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Il est fou, Afflelou, il est fou!

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Tondeuse adepte de languages barbares
Décembre
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Décembre

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MessageSujet: Il est fou, Afflelou, il est fou!   Il est fou, Afflelou, il est fou! Icon_minitimeMer 16 Jan - 18:31



Poussière. Poussière, encore et toujours, partout, absolument partout, insidieuse, et Décembre se dit qu’elle a de la chance de ne pas y être allergique –elle suppose que si elle l’avait été, on aurait déjà pu la renommer Atchoum- . Non, là, accrochée au bras de Calvetti, elle a plus l’air du Petit Chaperon Rouge, avec son sweat sanguin dont la capuche est rabattue sur son crane dans une vaine tentative de réchauffer ses oreilles et ses joues, peut-être.

« Putain, on s’gèle le cul, là ! Et puis on voit que dalle, bordel, quelle ville de merde… »

Alors qu’elle s’apprête à continuer sa tirade, se rapprochant sensiblement de la blonde pour bénéficier d’un peu plus de chaleur –Canapé chauffant interactif, que demande le peuple, vraiment ?- elle se souvient soudain de la lampe que lui a donné Hécate avant de s’en aller, lui ébouriffant gaiement les cheveux dans le même mouvement. Lampe qu’elle avait d’ailleurs fourré dans sa poche, pour ne pas se faire distancer par C-18 –Maman Barbie, pense-t-elle ironiquement-, l’oubliant tout de suite après, trop concentrée à ne pas se prendre les pieds dans… Eh bien, dans rien du tout, d’ailleurs, elle se découvre maladroite depuis la disparition de ses très chers lunettes –elle se dit, que, peut-être, elle aurait dû mordre Hécate pendant leur câlin de tout à l’heure, boudeuse- .

Elle sort la lampe de sa poche, tâtonnant un peu, avant de l’allumer, fermant instantanément les yeux, hébétée et aveuglée, avant de se rendre compte qu’elle ne la tient pas dans le bon sens. Pendant quelques secondes, elle reste sur place, ne bouge pas, maintenant la blonde contre elle, avant de doucement faire pivoter l’objet entre ses petits doigts, coulant un regard fort évocateur à l’intention de sa coéquipière. No comment. Et tu ris je te défonce, aussi.

Sauf qu’il semble que ses péripéties avec la lampe ne sont pas finies. Au lieu d’éclairer tranquillement le chemin, la jeune fille se surprend à s’amuser à éclairer le plafond à la place, la faisant jouer entre ses phalanges le plus rapidement possible, ralentissant encore le rythme de ses pas, inconsciente de l’ennuie –l’exaspération ?- qui devait surement grandir en Calvetti.

Sauf que bientôt, elle entend quelque chose. Comme des pas. Lève la tête, braque sa lampe sur la source du bruit, distingue difficilement les contours encore floutés de la haute et large silhouette qui avance dans leur direction, réagit sans réfléchir.

Son bras part en arrière, avec quelque chose comme de l’habitude, et brusquement, le lampe s’envole vers la ‘chose’, avec la nette intention de l’assommer, ou un truc dans le genre. Décrit une courbe, vite, très vite…

« DANS TA GUEULE BATARD WESH SI ON PEUT MEME PLUS FAIRE SES COURSES TRANQUILLES DANS UN CENTRE COMMERCIAL DESERT D’UNE VILLE ABANDONNEE SERIEUUX ! »

Mais l’ironie dans son hurlement est couverte par un autre bruit, cristallin, strident, brisure qui retentit clairement dans le silence monacal du bâtiment presque vide.

Bruit de verre cassé. Bruit de vitrine cassée. Vitrine se trouvant certainement derrière la ‘chose’ et qui s’était certainement faite défoncée par son projectile. Ce qui voulait aussi dire qu’elle avait loupé le grand machin non identifié qui venait vers eux.

« Oh putain de bordel de merde… »

Bon, bon, bon. Elle va devoir improviser, alors. Sans hésiter, elle lâche C-18, se campe devant elle, comme en rempart, les mains sur les hanches.

« OUAIS BEN HEIN OUI. VIENS TE BATTRE JE T’ATTENDS WESH. »

La prochaine fois, je mordais Chichi. Parole de semi aveugle.


