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Cours, pauvre enfant, cours pour chercher des réponses...

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Jouet fraîchement arrivé
Wheat
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Wheat

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MessageSujet: Cours, pauvre enfant, cours pour chercher des réponses...   Cours, pauvre enfant, cours pour chercher des réponses... Icon_minitimeDim 13 Jan - 21:56

Cours, pauvre enfant, cours pour chercher des réponses... 3446118776 2:00 - 4:00
Citation :
Dzzzt... dzzzt... Le bruit d'un néon qui tente faiblement de survivre. Survivre à quoi ? Qu'est-ce qui pourrait être dangereux dans ce silence ? Si ce n'est son étrangeté... Tu peine à ouvrir les yeux, pauvre enfant. Tu peine à comprendre ce qui t'arrive. Tu sais seulement que tu es allongé sur une banquette, dans un wagon au décor rétro, décrépi. Le reste n'est que ténèbres. Tout ce qui était toi s'est envolé. Disparut. Te laissant une sensation de vide, immense. A ton poignet droit, une montre marque un inquiétant décompte. 72 heures. 3 jours. Mais trois jours pour quoi ? Cours, pauvre enfant, cours pour chercher des réponses....

Tu peines à te lever, tes membres sont engourdis, comme par une trop longue immobilité, tes muscles, douloureux, aurais-tu couru le marathon hier? Où peut-être avant-hier. Non. Tu n'as pas couru. Ou peut-être bien que si. Tu ne sais pas vraiment. Pas du tout. Tu baisse la tête, espérant trouver un vague indice qui puisse répondre à la question. Étrange chose que ce trou de mémoire tout de même. Bah, tu n'es pas bien épais. Pas une corpulence à faire du sport, toi. T'es plutôt petit, on dirait. T'as quel âge, au fait? Va savoir. Puis comme tu te vois pas vraiment, il faudrait un miroir pour en avoir une idée un peu plus précise. Ouais. Un miroir. 
Un miroir? Sans déconner. C'est bien une idée de nana, ca. Tiens, d'ailleurs. Est-ce que ca expliquerais pas ta corpulence? Hmm, non. Pas la moindre trace de poitrine, la corpulence correspond pas. Donc un mec. Pas très grand. Pas bien précis, tout ca quand même. 
Et ton nom c'est quoi, petit être perdu? Tu ne sais pas non plus. Tu ne sais rien. Et c'est maintenant que tu t'en rends compte? Non. Non, petit. Ca ne sert à rien de te cogner la tête contre le siège vétuste de ce train délabré. Ca ne sert à rien... Vraiment. Ce n'est pas ainsi que tu retrouveras ton identité, tes souvenirs. Étrange n'est-ce-pas? Dans les livres ou les jeux vidéos, les gens ont toujours un visage qui flotte vaguement dans leur cervelle mais dont ils ne discernent pas les traits. Ou alors l'impression confuse d'avoir quelque chose de très important à faire. Comme ce PNJ dans un jeu, là... Comment s'appelle-t-il déjà? Desch? Dersch? Quelque chose comme ca, non? Et le jeu, il s'appelle comment? Linus? Linus Fantasy, peut-être? Linus Fantasy III? Peut-être. Quelque chose comme ca. Ah, non. Final Fantasy III. Oui. Voila, c'est mieux. Réveille-toi, mon grand, t'es un peu vaseux, là. Et t'as vraiment tout oublié. Pas de visage inaccessible. Pas de sentiment bizarre de devoir à accomplir. Vraiment rien. 
Y'a une raison. Bien sûr. Y'a forcément une raison. C'est obligé. T'as pas oublié pour rien. Impossible que t'aies oublié comme ca, juste pour le fun. Tu regardes un peu par la fenêtre. Ouais. Y'a une gare. Donc c'est pas un traumatisme lié à un accident, un truc provisoire. 
Et si t'explorais un peu, gamin? Ca serait utile non? Tu te diriges vers une porte qui semble mener au wagon suivant. Tu tentes de l'ouvrir, elle ne coopère pas. Tu tentes à nouveau, pas plus de résultats. Tu forces et enfin, dans un craquement d'outretombe, la porte daigne s'ouvrir sur un wagon aussi délabré que celui dans lequel tu te trouves. Vers le milieu de celui-ci, une porte se dessine. Pour descendre sur le quai. Pourtant, tu n'avances pas. Il y a quelqu'un dans ce wagon. Ami, ennemi? Peut-être quelqu'un qui pourrait te renseigner sur toi. Mais as-tu vraiment envie de te souvenir, pauvre chose? Si tu savais seulement, pourquoi tu as oublié... le choix serait si facile. Mais sais-tu ce que tu as laissé derrière-toi? En-sais-tu la gravité? L'as-tu seulement abandonné de ton plein gré ou bien contraint et forcé? Qu'en-sais-tu? Peut-être vaudrait-il mieux, avant de s'informer... découvrir la vérité. Sur ce train. Cette gare. Ce lieu. Tant pis pour ton nom et tout le reste. Tu aviseras plus tard. Esprit critique. Ne prendre des décisions qu'en ayant conscience de ce qu'elles peuvent engendrer. Mais là, tu ne sais rien, pauvre petit enfant perdu. 
Rien. 
Rien. 


