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| Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. | | |
« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Dim 4 Nov - 17:32 | |
| Lorsque Hécate ouvrit l'armoire, plusieurs choses lui tombèrent dessus. C'est ainsi que deux lampes de poche et trois bouteilles s'écrasèrent sur le sol. Et un regard attentif aurait pu voir autre chose rouler sous l'armoire...
Les lampes de poches étaient basiques, elles se contentaient de produire de la lumière quand on appuyait sur le bouton. Les trois bouteilles en plastiques étaient encore pleines. Les restes d'étiquettes étaient indéchiffrables. La première contenait un liquide transparent et incolore, son étiquette en lambeau était bleue. La deuxième était pleine d'une substance rougeâtre où flottait des particules en décomposition, son étiquette était rouge. La dernière avait une étiquette verte et contenait un liquide incolore et fluide.
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« A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite »
Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 28 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Mar 6 Nov - 15:12 | |
| La jeune rousse blessé à l’épaule était partit, tellement discrètement que si elle ne m’avait pas prévenu je ne l’aurai peut-être même pas remarqué. Novembre lança quelques paquets de gâteaux sur la table et s’éclipsa à son tour tout en me laissant le devoir d’expliquer ce qu’il se passe aux autres. Mais je leur avais déjà tout dit, il voulait que je rajoute quoi ? Que j’avais rencontré un dealer s’avoisinant à un hérisson en furie ? Mais bon puisqu’il se rendait enfin utile j’allais bien gentiment laisser passer son petit air satisfait. Et en plus il n’avait même pas pris à boire. Je devais encore m’en charger c’est ça ? Je soupirais, fallait pas en attendre tant d’un dealer après tout. Je vis la rousse et l’autre brun prendre le même chemin que Novembre et pensais avec un léger sourire qu’il n’en était pas débarrassé finalement. Bien tenté, mais raté. Bien, il y avait moins d’agitation à présent. Je pouvais penser au calme maintenant. Je jetais un regard alentour. Il restait plus que la brune et moi en fait. Cette dernière m’adressait d’ailleurs la parole alors qu’elle s’approchait d’une armoire. Non, je n’avais rien trouvé pour me défendre. Peut-être que Novembre avait cherché dans la maison ? Mais bon logiquement les loups avaient peur des humains quand ils étaient nombreux. Tant qu’ils restaient en groupe ça devait aller non ? Je lui répondis tout en ouvrant un nouveau tiroir du comptoir.
-Non j’ai rien trouvé de spécial. En même temps tout le monde ne se trimballe pas avec quelque chose pour se défendre des loups. Et je ne pense pas qu’on trouve d’arme dans une mairie. Quoique peut-être caché dans certains bureau, faudrait chercher.
Enfin logiquement je devrais avoir une arme à feu. Mais bon, apparemment j’étais un cas dans la police moi. Un fracas me fit sursauter et mon regard se tourna vers l’origine du son. La brune avait ouvert l’armoire et plusieurs objets étaient étalés par terre. Je pus reconnaître des bouteilles qui avaient l’air remplis de différent liquide et des lampes.
-T’as trouvé quelque chose d’intéressant ? |
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« Princesse mutante, suicidaire et maniaco-dépressive »
Luna
Messages : 1916 Date d'inscription : 19/08/2012 Age : 30 Localisation : Lyon
Feuille de personnage Temps restant: (18/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Mar 6 Nov - 16:25 | |
| Hécate avait écouté la blonde - Calvetti, elle avait mémorisé son "prénom", tout en s'écartant prestement de l'armoire lorsque les objets tombèrent au sol dans une folle dégringolade. Un réflexe venu d'elle ne savait où lui fit tendre la main, et elle rattrape une lampe et une bouteille, mais le reste finit par terre, dans un atroce fouillis.