Dernière édition par Décembre le Mar 12 Fév - 13:41, édité 1 fois

Médecin et Alcoolique à ses nombreuses heures perdues
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MessageSujet: Re: Il est fou, Afflelou, il est fou!   Il est fou, Afflelou, il est fou! Icon_minitimeMer 16 Jan - 20:15

• 04h-06h
Lampe VS vitrine

Hippocrate était ressortit de la pharmacie avec la ferme intention de retrouver Landscape et October. Les deux autres membres du groupe qu'ils formaient désormais. Aries. Il avait retourné ce nom dans sa tête, et ne trouvant rien de particulier à lui reproché, avait finit par l'accepter. Tout comme le statut de chef qui, semblait-il, allait lui incomber. Parce qu'il était l'aîné, avec déclaré le blond, avec un sourire. Ces petits jeune ! Il retient un soupir.

Ses pas devaient donc le mener jusqu'au supermarché, où il savait se trouver les deux autres. Partis chercher des couvertures. Il se prend à guetter un éventuel cri. Au cas où il leur arriverait quelque chose... C'est au milieu de ces préoccupations sur la santé de ses coéquipiers qu'il est soudainement obligé de se préoccuper de sa propre santé. Pour être plus précis, au moment où un grand cri lui fait lever la tête du sol qu'il fixait sans vraiment le voir tout en marchant.

« DANS TA GUEULE BATARD WESH SI ON PEUT MEME PLUS FAIRE SES COURSES TRANQUILLES DANS UN CENTRE COMMERCIAL DESERT D’UNE VILLE ABANDONNEE SERIEUUX ! »

Batard.
Wesh.
Courses.
Tranquille.
Quoi ?!

BLING ! La vitrine derrière lui explose soudain en un million de petits éclats de verre qui s'éparpillent à ses pieds. Le médecin ouvre de grands yeux, contemple un instant, interdit, les bouts de verres, et la petite lampe de poche qui git, brisée, au milieu d'eux. Relève la tête. Pour croiser le duo le plus improbable qu'il puisse imaginer : deux femmes, une blonde, qui semble quand même plus âgée que la bande d'ados qu'il a croisé jusqu'à présent dans cette fichue Ville, et une gamine -nul doute que les grossièretés provenaient d'elle, ainsi, donc, que la lampe de poche qui l'a manqué-, des cheveux roux en pétard, qui se campe devant la première, un air décidé sur le visage, les mains posées sur les hanches.

« OUAIS BEN HEIN OUI. VIENS TE BATTRE JE T’ATTENDS WESH. »


Hippocrate retient un ricanement. Eh bien. Combien de surprises du genre cette ville lui réserve-t-elle encore ?

- Du calme le chien de garde. Cet endroit est désert, pas besoin d'aboyer comme ça pour que je t'entende. Et le respect, tu connais ? Tes parents t'ont pas appris à parler correctement ?


Il n'a pas pu s'empêcher d'être un peu sarcastique devant le comique de cette situation.

- En plus, tu m'attaque. Avec une lampe de poche. Faudra que tu apprenne à viser, soit dit en passant..
.

Puis, son regard se dirige vers la blonde. Une adulte. Avec qui, si il a de la chance, il pourra tenir une conversation censée, construite.

- Bon. Est-ce qui vous avez une bonne raison de m'attaquer comme ça ? Laissez moi deviner.... Vous, deux amnésiques, moi ennemi, c'est ça ? Il sourit, un peu moqueur. Pas de chance, je suis du même bord que vous. Enchanté de vous rencontrer, malgré votre manière de saluer plutôt... musclée....


A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite
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MessageSujet: Re: Il est fou, Afflelou, il est fou!   Il est fou, Afflelou, il est fou! Icon_minitimeMer 16 Jan - 22:19

