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« Jouet fraîchement arrivé »
Yelena
Messages : 36 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Les canards en plastoc. Mer 28 Aoû - 20:03 | |
| 16-18h From : www. Jusque tes océans.Le tableau perd de sa prestance, son jeu se calme et s'adoucit, elle qui se focalise sur ce regard à nouveau proche de celui qu'elle espérait rencontrer. Et ses lèvres s'élancent, découvrant un sourire singulier, différent. Qui ne colle pas à son personnage et qu'elle essaie de lui donner. Un sentiment d'assurance pour elle même, bien qu'elle peine à le trouver. C'est trop différent. Elle n'est pas comme ça, non. Elle a juste la trouille.Mais sa poigne, son contact suffit, il la devance à présent, la pousse à avancer. Alors elle conserve l'image de chaque partie de son dos dans un coin de sa mémoire nouvelle. Compense la distance. Et elle revient. Silencieuse. Joueuse. Un souvenir au milieu de cette valse aveugle. Le jeu elle adore ça.
Dernière édition par Apocalypse le Ven 30 Aoû - 14:53, édité 1 fois |
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Viktor
Messages : 42 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 28
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Les canards en plastoc. Mer 28 Aoû - 20:57 | |
| If the last thing that I do ; is bring you down... Arrêt sur image ; contrairement à bien des plans qu'il aurait pu voir dans sa vie d'avant, il est incapable d'y trouver du ridicule ; ils sont figés là dans leur course alors que les lueurs rouges s'emparent de leurs esprits, un pied au sol et l'autre s'arrachant de lui ; et défilent les images... l'eau est pâlement retombée à leurs pieds alors que, dès la fin de la vision, il les entraîne à nouveau dans les galeries ; il ne se, ne leur laisse pas le temps d'y penser ; et déjà, la lumière, le bleu qui se réinvite dans ses pupilles étrécies, sa poigne qui s'adoucit, perd en fermeté ce qu'elle gagne en chaleur ; faux espoir ; le glauque balaye le peu d'espoir, la musique suintant de l'endroit le révulse ; lui ? se laisse tomber à terre, oubliant de lâcher la main qu'il a tirée jusqu'ici, toute la décision dans son attitude... partie ; envolée ; là qui le nargue en haut du plafond terreux, mais lui fixe le sol, après le silence, tire de sa poche la photo ; Kristina, hein ; l'homme ressent l'étrange envie de rester là et, pleurer peut-être ; seulement, il se sent juste étrangement vide ; un peu mort ; c'est pas son genre de poser des questions existentielles, de rester planté là comme ça ; seulement ; c'est quoi son genre ?comme si c'est à Yelena qu'il pouvait poser la question |
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Yelena
Messages : 36 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Les canards en plastoc. Mer 28 Aoû - 21:54 | |
| ▬ Ne fais pas ça...
Toute chose cède. Aussi bien que sa résistance. Elle qui s'entêtait à montrer de la retenue, à refuser de le voir s'enfoncer dans les boyaux de la ville. Viktor ne faiblissait plus. Immobiles, dans cette eau sale et glaciale, l'apocalypse tremblant de tout ses membres.
Elle s'est assise dans cette cuisine, y a partagé un repas, a discuté de quelque chose et a oublié. Cet aspect si normal, ce qu'elle ne trouvait plus dans le puzzle, une petite pièce qui s'est brutalement imposée. Les personnages n'y sont jamais parfaits mais l'éloignent de sa guerre pour l'y replonger.
Yelena retrouve son rythme, s'installe dans le sillage de Viktor et n'en bouge plus. Il court. Il fuit, il va s'y vite qu'elle perd de son souffle. Espoir.
Cette lumière-là.
Mais il fallait que tu disparaisses. Alors, il a continué. De marcher, de courir, de se perdre, de nous perdre. Et puis il a trouvé. Cette musique atteint ses oreilles. Et elle tente d'y placer une harmonie quelconque, d'en retenir une mélodie, mais rien. Lui qui s'effondre, elle qui suit, qui ne tente plus rien, qui a cessé de voir et d'entendre. Qui l'écrase de son corps frêle, de ses mains blessées. Comme cet enfant perdu au milieu du champ de bataille, marchant sur des cadavres, ramassant les éclats de ses rêves lapidés. Où est la balle qui a sauvé ce monde ? Où-es-tu ? La petite s'appuie davantage contre cette force de la nature, tel qu'il lui apparaît. Elle laisse son front buter contre l'homme. Il a tant d'elle, elle a si peu de lui. En relevant tout cela sur le monde. Sur cette nouvelle cage, oui tout paraît si grand. Alors elle se redresse, l'observe, lui qui ne quitte pas ce visage aux airs angéliques, sur ce bout de papier. Qu'après tout, c'était parti d'un bout de papier.