Elle pris le temps de répondre à Calvetti un "plein de choses ouai", avant de se pencher pour ramasser ce qu'elle avait découvert. Des lampes de poches, 2 pour être exacte. Plutôt pas mal. Elle en fit glisser une au sol, en direction de la femme blonde, qui avait entreprit d'explorer les tiroirs du comptoir de la salle. L'autre était pour elle. Un peu de lumière ne serait pas de refus, même si l'obscurité ne lui faisait pas spécialement peur. Dans l'inconnu de cette ville, mieux valait être prudent. Elle concentra ensuite son attention sur les bouteilles. 3 bouteilles. Et aucune semblable à l'autre. La première avait une étiquette bleue. Du moins devait-elle être bleue, car vu l'état de l'étiquette... Le liquide à l'intérieur, qui clapota doucement quand elle agita son contenant, laissait passer la lumière de façon parfaite. Totalement transparent. De l'eau ? Elle ouvrit la bouteille, et approcha son nez du goulot. Pas d'odeur. Peut-être de l'eau. La seconde contenait un liquide rouge jugea-t-elle. Enfin, liquide si on exceptait les choses qui flottaient dedans. Elle ouvrit le bouchon, et approcha de nouveau son nez. Elle fit la grimace. L'odeur était assez désagréable. Dissuasive pour qui aurait pensé boire le contenu. L'étiquette était rouge, elle aussi. Enfin, la troisième bouteille dont l'étiquette était verte, renfermait un liquide incolore. De l'eau ? Elle l'ouvrit et sentit. Ses yeux s’agrandirent, tandis que l'odeur doucereuse envahissait ses narines. Cette odeur... elle titillait quelque chose dans sa mémoire. Ou dans son absence de mémoire. Quelque chose qu'elle ne parvenait pas à définir....
Elle se força à se secouer, et à refermer le récipient. C'est au moment où elle se préparait à se relever que son regard accrocha la petite trace laissée dans la poussière qui recouvrait le sol. Comme si quelque chose avait roulé. Quelque chose de petit. Elle s'allongea au sol et aperçut, dans l'ombre, sous l'armoire. Trop loin pour qu'elle puisse l'atteindre avec son bras. Elle se redressa se tourna vers Calvetti :
- Trois bouteille. Plus deux lampes de poches. Celle que je t'ai fait passer, elle est pour toi, t'a l'air de quelqu'un de censé, je pense que tu en aura l'usage. Au cas où tu en ai déjà une, file là à qui tu veux, peu importe.
Elle ramena son regard sur les bouteilles.
- Je ne sais pas ce qu'elles contiennent. La première ressemble à de l'eau, mais je ne me risquerai pas à en boire. Celle qui est rouge a une odeur affreuse. Et la troisième...
Elle hésita à parler à la blonde de ce qu'elle avait ressenti.
- ... je ne sais pas ce que c'est non plus. Mais elle sent. Ah et il y a un truc sous l'armoire, mais c'est tout au fond, je ne pourrais pas l'attraper. C'est sans doute pas important. Et toi, t'as trouvé quelque chose ?- Spoiler:
hj : Désolée, je crois que j'ai dépassé les 20 lignes. x)
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« A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite »
Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 28 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Mer 7 Nov - 14:36 | |
| Je pris la lampe qu’elle fit rouler jusqu’à moi. J’en avais déjà une mais je pourrais toujours la passer à Novembre. J’étais quelqu’un de censé selon la brune, c’est rassurant au moins. Mon regard se posait sur les trois bouteilles qu’avait trouvées la jeune femme. Deux avaient l’air de simples bouteilles remplis d’eau d’apparence et une autre contenait un étrange liquide rougeâtre où flottaient des particules. Mais apparemment l’un des deux liquide incolore, celui étiquetté de vert, avait une odeur selon l’autre. Je n’avais aucune envie de goûter pour savoir ce que c’était et je n’avais aucune envie d’avoir des possibles effets secondaires ou encore de m’intoxiquer. La brune n’avait pas non plus l’air enclin à goûter les boissons. Bien. En même temps qui voudrait bien goûter quelque chose d’inconnu à part si on le forçait ? L’image de Novembre mettant une granule bleu dans la bouche de la jeune rousse me revient à l’esprit. Il l’avait bien fait lui, sur une fille en train de pleurer en plus… Alors pourquoi ne pourrais-je pas faire la même chose avec lui ? Mais oui, il le méritait, tout à fait, pensais-je avec un sourire narquois. Par contre pour lui faire avaler sans qu’il s’en rende compte, ça allait être plus problématique. Je m’approchais de la brune, laissant tomber mon exploration des tiroirs.
