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Ma noire peau

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Blasphème beaucoup pour un Dieu
Dieu
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Dieu

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MessageSujet: Ma noire peau   Ma noire peau Icon_minitimeMer 3 Avr - 15:54

Ma noire peau 2794341666 08h-10h


Ils étaient ressortis en quatrième vitesse de la crypte, puis de l'église. A l'instant où Candide avait attrapé son bras, Dieu n'avait pas songé un seul instant à protester. Dans sa tête, la seule chose qui importait était de sauver leurs vies. Non. Sauver SA vie. Peu importe l'existence de ces paysans inutiles. Il devait survivre, peu importe le prix à payer. Malgré ces pensées peu catholiques, il n'avait pas lâché le poignet de Symphonie durant tout le temps qu'avait duré leur cavalcade. Sans doute que les dieux étaient définitivement liés aux commandements. Tu ne tuera pas. Oui, il et il n'allait pas non plus laisser mourir son prochain, semblait-il... Tant que ça ne mettait pas sa propre vie en danger.

Leur course folle -ou plutôt Candide menant ladite course- les avait menés devant la porte d'un étrange édifice, immense, qui avait dû, dans le temps, être magnifique. Avait. Au passé. La végétation recouvrait désormais une partie de la façade, dessinant de complexes motifs verts sur les murs. C'est le moment que choisit Dieu pour redescendre sur terre, pour prendre conscience de la main du blond toujours serrée autour de son avant bras. Et pour piquer un fard, son visage rougissant sous la colère.

- Lâche moi tout de suite ! hurla-t-il en dégageant son bras d'un geste vif.

Dans le même temps, il relâcha le poignet de Symphonie, fit trois pas en arrière pour s'éloigner d'eux, se rapprochant de la porte.

- Ne me touche pas, ne me touche plus, je te l'ai déjà dit ! C'est quoi ton problème, hein ? Tu peux pas rester loin de moi, un peu ?! Je supporte pas que des gens comme vous soient aussi...près !

Et un pas de plus qui l'éloigne de ces deux parfaits idiots. Deux imbéciles qui entachent sa perfection divine. Tout bonnement insupportable. Et si ça continue, il va vraiment finir par craquer, malgré toute sa maitrise de lui-même, oui, il finira par craquer, à cause de cet endroit détestable peuplé de gens détestables aussi ignorants que des lapins de trois semaines. Tout comme lui. Et cette idée le répugne. Être au même niveau que ces...paysans ? Non merci.

Il pousse la grande porte devant lui d'un air décidé. Trouver un lit, et dormir. Faire une pause. Mais attention, pas n'importe quel lit. Quatre étoiles minimum.

L'art de philosopher
Erik
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Erik

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MessageSujet: Re: Ma noire peau   Ma noire peau Icon_minitimeMer 3 Avr - 17:02

« La nuance.
Ma noire peau 2794341666 08h-10h.


« Ce sentiment qui le dévorait peu à peu, alors qu’il courait. Courir. Le mot était imprégné dans son corps, dans son âme. Il ne faiblissait pas, continuait à mener la danse. Et ça lui convenait. Il s’y retrouvait, aussi perdu qu’il était. Il appréciait ça. Qu’il le veuille ou non, qu’il le ressente ou pas. Il était fait pour cette unique voie.

« Arrêtés, le brun se dégagea de la poigne du blond. Blanc, rouge, translucide. Yeux écarquillés, dilatés. Notre brave observe le jeune passer d’un ton à l’autre, d’une expression à son contraire. Il ne cille pas sous le flot de paroles qui l’assaille. Ses pointes blondes cendrées ondoient sous la puissance des cris.

C’est qu’il décoiffe, l’enragé.

« Le furieux en veut au monde, désire son contraire. Il s’en va, laissant un doux blasé. Un blasé qui y perd toute douceur, finalement. Son visage est fixe, ses iris impétueux stagnent dans le vide. La pression monte. Le bouchon tremble sous la tension. À quand cèdera-t-il ?

Quand comprendra-t-il ?

