From: Oh my mind's racing, chasing pirates. ♫

06h-08h

Tu dors. C'est confortable. Tu ne sais pas où tu te trouve. Tu n'as pas particulièrement envie de savoir. Tu te sens beaucoup trop bien pour vouloir ouvrir les yeux. Tu sens juste que tu ne dors pas sur un lit. Non, ce n'est pas aussi moelleux qu'un lit, mais c'est doux quand même. Très doux même. Tu dors sur un tapis gamine. Non, pas le tapis de la maison où tu t'es endormis. Pas du tout. Où ça alors ? Comment le saurais-je ? Ouvres d'abord les yeux, et on le saura peut-être. Mais non, tu n'en as pas envie. Tu veux continuer à nager dans ton rêve.

Il fait chaud. C'est agréable. Si chaud... Un peu trop même. Ton corps transpire tant que ton peignoirs est tout trempé. Mais ce n'est pas ça qui te réveille. Non. Ce qui t'extirpe de ton doux sommeil, c'est la lumière. Un rayon de lumière violent, diriger tout droit vers ton visage, t’agresse. Il te brûle, tu as mal, et tu te réveille en sursaut dans un énorme cris de douleur.

- AAAAAAAHHHHHHH !!!!! MES YEUX BRÛLENT !!! ÇA FAIT MAL !!

Les mains sur le visage dans l'espoir de faire barrière, tu bondis du tapis pour reculer brusquement dans une ombre, vers le mur. A l'abri de ce rayon de lumière trop fort. Dans ton sursaut, tu as gardé les yeux fermé. Malheureuse ! Si seulement tu les avaient ouvert, peut-être que tu aurais remarqué ces trois placards collés au mur. Mais non, tu n'as rien vu. En reculant aussi brusquement, tu te cogne violemment sur les deux placards de droite. Tu arrive à éviter de te faire écraser par l'un, mais ne peut dès alors plus esquiver l'autre. Dans sa chute, celui du milieu s'ouvre, laissant tomber un énorme bidon d'eau.

Tout le bruit provoquer par la chute des deux armoires auraient réveillé n'importe qui à des kilomètres, si ce n'était pas déjà fait après ton cris de douleur. Gamine, te voilà maintenant coincé dans le placard du milieu. Celui-ci ayant perdu son contenu dans sa chute, l'intérieur s'est retrouvé vide, ce qui t'a évité de te faire écraser. Tu essaye de soulever le placard, une fois, deux fois, trois fois, mais non... C'est peine perdue. Le meuble est beaucoup trop lourd pour tes petits bras. Tu es coincé.

Je me trouvais dans un profond sommeil.. Depuis combien de temps ? Aucune idée. Mais ce qui est certain, c'est que je n'avais nullement envie de sortir de ce sommeil. Je sentais que je n'étais pas allongé, mais je dormais quand même. En effet, je pouvais sentir que j'étais en position assise, ne sentant rien derrière mon dos. Comment fais-je pour arriver à dormir comme ça ? À vrai dire, je ne le sais pas, mais ce qui est certain, c'est que c'était une position plus qu'agréable. Combiner à l'agréable chaleur qui parcourait la salle, cela faisait de ce lieu un véritable paradis. Je ne voulais tout simplement pas me réveiller.

Cependant, mon profond sommeil fut interrompu par un cri. C'était une voie qui semblait féminine. Il fut rapidement suivi par un bruit très désagréable. Comme si une chose de gros poids était tombée. Mais que pouvais-je faire ici ? Je n'arrivais pas à ouvrir mes yeux. Ou plutôt, je n'en avais pas envie, bien que ce cri aurait rendu curieux plus d'une personne. Cependant, j'avais l'impression d'avoir la tête vide. Je ne me souvenais de rien. Un vague souvenir me revenait cependant. J'étais assis sur un bureau en train de fumer, puis une personne déboula en me disant de venir. Mais à part ça, rien.