-Non j’ai rien trouvé d’intéressant, à part des couverts. On pourra toujours faire goûter les liquides incolores à Novembre.
Le dire simplement, ça passe inaperçu, elle pourrait même croire qu’il est volontaire pour servir de cobaye. Enfin on verra bien si elle est d’accord. Je me penchais pour voir en dessous l’armoire. Effectivement l’objet qui avait roulé était collé au mur. Et si la jeune brune n’avait pas réussit à l’attraper, je n’y arriverais pas non plus. Il me faudrait quelque chose de long, que je puisse tenir, une règle ça aurait été pratique. Mais je n’en avais pas sur moi. Ma carte ! Je sortis ma carte et commença à l’enrouler sur le sens de la longueur, le plus serré possible pour qu’elle ne se plie pas contre l’objet. Me couchant de nouveau par terre –vive la poussière- j’étendis mon bras le plus loin possible avec la carte au bout. Le petit choc que je sentis m’amena une lueur d’espoir. J’entrepris donc de faire rouler l’objet petit à petit vers la droite, puisqu’il n’y avait pas de meuble. On allait enfin savoir ce que c’était.
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
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| Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Sam 10 Nov - 0:38 | |
| L'objet roule difficilement vers une zone dégagée, mais une fois libéré de dessous de l'armoire, il devient soudainement lumineux et laisse échapper un long grésillement entrecoupé de mots incompréhensibles. Une image tronqué apparaît sur le sol. Elle apparaît et disparaît au gré des grésillements. Elle l'avait complètement oublié, cet objet. L'image grésille de moins en moins, laissant apparaître deux silhouettes humaines. Directement reliée au téléphone du manoir, on pouvait entendre les voix de Violette et de Mad Hatter : « Allôô, Mad Hatter du Manoir de la Ville de Nulle-Part, j’écouuuuute. » La pluie s'est calmée, au-dehors. L'orage a disparu, faisant place à la bruine. Un fin crachin qui s'entête à humidifier ses rues, ses allées, ses murs. Et Elle fatigue, la Ville, épuisée par l'orage. La colère épuise, la pluie affaiblit. Somnolant à moitié, Elle libère de son immense mémoire deux souvenirs, qui, selon ses règles, viennent se poster devant Calvetti et Hécate, sous forme de boules lumineuses. Leur éclat jaune surnaturel a quelque chose d'irrésistible... Vont-elles toucher leur ancienne vie, ou bien la fuir comme la peste ? - Spoiler:
Bravo ! Vous pourrez découvrir vos souvenirs au prochain poste si vous touchez les sphères. Sinon ? Et bien... Vous pouvez toujours essayer de les laisser de côté, et voir ce qui arrive. ~
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Luna
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Feuille de personnage Temps restant: (18/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Sam 10 Nov - 21:20 | |
| Calvetti est venu lui prêter main forte pour dégager l'objet de sous l’armoire. Après un grimace peu amène en direction des bouteilles. Le message est clair, elle non plus ne goutera pas aux liquides qu'elles contiennent. Elle suggère de les faire tester à Novembre. L'image du garçon brun s'imprime dans sa tête. Il est donc volontaire pour ce genre de choses ? Parfait ! La femme blonde lui arracha un sourire, lorsqu'elle la vit rouler une carte et s'en servir comme un bâton pour faire glisser l'objet. Ingénieux. Décidément, elle lui plaisait beaucoup, avec toutes ses ressources. Quelqu'un d'intelligent et de censé, même sans souvenirs, ça restait mieux qu'un gamin instable et complètement inconscient, incapable d'aligner deux idées cohérentes.
