La voilà en train de patauger dans un bain moussant improvisé, le sourire aux lèvres et le coeur léger. Elle est bien là. Pas de prises de tête, juste des sourires et des jeux. Exactement ce qu'elle cherche. Et peut-être même un peu plus d'amusements à venir.

« JE VIENS BOUGES PAS MEUF J'ARRIVE !! »

Elle essaye de s'échapper. Olga éclate d'un rire franc et clair et abandonne Vodka sur un clin d'oeil pour sortir de la fontaine. Elle voit vaguement le brun se jeter sur la nourriture et rejoint Lou et Décembre sur le seuil d'une des maisons. Encore trempée et couverte de mousse, elle enlace la gamine et murmure à son oreille, moqueuse.

"Eh ben tu croyais t'enfuir ma belle ? Maintenant que t'es mouillée il va te falloir te changer..."

Elle laisse échapper un nouvel éclat de rire en lâchant sa proie et passe devant elle, prenant bien soin de mettre ses courbes en valeur sous ses yeux.

"Lou ma chérie je vais avoir besoin d'un coup de main, on sera pas trop de deux !"

Spoiler:

De tout les quelqu'un,  Lou n'avait pas vraiment cru que ce serait Décembre qui accepterai de l'accompagner. Et surtout avec tant d'enthousiasme. Elle. L'ennemie de la gente féminine (quelle douce ironie...) qui venait ? Ha ha.
Nan mais pourquoi pas, hein ? Pas de prise de tête, pas d'arrière pensée ! Alors, gaiement, la rousse était sortie de l'eau dans laquelle elle pataugeait avec un hochement de tête à l'adresse de la jeune fille et était parti en quête maison à cambrioler.

C'est une maison moyennement grande qui attire son attention. Assez grande pour avoir des gosses, juge-t-elle. Pas trop grande pour pas avoir à passer quatre plombes pour trouver la cuisine dans un dédale de placard. Elle sourit. Elle est voleuse, ces types de reflexions reviennent vite et elle trouve ça grisant. Oui,  Ça sera très bien, peut-être trouvera-t-elle des vêtements à sa taille alors et d'autre pour les garçons restés à la fontaine / bain moussant.

"Alors alors, c'est ton premier cambriolage ? Tu vas voir, c'est rig... ! Commence-t-elle avant d'entendre un splotch suspect. Splotch ? "
Oui splotch. Olga en tenue légère vient de se coller à Décembre. Lou rigole, se souvenant du piquet qu'elle avait enlacé pour lui reprendre les mentos. Sûr que la jeune fille doit se sentir heureuse comme un paon là ! La rouquine secoue la tête et finit par lâcher, gentiment moqueuse : " Dit la personne qui se promène à moitiée Nue en ville. T'es certaine de ne pas être celle qui a besoin de vêtement, actuellement ?"

De plus, Décembre ? Jouer à la poupée Barbie ? Ça risque d'être beau à voir. Enfin, ce n'est pas comme si Olga aller demander la permission, n'est-ce pas ?
Bon aller, c'est pas tout ça, mais elle a des affaires à récupérer. Et un bain moussant à retrouver !

Ca aurait dû se passer comme prévu, vraiment. Décembre aurait du pouvoir fuir en toute sérénité, accompagnée de Zora la Rousse, qui, si elle n'avait pas le niveau de Calvetti ou d'Hécate -non mais faut pas déconner non plus- était tout de même sans doute plus couillue que la moyenne des femmes, forcément. Elles auraient trouvé plein de trucs sympa, comme, je ne sais pas, l’intégral de Dragon Ball Z ou des bonbons au pamplemousse par sachets de 200, et même les Maraudeurs assis sur le canapé entrain de l'attendre en se saoulant au coca.

Naïve, sembla la railler le corps humide de Joke en se lovant contre son dos.

Tu vas en chier, murmura sa libido dans un élan de délectation quand son souffle chaud vint s'échouer contre son lobe rougie.

« Eh ben tu croyais t'enfuir ma belle ? Maintenant que t'es mouillée il va te falloir te changer... »


Horreur et damnation, the return.

Avant qu'elle n'ait le temps de réagir, l'auburn la lâche et la dépassa, la démarche chaloupée et la cambrure de ses reins mises en valeur à l'extrême, pavanant fièrement sous ses yeux écarquillés.