Mais bon, il ne fallait pas rester à désespérer comme ça. J'ouvris les yeux légèrement. Un rayon de soleil tapa dans ceux-ci, me donnant le réflexe de me retourner vers la droite, mais en restant cependant assis. Je pus enfin voir les responsables de ces bruits. Il ne s'agissait de rien d'autre que de deux placards, tombés sur le sol. Mais quelque chose semblait louche. Peu de temps avant que j'ouvre les yeux, j'avais entendu un cri.. Cependant, aucune trace de vie humaine n'étais détectable dans les horizons.. Mais je me rappelais très rapidement que le cri fut suivit d'un gros boum, surement dut aux armoires qui étaient tombées.

Je changeai de sujet un moment, et je fouillais légèrement dans les poches de mon gilet, et je trouvais un paquet de cigarettes, ainsi qu'un briquet. Heureusement, je n'aurais pas put survivre dans cet endroit qui m'est totalement inconnu sans. Rien qu'en me réveillant, je sentais que j'étais en manque de quelque chose.. C'était la cigarette. Sur le paquet de cigarette était écrit « Lucky Strike ». Je n'avais aucune idée de ce que cela pouvait signifier, mais je m'en fichais complètement. Je sortais une cigarette du paquet, que j'allumais ensuite, avant de pouvoir enfin la fumer. Je remettais les deux objets miracles dans mes poches, sans me préoccuper de ce qu'il pouvait y avoir d'autre.

Je me releva ensuite, et porta mon regard sur les armoires. Il était important pour moi de visualiser la scène. Il y avait trois armoires. L'une d'elle, celle de gauche, était restée debout, tandis que les deux autres s'était écroulées sur le sol. La femme ayant crié devait sans doute se trouver dans un d'eux. Suivant son instinct, il se dirigea vers l'armoire du milieu. Ce serait triste d'abandonner cette femme à son sort. Il la souleva tant bien que mal, et arriva à la remettre en place, aux côtés de l'armoire qui n'était pas tombée.

Une jeune fille aux cheveux roses assez longs. Elle semblait encore être mineure. Elle était très petite et mince. Si je ne l'avais pas aidé, elle n'aura surement jamais put soulever cette armoire.. Je la scrutais pendant un moment, ne sachant que dire. Je m'en fichais pas mal d'elle, mais je ne savais pas ce que je faisais ici. Peut-être qu'elle saurait m'en dire plus ? En tout cas, je l'espérais.

« Tu sais où nous sommes ? »

Il fait sombre, dans cette armoire. Ce n'est pas que ça te gène qu'il fasse aussi noire. C'est juste que tu te retrouve coincé là, incapable de bouger. Mais comment en es-tu arrivé là ? Ah oui ! Le monstre de l'ombre ! Le monstre de l'ombre t'as marqué ! Ces horribles traces rouges sous tes ongles. Tu devais les enlever, mais il n'y avait plus d'eau dans la salle de bains, alors tu as couru... Tu as couru, mais jusqu'où ? Tu tes réveillé sous la lumière... Mais quelle lumière ? Et quel est cet endroit ?

Alors que ta petite cervelle réfléchit (ce qui est chose rare), l'armoire bouge soudainement. Quelqu'un (ou quelque chose) la soulève. La lumière extérieur t'éblouie légèrement les yeux que tu t'empresse de cacher à nouveaux sous tes mains. Tu n'aime vraiment pas ça... La lumière. Tu écarte légèrement les doigts pour jeter un coup d'oeil rapide à la pièce, et repère de suite un petit coin à l'ombre. Tu t'extirpe de sous l'armoire pour courir à quatre pattes, tel un insecte qui rampe sur le sol, et te cacher sous le bureau encombrés. Par tes mouvements trop brusque, tu te cogne au bureau, faisant ainsi tomber quelques dossiers sur ton passage.

A présente à l'abri de cette lumière que tu trouve trop forte, tu t'ose à mieux observer les lieux. Tu jette un rapide coup d'oeil sur les dossiers que tu viens de faire tomber au pied du bureau : des feuilles... Plein de feuilles avec pleins de mots qui te semblent ennuyeux. Trop de mots qui se suivent les uns après les autres, avec plein de termes difficiles que tu ne connais pas. Tu ne prends même pas la peine de lire la moindre phrase, cela te paraît trop ennuyant.