On s’était finalement séparé, quand enfin, Décembre et Hécate étaient revenus. Décembre s’était accroché à mon bras, de toute façon à moitié aveugle comme elle est, il valait mieux, pour le bien de tout le monde. J’avançais en silence, enfin du moins j’essayais. Je ne pouvais pas être efficace avec une rouquine agrippé à moi. Une rouquine qui ronchonneait de plus qu’il fait froid et qu’on ne voit rien. Parle pour toi. J’ai beau ne pas y voir grand-chose, mes yeux captaient l’essentiel dans l’obscurité. S’il y avait un mouvement suspect je le verrais. Quand Décembre s’aveugla seule avec sa propre lampe, je m’empêchais de sourire et préférais lever les yeux au ciel. Je sortis à mon tour ma lampe de poche, l’actionnant, sans m’aveugler pour ma part. Dans le silence, j’entendis alors des pas résonner. Crispé je pointeais le rayon vers la source du bruit. Rester calme. Après tout c’était peut-être Novembre et Hécate, même si on était partit dans des directions opposés. Oui ils avaient peut-être eu le temps de faire le tour, ils marchaient plus vite après tout, j’étais ralentit par Décembre et … Non ce n’était pas Novembre et Hécate. C’était un brun, certes, mais ce n’était pas la stature ni l’allure de Novembre. Il marchait silencieusement, j’allais dire à décembre de ne pas crier, de ne pas parler du tout même, pour éviter que l’inconnu se sente agressé. Mais… trop tard. Quand je vis son bras partir pour lancer la lampe, je levais le mien par reflex, pour retenir le sien, mais la lampe volait déjà en direction de la silhouette. Génial la technique. S’en suit un hurlement peu avenant. Ajoutez à cela l’agressivité naturelle que dégageait la gamine et vous avez le parfait accueil pour faire fuir les gens. Mes yeux avaient suivi la trajectoire de la lampe, toute mon attention était captée par ses mouvements. Si elle atteignait le brun, qui sait sa réaction ? Pendant un instant je me rappelais le même arc de cercle qu’avait décrit ma boîte de conserve sur Novembre. Finalement on avait les même reflex parfois. La lampe loupa sa cible, ouf…et vint briser la vitrine juste derrière… Et merde. Plus bruyant tu meurs. Dans un soupir excédé je lançais un regard désapprobateur à Décembre. Sa dernière réaction me désespérait au plus au point. Elle croyait quoi en se plaçant devant moi ? Me protéger ? Je fis un pas sur le côté pour m’éloigner de cette ‘protection’, je savais très bien me défendre toute seule. J’observais un instant le brun, du regard. Plutôt grand, plutôt vieux. Pas qu’il avait la soixantaine, mais plus vieux que les personnes qu’elle avait croisé jusqu’à là, en tout cas. Les adultes étaient en voie d’extinction ici. Il ouvre la bouche et son ton ironique résonne dans le silence. Haha, demander à Décembre si elle connaissait le respect c’était comme demander à une vache si elle savait compter. Je retins dans un coin de ma tête le qualificatif ‘chien de garde’ après tout ça lui allait bien. Je me chargerais de lui redire si elle s’avisait d’essayer de me servir de protection. Je remarquai alors que le brun s’adressait à moi. Son ton accusateur et moqueur me déplu de suite. C’était de ma faute à moi, si Décembre agressait tout ce qui bougeait ? Cependant je n’allais pas pointer du doigt la rousse. C’était un reflex, que pouvait-on y faire ? Une bonne raison ? Peut-être qu’on était dans un endroit inconnu et glauque et qu’on préfèrait attaquer les premières ? Je croisais les bras et lui lançait un regard froid tandis qu’il continuait. Ouais enchanté. Je répondis d’une voix sans émotions, je n’allais quand même pas m’énerver contre lui :

-Enchanté. Décembre est désolé, les reflex se contrôlent difficilement.

Je lançais un regard appuyer à la rousse, l’air de dire 'évite de nous enfoncer plus on touche déjà le fond'. Mon regard se reporta sur la vitrine cassé. Mes yeux s’attardèrent sur les rangées de lunettes... Des lunettes ?! Parfait, voilà qui réglerait peut-être le problème de vue de Décembre. Je pris le bras de la jeune et l’entrainais derrière moi en direction du magasin.

-On va pouvoir régler ton problème de vu, t’as brisé la vitrine d’un opticien.

En passant à côté du brun je m’arrêtais et plongeais mon regard dans ses yeux verts clair. Je lui annonçais d’une voix déjà plus enthousiaste qu’avant, sûrement la vision d’une paire de lunette pour Décembre m’avais rendu de bonne humeur :

-Je m’appelle Calvetti et vous?

Repartant derechef je passais la porte du magasin, le bras de Décembre dans une main, la lampe dans une autre. Bien, bien, bien, le problème c’est que je n’étais pas opticien moi.

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MessageSujet: Re: Il est fou, Afflelou, il est fou!   Il est fou, Afflelou, il est fou! Icon_minitimeVen 18 Jan - 0:56

La première chose qui l’a surprend est que la chose parle. Pas d’un dialecte guttural de chose, non, mais bien la même langue qu’eux, compréhensible et belle et bien humaine. La deuxième est qu’il –parce qu’au ton grave et presque chaud s’il n’avait pas été aussi cassant, elle est maintenant sûr que c’est un homme- la traite de chien de garde. Elle s’apprête à répliquer, hargneuse, mais le discours du type s’éternise, et il s’enfonce quand il lui dit d’apprendre à viser. Connard, avec des lunettes, je t’aurais déjà fait fermer ta grande gueule, azy. Alors qu’elle s’apprête à extérioriser quand il se tait, le bruit d’un froissement de tissus l’arrête. Calvetti.. ?