Elle allait devoir se laver les yeux à l'acide.

« S-S-SALE GONZESSE CO-COMMENT T'AS OSE DEGAAAAAGE ME TOUCHE PLUS JAMAIS AAAAARGH !! »

Reprenant donc ses esprits, la jeune fille bondit en avant dans l'optique évidente de fuir. Cela dit, c'était sans compter sur le trouble évident qui mettait son corps en feu, ainsi que sa bouléitude quasi-légendaire maintenant.

Elle se prit donc les pieds sur une imperfection du sol.

Et se ramassa.

Sur Joke.

Fatality.

Lou se moque gentiment d'Olga qui lui renvoie un sourire étincelant. Sourire d'autant plus ravi qu'elle a bien vu Décembre rougir et ses yeux s'égarer sur son corps fort peu couvert dirons-nous. Elle jubile et pourrait presque sautiller sur place en voyant l'effet qu'elle produit sur la jeune fille.

« S-S-SALE GONZESSE CO-COMMENT T'AS OSE DEGAAAAAGE ME TOUCHE PLUS JAMAIS AAAAARGH !! »

Olga ne comprend définitivement pas ce que Décembre a contre les filles. Pourquoi refuse t-elle sa condition ? Elle connaît pas le Girl Power ou quoi ? Personnellement elle est très fière d'être une femme. Elle se sent belle et forte, libre et indépendante. Les mecs peuvent aller se rhabiller.

Lorsque la grande gueule tombe sur elle, la faisant au passage chuter sur le sol plutôt inconfortable, elle éclate de rire une nouvelle fois et passe négligemment ses bras autour de la taille de Décembre, la gardant contre elle.

"Tu dis des choses mais ton corps en dit d'autres mamzelle ! T'es pas bien là ?"

Elle se permet même de déposer un baiser sur sa joue, absolument pas gênée dans cette situation que certains pourraient juger incongrue et qu'elle qualifierait de... jouissive oui.

Ca n'aurait vraiment, vraiment, vraiment pas être pire.

Non, parce-que, je ne sais pas vous, mais pour Décembre, se retrouver emprisonnée dans l'étreinte d'une femme à moitié nue, les mains moite et le cerveau hors-service, ce n'était pas vraiment le top.

Et encore moins quand elle n'avait pas la moindre envie de s'échapper.

Oh, wait, pensée perturbante.

« MAIS AZY LACHE MOI T'T'ES CRU OU ELEVE TES SALES PATES DE MOI J'Y CROIS PAS ! »

Elle n'aurait su mentir et lui dire que non, elle ne se sentait pas bien. Parce-que physiquement, franchement, Joke n'avait rien à envier à Calvetti côté confort. Et d'ailleurs, à la main qui effleurait son ventre, Décembre pouvait affirmer qu'elle avait la peau très douce.

…

Horreur et damnation, the return bis.

Se débattant brusquement, les joues plus écarlates que jamais -après ça, elle sentait qu'elle n'aurait plus jamais à rougir de rien, Olga ayant fait vraiment fort-, elle bondit sur ses jambes une nouvelle fois, abandonnant l'auburn à même le sol, honteuse d'avoir apprécié le câlin, et encore plus d'être réduite à fuir devant une femelle.

Enfonçant la porte sans un regard à Lou qui l'avait lâchement abandonnée à son triste sort, elle s'engouffra dans la maison en essayant de bloquer la porte derrière elle.

Pendant un instant Olga se demande si elle n'a pas rêvé. Si Décembre n'était pas bien dans ses bras. Si ses doigts ne se sont pas attardés une seconde de trop sur son ventre. Et pourtant elle s'est enfuie en gueulant, pour changer. Si Joke était raisonnable elle lâcherait l'affaire. Ou elle essaierait la méthode douce. Mais tout le monde sait que Joke et Raisonnable ne font pas bon ménage.

Du coup, elle enfonce la porte d'un coup d'épaule bien senti et regarde la rousse en se frottant la peau qu'elle a légèrement éraflée. Elle se jette sur elle sans réfléchir, la faisant tomber sur le canapé miteux du salon. Elle passe par dessus le dossier dans un mouvement souple, souriant à l'idée que Décembre va encore pouvoir l'admirer. Fouillant rapidement dans les placards, elle récupère une bouteille de rhum qui entraîne un nouveau souvenir ravi sur son visage.