▬ Parfois tu me donnes envie de te prendre dans mes bras. Pleure-y si tu veux. Je t'offre mes bras après tout.
Dernière édition par Apocalypse le Jeu 29 Aoû - 10:03, édité 1 fois |
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Viktor
Messages : 42 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 28
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Les canards en plastoc. Jeu 29 Aoû - 6:28 | |
| si tu savais quand bien même aurait-il levé la tête vers elle avant qu'Yelena s'effondre sur lui, que sa réaction aurait été la même ; il aurait laissé faire ; alors, on est descendu à ce point ? il se contente de fermer les yeux, nuque toujours arquée ; oui ; oui, on peut dire qu'il profite ; sans trop savoir pourquoi, être ainsi, ça évapore un peu de son spleen ; comme quoi ça fonctionne pas aussi bien dans un sens que dans l'autre ; il se surprendrait presque à regretter qu'elle ne s'écarte ; seulement, il a toujours le regard rivé au sol ; d'une geste morne, il range le cliché là d'où il l'a tiré ; relève le regard vers elle ; et puis ses bras viennent attraper ses épaules, tandis que son buste se redresse afin de se rapprocher d'elle ; son crâne oblique et vient se poser contre l'une de ses épaules par trop décharnée ; il n'a pas réfléchit, ses gestes ont perdus de leur habituelle retenue quand il s'agit d' elle- ravi de savoir que je te fais pitié, il lâche, morose ; laisse-moi juste cinq minutes ; temps ; va falloir que tu te relèves la première, hm ; pas pratique pratique comme position, si vous voulez savoir |
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Yelena
Messages : 36 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Les canards en plastoc. Jeu 29 Aoû - 18:51 | |
| Elle soutient son regard, tant bien que mal. Sa main se soulève, puis s'abaisse. Tu hésites, c'est pas nouveau. Tu hésites toujours. Elle sourit, ironique et puis des bras l'entourent, Yelena se stoppe dans son élan. Perd la majorité de son assurance à peine récupérée. Il a un certain pouvoir sur toi hein ? T'as l'air moins folle d'un coup. Plus... humaine. C'est ça... Elle tremble quand son souffle se pose sur sa nuque. Lui qui prend le temps. Pourquoi est-ce-que tu fais ça ? Les doigts de l'apocalypse glissent contre son dos, avec une maladresse qui ne surprend pas.
▬ J'ai des fourmis dans les jambes, elle souffle.
La musique en devient ordinaire. Elle profite. Et c'est tout. L'enfant s'est prit la balle dans la poitrine. C'était donc ça qui sauva le monde ? Il s'est écroulé sur un sol en putréfaction. On se demandait pourquoi une grande roue ? C'était le vicieux manège. Son manège à elle.
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Viktor
Messages : 42 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 28
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Les canards en plastoc. Jeu 29 Aoû - 21:25 | |
| C’est étrange à dire. Voire même à penser. De se dire qu’il a envie de se poser, là cinq minutes. Il pourrait continuer à courir, il le sait, il sent qu’il peut encore. Non, ce qui sonne un glas à côté, c’est le fait d’avoir envie de rester ainsi. On appelle ça la faiblesse ? D’être un humain ? Oui, peut-être. Il sent un frisson parcourir le corps d’Yelena à son toucher. Un sourire sans animosité aucune tente de se faire une place. Y parvient clopin-clopant, un peu pâle pourtant. Il la laisse faire, sent sa voix soulever une de ses mèches lorsqu’elle prend la parole, et profite du calme de son côté ; c’est la première fois qu’elle le touche, il se contente de rester sans réaction. Son expression prend une tournure plus amère ; il sait qu’il ne peut pas se reposer sur elle. C’est plus qu’une peur de la briser. Ça peut claquer à tout moment. Certitude. Lorsqu’il tend les lèvres vers son oreille, sa voix est un ton en-dessous de l’habitude. Chez lui aussi, l’enfant est tombé. Comble, quand il ne le savait pas même vivant.
