va mieux. Elle se sent rassurée. Rassurée qu'on ne la voit pas vraiment, derrière son maquillage. Et puis, c'est plus joli, une fille maquillée. Elle se saisit d'un crayon, le porte vers sa paupière. Un mouvement près d'elle attire son attention. Pourtant, elle ne se retourne pas. Pas la peine. Elle sait qui c'est. Même si elle lui a demandé de rester seule un moment, elle était sûre qu'il se montrerait quand même.
"T'as pas besoin de tout ça. T'es très jolie au naturel."
Si. Si, elle en a besoin. C'est psychologique, il lui en faut pour ce soir. Sinon, elle ne sait pas ce qu'elle va faire. Elle se sent démunie, sans ça. En regardant de nouveau dans la glace, elle voit sa silhouette qui ouvre la porte. Mais comme l'arrière de la loge est mal éclairé, et que les ampoules brillent sur son miroir, elle se l'imagine plutôt qu'elle le voit. Qu'est-ce qu'il en sait, d'abord ? Il n'est pas à sa place. Il ne va pas chanter devant un public pour la première fois. Il a sûrement oublié ce que ça fait, depuis le temps. Et puis, lui, il n'a jamais été timide. Sa voix se fait plus encourageante :
"Allez, viens, c'est le moment."
Elle se lève et décolle enfin son regard de son reflet, laissant traîner ses prunelles sombres sur les divers guitares et caisses de batterie qui jonchent le sol. Avec un sourire angoissé, elle se dit que sa loge est vraiment très mal organisée. "C'est le moment", se répète-t-elle mentalement. "C'est le moment"."
- Après quelque chose:
Elle est assise sur des marches, la tête dans les bras, recroquevillée sur elle-même. Une boule lui serre le ventre. Tout est allé trop vite. Les lumières, les paillettes, l’annonce, la stupeur puis la joie, les embrassades, les projets. Et maintenant ? Maintenant l’émotion retombe comme un mauvais soufflet. Elle se sent juste vide et creuse. Le front posé sur les genoux, elle essaye de se calmer. On doit la chercher pour la fête. Tant pis. Elle n’a pas envie d’y être. Tout est allé bien trop vite. Il lui faut le temps, le temps de comprendre, de saisir pleinement l’importance de ces dernières heures. Assise sur les marches d’un escalier dans un couloir sombre, elle ne pense à rien. Elle fait le vide.
Elle sursaute alors que la lumière s’allume sans prévenir. Elle relève précipitamment la tête alors que son regard croise celui d’un garçon aussi surpris qu’elle.
« Désolé…J’pensais pas te trouver là… » grommelle-t-il passablement gêné. Elle secoue la tête et murmure que ce n’est pas grave. Elle le connaît. Ses cheveux bleus lui sont familiers. C’est le garçon qui était avec l’autre. La petite blonde.
« T’es pas avec les autres ? » demande-t-il en s’approchant doucement. Elle secoue à nouveau la tête. « Ouais j’comprends, ça doit faire pas mal à gérer d’un coup. Je veux dire…Ouais. Ouais je comprends. » Elle sourit. Sa confusion à quelque chose de touchant. Et il est gentil. Il sort un briquet et un paquet de cigarette de sa poche et se met en œuvre d’en allumer une. Elle le regarde faire, sans rien dire. Il lui tend le paquet et demande « T’en veux une ? Sers toi. » « Non. Non, c’est mauvais pour la voix. » murmure-t-elle en montrant sa gorge d’un signe. Il hoche la tête et se ravise. « Ouais t’as raison. » Il la regarde encore. Leurs yeux ne se quittent pas alors qu’un silence s’installe. Il fait encore un pas vers l’avant. Il entrouvre la bouche, s’apprête à parler… « Tu… »
- après un concert, avec le groupe:
Elle suit le reste de l’équipe vers la sortie. Une sortie temporaire, bien sûr, toutes ses affaires sont encore à l’intérieur. Mais elle connait la règle : il ne faut pas faire attendre les fans. Ici comme ailleurs. Ils n’ont pas le temps de se changer, de récupérer ce qui leur appartient. Elle jette un regard en coin à sa plus grande rivale, qui marche la tête haute, le sourire aux lèvres, en plein discussion avec Sasori. Discussion animée, qui semble les faire rire aux éclats. Elle se sent un peu seule, là tout de suite. Leur manager est en pleine discussion avec la régisseuse. Personne ne fait attention à elle. Et dans l’instant, elle songe à quel point elle n’a pas envie de passer 10 minutes dehors, dans la fraicheur de la nuit. Même pour ses fans.
