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Il était un faon.

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Jouet fraîchement arrivé
Bambi1
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Bambi1

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MessageSujet: Il était un faon.   Il était un faon. Icon_minitimeDim 28 Oct - 16:32

Il était un faon. 1504705650 22h-00h

My name is Bam. Bambi.
Il pleut dehors. Ca va faire friser tes cheveux. Attention Bambi. Où es-tu ? Dans un train. Pourquoi n'y-a-t-il pas de chauffage ? Parce que c'est un vieux train, un vieux train à l'arrêt. Tu appelles. Il n'y a personne. Debout Bambi. Lève-toi. Personne ne t'aidera ici. Personne ne se laissera charmer par tes battements de paupières. Debout. Il pleut dehors mais ce n'est pas grave. Suis les pas fluorescents qui brillent dans la nuit obscure et qui semblent te guider. Te guider vers quoi ? Vers des gens. Seule tu n'es rien. Mais avec les gens, tu pourras jouer. Les manipuler à ta guise. Sauf qu'autre chose te manipule de plus loin...
Debout Bambi. Ton temps s'écoule déjà.

Tu sortis de ta poche ton portable, machinalement. Tu appuyas frénétiquement sur les touches, en vain. Tu ne savais pas où tu étais. Tu regardas autour de toi, mais aucun de ces décors ne te sembla familier. C'est alors que tu compris. Oui, tu venais de tout comprendre. BOOM. Tu étais incapable de dire qui tu étais. Quel était ton prénom ? Quel âge avais-tu ? Où est-ce que tu habitais ? Toutes ces questions. Et aucune réponse. Tu voulus rester dans ton siège miteux, mais il faisait froid. Et il faisait nuit noire. Tu pris ton courage à deux mains, te levas. On t'avait fait une grosse farce. Et tu allais engueuler ceux qui avaient comploté tout cela. Maintenant. C'est alors qu'une trousse de maquillage tomba de tes cuisses. Tu n'avais même pas remarqué sa présence. Tu te penchas pour la ramasser et tu la retournas dans tous les sens. Soit elle t'appartenait, soit on l'avait posée là et elle t'était destinée.

Tu fis glisser la fermeture éclair, et plongea ta main manucurée pour en piocher le contenu. Tout d'abord, un numéro d'un magazine, soigneusement plié en deux. Tu le feuilletas, mais aucune des têtes dans ce fichu magazine, ne te rappelaient quoique ce soit. Ensuite, un miroir de poche. Tu appuyas sur le petit bouton qui le fit s'ouvrir et tu en profitas pour vérifier que ton maquillage n'avait pas coulé. Heureusement non. L'honneur était sauf. Ta découverte suivante fut un rouge à lèvres. Tu t'en appliquas une couche sur la lèvre inférieure, puis tu pinças tes lèvres pour en étaler soigneusement et uniformément. Parfum Fraise des Bois. Si c'était quelqu'un qui t'avais offert cette trousse, alors oui, il avait beaucoup de goût.

Finalement, il ne resta plus qu'une seule chose dans la trousse. Tu la sortis soigneusement. Un paquet cadeau noir, entouré d'un élégant nœud rouge en tissu. Tu le retiras et défis l'emballage pour tomber sur un écrin. A l'intérieur, il y avait un magnifique porte-clé en cristal. Tu le pris entre ton index et ton pouce et le retournas. Un faon avait été taillé dans cette roche transparente et pure. Bambi.

Tu rangeas le tout dans la petite trousse, ainsi que ton portable qui ne donnait plus signe de vie. Tu imaginas qu'il devait être déchargé. Qui sait depuis combien de temps on t'avait gardé en otage de la sorte ? Et qui t'avais lobotomisé ? Tu enrageais. Tu t'extirpas de ton wagon et secouas la tête dehors. Il faisait vraiment froid et tu te frictionnas énergiquement, comme brûlée par la température environnante, un nuage de buée s'échappant de tes frêles lèvres. Tu descendis la marche et te retrouvas sur le Quai. Il n'y avait personne.

▬ Franchement, c'est vraiment pas drôle.


Tu te dandinas sur place, avant de remarquer la présence de pas fluorescents sur le sol. Glauque. Tes bottines claquaient, et tu te retournas. Ici, tout était effrayant, les ombres, les trucs brillants, ce train miteux. Vraiment, tu n'étais pas digne de trainer dans un lieu pareil à cette heure de la nuit. Et puis, il pleuvait. Tu allais boucler. Ton mascara coulerait, et ce serait pire que dans un film de série B.

▬ Je vais porter plainte, qui que vous soyez.

Elle aurait volontiers échangé son magazine contre un parapluie.


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MessageSujet: Re: Il était un faon.   Il était un faon. Icon_minitimeDim 28 Oct - 18:04

C'est ça. Porte plainte pour voir. Plains toi. Personne ne t'entends.

Quelque chose lui tombe dessus. Un petit sablier relié à une chaîne en argent. Le sable est bleu et s'écoule lentement. En levant la tête, elle peut observer un point fluorescent dans le ciel, à quelques mètres d'altitude.