Oui, c’est bel et bien la blonde qui se décale sur le côté, l’air plus désapprobatrice et désespérée que jamais. Ouais c’est ça sale ingrate de Barbie, au final y a que Chichi qui m’aime, na. Elle se fige quelques secondes quand elle réalise ce qu’elle vient de penser. Y a que Chichi qui l’aime. Elle en aurait presque rit, dans d’autres conditions. Lolilolz comme disent les jeunes.

« Enchanté. Décembre est désolé, les reflex se contrôlent difficilement. »

Je vous en foutrais de l’enchantement et des réflexes, moi. Elle serre encore les poings, plus fort cette fois, et se dit qu’à la prochaine petite remarque, elle risque d’exploser. Se retient pour l’instant, le bras de C-18 s’enroulant autour du sien l’obligeant à reporter toute son attention sur le sol et tout obstacle potentiel qui pourrait lui faire perdre face devant le grand machin brun duquel elles s’approchaient de plus en plus. [/i]Ouais ben c’est ça souris, enfoiré, un jour je te le ferais avaler ce sourire.[/i]

Trop occupée à fusiller l’homme du regard, elle met un certain temps à assimiler les parles de Calvetti. Elle a brisé la vitrine d’un opticien. Elle plisse les yeux pour essayer d’apercevoir les lunettes empilées sur les étagères, ne voit rien, abandonne. La blonde avait l’air plus entoushiaste, tout d’un coup, et elle lui faisait confiance, à cette son canapé tout confort. C’est étrange, mais ils forment un groupe, alors c’est comme ça.

Elles s’arrêtent devant la ‘chose’ et Décembre a enfin l’occasion de le détailler, se mettant sur la pointe des pieds pour mieux voir ses traits plongés dans la semi pénombre. Il est grand, trop grand, âgé, il lui semble, brun. Et il a les yeux clairs, voilà. C’est tout ce qu’elle voit, tout ce dont elle a besoin de voir. Barbie se présente puis repart, et la rouquine en profite pour écraser consciencieusement le pied de grand machin aux cheveux hirsutes, ne lui adressant pas un regard. Attends que je me remette à bien voir, et je te défoncerais, tch.

Une fois dans le magasin, elle se détache de « Maman Flic » et avance à tâtons sur les morceaux de verre brisé, finissant par trouver ce qu’elle cherche, soit un tabouret assez haut ou elle s’installe le plus confortablement possible, après l’avoir vaguement épousseter pour ne pas se trouer le cul sur du plexi’, bordel. Elle bat tranquillement des jambes, bien droite, et s’adresse à son nouvel ennemi numéro 1 –pas pour longtemps, vu la rapidité de ses changements d’humeur vis-à-vis des gens ici- :

« Bon, le grand truc là-bas tu te bouges et viens l’aider, on dirait que t’as un ballet dans le cul, toi aussi, merde. »

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MessageSujet: Re: Il est fou, Afflelou, il est fou!   Il est fou, Afflelou, il est fou! Icon_minitimeVen 18 Jan - 1:12

• 04h-06h
Opticien


"Enchantée. Décembre est désolé, les reflex se contrôlent difficilement". Puis quelque chose à propos d'un opticien. Et enfin "Je m’appelle Calvetti et vous ?" Voilà tout ce qu'à dit la blonde depuis qu'elle a ouvert la bouche Clair net et précis. Elle ne rigole pas, on dirait. Remarque, tant mieux, il n'a pas que ça à faire, de rigoler. Donc, la blonde = Calvetti et le chien de garde = Décembre. Enregistré.

- Hippocrate.

Clair, net et précis, non ? A vos ordres capitaine. Et puis bon, c'est pas qu'il n'a pas que ça à faire de s'éterniser en long blablatages avec ces dames, mais son objectif de départ s'intitule plutôt "retrouver October et Landscape dans le supermarché". Pas "prendre le thé avec des petits gâteaux au milieu des bouts de verre".
Il retient un juron, quand, en passant, la gamine rousse lui écrabouille le pied. Se retient surtout de la frapper. Mais elle ne va pas bien ou quoi ? Elle a la rage ? Ça expliquerait au moins son sale caractère !

Il se prépare à s'en aller vers le supermarché, lorsque la voix du toutou à sa maitresse l’interrompt, péremptoire :

« Bon, le grand truc là-bas tu te bouges et viens l’aider, on dirait que t’as un balai dans le cul, toi aussi, merde. »

Il serre les dents un instant, avant qu'un rictus ne se dessine sur ses lèvres. Se retourne pour la dévisager, assise sur son tabouret en plexis, les jambes croisées, la tête droite.

