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| » Le monde n'est pas noir ou blanc.. | |
« Jouet fraîchement arrivé »
Noami
Messages : 117 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (74/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Dim 27 Mai - 13:32 | |
| 18h - 20h On avait trouvé la sortie de la gare. Enfin, je l'avais trouvé. Et j'avais réussi à retrouver le chemin. Dans un sens, j'étais fier de moi. Même si on avait plutôt pas mal galéré. Peut être n'avais-je jamais lu le petit poucet.. Enfin, si, sûrement, sinon comment saurais-je à présent son histoire ? N'empêche qu'il aurait dut m'inspirer un peu plus sur ce coup là. Mais c'est bon. C'est du passé. On l'avait trouvé cette maudite sortie. On est sortie de cette maudite gare. Enfin, on est toujours en terre inconnue. Pire qu'inconnue même. J'observe rapidement le paysage qui m'entoure. Une grande rue. Peut être une sorte d'avenue. Les mauvaises herbes ont tout envahi, comme dans la gare. Elles dominent tout ici. Je jette un coup d'oeil à Calvetti, et à la carte qu'elle a découvert. Franchement, moi cette carte, elle ne m'inspire pas confiance. J'ai l'impression qu'elle va plus nous perdre qu'autre chose. Après tout, c'est les plantes qui nous l'ont donnés. J'arrête subitement le court de mes pensées. Les plantes qui nous l'ont donnés.. Sa y est, je deviens fou. Depuis quand des plantes offrent des cartes aux gens ? Je n'ai peut être pas de souvenirs, mais ça j'en suis sûr, des plantes sa n'offrent pas de carte. Et puis il y a une inscription sur le dos de cette carte qui semble avoir légèrement bouleversé la grande blonde. Mais je n'ai pas réussi à la lire. Elle c'est dépêché de la cacher. Sa éveille ma curiosité. Il y a une fontaine à quelques rues qu'elle avait dit. Dès qu'elle avait prononcé le mot fontaine, une évidence m'étais apparu. J'avais soif. Et j'ai toujours soif d'ailleurs. Depuis combien de temps je n'ai pas bu ? Aucunes idées à vrai dire. Alors oui, aller à cette fontaine, c'est une bonne idée. Très bonne. Enfin.. Pour l'instant, sa me parait être une bonne idée. Qui sait ce que l'on trouvera là bas ? Des gens paumés comme nous ? Des habitants ? Peut probable, vu le vide intégrale qui règne ici. Mais que sont devenues tout les gens ? Tout les gens.. Ben tiens, voilà que je me mets à parler bizarrement. La peur ? Le stress ? Allez donc savoir. Je jette un dernier coup d'oeil à la carte que Calvetti tiens dans les mains, photographiant mentalement le chemin à emprunter, avant de prendre la tête du groupe, et de me mettre à marcher rapidement. Pas de temps à perdre. Cet endroit ne m'inspire vraiment rien qui vaille, et même si au moins, ici, c'est légèrement éclairer, ce n'est pas pour autant que j'ai envie d'y rester. Et puis la nuit tombe peu à peu. Quelle heure peut-il bien être ? Instinctivement, je jette un coup d'oeil à mon portable, mais voilà qu'il m'indique 28h02.. Débile celui là. Je le remet dans ma poche. J'ai envie de l'explosé par terre pour lui apprendre qu'il ne faut pas se moquer de moi comme ça. Mais je me retiens, il va peut être mettre utile à un moment. Si j'arrive à trouver un chargeur, il pourra au moins me servie de lampe de poche. Y a t-il au moins de l'électricité dans ce bled paumé ? Affaire à résoudre. Dans un silence de mort, nous traversons la ville. Toutes les rues se ressembles, j'en fini même pas me demander si cette maudite carte ne nous fait pas tourner en rond. Tout est tellement mort. Un frisson me parcourt le dos. Je n'ai pas froid, j'ai peur. Je remonte de nouveau mon foulard contre mon menton. Geste idiot de protection. Vraiment idiot. Mais rien qu'à sentir son odeur, et sa texture contre ma peau, je me sens déjà plus détendu. D'où me vient ce geste ? Pourquoi me rassure-t-il à ce point ? Si seulement j'avais le moindre souvenir.. Je m'apprête à m'arrêter, et a annoncé que sans aucuns doutes, nous tournons en rond, quand je remarque une fontaine au bout de la rue. L'allégresse m'envahi, et j'ai envie de crier de joie. Mais je n'en fais rien. J'accélère le pas, j'ai vraiment soif. J'entends les petits clapotis de l'eau. J'aime ce son. Mais une fois que je suis assez prêt, je remarque des plats disposés tout autour de la fontaine. Nan, là ça ne va pas du tout. Je me rapproche, intrigué. J'ai pas faim. Heureusement. Pourtant, ses plats sont horriblement tentant. Ils sont situés sur toute une moitié de cercle de la fontaine. D'où sortent t-ils ? Pourquoi sentent-ils si bon ? Je décide de retenir ma respiration quelques secondes, le temps de m'en approcher et de voir ce qu'ils contiennent. Putains.. Que de la bonne bouffe ! Un poulet rôti semble me dire : viens me manger mon coco, tu ne le regretteras pas ! J'ai envie de crier que je viens le dévorer avec plaisir, mais non, il ne faut pas. Sa sent le piège. Enfin, façon de parler, parce que là pour l'instant, sa sent surtout la sauce. Je m'éloigne des plats, et avance vers la fontaine. Elle est illuminé de milles feux. Elle est magique.. Des runes sont dessinés le long des pierres, brillants d'un bleu pâle attirant. J'adore ce bleu, il est magnifique. J'ai soif, mais il est hors de question que je bois ça. L'eau parait très profonde. Et puis des flammes flottent à sa surface. Je n'en reviens pas. Dans quel monde sommes nous tomber ? Je n'en crois pas mes yeux, je n'ai jamais vu ça de ma vie, j'en suis sûr. Évidement, les plantes ne sont pas resté en reste, et y ont poussés. Je vais finir par vraiment les détestés ses plantes ! J'ai envie de sortir mon briquet, et d'y mettre feu. Mais si elles sont aussi vivantes qu'elles s'évertuent à nous le montrer depuis le début, ce n'est sûrement pas recommandable de les provoquer. Je fais demi tour, et me dirige vers mes deux compagnes d'aventure. Une fois à leurs hauteurs, je lève les bras d'un geste d'incompréhension, et dis. « C'est quoi ce bordel ?! » Je n'ai rien trouvé d'autre à dire. Mais j'avais besoin de parler pour rompre le silence, entrecoupé par les bruits de la fontaine. Il y a un plateau de couscous à coté de moi, et sans vraiment prendre le temps de réfléchir, je donne un coup de pied dedans, envoyant valser la semoule tout autour. « Je ne sais pas vous, mais moi il est hors de question que je touche à cette nourriture ! » Autour de moi, la lumière baisse peu à peu. La nuit tombe. Et les flammes de la fontaine s'intensifient et s'imposent dans les ténèbres. |
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« Macaronphyle de 1ère Classe »
June
Messages : 130 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 27 Localisation : Nulle Part.
Feuille de personnage Temps restant: (53/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Ven 1 Juin - 16:36 | |
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Divin Macaron.
Je les suivais, après tout, je n’avais pas mon mot à dire. Ils attendaient de moi que je ferme ma gueule angélique et que je les suive, sans pour autant être un fardeau. Je l’avais bien compris. Je les suivais donc, a l’éxtérieur. Cela ne m’étonna pas quand l’on vit l’endroit ravagé par la végétation. Je ne m’attardais pas sur les détails, je ne voulais pas voir la réalité. Je restais alors le regard vide, presque absent. Car oui, bien que je sois physiquement avec eux, il m’arrive d’avoir … des absences, oui c’est le mot. Des absences d’esprit, c’est une sorte de protection encore une fois. Quand je me sens en danger, mes sens me coupe du monde réel, c’est con mais c’est comme ça. Alors je me coupe du monde et je rêve, parfois d’un monde meilleur. Mais là je pense à mon passé. Et rien ne vient. Pas même une esquisse d’une vie antérieure. Pas même un visage, un sourire. Juste le vide. Un vide à vous en faire mal au crâne. Et je commençais à avoir mal au crâne. Mais je le savais, ce n’était pas dû à cette recherche des souvenirs, non c’était autre chose qui gargouillait terriblement. Mon ventre. Mon ventre criait visiblement sa faim en moi, je n’attendais qu’une chose, pouvoir manger. N’importe quoi, mais juste bouffer. Je suis sûre que j’aurais pu manger même un rat mort il y a un an. Bien sur, la chair aurait été dégueulasse, mais j’ai la dalle. Et rien ne peux stopper cette infâme envie. Sans m’en rendre compte, nous étions arrivées près d’une fontaine. Magnifique aurait été sans doute le mot pour la décrire. La nuit était tombée, et la fontaine était devenue une fontaine de feu. Elle s’approcha de celle-ci est se pencha au dessus de la surface lisse. Elle lui parraisser si profonde. Elle effleura l’eau de la paume de sa main, et fut saisie par un énorme frisson, la froideur de l’eau était pareil à celle de la glace. Affreusement froide. Elle regarda le bord, d’étranges empreintes d’animaux y étaient, toutes fluorescentes. Toutes bizarres. Mais après tout ici, tout était bizarre, et la fontaine ne faisait pas exception. De nouveau un sourire s’esquissa sur mes lèvres, en faite, même si ce monde était inquiétant et étrange, je commençais à bien l’aimer. Je me retourne, et vois Noami près de la nourriture. Tout d’abord, je ne tilte pas. J’ai un moment d’hébétude. . . . De La Bouffe ! Je me ruais dessus, avec envie, ce n’était pas de la gourmandise mais juste de la faim. Une faim incontrôlable qui tordait mon estomac. Enfin il allait être soulagé. Je survole rapidement les plats présents d’un regard affamé. Lequel allais-je choisir ? Le poulet n’est pas mal, mais je n’ai pas la force de trop mâcher, et puis, je sens que j’aurais encore besoin de mes forces. La nuit va être longue, ca tombe bien je n’ai pas envie de dormir, et quelque chose me dit que j’ai des tendances insomniaques.. Ne pas dormir ne me gênera pas. Puis, c’est alors que je le vois. Juché entre les pièces montées aux couleurs rosées, a coté de la délicieuse tarte aux pommes aux allures nobles. Je le vois, à moitié enseveli par les tablettes de chocolats. Sérieux, j’ai un penchant pour les sucreries ? Je le vois. Le macaron au Chocolat. Je le prends délicatement entre mon index et mon pouce, comme s’il s’agissait d’un diamant. Le plus beau qu’il soit.
« C'est quoi ce bordel ?! »
Pourquoi il vient toujours tout gacher lui ? On aurait dit un macaque mal brossé avec ses bras levé en l’air. Un macaque qui venait de gacher mon divin plaisir. Je m’apprête à lui envoyer un truc à la gueule, c’est une expression, bien que je sois desfois en colère je ne suis pas d’humeur violent… La plupart du temps. Mais celui-ci envoie son pied dans un plat de couscous. Qui s’élève en l’air et qui retombe comme une pluie. Et qui atterit sur mes jambes nues.