La dresseuse de tigre retourne près de sa tigresse et s'asseyant négligemment tout près d'elle, elle lui tend la bouteille qu'elle a débouchée d'une mains sûre.

"Bois ça va te détendre. Si tu refuses je vais devoir employer la méthode forte. Tu vas pas te défiler devant une fille si ?"

Elle rit, regardant la gamine dans les yeux. Elle avale une longue gorgée qui lui brûle la gorge et réchauffe tout son corps frissonnant. Elle passe lentement sa langue sur ses lèvres, aussi bien pour provoquer la jeune fille que pour happer une goutte qui tentait de s'enfuir. Alors tu relèves le défi ?

Décembre ne fut même pas surprise en voyant Joke enfoncer la porte qu'elle avait pris la peine de fermer quelques secondes plus tôt. On appelle ça du harcèlement, aurait-elle voulu gronder -couiner-, mais la demoiselle ne lui en laissa évidemment pas le temps.

D'un bond habile, elle la fit tomber en arrière, les fesses sur le canapé vétuste qui trônait là, lui arrachant un rictus douloureux quand elle sentit les vieux ressorts s'enfoncer dans sa chair tendre, et un éternuement léger quand la chape de poussière soulevée lors de sa chute lui arriva au visage.

Cette fois, Décembre pris le temps d'essayer de se calmer. La fuite ne semblait pas être une solution envisageables, alors autant reprendre contenance, non ? Arrêter d'avoir du mal à décoller ses yeux des formes généreuses d'Olga, l'incendier, s'en aller dignement, faire face.

Sauf qu'avant qu'elle n'ait le temps de mettre son plan à exécution, l'auburn revient, un sourire allègre fendant son jolie visage, une vieille bouteille dans la main. Bouteille débouchée avec flegme et assurance, pendant que d'une démarche féline, elle vient prendre place à ses côtés.

Et alors que la panique -la chaleur- revient, la petite rouquine songe à prendre ses jambes son cou, de nouveau. Mais les mots de l'autre l'en empêchent. C'est vrai. Il faut que tu sauve le peu qu'il te reste d'honneur et de dignité.

Son rire seul suffit à marbrer sa peau de frissons ; elle n'aime pas le fait qu'elle se moque d'elle. Elle n'aime pas le fait qu'elles soient si proches. Elle n'aime pas le fait de trouver le son agréable. Alors elle lui arrache la bouteille des mains sans la regarder, sans regarder sa langue mutine qui vient humecter ses lèvres, et bondit sur ses jambes, mets une certaine distance entre elles, avant d'avaler une grande goulée du liquide.

Pour le recracher aussitôt.

« Putain, parvint-elle à articuler entre deux quintes de toux. Mais c'est dégueulasse, ton truc ! Tu veux m'tuer, c'ça ? »

A nouveau la rouquine met de la distance entre elles. C'est une maladie ou quoi meuf ? Elle s'étouffe à moitié avec sa gorgée de rhum ce qui provoque un irrésistible fou rire chez Olga. Elle se tient le ventre pendant deux bonnes minutes, des larmes inondant ses joues.

"Si je veux te tuer y a plus simple, petite nature !"

Déjà elle se retrouve devant elle, la prenant par la taille, une bretelle de son soutien-gorge tombant négligemment sur son épaule. Elle récupère la bouteille et boit une autre rasade avant d'effleurer les lèvres de Décembre sensuellement.

"Goûte comme ça, c'est peut-être meilleur ?"

Elle baisse la fermeture éclair de son sweat, découvrant avec horreur la bande velpo retenant la poitrine de la jeune fille. Elle se mord la lèvre et lui jette un regard provocateur.

"Si tu me cherches aussi... Tu as conscience qu'il faut que j'enlève cette chose ?"

Deux doigts glissent sur son torse, comme une promesse.

Bon. Okay. Tout compte fait, elle avait peut-être besoin de boire, finalement.

