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« T'espérais quoi ? He lives to run. ♥

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Guerrière tribale ensanglantée
Ironie
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Ironie

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MessageSujet: « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥   « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥ Icon_minitimeSam 23 Mar - 22:22

« Osez.
« T'espérais quoi ? He lives to run. ♥ 1550624631 06h-08h. Avant c'était ici. ♥️

« Savoir vivre. Savoir bouger. Se révolter sous l’impulsion. Sous la loi. Une loi qui t’appartient. Que possède la brune. Ses pas sont longs, féériques. Elle surplombe, survole. Blasée et sauvage, révoltée dans son calme. Ses règles se fixent, s’idéalisent alors qu’elle poursuit sa route, son chemin.

Trébuche.
Se rétablit, bien entendu.
Équilibre, quand tu nous tiens.

« Iris ouverts au monde, elle oublie, impassible, souriante, écœurée et légère. Elle laisse les sensations passer, s’éterniser, couler, s’enfuir. Dans sa tête, des musiques dansent. Elle aimerait esquisser quelques pas, chanter à qui voudra. Mais elle ne peut pas. Elle ne comprend pas pourquoi. Alors elle saute au delà de l’ennui, et passe à autre chose.

« Et elle. Elle est là. Sa toile d’ébène, son éclat mat. Et ta peau de crème. Approchée, tu esquisses un sourire, un vrai. Sérénité. Machinalement, tu entortilles du pouce le fil du… Sablier ? Hourglass, le mot anglais te remonte, puis disparaît. Tu baisses la tête, au niveau de ta poitrine, ou dodeline sable et verre. Intriguée, mi-figue mi-raisin tu le tournes, le manipules entre tes doigts fins.

Et le temps coule.
Il coule, continue sa chute.
Et toi, tu ne comprends pas.
Alors tu le retournes.
Mais rien ne change.
Le frisson dévore ton éniche.

« Tu m’emmènes quelque part ? Enfin, si tu veux bien. ♫»
« Complice, la brune flatte la Bugatti, l’appréciant à sa juste valeur. Ton simple et détaché. Une route déjà fixée. Alors elle attend. Un brin fatiguée, les évènements passés comme une massue tombée. Bâillement retenu. Sourire peiné.

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MessageSujet: Re: « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥   « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥ Icon_minitimeVen 29 Mar - 19:37

It's a bittersweet name…
Tout se passait si vite, trop vite. Sugar avait parfois l'impression qu'il allait oublier de respirer à force d'avoir sans arrêt les yeux rivés ailleurs. Mais c'était mieux comme ça. Il le savait. Il savait que seul, dans ses pensées, il ne ferait que revoir ce cadavre. Et ce souvenir. Cet hôpital aux murs froids. Cadavre. Mort. Pourquoi ? Il avait peur.
Personne n'aime avoir peur ! Et le genre humain est le plus préposé à fuir. Alors Sugar fuyait. Après s'être brièvement excusé, il marchait d'un pas rapide. Il n'osait pas courir pour deux raisons. La première, il avait peur de paraître ridicule. La deuxième, il avait peur de l'effrayer, comme un animal sauvage. Elle.

Elle était là.
Elle semblait si forte et si fragile. Dépourvue. Qui ne le serait pas ? Sugar n'eut pas le temps de trop réfléchir ou d'observer Ironie : il était surtout surpris de voir une voiture. Elle était noire et… euh… Il n'y connaissait vraiment rien en voiture. Il aurait été incapable d'en dire la marque. Et puis ce n'était pas comme s'il pouvait se rappeler d'en avoir déjà vu une. Sur le coup, le garçon était surtout sceptique.
Enfin assez proche, il se planta droit comme un piquet à côté de la jeune fille, avec une distance raisonnable. Respectable. Une distance presque trop distante.

« Euh… C'est ta voiture ? » Il cherchait ses mots. Il ne savait pas comment l'aborder. Le meilleur c'était encore d'être lui même… En esquissant un sourire, il tenta de plaisanter : « D'habitude, c'est les hommes qui friment avec leurs voitures !… »

Ce n'était pas vraiment une blague. Mais il n'osait pas dire des choses comme « tu m'emmènes faire un tour ? » ou autre. Ca aurait été déplacé, osé. Et toujours pas drôle. Il n'osait pas la regarder dans les yeux. Fixant le sol, il lâcha simplement :

« Merci. » Puis enfin, comme s'il arrivait à se retrouver, un autre sourire sur les lèvres, il leva les yeux vers elle. « Au fait, je sais pas si je t'ai dis mon nom ? J'ai décidé de m'appeler Sugar. » Toujours dans son speech, en regardant la voiture, il ajouta : « Ironie est un beau mot… Mais un peu amer tu ne trouves pas ? »

Il souriait encore. De lui se dégageait chaleur et amour.
Il était si gentil. Et lui même ne comprenait pas pourquoi.

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MessageSujet: Re: « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥   « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥ Icon_minitimeDim 31 Mar - 15:15

La voiture à la carrosserie rutilante reste immobile et ouvre doucement ses portières. Offrant sa banquette en cuir lustré aux deux jeunes gens. Plus particulièrement à la demoiselle qui semble l’apprécier à sa juste valeur.

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MessageSujet: Re: « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥   « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥ Icon_minitimeDim 31 Mar - 18:14

« Il n’y a qu’une chance.

« La brune se reprend à temps, s’empêche face au sursaut. Elle reste trouble, reine derrière son masque. Sourire qui se dessine, elle écoute les paroles, écoute le temps. Elle se retourne, une main toujours posée le long de la voiture. De sa voiture. Ses yeux se vrillent dans ceux de Sugar. Une sucrerie ternie, qui implore sans s’en rendre compte. Ton cœur se pince, un souvenir lointain. Es-tu faite pour avoir la confiance des gens ? Peux-tu porter un tel fardeau ? Et puis. Ces derniers en ont-ils seulement envie ? Tu hausses les épaules, fidèle à toi même. Ne pas se prendre la tête. Une philosophie qui te va bien.