« Je ne sais pas vous, mais moi il est hors de question que je touche à cette nourriture ! »
-Mais merde à la fin !
Je balayais d’un revers le couscous collant à mes jambes. Evidement, de la main droite, la main gauche étant occupée par mon majestueux macaron. Je repense à sa dernière phrase.
- Ouais, bah toi t’es pas le centre de l’univers mon vieux. Alors ferme là et laisse nous bouffer si on en a envie.
Je ne sais pas ce qui m’avais pousser à dire cette phrase. Toujours est il que je l’avais dit. Etait-ce la macaron qui m’avait poussé à dire ça ? Je secouais la tête.
- J’ai faim moi, même si ce repas trop parfait ne m’inspire rien de bon, j’ai envie de manger.
Je les regarde à nouveau, comme s’ils pouvaient m’accorder une réponse. Je ne sais plus quoi penser de ce macaron angélique au creux de ma paume … Je porte mon regard sur Calvetti, ignorant avec dignité Noami. Après tout, c'était elle la plus vieille. Non, la plus âgée. Elle était en quelque sorte la voix de la raison potentielle de notre ''bande".
- T'en penses quoi toi ?
Si elle donnait raison à l'autre imbécile, cela voulait dire que je ne devais pas manger, mais par dessus tout, que j'avais tort. Et surtout que ce gars, avait raison. Et ça, je veux pas.
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« A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite »
Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 28 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Dim 3 Juin - 17:14 | |
| J’avançais carte à la main dans les rues déserte. La chaleur étouffante faisait maintenant place à la fraicheur du soir. La nuit tombait drapée d’étoiles. Le goudron sur lequel je marchais perdait sa chaleur, les ombres s’allongeaient. Parfois en passant devant des volets tous clôt, je croyais apercevoir des mouvements. Mais était-ce réel ou était-ce mon imagination ? Je continuais à marché aux côté des deux jeunes, portant un regard circulaire à ce qui m’entourait. Et plus j’avançais, plus je m’enfonçais dans un gouffre sans fin, avec pour seul compagnon le désespoir. Rien il n’y avait rien. Rien ni personne. Le silence n’était pas rompu par le chant des oiseaux, ni par des conversations, je n’entendais aucun flux de circulation. Et pourtant j’avançais, la mine froide, sur de trouver une solution ou une explication. Une explication pour savoir où j’étais, qui j’étais et ce que je foutais là. En silence nous avancions toujours dans la même direction. Je mémorisais chaque nom de rues, je voulais être sûr de pouvoir retrousser chemin s’il le fallait. Par reflex je cherchais un abri du regard, une maison plus accueillante qu’une autre. Mais je ne trouvais rien d’intéressant, a part une maison aux briques qui me semblait rouges dans la pénombre du soir, elle semblait un peu moins envahie par les plantes que les autres, même si je pouvais voir du lierre sortir des fenêtres fermé. J’y retournerais peut-être après.
Enfin notre groupe déboucha sur la place où la fontaine trônait au milieu. La lumière qu’elle dégageait dans la nuit tombante, était surnaturelle. Alors que Noami s’approchait, je restais planté à quelques mètres de la fontaine. Ce que j’avais espérer trouver c’était des personnes vivante, pas une fontaine aux runes brillantes. Mon regard parcourait ses runes qui semblaient être une inscription ancienne. Voulait-elle dire quelque chose ? Etait-ce un code, un indice, une menace ? Mes yeux les parcouraient toujours, hypnotisés par les différentes courbes et droites qu’elles prenaient. Et cette lumière qu’elles dégageaient, non ce n’était pas des néons, était-ce de la peinture simplement ? Non elles étaient gravées, c’était de la pierre. Je m’approchais lentement et observa l’eau teinté de la même lumière que les runes. J’avais soif, mais je n’osais pas boire cette eau. Puis j’aperçus des traces fluorescentes sur les rebords de la fontaine. En regardant mieux je pu reconnaitre des traces de pattes, d’animaux, d’oiseaux, de félins… Elles semblaient s’éloigner de la fontaine, toutes dans la même direction. Ou allaient-elles ? Etait-ce des animaux qui avaient trempé leurs pattes dans l’eau fluorescente pour s’abreuver et avait laissé des traces en partant. Cela signifiait-il qu’il y avait des formes de vie animale ici ? Cela voulait-il dire que l’eau était potable ? Mais un doute me pris, et je passai la main sur une des traces représentant des coussinets. Quand j’enlevai ma main, la trace était toujours là, intacte, ce n’était donc pas du liquide, donc ce n’étaient pas l’eau de la fontaine.
Le brusque mouvement de Noami me tira de mes réflexions, et j’ai juste le temps d’esquisser un mouvement pour ne pas recevoir les grains de semoule qui finirent leur route sur les jambes de June qui s’était approché. Je m’aperçu alors les plats qui s’empilaient sur le sol, j’étais tellement absorbé par la fontaine que je n’avais même pas sentie leurs délicieux fumets. Tout était parfait, trop parfait. J’avais faim, mais comme l’avais dis Noami je ne toucherais jamais cette nourriture. Enfin si je mourrais de faim peut-être que je me risquerais. Mais pour l’instant ce n’était pas le cas, j’avais encore du temps pour chercher de la nourriture dans les maisons nous entourant. Ça sentait le piège, après tout la condition que j’avais reçue en même temps que la carte devait sûrement s’appliquer pour tous ce qu’offrait cette satanée ville. Hors ces plats semblaient offert par… Nulle Part puisqu’elle s’appelait comme ça.
- Ouais, bah toi t’es pas le centre de l’univers mon vieux. Alors ferme là et laisse nous bouffer si on en a envie.
Me tournant brusquement vers la jeune brune je la vis avec un macaron dans la main. J’avais envie de lui arracher de la main et de l’écrabouiller. Comment avait-elle pu seulement penser pouvoir manger cette nourriture ? Mais ce qui commençait à me taper sur le système c’était le fait qu’ils arrivaient à s’engueuler dans une situation pareil. Je regarde à présent l’adolescente avec une mine sombre pendant qu’elle enchainait.
- J’ai faim moi, même si ce repas trop parfait ne m’inspire rien de bon, j’ai envie de manger.
Je sentais la fureur grandir en moi. Je ne savais si c’était à cause des deux gamins qui s’engueulaient, de la jeune qui pensait qu’a bouffer et risquait de nous attirer des enmerdes, ou a cause de cette merdre dans laquelle j’étais plonger depuis que je m’étais réveiller dans le train. Sûrement était-ce les trois. Je serre les mâchoires, essayant de m’empêcher de faire un meurtre.
- T'en penses quoi toi ?
La question qu’il ne fallait pas me posé à ce moment là. On m’aurait laissé toute seule me calmé tous se serait bien passé mais non il a fallut qu’elle me parle. J’étais énervée, très énervée. Pourtant elle n’avait fait que me demander mon avis non ? Mais c’était trop, trop de pression. Je leur parle d’un ton froid, d’une voix basse mais rapide, comme sifflante :
- Ce que je pense moi ?! Que c’est un piège est que t’es tombé en pleins dedans. Alors vas-y bouffe le ton macaron, mais à mon avis tu le payeras, je ne sais pas comment mais on pourra rien y faire. Alors ça te concerne, fait ce que tu veux, mais te plains pas après. Et puis merde quoi vous êtes obligé de vous engueulez là ?! Vous êtes vraiment immature.
Je m’arrête et les fusillent du regard. Pourquoi étais-je si furieuse ? Je ne me comprenais pas moi-même. Etait-ce cette atmosphère néfaste, cette impression d’être observer mais sans trouver aucun regard quand je le cherche ? Cette impression de ne rien pouvoir contrôlé? De voir ce fichu temps filer à toute vitesse ? D’avoir essuyer que des échecs depuis mon réveil ? D’être obligé d’attendre ce que le sort m’a réservé ? Non ! J’irais affronter mon destin, mais jamais je n’attendrais sans rien faire. Je me retourne de nouveaux vers les deux jeunes une détermination farouche dans les yeux, je leur dis d’une voix plus aimable :
- Bon, je pense qu’il faudrait se séparer. Je vais aller voir ce que je pourrais trouver dans les maisons de cette rue, d’un geste du bras je désignais la rue qu’on avait empruntée pour venir. Allez inspecter de votre côté et on se rejoint à la fontaine plus tard. Bonne chance.
Alors que j’allais me retourner je me souvins de la carte que j’avais dans les mains, j’avais déjà mémorisé mon chemin je pouvais leur prêter elle leur sera plus utile qu’a moi. Mais alors que je commence à la tendre à June, mon geste s’arrête et je ramène brusquement la carte vers moi. Mon regard de chat reste planté dans celui de June, indécis. Si je lui donne la carte la payera t’elle comme moi ? Il ne fallait pas que je risque ça, c’était mon fardeau. J’essaye de lui faire comprendre par un regard que c’est pour son bien, puis sans un mot je me retourne et m’élance d’un pas léger vers la maison aux briques rouges que j’avais vu. Ma queue de cheval se balançant au rythme de mes foulées.
[Je vous laisse donc seul pour le moment 8D *fuit*]
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« Jouet fraîchement arrivé »
Noami
Messages : 117 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (74/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Dim 3 Juin - 21:57 | |
| « Ouais, bah toi t’es pas le centre de l’univers mon vieux. Alors ferme là et laisse nous bouffer si on en a envie. J’ai faim moi, même si ce repas trop parfait ne m’inspire rien de bon, j’ai envie de manger. »
Je me retourne vers June, surprit. Pourquoi ce m’est-elle en colère ainsi ? Lui ai-je dis de ne pas y toucher ? Non. Après tout, si elle trouve normale l’autre nunuche de croiser des plats autour d’une fontaine, sans les gens qui vont avec, et bien qu’elle mange ! Ce n’est pas mon problème moi ! C’est bien une fille ça, elle reporte ses problèmes personnels sur les autres. Je ne pense pas être du genre matcho, mais avec ce prototype même de fille qui est en période de saignement, je ne sais pas trop ce que je dois penser. Ouai, sa doit être ça. La pauvre, elle se retrouve dans un endroit inconnu, sans traces de son passé, et en plus elle a ses ragnagnah. Je ne vois pas d’autres explications, sinon, pourquoi s’excite t’elle ainsi sur moi ? Moi j’ai soif, est ce que c’est pour ça que j’agresse tout le monde avec mon couteau ?! Non ! Merde alors. Piquer au vif, je m’apprête à lui répondre quand Calvetti prend la parole.
- Ce que je pense moi ?! Que c’est un piège est que t’es tombé en pleins dedans. Alors vas-y bouffe le ton macaron, mais à mon avis tu le payeras, je ne sais pas comment mais on pourra rien y faire. Alors ça te concerne, fait ce que tu veux, mais te plains pas après. Et puis merde quoi vous êtes obligé de vous engueulez là ?! Vous êtes vraiment immature.