« Moue réprobatrice ? Même pas. Futilité d’usage qui ne saille pas à son comportement. Attendez. Quel comportement ? Pouvons-nous réellement qualifier cette… Cette statue blonde et ombragée ? Statique et inexpressif. Homme atone. Atone qui prend puissance, force. Sa froideur est explicite, mais également implicite. Il ne sait rien, il ne sait plus. Il est perdu. Et pourtant… Pourtant sa naïveté comporte deux faces.

Il est habitué.
Et il s’ennuie.

« Des mélodrames lui reviennent en mémoire. Une musique classique monte en crescendo, puis dans une explosion, disparaît. Des bruits de guitare, des basses, des rires, des pleurs. Il sent le soleil sur sa peau, son sourire. Il se remémore. Invente. Habitué. Et étrangement lasse. Perplexe heureux, qui semble avoir perdu patiente.

« Son stoïcisme tombe alors sous le sens. Il est calme. Patient. Patient car il a déjà perdu patiente. Dans le passé, sans doute. Il a laissé la rage le submergé. C’est une hypothèse, une révélation qui éclaire la partie. Un passionné sachant s’étonner. Une candeur sachant… Casser.

« Ses sourcils se froncent imperceptiblement, haussés, courbés, arqués. Vers le haut, vers le bas. Ils sont dédaigneux. Un dédain qui ne vise personne en particulier. Un dédain qui attend juste l’heure. Le moment avant de rependre sentence.

Et l’ange passe.

« Regard à la demoiselle, expiration profonde. Il va attendre. Attendre encore un peu. Il sait emmagasiner. Tant qu’il ne craque pas… Enfant de merde. Gosse de riche. Les songes lui viennent, et dégouté de sa propre bassesse, il les délaisse violement. Après tout, c’est lui, le pauvre con d’héritier.

Mais bon. Si Dieu veut tant de renommée…
Il le lui donne. Ce grade.
Ce foutu grade.

Comme si un véritable Prince avait besoin de couronne pour gouverner.
Il suffit juste d’être Candide.
Et vous savez quoi ?
Peu de gens sont Candide.

« Et il avance, lentement, à la suite de Dieu. Il n’a même pas envie de lui parler, de lui chuchoter un quelconque mot à l’oreille. Il se sent loin. Il se force à respirer lentement, puissamment. A se calmer face à cette chose qui monte en lui, et qu’il ne comprend pas.

La porte est ouverte.
On lui ouvre.
On se l’ouvre.
C’est peut-être pas pour lui.
L’acte lui était peut-être pas destiné.
Ouais.
Non.
Mais tant pis.
Il entre.
Triturant machinalement le fil du sablier entre ses doigts.

Hourglass qui lui, ne s’apitoie pas.

Éloigne les ronces
Symphonie
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Symphonie

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MessageSujet: Re: Ma noire peau   Ma noire peau Icon_minitimeJeu 4 Avr - 15:03

Et l’orgue à nouveau s’emballe dans une mélodie indignée. Quand il me relâche, et relâche dans un même temps sa colère contre nous, je me sens tressaillir. Hait-il à ce point tout ce qui dépasse de son nombril ? C’est une partition de solitaire bien triste.
Il s’engage dans le manoir ; Candide reste un moment pensif. Le violon, plus réfléchis que le Dieu, finis par s’engager à son tour dans l’immense bâtisse, éclairé par le jeune soleil du matin. Sans attendre, et sans bruit, je rentre moi aussi dans le manoir, à leur suite.
L’endroit est grand. Même l’entrée. Pourtant, j’ai une mauvaise impression. A moins que ce ne soit les dernières notes de la terreur de l’arachnide. Qui semble décidée à ne pas nous suivre.
Pour le moment.
Je rejoins très vite Dieu ; prenant garde à ne pas le toucher pour ne pas le brusquer, lui qui semble si misanthrope, à sa manière.

    « Dieu, je… merci pour tout à l’heure… »


Ma voix perce le silence du lieu, qui n’était brisé que par nos quelques pas. Je prie un instant intérieurement pour ne pas qu’il prenne mal même des… remerciements. Parce qu’on ne sait jamais. Surtout ici. Sans mémoire, sans réalité, sans… sans rien.