« En fait. C’est un peu compliqué. »
« Un sourire t’échappe. Tu repenses à la chute. Au choc. A la bataille. A l’oubli. Mais pourquoi t’éterniser sur une simple question, alors que tu pourrais simplement répondre oui ? Cet homme te fait parler plus que tu n’en as l’habitude, il te repose. Ne te met pas la pression. Enfin. Tu te relaxes, te détends un peu, froide mais sympathique. Ta coquille blasée n’est pas indifférente.

« Enfin. J’ai pas répondu à la question. Oui. Enchantée, Sugar. »
« Et je n’ai pas besoin de voiture pour frimer. Ajoute-t-elle silencieusement, retrouvant de sa répartie. Une nuance de défi dans ses iris d’obsidienne. Tu laisses miroiter un presque rire. Rire qui ne sort pas, mais qui aurait pu. Sa dernière réplique te met une pression dans la poitrine. Une pression qui coule, et disparaît. L’amertume fait partie de tout être humain. Toi y compris.

« L’amertume laisse un gout que l’on n’oublie pas. Tu viens ? »
« Clin d’œil. La brune s’allège. Son sens du spontané ne part pas. Elle fixe son petit bijou, sa gloire passée elle ne connaît pas, mais sa gloire future déjà elle envisage. La Bugatti est silencieuse, mais elle la sent ronronner sous ses doigts fins. Main qui remonte le long du capot, pour empoigner doucement l’aile de la portière. Satisfaite, heureuse et complice, elle se glisse dans l’habitacle. Ses douces menottes effleurent le volant de cuir, le siège épouse ses formes, et dans un soupir de contentement, elle voudrait embrasser l’immaculée. Tu es parfaite, ma belle.

Elle relâche la pression sur le volant, enlève ses mains et se regroupe sur elle même.
Telle un félin, un félin qui attend.
Simple.
Heureux.
Mortel.

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MessageSujet: Re: « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥   « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥ Icon_minitimeLun 1 Avr - 10:25

Let's ride and shine !
Sugar avait toujours cette attitude un peu distante, peureuse. Il ne savait pas comment s'y prendre avec elle pour ne pas la blesser ou la faire fuir. Elle avait l'air sauvage. Etrange non ? Lui qui d'habitude, blaguait et parlait sans se retenir et ce peu importe la personne. Ce n'était pas de la politesse. C'était… différent. Sans doute les événements l'avaient-ils désorienté. Il n'arrivait pas à se retrouver.

Il souriait pourtant, agréablement, chaleureusement. Malgré la froideur d'Ironie, Sugar donnait toujours l'impression d'être un havre de chaleur et d'amitié… Une sorte de foyer pour tous. Et il n'en souffrait pas. Etait-il une sorte d'opposé à Loki ?
Son sourire se fit plus triste à la dernière phrase d'Ironie. Ton nom est comme une blessure. Ca avait quelque chose de bouleversant. Puis elle l'invita, et là, l'expression du garçon changea du tout au tout. Comme un grand enfant, ses yeux s'écarquillèrent émerveillés.

« Je… Oui ! Cette voiture a l'air géniale ! »

Il retrouvait un sourire un peu plus naturel et pénétra dans le véhicule. Il était délicat, il sentait que cette voiture était comme… vivante. Elle avait ouvert ses portières toute seule et Ironie lui parlait. On n'était plus à un délire près dans cette ville, pas vrai ? Il avait décidé de tout croire pour ne pas se prendre la tête plus que d'utilité.
Il s'assit doucement sur le deuxième siège avant, posant ses pieds délicatement à l'intérieur et en fermant la porte correctement, ni trop fort, ni trop doux. Il ne pouvait pas s'empêcher de regarder partout.

« C'est trop cool ! Je crois que c'est la première chose de géniale qui m'arrive ! » s'enthousiasma-t-il. Puis, se rendant compte qu'il était peut être un peu trop vif, il s'immobilisa, gêné, et tenta de se calmer, poursuivant avec un sourire tendu : « Enfin… Mh…» Une petite pause, une inspiration. Il semblait plus calme et appuya son dos contre le dossier. « J'imagine que chaque rencontre est quelque chose de génial en soi. »

C'était une phrase lourde de sens, et douce, si douce. Si aimable. Il lançait un petit sourire complice envers la brune. Je ne te connais mais je t'aime déjà, quelque chose comme ça, mais en plus poli. Puis, il ricana, sans raison apparente, regardant face à lui.

« Je suis content que tu sois en vie. » Il sursauta. « Oh, pardon, je dis des trucs bizarres ! » Puis, plaisantin, il ajouta : « Ha, mais si je suis bizarre, ça veut dire que je peux survivre dans cette ville ? Héhé. »

C'était un sourire gêné. Il était maladroit, comme d'habitude.
Mais plein de bonnes intentions et de gentillesse.

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MessageSujet: Re: « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥   « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥ Icon_minitimeLun 1 Avr - 15:07

« There’s no end. Just us.


« Tu l’écoutes, le regarde à la dérobée. Tu le fixes, distraitement, du coin de l’œil. Le temps stagne, bouge mais ne s’ébranle pas. Lui ? Il poursuit son dialogue, entretient votre relation plus que tu ne t’entretiens toi même. Il est assis, il est heureux. Heureux et peiné. Il blague, détend l’atmosphère et l’espace. Si seulement il pouvait distordre autre chose. Tu esquisses sourire à ses propos, laisses ta tête dodeliner contre le siège. Siège qui t’épouse, siège qui se confond avec trône. Trône qui suave, tu incarnes.

