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C'est quoi ce train ?

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Jouet fraîchement arrivé
Namého
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Namého

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MessageSujet: C'est quoi ce train ?    C'est quoi ce train ?  Icon_minitimeSam 9 Fév - 13:52

4h-6h
Spoiler:

Elle écoute. Elle entend. Enfin non. Elle n'entend pas. Elle a les yeux fermés, elle n'entend rien. Le silence le plus complet. Un silence de morts. Lugubre. Un silence froid. Un silence morose. Pas un poil de vent, pas un bruit. Un calme plat. Il n'y a personne. Elle est seule. Ses oreilles n'entendent rien. Est-elle sourde ? Elle veut vérifier. Le premier mot qui lui vient à l'esprit :

-Nanmého !

Ah. Elle n'est pas sourde. Elle a entendu quelque chose. Oui, elle a entendu ... «Namého» ? Quoi Namého ? Qu'est ce qu'il y a Namého ? C'est elle qui l'a dit. Mais d'où l'a t-elle sorti ? Qu'est ce que c'est ? Son prénom ? Quel est son prénom ? Elle cherche. Elle cherche dans sa mémoire. Son prénom. Quel est-il ? Qui est-elle ? Quelle âge a t-elle ? Que fait elle là ? Là ? Où est-elle ?
Elle ouvre les yeux. Son regard se fixe sur une banquette. Non. Il n'y a personne. Elle est vraiment seule. Elle regarde à droite, à gauche, comme s'il pouvait encore y avoir quelqu'un. Ça paraît vide. Dénudé de toute vie. Mais c'est un train. Il devrait y avoir des passagers, des gens, quels qu'ils soient. Mais le train est vide. La seule personne assise sur la banquette, c'est elle. Oui. Elle, Namého, assise sur la banquette d'un train immobile, à l'arrêt. Il faut descendre. Le temps presse. Elle ne va pas rester ici pour l'éternité.

-Quelle heure est-il ?

Elle regarde son poignet. Son bras. C'est son bras. Il lui paraît bizarre. Il est fin. Trop fin. Pourquoi ? Elle n'en sait rien. il est trop fin. D'autant plus qu'une montre y est accrochée. Elle regarde le chiffre qui y est indiqué. 72. Quoi 72 ? Qu'est ce qu'il y a 72 ? Encore quelque chose qu'elle ne comprend pas. 72. 72 minutes ? 72 minutes avant que le train ne reparte ? Non. Le train semble abandonné. Elle est persuadée qu'il ne repartira pas. Alors quoi 72 ? 1 heure 12 ? Pourtant ce chiffre n'a pas bougé depuis tout à l'heure. 72. Un multiple de trois. 3x24. 24. 24 heures. 72. 72 heures, 3 jours. À quoi correspondent les 3 jours ? 3 jours avant l'arrivée des secours ? Ya t-il des secours ? Apparemment non. Alors quoi d'autre ? 3 jours à vivre ? C'est court. Extrêmement court. Il ne faut pas perdre de temps. Elle se lève. Elle imaginait le plafond un peu plus haut. Ou alors est-ce elle qui est plus grande ? Elle. Elle se regarde. Elle regarde ses bras. Il y a une veste. Une veste verte aux manches retroussées. Elle remonte son regard vers ses épaules. Une capuche. Puis une bande fushia en plein milieu de sa veste. Et plus bas encore une poche. Elle semble remplie. Qu'il y a t-il dedans ? Elle fouille et en sort des papiers remplis d'écriture imprimée. Ils appartenaient sans doute à un livre de poche. Elle les remets en place et fouille encore. Sa main gauche touche un objet rond. Dur. Elle l'attrape. Elle ouvre sa main et aperçoit un bout de craie et un bout de gomme. Elle sort sa main droite qui turent un paquet de chewing-gum.

-C'est quoi ça ?!?

Elle se demande à quoi ça pourrait lui servir. Bizarre. Elle n'a pas le temps de réfléchir plus. Elle les re-enfourne dans sa poche, puis se penche. Deux longues mèches oranges viennent pendre devant ses yeux. Elle les tire.

-Aïe !!!

C'était ses cheveux. Elle secoue la tête en rageant et se concentre sur ce qu'elle regardait. Un short dépasse du bas de sa veste. Elle ouvre celle-ci et ses yeux passent distraitement sur son veston bleu, pour aller s'arrêter sur son short orange. Dans sa poche gauche, il y a un ipod. Avec des écouteurs. Puis elle regarde sa poche de droite. Dessus il y a un truc noir enroulé. Elle essaie de le détacher mais sa ceinture l'en empêche. Alors elle attrape le bout qui l'intéressait dans la poche. C'était deux paquets de chewing-gum. Elle en ouvre un et sort un petit rectangle rose.