HJ:

Blasphème beaucoup pour un Dieu
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MessageSujet: Re: Ma noire peau   Ma noire peau Icon_minitimeSam 6 Avr - 20:44

Candide passe devant lui. L'ignore. Totalement. Tant mieux. Parce que dans l'instant, si le garçon avait fait un geste vers lui, avait tenté de lui chuchoter à l'oreille, il lui aurait envoyé son poing dans la figure. Son faible poing. Son poing plein de rage. Mais rien ne vient. Le blond avance dans l'entrée. Et ne restent que Symphonie et lui.

Il a conscience de la présence de la jeune fille d'une façon accrue, dans le silence du grand manoir. Leurs respirations résonnent, leurs pas deviennent sonores. Elle s'arrête à côté de lui, il n'esquisse pas un geste. Manque d'envie, paresse. Il a l'impression de ne plus avoir d'objectif. De façon inhabituelle, surprenante, Symphonie prend la parole. Des remerciements. Pour la crypte. Un soupir s'échappe des lèvres du Dieu. Inutile, encore. Il ne l'a pas fait par volonté. C'était juste comme un...réflexe. Une sorte de galanterie. On ne laisse pas une fille faible toute seule avec une araignée géante.

Il se contente de hocher la tête. Remerciements entendus, acceptés, ce qu'elle veut. Il ne la regarde pas. N'a pas envie de la regarder. Il se sent tellement las, tellement fatigué. Il avise du coin de l’œil un escalier qui semble mener à l'étage. Dans sa tête, le raisonnement est instantané. Étage = lit. Parfait. Même si la qualité des lits laissera sans doute à désirer, même si la chambre sera largement inférieure à son standing, il prend. Parce qu'il doit se reposer. Mais après, quand il aura repris des forces, il s'occupera du cas de cette ville de paysans stupides et inutiles. Avant de rentrer chez lui. Retrouver son monde.

- Je monte me reposer à l'étage, annonce-t-il à la cantonade d'une voix un peu trainante.

Histoire de ne pas avoir des inquiétudes stupides sur la conscience. Comme si il en avait quelque chose à foutre. Il monte lentement les marches, un pas après l'autre, laborieusement. Ouvre al première porte à sa droite. Pièce vide. Échec. La porte suivante révèle un grand lit à baldaquin. Parfait pour cette fois. Dieu se traine jusqu'au grand lit, se laisse tomber comme une masse sur le matelas après avoir regardé autour de lui pour vérifier qu'il est bien seul. Oui, il peut se laisser aller, enfin. Ses yeux se ferment rapidement, tout autour de lui disparait, et il plonge doucement dans le sommeil.

L'art de philosopher
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MessageSujet: Re: Ma noire peau   Ma noire peau Icon_minitimeDim 7 Avr - 18:30

« Allez-y. Ouvrez la, votre danse. Premier ne veut pas dire meilleur.

« Ils bougent. Parlent. Murmurent. Ils se fatiguent. Non. Ils te fatiguent. Tes sombres iris contemplent le monde. La bête est lâchée. Et toi, toi es blasé. Dans ta tête une musique ondoie, décadente, brutale et fière. Qu’ils fassent ce qu’ils veulent. T’en peux plus, tu veux plus. C’est fini. Fin de la partie. Tu soupires. Le temps passe, défile, ne vous attend pas. Et toi, toi tu ne sais plus. C’est un manque, une habitude. Une chose qui pour une fois, est au delà de la révolte. Tu le sens, si proche. Tu la sens, si désirable. Souvenir contre existence.

Si lourd. Candide se sent si lourd.
Dans un si jeune corps.
Incohérence du contrefait.

« Il rumine. Se brusque, se rebiffe. Le brun monte à l’étage, et lui ne bouge pas. Il emmagasine la tension, devient incontrôlable. Et lâche. S’affaisse. Ses épaules craquent. Se frottant les tempes, il sent la migraine lui venir. Et ça l’énerve. Encore. Il est désemparé dans sa rage. Désemparé dans son dédain. Il hésite entre l’émotif et le froid continu. Il ne sait pas saisir la bonne nuance, la bonne gamme. Alors il arrête.

Pause.

« En pure machine, en pur automate, il avance. Ses pas se succèdent, lui qui rêvait de calme. Lui qui rêvait de sérénité. Lui qui voulait enfin se… Poser. Et bien c’était raté. Il est en haut, déjà. Il va vite, va lentement. Il ne réfléchît plus. Il sait juste qu’une action de travers, et tout part en l’air.