Elle fut tirée de ses pensées calculatrices par le grésillement de l'objet en question, qui apparaissait enfin à la lumière de la pièce. Un objet indéfinissable par ailleurs. Elle sursauta légèrement en voyant apparaitre une image. Allons bon, qu'était-ce donc encore que cette chose ?! L'image sembla se préciser petit à petit, et les grésillements s'atténuèrent, jusqu'à ce que le son soit audible et compréhensible. Une phrase résonna alors dans la pièce, tandis que deux silhouettes -des personnes qu'elle n'avait jamais vu, elle en était sûre-, s'agitaient devant ses yeux ébahis.
« Allôô, Mad Hatter du Manoir de la Ville de Nulle-Part, j’écouuuuute. »
Mad Hatter. Mad comme fou ? Remarque, vu sa voix et le ton de sa phrase, il portait bien son nom. Qui était donc cet hurluberlu ? Et la fille à côté de lui ? La ville de Nulle-Part. Elle portait bien son nom. Il y avait donc un manoir dans la ville? Et d'autres gens qu'elle n'avait pas croisés. Combien étaient-ils ? Elle se demanda si elle était condamnée à se poser cette question éternellement. Quel supplice d'avoir perdu la mémoire ! Elle jeta un regard à Calvetti, et réalisa soudain qu'elle ne s'était pas présentée.
"Au fait, Calvetti. Moi c'est Hécate. Enfin, je crois."
Puis elle se tourna de nouveau vers l'image, et se dit qu'elle ne perdait rien en essayant une réponse.
"Euh... C'est Calvetti et Hécate. Dans la mairie de... Nulle-Part. Vous nous recevez ?"
C'est au moment où elle faisait cette déclaration hésitante -pouah, elle avait horreur du ton de sa voix !-, qu'elle les vit. Les deux petites sphères jaunes qui flottaient devant elle et Calvetti. Qu'avait dit la blonde déjà ? Des souvenirs ? L'occasion de retrouver sa mémoire perdue. Elle se remémora le garçon brun de tout à l'heure, l’insouciant qui avait voulu chasser la sphère d'un geste de la main. Emporter dans son souvenir. Un simple contact donc... Elle hésita un court instant, avant d'avancer ses doigts vers la lumière jaune. Elle voulait juste savoir... |
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Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 28 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Sam 10 Nov - 22:29 | |
| L’objet roula sur le côté et apparut enfin à découvert. Je me relevais enlevant rapidement la poussière de ma veste en cuir et sursauta lorsque j’entendis un grésillement puis une voix où perçait une note de franche bonne humeur qui n’allait pas du tout avec le contexte. Mon regard se posa sur l’image qui semblait sortir de l’appareil. Pendant un moment je restais ébahie. Le gars qui avait parlé ressemblait à un aristocrate de l’ancien temps. C’est la première pensée qui me vint à l’esprit sur l’instant. Je regardais un instant mes habits et ceux d’Hécate, non c’était bien lui qui n’était pas habillé ‘normalement’. On est dans une autre époque ou quoi ? Il parle de Manoir en plus. Mon regard vert se posa alors sur le deuxième personnage complétant l’image. Une jeune fille, qui se rapprochait déjà plus de nous. Donc c’était lui qui venait d’une autre époque ? C’était possible ça, au moins ? Ou alors c’est un original. Ouai ça semblait plus logique. Me vint alors d’autres questions. Sont-ils amnésiques comme nous ? Habitent-ils leur Manoir depuis longtemps ? Pourront-ils nous aider ? La brune choisit ce moment pour se présenter. Hécate, donc, nous présenta ensuite aux deux personnages de l’image. Nous entendraient-ils ? Sûrement si on les entendait. Et nous voyaient-ils ? Sûrement aussi. Quoique. Pourquoi il n’a pas dit ‘bonjour’ plutôt qu’ ‘hallo ?’ et ‘j’écoute’ dans ce cas ? Bref. Je questionnai à mon tour regardant l’image :
« Vous êtes dans cette ville depuis longtemps ? »
S’ils me répondaient j’allais enfin savoir s’ils allaient pouvoir nous en apprendre plus sur cette ville. D’ailleurs où était ce manoir ? Je n’en avais pas vu jusqu’à là… Étaient-ils arrivés par un autre endroit ? Mais je n’avais pas le temps de poser la question qui me brûlait les lèvres qu’à mon tour mon regard fut attiré par les sphères de lumières. Sans même attendre de réponse, je touchai la boule voletant vers moi, en espérant que ce souvenir ne serait pas aussi éprouvant que le dernier. Il fallait vraiment l'espérer.