▬ Pas que la perspective de te jeter dans la boue pour nous relever ne m’amuse pas, mais…
Juste un léger doute teinté d’une ironique possibilité. Tu penses, jamais il ne le ferait, s’enfle la gourgandine. Mettre pied à terre, il ne l’aurait pas fait non plus, bien sûr… |
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Yelena
Messages : 36 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Les canards en plastoc. Jeu 29 Aoû - 22:58 | |
| Elle a peur, de lui avouer qu'ils sont en sursit. Mais elle sait qu'il sait. C'était clair. Souviens-toi de ce compte à rebours qui nous brûlait déjà les yeux. L'humain avait pris le dessus. Le gosse s'était allongé sur le monde, maintenant qu'il demeurait en ombre, il avait pris le temps de voir son ciel, d'y perdre une ou deux pensées, si un jour il avait cru ceux qui disaient voir les étoiles sauter de là haut pour voler leurs âmes. Lui resta là, immobile, à détailler ce qui le gardait en vie, longtemps. Très longtemps. Et il se demandait...
Quand cesserai-je d'exister ? Si ses dieux l'entendaient. Si ses dieux prenaient le temps de l'écouter.
L'apocalypse oublia. Dans une étreinte familière, elle oublia. Le temps passait toujours. Le temps filait. Le temps allait les dépasser.
▬ Combien de temps ?
Viktor. Combien de temps ? Je sais. Je prends le temps. Demain je serai peut être là, avec du sang plein les mains à espérer. L'espoir. C'est presque drôle... d'espérer à ce stade...
Alors elle se leva. Contempla ce dôme qui se levait en monstre au dessus de leurs têtes. Cet affreux dôme.
▬ Combien de temps, elle répéta.
Et Apocalypse espéra. Encore et encore. Qu'elle se manifeste.
Ne lui fais pas de mal. S'il te plait. |
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Viktor
Messages : 42 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 28
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Les canards en plastoc. Ven 30 Aoû - 12:36 | |
| Leur petit manège avait encore duré un temps. Seul avait été le silence en retour à sa pauvre ligne, mais là n'était pas la réponse. Il se fiait à ses sensations ; avaient-ils toujours besoin de parler pour se comprendre ? Carpe qu'elle peut être, m'étonnerait. Mal au crâne, lancinant. Tu le sais, que vous n'avez pas le temps de vous attarder sur le passé. Las, il gisait encore sur son épaule, se contentant de laisser glisser ses bras lorsqu'elle se releva. Comme abandonnés de toute volonté.
Et sans transition, Viktor sauta sur ses pieds. Debout, comme par réflexe, sa nuque craqua. Un coup à droite, un coup à gauche. Il fixait le parc. Et lui aussi, laissa le silence répondre à la question qui avait franchi deux fois ses lèvres.
Lui jeta un regard en arrière, assorti d'un sec hochement de tête. On y va.
Le bruit de ses pompes encore pleines de flotte lui rappelait désagréablement leur petite ballade dans les égouts. Même l'odeur, décuplée par la foutue chaleur moite des lieux. Son haut le collait, plaqué sur ses épaules. Mais il ne bronchait pas, se contentant d'avancer.
Et puis au détour d'une attraction, ça lui apparut. Ça lui apparut comme une vaste blague. D'apparence sereine, il continua vers, la foulée régulière. Se planta dans l'allée, balança un coup de pied rageur dans l'attraction.
▬ Ils sont sérieux putain. Marmonnement à peine audible.
Un stand de pêche au canard. Formidable envie de laisser un rire un peu fou éclater. Impassibilité plus que fragile, hm. Mais non. Il se retourna vers Yelena.
▬ On aura jamais que jusqu'à la mort.
