•Pseudonyme: Symphonie ▬► L'harpe du trio de Dieu, Candide et elle. Symphonie de sa vie. •Groupe: Alone ... ~
•Sexe: Féminin •Âge: ~18/22 ans •Situation: Célibataire
•Physique: ▬► Mesure entre 1m50 et 60 ▬► Possède une longue et belle chevelure d'or argenté ▬► A d'immenses yeux bleus-violets ▬► Est douce et fragile comme une poupée de porcelaine
.Mon caractère
.Souvenirs...
1er souvenir:
Roulée en boule sur son canapé, son regard est fixé sur le jeune homme qui parle à la télé. Ses yeux, brillants, reflètent sa souffrance, l'immense tristesse et la nostalgie qui sont les siennes en cet instant. « Ce n'est pas un cauchemar, et nous sommes tous plongés dedans. Si c'était un cauchemar, il suffirait de se pincer pour en sortir » explique la voix si familière du garçon, tandis qu'un bruit sourd résonne derrière lui. Elle étouffe un sanglot, serrant un coussin contre sa poitrine le plus fort possible, incapable de détacher ses yeux de l'écran qui brille dans l'obscurité de la pièce. Dire que peu de temps après cette interview,... Son cœur se serre douloureusement à cette pensée, elle craque et laisse libre court à ses larmes, les épaules secouées par le chagrin. Elle a l'impression que son coeur la brûle atrocement. Méchant coeur, je n'ai pas besoin de toi. Oui, pourquoi ne pourrait-elle pas tout simplement se débarrasser de ce coeur qui lui fait si mal ?
Et puis la lumière s'infiltre dans la pièce, dessinant sur le sol la forme d'une porte, grand rectangle de clarté. Des pas s'approchent d'elle. Elle se rend compte qu'elle n'a même pas entendu de bruit. Elle redresse légèrement sa tête pour voir l'identité du visiteur, mais tout ce qu'elle arrive à distinguer, avec ses larmes obstruant légèrement sa vision, c'est une touffe de cheveux blonds, le reste étant trop flou. « Hey, ça va pas ...? ». Elle reconnait rapidement sa voix. C'est lui. Le garçon s'approche de la télé pour l'éteindre, comprenant sans doute que l'enregistrement est à l'origine de sa tristesse. « Pourquoi tu regardes encore ces vidéos ? Il faut que tu tournes la page... Je sais que c'est dur, mais tu n'es pas seule, je suis là... ». Elle rougit légèrement quand elle le sent recueillir ses larmes avec son pouce. Tout en fermant ses yeux, elle se met à sourire. Depuis ce drame, les seuls instants où elle se sent bien, c'est quand il est là, avec elle.
Une arrivée, vide. Vide de sens. Vide de son. Mais il a fallut sortir du sommeil ; alors j'ai ouvert les yeux et découvert cette ville pour la première fois depuis une cabine de train, alors que le jour se levait à peine. Je ne savais plus qui j'étais, ni où j'étais. C'est alors que je faisais cette constatation étrange que j'ai rencontré Dieu et Candide, le premiers amnésiques que j'ai croisé dans cette ville aux nuances improbables. Mais avant qu'on ne puisse faire quoi que ce soit, des ronces ont attrapé les deux garçons. Tout ce que j'ai alros trouvé à faire était d'utiliser un son irritant, modulant ma voix comme grâce à un vestige du passé qui m'avait été volé. Des ronces vivantes. Où étais-je tombée ?
Je ne semblais pas vraiment utile, dans toute cette histoire. Candide et Dieu avait tous deux un caractère assez fort pour occuper la scène. Alors je restait transparente. Même lorsque, sur le pont, une étrange sphère lumineuse est venue jusqu'à nous pour s'arrêter devant Candide. Alors que nous constations avec simplicité que personne ne se souvenait de quoi que ce soit.
Candide était resté dans un étrange état rêveur, comme quelqu'un qui se serait endormi debout, jusqu'à ce qui était en réalité un souvenir se finisse. Et sans attendre, nous avions continuer notre chemin. Jusqu'à une église. Jusqu'à la crypte de ladite église. Et nous en sommes très vite ressorti, car celle-ci se trouvait être habitée par un gigantesque monstre. Alors Dieu me sortit de là, me sauvant sans doute car je ne sais pas si j'aurai été capable de réagir de moi-même devant cette situation loufoque, Candide nous suivant.
On investit alors un manoir, et Dieu tout comme Candide allèrent se coucher. Dans la même pièce d'ailleurs. Comme lors d'une mauvaise blague, la pièce invisible que j'étais dans ce jeu qui se jouait se retrouva seule. Cela dit, la fatigue me permit de l'oublier, et je pris le temps de dormir moi aussi. Comme si tout cela aurait pu me faire oublier tout ce qu'il venait de se passer.
Un réveil, encore. Seule. Encore. Perdue. Toujours. Alors, j'ai fouillé le manoir ; et une porte à l'étrange pouvoir de téléportation me mena à de nouvelles rencontres. Pour que je ne joue plus seule.