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Sam 10 Nov - 22:37 | |
| La mémoire revint à Hécate et Calvetti, tandis que Mad Hatter et Violette attendaient toujours au bout du fil, loin, dans le Manoir. Elle trouvait ça drôle qu'ils gâchent leur temps de parole à essayer de retrouver la mémoire. Mais d'un autre côté, Elle se força à regarnir leur compteur respectif d'une demi-douzaine d'heures, car telles étaient ses règles. - Hécate:
Bouffée d'adrénaline. Ça y est, elle y est. Elle y est, quoi ! Elle se sent proche du but. But qui n'était pas celui d'origine, d'ailleurs. Mais la sensation d'un succès prochain, ce même pressentiment qui vous pousse à croire qu'un rien suffirait à vous assurer la réussite, oui, cette sensation reste la même, quoi qu'il arrive. Devant elle, des étagères poussiéreuses s'alignent en rangées asymétriques et désordonnées. Le faisceau lumineux de sa lampe torche balaie de vieilles bouteilles, vides pour la plupart, elles aussi couvertes de saletés en tous genres.
« T'as trouvé quelque chose d'intéressant ? » La voix retentit dans son dos. Elle sait que sa source est toute proche, sans doute cachée par quelques meubles pourris par l'humidité ambiante. « Plein de choses, ouais », réplique-t-elle d'un ton égal tandis que ses prunelles pétillantes se posent sur un liquide incolore contenu dans une bouteille. Liquide qui diffracte l'image d'un paquet emballé à la va-vite, caché derrière la bouteille. Et d'autres flacons plus ou moins pleins, sur la même étagère. Bingo ! Elle a réussi. Elles ont réussi.
Ce n'est pas ce qu'elle s'attendait à faire, mais elle touche au but. Plus qu'à relever d'éventuelles empruntes sur ces paquets, et un pan entier du groupe est démasqué. L'autre s'approche prudemment, son arme à la main. Elle jette un coup d’œil rapide à la marchandise qu'elles ont découvert et contourne soigneusement l'étagère, guettant sans doute l'arrivée d'autres individus. « 'Va falloir plus que ça pour les coincer, n'importe qui a pu toucher ces emballages. »
Le ton froid de la défaite. En fin de compte, le but s'esquive, se brouille. Disparaît. Elle a l'impression d'avoir perdu ses objectifs de vue. Son objectif. Celui qui l'a conduit jusqu'ici. - Calvetti:
« T'as trouvé quelque chose ? »
Elle se demande s'il sera aussi efficace que Christie. Avec elle, au moins, les missions ne traînaient pas, le travail était propre, les rapports toujours clairs. Et lui ? Est-ce qu'il sera à la hauteur ? Elle examine le dossier tout en repensant à la façon dont son ancienne partenaire de travail lui avait annoncé son départ. Une promotion pareille, ça ne se refuse pour rien au monde. Elle jette un regard froid au remplaçant de son amie. Il n'a pas l'air d'être du genre à faire le boulot proprement. Il a l'air trop sûr de lui, trop dispersé, trop plaisantin.