C'est fourbe. Ça n'aide en rien. Il a parfaitement conscience de son état mental actuel. Mais c'est la seule réponse valable. Il n'aime pas les fausses promesses. Les promesses tout court. Mais tu comprends, dis. Tu le comprends ça, hein Yelena. |
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Yelena
Messages : 36 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Les canards en plastoc. Ven 30 Aoû - 14:49 | |
| Desperately in need... of some... stranger's hand A quel point était-elle stupide ? Qu'est-ce-qu'elle avait foutu ? Pourquoi. Pourquoi il se retrouvait là. Avec elle. Quelle connerie... Parce que c'était clair dans sa tête. Le truc en trop, celle qui faisait merder les choses. C'était elle non ? Alors pourquoi ? Pourquoi ? A ce stade je ne savais plus ce qui était vrai ou non, ni même si cette grande roue était bel et bien couverte de ronces. Quelles putains de ronces pousseraient dans des égouts et... Et puis des égouts je...Elle ferme les yeux, se tient à distance. Les jurons de Viktor, ses coups aussi. Elle sursaute, de temps en temps. Se fait à l'idée du je suis inutile, ne faites plus attention. Et puis, il faut bien qu'il se retourne, parce qu'il est idiot. Alors, elle l'écoute, avale ses mots avec patience. Mais je vois aussi bien que toi.Yelena conserve ces quelques mètres entre lui et elle. Peut être que ça le sauverait. Tu es une mauvaise herbe après tout. 'Vaudrait mieux t'arracher avant que tu n'éclates les sous-sols.Oh j'aimerai bien, pense-t-elle. Filez-moi un haricot magique.▬ Hum ? Elle attrape une canne, la teste avant de la balancer à terre. Mouais. S'avance, tu tangues. Oh ça doit être marrant à voir ça. Mais ça a plus d'intérêt si tu es aussi proche. Et puis, il a l'air fin à dévisager des canards en plastique. Jaune délavé. hinhin. Magnifique tableau que tu offres là Viktor. ▬ Tu crois qu'ils se sont déjà embrassés devant un stand de pèche aux canards ? Je me demande juste, je sais pas. Elle hausse les épaules. Tu te serais pas adressé à un canard là ? Peut être bien. |
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Viktor
Messages : 42 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 28
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Les canards en plastoc. Ven 30 Aoû - 17:05 | |
| Quand on parle de c(a)nard. Mais ils sont sérieux tous ?Caaalme. On reprend du début. T'as débarqué dans une ville déserte par un vieux coucou crashé sur une piste, t'as rencontré deux gens bizarres - un taiseux et une folle -, dans un hôtel du siècle dernier, la folle et toi avez entendu des voix - mais elle c'est normal, elle est folle -, t'as découvert que tu aimais plutôt plus que moins la folle - ce qui fait de toi un fou -, que ta sœur s'était tirée avec un bourge. Espagnol, le bourge. Vous avez fait mumuse dans des égouts et venez de débarquer dans un parc souterrain. Sinon t'es amnésique et toujours passablement après la folle. Ah !, ton enfantine capacité à renouveler quotidiennement la surprise m'étonnera toujours. Alors pendant qu’Yelena arbore son habituelle expression toute personnelle en se tentant une partie de pêche aux canards – expression qu’on préférera ne pas qualifier, tâche ardue sans se rapprocher du vocabulaire du Dico du psychiatre © -, la sienne d’expression est passée de « … WAIT WHAT ? » à la face du blasé numéro trois. Avant de passer à l’intérêt. Puis à l’amusement. Et le voilà qui se rapproche, se plante en face d’elle, saisit son menton, un pas de plus, dangereusement proche et… ▬ Je pense pas qu’ils aient été des fans de l’endroit. Regarde intensivement le stand, avant de la lâcher, l’air de rien, et de lui adresser un coup d’œil innocent. Sourire entendu. Payback, honey. |
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Yelena
Messages : 36 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Les canards en plastoc. Ven 30 Aoû - 19:12 | |
| Son souffle est court. Tiens. D'un coup tu perds toute crédibilité Apo. Wait. Je parlais au canard moi. C'est de folie qu'on parle dude. Pas du mec qu'a fait un concours de T-shirt mouillé en solo. Non, non, c'est pas ça. Ma biche, reprend-toi, tu stagnes là ! Quoi ? Il t'a chopé le menton et ensuite ? C'est un soldat. C'est un putain de soldat.
Ah parce que toi non ? Moi. Je lui la fille qui prenait des tisanes le soir en se faisant conter des vieux disney par la sœur du Viktor tu crois pas ? Non je crois pas. T'as raison, elle devait se coucher tôt. Question de teint sweetie.
Tu crois qu'elle se rend compte qu'elle est en train de perdre ses moyens pour des canards en plastique ?
Ces deux merveilles dans lesquelles elle se plonge. Tôt le matin elles gardaient cette ambre, cette appréhension. Et voilà qu'ils luisaient d'adrénaline et d'impatience. Laisse tomber. Après tout, dans une seconde les choses ne seront déjà plus les mêmes. Et j'en ai assez que tu essayes de me sauver d'un mal qui n'existe que par ma terreur.
Quoi. D'un coup tu parles au vide babe ?
▬ Peut être qu'elle l'aimait pas.
Yelena rattrape son attention au dernier moment, s'agrippant à ce qui ressemble à une plaque militaire planquée autour de son cou. On est des soldats, ouais. J'ai merdé je crois. Et par des gestes incomplets et sans cesse couverts de maladresse, le tire vers elle pour prendre ces lèvres dans un élan de rage. Mais elle ne comprend pas bien le goût qu'ont ces lèvres ni pourquoi ce contact lui apparaît en péché. Et puis c'est par colère n'est-ce-pas ? Et qu'est-ce-qu'il a bien pu faire de mal si ce n'est te protéger.