- Eh oh, la sale gosse ! Tu t'es pris pour une reine sur son trône ou quoi ? Regarde mieux, ma pauvre, c'est un tabouret. Ah mais suis-je bête ! Tu sembles avoir quelques problèmes de vue. Et t'as réellement cru que j'allais te filer un coup de main ? Pour que la prochaine fois que tu me vise avec une lampe de poche tu réussisse à me toucher ? Quelle naïveté !

Il plisse un instant les yeux, semblant réfléchir.

- Mais bon. Comme je suis en mesure de t'aider... et que laisser une pauvre fille aveugle me ferait un peu mal au coeur, surtout dans cette ville pas très fréquentable... j'accepte...

Il s'avance au milieu des paires de lunettes, en ramasse une paire intacte sur le sol, la lève à la hauteur de ses yeux, avant de continuer :

- ... à une seule condition : des informations sur cette ville. Ce que vous savez à propos d'elle. De ce qui s'y passe. Entre collègues amnésiques, et si on s'entraidaient ? Sa voix change légèrement, trahissant désormais un peu de concentration : bon, dis moi. Tu vois flou partout ? Ou juste loin ? Ou peut-être seulement près ? ...


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MessageSujet: Re: Il est fou, Afflelou, il est fou!   Il est fou, Afflelou, il est fou! Icon_minitimeMer 23 Jan - 17:29

Condition. Mais il se prend pour qui lui ? Il arrive et pose ses conditions Monsieur Hippocrate. Ça va bien ? Il ne veut pas non plus que je sois à ses ordres ? Et puis pourquoi lui ferait-on confiance ? Je ramassais quelques lunettes aux verres intactes et les posais à côté de Décembre, je restais silencieuse. Des informations. Je ne lui donnerais que le minimum pour l’instant. Il fallait toujours se méfier. Et puis quoi, peut-être qu’il ne voudrait pas nous dire ce qu’il savait lui. Alors commençons doucement. Pas trop d’informations d’un coup. De toute façon douée comme elle était Décembre, allait sûrement dire tout ce qu’elle savait. Donc parlons de l’église et du train tiens. Je posais un instant mon regard sur le visage du brun puis lâchais :

-On ne sait sûrement pas plus de choses que vous. Elle nous donne des souvenirs, on arrive tous par un train, les lieux sont bizarre. Il y a une Eglise où l’orgue joue tout seul et le mur entourant le cimetière nous a téléporté ici.

Tiens d’ailleurs ici. Où était-ce vraiment ? Sommes-nous loin de l’église ? Un instant je fus tenté de sortir ma carte. Mais ma prudence devenu naturelle m’en empêchait. Sait-on jamais qu’il essaye de la voler. Il avait l’air si avide d’informations. Oui et puis ça se trouve c’était un voleur recherché avant, il y avait bien Novembre le dealeur et Décembre la racaille. Enfin un voleur avec un nom comme ça, c’était étrange. Fallait vraiment que je me calme, la paranoïa ça m’arrangeais pas. Je me remis à la recherche de paires de lunettes intactes, faisant attention à ne pas marcher sur les débris de verres. J’étais en baskets et je n’avais aucune envie de me retrouver avec un bout de verres planté dans le pied. A l’idée d’une blessure je me rappelais mon deuxième souvenir et de la douleur que j’avais alors ressentis. Je frissonnais à cette pensée et préférait river mon attention sur la recherche des lunettes. C’était tellement plus… passionnant. L’action, l’adrénaline étaient à leur summum tandis que je me baissais pour en ramasser. Bon en fait j’avais carrément l’impression de ne servir à rien, en ce moment. Mais bon c’était mieux que de se prendre une déflagration dans la tronche non ? A voir. Pour l’instant le seul truc dangereux était des bouts de verres totalement immobiles et potentiellement le brun. Ramenant de nouvelles paires de lunettes vers ce dernier je rajoutais :

-Apparemment il y a aussi des loups en liberté.

Parce que ça il fallait quand même le dire. S’ils étaient là, dans ce centre commercial autant le prévenir. C’était un danger pour tout le monde.

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MessageSujet: Re: Il est fou, Afflelou, il est fou!   Il est fou, Afflelou, il est fou! Icon_minitimeMar 29 Jan - 19:52

Décembre plisse les yeux. Naïveté, trône, gamine ? Elle ouvre la bouche pour répliquer que, non, elle proteste et que c’est lui le schnock, ici, mais il la devance, encore. La traite de pauvre fille, dit qu’il veut bien l’aider, demande des informations à Calvetti en échange. Lève une paire de lunettes à hauteur de ses yeux, lui demande des informations sur sa myopie.