Alors là, c’est le pompon. Elle aussi elle a ses règles ou quoi ?! Moi je m’engueule avec personne, j’ai pas encore ouvert la bouche depuis l’agression verbale ! C’est elle qui s’engueule ouai ! C’est bien beau de tout me mettre sur le dos. Parce que oui, au final moi je m’en prends pleins la gueule de la part de mes deux compagnes d’aventures, alors que j’ai rien fait de mal. J’ai trouvé la fontaine, bon, d’accord, avec l’aide de la carte à Calvetti, mais quand même ! Et puis avant, j’ai trouvé la sortie de la gare, tout seul cette fois ! Et puis j’ai défoncé cette maudite porte et puis.. Mince alors ! C’est pas comme si j’étais resté inactif à attendre que la présence ténébreuse qui nous suivait nous bouffe ! Franchement, quelle ingratitude ! Là sur le coup, je suis un peu dégouter. Pas qu’un peu en fait. J’observe les deux jeunes femmes. Elles semblent se calmer peu à peu. L’autre idiote tiens toujours son macaron entre les doigts. Ben tiens, qu’elle le bouffe son foutu gâteau, au moins on pourra savoir si c’est dangereux de manger la nourriture de la fontaine ou pas ! Puisqu’elle pense que je me prends pour le centre du monde, et bien voilà, je me prends pour le centre du monde, et tant pis pour elle. J’ai essayé de les prévenir que cette bouffe sentait le piège, mais elle ne veut pas m’écouter, alors hein, j’en ai plus rien à foutre maintenant. Je rajuste ma casquette, boudeur, avant de regarder la jeune femme blonde qui semble avoir encore quelques choses à rajouter. J’espère que ce n’est pas encore pour mon compte !
- Bon, je pense qu’il faudrait se séparer. Je vais aller voir ce que je pourrais trouver dans les maisons de cette rue. Allez inspecter de votre côté et on se rejoint à la fontaine plus tard. Bonne chance.
Ainsi, elle veut faire bande à part ? Je ne trouve pas que c’est une bonne idée, après tout on ne connait rien de cette ville. Mais c’est son choix, et puis c’est la plus âgée, je ne peux que l’écouter. Tandis qu’elle s’éloigne de nous, je lui lance un petit :
« Bonne chance à toi aussi.. »
Puis je me tourne vers June. Je sens qu’elle va encore m’attaquer, prévoyant, je lui lance d’un air menaçant.
« Oses dire que c’est à cause de moi qu’elle part, et je te jure que mon couteau va enfin servir à quelque chose ! »
Puis soudain, je regrette. Je n’aurais peut-être pas dut la menacé. Je suis un peu trop impulsif. Ce n’est pas le moment d’envenimer la situation. Je regarde autour de moi. Qu’est-ce qu’on va faire maintenant ? J’ai envie de suivre les traces d’animaux qui s’éloignent de la fontaine, mais d’un autre côté, avec June à mes coté je ne sais pas trop si c’est une bonne idée. Et qu’elle le veuille ou non, je ne la laisserais pas seule. C’est idiot, mais je me sens un peu responsable d’elle. Et puis on est dans la même galère. Elle est à présent la seule âme qui vive, mise à part Calvetti, et je n’ai pas l’intention qu’il lui arrive quelque chose. Surtout que, contrairement à la blonde, la brunette ne semble pas faite pour les dangers de cet endroit. Je m’approche du bords de la fontaine, et m’y assoit, avant de regarder June, et de lui demander, d’une voix beaucoup plus calme cette fois.
« Bon, je dois avouer qu’on a beaucoup de mal à s’entendre, mais il vaut mieux qu’on reste ensemble tu ne penses pas ? »
J'avais l'impression, idiote mais bien réelle, d'avoir été abandonné par Calvetti. Et dans un sens, j'espérais, pour mon bien comme pour celui de June, que celle-ci ne me laisserait pas tomber à son tour. |
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« Macaronphyle de 1ère Classe »
June
Messages : 130 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 27 Localisation : Nulle Part.
Feuille de personnage Temps restant: (53/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Lun 4 Juin - 16:20 | |
| - Ce que je pense moi ?! Que c’est un piège est que t’es tombé en pleins dedans. Alors vas-y bouffe le ton macaron, mais à mon avis tu le payeras, je ne sais pas comment mais on pourra rien y faire. Alors ça te concerne, fait ce que tu veux, mais te plains pas après. Et puis merde quoi vous êtes obligé de vous engueulez là ?! Vous êtes vraiment immature.Bah si tu le dis, après tous c’est vrai, on est immature. On est aussi bête que toi. On est perdu, on sait pas ou on est. T’as raison, on est bête. Je rougis pourtant sous le supplice de son regard de chat. Je n’aime pas quand on me fixe. - Bon, je pense qu’il faudrait se séparer. Je vais aller voir ce que je pourrais trouver dans les maisons de cette rue, d’un geste du bras elle désigna la rue que l’on avait empruntée pour venir. Allez inspecter de votre côté et on se rejoint à la fontaine plus tard. Bonne chance.La blonde avança sa main vers moi, me tendant la carte. Puis soudainement elle la plaqua contre elle. Elle me regardait. D’habitude je ne suis pas forte pour tout ce qui est de lire les sentiments dans les yeux des autres. Pourtant je vis nettement une sorte de désespoir mais aussi de bienveillance. Elle voulait la garder pour elle. Pourquoi ? Je pense qu’elle a peur de la ville, qu’elle a peur des antécédents que pourraient provoquer cette carte si elle me la laisse. Je suis sure, elle ne veut pas que j’en paie le prix à sa place. Je comprends alors, j’ai envie de lui sauter dans les bras. De lui dire merci. Mais c’est trop tard, elle est déjà partie, loin dans l’obscurité. De toute façon elle n’aurait pas aimé cette marque de tendresse. Noami se retourne vers moi, brusquement. « Oses dire que c’est à cause de moi qu’elle part, et je te jure que mon couteau va enfin servir à quelque chose ! »Je le regarde bizarrement .La mine interloquée. Pourquoi il dit ça ? Puis j’ai pas envie de faire connaissance avec son couteau d’abord. Je range le macaron dans ma poche, on sait jamais, ça pourra toujours servir … Le regard toujours rivé sur ma poche, je l’entends pourtant dire : « Bon, je dois avouer qu’on a beaucoup de mal à s’entendre, mais il vaut mieux qu’on reste ensemble tu ne penses pas ? »Sans blague. On s’entends mal. C’est vrai ? En voilà une bonne nouvelle. Je soupire, lasse de tout et de rien à la fois. Je me place devant lui, et m’assois par terre, accroupie sur les pavés. Dans son atitude, j’y vois presque une sorte de remord. Pourquoi ? J’entends les bruit de pas de calvetti au loin. C’est vrai, elle nous abandonne. J’ai l’impression d’être livrée à moi-même, mais il est là. De nouveau je lui lance un grand sourire, cette fois pas celui de l’idiote, mais juste un sourire joyeux, sincère. « Tu veux que j’aille ou sans toi imbécile. C'est pas moi la plus musclée de nous deux, je suis pas armée. Autant dire que seule, perdue, dans cette ville je ferais pas long feu »Je lui adresse un sourire triste. Cela me fait mal de dire que je suis impuissante face au sort qui nous attends, mais c'est la réalité. Je suis réaliste, voilà tout. Je me relève et lui adresse une petite tape dans le dos. Je ne peux compter que sur lui de toute façon, je me sens capacle de faire avec. De toute façon, je n’ai pas le choix, quand bien même aurais-je le choix, bah ... Autant ne pas y penser. Trop rêver n'est pas bon. Il faut se concentrer sur l'instant présent. Sur la nuit qui tombe, Calvetti qui disparaît, et nous deux. Entre des plats tous plus appétissants les uns que les autres, mais avec apparemment l'interdiction d'en manger. Enfin pas tout de suite. « Allez, c’est oublié, dis je avec une pointe de racune, puis je le regarde dans les yeux, on fait quoi ? »Moi qui voulait tout prendre en main, voilà que j’attends des ordres. C’est pas gagné. Je sens quelque chose s’agiter en moi, c’est doux, c’est chaud, extrement plaisant. Oh merde. Je regarde Naomi, et de nouveau je sens ce picotement dans ma poirtine. Merde. C’est pas bon ce sentiment là pour ce qui nous attends… Je lance un regard aux traces fluorescentes qui réfléchissent dans la nuit. Puis, les montre du doigt. "C'est bizarres ces traces."J'attends qu'il se retourne pour les regarder, puis je me retourne, enlève le macaron de ma poche et le gobe. Enfin, gober aurait été mon but. Car je sens la main de Noa' qui me retourne, et je me retrouve de nouveau face à lui. La bouche pleine de ce qu'il m'avait interdit. Je souris comme l'idiote que j'étais à la gare. Vous savez ce sourire innocent d'une jeune fille qui découvre tout juste ce qu'est la vie et le monde qui l’entoure. Et bien, c'est ce sourire là qui se fige sur mes lèvres. Pourtant il n'est pas naturel, mais un peu crispé. Je mâche rapidement sous le regard de Noami, puis avale le macaron avant qu'il me demande de le cracher. J'ai un moment d'hésitation. " Heu ?Baaaah Quoi ?"J'essuie ma bouche, d'une geste de main. " Tu disais ?"Vaine tentative de détournement de conversation. [c'est piteux je sais] |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Ven 8 Juin - 17:53 | |
| Il est bon le macaron ? Hein qu'il est bon, June ? Sens-tu la coque craquante, puis la mousse fondante au chocolat dont l'amertume est compensée par une touche de sucre roux ? Tes papilles s'éveillent alors que tu savoures ce joyau culinaire. Ne regrettes rien. Tu payeras plus tard...
Il ne se passa rien. Elle avait avalée le macaron, défiant ouvertement Noami et il ne s'était rien passé. La nourriture avait bien l'air "normale".
Néanmoins, une dizaine de minutes plus tard, si June s'était observée dans un miroir, elle aurait pu voir la pointe de ses cheveux châtains prendre une étrange couleur orange...fluorescente. Et ses canines deviendraient légèrement plus pointues qu'à l'ordinaire. Rien de flagrant, rien de grave, à première vue...