Parce que t'en veux plus, toujours plus. |
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Viktor
Messages : 42 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 28
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Les canards en plastoc. Ven 30 Aoû - 22:28 | |
| Péché tu dis ? Well...Toujours cet air un peu gamin au visage, qui lui aussi finira par s’évanouir. Il s’apprête déjà à tourner sur ses talons, rediriger leurs foulées vers la sortie. Leurs futures actions déjà déroulées dans sa tête, dans une suite logique. En prenant variables et autres en compte, mais dirigées vers un seul point. À atteindre, sans autre possibilité. L’échec n’a jamais été quelque chose d’envisageable. Par habitude, il tourne la tête vers elle. N’a pas entendu ses paroles ou n’y a pas prêté attention. Pensant peut-être éviter ses piques aigrelettes. Deux obsidiennes dont il ne lui semble pas connaître l’essence. À son habitude. Il comptait attendre qu’elle réagisse. À son habitude. Comptait tenter de lui rappeler sa présence. À son habitude. Comptait attraper sa main. Sauf qu’elle n’est pas perdue. Sauf qu’on n’a pas le temps d’attendre. Ou plus, peut-être. Les yeux encore écarquillés lorsque sa chaînette s’imprime dans la peau de sa nuque, et que ses gestes fouillis finissent par l’arrimer à elle, l’y plaquer. Un deux trois fais le con, on arrive à trente.
Il connait son rôle et s’y tient. La laisse faire, se contente de l’empêcher de trop dériver, de la réceptionner quand elle flirte trop avec le vide, ne pousse rien vers elle, ne tente rien vers elle. Il est peut-être juste un peu trop humain. On lui en demande peut-être un peu trop. Ou que la chute libre, ça lui fait envie. Ses bras ballants la saisissent, l’un s’ajustant à sa taille, l’autre venant effleurer sa nuque, sa crinière ébène tailladée avec toute la négligence du monde, comme hésitant est-ce que je peux vraiment ? tu crois que c’est encore le temps des questions ?. Brève rupture. Inhale. Il s’y plonge et voudrait bien s’y perdre, détermination farouche. Si seulement il pouvait. Si seulement ils pouvaient. Ils se tiennent là à s’embrasser comme deux perdus. Et c’est pathétique ; aussi crétin l’un que l’autre. Mais c’est rien, il commence à avoir l’habitude, et on s’en fout je t’aime. Il a rompu le contact, la tient toujours serrée contre lui, comme s’il voulait se rassurer de sa présence, son étreinte son odeur son… Ses doigts viennent démêler les siens, entreprennent de lui faire lâcher le collier la chaînette afin de le libérer de leur poids mort, tandis qu’il la fixe, infléchissable. ▬ Peut-être qu’ils étaient cons tous les deux. Peut-être bien qu’ils se sont jamais embrassés. Inévitable. - Spoiler:
Désolée. J'aurais voulu te faire un truc vraiment bien, comme ils vont crever et tout et... Bref.
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Yelena
Messages : 36 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Les canards en plastoc. Sam 31 Aoû - 11:17 | |
| Leurs visages doivent se confondre vu l'insistance qu'elle y met. Je te rassure Yelena. Y'a que les princesses qui se font sauver par des baisers. Parfois ça t'arrangerait qu'il porte des collants hein. Elle se perd dans ses décisions, ferme les yeux comme une gentille fille. Puis les rouvre, fixant tout ça. Éprouver du désir. Et si c'était pas ce qu'elle voulait, elle. Sa main tombe se rattache aux vêtements trempés de Viktor. Prêt à tout même à nager dans la merde. Avoue que y'a pire comme chevalier. Elle en profite. Bien sûr. Mais c'est humain comprends-tu. De là à me dire que c'est instinctif et que vous êtes de grands malades je... J'hésite à te répondre, tu vois. Arrête de me parler. Yelena embrasse sa joue, une part d'innocence, alors qu'il lui fait lâcher ce qui la retient contre lui. Elle en a gardé une trace dans sa main. Oh y'a ton prénom partout maintenant. C'est même plus dans ma tête c'est... Dans le genre hésitation. Alors pourquoi tu t'éloignes ? Je sais pas. C'est ce que tu voulais non ? Non. Non ?Ses doigts compressent ses oreilles, elle le sent encore sur sa peau, contre ses lèvres. Partout. T'es partout.▬ Mais... Mais c'était bien. Une incapable. Une bonne à rien. Un danger pour elle même et pour les autres. On aurait du t'enfermer. Te tenir éloignée des gens à qui tu pouvais causer du tort...On aurait du. Vrai. ▬ Viktor. Est-ce-qu'elle t'aimait ? - stupide:
De quoi tu parles ? :srs:
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Viktor
Messages : 42 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 28
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Les canards en plastoc. Sam 31 Aoû - 14:46 | |