Elle reste silencieuse, immobile, presque calme, coule un regard plat vers la blonde. Elle lance un regard mauvais au brun et ramasse des montures encore intactes, finit par répondre, sans arrêter de chercher. Souvenirs, loups… ? Toute autre personne normale aurait retenu ces « détailles » avant tout, aurait paniqué, sans doute, fuit, bêtement, peut-être mais Décembre n’est pas de ces gens là. Décembre, elle, attend que le silence soit parfait dans la boutique, prends une inspiration. Elle verra plus tard pour les clebs géants.

Son buste part brusquement en avant, et ses dents se referment sur un bras. Elle aurait préféré une joue, un truc nue, histoire de croquer pleinement dans la peau halée de l’autre, mais à la place, celles-ci mâchonnent du tissu, et elle n’est pas sûre qu’il le sente comme elle l’aurait voulu. Bon, bon, bon. D’accord. Tentative de vengeance foirée, mais elle ne regrette rien. Après tout, elle n’est pas de ceux qui se retiennent –et en plus elle a la dalle, l’instinct de survie, que voulez-vous.

Elle se redresse, s’essuie les lèvres, grimace en sentant les fibres synthétiques du manteau collées à sa langue. Elle aurait peut-être dû choisir le coup de poing classique, au final. Soupire, finit par lâcher, dégoûtée.

« Y a un magasin de vêtements, pas loin, aussi. Je sais pas toi, mais moi je pense que tu devrais aller y faire un tour, t’sais ? Parce-que là, putain, déjà c’est dégueulasse, en plus c’est has-been, le, euuuh… »

Black out. Comment il s’appelle, déjà ? Elle se souvient l’avoir entendu dire un nom, ne s’en souvient plus. H quelque chose. Hippocampe ? Hippie… ? Hyper… ? Elle fronce les sourcils. Bien sûr, elle pourrait lui trouver un surnom, mais le premier truc qui lui vient à l’esprit est Tortue Géniale, et elle ne peut pas se résigner à l’appeler comme ça parce-que dans Tortue Géniale, il y a géniale. Elle crache soudain par terre, dédaigneuse, et finit sa phrase dans un éclair de génie.

« Hips. »

Hips. Oui, tout à fait, à partir de maintenant, elle l’appellera Hips. Même si c’est ridicule et que ça sonne alcoolo, elle s’en fou, voilà.

« Sinon bah c’est surtout de loin quoi. De près je crois que ça va mieux, après, sois pas un crevard et trouve moi un truc incassable, ‘fin t’vois quoi. »

Comme si de rien n’était.

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MessageSujet: Re: Il est fou, Afflelou, il est fou!   Il est fou, Afflelou, il est fou! Icon_minitimeMar 29 Jan - 23:43

• 04h-06h
Défilé des lunettes

Il écoute d'un air faussement désintéressé ce que lui raconte la femme blonde -Calvetti, il va se le rentrer dans le crâne, à coup de pioche si il le faut ! Les souvenirs, il avait remarqué, expérimenté, même si, il faut l'avouer, il se serait bien passé du dernier fragment de mémoire... Les lieux sont bizarres ? Il repense à l'épisode du tremblement de terre au pont. Bon. donc ça aussi on peut le coché comme "déjà remarqué". Le coup de l'église et de l'orgue, par contre, c'est nouveau. Comme cette histoire de mur et de téléport... Il range les informations dans sa tête, dans le tiroir Nulle Part. Un tiroir bien solitaire dans l'immensité vide de sa mémoire...

Elle se rapproche de lui, pour lui tendre des lunettes. En profite pour évoquer les loups. Les loups dont à parlé Landscape, hein ? Rien de nouveau sous le soleil. Si seulement il y avait du soleil. Mais il semble qu'il ne connaisse que la nuit de cette Ville, pour le moment...

Il sent alors quelque chose. Non, pas quelque chose. ÇA. Le petit chien roux enragé vient de lui planter ses crocs dans le bras. Par chance, son pull le protège de la morsure en grande partie, et même si une douleur assez vive irradie du point où elle a attaqué, il se doute que ça aurait pu être pire.

Au moment où il secoue le bras pour lui faire lâcher prise, elle est assez intelligente pour se retirer, s'essuyant la bouche d'un revers de sa manche, une grimace sur le visage. Il se prépare une seconde à lui mettre une baffe, mais est coupé dans son élan par la réplique cinglante que la gamine lui assène.

« Y a un magasin de vêtements, pas loin, aussi. Je sais pas toi, mais moi je pense que tu devrais aller y faire un tour, t’sais ? Parce-que là, putain, déjà c’est dégueulasse, en plus c’est has-been, le, euuuh… »


Remarque stupide et au combien désobligeante qu'elle conclu par un "Hips", après avoir craché par terre. Hips ? C'est censé être lui ? Hips comme le hoquet d'un alcoolique ? Elle est bien bonne celle-là ! Quel toupet tout de même. Il ne peut s'empêcher de penser que cette rouquine a du cran. Ou qu'elle est totalement inconsciente. Au choix.