Savoure le sucre ma belle, l'addition sera salée. |
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« Jouet fraîchement arrivé »
Noami
Messages : 117 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (74/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Sam 9 Juin - 12:44 | |
| Je la voie s'approcher de moi, puis s'accroupir en face de mon visage. Je preux sentir son souffle contre ma peau. Et étrangement, cette proximité me rassure. « Tu veux que j’aille ou sans toi imbécile. C'est pas moi la plus musclée de nous deux, je suis pas armée. Autant dire que seule, perdue, dans cette ville je ferais pas long feu »Elle m'adresse un petit sourire triste, auquel je répond instinctivement. En temps normale, j'aurais tiquer sur le : imbécile ; tout aussi gentil qu'il soit. Mais aujourd'hui non. Pas maintenant. Ce n'est pas le moment de faire preuve d'un trop pleins d'orgueil. Il faut qu'on s'entraide elle et moi, parce qu'on se marche dessus à la moindre petite remarque. Je dois avouer que cela me demande beaucoup d'effort. Je n'ai pas l'habitude de laisser passer quelques choses que je considère comme un affront à ma personne. Mais c'était une gentille insulte.. J'essaie de me convaincre, mais c'est pas le top niveau. Elle se relève, et me tape dans le dos. Un geste qui se veut sûrement encourageant, mais qui me fait bizarre de la part d'une fille. Sa fais un peu geste de garçon manqué nan ?! Bof, j'sais pas trop. Si j'avais encore ma foutue mémoire, j'aurais pu me répondre sur le champs. Mais il faut désormais apprendre à vivre sans passé. Une tâche bien difficile selon moi. June reprend. « Allez, c’est oublié, on fait quoi ? »Je perçois une pointe de rancune dans sa voix. Je crois qu'elle n'a pas apprécié que je la menace au couteau.. A noté ; ne plus menacé mes coéquipiers, sa pourrait être utile pour ne pas me retrouver seul dans le futur. On fait quoi.. ?! Un petit sourire ironique se dessine sur mon visage. J'ai l'air de savoir quoi faire moi ?! Je me relève, et plonge mon regard dans le siens. Soudain, j'y vois quelques choses d'étranges. Ces beaux yeux bruns semblent soudainement perturber. Elle détourne vivement son regard, et observe les traces fluorescentes qui s'éloignent de la fontaine. Je me demande vraiment où elles mènent, et surtout, d'où elles sortes ?! La voix de June s'élève de nouveau. « C'est bizarres ces traces. »J'acquiesce sans un bruit. Oui c'est bizarre, je dois l'avouer. Elles m'intriguent. Et le meilleur moyen d'assouvir ma curiosité est sûrement de les suivre. June est-elle prête à me suivre dans cette aventure ? Je ne sais pas trop, mais moi, je sens l'excitation et l'adrénaline monter. J'ai l'impression d'être un gamin qui va monter dans les montagnes russes pour la première fois de sa vie ! Sa y est, sa m'a réveillé, j'ai perdu tout remord et cette sensation d'abandon qui m'avait envahi et qui m'étais si peu familière a à présent disparu. Je suis frais et dispo, rien à foutre d'avoir soif. J'ai envie d'en savoir plus ! Je me retourne vers June. « Sa te dirait qu'on.. »Je suis coupé en pleine phrase. Mais qu'est ce qu'elle fait cette idiote ?! C'est pas vrai ! Elle est en train d'enfoncer ce maudit macaron dans sa bouche ! Mais elle est folle ou quoi ? Mais elle est pas bien dans sa tête celle-là ! J'essaie de rattraper sa main avant que le macaron ne soit happé par sa gorge, mais c'est trop tard. MERDE ! Je sens la colère monter en moi. Pourquoi les filles veulent-elles toujours avoir raison ?! On lui avait pourtant dit de ne pas manger, pourquoi ne nous avait-elle pas écouté cette imbécile ?! En plus elle me sourit. Un sourire qu'elle veut sûrement innocent, mais qui n'a d'autre effet que celui de faire augmenter ma colère. « CRACHE ! »Trop tard, elle l'a déjà avalé. Je me prend la tête entre les mains. Je suis à la limite de m'arracher les cheveux. Comme dans les dessins animées. J'aurais jamais cru que cela arrive vraiment, mais à présent, je comprend pourquoi ils le font les personnages des animes ! « Heu ? Baaaah Quoi ? Tu disais ? »
Là c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. J'explose. Et ce n'est pas qu'une métaphore ! Je commence à gueuler, n'arrivant plus à me contrôler. « MAIS ELLE EST COUILLONNE S'TE MEUF ! PAS POSSIBLE ! MAIS T'AS PAS COMPRIS QU'ON EST PAS DANS UN ENDROIT NORMAL ICI ?! T'AS PAS COMPRIS QU'IL VAUT MIEUX NE TOUCHER A RIEN TANT QU'ON EST PAS SÛR QUE CE N'EST PAS MAUVAIS POUR NOTRE SANTÉ ?! »Je donne de nouveau un coup de pied dans les plats posés à coté de moi. Mais sous le coup de la colère, je ne remarque pas vraiment où j'ai les pieds, et trébuche sur un plateau. Je glisse, essaie de me rattraper, mais rien à faire, c'est trop tard. Durant ma chute, tout les objets que je contient dans les poches tombent sur le sol, mon casque s'arrache de ma tête, entrainer vers le sol par le poids de mon portable, dont j'entends le bruit sonore lors de l'impacte. Soudain, SPLASH ! Me voici plonger dans l'eau de la fontaine. J'avais raison, elle est profonde, je n'ai pas pied ! Je me débats, et une question me traverse l'esprit : Est ce que je sais nager moi ?! Apparement, oui. Mon corps prend le contrôle de la situation, et me hisse hors de l'eau. Maintenant, je suis trempé, et j'ai froid. Je regarde autour de moi, ignorant June. Je veux juste savoir où sont tombés mes affaires ! On peut presque dire que j'ai eu de la chance dans mon malheur. Un peu plus et le précieux contenue de mes poches étaient réduits à néant par l'eau de la fontaine. Sa y est, je les vois. Mon portable est explosés en trois morceaux sur le sol. La coque, la carte sim et la batterie. Mon casque à l'air d'aller bien. Heureusement. Le reste de mes affaires, beaucoup moins fragiles, on l'air de bien se porter elles aussi. Je me sèche rapidement les mains dans l'air ambiant, avant de reformer mon téléphone. Puis de rassembler mes affaires en un tas, faisant attention à ne pas trop les mouillés. Surtout les clopes et les bouts de papier. Je m'assois ensuite sur le rebords de la fontaine, comme toute à l'heure. Ce bain imprévu à laver toute ma rage. J'ai l'impression d'être vide. Je ne ressens plus rien sinon qu'une étrange lassitude. Je lève enfin les yeux vers June. Elle a l'air d'aller bien malgré le fait d'avoir avaler cette nourriture. Pourtant, en la regardant, je remarque que la pointe de ses cheveux à pris une étrange couleur orange fluorescente. Je délire ou bien ses cheveux brillent légèrement dans le noir ?! C'est presque la même fluorescence que les traces de pas. Mise à part la couleur, sa y ressemble beaucoup oui.. Je me frotte les yeux. C'est pas possible, j'ai des hallucinations ! J'hésite. Lui demander ou pas ? Non, il vaut mieux éviter de passer pour un fou parano. Je regarde alors mon tas d'affaire, et dis. « Il nous faudrait un sac.. et des vêtements de rechange.. »Je suis trempé.. Je commence même à avoir légèrement froid. Mes cheveux gouttes sur mon visage. Je passe une main agacé dedans, espérant ainsi les faire sécher plus vite, et surtout éviter qu'ils ne collent trop à ma peau. Puis je m'essuie le visage du revers de ma main, et me relève. Je jette un coup d'oeil à June. Tant pis. Moi, j'ai froid, il faut que mes habits sèches. J'entreprend alors de me déshabiller, ne gardant que mon panta-court et mon caleçon. J’essore alors mes chaussures, mes chaussettes, mon foulard et mon tee-shirt. Je me moque complétement d'avoir dévoiler ma peau halé et mon corps fin et musclé à June. Bon, d'accord.. Pas complétement. Mais le mieux, c'est de faire comme si j'en avais rien à cirer non ? Je me retourne alors de nouveau vers elle, et l'observe. Ses cheveux brillent toujours. Je me lance. « Tes.. Tes cheveux, ils brillent toujours comme ça ? »- Spoiler:
Là il faudrait que June remarque les cicatrices de Noa' sur son dos, parce que lui ne sait pas encore qu'il en a :)
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« Macaronphyle de 1ère Classe »
June
Messages : 130 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 27 Localisation : Nulle Part.
Feuille de personnage Temps restant: (53/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Sam 16 Juin - 16:05 | |
| Désir de L'Instant
Il était tombé à l’eau pourtant je n’esquissais aucun geste. Un moment je doutais qu’il ne retrouva la surface. Mais je ne bougeais pas. Je n’avais pas aimé ce qu’il avait dit quelques instants plus tôt. Pas du tout. J’avoue j’aurais peut être fait comme lui si j’avais été à sa place. Voir quelqu’un manger la nourriture qu’on lui avait interdite m’aurait foutu la rage. Mais là, je ne suis pas à sa place. Je me trouve donc à la frontière entre la compréhension et le faite d’être extrêmement vexée. Cependant, je n’arrive pas à le détester pour ses propos. Enfin, je vis sa tpete revenir à la surface, peut être était-il déjà revenu depuis un bon bout de temps d’ailleurs, mais ce ne fut que maintenant que je ne remarquais sa chevelure flottante. Je soupire et regarde autour de moi. Va falloir attendre maintenant, le temps qu’il se sèche en faite. Je le fixe tandis qu’il m’ignore royalement. Bah tiens, tant qu’à faire. Mais en moi, ça sonne comme un jeu. Le premier dont le regard vacille a perdu. Oui, pour moi c’est à peu près ça. Un sourire s’esquisse sur mon visage. Non, je suis vexée le sourire est de trop. Le sourire tombe de mon visage. C’est le jeu du chat et de la souris. On se cachent, on se cherchent. On ne se trouvent pas, on s’esquivent. Reste à savoir qui est le chat et qui est la souris. Noami s’est assis au bord de la fontaine, comme avant notre dispute. Je n’ose parler. En faite j’ai peur. Oui c’est de la peur qui noue mon ventre. Non pas à cause du macaron et de son doux arôme. Non c’est à cause de ce garçon et de ce qu’il peut me dire. Je me connais assez pour savoir que je peut devenir très susceptible. Je ne veux pas qu’il me traite de conne, d’imbécile. Non, je pense avoir eu ma dose d’insulte à propos d’un fichu entêtement. Là, c’est bon. ON ne dirait peut être pas mais, ça me fais mal, là dedans. Dans mon cœur. Petit à petit j’encaisse les coups avec un minimum de dignité, puis un moment. Ca Fait BAM. Ça explose en faite. Noami semble me regarder. Comme je l’ai dit tout à l’heure je ne suis pas très forte en de ce qui est de « lire dans les yeux des autres » vous savez, voir ce qu’il pense en regardant leurs yeux. Certaines personnes y arrivent, et là je semble faire exception à la règle. J’arrive pas à comprendre. Mais je comprends qu’il trouve quelque chose d’étrange. Pour confirmer ça Noami se frotte les yeux. Ce geste à le don de me paniquer. Quelque chose le gêne, je regarde derrière moi, m'attendant à une présence surhumaine, mais non. Il n'y a rien. Juste moi. Je fronce les sourcils en me retournant vers Noami. Non, c'est moi qu'il regarde. Je suis à deux doigt de l'étrangler pour ce regard, mais je ne fais rien. Et je ne dis rien non plus, je tiens à souligner que c'est une sorte de prouesse pour moi. Bref, le silence est pesant. Enfin, Noami décide de briser le silence :
"Il nous faudrait un sac ... et des vêtements de rechange."