« La brune sent ses muscles se relâcher, se détendre au maximum, tout en gardant un minimum. Elle laisse son esprit voguer, réfléchir aux thèses que lui tend Sugar. Elle reste féline, féline qui détourne son œillade du sans doute asiatique pour poser iris dans un mélimélo de vide. Elle contemple la nuit, contemple le monde. Ne contemple rien.

« C’est amusant.
« Menton levée, mèches brunes glissants le long de son visage. Minois fin, traits souples et anguleux, traits incurvés. Ta nuque courbée, contorsionnée. Ton crâne dans le fauteuil, tes pupilles contractées. Marrant de te voir changer de sujet si vite. De t’entendre parler de choses sérieuses avec une telle légèreté. Marrant de voir ton inconscience, inconscience qui fut sans doute mienne, quand j’avais quatre ans. Ca me fait rire, un rire qui se perd. Car je n’arrive pas à te le dire. Je suis mauvaise. Et que veux-tu ? Ironie est amer, je ne suis pas bonne. Je suis peut-être la pire. Enfin. J’en sais rien. Moqueuse, cynique. Non… Ironique. Mais ça m’énerve. Je m’énerve. Yeux prédateurs qui se dilatent sous l'idée, qui s’apaisent, s’estompent. Les minutes roulent, dégringolent. Ironie se calme dans un mélange de blasé et de contenu. Ironie remplace son vers par autre chose. Ironie laisse filtrer un soupçon de douceur.

« Merci de m’avoir sauvée. Entre mon arrivée et… Et maintenant, j’ai l’impression qu’un monde est passé. Que rien n’est passé.
... Soupire-t-elle, entre deux feux.
Tu aurais pu dire que ta vie ici était dense, aussi.
Au lieu de perdre ta salive.
Mais bon.

« Je ne sais pas si chaque rencontre comporte une touche de génial, mais contente de t’avoir trouver, oui.
Petit sourire. Elle n’est pas monstre, mais n’est pas sucre.

« Enfin, je remonte la conversation à l’envers. Quand à ta survie ici, je pense qu’il vaudrait mieux que tu ne restes pas seul. Il faut savoir trouver ses partenaires, et de ce moment… Ne plus les lâcher, dans un sens, je pense.

« Encore une fois, tes deux globes océaniques se détournent et ta moue se fait songeuse. Telle la mer outragée, tu conserves sans t’en rendre compte une mimique frustrée. Tes sourcils sont arqués pour un visage pincé. Tu ne comptes pas faire le pot de colle, tu ne comptes pas vivre entourée. Tu te contentes d’être, de virevolter entre deux rives. Tu chasses de ton esprit le souvenir de ta tentative désespérée envers Cyanure. Ta main se tendant, tes doigts l’effleurant, et le noir total. Le néant, le chaos. Tes épaules s’haussent, à quoi bon y penser ? Il est mort. Mort. Ce n’est pas ton genre de t’y attarder.

Du moins, t’en sais rien.
Mais voilà, maintenant c’est comme ça.
Et tu trouveras ton nid.
Peut-être.
Enfin.
On y est pas encore.
Hein ?

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MessageSujet: Re: « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥   « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥ Icon_minitimeJeu 4 Avr - 15:28

Trust
Il observait tranquillement, presque amusé, un demi-sourire, les gestes et mimiques de cette féline inconnue. Ironie, un nom étrange. Quelque part, ça lui allait bien, mais plus à la sonorité. Il ne comprenait toujours pas le sens d'une telle nomination. Les gens qui atterrissaient ici étaient tous différents. C'était déstabilisant.

« Merci de m’avoir sauvée. Entre mon arrivée et… Et maintenant, j’ai l’impression qu’un monde est passé. Que rien n’est passé.
- Je pense que c'est mieux comme ça ! On a suffisamment de choses à penser. » répondit aussitôt Sugar avec un sourire mielleux.

C'était vrai. C'était peut être mieux ainsi, de ne pas se focaliser sur des événements comme ça. De passer à autre chose, d'oublier les choses qui nous dérangent. C'était en quelque sorte encourageant. Survivre. Sugar perdait peu à peu le fil de ses pensées, les yeux perdus dans le vague en fixant le tableau de bord de la voiture. Ironie le ramena à lui en reprenant la parole. Il préférait la voir parler ainsi. Elle semblait toujours aussi distante mais… plus agréable ? Il ne savait pas trop. Elle avait sourit. Lui aussi.

« Enfin, je remonte la conversation à l’envers. Quand à ta survie ici, je pense qu’il vaudrait mieux que tu ne restes pas seul. Il faut savoir trouver ses partenaires, et de ce moment… Ne plus les lâcher, dans un sens, je pense. »

Elle tourna la tête. Elle avait l'air contrariée. Il ne savait pas ce qu'elle avait traversé jusqu'ici, mais ça n'avait sûrement pas été facile.

« Tu n'aimes pas la compagnie ? » Il faut dire, quand on voit des cadavres… On doit avoir peur de s'attacher. Le garçon marqua une pause avant de reprendre : « Je pense aussi qu'il ne faut pas rester seul. Et c'est pour ça que je t'ai couru après ! » ajouta-t-il sur un ton un peu plus plaisantin en agitant ses mains comme s'il voulait la tripoter. Ne sachant pas trop, il se sentit obligé de préciser en joignant ses mains : « C'est une blague, hein. Je n'aimerais pas que tu te fasses de fausses idées ! »

Il n'aimait pas les femmes de toute façon. Mais bien qu'il ne voulait pas s'en cacher, il trouvait importun de le balancer comme ça dans une conversation.