Le garde du corps pousse la porte. Les cris admiratifs vrillent ses oreilles, envahissent le hall. Des centaines de fans sont réunis là, accrochés aux barrières, masse grouillante qui tend des papiers dans tous les sens. Elle soupire, imperceptiblement. Ils en ont pour un moment. Déjà, les autres sont là, prennent des stylos, des papiers, sourient à tout va. Imitant leur exemple, elle s’avance vers la foule, attrape un premier feutre, signe rapidement un poster. Puis un flyer, une photo, un mouchoir, un CD. Chaque fois elle adresse un sourire à la personne, encore un sourire. Faux sourire. Elle est juste fatiguée. Elle a envie de rentrer. Et puis elle croise un regard, dans la foule, un regard qui pétille. Une fille qui doit avoir son âge, ou un peu plus jeune qu’elle, un sourire lumineux aux lèvres sur un visage légèrement bronzé, entouré de sombres mèches folles. Un sourire pour elle ? La fille lui tend un flyer du concert et un stylo un peu mâchouillé. « Dites, vous me signez un autographe ? ». Elle se retient de lui dire que c’est bien pour ça qu’elle est là. Mais il y a dans ce sourire quelque chose de contagieux. Alors elle se saisit du papier, commence à griffonner sa signature. « J’ai suivi toute l’émission. Vous êtes vraiment trop cool ! ». Elle relève la tête un instant. Elle a compris les mots. Et ils lui réchauffent le cœur. Elle rajoute un smiley souriant à côté de sa signature. Le premier et le dernier de la soirée. Puis rend son papier à la fille avec un clin d’œil amusé. « Merci ». Elle reprend alors la séance de dédicace tandis que son étrange fan s’éloigne dans la foule.
- Sans souvenance, happy Noël ma belle:
Pourquoi y a-t-il un arbre dans le hall ? Elle ne comprend pas. Ses grands yeux verts fixent l’énorme sapin tout emmailloté de fils colorés, de petites lanternes et d’étranges figurines. Qui donc a pu avoir l’idée farfelue de décorer un arbre de la sorte ? Eblouie, elle marche vers les lumières sans vraiment faire attention où elle met les pieds.
Choc. « Aïe ! » Aussitôt elle pâlit, s’incline précipitamment, rougit puis murmure la formule d’usage d’un ton gêné. Devant l’absence de réponse de l’autre, elle relève la tête et voit une figure châtain presque rousse ébahie qui l’observe d’un air soucieux. Elle se reprend à nouveau et répète, en anglais cette fois ci. L’autre finit par sourire et dire que ce n’est pas grave.
« Tu es japonaise ? » demande-t-il. Elle est surprise qu’il lui pose la question et tourne la tête comme pour guetter l’assentiment de quelqu’un derrière elle. Mais il n’y a personne dans le hall. Rien qu’eux deux. C’est le matin. « Non. Coréenne. Mais j’ai vécu au Japon. » répond-t-elle gênée. Elle sait qu’elle ne doit pas parler à des inconnus. Mais elle n’a aucune envie de retourner dans sa chambre d’hôtel. Et ce garçon paraît si amical. Il reprend la parole, s’extasie, dit que lui aussi est en voyage. Il lui arrache un sourire. « Oh ? Alors c’est la première fois que tu vois un sapin de noël ? » Ses yeux bleus sombres brillent d’enthousiasme. « Non. Oui. Mais pas comme ça. Chez nous, le 24 Décembre c’est pas pareil. » bafouille-t-elle. « Alors viens, on va passer le réveillon ensemble ! » Boum. Boum. Son cœur bat vite. Elle a envie de répondre qu’elle ne peut pas. Et d’un autre côté cette rencontre sent bon l’aventure. Boum. Boum. « Il faut…Il faut que je demande à Henri. »
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Cadeaux ! Merci Les gens ;) ♥
Dernière édition par Sun Hee le Mar 16 Juil - 18:41, édité 8 fois |
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Sun Hee
Messages : 349 Date d'inscription : 24/06/2012 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Sun hee, comme une ombre sous le soleil Mar 11 Juin - 14:05 | |