Frappe les gens pour le fun
Strider
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MessageSujet: Re: Cours, pauvre enfant, cours pour chercher des réponses...   Cours, pauvre enfant, cours pour chercher des réponses... Icon_minitimeLun 14 Jan - 2:58

Il s'était éloigné, longeant le train, pour laisser le roux dans sa merde. Honnêtement, un roux avec des problèmes de glandes salivaires, ça ne l'intéressait pas, comme compagnon. Personne ne l'intéressait comme compagnon, d'ailleurs, sauf peut-être une grande blonde avec de gros seins qu'il pourrait laisser à son sort après l'avoir sauvagement baisée toute la nuit. Terminant une troisième cigarette, il décida finalement de s'arrêter devant un énième wagon et de s'asseoir pour entreprendre de se rouler un joint. Il s'apprêtait à commencer que quelques gouttes de pluie commençèrent à tomber et qu'il décida de rentrer dans le wagon pour ne pas ruiner sa drogue. Il ouvrit la porte - utilisant cette fois la poignée - et pris place dans un banc au hasard, vers le milieu du wagon. Il sortit tout ce dont il avait besoin et le plaça sur la petite tablette en face du banc pour commencer.

L'opération s'était plutôt bien passée, et il s'était rapidement souvenu de comment rouler, ses réflexes prenant le dessus. Il porta le joint à sa bouche et l'alluma, aspirant puis expirant la fumée bien familière du cannabis. Il rangea le reste de la drogue - assez pour un autre joint - et le papier, ainsi que la carte d'affaire dont il avait déchiré un petit bout pour ne pas courir le risque de se les faire voler. Par qui? Personne, mais on sait jamais. Il continua de fumer, ce qui lui faisait un bien fou, tranquillement, bien avachi sur le banc du train, ses lunettes de soleil sur le nez, malgré que ça ne faisait que rendre plus sombre un environnement qui l'était déjà beaucoup.

Il se laissa glisser en position couchée sur le banc après avoir fini de fumer et senti ses membres engourdis et sa tête pesante, sensations encore une fois bien familières. Il fixa le plafond, son esprit se perdant en spéculations toutes plus absurdes les unes que les autres, et laissa le temps passer, temps qui parassait d'ailleurs s'étirer de plus en plus. Les minutes semblaient être des heures, et il ignorait si il s'était réellement passé une heure. Probablement pas.

CRAC
Il se leva d'un coup, et regarda autour de lui. Ce qui semblait être un gamin entra dans le wagon après avoir ouvert la porte avec ce grand craquement. Il ne bougeait pas, il n'avançait pas. On aurait dit qu'il attendait quelque chose. Strider se leva, se planta dans le milieu du wagon et dévisagea le gamin avec ses cheveux blonds.

- Ah, pas encore un blond... Il soupira. Qu'est-ce qu'ya, fuckface? T'as jamais vu un mec dans un wagon de train? Et pis tu veux quoi? Fais pas un tel boucan rien que pour entrer quelque part, tu déranges des gens, et en plus tu sers à rien. On peut pas avoir un peu de calme dans c't'endroit! First un roux qui demande du feu, après un blond aux cheveux longs, et ensuite un gamin qu'est pas foutu d'ouvrir une porte silencieusement!


Il resta là, jaugeant le gosse, attendant qu'il parle ou qu'il s'enfuie, peut importe tant qu'il ne restait pas juste là devant la porte comme un con!

Retourneuse de crêpes cadavres
Noan
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Noan

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MessageSujet: Re: Cours, pauvre enfant, cours pour chercher des réponses...   Cours, pauvre enfant, cours pour chercher des réponses... Icon_minitimeLun 14 Jan - 18:54

Citation :
La nuit. Le silence. Un train. Le train. Vide. Vide comme sa tête, vide comme sa main. Sa main gauche, seulement. Car dans la droite, habilement entortillée autour de ses doigts, trône une chaîne. Plus une chaînette, en fait. Argentée. Révélée par la lumière vacillante d'un néon instable dans la cabine aux sièges de velours rouge. En regardant par la fenêtre, elle peut apercevoir le quai, envahi par la végétation, et éclairé par un unique lampadaire. Et au bout de la chaînette ? Un petit sablier aux reflets bleutés, qui compte son temps.