« Je pense qu'il ne faut pas avoir peur de s'attacher… A force de penser comme ça, on finira sûrement seul. C'est triste et dangereux. C'est un peu idyllique ce que je dis mais… Ce serait mieux si tout le monde pouvait se serrer les coudes, tout simplement. » Il se gratta la tête, comme un peu embarrassé. « Mh, enfin… Ou est-ce qu'on va ? »

Et il sourit simplement, comme d'habitude.

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MessageSujet: Re: « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥   « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥ Icon_minitimeJeu 4 Avr - 18:41

« Crawl through the ache, stumble on purpose.
Have you ache for me ?

« La brune le fixe. La brune ne sourit plus. La brune est figée, figée face aux mots qu’elle reçoit. Qu’elle n’accepte pas. Compagnie ? Attachement ? Amour ? Qu’est-ce que tout ça ? Mais qu’est-ce donc ? Elle aimerait trembler. Non. Elle tremble déjà. De l’intérieur. Elle sait. Rejet. Elle rejette ces sentiments d’un coup, d’un seul. Elle veut souffler, elle veut le vide. Alors elle l’obtient, force son esprit. Elle se limite, se réduit dans un silence noir. Et dans son âme, la fourberie s’éveille, et vient lui murmurer de terribles secrets. La brune est loin. Paume contre front, elle sent le sang. Elle sent l’odeur acre de la mort. Elle ressent la moiteur, se souvient de l’atmosphère poisseuse.

Se lier, hein ?
Blague.

« Et pourtant. Pourtant il est clair que tu y aspires. Malgré ton dédain, ta moue froide et éloignée. Malgré ton image de glace, malgré ta menace silencieuse. Malgré tout cela, malgré ce monde… Tu ne peux nier. Oui. Tu veux la protection. Tu désires. Au profond, au tréfonds de ton corps, au plus sombre de tes entrailles. Dans tes songes emmêlés… Tu veux. Beaucoup de choses. Tu veux la révolte, tu veux reverser. Tu veux un corps, un corps plaqué contre le tien. Tu veux un regard, un regard profond, n’ayant plus de rime, n’ayant plus de comparatif. Ton dos souffre, il aimerait se cambrer, tes épaules sont raides, fines et délicates. Elles aimeraient s’éprendre à nouveau de rimes et d’audaces. Tes reins te lancent, et sans que tu le saches, c’est ta cicatrice qui te nomme.

Possession.
Délire.
Non.
Tu veux juste comprendre.

« Il continue. Continue son récit. Rit, sourit. Il est libre. Libre de tout, il se détache de la souffrance, de la douleur. Car oui, à ses yeux, à ses profonds iris, la brune sait y voir. Elle connaît, ne connaît que trop. Connaît et s’en fiche. Elle ne comprend pas vraiment. Elle est déjà passée à autre chose. Et lui, il mime, s’excuse, explique. Il conclut. Il attend. Il demande. Il achève. Et le silence retombe, stagne dans l’habitacle. Rire. Rire nerveux qui lui échappe. Rire qu’elle maitrise, et estompe en un fin sourire. Elle redresse la tête, laisse pour la première fois ses yeux plonger dans les siens. Orbes tourbillonnantes à l’affut. Rage contenue, calme paisible. Ses pupilles sont dilatées, ses pupilles sont étroites. Ses pupilles sont de nouveau normales. Une normalité étrange, soit dit en passant. Comment être si intense ? Une densité qui pourtant, semble dissimulée par façade. Façade que trop piètre, face à ce spectacle. À ce bleu. Indomptable et carnage. Et par dessus. Et par dessous… Et entre deux. Non. De toutes parts. Cet air déçu. Cette déception qu’elle ne voit pas. Blasée. Oui. Blasée dans sa routine. Comme si elle avait besoin d’éclore. Et qu’elle ne pouvait pas.

« Je n’ai rien contre la compagnie.
« Silence. Le ton était plus brut que prévu. Plus cassant. Plus fort. Brutal. Violent et incontestablement lointain. Elle laisse clore ses paupières, inspire, expire, les rouvre. Ne fais pas ta tâche. Il n’y est pour rien.

« Peur ? Je ne sais pas si j’ai peur. Je ne sais plus ce qu’est la peur. La vraie. La profonde, celle qui nous laisse sans pitié tomber dans le gouffre du désespoir. Mais je connais la peine, la tristesse. Le regret. Je connais, même si je ne me souviens pas. Tu comprends ? C’est ancré là.
« Ses mains se posent sur sa poitrine, elle semble blessée. Blessée dans son règne. Blessée contre elle même. Et le pire ? Elle refuse que l’on approche. Que l’on entre dans sa foutue sphère.

« L’utopie n’a jamais tué personne. Être entouré n’est pas mauvais. Mais il faut avoir la force de l’être. Cyanure n’a pas eu la chance d’être sauvé. Avec sa force d’anémié. La mentalité ne fait pas tout. L’on peut-être une œuvre, un tableau… Tout peut s’écrouler.
« Elle pense à elle. Elle pense à son passé. Elle pense à ce qu’elle a ressenti alors qu’elle a touché la lumière. Son ventre se tord. Elle prend conscience de ce qu’elle prononce. Prend conscience de sa blessure. Elle casse, elle est lointaine. Et elle se ressaisit. Le vécu ne fait pas tout. Il ne faut pas être fermé. Ouverture. Savoir sourire. Savoir voir autre chose, autre part.

« Être aimé n’est pas si mauvais, je suppose.
Simple chuchotis.
Quelle mauvaise foi.
Et elle n’a même pas répondu à sa dernière question.
Anarchique créature.