| Everything comes to an end Planté là, et comme seul alors qu'elle est juste en face. Malgré l'air plus que moite et pesant, le creux autour de lui est indéniable. Sa main le décrochète enfin. Ouais. C'est peut-être juste une présence qui est devenue plus habituelle au final. Il la regarde tenter de se soustraire à un bruit qu'elle est la seule à entendre. Ça aussi, c'est une habitude ? Et il reste planté là. Comment a-t-il pu seulement supporter ça. Sa voix claque, sèche. ▬ C'est pas à moi de te répondre. Il ne se rapproche pas pour une fois. Il la laisse là. ▬ Mais ce serait bien qu'elle sache. Long regard coulé vers elle. ▬ Je sais plus quoi faire avec toi, des fois. There's nowhere to go anymore |
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« Jouet fraîchement arrivé »
Yelena
Messages : 36 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Les canards en plastoc. Sam 31 Aoû - 15:56 | |
| Apocalypse se retourne, tel un épouvantail mené par le vent, les yeux vides comme au début de tout. Oui le début de cette unique journée. Avoue, il t'a prise dans un si grand voyage que tu t'y croyais. Toi, tu le suivais. Il y a eu ce moment, oui je suis certaine de ça, où tu as compris que tu n'étais pas elle. N'est-ce-pas ?
Oh tu te trompes. Je suis elle. Mais elle... Elle, elle est mauvaise. Du coup toi aussi. Et plus simplement... Elle le rend faible. Non.
Pourquoi ? Parce qu'ils s'aimaient ?
▬ Oh elle faisait que ça.
Yelena. C'est toi. Me dis pas que t'es en train de chialer.
▬ Mais ça te rendait tellement faible.
Qu'elle en est devenue conne. |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Les canards en plastoc. Sam 31 Aoû - 16:00 | |
| Un parc d’attraction, c’est bien, c’est beau. Mais ça ne tient pas toujours. Ils ne s’en sont peut-être pas aperçus mais le manège derrière eux, et non la pêche aux canards, se détraque. Une vitesse trop puissante, un boulon qui a sauté, un engrenage trop rouillé, et il cède. La première branche tenant une navette tombe, ils l’évitent de justesse. Mais Viktor s’effondre quand même. Des éclats de verres appartenant à la décoration, transperçant son corps de toute part. Le sang coule, et il agonise, lentement. Yelena peut assister à ce spectacle effroyable. Elle le voit mourir, incapable de faire quelque chose, incapable de le sauver. Incapable, comme avant. Regarde-le, droit dans les yeux. Il va mourir et tu ne pourras rien y faire. Tu es inutile, futile. Mais pourquoi n’es-tu pas morte la première ?
- Spoiler:
Donc Viktor tu peux répondre en le faisant bien agoniser si tu veux 8D /PAN/
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« Jouet fraîchement arrivé »
Viktor
Messages : 42 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 28
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Les canards en plastoc. Sam 31 Aoû - 18:43 | |
| On se les échangera encore longtemps, ces regards vides ? On arrêtera de trop réfléchir, un jour ? Manque que le vent pour venir fouetter le sol, envoyer le sable claquer sur leurs jambes. Mais ici y a rien, rien de tout ça. Ici, c’est mort. Tout autour ce n’est que futile agitation, il n’y a plus de mouvement. De guerre lasse, a déserté le camp. On pourrait encore continuer à ne pas se regarder dans le blanc des yeux. Mais sans trop savoir pourquoi, ça tiraille quelque chose, quelque chose d’il y a longtemps. Du moins, d’avant maintenant. Et puis finalement sa voix résignée creuse le silence, s’y glisse, diffuse son effet. Vide pour réponse, encore. Et puis ses larmes. Ses larmes, alors on s’approche, peine des deux côtés, quand bien même il ne s’agirait pas d’une identique. Et puis. Et puis un bruit derrière eux. Un bruit qui réveille l’écho d’un autre. Le bras qui se tendait vers Yelena devient deux-deux celui qui l’entoure, s’enroule autour de ses épaules. Soufflés au sol. Sonné, il glisse, roule sur le côté, git à côté d’elle. Aura juste eu le temps d’hurler son nom avant que leurs corps s’écrasent dans la terre. Les débris sont aussi efficaces que des balles, aussi mauvais, aussi retors. Au comportement aussi imprévisible. Ils ne se sont pas seulement fichés dans sa peau, dans ses muscles, tu sais. Ils ont rebondis sur une côte, sont repartis sur un demi-tour avant de se ficher dans les organes. Ont pénétré partout où la chair tendre s’offrait. Il sent un filet de sang péniblement descendre sur sa tempe, avant de se figer, magma bourbeux, dans ses cheveux. Il sent toujours la moiteur peser, mais l’air a changé de goût et d’odeur, il a l’impression de se respirer. De ne plus respirer. Ses yeux roulent vers elle, elle n’a rien. Physiquement parlant. Ç’aurait été bien qu’on lui épargne de revoir une scène du même genre. Ses lèvres tentent de remuer un « cruel ». Sans avoir assez de conscience pour savoir si le son fonctionne encore. Il tend les doigts vers elle, il en manquerait presque un. Suffirait quasiment de tirer dessus. Envisager de s’asseoir. Impensable. Tenter quand même. Échouer dans un râle. Il est déchiqueté de l’intérieur. N’a aucune chance de s’en sortir. Le sait. T'es faible.