De nouveau, je fais profil bas. J'aurais pris un malin plaisir à le contredire, mais là, ce n'est pas le moment. Je me contente d’acquiescer sans rien dire. En plus, ce qu'il dit n'est pas faux. Il est trempé. Des vêtements secs ne seraient sans doute pas un luxe. Il passe sa main dans ses cheveux tout aussi trempés. Oui, il a bel et bien raison. Il va falloir trouver des vêtements secs, rapidement. Enfin, s'il ne veut pas être malade. En y réfléchissant, je lui aurais bien passer mes habits. Mais là, je ne me vois pas me trimbaler en soutien gorge et petite culotte par ce temps. Encore, s'il avait fait plus beau, peut être ... Je regarde Noa', c'est vrai que je le vois bien en Jupe lui. Un sourire s'esquisse sur mes lèvres. Je m'assois par terre, le contact de mes cuisses nus sur les pavés glacés m'arrache un frisson. Je regarde derrière moi. J'ai l'étrange impression d'être observée. Pourtant il n'y a personne aux alentours. Enfin, personne dans mon champ de vision. Je me retourne vers Noami. Ce que je vois est plaisant. Très très très très très très très très. Bon très plaisant. Enfin, pour une fille comme moi. Raah, les hormones, je vous dit pas ce que ça vous fait penser. Je passe les détails concernant son délicieux corps, et les pensées qui accompagnent cette réjouissante vision. Mon regard glisse le long de son dos. Quelque chose me surprends. Je fixe son dos. Des cicatrices ? Je cligne des yeux. Oui ce sont des cicatrices. Enfin ... Au moment crucial ou j'allais savoir si les traces dans son dos étaient réellement des cicatrice, le gars se retourne. Se retourne, et m'observe de ses étranges yeux. Enfin, étranges et quelque chose de normal dans cet endroit de toute façon ...
« Tes.. Tes cheveux, ils brillent toujours comme ça ? »
Hein ? Qu'est ce qu'il a lui ? Genre mes cheveux brillent. Pauvre con, t'as pas trouvé mieux pour me faire flipper. Sérieux, je sais qu'tu m'en veux mais là ton mensonge est trop gros pour être crédible. Crétin. Il a pas d'autre chose à foutre ? Je rejette mes cheveux en arrière, sans les regarder, je ne veux pas qu'un regard vienne faire savoir que je crois ce qu'il dit. Ca serait trop facile.
« Hin Hin Hin. Occupe toi de tes cicatrices toi. »
J'y vais un peu fort, nan ? Je souris, afin d'essayer d'atténuer la sécheresse de mes propos.
« Bon, je sais que t'es pas super content mais pas besoin de dire n'importe quoi. A croire que plonger dans l'eau ne t'as pas raffraichit les idées. Bref, arrête ton petit jeu ça va devenir sérieusement soûlant à la fin. T'as ... t'as des cicatrices dans le dos. »
Je me relève et m'approche de lui. Je me retrouve dans son dos. Doucement mon doigt se pose sur la longue balafre. Et mon doigt glisse. Glisse le long de cette cicatrice. Le contact réchauffe mon corps tout entier. C'est là que je me sens légère. Gamine aussi. Une Gamine qui s'émerveille devant la représentation parfaite du sexe masculin. Je me sens bête. Mais tant pis, moi j'aime bien. Je ne sais pas ce qu'il en pensera mais tant pis. J'm'en fous. De toute façon je ne pourrais pas survivre longtemps dans cette ville. Il faut être réaliste. Autant profiter de chaque instant. Chaque Instant est précieux.
Je murmure au creux de son oreille :
"C'est là .."
Dernière édition par June le Mer 27 Juin - 6:19, édité 1 fois |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Dim 17 Juin - 10:46 | |
| " June..." Tu n'es pas folle June. Tu entends simplement une voix qui résonne dans ta tête. Simple murmure qui grésille comme si tu étais sur la mauvaise fréquence d'une onde radio. " June... Je suis là. Je te vois. " Tout va bien, n'ai pas peur. Avoir peur ne changera rien, la voix sera toujours là.
Tu ne t'attendais pas à entendre cette petite voix doucereuse qui semble te murmurer à l'oreille. Pas plus que tu ne t'attendais à voir surgir dans la nuit éclairée par la faible lueur de la fontaine deux sphères lumineuses qui flottaient dans les airs. Elles se figèrent devant ton visage et celui de Noami. Et la voix reprit.
" Que vas-tu faire June ? " |
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« Jouet fraîchement arrivé »
Noami
Messages : 117 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (74/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Mar 26 Juin - 20:32 | |
| Je la regarde, de plus en plus intrigué par ses cheveux qui luisent. Je fouille dans ma mémoire. Enfin, le peu de mémoire que j'ai à présent. Dans la gare, alors qu'il faisait beaucoup plus sombre que maintenant, ces cheveux ne brillaient pas comme ça. Peut être reflètent-ils alors tout simplement les lumières qui émanent de la cascade ? Je reste septique. Très septique. Et si c'était depuis qu'elle a mangé ce foutu macaron que ses cheveux brillent ? C'est tout à fait probable, après tout, il y a bien des flammes qui flottent sur de l'eau, alors niveau incohérence totale, je pense qu'on a atteint le sommet ! La voix de June s'élève, me coupant dans ma réflexion.
« Hin Hin Hin. Occupe toi de tes cicatrices toi. »
Cicatrices ? Quelles cicatrices ? Mais de quoi elle me parle celle là ? Je regarde mon torse, mais ne voit rien de suspect. Aucunes traces, aucunes zébrures. Les seuls cicatrices que je connais sont celles qui se trouve sur la paume de ma main gauche. D'ailleurs, je me demande toujours d'où elles sortent. Elle délire complet l'autre demoiselle là.
« Bon, je sais que t'es pas super content mais pas besoin de dire n'importe quoi. A croire que t'as plongée dans l'eau ne t'as pas rafraichit les idées. Bref, arrête ton petit jeu ça va devenir sérieusement soûlant à la fin. »
Mais je vais parfaitement bien moi ! En plus elle ne me croit pas l'autre qu'elle a les cheveux qui brillent ! Mais merde, je ne délire pas non de dieu, elle a bien les cheveux qui brillent ! Je me retourne, faisant de nouveau face à mes affaires, tournant le dos à June. J'en ai marre qu'elle ne me prenne pas au sérieux. Je lui dis de pas manger le macaron, elle ne m'écoute pas. Maintenant, elle a les cheveux qui brillent, et elle ne me croit pas. C'est bon, j'abandonne. Je ne peux plus rien faire pour ce cas de tête de mule.
« T'as ... t'as des cicatrices dans le dos. »
Moi ?! Des cicatrices dans le dos ? Je m'apprête à me retourner, interloqué, quand je sens ses doigts frôler ma peau, et suivre des lignes imaginaires. Peut être pas aussi imaginaire que sa d'ailleurs. Je me contorsionne, et parvient à voir le bout de quelques cicatrices dans le bas de mon dos. Je n'en reviens pas. Comment ai-je réussi à m'abimer de la sorte ? J'aimerais avoir une glace pour mieux voir l'étendu des dégâts, mais l'endroit semble en être dépourvu. De plus, si je tiens compte du tracer des doigts de June, ces cicatrices me parcourent tout en longueur, du haut du dos, jusqu'au bas. Soudain, quelque chose d'autre attire mon attention, et éloigne mes pensées de mes cicatrices. Je sens la chaleur de June contre mon dos. Elle est si prêt !
« C'est là .. »
Me murmure t-elle dans l'oreille. Un frisson me parcoure l'échine. Et une chaleur nouvelle m’envahis. J'ai beau avoir perdu la mémoire, cette chaleur, je la reconnaitrais entre milles. Le désir. Oui, je désire la jeune femme si proche de moi. Celle là même que j'insultais quelques secondes auparavant. C'est bien beau, on est dans une situation inimaginable, dans un merdier pas possible, et moi, il faut que ma condition de mâle se réveille, que mes instincts reprennent le dessus, et que j'ai envie de faire l'amour à une jeune femme qui depuis le début ne fait que m'agacer. Et bah. Bon au moins maintenant, j'ai plus froid. Tout mon corps c'est réchauffé. Surtout au niveau du bas ventre à vrais dire. Je m'éloigne de quelques pas. C'est pas une bonne idée ce genre d'envie. Enfin, pas pour l'instant. Je m'éloigne encore de quelques pas, faisant mine de chercher quelques choses sur le sol, avant de relever les yeux vers la belle brune, de me rapprocher d'elle, et de lui prendre la main.
« On va pas rester innact .. »
Soudain je me tais. Des sphères transparentes viennent d'apparaître, se confondant avec les lumières de la fontaine. Elles se dirigent alors vers nous. Je n'en reviens pas. Je crois que j'ai vu trop de chose étranges pour aujourd'hui. Mon cerveau va saturer, et à tout les coups, je vais bientôt tomber dans les pommes.
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« Macaronphyle de 1ère Classe »
June
Messages : 130 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 27 Localisation : Nulle Part.
Feuille de personnage Temps restant: (53/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Mer 27 Juin - 7:36 | |
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« Le souvenir commence avec la cicatrice. » " June..."
Je me retourne. Rien. Ça y est, je commence à avoir de sérieux problème dans ma tête. Voilà que j’entends des voix. Des voix infimes, des murmures, mais des voix quand même. En même temps, c’est de la faute à cette ville ! A cette situation improbable, à ce lieu étrange. A tout. A tout ce qui est ici. Tout ce petit manège m’a rendu folle. Complètement timbrée. Mais bon, que puis-je faire à part me laisser entraîner dans cette valse affreuse ? Rien, j’ai encore ce sentiment d’impuissance qui affaisse mes épaules, qui dégrade mon moral. Non, je ne suis pas folle. Je ne dois pas être folle, quelque chose me dit que je ne suis pas folle, pas encore. C’est trop tôt, la partie n’a pas encore commencé. On ne peut pas me mettre hors jeu tout de suite.
" June... Je suis là. Je te vois. "
La panique. Une panique qui tort mon intestin, comme dans la gare. Sauf que rien ne sort. Je n’ai pas mangé depuis longtemps, à part le macaron bien sûr, je n’ai rien mangé. Je n’ai pas le temps de vomir, quelque chose en moi ballait d’un coup cette panique, un souffle chaud qui réchauffe cet estomac tordu, et qui me détends. Je n’ai pas peur. Avoir peur ne changera rien, j’entendrais toujours cette voix, quelque chose me le dit au fond de moi.
Noami s’est éloigné. Je ne sais pas ce qu’il fait. Du moment qu’il est là, je sais que je suis en sécurité. J’espère qu’il ne va pas partir, pas me laisser tomber comme Calvetti. Je le regarde. Il se penche vers le sol. Il a sans doute perdu quelque chose. Pourtant, il n’a rien dans sa main en se relevant. Il me regarde, et je détourne les yeux. Voilà que je n’assume plus du tout ce que j’ai fais quelque temps plus tôt. C’est con, je suis dans la merde. Puis jusqu’au cou hein, histoire de bien pouvoir m’étouffer avec ce Monde bien merdique. Je toussote. Pas le temps de laisser la colère monter en moi, Naomi s’approche de moi et me prend doucement la main. De nouveau je me sens revivre, c’est bête de dire ça, je ne suis pas encore morte mais je me sens revivre. Un souffle nouveau s’insinue dans mes veines, réchauffe mon cœur et trace sur mes lèvres un sourire. Bon j’ai l’air peut être bête mais je m’en fous. De nouveau j’ai envie de savourer chaque seconde qu’il me reste à vivre, et encore une fois je pense que sans protection je ne ferais pas long feu. Puis, je me rends compte que la voix a disparue. Chose étrange, je croyais qu’elle ne me lâcherait pas. Qu’elle aussi savourerait les instants qu’il me restait à vivre. Bien sûr, en me faisant plonger dans la folie.