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MessageSujet: Re: « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥   « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥ Icon_minitimeMar 9 Avr - 10:57

Oops… Wrong question.
Le ton d'Ironie était devenu plus froid. Le garçon sembla se glacer, parcouru d'un frisson, son sourire s'effaça tandis qu'il se penchait pour l'écouter, les mains sur ses genoux. Poings serrés. Un faux pas, une mauvaise phrase ; il ne voulait pas passer un mauvais moment avec elle, pourtant. Surtout après tout ça.
Sugar le savait : il n'aurait pas dû jouer au héros. Elle ne voulait pas qu'il l'approche. Il l'avait senti, pourtant. Alors pourquoi avait-il fallu qu'il tente sa chance, tout de même ? Il n'y pouvait rien. Il ne pouvait pas s'empêcher. Comme s'il voulait être ami avec tout le monde. Ce n'était pas normal, pas humain, si cela aurait été possible. Une autre utopie.

« Le regret. Je connais, même si je ne me souviens pas. Tu comprends ? C’est ancré là. »

Oh oui, il le comprenait. Et c'est dur de sentir sans comprendre. Ce passé quelque part en eux, qui leur fait ressentir sans expliquer pourquoi. C'était ça, qui était terrifiant. En dehors de tous ces cadavres et roues illuminées… L'inconnu était effrayant. Il soupira simplement lors que la panthère lâcha sa dernière phrase, et un frêle sourire habilla son visage. Il conservait cependant une mine désolée. Être aimé…

« Bah, il doit bien y avoir des gens qui ne supportent pas qu'on prenne soin d'eux ! » Il souriait, rigolait presque, mais quelque chose était faux. Ca n'allait pas. Il n'allait pas bien. Mais il souriait. Pour les autres. Pour lui ? Ses yeux fuyaient le regard d'Ironie. « Tu… Ce garçon mort… Tu le connaissais, alors ? Cyanure, c'est ça ? » Non ! Ce n'est pas ça. Il ne voulait pas parler de ça. Il voulait fuir. Juste fuir. « Il était… blond… »

Sugar avait peur. Inconsciemment, sa main s'était glissée de son coup jusqu'à son torse, se posant là. Sur sa cicatrice. Le souvenir de ce drap blanc le hantait de nouveau. Le garçon… Le garçon de ses souvenirs était blond.

« Je me sens triste pour les personnes qui le connaissaient. Ha, je ne le connaissais pas mais… Je me dis que quelqu'un, dans cette ville, devait l'attendre, ou l'aimer. » Tendant ses bras et s'adossant en tendant les jambes, il ajouta avec un demi-sourire. « Enfin, je n'ai pas envie de parler de choses déprimantes. Toi non plus j'imagine ? Tu en as assez bavé. » ajouta-t-il en tournant ses yeux vers elle. Ca y'est, il repartait. Mais il avait perdu le contrôle. Il ne réfléchissait plus. « Tiens, par exemple… C'est quoi ton plat préféré ? Même sans se souvenir, on sait, n'est-ce pas ? Ha, j'aimerais deviner, mais je risque pas de trouver ! Mh, je parie que tu n'aimes pas les choses épicées ! Ni trop sucrées ! Je me trompe ? »

Son regard voulait dire « Je veux te connaître, répond moi ! ». Et, un peu plus loin dans ses yeux, caché derrière un sourire aimable et un ton joyeux, il disait aussi « Aide moi à oublier ».

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MessageSujet: Re: « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥   « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥ Icon_minitimeMer 10 Avr - 18:38

« It’s too late. Too late for reply.
Musique : Carry me through.

« Si elle le connaissait ? La question la laissa coite. Coite et désespérée. Elle ne su que répondre, ne répondit pas. Elle écouta. Écouta les paroles forcées, les rires et sourires érayés. Elle se fit à l’idée. Et soupira. Un soupir qui voulait tout dire. Alors vint la question, vint l’énonciation. Vint la certitude. Il ne s’arrêtait plus. Et elle, elle l’écoutait, sans un mot. Elle l’écoutait, ne changeant d’expression, restant mur, mur infranchissable, inexplorable. Et le temps passa. Elle ? Elle resta ainsi. Ainsi figée, ainsi courbée… Assez longtemps pour l’observer finir sa tirade, pour l’observer espérer. Il n’arrêtait pas. Pas de croire. Une croyance qui d’un côté, la retournait. Ne se fatiguait-il jamais ? Elle, elle croyait encore, mais ne se l’avouait pas. N’y pensait pas. Alors, alors elle se contentait d’observer cet être de sucre et d’espérances. Elle se contentait, oui. Et ça lui allait. Assez pour ne pas se lasser, assez pour ne pas bouger.

Et ça faisait mal.
Terriblement mal.
Mais elle, ne disait rien.

« Elle était amère. Amère et plus loin que jamais. Qu’en savait-il ? Qu’en savait-il, oui ? Il n’en savait rien. Il ne savait pas, non, si chaque personne était attendue autre part dans cette ville. Non. Il ne savait pas, mais essayait de s’y faire, pour reprendre confiance. Pour pouvoir oublier autre chose. C’était lâche. C’était sa manière d’être, de rejeter le mal, car il ne pouvait pas oublier d’un simple coup, d’une simple envie. Et vous saviez quoi ? Elle n’aimait pas ça. Car elle aussi, avait des rêves. Elle aussi, aimait croire, aimait se tendre dans l’utopie. Malheureusement, elle, en connaissait le prix. Ses lèvres alors s’entrouvrirent, et elle commença. Commença sa danse, d’une voix froide, profonde, attachante. Il fallait l’admettre. Elle, n’admettait plus.