Les doigts d'Olga s'égarent sur sa poitrine, et elle ne sait pas si c'est pire que le baiser qui a précédé l'ouverture de son cher sweat. Sous sa peau courent de délicieux frissons et elle se sent tétanisée, apeurée, tiraillée entre son envie de plus, toujours plus, et ses convictions profondes qui lui hurlaient de se faire harakiri.

Et dire que quelque heures plus tôt, elle s'horrifiait d'avoir effleuré les cheveux d'une fille...

« C-c-c'est pas... Je... E-enlève ta... mai-mhph... »

Oh. Oh. Bien.

Se rendant compte de son incapacité à se contrôler présentement, Décembre fit la première chose qui lui passa par la tête.

Elle saisit la bouteille de rhum.

Et la vida de moitié.

Oh, bien sûr, elle crut mourir, s'étouffa plusieurs fois, et sur ses joues carmines vinrent perler quelques larmes, mais elle but vaillamment, croyant vraisemblablement que ça la calmerait un peu, ou qu'au moins ça l'aiderait à reprendre conscience.

Pauvre petite chose naïve.

Elle baisse le bras, lâcha un rot muet, une grimace dégoûtée déformant ses traits, cligna plusieurs fois des yeux pour chasser l'eau salée qui y demeurait ; la tête lui tournait, et elle avait l'impression que son cerveau avait décidé de fermer boutique, ou plus simplement de fondre totalement, abandonnant le combat éreintant qu'il tentait de mener contre ses hormones pleinement sollicitées pour prendre des vacances au caraïbes.

Quelques minutes s'écoulèrent en silence, avant que Décembre, à présent complètement éméchée et passablement désinhibée, ne se jette sur les lèvres de Joke.

Cette fille la fait rire. Oui, Olga trouve Décembre infiniment drôle. Elle ne prend pas la peine de réfléchir à ce qu'elle fait avec elle, se contente d'agir en suivant son instinct, ses envies. C'est un poil primaire mais absolument délicieux et un brin enivrant aussi. Le rhum ne fait qu'accentuer cette sensation de liberté totale.

Rhum que la rouquine vient honteusement de lui dérober pour en avaler la moitié cul sec ! Oh la frimeuuuuuuuuse ! Enfin franchement il n'y a pas de quoi se la ramener hein... Elle tousse, s'étouffe, pleure, rougit, grimace... Bref, elle est trop mimi ! Et Joke compte bien profiter gentiment de son état pour la libérer.

Elle s'éloigne d'un bond et attrape un couteau de cuisine dans un tiroir. Parfait ! Elle a à peine le temps de revenir près de la jeune fille que celle-ci... Lui saute littéralement dessus, l'embrassant goulument et la faisant chuter sur le sol - oui elles sont encore allongées par terre tout à fait. Si Joke avait pu penser à cet instant elle se serait dit voilà un retournement de situation tout à fait sympathique. Au lieu de quoi elle rend son baiser à Décembre avec fougue - un vraie baiser avec la langue s'il vous plaît.

Lorsqu'elle éloigne son visage, c'est pour attraper la bouteille de rhum et finir de la vider, d'une traite. Avec le couteau elle met en lambeau la bande velpo et sent avec délice sa peau et celle de son amie -oui oui amie- entrer en contact. Elle ressent des fourmillements au bout des doigts et louche sur sa poitrine en souriant.

"Han mais comment ils sont beaux... Ce galbe... Y a que moi qui ai le droit de voir ça hein !"

Elle sourit et s'en sert allègrement comme... Coussins ouais. C'est chaud, moelleux et tout doux. Le pied total. Et elle reste comme ça, allongée sur Décembre, la tête calée sur sa poitrine, ses bras recroquevillés sous elle, les mains sur le ventre de la rousse. Girl Power.

Comme quelques minutes plus tôt, les deux rousses se retrouvèrent à terre, plaquées l'une contre l'autre, une bande velpo et un soutient gorge pour seul barrière entre leurs deux bustes, s'embrassant sans retenue et avec la langue -sisi.

Plus tard, quand elle aurait dessaoulée, Décembre considérerait sans doute ce petit intermède comme la pire erreur de sa vie, mais en attendant, elle se contentait se profiter que son cerveau soit mis sur pause pour laisser ses mains vagabonder sur le corps dénudé d'Olga, hésitantes et inexpérimentées, étouffant parfois un petit gémissement contre ses lèvres rouges, maladroitement.