Le point descend et elle peut discerner un perroquet. Du moins, ça ressemble à un perroquet. Mais les couleurs vives sont remplacées par un teint terne et grisâtre à peine éclairé par des touches de bleu qui scintillent doucement dans la pénombre.

Ce n'est pas normal.

L'oiseau bat des ailes au dessus de sa tête et roucoule. " Perdue. Elle est perdue. Elle est perdue à Nulle Part. "

Il s'éloigne d'elle et roucoule toujours. " Elle va se faire manger par les loups. " C'est à ce moment qu'un long hurlement perce la nuit. La meute n'est pas loin. " Sauf si elle suit le guide. " termine le perroquet d'un ton moqueur. Il ne vole pas vite mais il s'en va.

Spoiler:

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MessageSujet: Re: Il était un faon.   Il était un faon. Icon_minitimeDim 28 Oct - 18:52

Une touche de vernis te ferait le plus grand bien.
Tu attendais, comme une cruche. Il pleuvait, et tu voyais les gouttes ruisseler sur tes cuisses. Mais qu'est ce que tu attendais, bon dieu ? Qu'on vienne te dire qu'on t'avait bien eu. A la place, un truc te tomba sur le haut du crâne. Tu sursautas, et tu t'écartas de ce qui roulait sur le sol en poussant une sorte « Hiiiiiii ! ». Puis, tu t'approchas, un pas après l'autre. C'était tellement étrange tout ce qu'il se passait ici que tu ne pouvais pas savoir si ce truc minuscule n'essaierait pas de faire de toi son casse-croûte. Et tu étais sûre que de la biche sautée, c'était pas bon.

Tu t'accroupis et fis rouler l'objet dans la paume de ta main. Un magnifique petit sablier, dont le sable bleu se déversait doucement. Tu serras l'objet avant de le passer autour de ton cou. Tu aimais bien ce qui était vintage, après tout. Tu levas les yeux, ton regard plissé, les gouttes ruisselant sur ton front et tes joues, te demandant qui avait bien pu te balancer un truc pareil. Enfin quoi, y'avait des manières plus élégantes pour faire des cadeaux. Comme t'appeler mademoiselle et de te prier d'accepter ce cadeau. Un volatile se mit à descendre.

▬ Voilà qu'un pigeon vient me tenir compagnie.

Tu ronchonnas. Tu détestais ces sales volatiles galeux. Ils faisaient leurs besoins partout, et en plus, c'était moche. Tu suivis du regard la descente longue à mourir de vieillesse, du machin volant. Lorsqu'il arriva à ta hauteur, tu fis un pas en arrière. Ce n'était pas un pigeon. C'était un perroquet. Mais normalement, un perroquet, c'est beau, c'est coloré, ça chante bien, ça répète tout ce qu'on dit. Un perroquet quoi. Ce truc là, il était gris, agrémenté de touches de bleu.

▬ Mon dieu, tu es vraiment laid. Tu le sais ça ? Tu pris une pose dramatique. Tu aurais vraiment, mais vraiment vraiment, besoin d'un brushing et d'une pédicure.
▬ Perdue. Elle est perdue. Elle est perdue à Nulle Part.

Tu fronças un sourcil, et tout en vérifiant que ta manucure était toujours parfaite, tu haussas les épaules. Est-ce que ce truc dégoûtant parlait bien de toi ?

▬ Grossier personnage. C'est toi qui est totalement paumé, d'abord. Tu tournas sur toi-même en balayant le paysage du regard. Je suis dans une gare, ahaha !

En guise de réponse, le perroquet s'éloigna de toi. Tu tapas du pied. Vraiment, c'était quoi ce délire ?! Premièrement, tu te retrouvais dans un train hyper moche, tu finissais sous la pluie, et enfin, tu te faisais agresser verbalement par un stupide perroquet. C'était pas ta journée. Vraiment pas. Tu enverrai tout ce beau monde aux assises. Et puis c'est tout.

▬ Elle va se faire manger par les loups.

Tu pivotas la tête vers le volatile. Qu'est ce qu'il était encore en train de baragouiner ? Des loups. N'importe quoi, franchement. Et pourquoi pas des écureuils carnivores aussi ? Tu pouffas de rire. Avant qu'un long et terrible hurlement parvienne à tes oreilles. Ok. Alors là, tu étais mal. Il y avait des loups. Tu trottinas jusqu'au perroquet. De cette façon, si les bêtes affamées apparaissaient vraiment, tu pourrais tenter une diversion en leur balançant ce truc ignoble. Et peut-être qu'avec un peu de chance, ils mourraient d'empoisonnement.

▬ Sauf si elle suit le guide.

C'était du chantage, ou quoi ? Tu dévisageas le volatile répugnant. Ok, tu le suivrais si c'était comme ça. De toute façon, à quoi bon ? Soit, tu te faisais dévorer par des loups, soit tu suivais ce stupide volatile. Alors, va pour le perroquet.

▬ Dis moi, tu es quelle race de perroquet au juste ? Tu penchas la tête. Une sorte de dinde volante, non ? Tu croisas les bras. Si j'étais toi, je me méfierais de Thanksgiving.

Et elle suivait la dinde volante.



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