Lève-toi, Noan. Le temps mange la vie. Et il prendra la tienne, comme celle de tous les autres.

Ou elle te prendra…

Quatre mots. Si petits notes, déjà le vent du réveil te prend, les balaye, es-tu seulement sûre de les avoir perçus ? Lentement, elle s’étire, tentant de faire jouer ses muscles qu’elle sent trop tendus. Un frisson la parcourt, et bien qu’elle tente de le réprimer, sa nuque tressaille. Son regard balaye le lieu. Après le retour à la vie, sa conscience reprend pied peu à peu, joue des coudes, se démène, retourner à son siège, remettre en place tout tes instincts, tes réflexes, laisse-toi faire. Réveille-toi. Tu ne sais pas où tu es, c’est mauvais. Tu ne sais pas pourquoi. Cherche. Cherche et trouve. Éclairci ton esprit encore embrumé.

Et un craquement. Alors même qu’elle tente péniblement de se reprendre, un choc et son écho lui font tourner la tête vers la source du bruit. Effet coup de fouet, le déclencheur qu’il lui fallait. En une fraction de seconde, elle regarde enfin ce qu’elle ne faisait que voir. Un train. Le décor en est étrange, mais elle ne s’y arrête pas, là n’est pas la priorité. Elle cherchera plus tard. Car un besoin pressent d’en sortir point, s’immisce et s’insinue, presque vicieusement, sous sa peau. Calme-toi, ce n’est qu’un instinct. Il te commande de sortir. Pourquoi ne pas simplement le suivre ? Mais il y a ce bruit, il ne s’est pas matérialisé par hasard. Tu es en état de choc, pose-toi, laisse aller ta respiration que tu retiens trop longtemps, –. Mais le bruit se fait régulier, se rapproche, quitte son état d’écho pour devenir son à part entière. Des pas. Des pas sur un parquet, recouvert d’un vieux tapis. Sa main droite se referme sur la banquette sur laquelle elle reposait depuis, lâche l’étoffe d’un rouge bordeaux presque à regret. Aux aguets. Mouvement mécanique, elle se lève d’un bond qu’elle aurait aimé plus souple. Mais un poids la tire dans son dos. Ou plutôt ses épaules. Plusieurs secondes pour comprendre qu’un sac à dos les entrave ? Tu me déçois. Juste le temps qu’il, le bruit, arrive. S’arrête, en face de toi. En face de toi certes, mais séparé par la longueur du wagon, et une porte qu’elle hésite encore à ouvrir.

Un, deux, trois. Même pas le temps de compter, qu’une voix d’homme retentit. Froncement de sourcils de la part de la jeune femme. Elle prend le temps, ouvrir complètement les yeux, qui cherchent encore, paresseux, à rester fermés. Mais là, derrière, il y a plus important. Elle n’est pas seule. Et si elle n’a aucune raison de faire confiance au bruit ou au râleur, peut-être qu’ils savent. Quoi ? Tout reste à voir. Sans bruit, elle ouvre la porte. Une odeur douteuse règne dans le wagon. Elle ne lui a pas l’air inconnue. Impossible d’y mettre les mots, mais avec le peu qu’on sent encore, ça ne l’étonnerait pas qu’un des occupants du wagon ait fait péter son joint dans les toutes dernières heures. Elle leur prêta alors attention. Un grand brun, affalé, alors même qu'il est debout, planté au milieu du passage, l'air encore à moitié hébété. Apparemment, c’est lui qui n’était plus tout à fait clair. Première réaction en se réveillant dans un lieu totalement étrange sans savoir ce qu’on y fait ? Se fumer son herbe. Normal. Estimant que l’individu ne méritait pas d’examen plus approfondi pour le moment, elle dévisagea celui qui l’avait tirée du sommeil à peine plus tôt.

Mignon, pour un bruit, pourrait-elle presque se dire. Se tient devant elle un jeune garçon, blond. Elle le domine d’une bonne dizaine de centimètres. Voire deux. Ça lui donne l’impression de poser sur lui un regard condescendant. Alors que pour l’instant, il est juste vide. Elle déteste ça. Elle ne dit rien. Pour l’instant. Inspire un grand coup, balaye les mèches qui lui tombent dans les yeux –mais quelle idée ? C’est pas pratique du tout–, et se décide enfin, au bout de quelques secondes qui lui ont paru s’étirer avant de se vautrer misérablement.