Te fixe à nouveau, de ses yeux qui ont perdu. En éclat, en vie ? Très certainement. Inspire, suffoque, jusqu’à finir par hacher. ▬ Ça va prendre du temps. Simple constatation. Pas de dernier « je t’aime », non, ça ne lui aurait pas traversé l’esprit, il n’est pas de ces choses-là. Et quel mourant pourrait penser à de telles niaiseries. Non, Yelena, c’était juste pour te dire que tu n’es pas obligée de me regarder crever, tu sais. « I’ll bleed out for you. » - Spoiler:
Bon bah... Bah voilà.
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« Jouet fraîchement arrivé »
Yelena
Messages : 36 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Les canards en plastoc. Dim 1 Sep - 14:29 | |
| De ce qui vient gober ses yeux de l'intérieur, elle tente de l'apercevoir, veut tendre la main, le pousser à venir vers elle. Ses genoux claquent, son corps ne l'écoute plus, devient maître. Action. Réaction ? Plus rien. Elle s'entend juste pleurer, renifler, incapable d'adresser quoi que ce soit, le petit pantin est là. Il te prendrait tout s'il voulait. Tout. Quel est ton tout, Yelena ?Tu as beaucoup fait déjà. Arrête. Arrête les frais putain.Une chose. Parmi tant. Tu es une chose. Un objet. Une minable étincelle dans les yeux du monde où tu t'es perdue à noyer celui que tu aimais. Que déjà tu ne sens pas le souffle du choc remonter de ta nuque jusque ton crâne. Oh tu aurais pu bouger mais... Tu n'existais déjà plus du peu que tu étais. Elle bute contre terre, rebondit comme un pauvre jouet, s'étale plus loin, relève la tête. Et t'es là. Toi. L'incapable. Est-ce-que ça fait du bien d'être de retour ? Magnifique hein ? ▬ VIKTOR ! Hurle. Hurle. Hurle encore. Juste pour moi. Vas-y, rampe, regarde-le se vider. Ses jambes supportent à peine le poids qu'elle y met et de toute façon, elle ne doit plus voir grand chose. Si je te plantais de ces ordures jusqu'au cerveau, tu hurlerais même pas.Elle s'approche, au plus près, ses doigts traînent entre les débris et le sang. Tu sens rien, c'est ça ? Non.Bascule en avant, les larmes croisent ses narines, tombent contre le visage de l'autre. Le sang c'est poisseux et ça sent le cuivre. Ferme les yeux, décris l'endroit. On est trempés. Il fait froid. Il pleut. Des cordes. De la boue. Plein de boue. Il y a un homme. Dans mes bras. Mort. Le Commandant. Dranovsek. Je... Je... On m'a sauvée. On m'a sauvée et je n'ai rien fait. Parce que je suis faible. Je suis... faible. Viktor. Viktor reste. Reste avec moi. Ses mains tremblent contre ses joues, alors que ses deux océans se perdent. ▬ T'inquiètes pas. Je dirais rien de niais... Promis. Mais si j'ai droit à un joker, dans ce cas. Elle t'aimait. I'm standing alone, No way Calling out your name. |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Les canards en plastoc. Dim 1 Sep - 22:03 | |
| De la douleur. C’était doux à entendre pour Elle. Toujours plus de douleur, toujours plus de larmes pour toujours plus d’amusement. Alors très lentement pour qu’elle puisse souffrir encore un peu, pour qu’elle puisse se rendre compte Elle met le feu à la veste de Viktor, juste assez pour que quelques cendres rougeoyantes s’infiltrent dans l’air. Minuscules, à peine visibles mais plus incandescentes que le pire des brasiers.