« Sinon bah c’est surtout de loin quoi. De près je crois que ça va mieux, après, sois pas un crevard et trouve moi un truc incassable, ‘fin t’vois quoi. »


Cette fois, il ne peut retenir le petit rire qui monte dans sa gorge. Du culot, voilà, oui, c'est ça.

- Bon sang, c'est une muselière qu'il te faut à toi, grommelle-t-il, son ton contrastant avec le demi-sourire amusé qui étire ses lèvres. C'est comme ça que tu montre ton affection et que tu remercie les gens qui t'aident ?

La gamine lui fait penser, par certains aspects à October. En plus dur et plus cassant, en fait. October n'a ce genre de répondant que lors des situations de crise, d'après ce qu'il a pu voir pour le moment. Même si la brune a sa fierté. Ses pensées se tournent vers Landscape et elle. Où peuvent-ils être ? Le médecin croise les doigts pour qu'ils n'aient pas l'idée stupide de sortir du centre commercial. Quoique ces deux idiots en seraient capables...

Il lève une première paire de lunettes devant ses yeux. En observe du mieux qu'il peut la courbure. Quand on voit mal de loin, c'est la myopie... donc... donc les étranges relents de son passé, ceux qui ressortent depuis le début, depuis son réveil dans le train, ces étranges connaissances médicales, sans doute un oubli de la Ville... ces relents lui parlent chinois. Verre concave. Concave comme bords épais. Alors il examine paire de lunette après paire de lunette, reposant sans ménagement celles qui ne correpondent pas, marmonant tout haut :

- En plus, de l'incassable, hein ? Mademoiselle est difficile, on dirait. Si tu crois que j'ai le temps de tester tout ça. Je vais juste tâcher de trouver quelque chose qui t'évitera d'éborgner un pauvre innocent à coup de lampe de poche, ça me semble déjà pas mal.

Puis, il prend la peine de répondre à Calvetti. Soyons un minimum honnête. Il ne voudrait pas risquer une nouvelle attaque du chien de garde...

- Pour ma part, je ne sais pas grand chose. Que le marais est dangereux. Que la Ville est bizarre en effet. Le Pont joue des mauvais tours à ceux qui y passent...

Rester évasif. Et ne pas évoquer Landscape et October. Inutile de parler d'eux. Moins les gens en savent, mieux c'est... Il laisse échapper un soupir de soulagement en découvrant la paire de lunettes de ses rêves. Enfin, des rêves de Décembre plutôt... Il se retourne vers elle, et lui met la paire de lunettes sur le nez avec douceur, tout en l'avertissant :

- Je te préviens, si tu me mords encore... je te trouve une muselière. Oh. Et la monture est rose, si ça t'intéresse...


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MessageSujet: Re: Il est fou, Afflelou, il est fou!   Il est fou, Afflelou, il est fou! Icon_minitimeMar 29 Jan - 23:45

Les règles sont les règles, quoiqu'il arrive. Quelle chance pour toi Décembre, puisque grâce à ça, Elle se voit obligée de te rendre un souvenir. A contrecœur. Au moins, tu peux désormais le voir, qui flotte devant ton visage...

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MessageSujet: Re: Il est fou, Afflelou, il est fou!   Il est fou, Afflelou, il est fou! Icon_minitimeSam 2 Fév - 18:38

Hips rit jaune et lui dit qu’il lui faudrait une muselière. Haha, très drôle. Elle grogne, lui lance un regard noir, ne bouge pas pour autant. Il se met à chercher, et elle le regarde faire, impatiente. Elle va pouvoir revoir clairement, bordel, elle va enfin pouvoir voir! A cette pensée, quelque chose comme de l’excitation enfle dans sa poitrine, et elle se met à battre des jambes. C’est bête, mais elle a l’impression que le monde sera différent. Elle ne sait pas dans quel sens, mais le fait d’enfin pouvoir faire deux pas sans se prendre un mur la rend extatique.

Elle ignore les remarques désobligeantes du médecin, s’agite de plus en plus sur sa chaise, zappe toutes les informations qu’il semble lâcher au compte-goutte, ne réagit qu’au contact doucereusement froid du métal contre le creux de ses oreilles et l’arrêt de son nez. Elle saute de sa chaise, lève haut les bras, sans savoir si elle va se mettre à gueuler ou étreindre l’adulte, puis Calvetti, toujours debout un peu plus loin, n’a le temps que d’écarquiller les yeux en se voyant heurter une balle de ping-pong volante et luminescente.