Ses prunelles vertes luisent d'un éclat insatisfait lorsqu'il lui annonce qu'il a peut-être une piste. Il n'a pas l'air de prendre l'affaire au sérieux, et ça l'agace. Il n'est pas concentré. Au lieu de ça il s'amuse, fait rouler une gomme sur son bureau, feuillette rapidement une pile de documents posés sur la table, sifflote. « Bon, tu vas me dire ce que t'as trouvé oui ou merde ?! » Grogne-t-elle en fracassant un pauvre critérium bleu foncé sur son propre bureau. Non, vraiment, elle ne le supporte pas, celui-là. « Oh, du calme la tigresse, tu me fais presque peur, tu sais... Ils t'ont pas appris à rester calme, à l'ar... » Le dossier vole, s'écrase contre son visage trop assuré. Il laisse les feuilles s'éparpiller sous sa chaise et reprend, légèrement vexé : « Bon, tu vois l'entrepôt derrière le stade d'athlé' ? D'après mes sources, il risque d'y avoir une transaction aujourd'hui. Si on part maintenant, on peut sans doute les prendre sur le fait. »
Elle n'attend même pas qu'il poursuive. Plus vite ça sera réglé, mieux ça sera. Elle se lève rapidement et bondit hors de la pièce, de sa démarche souple et féline. S'éloigner. Vite.
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Luna
Messages : 1916 Date d'inscription : 19/08/2012 Age : 30 Localisation : Lyon
Feuille de personnage Temps restant: (18/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Dim 11 Nov - 16:36 | |
| Elle n'a pas entendu les derniers mots de Calvetti pour l'hologramme. Hécate plonge dans son souvenir, brusquement, totalement. D'une façon qu'un court instant, elle pense définitive. Mais non, les autres sont bien ressortis de leurs souvenirs. Elle en fera de même. Elle s'abandonne à la sensation de brume qui envahit son esprit, puis par le souvenir qui entre dans sa tête, se lie, s'accroche à sa mémoire. De l'obscurité. Des bouteilles -semblables à celles de la cafétéria. Des sachets sur les étagères. Et ce sentiment d'euphorie, de réussite, comme si elle avait atteint un but qu'elle poursuivait depuis très longtemps, qui avait exigé des engagements et des sacrifices. Elle avait réussi. Non. Pas elle. ElleS avaient réussi. Parce qu'avec elle, il y avait la voix. Il y avait cette personne, qui partageait ses recherches, et qui partageait sa réussite. Cette personne dont elle se sentait assez proche. L'autre personne apparait, arme à la main, méfiante. Elle a un regard pour ce qu'elles ont découvert. Elle en connait la valeur. Elle contourne le meuble et vérifie que personne ne vient. Hécate sens ensuite son euphorie s'évanouir, en entendant les mots de sa collègue : « 'Va falloir plus que ça pour les coincer, n'importe qui a pu toucher ces emballages. »
Hécate lutte, s'accroche à ce souvenir. Elle veut savoir, elle veut la suite, mais la brume se dissipe, la ramenant irréversiblement à la réalité. Elle ouvre les yeux à regret. Se fige. Son souvenir continuerait-il ? Car Calvetti se trouve devant elle. Calvetti, copie parfaite de la femme de son souvenir. Elle secoue la tête, pour sortir des dernières bribes de rêve. Mais la femme est toujours là, dans sa tête, sous ses yeux. Et elle peut encore entendre sa dernière phrase. Et elle fait le rapprochement entre la voix de son souvenir et celle de sa compagne d'amnésie. Calvetti. Elles se connaissaient donc. La blonde en a-t-elle conscience ? Pour l'instant, elle est encore en proie à la torpeur qui caractérise ceux qui retrouvent leurs souvenirs. Hécate osera-t-elle lui demander ce qu'il en est ? Pâle, la jeune fille regarde son aînée, attendant qu'elle reprenne possession d'elle-même. Cette personne avec qui elle est liée et dont elle ne sait rien... |