Puis-je les vois. Deux boules, deux sphères qui volent. Après les flammes, ce sont deux sphères qui volent, bin tiens. Les sphères se dirigent vers nous. Je commence à avoir peur, mais irrésistiblement la peur part de mon esprit. Les sphères s’approchent.
« On va pas rester innact .. »
Lui aussi les a remarqués. Je ne dis pas qu’il est bête, qu’il aurait dû les voir avant, non je ne dis rien de tout ça. Je ne lui adresse même pas un regard. Mes yeux sont plongés dans l’observation de ses deux sphères. Comment peuvent-elles voler ? Et surtout se diriger ainsi ? Il ne semble pas y avoir de mécanisme particulier. Machinalement je passe ma main au-dessus d’une des sphères, puis en dessous. Non, rien ne les retient pas un quelconque moyen. Les deux Sphères m’absorbent. Leur luminosité, tels des lucioles, tout m’attire en elles. Je ne sais pas ce que c’est. Je ne sais pas en quoi elles sont faites. Je regarde Noa’ cette fois, un large sourire sur mes lèvres.
« Je vais encore faire une connerie je crois. »
Je lui fais un clin d’œil et je touche la sphère qui se trouve devant mon visage. Je ne veux que toucher sa matière, tâter cette matière étrange. Quelque chose me dit que je n’ai jamais vu ça auparavant. Et ce phénomène m’intéresse. Je veux juste la toucher. Je la touche, confiante, du plat de ma main. Tout d’abord, il n’y a rien. Rien, et je regarde Noami le regard qui exprime l’étonnement suprême. Puis a contre cœur, quelque chose se passe. Une chaleur entre mes mains, je ne sais pas ce que c’est encore une fois. Mais la sphère est chaude, très chaude. J’aurais pu crier, mais je ne fais rien, je laisse la brulure s’intensifier dans mon corps, m’emprisonner. La brulure sur ma main me fait affreusement mal, mais je m’accroche. Je m’accroche et je sens la douleur de plus belle. Je sens qu’il y a quelque chose d’étrange qui va se passer. Un fragment de vérité qui va s’échapper de cette Chaleur. Oui, quelque chose va se passer. Si je tiens bon.
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« Jouet fraîchement arrivé »
Noami
Messages : 117 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (74/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Jeu 28 Juin - 20:31 | |
| Les deux sphères se rapprochent toujours un peu plus de nous. Je suis glacé d'effroi cette fois. Elles m'attirent comme un papillon de nuit est attiré par la lumière. C'est plus fort que moi, il faut que je les touches. C'est comme si mon corps ne m'obéissait plus, que mon esprit criait au secoure dans une pièce totalement vide. Non, je ne veux pas mourir, je suis trop jeune ! J'ai quoi, aller, tout au plus 18 ans ! C'est beaucoup trop jeune ! Je suis peut être sans passer mais je ne suis pas idiot, je sais qu'un être humain ça vit plus que 18 ans ! Je sens la main de June me lâchait, et je comprend qu'elle est tout aussi hypnotisé que moi par les deux boules de lumières. Je me tourne vers elle, et découvre son visage souriant. « Je vais encore faire une connerie je crois. »J'ai envie de lui crier de ne rien faire, de ne pas toucher à ses sphères lumineuses, mais j'en ai moi même tellement envie. Aucuns sons ne sort de ma bouche. Cette fois, je sais que je ne contrôle plus mes expressions faciales. Je suis sûr qu'en regardant mon reflet je découvrirais le visage d'un jeune homme à la fois effrayé et fasciné. Je tends la main vers la boule la plus proche. C'est doux, c'est chaud. Enfin, sa parait doux et chaud. Car à son contacte, je me prend une décharge électrique qui me projette sur le sol. J'ai la tête qui tourne. Là je vais vraiment tomber dans les vapes. Ma conscience ne tient qu'à un fil.. - Spoiler:
Message express pour indiquer que Noa' a touché la boule xD
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Sam 30 Juin - 15:18 | |
| Elle aurait aimé qu'ils s'enfuit. Mais ce n'est pas le cas. Elle se dit qu'elle aurait du choisir des gens plus peureux. Ou juste plus raisonnables. Mais ce n'est pas le cas. Alors elle cherche dans son immense mémoire et elle leur rend ce qui leur appartenait dans leurs anciennes vies. Et quand ils touchèrent les sphères de lumières, elle leur accorda même un cadeau: du temps, la denrée la plus précieuse de Nulle-Part. - June:
- Citation :
- Souvenirs, souvenirs ....
Il faisait beau. Le soleil brillait. Toute la classe de première S était de sortie. Quand il fait chaud, tout le monde aime aller à la plage, non ? La jeune fille traînait des pieds. Elle n'avait pas l'impression d'être totalement à sa place. Pourquoi ? Elle regardait les maillots des autres filles en se pinçant les lèvres. Elle soupirait quand quelqu'un lui tapa sur l'épaule: " Quelque chose te tracasse ? " Elle se retourna et... c'était lui Il ne portait qu'un maillot et une paire de lunettes de soleil. Elle se força à le regarder droit dans les yeux. Le rouge lui montait aux joues. Il était tellement grand et tellement parfait ... " C'est juste que... j'ai l'impression d'être une gamine par rapport à vous " Elle marqua une pause. " Surtout physiquement. " Il enleva ses lunettes et la fixa quelques instants avant d'éclater de rire. " Voyons.... tu es une gamine ! ". Elle ne savait pas comment prendre ça. Il avait du le remarquer parce qu'il haussa les épaules et sourit. " Ce qui ne t'empêche pas d'être très mignonne. ". Il s'éloigna en l'ébouriffant au passage. Ce geste la paralysa. Alors qu'elle était sûre qu'il s'était éloigné, un petit rire nerveux s'échappa de ses lèvres. Parfois, c'était vraiment nul d'avoir 13 ans.
- Noami:
- Citation :
- Souvenirs, souvenirs ....
Le soleil brillait. Ils étaient trois, allongés dans l'herbe. Deux garçons et une fille qui se ressemblaient étrangement. Les mêmes cheveux blonds, les mêmes yeux, la même taille. La fille alluma une cigarette, tira une bouffée avant de la passer aux deux autres. On était en plein après-midi, un jour de cours mais ils avaient encore séchés. Ils savaient tout les trois qu'ils serraient punis. Alors ils profitaient un maximum de ces quelques heures volés à la routine qu'ils pouvaient passés tout les trois dans leur clairière. 'No', cap ou pas cap de plonger dans la rivière ?' C'était la fille qui avait lancer ça à la volée, comme si elle lançait un sort pour tromper l'ennui. Un des deux garçons se releva, retira ses lunettes de soleil et fixa la fille, riant. ' Noa, tu me sous-estimes. Il se leva, retira son sweat bleu, son jean bleu et ses bagues azur et s'avança vers la rivière qui serpentait un peu plus bas, suivit par les deux autres. Il trempa la main pour gouter l'eau et sans hésiter, seulement vêtus de son caleçon bleu, il plongea dans le cours d'eau. Sortant la tête de l'eau sous les acclamations et les sifflements admiratifs des deux autres. Alors qu'il souriait, chahutait et éclaboussait les deux autres, il fut pris de spasmes, de convulsions étranges et tomba dans l'eau tête la première. Ces camarades se précipitèrent vers lui en hurlant. Ils le sortirent de l'eau, paniqués. Nori ne respirait plus. Nori était mort.
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« Macaronphyle de 1ère Classe »
June
Messages : 130 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 27 Localisation : Nulle Part.
Feuille de personnage Temps restant: (53/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Lun 2 Juil - 7:20 | |
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Je m’écroule par terre. Je le sais, je sens encore une fois le froid sur mes cuisses. Mais je ne fais rien, plus de force. Plus de Force ? Ca ne l’étais jamais arrivée, enfin depuis que je suis là. Je sais que je suis une battante, que je me bats pour tout comme pour rien, pourtant quelque chose me pousse à m’effondrer. A lâcher prise et à … A rien. Juste à lâcher prise, à fermer les yeux et partir. Partir de cette ville, partir de ce monde. C’est bizarre non ? Moi qui cherchais à connaître quelque chose sur moi, voilà que je me trouve par terre, tremblotante. Je l’avais bien dit, j’allais faire une connerie. Je l’ai faite. C’est aussi simple que ça. Sauf que cette connerie s’avère pour moi être un véritable supplice. Quelque chose me dévore à l’intérieur, j’ai affreusement mal mais je n’ose pas crier. A quoi ça servirait ? Je n’arrive pas à mettre le doigt sur cette émotion, elle est dure à discerner, je sais qu’à la plage je n’arrêtait pas de l’éprouver. Quelque chose qui te pousse à regarder tes pieds, quelque chose qui te pousse à t’enfermer sur toi-même, quelque chose de mal. Je sens une larme glisser sur ma joue, mais je ne fais rien. A quoi bon ? Ca y est. Je sais. De la Honte. Je la ressens encore comme si ce souvenir se passait sous mes yeux, j’ai de la pitié quand je vois la gamine, et de la honte quand je suis la gamine. Je suis une gamine en terminale S. Je suis une gamine parmi les autres étudiants. Eux sont grands et beau. Moi Petite et Moche. Mais je me rappelle de lui, je n’arrive pas à lui mettre un nom, mais je sais que je l’aimait bien. Beaucoup. A en croire le fragment de souvenir il était beau, affreusement beau. Je n’avais aucune chance. Normal. Je renifle, pas très sexy pour une fille je sais, mais je m’en fiche, je renifle quand même. J’essaie de me relever, mais je titube et m’écrase par terre. Tant pis, je resterais par terre. Mon genou me fait affreusement mal mais tant pis. Je me roule en boule contre la fontaine, la pierre froide dans mon dos. Je ferme les yeux, très fort. Je ne veux pas voir Noami. Je ne veux pas voir sa réaction. Lui aussi doit avoir eu un souvenir. Je ne vois pas voir sa réaction. Je ne veux pas le voir crier, ni pleurer, ni sauter de joie. Je ne veux rien voir. Je veux juste le noir, le noir envoutant et le froid paralysant. Là, je me sens bien. Là, mon cœur freine sa course folle. Voilà. Je dois avoir l’air d’un chien avec mes cheveux sans doute emmêlés et la petite boule que je forme. Mais tant pis.
Bizarrement, j'ai pas trop d'inspiration pour ce poste /: |
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Noami
Messages : 117 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (74/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Lun 2 Juil - 9:55 | |
| Je suis toujours par terre. J'ai une convulsion. Ma tête tourne toujours. Soudain, le décor autour de moi change. Je ne suis plus à Nulle Part. J'ai l'impression de me réveiller d'un mauvais rêve. Je pousse un soupir de soulagement. En face de moi, je vois trois jeunes. Tous les cheveux blonds, la peau mâte, les mêmes yeux. Ils se ressemblent beaucoup. Je suis parmi eux, je le vois, je le sens. Soudain, la fille se releve, et lance un défi. Noa'.. L'un des deux garçons, No', mon frère ?, relève le défi. Il plonge dans la rivière, sous les yeux amusés de la jeune fille et de.. de.. de moi. Soudain, il est pris de convulsion. Je me vois courir dans l'eau pour aller le sauver, la jeune fille, ma soeur ? , me suit de prêt. Nous plongeons. Nous le remontons à la surface. Mais c'est trop tard..