Le feu s’arrête aussitôt qu’il est venu, le tissu trop épais pour brûler longtemps étouffe les flammes naissantes mais les particules iridescentes se sont déjà répandues et à chaque respiration Apocalypse en inspire quelques unes. Quelques minutes et ses poumons la brûlent de l’intérieur. Elle pensait avoir mal, avant, c’était sans compter sur le brasier qui s’attise et la dévore, passant sa langue de feu le long de ses veines et avalant d’une bouchée ses organes du moins important au plus vital.
La mort est rapide, plus l’air entre dans les poumons et plus le brasier intérieur semble s’intensifier. C’est l’affaire de quelques secondes, 15 tout au plus après le début de l’ingestion et c’est déjà fini. Le feu est éteint, son corps sans vie tombe sur celui de son compagnon pour un dernier cliché mélodramatique.
Rideau sur Roméo et Juliette, pour la fin heureuse on repassera. |
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« Jouet fraîchement arrivé »
Viktor
Messages : 42 Date d'inscription : 01/07/2013 Age : 28
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Les canards en plastoc. Lun 2 Sep - 15:15 | |
| On n’est plus trop sûr de comprendre ce qu’elle dit, ni même de l’entendre, à vrai dire, a-t-elle seulement parlé ? On savait peut-être lire sur les lèvres, non. S’est-elle réellement rapprochée, c’est bien sa chaleur qu’on sent ou juste un délire ante-mortem ? Un dernier tour que le metteur en scène de ce fatras nous joue ? Et puis quelque chose heurte la pommette, un quelque chose autre que du sang. Mais la chaleur, on est réellement certains qu’elle n’est qu’humaine ? Les paupières remontent soudain sur ces yeux qu’on ne parvenait ni à ouvrir ni fermer vraiment, on n’est plus fichu de faire les choses correctement. On n’a plus non plus de notion du temps, depuis quand la chaleur s’est-elle dissipée sans raison ? On tente de se redresser, et c’est tout son organisme qu’on sent crisser de l’intérieur, mais la douleur n’atteint déjà plus autant ces perceptions bafouées. Juste sentir un corps retomber sur le nôtre, savoir de qui il s’agit. Savoir que la douleur s’intensifie, sans être capable de souffrir plus. Ne plus le sentir vivre. Non, non. Ça se trouve c’est juste identique au reste, c’est juste parce qu’on ne perçoit plus les choses. On essaie d’aveugler définitivement ces yeux hors d’état de marche, mais on sait, on sait qu’elle est morte. On était là juste à côté, elle est morte sous ces yeux-même, son corps repose sur celui qui nous fait tant mal, à ce qui semble être à mille miles de toute terre habitée. Je voudrais pleurer, mais cette dépouille en marche ne sécrète déjà plus que du sang, comme si elle n’était plus capable de rien d’autre. C’est vrai. Elle est morte et je n’ai rien pu faire. Elle est morte et je ne l’ai pas même vue mourir. Il avait raison, la mort elle l’une de seules deux choses qu’on ne peut regarder en face. Tout se déraille et nous deux on a cet air de cadavres de théâtre, on ferait une belle scène tragique, mais c’est pas Juliette qui meurt en dernière ? C’est pas la première fois que je dis qu’il y a un problème de distribution des rôles je crois. Je sais plus. En tout cas, faut croire qu’on est tombé sur le dramaturge le plus tordu du siècle, pour lui l’humour noire et l’ironie tragique ça se fait par mise en abyme. On finit jamais de souffrir, crevure. Un « fils de pute » qui éclot en bulles d’hémoglobines sur mes lèvres. Tu fais mal, Yelena. Et moi j’arrive ni à parler ni à crever. J’ai bien tenté d’arrêter de respirer mais encore maintenant j’ai l’air d’être programmé sur la survie. J’arrive pas. Que ça s’arrête. « Putain. »Ce parc d’attraction prend des allures de catacombes, vous trouvez pas ? Pour l'hygiène, on repassera.- Spoiler:
OK c'est la dernière on s'lâââche.
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| | Sujet: Re: Les canards en plastoc. | |
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