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Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 28 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Dim 11 Nov - 17:47 | |
| Qui était-ce ? Lucas Calvetti ? A peine le souvenir s’était effacé que je me posais de nouveau des questions. Encore et toujours des questions. SI c’était le cas, il avait l’air difficile à supporter. Et pourtant c’était lui qui était venu à mon ‘secours’ dans l’entrepôt. D’ailleurs était-ça dont il parlait « l'entrepôt derrière le stade d'athlé' » ? Oui, la transaction qui avait impliqué Novembre et Sky. Cela semblait correspondre. C’était donc lui qui m’avait sauvé ? C’était sûrement à cause de lui si j’avais oublié mon flingue, j’ai dût partir si furieuse que je n’y ai plus pensé. En même temps c’était compréhensible avec un tel énergumène en coéquipier. L’image du dossier s’écrasant sur son visage me fit sourire. Ça l’avait fait taire au moins. D’ailleurs il avait parlé de l’armée à ce moment. Vu mon souvenir d’avant je comprenais un peu mieux ma réaction spontanée et plutôt violente. Et cette Christie, qui était-elle ? Était-elle ici, à Nulle-Part comme certaines personne de mon passé ? Les brides de souvenirs tournèrent encore un instant dans mon esprit, le temps que je remémore chaque élément et que je fasse le lien avec ce que je savais déjà, puis je repris enfin mes esprits. Je m’aperçu alors qu’Hécate me fixait. Qu’avait-elle vu ? Ou qu’avais-je fait pour qu’elle me regarde fixement ? Sans que je me rende vraiment compte la phrase sortit d’elle même :
-Ça va ?
Quoi ? Je m’inquiétais ? Oui en fait, un peu, vu son regard. Il s’était peut-être passé quelque chose pendant le moment où le souvenir se dévoilait à moi. Pourtant, après un regard alentour, rien n’avait l’air d’avoir changé dans la pièce. L’espèce de caméra était toujours au même endroit, posé sur le sol poussiéreux. Je me baissais pour la prendre et tournais la tête vers Hécate.
-Tu crois qu’ils nous entendent ?
Ils n’avaient toujours pas répondu, peut-être la communication n’allait que dans un sens…Ou alors ils avaient parlé lorsque l’on était encore absorbée par nos souvenirs. Et s’ils avaient dit quelque chose d’important. Et si la caméra avait peu de batterie et allait s’éteindre subitement ? Et si on avait perdu peut-être le seul moyen d’en savoir plus ? Pendant un moment mes yeux restaient fixés sur la caméra et l’image des deux personnages. J’espérais entendre de nouveau leurs voix, qui nous répondraient alors que tout ça n’était qu’une bonne blague. Mais il ne fallait pas rêver.
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Luna
Messages : 1916 Date d'inscription : 19/08/2012 Age : 30 Localisation : Lyon
Feuille de personnage Temps restant: (18/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Dim 11 Nov - 20:28 | |
| Il fallut quelques instants à Hécate pour assimiler la question de Calvetti. Un simple "ça va". Elle restait figée dans son souvenir, se le repassant encore et encore, comme une cassette qu'on rembobine. Elle n'en revenait pas, quelqu'un qu'elle connaissait avant était à coté d'elle depuis tout ce temps. Quand elle se décida enfin à ouvrir la bouche, ce fut pour laisser sortir un flot de paroles incohérentes :
- Je.. tu... les bouteilles... ton arme... le but...