« NORIIIIIIIII ! »
Je me relève sans me rendre compte que je cri. Mon coeur c'est affolé, et tambourine contre ma poitrine. J'ai du mal à respirer. j'halète. Je ne me suis même pas encore rendu compte que j'étais de retour à Nulle Part. Il est mort. Nori est mort. Je titube. M'approche de la fontaine. Mon corps est devenu froid, et je sens quelques graviers collés sur mon dos, là où je me suis écroulé. Je ne distingue plus rien. Pas même June. Je n'ai qu'une idée en tête, qu'une phrase qui tourne en boucle. Nori est mort. Je crois que c'est mon frère. Ou bien mon cousin. Oui, il fait partit de ma famille, sa c'est sûr. Et puis il était habillé tout de bleus, comme moi à présent. On se ressemblait trop. La fille aussi. Noa'.. Et si c'était elle qui m'avait donné le bout de papier ? Si c'était son prénom qui était inscrit dessus ? Noami.. Je ne sais pas, je ne sais plus. JE VEUX ME SOUVENIR ! Le jeu ne m'amuse plus, je veux savoir ce qui est arrivé à Noa'. Je ne veux pas qu'elle soit morte elle aussi. Je sens que Nori et Noa' étaient deux personnes très importante dans ma vie. Je n'en peux plus. Je tremble toujours. Je me rend compte que depuis tout à l'heure, des petits non, non s'échappent de ma bouche sans que je ne le remarque.
« AAAAAAAAAAAAAAH ! »
Un nouveau cri s'échappe de ma bouche, et je m'écroule de nouveau au sol, à genoux. Ma respiration ne sait toujours pas calmer. Mon coeur non plus. Je pose mes mains sur le sol, me retourne, et m'assois contre le rebords de la fontaine. Je sens la présence de June, roulait en boule, pas très loin de moi. Mais je suis trop affligé par ma propre douleur pour arriver à me soucier d'elle. Je pose ma main sur mon coeur, et la serre fort contre ma poitrine, dans le vain espoir qu'il se calme. Mais rien à faire. Les mots se mélangent dans ma tête. Ne proviennent même pas de la même langue. Anglais et Français. Je ne savais même pas que je parlais deux langues..
Soudain, une nouvelle question éveille ma curiosité, et me permettent de sortir de ma douleur. Quelle langue je parle avec June et Calvetti depuis le début ?! Je me relève, de nouveau d'aplomb. Ma capacité à ranger mes sentiments m’impressionnent sur le coup. Mais ma curiosité est trop forte. Et puis rien ne servira à me lamenter sur mon sort. Nori est mort.. C'est dure à avaler, même si je ne sais pas encore très bien qui c'était. Mais Noa' .. J'ai une chance de retrouver Noa' .. Je me retourne vers June, et va la prendre dans mes bras. Je la soulève, et l'éloigne de cette fontaine qui tout d'abords, ne m'inspire par confiance. Elle aussi a reçut un souvenir en touchant la boule. Il faut qu'on comprenne ce qu'il se passe ici. Pourquoi on est là. Et comment ça se fait qu'on a tous perdu la mémoire. Je suis sûr qu'on est pas seul. Je suis prêt à parier que Calvetti a rencontré d'autre personne. Je vais posé June un peu plus loin, loin de cette nourriture malfaisante, de ces traces de pas luisantes. Puis je vais récupéré mes habits, glissants de nouveau mes affaires dans mes poches qui ont déjà légèrement séché. Mon tee-shirt et mon châle sur l'épaule, mon casque de nouveau autour du cou, mes chaussures sur la main, je me dirige vers ma jeune compagne d'aventure. Dans ma tête, je fais tourner plusieurs mots d'anglais et de français. Je me rend compte que je parle très bien les deux langues. Je me penche vers June, lui caresse la joue, et la force doucement à me regarder dans les yeux.
« Est-ce-que tu peux mettre un nom sur la langue que tu parles ? »
Je ne m'embrouille pas en explication. Elle n'est pas aussi bête qu'elle veut le laisser croire, j'en suis sûr. Elle comprendra de quoi je veux parler. Je ne veux plus perdre de temps, on en a déjà assez perdu. Ce flash back m'a rendu ma curiosité et mon optimisme habituel. J'ai l'impression d'être dans un jeu. Si nous parvenons à retrouver nos souvenirs, notre mémoire, peut être seront nous libéré. Et puis il faut que je sache si Noa' est là elle aussi. |
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June
Messages : 130 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 27 Localisation : Nulle Part.
Feuille de personnage Temps restant: (53/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Lun 2 Juil - 12:08 | |
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Je ne sens pas ses mains sur mon corps. Ses mains douces qui rassurent. Je ne les sens plus. Je ne veux pas que l’on me touche. J’ai trop mal. Mal à la tête surtout. J’ai l’impression d’avoir un cerveau qui a explosé. Ca ne va plus. Plus du tout. Je ne veux pas voir ça. Je ne veux plus voir ça. La prochaine fois je ne toucherais pas aux sphères. Je ne veux pas savoir ce qu’est devenue la petite fille. Je ne veux pas la connaître. Je ne veux plus la voir, je veux l’oublier. J’essaie de faire le vide dans mon esprit mais je n’y arrive pas. J’ai toujours les yeux fermés. Mais ça ne m’aide pas à me calmer. Je suffoque presque. Toujours cette honte étouffante. C’est épuisant. Je ne sais pas comment Noa’ a réagi. J’ai entendu un vague cri, mais je ne sais pas si c’est moi ou si c’est lui. Après tout je m’en fous. Il pourra bien crever sur place je n’ouvrirais pas les yeux. Je me rends compte que je suffoque presque. Je commence à tousser. Je revois la petite fille sur la plage. Son allure idiote et ses tresses serrées à la perfection. Cela n’aurait pas du faire autant d’effet sur moi. C’est juste une petite fille surdouée en sortie sur la plage non ? Non. Je sens qu’il y a autre chose. Ca ne m’aurait pas fait ça sinon. Il doit y avoir autre chose, c’est certain. Je ne peux pas avoir cette réaction face à de la honte quand même ? Je suis maintenant sûre que c’est bien plus que de la honte. Il va falloir que je sache. Il va falloir que je retouche une de ses boules lumineuses. Je veux savoir. Je veux mettre un nom sur le visage du garçon. Mon souffle s’est apaisé. Je respire à peu près normalement est mon esprit semble vide. Non pas vide mais vidé. Le souvenir m’a vidé de toutes mes forces. Je sens un doigt sur ma joue. Je frissonne. Ca doit être Noami. En faite, j’vais pas le laisser crever sur place. J’ouvre les yeux. Je m’attends à une forte luminosité mais non, c’est la nuit. Tant mieux. Je ne veux pas qu’il voit mes larmes sur mes joues. J’ai ouvert les yeux. Et je me rends compte que ce sont les yeux du garçon aux cheveux blancs qui sont en face de moi.
« Est-ce-que tu peux mettre un nom sur la langue que tu parles ? »
« Tais toi ! »
J’ai trop mal à la tête. La moindre parole, le moindre son résonne dans ma tête et ça fait mal. Trop Mal. Je ferme les yeux encore une fois. Et les reouvre. Espérons que ça ira mieux. Je m’assois et je renifle. Pas très élégant je sais, mais bon. Je m’attarde sur sa question. C’est vrai que c’est bizarre. On n’a certainement pas tous la même origine. Je pense que je viens de … d’un pays ou il y a des premières S. Ou il y a des plages. Donc c’est un pays qui a accès à une mer. Ou a un Océan évidement. Bon, on avance. Mais j’ai pas assez d’informations pour déterminer le pays exact. Tant pis. Quant à la langue ? C’est assez étrange en effet. Peut être nous a-t-on mis une micro puce qui traduit tout ce qu’on entend dans notre langue d’origine ? Machinalement je me tâte le cou, et les bras, non, je ne sens pas de bosse qui pourrait signaler la présence d’un truc pareil. Ou alors … Nan c’est pas possible, ils vont pas nous ouvrir le cerveau pour nous modifier des trucs quand même. Puis cette amnésie… Ce n’est pas une vrai amnésie. On connait les bases, on a encore des reflexes, tout ça. C’est pas un truc naturel, c’est moi qui vous le dit. J’essuie les larmes restantes sur mes joues. Oui c’est autre chose, on dirait presque que cela tient du surnaturel. Etrange non ? En tout cas, je n’en sais rien. Et j’aime pas, ne pas savoir. Enfin, je réponds à sa question.
« Je sais pas. C’est trop bizarre, j’aime pas ça. T’as une idée toi ? »
Oui, il doit surement en avoir une. Juste une petite. Je me relève difficilement et commence à marcher. J'aime pas ce monde là. Je reviens sur mes pas et regarde Noami.
« Toi non plus t’as pas aimé ? »
Je ne lui demande pas de raconter son souvenir. Je veux juste savoir ce que ça lui a fait. De toute façon, je ne veux pas savoir ce qu'il a vu, je ne veux pas partager sa potentielle douleur. Nan, j'en ai déjà assez de la mienne.
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« Jouet fraîchement arrivé »
Noami
Messages : 117 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (74/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Mer 4 Juil - 10:57 | |
| « Tais toi ! »
Elle se ferme les yeux, et se roule de nouveau en boule. Sa tête semble la faire terriblement souffrir. Serait-ce les effets du souvenir ? Je me tais, ne dis plus rien, et attends patiemment qu'elle se sente mieux. Enfin, elle rouvre les yeux, se rassois et renifle. Bof, pas très féminin comme geste. Mais je ne suis pas remplie de préjuger à propos des filles, je ne sais pas pourquoi. Je ne me suis pas imaginé qu'une fille sa ne rotait pas, ne pétait pas ou autre. Du coup, je ne fais même pas attention à son geste. Elle semble réfléchir. Ma question l'aurait-elle fait réfléchir malgré l'ordre de me taire qu'elle vient de me donner ? Elle essuie une larme qui coule sur sa joue, avant de relever les yeux vers moi et de me demander.
« Je sais pas. C’est trop bizarre, j’aime pas ça. T’as une idée toi ? »
Je plonge mon regard dans le siens, et découvre ses yeux pleins d'espoir. J'aimerais tellement lui dire que oui, j'ai une idée de ce qu'il se passe. Que oui, je sais quelle langue on parle. Mais ce serait mentir. Car je ne comprend absolument rien à notre situation. Je la regarde se relever en titubant, et je m'apprête à esquisser un geste pour l'aider quand elle se retourne de nouveau vers moi, et de me demande une nouvelle fois.
« Toi non plus t’as pas aimé ? »
Était-elle tellement plongé dans sa propre souffrance qu'elle ne m'a pas entendu crier ? Car j'ai crié, j'en suis sûr. Mon souvenir était trop horrible pour que je me contente de l'observer sans rien dire. Je secoue la tête de gauche à droite en signe de négation, avant de lui répondre, d'une voix basse mais qui tranchait avec le silence du lieu.