« Moi.
« La monosyllabe retentit dans l’air. Elle inspira, creusant un monde entre elle et lui. Elle allait lui prouver. Quoi ? Elle ne savait pas. Mais elle avait envie. Il la forçait à parler, alors, elle parlerait. Elle se sentait tendue vers lui, elle avait ce… Besoin de répondre à chacun de ses dires. Alors, malgré l’écart, elle répondait. Et d’un mot, l’ensevelissait. Car oui. Qu’en savait-il ? Il ne savait pas. Il ne savait pas, ne pouvait rien admettre. Sans doute, sans doute que Cyanure était celui… Celui qu’elle aurait pu attendre. Mais vous saviez quoi ? Maintenant, c’était trop tard.

« Baver ? Je ne sais pas. Quelqu’un erre sans doute, seul, désemparé. Quelqu’un est sans doute là, là, alors que l’on ne le voit pas. Quelqu’un est sans doute perdu, perdu à jamais. Quelqu’un en ce moment même, sans doute, cède à la folie. Baver ? Je ne sais pas, je me répète. Ce que j’ai vu est ancré, ce que j’ai vu restera, mais est passé. A présent, il me reste demain. Il me reste l’inconnu. Il me reste ce que jamais sans doute je n’aurai. Il me reste cet esprit, aussi anarchique soit-il. Je ne sais pas, je ne sais pas comment je serai demain, ni même dans quelques instants. Une chose est sûre, je resterai Ironie. Mais t’es-tu demandé… Quelle Ironie serai-je ? Pourquoi n’as-tu pas peur ? Je pourrais, je pourrais m’approcher d’un coup. Je pourrais te tuer. Je pourrais faire un monde de choses. Je pourrais être violente, te rejeter. Et dans un sens, ne suis-je pas en train de le faire ? Je te fuis, mais m’attache. Je suis emprisonnée d’un méli mélo de sentiments, je suis une bête. Une bête humaine. Une philosophe ratée. Mais je ne m’en plains pas. Non, alors, tu n’as pas besoin de me plaindre. Je n’ai rien de plaintif. Je ne suis pas pauvre, je ne suis pas brûlée, ou du moins, pas physiquement. Me plaindre ne fera qu’exagérer ce que j’ai vécu, ou même ressenti. Et moi, moi je me contente de parler. Tu vois ? Je ne m’arrête pas. J’ai trop à en dire, ou trop peu. Je ne sais rien de moi, et le peu que j’en ai vu… Je ne sais pas. Je ne sais pas qui je suis, mais sans doute est-ce mieux ainsi. Je suis moi, de chaire, d’os et d’esprit. Alors, alors je m’en contenterai. Mais sache-le, sache-le, Sugar. Sache qu’un jour ou l’autre, je finirai sans aucun doute par te blesser. Je ne sais pas, pas si je suis douce, ou lassée. Violente ou simple. Je change, je change pour devenir moi même. Sauf, qu’au contraire de nombreux, mon moi même se divise. Reste. Pars. Je ne sais pas. Fais comme tu veux. Sois libre. Libre comme l’air, comme le vent… Sugar. Je t’offre tout le courage du monde. Car tu sais quoi ? Je n’ai besoin que du mien. Alors prends. Prends foi. Tu le mérites. Relève toi. Fais comme tu veux. Suis moi, lâche toi. Perds moi. Comme tu veux. La compagnie ne me dérange pas. La solitude de m’effraie pas.

« Elle me terrorise. Ou pas. Tu es libre, libre, toi Ironie. Tu es l’électron qui jamais ne cèdera. Alors, alors ta réplique, ton monologue s’est échappé. Sans doute sera-t-il le dernier, sans doute en aura-t-il d’autres. Après tout, tu ne sais pas. Et tu t’en fiches, oui, de savoir. Tu t’es assez mentie, tu t’es assez bafouée. Tu as assez parlé. Est-ce donc ça, ton seul atout ? Penser. Aussi mauvais le songe soit-il. Tu n’hausses même pas les épaules. Te contentes de le fixer. De vriller tes iris océans dans les siens. Tes pupilles qui veulent tout dire. Si belles, si lointaines, si puissantes. Il n’y a même plus de nuance. Tes yeux sont tyrans, ouragans et ondes enragées. Ils sont l’expression muette de ton caractère, de ton profil. Philosophe, psychologue. Profileuse. Et terriblement humaine. Une humaine qui mue, mue en autre chose. Violente et contenue. Sauvage et sibylline. Une sublime créature. Créature indomptée, qui jamais ne lâchera.

« Dormons. Elle nous portera.
« Au final, tu ne lui laisses choix. Tu le forces à rester avec toi. Une pensée pour lui, une pensée pour ta royale Bugatti. Une pensée pour le monde, pour l’inconnu. Pour eux. Pour ceux que tu ne connais pas encore. Ceux que tu t’apprêtes à connaître. Pour un univers de couleurs. Une pensée englobant et réduisant. Une pensée pour elle, lui, eux. Tous.

Une pensée pour Jordan.
Une pensée pour toi.
Qui enfin, t’emporte loin, loin dans de sombres rêves.
Tout ne faisait que commencer.


Dernière édition par Ironie le Mer 10 Avr - 19:33, édité 5 fois

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MessageSujet: Re: « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥   « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥ Icon_minitimeMer 10 Avr - 19:08

Elle est de bonne humeur. Elle a envie de jouer, de jouer encore avec ces délicieux petits jouets. Ils peuvent être encore plus amusants, Elle n'en doute pas. Un nouveau souvenir apparait, éclairant le visage d'Ironie d'une lueur dansante. Alors pauvre petit jouet ? Tu veux savoir ?