-Ça doit être à la fraise.

Elle le mâche tranquillement et replace les deux paquets à leur place. Elle relève la tête. Il faut qu'elle sorte d'ici. Namého se dirige vers la porte la plus près d'elle. Ses pas résonnent. On n'entends que ça. Elle sort. Elle saute sur le quai. «pouf», fait le sol. Ses bottes martelant le sol font soulever des nuages de poussière. C'est une gare. Une gare inanimée. Pétrifiée. L'endroit est vide, silencieux. L'atmosphère est pesante, voir même oppressante. Namého veut partir d'ici. Elle ne veut pas être seule. Elle se tourne vers le train. On eut dit un train fantôme. Vieux, poussiéreux. Il s'en dégage une impression d'irréalité.


Dernière édition par Namého le Mar 12 Fév - 7:48, édité 1 fois

L'art de perdre du temps à contourner un lac
Xéna
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Xéna

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MessageSujet: Re: C'est quoi ce train ?    C'est quoi ce train ?  Icon_minitimeSam 9 Fév - 18:39

Spoiler:


La première chose qui me frappe lorsque je me réveille est le silence environnant. Un silence lourd et pesant, le genre d’atmosphère qui vous colle des frissons dans le dos sans même que vous sachiez pourquoi. Je n’aime pas ça, pas plus que le vide qui règne dans ma tête. Là aussi, silence total, associé à une douleur sourde qui m’enserre le crâne comme un étau. J’ai l’impression d’être passée dans une machine à laver, essorée puis recrachée sans aucune délicatesse, propre de tout ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à l’ébauche d’un souvenir. Je me concentre, histoire de retrouver dans mon esprit quelque chose d’utile ; un numéro de téléphone, une adresse ou, mieux, mon prénom. Rien. Le vide intersidéral. L’unique résultat de ces quelques minutes perdues à ne rien faire est l’accroissement de mon mal de tête et de ma mauvaise humeur.

- Génial… Marmonné-je

Ma voix crève le silence, sans parvenir à occulter mon malaise. Au moins, je sais encore parler. C’est déjà mieux que rien. Je me lève, passant l’endroit en revue. C’est un train un peu vieillot, mais confortable. Tous les sièges sont inoccupés. Je commence à fouiller dans mes poches. Ce que j’y trouve ne m’avance pas beaucoup ; un paquet de chewing-gum à la menthe – totalement inutile sauf en cas de stress ou de mauvaise haleine –, un mouchoir taché de sang – génial, maintenant je sais que j’ai saigné du nez récemment –, une chevalière en or et un couteau suisse qui pourrait au moins avoir l’obligeance de dire à l’amnésique que je suis comment elle s’appelle. Bien sûr, étant donné que je semble très chanceuse, le nom qui y est gravé est presque effacé. Juste deux malheureuses lettres sont encore à peu près lisibles : N et A. Un nom traverse ma tête : « Xéna… ».

- Xéna… Je suppose que je vais m’en contenter….

Je veux bien me pendre tout de suite si c’est mon véritable nom… J’extirpe un petit réveil affichant 72 heures de mon autre poche. 72 heures ? Je cherche à comprendre mais le vide dans ma tête semble m’avoir quelque peu ramolli le cerveau parce que je n’arrive pas à stocker plus de deux informations avant de saturer. Bon, tant pis. Je me secoue ; je perds du temps à tergiverser pour des choses inutiles. Premier objectif, savoir ou je suis. Je colle le nez contre la vitre, croisant au passage le regard d’une fille au visage dur et à la bouche pincée, une mèche de cheveux d’un noir de jais masquant son œil droit. Moi, apparemment. Le quai de la gare est désert. Il n’y a aucun panneau, rien qui puisse me dire où je suis.
Du coin de l’œil, j’aperçois une fille qui marche et qui se retourne vers le train. Elle fait beaucoup plus jeune que mon propre reflet et a l’air aussi paumée que moi. Peut-être que je devrais aller lui parler. Ou pas. Quelque chose me dit que je n’aime pas spécialement avoir de la compagnie. Pourtant, si je ne fais rien, je ne serai pas plus avancée que maintenant. C’est cela qui me décide. Je descends du wagon en courant et lui lance :

-Tu sais où nous sommes ?

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