Tu lèves à présent les yeux pour examiner la pièce. Tu ne connais pas cet endroit... Tes yeux s'arrête sur une silhouette. Le monstre de l'ombre ? Ah non. Un homme, blond, plutôt grand. Qui est-ce ? Tu n'en sais rien, mais ton esprit l'a déjà assigné comme un « ami ». Pauvre imbécile ! Toujours à voir des amis lorsque tu rencontre des étranger dont tu ne sais rien. Bien évidement, tu lui souris immédiatement. Un sourire de soulagement : il y a quelqu'un avec toi, tu n'as donc moins à craindre du monstre de l'ombre. Idiote, idiote, idiote !

Le blond te demande si tu sais où vous êtes. La bonne affaire ! Comme si tu pouvais le savoir ! Tu ne cesse de t'endormir pour te réveiller dans des lieux inconnus ! D'abord ce train, puis cette maison, et maintenant ce... Cet endroit ! Est-ce que un seul de ces lieux existe vraiment, ou est-ce que tout ceci n'est qu'un rêve ? Non, tu porte bien ce peignoirs et ces affreuses bottes rouges et bruyantes. Tu jette un nouveau coup d'oeil autour de toi. Tu ne reconnais vraiment rien ici. La lumière qui te gênait tant vient des fenêtre. Il fait si clair dehors, et tu peux apercevoir des arbres. Une forêt ? Tu regarde mieux la pièce. Elle n'est pas si éclairé que ça. Cela ressemble à une maison ? Une maison dans la forêt ? Oh oh ! Je lis en toi ! Je vois déjà toutes les histoires qui commence à germer dans ton esprit ! N'ouvre surtout pas cette chose qui te sert de bouche, tu te goures complètement !

- Nous sommes dans la maison de mère-grand !

Imbécile ! Et voilà que ça recommence ! Tu sors ça sur un ton si enjoué, mais tu t'arrête subitement quand tes yeux se pose sur ce rideau de perle que tu avais prit pour un mur. La pièce est en réalité séparé en deux, et tu aperçoit deux lits superposé derrière le rideau. Ce n'est évidement pas la maison d'une vieille dame de contes de fées.

- Oh ! Mais mère-grand a un grand lit pour elle et le petit chaperon rouge. Elle ne pourrait jamais monter dessus ces choses avec ses pauvres vieux os !

Ton esprit se met à réfléchir, mais pas du tout comme il le faudrait. Il ne fait qu'inventer une nouvelle histoire à dormir debout.

- Alors on doit sûrement être chez les trois petits cochons ! Ou peut-être chez les septs nains !

Tu souris, pensant avoir trouvé juste, mais ce n'est toujours pas ça. Ton sourire disparaît lorsque tu te rends compte de ton erreur.

- Ah mais non ! Les meubles sont beaucoup trop grand, et il n'y a pas assez de lits pour les sept nains, et les trois petits cochons n'ont pas besoin d'un lit en trop chez eux.

Toujours caché sous le bureau, les jambes impudiquement croisé, et le doigt sur le menton, tu réfléchis encore. Mais ce n'est toujours pas ça. Ce n'est pas la maison de mère-grand, ni celles des trois petits cochons, et encore moins celle des sept nains... Et dans ton esprit, il n'y a alors plus qu'une explication.

- Alors on doit être dans le repère d'un vilain monstre ! Oh.. Chuuuut ! Il ne faudrait pas qu'il découvre qu'on est chez lui, ou il nous dévorera tout cru !

En disant ces mots avec ton habituelle air d'enfant, tu te fais toute petite sous le bureau, te collant presque au sol, le doigt devant la bouche. Décidément, tu es incorrigible ! Tu n'es plus une enfant ! Quel âge tu crois avoir ?! Ah, mais oui, c'est vrai, tu ne te souviens même pas de ton âge !