Si l’un de vous deux est plus réveillé que moi… Non, aucun doute ne plane dans sa phrase. Du moins, elle ne le laisse pas faire. Saurait-il où on est ?

Pas que tu préfères tes repères quotidiens à leur charmante compagnie, mais...

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MessageSujet: Re: Cours, pauvre enfant, cours pour chercher des réponses...   Cours, pauvre enfant, cours pour chercher des réponses... Icon_minitimeJeu 17 Jan - 16:34

Alors petit être chétif? Quelle réaction auras-tu face au colosse imposant qui se dresse au milieu du chemin? Tu jettes un oeil hatif, vers les fenêtres, espérant qu'elles te répondent. Au lieu de ca tu n'y distingue qu'un visage. Le tien semble-t-il. Celui d'un adolescent tout du moins. Quatorze ans, peut-être quinze. Des yeux d'or liquide et des cheveux blonds comme les blés. Blé. Wheat. De l'anglais. Ca, au moins, tu le sais. À défaut de savoir où tu l'as appris. 
Tu reportes ton attention sur l'homme qui t'invective autant qu'il bougonne à la cantonnade. Ignore-le. Il ne mérite pas ton attention.
De l'autre côté du wagon, une porte s'ouvre. Silencieusement. Sur une jeune femme. Tu reprends vaguement tes esprits, ébouriffant tes cheveux d'une main alors qu'elle se met à parler. 
-Bah... Dans un wagon. D'un train. Arrêté dans une gare. Pour ce que j'en sache. 
Tu jettes un nouveau regard au mec planté au milieu du couloir. Puis à la femme de l'autre côté. 
Le jour. Et la nuit. Ils sont qui? Et on est où? Et pourquoi? Chut. Calme-toi, petit être, calme-toi. Tu n'y gagneras rien sinon un mal de tête lancinant. 
Tu t'avances finalement dans le wagon avant de te laisser tomber sur une banquette, fatigué. 
-Même si en fait, j'en sais pas grand chose. 

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MessageSujet: Re: Cours, pauvre enfant, cours pour chercher des réponses...   Cours, pauvre enfant, cours pour chercher des réponses... Icon_minitimeMer 23 Jan - 23:58

Bim, une femelle qui entre. Enfin, ça n'avait pas vraiment fait bim puisqu'elle était entrée en silence, mais vous voyez ce que je veux dire. Le gamin évitait son regard, regardant vers les fenêtres. Peur ou insolence? Mais qu'est-ce qu'il s'en fout. La femelle pose une question de femelle, c'est-à-dire inutile et stupide, et le gamin réponds. Mais tiens toi debout bordel, t'es un homme, pas une femelette, réponds pas directement à une question comme un chien aggripe un morceau de viande! Pathétique, c'est pathétique. Et à vrai dire, il a tout l'air d'une femelette, donc c'est sans importance après tout. En plus, sa réponse à la question stupide est stupide. 'Dans un train arrêté dans une gare'. Sérieusement? Il essayait de faire de l'esprit, comme le roux de tout à l'heure? Et bien c'était un échec lamentable.

Se tenant au milieu du wagon, Strider ne savait à vrai dire que faire de sa propre masse corporelle. Il devait cependant rester debout pour prouver une fois de plus sa supériorité quant à la femelle. Elle ne devait pas le voir comme un faible, étendu sur une banquette comme le gamin, qui s'était avachi en déclarant qu'il ne savait pas grand chose. Très utile, très utile. Le brun resta debout là, au milieu du wagon, et jaugea la femelle, entrée plus tôt. Fine, chétive, il n'aurait aucun mal à la mettre hors d'état si elle le faisait trop chier, mais il soupira; elle était bien loin de la femme qu'il aurait voulu voir là. Il se retourna vers elle, s'approcha à grands pas et se planta tout juste devant elle, la regardant de haut, ennuyé, avachi sur lui même, les mains dans les poches et les yeux rougis par la drogue.

Non planche à pain, personne sait où on est de toute évidence. On est juste une bande de paumé à avoir fait une overdose et s'étant ramassé dans un même train pour arriver dans un même endroit de merde, sans aucune salope digne de ce nom en vue, et non, malgré tout je ne me rabattrai certainement pas sur toi.


