RPs
Coucou ! T'es paumé ? ça tombe bien moi aussi.∂ Courte description

Feat. Dame & Bigoudi

---

Ces gens ont un sérieux problème avec les normes d'hygiènes dans ce bled ∂ Courte description

Feat. Saumon, Dame & Bigoudi. Puis Raiponce

---

La Terre est bleue comme une orange

Feat. Saumon et Raiponce

---

Titre du RP ∂ Courte description

Feat. NOM & NOM

---

Souvenir 1

Il est assit sur la banquette arrière de la voiture. Odeur de cuir. Vitres teintées. Il ressent toujours une vive douleur à l’entrejambe et serre les dents en attendant que ça passe. “ Elle t’a pas loupé, hein ? “ le raille une silhouette à l’avant. Il grogne quelque chose d’inaudible mais qui ressemble vaguement à un “ Ta gueule.” L’autre éclate de rire et reprend sans tenir compte de la menace à peine voilée. “ C’est mignon, ça se laisse prendre par surprise par une donzelle. Non mais regarde toi un peu. Une nana toute frêle. Juste parce que tu lui fais les yeux doux. T’es vraiment mauvais. Vraiment. “ Le ton est moins plaisantin que rude sur les dernières phrases. Le mot vraiment est accentué au possible.
Il ferme les yeux. Elle était belle pourtant avec ses grandes boucles brunes, son air de biche égarée, son impression de déjà vu. Du déjà vu... “ Te bile pas va, des vipères comme ça elles sont bonnes à rien. “ Il laisse flotter un moment le silence dans la voiture puis murmure, doux rêveur. “ C’est pas une vipère. Elle avait juste peur. “ Peur pour quoi ? Pourquoi ? “ T’es vraiment...” commence l’autre. Mais il est coupé par la sonnerie d’un téléphone. Il répond. “ Ouais ? Ah. Ouais. Hum. Ouais. Ouais. “ Il raccroche et se retourne vers la banquette arrière. Il peut voir ses grands yeux bleus. “ J’espère que ça t’ennuie pas - toute façon t’as pas le choix - on va voir Ivanovitch. “

Il hausse les épaules. Il a comprit qu’il y avait trop de “ ouais ” dans leur conversation pour qu’il s’agisse d’une bonne nouvelle.


Souvenir 2
Clac. La douleur monte dans sa joue avec un mordant qu'il n'avait pas senti depuis longtemps. L'homme le dévisage avec un air hostile qu'il n'a que trop connu. La tête baissée, il lui jette un regard insolent pour seule réponse. Au fond de la salle, une femme pleure discrètement, soutenue par un homme qui la tient dans ses bras. « Bien sûr, tout est de ma faute, c'est ça... » Marmonne-t-il à voix basse, contrarié que tout lui retombe dessus alors que clairement, il a fait ce que n'importe quelle personne censée aurait fait. Il revoit encore Elena suivre les traces de pas dans la neige avec l'insouciance des plus jeunes. Et l'autre idiote bornée qui a refusé de le suivre. Il se revoit arquer un sourcil et lui dire d'aller se faire foutre. Veiller sur sa sœur est plus important que satisfaire les caprices d'une cousine égoïste. « Tais-toi. Et évidemment, tu n'as rien vu ? » Il fait non de la tête. Juste un corps plein de sang. Le liquide rouge s'est écoulé par l'unique plaie à la gorge, pompé par le cœur encore battant de la victime. Bien fait pour sa gueule. L'avait qu'à pas être conne. « Ça va se payer très cher. Sortez. » L'homme, quoiqu'âgé, a toujours autant de prestance que depuis qu'il le connaît. À savoir depuis sa naissance. Il se retourne sans ajouter un mot, pas même un salut, et quitte la pièce d'un pas trop contrôlé à son goût. Il a envie de se défouler après avoir essuyé une telle injustice. Les parents de la défunte sortent également. Il fait mine de partir et entend la porte claquer dans le couloir. Les éclats de voix de son paternel lui parviennent faiblement.
Et puis une idée lui vient à l'esprit. Silencieusement, il rebrousse chemin et se glisse contre la porte, l'oreille tendue. « … tolérerai pas ça. Nathalena, prend Igor avec toi et retrouvez le salaud qui a fait le coup. Le corps est encore dans la clairière. Retrouvez-le et tuez-le. » Il suppose que l'homme est au téléphone avec ses « collègues », puisqu'il n'y avait personne d'autre qu'eux, avant qu'ils sortent. Alors c'est comme ça qu'on règle les affaires de famille ? Il s'éloigne discrètement avant que son père ne le surprenne.