Doucement, Décembre se souvient…

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MessageSujet: Re: Il est fou, Afflelou, il est fou!   Il est fou, Afflelou, il est fou! Icon_minitimeSam 2 Fév - 19:39

Et les souvenirs viennent se réfugier chez leur propriétaire...

Décembre:

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MessageSujet: Re: Il est fou, Afflelou, il est fou!   Il est fou, Afflelou, il est fou! Icon_minitimeSam 9 Fév - 9:30

Je suivais l’échange entre Décembre et Hippocrate, en restant silencieuse. Je souris au surnom donné au brun. Hips. Ce qui était bien avec Décembre c’est qu’on était toujours étonné. Totalement imprévisible. Un coup elle t’aime un coup elle te mord. Ce n’est pas un chien, de ce côté-là, elle tient plus du félin. L’opticien improvisé finit par trouver une paire de lunette à Décembre, qui semblait en être ravi. Tant mieux. C’est alors qu’une boule de lumière familière vint éclairer le visage de la rousse. Tiens en parlant de souvenir. Décembre tomba dans cette étrange transe dès que la sphère lumineuse la heurta. Plus qu’à espérer que ce n’était pas un souvenir déplaisant, sinon on allait en entendre parler. J’attendais que Décembre revienne à la ‘réalité’, peut-être qu’au fond ce n’était pas la réalité. Tout ça ce n’était peut-être qu’une illusion, un jeu, un rêve ou un cauchemar. Un labyrinthe formé par le subconscient qui se tue à vouloir le rendre le plus réel possible ? Non c’était peu vraisemblable. Mais des loups mutants ça l’était ? Non. Posant mon regard sur Hippocrate je lui dis :

- Merci pour les lunettes. Pour le pont, c’est étrange j’y suis passé, mais il ne m’est rien arrivé de spécial.

En même temps peut-être que lui n’y était pas passé avec une voiture…. Et merde la voiture. On avait laissé la voiture là-bas. Bon d’accord c’était plus qu’une vielle carcasse de ferraille, mais quand même c’était plutôt pratique. Est-ce qu’elle pouvait quand même venir jusqu’à nous si Novembre ‘l’appelait’ ? Hippocrate avait parlé des marais. Était-il passé par là ? Un lieu dangereux, oui il n’inspirait pas confiance de toute façon et la voiture s’embourberait sûrement. Bref il y avait peu d’espoir de revoir ce vieux tacot. Je soupirais de frustration. Je soupirais beaucoup de toute façon. Mais c’était mieux que de crier ou pleurer non ? Je demandais à Décembre qui semblait sortir de sa transe :

- Ça va ? On y va ?


Maintenant qu’on avait, ou plutôt, qu’il avait trouvé des lunettes on n’allait pas rester éternellement dans ce magasin. Même si je ne considérais pas cette recherche de lunette comme du temps perdu, je ne voulais pas en perdre un peu plus. Le contrôle du temps, c’était sûrement la chose qui m’effrayait le plus ici.

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MessageSujet: Re: Il est fou, Afflelou, il est fou!   Il est fou, Afflelou, il est fou! Icon_minitimeDim 10 Fév - 22:26

• 04h-06h
Ciao baby

Bon, les lunettes semblent faire plaisir à la gamine. A tel point qu'il a envie de rire et de lui dire "eh, oh, un peu de calme, c'est que des lunettes, tu sais". Mais le coeur n'y est pas. Surtout que la Ville semble avoir décider de calmer elle-même la jeune excitée, en lui envoyant.... un souvenir. Dans lequel la rouquine plonge de façon absolument accidentelle, ce qui tire un soupire à l'homme. Bon sang, ces jeunes ne veulent pas faire un peu attention ?...

Calvetti le remercie. Étrange changement d'attitude avec sa froideur précédente, mais il ne relève pas. Avec la Ville te le danger qui guette, tout le monde est sur les nerfs. D'ailleurs, ces remerciements sont sans doute éphémères. A peine la petite semble émerger de son souvenir que la blonde enchaine :

- Ça va ? On y va ?


Il hausse les épaules, sourit doucement, et leur tourne le dos.

- Bon, et biens mesdames, je vous laisse, puisque vous êtes si pressées, je pense que deux idiots m'attendent sagement, je ne voudrais pas qu'il s'ennuient trop...

Il accompagne ses paroles d'un petit geste vague de la main, avant de l'enfoncer de nouveau dans sa poche, pour retrouver le contact doux et froid à la fois de sa flasque d'alcool. Ses pensées toutes entières tournées vers les informations de Calvetti. Pourquoi le pont leur a-t-il joué ce tour à eux et pas à elle ? ...




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