Le fait que sa théorie de l'overdose était maintenant totalement absurde ne lui passa même pas dans la tête. Ah, la drogue, magnifique invention à abrutir ceux qui ne l'étaient pas complètement au départ. Malheureusement pour le reste de la planète.


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Noan
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MessageSujet: Re: Cours, pauvre enfant, cours pour chercher des réponses...   Cours, pauvre enfant, cours pour chercher des réponses... Icon_minitimeSam 26 Jan - 21:45

Quatre, cinq, six… Six secondes pour le plus jeune à tourner la tête. Fixer la vitre. Le temps que son reflet y apparaisse. Elle le suit des yeux. Tu observes et attends… Prédatrice. Sera-t-il ta proie ? Elle secoue la tête, légèrement. Chassa ses pensées étranges qui venaient d’un coup s’immiscer en elle. Attendit, patiente deux fractions de seconde encore, que le petit blond lui réponde. Il ne semble à vrai dire l’avoir remarquée. La faute à une entrée trop discrète. Enfin, il ouvre la bouche. Et s’il en sait plus… Elle attend, impatiente, et n’en montre rien.

Et sa réponse s’avachi, plate, morne. Une grimace s’étire sur ses traits et disparait aussitôt qu’elle est venue. Il semble perdu. De toute façon, on dirait bien qu’ils le sont tous ici. Alors qu’il s’affaisse, presque fragile, elle ressent une vague de compassion à son égard. Que l’autre goujat ne tarde pas à briser, bonne grosse falaise mal placée. Elle le regarde se lever, ours hésitant. Se surprend elle-même à esquisser un geste en direction de sa hanche. Qu’espérais-tu faire, petite ? Aucune idée. Elle ne sait pas. De toute façon, elle ne sait plus grand-chose. Comparativement, environ une cuillère à café de ce que sait un élève de primaire sur la théorie des cordes. Un train. Seule. Un sac. Un garçon. Un… Un ce qu’elle hésite à appeler un homme. Qui déjà se dresse devant elle, la domine de toute sa hauteur. Un pas en arrière afin de ne pas se dévisser la nuque. Ni l’intention de la tordre, ni de la baisser. Oh non, elle ne fixera pas ses pieds. Il n’avait pas trop l’air de savoir ce qu’il baragouinait. Un peu comme un besoin de parler pour ne rien dire. Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l'ouvrir. Et il ferait bien de prendre leur contre-exemple. L’énervement commence à monter, tout doucement. C’est d’une voix un peu rauque, de celles qui n’ont pas parlé depuis trop longtemps.

Mon Grand Méchant Camé, je pense qu’un train sortit d’un autre siècle n’est pas le meilleur terrain de chasse à la pute. Légère pause, hésitante. Elle le jaugea du regard. Grand, brun. Bien foutu. Dédain. La possibilité de répliquer bassement sur son physique, à un niveau, qui, elle en était presque sûre, pouvait être suffisamment bas et donc compréhensible pour lui, venait de s’échapper. S’attarda sur ses yeux explosés, on arrivait à percevoir un bout de sclérotique rougie au-dessus des verres fumés. Susurrante. Contraste étrange avec sa voix encore trop grave. J’espère bien que tu ne te rabattras pas sur moi.

Elle laissa à son cerveau empâté le temps de saisir le sens de ses propos. Ne sachant trop ce qui lui avait pris, d’ailleurs. Se taire et l’ignorer aurait été tellement plus simple. Non. Non. Avant même de réfléchir. Incapable de te la fermer, en fait, ma grande. Le blanc pèse, s’installe. Enfin, elle réagit. Ou plutôt se réveille. Il serait temps. Se rend peu à peu compte. Dernier regard, aussi vide que noir. Et elle pivote sur ses talons, faisant à nouveau face au petit.

Elle ne dit rien. Ne cherche rien à lui dire. Ne le dévisage même pas, s’accorde juste le temps d’imprimer son image dans un coin de sa tête. Pour plus tard. Car maintenant n’est pas l’heure. Tendant le bras droit vers lui, sa main effleure son épaule. Une sortie. Où ? Elle n’a sûrement jamais mis les pieds dans ce type de wagon. Par habitude, son regard se porte à un certain endroit de la paroi, avant de glisser quelques mètres plus loin. Là. L’ambiance, cet homme, quelque chose rend sa démarche malaisée, alors qu’elle descend les quelques marches, puis se retourne. S’arrête au milieu de son mouvement, hoche vaguement la tête. Qu’il fasse comme bon lui semble. Tu ne sais même plus ce qui t’as poussée à tenter de le faire te suivre. Si ça se trouve, c’était juste pour l’écarter du passage.

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