« J'ai détesté.. »
Je la regarde un long moment sans rien dire. J'ai envie de me blottir dans ses bras comme un enfant se blottit dans les bras de sa mère après avoir fait un cauchemars. Mais je n'en fais rien. Mon éternelle réserve émotionnelle m'en empêche. Je commence à être fatigué. Pourtant, je suis sûr que j'ai déjà vécu des journées plus éprouvantes que celle là. J'en suis sûr. Peut être pas aussi surnaturelles, mais éprouvantes si.. Cette histoire de langue m'intrigue. J'aimerais vraiment comprendre si peut importe la langue que je parle, June me comprendra ou pas. Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, je n'arrive pas à savoir si lorsque je parle à voix haute, je parle Anglais ou Français. Les mots sortent automatiquement de ma bouche, sans que je ne puisse leurs donner une langue bien définit. C'est un nouveau mystère de plus à élucider. La liste commence à être longue.
Je regarde June, elle semble encore effrayé par son souvenir. Sa m'intrigue. Je me demande ce qu'elle a pu apprendre. Et si son flash back était réellement aussi éprouvant que le miens, ou était-ce juste le choc de se souvenir qui l'a rendait comme ça. Je n'ose cependant pas lui demander. Il est trop tôt pour parler. Je ne sais même pas si moi j'aurais été capable de lui expliquer ce que j'avais ressentie, ce qu'il c'était passé. Je lui en était d'ailleurs reconnaissant de ne pas me poser la question. Je m'approche d'elle. J'hésite. Puis finalement, la prend dans mes bras. J'ai vraiment besoin de se contacte. Je sens son odeur. La douceur de son tee-shirt contre mon torse nu. Le contacte de ses mains froides sur mon dos. C'est étrange. Il y a à peine quelques minutes, j'avais envie de la tuer. Et maintenant, je plongeais dans ses bras comme si je la connaissais depuis l'aube du monde. Je ne la considéré plus comme une idiote superficielle et fragile. Non, c'était devenue ma seule compagne dans ce monde ténébreux et dangereux. Elle avait réussi à gagner mon affection par je ne sais quel moyen. Peut être tout simplement que les épreuves que l'on traversait ensemble depuis le début m'avait rapproché d'elle. Je ne sais pas trop à vrai dire. Elle faisait maintenant partit des gens que j'étais prêt à protéger à la vie, à la mort..
Je desserrais mon étreinte, avant de plonger de nouveau mon regard impénétrable dans ses yeux dorés, et de lui dire.
« Le meilleur moyen est sûrement de tout faire pour comprendre où nous sommes, et comment obtenir d'autres souvenirs. Je propose que nous suivions les traces de pas fluorescentes - comme les pointes de ses cheveux.. - et de voir où elles nous mènent. »
Ce devait être l'une des plus longue phrase que j'avais prononcé depuis qu'on était arrivé à Nulle Part. |
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June
Messages : 130 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 27 Localisation : Nulle Part.
Feuille de personnage Temps restant: (53/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Lun 9 Juil - 6:58 | |
| D'être blessé De se sentir perdu D'être laissé dans l'obscurité D'être achevé quand tu touche le fond De se laisser marcher sur les pieds D'être sur le point de t'effondrer Et personne n'est là pour te sauver Non, tu ne sais pas ce que c'est Bienvenue dans ma vie
« J'ai détesté.. »
Rien d’étonnant. En faite je savait déjà la réponse avant même de lui poser la question. Chacun à son histoire. Je regarde autour de moi, j’ai la cruelle impression que ceux qui se trouve ici on vécu quelque chose d’extraordinaire, pas dans le sens magnifique, dans le sens de quelque chose qui sort du quotidien. Oui ça doit être ça. Sauf si Noami a exagéré sa réaction. Mais ce n’est pas son genre. Pas du tout, c’est pas le genre a faire ça. Nan d’ailleurs, c’est même bizarre qu’il m’ai dit un mot. Enfin trois petits mots en faite. C’est presque un exploit, je sais qu’il n’est pas du genre à exposer ses émotions. J’aimerais bien être comme lui, réussir à rester impassible. Il s’approche de moi, j’essaie de sourire comme une idiote mais je n’y arrive plus. Tant pis, je me contente de le regarder. Le regarder me suffit, juste un regard et je me sens pousser des ailes. Je me sens capable de sourire comme une idiote, mais je ne le fais pas. Je me contente juste de le regarder. Doucement, il me prend dans ses bras, je ne peux m’empêcher de l’entourer de mes bras, bien consciente qu’ils sont glacials. Je blottis ma tête contre sa poitrine nue. Je me tape de ce l’on pensera de nous si on nous voit comme ça, au moins, je me sens bien, en sécurité. De nouveau je sens un petit feu s’allumer dans les parties qui le touche. June, c’est un peu l’été en moi, grâce à lui. C’est un peu mon soleil, enfin c’est l’impression qu’il me donne. Dès que je suis près de lui, c’est toujours plus chaud, plus beau. Tant mieux, ici c’est le seul remontant convenable dont je pourrais me contenter. C’est la seule personne sur qui je pourrais vraiment compter. Je le suivrai les yeux fermés s’il le faut. Promis. Je sens son étreinte se desserrer. Il plonge son regard dans le mien. Je me sens rougir. Raah, je peux pas rester impassible hein ?! Faut toujours que je rougisse pour un oui ou pour un non. Merde à la fin.
« Le meilleur moyen est sûrement de tout faire pour comprendre où nous sommes, et comment obtenir d'autres souvenirs. Je propose que nous suivions les traces de pas fluorescentes et de voir où elles nous mènent. »
Je me sens tressaillir quand il prononce le mot souvenir. Je ne sais pas encore si je veux absolument découvrir qui je suis réellement. Mais j’ai la folle envie de mettre un nom sur le visage du gars de la plage. Faut que je sache qui il est. Ca m’obsède. J’ai l’impression d’être aveuglée par lui. Je regarde de nouveau Noa. Je secoue la tête, je ne sais plus ou j’en suis. Je m’écarte de lui et me dirige vers les empreintes. Elles sont fluorescentes. J’hésite à les toucher, mais je ne fais rien. C’est pas le moment de faire l’imbécile. Bon, déjà elles sont bizarres. Ce qui ne change rien d’ici en gros, vu que tout y est étrange, bizarre. Bon.
Je me relève et revient vers Noami, étrangement l’étreinte de tout à l’heure m’a rendue un peu plus distante, je ne sais pas pourquoi. Toujours est il que je reste à un bon mètre de lui, sans savoir pourquoi.
« Hum, Calvetti nous avait pas dit de l’attendre ici ? »
En faite, je ne sais plus ce qu’elle a dit, il s’est passé tellement de choses depuis son départ. Je ne sais plus non plus ce que l’on doit faire. Glander ici en l’attendant ? Partir à l’aventure ? Je ne sais plus du tout, encore une fois je suis totalement dépassée par les événements. Bon, je vais le laisser prendre la main de notre duo encore une fois. Je le suivrais, maintenant j’en ai la cruelle habitude. Non ?
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Noami
Messages : 117 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (74/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Sam 11 Aoû - 22:55 | |
| Elle s'éloigne de moi. Merde, aurais-je déconné ? Peut être n'aurais-je pas du me laisser aller à tant d'affections. Mais j'en avais besoin. Je suis trop déboussolé par ce qui nous arrive, même si je refuse de l'avouer. Elle est devenue mon unique repère. Elle est vraiment distante.. Sa me stress. J'ai envie de faire un pas vers elle pour combler le bon mètre qui nous sépare, mais n'ose pas. Je ne veux pas qu'elle m'abandonne. J'ai l'impression d'être un nouveau né priver des bras de sa mère. Ma mère.. C'est une honte. Je n'arrive même pas à mettre un visage sur la pensée de ma mère. Est-elle blonde ? Brune ? Grande ? Mince ? Que faisait-elle comme métier ? M'aimait-elle ? Avais-je au moins connu ma mère ou bien n'étais-je qu'un orphelin parmi tant d'autre ? Trop de questions. « Hum, Calvetti nous avait pas dit de l’attendre ici ? »Ah oui, merde, Calvetti. Je l'avais oublié celle là. Enfin, pas totalement mais bon. Après tout, elle nous a lâché, pourquoi devrions nous l'attendre ? Parce qu'elle va peut être te ramener à manger et des vêtements Noa' ! me répond une petite voix dans ma tête. Oui, pas bête la voix. Je vais étaler mes habits pour qu'ils sèchent un minimum, avant de m'assoir contre un mur de maison. Je commence à être vraiment fatigué. Je me relève et m'approche de June. « Nous devrions nous reposer en attendant qu'elle arrive, je ne vois pas autre chose à faire, et puis cela nous permettra de reprendre des forces. »Inconsciemment, j'espère que si je m'endors, en me réveillant tout cela aura disparu. Dans un sens, j'ai envie de rentrer chez moi, de retrouver la mémoire. Mais d'un autre coté, je ne sais pas si June faisait partie de ma vie avant, et c'est vraiment étrange, mais j'ai peur de ne plus la revoir. Une expérience pareille, sa voue lie plus profondément qu'autre chose aux gens qui vous entoure. Je la prend de nouveau par la main, et la conduit délicatement au pied du mur, là, je m'assois, et lui fait signe de s'assoir. Elle s'assoit à coté de moi, et je la prend dans mes bras, la laissant se reposer contre mon torse. Là, perdu dans mes pensées, je la sens qui peu à peu glisse dans le sommeil. J'observe ses cheveux fluorescents qui m'intriguent toujours. Tout en les observant, je me sens peu à peu envahi par le sommeil à mon tour. Mes yeux se ferment sans que je ne m'en rende compte, et me voilà partit pour le pays des rêves.. - Spoiler:
J'ai l'autorisation de June pour la jouer dans ce RP Et voilà comme promis ma Junie, j'ai répondu ;)
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. Mer 22 Aoû - 13:03 | |
| Ils dorment, tendres mignons. Plongés dans un sommeil bienfaiteur, ils laissent leur temps s'écouler. Elle les observe, presque attendrie. Ils lui rappelle ceux qui jadis s'étaient aussi laissés aller à leurs songes près de la fontaine. Adorables, blottis l'un contre l'autre comme deux tourtereaux. Et l'esprit de cette June qui lui paraît si malléable, une porte ouverte. June... murmure-t- Elle d'une voix douce et câline. June, tu veux oublier ton passé ? Reste avec moi. Reste à Nulle Part. June... susurre-t- Elle dans la tête de la jeune fille. Et les images défilent. Le Pont qui apparaît près de la Gare, le lion en pierre bleue, des gens, pleins de gens aux visages inconnus et à l'allure anxieuse. Et la Tour. La Tour qui s'élève par delà les nuages. Sombre et rectiligne dans la nuit noire. Les images défilent dans la tête de June. Ils sont réveillés par l'orage qui gronde sur la Ville depuis qu'Hawkeye et Novembre ont ouvert la boîte. - Spoiler:
Vous entrez dans la Tranche horaire 20h-22h, deux heures ont été retirées de votre compteur.
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| | Sujet: Re: » Le monde n'est pas noir ou blanc.. | |
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