« Il le voit. Lui, dormant sur le lit. Lui, si jeune. Il en a un pincement au cœur. Dormir rend si doux, si fragile. Si… Lointain. C’est une aberration. Une aberration bien tentante. Que dormir, j’entends. Il s’adosse contre l’armature de la porte. Jambes croisées. Il se laisse aller, un moment. Laisse remonter un peu de sérénité. Il a mal. Mal au crâne, mal dans sa tête. Dans ce vide, ce vide béant. Il effleure machinalement son sablier. Le met au niveau de ses yeux. Le retourne. Mais rien n’y fait. Même à l’envers, ça coule. Ca s’en va, et ne revient pas.

La mauvaise humeur lui revient.
Sauf que cette fois.
Ce n’est pas démentiel.
Mais dantesque.

« Il abandonne. S’assoit à même le sol. Mais n’est pas satisfait. Il est mal. Il veut au moins un minimum de confortable. Alors il rampe. Enfin. Il rampe avec son allure désabusée princière. Avec une certain grâce, quoi. Il est là. Contre le lit. Un lit à baldaquin. Ca lui remémore tant de choses. Des choses qu’il n’arrive pourtant pas à saisir. Mais il le sait. Il sait que c’est tout proche. Comme la sensation du sol sous ses fesses, alors qu’il a la tête renversée en arrière, sur le rebord du matelas.

Et ce n’est pas si mal.
Alors, alors il s’endort.
Priant inconsciemment pour qu’il n’y ait pas de mauvais rêve.



Si seulement il savait…


HRP:

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MessageSujet: Re: Ma noire peau   Ma noire peau Icon_minitimeMar 9 Avr - 12:21

Et pof. Dieu disparaît. Comme ça. Il se retrouve dans le Parc du Campus, assit sur un banc, à côté d'Apple.
Au même moment, Hécate et Superman sont téléportés dans le Manoir.

Éloigne les ronces
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MessageSujet: Re: Ma noire peau   Ma noire peau Icon_minitimeMar 9 Avr - 20:45

Et Dieu décide d'aller se reposer à l'étage. Je le regarde avancer, les yeux dans le vide. Et maintenant, quelle mélodie à suivre? L'armure est-elle changer?
Oui. Elle change. Car Dieu ne va tarder à disparaître. Seulement, ça, ma partition ne m'en prévient pas ; et je vois Candide aller dans cette même chambre.
Par principe de pudeur, j'essaie d'ouvrir une seconde porte, qui refuse de s'ouvrir. Puis une autre, qui cède. Je jette un coup d'oeil dans la pièce. Petite, et au lit unique et solitaire, elle est bien plus sobre que celle dont j'avais entre aperçus l'intérieur peu avant. Sans attendre, désireuse d'oublier tous ces évènements aussi étranges qu'improbables, je me laisse tomber avec douceur sur le matelas, d'où une fine couche de poussière se soulève. J'hausse un sourcil, mais soudain, malgré le côté dur du matelas, je sens le sommeil m'appeler. Trop d'émotion pour si peu de temps. Trop de choses. Trop d'étrange.
Trop de trop.
Je m'allonge, ne prend même pas la peine d'ôter mes bottines ni mon bonnet dont j'avais presque oublié l'existence. Ma veste posée sur moi, je ferme les yeux. Me retourne une fois. Deux fois. Trois fois.
Rouvre les yeux.
Pourquoi tout cela nous était-il arriver ? Quel est cet étrange compteur de temps ? Toutes ces bêtes affreuses et dangereuses ? Pour ne se souvenir de rien ? Quelle est l'improbable sphère lumineuse qui s'était arrêter devant Candide?
Je pousse un soupir. Rester inactive ne me mènera pas bien loin. Et je crains que là, il ne faille vraiment chercher à partir à tout prix. Alors, il faut que je cesse un peu d'être aussi passive aussi... inutile. Et que je comprenne ce qu'il se passe ici, et comment on part loin de cet enfer.
Sans que je ne m'en rende compte, un sommeil sans rêve m'emporte.

HJ:


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