Tu fronce les sourcils. Ca ne te plaît pas. Cet homme a à peine fait attention à ses mises en garde. C'est comme si... Comme s'il ne t'écoutait même pas. AH ! Alors ? Qu'est-ce que ça fait de parler dans le vide à une tête de mule ? Hein ? C'est frustrant non ? Mais ce sentiment désagréable ne reste pas longtemps à serrer ta poitrine. Tu fais tout de même une moue d'insatisfaction, tournant la tête vers le mur sous le bureau. Tant pis pour lui, s'il ne fait pas attention. Il se fera manger tout cru, et ça sera bien fait pour lui !

« T'as vu ce cadran ? T'en aurais pas vu un comme ça au par avant ? »

Tu jette sans le vouloir un coup d'oeil curieux vers le blondinet, mais toujours avec cette petite moue collée au visage. Il pointait quelque par terre. Une trappe ? Est-ce le chemin vers l'horrible cave d'une vilaine sorcière ? Ou le garde-manger du grand méchant loup ? Tu ne fais même pas attention au cadran, sujet d'intérêt de ce grand blond. Non. Toi, ce qui t’intéresse, c'est cette maison, et le conte auquel il fait partie. Tu ne peux t’empêcher de frissonner légèrement à la pensée de tout les monstres qui pourraient s'y cacher.

- On doit partir, vite ! C'est sûrement la tanière du méchant loup, ou pire... Et il ne va pas tarder à rentrer. Il faut se cacher... Dans la forêt.

Sur ces dernier mot, ton regard, plissé, se pose à nouveau vers la fenêtre, ouverte sur cette forêt verdoyante. S'enfuir ? Se cacher dans la forêt ? Ta vilaine bouche d'imbécile ne fait que parler, mais ton corps reste terré sous ce bureau. L'idée que le grand méchant loup ne vienne t'effraye, mais il y a un autre chose qui te fait bien plus peur que n'importe quel autre monstre : le monstre de l'ombre. Tu fermes fortement les paupières puis enfuis ta tête roses sous tes bras. Pourquoi il y a-t-il autant de lumière ? Ces lieux étranges de ce rêve si réaliste ne te dérangeaient guère jusqu'à maintenant, car il faisait encore nuit. C'est cette lumière qui t'embête. Elle te brûle les yeux, la peau, chaque parcelle de ton corps, et tu cherche le moindre coin sombre pour t'abriter. Ah, comme tu aimerais qu'il fasse de nouveau nuit dans ce maudit rêve.

- Oh oui ! Qu'il fasse nuit ! Une nuit sans lune ! Car les monstres ne sortent jamais aux nuits sans lune.

Encore une nouvelle règle de ton monde fantastique de contes de fée et de bisou-nounours ? C'est ça, continue de rêver ! Et si tu essayais de te rendormir ? Peut-être que tu te réveillera dans un nouveau lieu, encore une fois, et qu'il y ferra nuit, qui sait ? Mais non, tu n'y arrive pas. Pauvre enfant qui a peur de la lumière.

Qu'est-ce donc que cela ? Un loup... C'est un loup ! Un loup venait de pénétrer dans la cabane. Comme je le pensais, cet endroit n'est pas du tout sûr.

*Mais c'est un petit chien*

Un petit chien ? Un petit chien ?!! Mais enlève la merde qu'il y a devant les deux trous qui te servent d'yeux ! Bon, c'est vrai que c'est un petit. Un louveteau. Un simple bébé... Mais où bébé va, maman n'est jamais loin. Un de ces trucs là, à taille adulte, ne ferais qu'une seule bouché de toi !

- C'est un mignon petit chiot. Je veux le câliner !

Arrêtes-toi, abrutie ! Ouf, tu n'as pas eu le temps de sortir de ton trou, mais tes deux bras sont déjà tendus, prêt à étreindre la mort. Idiote, stupide, débile ! As-tu déjà oublié où nous sommes ? Tu l'as dis-toi-même ! Nous sommes dans l'antre du grand méchant loup... Et ce si mignon petit chiot, comme tu l'appelles, doit être le rejeton de ce méchant loup.