| I'm not here for so long but it seems that I spent days here Tranche horaire d'arrivée : 20h-22h
Tranches horaires jouées : (- 12h) 20h-22h 22h-00h 00h-02h 02h-04h 04h-06h
| Souvenirs gagnés : 3 (+18h) Temps volé: +0h Temps perdu : -4h (a touché West)
Bilan horaire : 72 - 12 + 18 - 4= 74 heures au compteur |
Dernière édition par Sun Hee le Jeu 27 Juin - 17:09, édité 2 fois |
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« L'art de Spéculer sans jamais se lasser »
Sun Hee
Messages : 349 Date d'inscription : 24/06/2012 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (68/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Sun hee, comme une ombre sous le soleil Mar 11 Juin - 14:11 | |
| Dear Dairy Elle se réveille vers 20 heures dans un train inconnu. Tout lui semble flou et fou. Tout lui semble si réel cette fois. Une nouvelle aventure en rêves ? Elle aurait pu se pincer la joue mais elle ne sait, elle n'est pas dans un rêve cette fois. Elle rencontre Mad. Un curieux personnage. Et elle prend Violette sous son aile. Alors que Mad manque de tuer Crescendo, Ombre se rend compte de sa voix et fuit le train. Triste d'avoir abandonné Violette avec ce fou mais heureuse que Crescendo est suivit. Entre eux c'est une sorte de coup de foudre. Alors qu'ils se consolent mutuellement et avancent dans les souterrains. Ombre utilise son influence pour prendre soin de Crescendo lorsque ce dernier se fait attraper par les Ronces. Enfin sortis du métro, les deux jeunes gens ne sont pas à la fin de leurs surprises car des loups les attaques. Ombre se met en travers du chemin afin que Crescendo puisse s'en sortir et se retrouve téléportée dans la Mairie. Elle est sure que cette téléportation est liée à la voix de ses rêves. La même qui a obéit lorsqu'elle a crier pour laisser Crescendo redescendre et la même voix qui l'a accueillit lors de son arrivée. Ombre fait la connaissance de Calvetti et de Novembre. La jeune femme pense la blessure de l'adolescente ce qui lui permet d'avoir un deuxième souvenir. Ensuite Ombre quitte la pièce lorsque cette dernière est complètement remplie. Au passage elle a aperçu West, Poppy et Hécate. Finalement elle se retrouve dans une autre pièce beaucoup plus obscure où était un jeun homme blond: landscape. Elle trouve du réconfort dans les bras de ce dernier avant qu'un individus mette fin à ce bien être (Loki). Finalement elle laisse partir Loki et Landscape et s'endort dans la salle. A son réveil, elle est seule. Pas bien longtemps car une femme accompagnée d'une plus fragile sont là (Ether et Nele). Leur arrivée est suivie de celle une fille aux cheveux bleus accompagnée d'un type bizarre (Pâques et LSD). La ville pousse Ombre à partir lorsqu'elle lui montre le chemin. Au passage, elle rencontre West qui vient de perdre une amie. Ensemble, ils suivent le chemin jusqu'aux égouts et finalement dans la salle des statues. Puis... Black Out.
Ombre se réveille sur le goudron alors que le soleil se lève. Ils sont sortis de la salle mais plus important, où est passé West ? Elle est avec Eka, une jeune femme qui lui donne envie de la baffer alors qu'elle ne la connait pas encore. Elle est aussi avec une autre femme qu'elle apprécie fort. Malheureusement, en fuyant Eka, elle se fait téléporter dans le conservatoire. D'abord seule, elle est rejointe par Silence, un muet, avec lequel elle s'amuse beaucoup avant d'être dérangée par le premier homme qu'elle a rencontré dans la ville : Mad hatter celui ayant cherché à tuer Crescendo. Après une petite engueulade, Mad s'en va et Mars arrive à son tour. Ce dernier choisit de sauver quelqu'un et Ombre le suit en quittant le conservatoire. Arrivés près de la Tour, attirée par elle, Ombre prétexte la fatigue pour arrêter la petite troupe.
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