Spoiler:

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MessageSujet: Re: « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥   « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥ Icon_minitimeDim 14 Avr - 9:10

Helpless
Sugar se sentait mal. Très mal. Plus la panthère parlait, plus son coeur se serrait. Ses tripes se contractaient. Son visage se déformait. Pour prendre un air désolé, contrarié, désorienté. Toutes ses tentatives étaient vaines. Rien ne marchait avec Ironie, peut être portait-elle son nom à merveille finalement. Elle parlait, sans se fatiguer, impitoyable, comme si chaque mot était fait de glace, glissant sur une lame de rasoir, pour arriver jusqu'aux oreilles du pauvre garçon qui échouait dans la tâche qu'il s'était confié.

Simplement la faire rire.

Il le savait maintenant, ce n'était pas possible. Cette fille était trop sombre. Et même si jusqu'ici il avait simplement voulu l'aider, il se sentait vraiment mal à l'aise à présent. Ce n'était pas comme avec Loki, non, car avec lui, il n'avait pas la sensation d'être impuissant. Mais avec Ironie, cette frêle jeune fille glaciale et fatiguée, rien, il ne pouvait rien faire.
Il aurait voulu pleurer. Mais il ne pouvait pas. Il ne voulait pas. Les yeux de la panthère lui glaçait le sang, droit dans les siens.

« Je… » Il déglutit. Devait-il s'excuser ? Il avait l'impression que cela ne ferait que l'enfoncer davantage. Il dériva son regard. « J'ai l'impression de ne faire que des faux pas, avec toi. Je ne sais pas quoi faire pour te plaire ou te faire sourire… » Se grattant la tête, un sourire désolé, il ajouta : « Je n'ai pas l'habitude…
- Dormons. Elle nous portera.
- Oui, tu as raison. » répondit-il sans la regarder, lâchant un rire gêné.

Il se plaça dans le siège, encore songeur, regardant par la fenêtre avec ses yeux vagues. Il y avait trop de choses. Arriverait-il à dormir ? Bah, il n'avait pas encore dormi tant que ça, jusque là, Morphée devrait rapidement venir à lui. Ou allait-il se retrouver ? Il devait lui faire confiance. Quelque part… Pourquoi ne pourrait-il pas ? L'attitude d'Ironie, bien qu'elle lui glaçait le coeur, le rassurait en un sens. Elle ne semblait pas si fragile, et fiable.
Il espérait juste ne pas se tromper.

« Repose-toi bien… »

Il ferma ses paupières. Il voulait rêver d'Az.
Ne pas faire de cauchemar.
Et avancer.

Il n'eut pas le temps de voir la boule de lumière approcher Ironie. Il dormait déjà, probablement trop épuisé. Sinon, il aurait sûrement sauté sur son siège pour l'observer, prêt à l'aider en cas de mauvais souvenir. Mais ce n'était pas le cas… Elle serait seule, comme d'habitude ?

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MessageSujet: Re: « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥   « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥ Icon_minitimeDim 14 Avr - 12:07

« You’re a coward. A coward leaving me alone.
Musique.

« Le goût amer du remords. Remords qui t’enserre la gorge, alors qu’il prononce l’irréparable. Tu es là, entre l’inconscience et le réel. Et entre ces deux mondes, tu l’écoutes parler. Il bavasse. Bavasse d’une telle manière, qu’il te lie à lui. Et tu te sens prise au piège. Au piège de ces mots. Car il a sans doute vrai. Car il ne peut sans doute rien pour toi. Il te pleure, encore. Se pleure par la même occasion. Vous laisse dans une atmosphère tendue et désolée. Il est triste, désolé. Il a mal. Et il te fait mal.

Une douleur que tu n’acceptes pas.

« La brune garde les yeux clos. Elle réprime sa colère. Sa rage. Ses poings sont serrés, elle s’écorche les paumes. Pourquoi lui en veut-elle, tout d’un coup ? Elle se cache, se dissimule la faute en lui en voulant. Elle s’arrache du regret, se tend vers autre chose. Elle sait qu’elle a tort, qu’elle ne devrait pas éprouver ça. Elle sait qu’elle n’est qu’hérésie folle, perdue et désemparée. Elle sait que par dessus tout, elle est un cas désespéré. Elle ne comprend pas le changement qui s’opère en elle. Mais comprend autre chose.

Il l’abandonne.

« Et ca la révolte. Profondément. Elle se sent éprise d’injustice. Elle est injuste, mais lui aussi. Il prône son incompétence, et la laisse là. Il la laisse là, comme usagée. Il baisse les bras si facilement. C’est déplorable. Un déplorable qui l’accable. Elle en tremble de rage, excédée. Elle aimerait le frapper, le prendre de ses deux mains, et le secouer, jusqu’à qu’il reprenne consistance. Elle aimerait lui dire qu’il la laisse, elle aimerait lui lancer mille et une méchancetés. Mais elle ne peut pas. Car elle sait, qu’au fond, elle est aussi mauvaise qu’il est faible.

Soit beaucoup.

« Alors elle ne sait plus quoi faire. Cette réalité la tue. Elle se sent impuissante, lointaine et infranchissable. Elle se sent mur, barrière, montagne. Elle sent le vide. Elle sent le néant. Elle sait la vérité, elle sait qui est coupable. La solitude lui murmure à l’oreille, elle fronce les sourcils, plus fragile que jamais. Mais il ne voit pas. Car il est assoupi. Elle le sent, le sent et l’entend à sa respiration. Alors elle espère, espère qu’il rêve, qu’il ne pense plus aux horreurs du monde. Maintenant qu’il ne peut plus être témoin de rien, elle se relâche. Elle craque.

Mais ne pleure pas.
Jamais.