* Mais... Il est si mignon. Il ne peut être que gentil. Regarde... Il est perdu. Et puis, je suis sûre que son papa et sa maman sont très gentils eux aussi, et qu'ils le cherchent désespérément... *

Et toi... ? Qui te cherche ?

- - …

Personne. Nobody. Personne ne te cherche. Tu n'as que moi : une petite voix qui te parle dans ta tête.

- Il doit sûrement il y avoir quelqu'un... Milena..

C'est toi qui cherche Milena, ne confond pas. Enfin bref. Bien... Cet étranger blond est partit avec le cleb. On se débarrasse de deux danger potentiels d'un coup. Tu vois ? Même lui s'en va, t'abandonnant sans même t'accorder un dernier regard. Je suis la seule personne qui s'inquiète pour toi, alors un peu de reconnaissance !

- Tu es méchante, Voice ! Je voulais tant faire un câlin au petit chiot !

Et bien tu n'as qu'à lui courir après pour te faire dévorer par le grand méchant loup !

- Mais ils sont dehors maintenant... Il y a trop de lumière... Le monstre de l'ombre m'attend dehors...

Alors reste ici. Le grand méchant loup est sûrement trop occupé à dévorer ce blondinet, alors on a... Ou plutôt, j'ai encore le temps pour te sauver la peau. Sors de ton trou maintenant. Oui, voilà, c'est ça. Tu plisses les yeux : la lumière venant de l'extérieur te brûle les pupilles. Couic, couic, couic. Tu fermes rapidement les rideaux des fenêtre. A présent, la cabane n'est éclairé que par des lampes à huile. Regarde par là-bas, derrière le rideau de perle : les lits bateaux. Couic couic couic. Tu t'y dirige d'un pas lent. Prend donc une de ses couvertures.

- Pourquoi ?

Réfléchis un peu des fois ! Suis-je le seul à utiliser ton cerveau ? Une couverture peut toujours servir pour une frileuse et photo-sensible comme toi. Le lit est bien fait, et tu as un peu de mal à retirer la couverture. Finalement, après l'avoir sortit du lit, tu te l'as jette sur le dos, et recouvre ta tête avec avant de le nouer au cou. Dis... Avec cette couverture rouge, tu sais à qui tu ressemble ? A une certaine petite fille qui s'est faite dévoré par le grand méchant loup à cause de sa débilité.

- Je ne veux pas être dévorée !

Alors suis mes consignes au lieu de faire ta tête de mule ! Maintenant, retourne dans l'autre pièce. On vas regarder de plus près ce que le blondinet à trouvé tout à l'heure... C'est une trappe, sur le sol. De tes petits bras fins, tu essayes de la soulever, mais vainement. Tu es trop faible. Cesse de gaspiller ton énergie, observe, et réfléchis, pour une fois. Il y a un cadran numérique. Une serrure électronique ? Le grand méchant loup s'est moderniser depuis les loquets de chez mère-grand. Est-ce que le blondinet cherchait le mot de passe tout à l'heure ? Bien sûr que oui ! Il t'avais même demandé si tu avais une idée à ce sujet, mais tu n'y prêtais pas ta si précieuse attention.

- Le grand méchant loup risquait de venir nous dévorer !

Mais maintenant, le grand méchant loup est occupé à dévorer le blondinet, ce qui te laisse tout le temps pour ouvrir cette fichue trappe. Alors ? Tu connais le mot de passe ?

- Non.

Réfléchis, idiote ! Bien sûr que tu le connais.

- Nan !

Pff... Bon. Tape « Pleine lune ».

- Pourquoi « Pleine lune » ?

Fais-le et c'est tout. T'es trop idiote pour comprendre. La mine boudeuse, tu fini quand même pas t’exécuter. Tes petits doigts sales allant caresser les différentes lettres, une à une, pour épeler le mot : « Pleine lune ».