Elle l'observa ensuite vider la bouteille de rhum, fascinée, frémissant à chaque fois qu'une goutte du liquide tiède venait s'échouer contre sa peau brûlante, avant de vaguement protester -« eeh mais a-hips-atteeeeeends... t'u'ouf ouat... hihihih-hips... »-, quand, d'un geste expert, Joke libéra sa poitrine de sa prison de tissu.

« Han mais comment ils sont beaux... Ce galbe... Y a que moi qui ai le droit de voir ça hein ! »

Pour toute réponse, elle hoqueta et rit bêtement, principalement parce-qu'elle ne comprenait que trop peu de quoi voulait parler son interlocutrice.

Comme vous l'aurez compris, les enfants, l'alcool, c'est mal. Vraiment.

Bavant brièvement sur le haut de son crâne quand elle se servit de son buste comme oreiller, Décembre finit par gémir, se tortiller, avant d'arriver à se lever à grand mal, abandonnant sa camarade de rousseur à terre.

Parcourant donc le salon – terrain dangereux et semé d’embûches, où les meubles se mouvaient dans l'unique but de la faire tanguer et trébucher, ces salauds-, elle finit par arriver au niveau des placards qu'elle fouilla vaguement, jurant longuement et faisant tomber toute sortes de choses diverses et variées sur ses pieds, avant de fièrement brandir l'objet de ses recherches dans la direction d'Olga.

« J-j'ai le rh-hips... Mum... Eeeh... Rhem... Non, attends, rhime... Enfin o's'fou zyvaaaaaaa c'coooool ! »

Refaisant le chemin en sens inverse en manquant toujours aussi souvent de se rétamer, c'est dans un hoquet alcoolisé qu'elle tendit la main à sa compagne de beuverie, l'invitant à se lever.

Elles sont bourrées et elles retournent par là !

Spoiler:

Lou était pour l’individualisme. Elle était pour le libre arbitre, le respect des autres. Ainsi, aussi étonnant que ça puisse être, ç’aurait bel et bien été du côté de Décembre que la rouquine aurait été... si le cuisant souvenir des courses loupées du supermarché n’était pas aussi vivace. Alors, pressée de prendre ce qui lui convient avant que le malheur n’arrive, la rouquine s’était hâtée, avait fait toute les armoires en quête de vêtements corrects et s’était ainsi fait une petite pile pour elle et pour les garçons. Olga avait encore des vêtements en état, Décembre aussi et étant venue, les jeunes filles pourraient s’habiller d’elle-même. Vodka, par contre, non-sans compter qu’il ne gardait que des moitiés de vêtements, était dans un état déplorable. Quant à l’endormi... sans doute voudrait-il s’enlever son haut ensanglanté et se changer les idées. Elle avait aussi trouvé des serviettes qu’elle jugea utile pour la suite d’un bain. Et un sac à dos.

Des victuailles et ça serait parfait. Elle retourna dans le salon, brandissant son sac bien haut, souhaitant demander à ses accompagnatrices si elle pouvaient bien faire le tour des placards mais les remarqua dans une position des plus... des plus...
Le sourire toujours aux lèvres, dans le même élan qui l’avait fait rentrer, la rouquine était sortie avec un rire étranglé dans la gorge. Vraiment, non, c’était pas le moment de déranger. Ha ha. Elle ferait ses provisions elle-même.
Alors, elle alla piquer des trucs, encore. Des conserves, des trucs qui se mangent, une bouteille d’eau qui n'a l’air pas trop pourrie. Elle se refit un stock pharmacie, la sienne ayant fondue comme neige au soleil.

Puis la voilà le sac vite plein, les bras chargés de vêtements et ses mains qui tiennent une paire de chaussures salvatrices qui retourne au salon. Que cela ne déplaisent à ces demoiselles, elle vont bien l’aider à porter un truc !
Mais elles sont parties.

“Olga ? Décembre ?”

Lou regarde. à droite, à gauche. Elles sont partie ? Elle ne comprend pas. Elles l’ont ab...

Sa gorge se serre, elle se met à courir vers Biscuit.

C’est par ici qu’elle retourne !