« Ses yeux s’entrouvrent. Elle le toise dans la pénombre, se penche à son front, et y dépose un simple baiser. Un baiser qui demande ce qu’à jamais elle n’avouera. Elle se redresse, redevient reine. Non. Impératrice. Ses délicats doigts effleurent la chevelure de l’endormi, puis se retirent. Ils se retirent sans son monde. Un royaume anarchique qui lui correspond. Son cœur palpite au creux de son corps, sa silhouette se retourne, soudainement éclairée par elle. Elle boule lumineuse. Elle qui l’appelle. Va-t-elle en souffrir ?

Évidemment.
Mais qu’importe.

Sa fine menotte percute la sphère, fusionne et se perd.
Il n’est plus temps aux secrets.

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MessageSujet: Re: « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥   « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥ Icon_minitimeDim 14 Avr - 12:17

Et la mémoire revient à Ironie, confuse larme de son passé.

Ironie:


Et avec ce fragment, deux petites heures, pour survivre et souffrir.

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MessageSujet: Re: « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥   « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥ Icon_minitimeDim 14 Avr - 17:05

La Bugatti roule doucement, semble faire attention à ses passagers endormis. Elle choisit des routes pas trop amochées, il ne faudrait pas rayer sa magnifique carrosserie. Elle se dirige vers le commissariat, sans pour autant ralentir à l’approche du bâtiment. Non, elle repère le vieux tacot, et cette carcasse croulante ne lui donne aucune envie de s’arrêter à ses côtés.

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MessageSujet: Re: « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥   « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥ Icon_minitimeLun 15 Avr - 19:28

« You know, alone or not… I have nothing to lose anymore, now.
Alone. Alone and alone. I’m just alone. And you, who are you ?

« T'espérais quoi ? He lives to run. ♥ 1550624631 06-08h > « T'espérais quoi ? He lives to run. ♥ 50897519 10h-12h . Musique. ♥️

« La voiture s’était mise à rouler, rapide dans sa lenteur, emplie de précision et d’attention. Elle n’avait pas réveillé Sugar, mais n’avait pas endormi Ironie. Non, la brune longtemps était restée figée, figée à ne rien faire, fixant le vide, tétanisée. Vidée. Puis, elle avait fini par s’assoupir. Sans un mot, sans un regard. Qu’avait-elle bien pu éprouver de son souvenir ? Qu’avait-elle bien pu en vivre, en tirer ? Le sommeil allait-il suffire à effacer ? C’était impossible à dire, dur de prévoir. Il s’agissait d’Ironie. Il s’agissait d’elle, oui. De cet être mystique et fier, indescriptible dans sa férocité blasée. Il s’agissait d’elle. Et c’était bien trop simple. Bien trop compliqué.

Imprévisible.

« Le temps passait, et alors que les minutes défilaient, elle s’éveillait. S’éveillait, gravant à jamais l’instant. Comment décrire, oui décrire ce moment ? Elle et ses yeux qui peu à peu s’entrouvraient ? Comment exprimer alors ce sentiment ? C’était si fort, si franc. Inconcevable. Elle, encore. Elle toujours. Elle et autre chose. Un rythme qui lasserait un monde, en enivrerait un autre. C’était sa philosophie. Son hymne. Aussi injuste soit-il. Elle ne choisissait pas, n’avait pas encore compris. Quand comprendrait-elle ? Que ferait-elle alors ? S’envolerait-elle ? Les laisserait-elle seuls ? Désemparés ?

Il fallait vivre pour savoir.
Avancer.

« Visage dur. Pourquoi ne laissait-elle jamais personne comprendre ? Pourquoi se satisfaisait-elle toujours de cette solitude omniprésente ? Pourquoi… Pourquoi ça ? Pourquoi acceptait-elle ces sphères en son sein ? Pourquoi n’y réagissait-elle plus ? Pourquoi nous laissait-elle en spectateurs incolores ? Nous ne pouvions savoir. Ni même imaginer. Elle était loin. Déjà si loin. Trop loin. Tombée hors des chemins. C’était Ironie. Une Ironie dure, aux traits omnipotents. Et c’était ainsi. Un ainsi qui en valait bien mille. Un ainsi sans limites, un ainsi lié aux poings. Un ainsi qui dévoilait sa sombre structure. Ironie était ainsi. Ainsi et libre. Elle était l’électron, le fauve et l’insaisissable. À jamais l’irrépressible.

Comme le vent.

« Sa main sur le rétroviseur. Sa main contre son cœur. Sa main dans ses cheveux. Elle cachée. Elle qui inspire lentement. Elle qui ne se laisse pas abattre. Elle qui se bat. Elle qui agira. Elle qui se fixe. Qui se fixe dans le miroir. Elle qui chancèle, au profond des ses iris. Ses iris qui sont siens. Les reconnaît-elle ? Ces orbes ombragées, infranchissables. Ces globes éternels et outragés. Eux. Ses yeux. Yeux qui ondoient sur ses cheveux en bataille, qui dégringolent sur sa chemise imbibée, qui effleurent son décollette et son soutien-gorge carmin.

Révolte.

« Au diable l’apitoiement. Au diable la faiblesse. Au diable Lucifer. Qui a-t-il de drôle, de triste ? Rien. Farouche elle se détourne. Observe au travers de la vitre, contemple les rues. Cette rue. Ce bâtiment et cette vieille bagnole.

Son cœur s’arrête.

Mais la Bugatti continue son chemin.
Lentement.
Surement.
Têtue.

« Alors la brune prend les commandes. S’arrachant fierté, elle pose ses mains sur le volant. Se réincarne. Incorruptible, prédatrice. Elle dompte son propre tacot. Et se gare.

Soupir.
La partie ne fait que commencer.


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