Elle se rendit compte malgré l'émotion que la blonde n'y comprendrait sans doute pas grand chose. Elle se força à expirer, inspirer, expirer. Bien. Pas de panique. Ce n'était qu'un souvenir. Elle avait retrouvé quelqu'un de son passé ? Eh bien tant mieux ! Elle essaye de faire place nette dans la tempête de questions qui se bousculaient sous son crâne, et entreprit de résumer la situation à la jeune femme qui lui faisait face :
- C'est mon souvenir. Je crois qu'on se connait. Enfin, qu'on se connaissait quoi. Tu étais là, avec une arme, avec moi... tu es policière ?
La question avait coulé de source. Et elle, qu'était-elle ? Elle ne devait pas être policière, elle ne portait pas d'armes dans son souvenir. Alors quoi ?
- Je crois qu'on avait trouvé quelque chose. Ça nous rendait heureuse mais... ce n'était pas suffisant.
Elle ne pouvait expliquer la sensation d'échec qu'elle avait ressentit dans sa mémoire. Elle en trouvait pas les mots, et elle ne savait pas la cause. Calvetti avait ramassé l'étrange caméra, et l'examinait. "-Tu crois qu’ils nous entendent ?" demanda-t-elle C'était une bonne question.
- Si ils nous entendent, pourquoi est-ce qu'ils ne répondent pas ? Est-ce qu'ils sont en ville ? Il y a un manoir ici ? Tu as déjà croisé ce type ? Et cette fille ?
Elle posait ses questions comme elles lui venaient. Avec un peu de chance, elle aurait des réponses à celles-ci, et ça en ferait toujours un peu moins. Cette amnésie, quelle horreur ! Elle aurait voulu lutter à armes égales avec la brume qui emplissait sa tête, mais celle-ci était toujours plus forte, plus envahissante. Seul le souvenir apporté par la lumière avait su la déchirer. Elle se prit à espérer que ça arrive encore... |
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« Petit Chaperon Rouge »
Novembre
Messages : 1609 Date d'inscription : 05/05/2012
Feuille de personnage Temps restant: (59/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Dim 18 Nov - 22:37 | |
| Il avait planté Bambi dans le bureau et s'était simplement mis en tête d'aller constater les découvertes de la Flic, avant de se concentrer sur la recherche d'un lit, d'une banquette, d'un siège, d'une table, d'un tapis, bref, de n'importe quoi qui puisse faire office de matelas pour dormir. Parce que - et il n'aimait pas se l'avouer -, explorer Nulle-Part, s'engueuler avec tout le monde, traîner sous la pluie et errer dans les bâtiments, ça crève. Ça crève trop, même.
Lorsqu'il entra dans la cafétéria pour la deuxième fois, il crut d'abord halluciner. Ou bien il manquait définitivement de sommeil et les chips qu'il avait mangées plus tôt étaient périmées et avaient de mauvais effets sur son cerveau, ou bien Calvetti tenait bel et bien une espèce de truc qui projetait l'hologramme d'un vieux déguisé en noble du Moyen-Âge et d'une jeune fille aux cheveux violets, dont la capuche portait deux oreilles noires de lapin. Tout. Allait. Bien. Mais vu la tête que faisait l'autre fille - la brune, celle qui avait l'air plus vive d'esprit que les autres, qui avaient, d'ailleurs, tous disparus -, il n'était pas le seul à assister à ce spectacle insolite. Sans en comprendre une miette, bien sûr.
« Euh... Qu'est-ce qui se passe ici ? »
Alors c'était ça le "neuf", les "découvertes" qu'elles avaient faites ? Et ben bravo, c'était réussi. C'était... Mais c'était quoi, du coup ? Si le scepticisme avait été sa première réaction, bientôt, une pointe de curiosité vint le titiller. Et si ces gens étaient vraiment là, quelque part, à Nulle-Part ? Et s'ils en savaient plus sur la Ville ? Peut-être même qu'ils y vivaient déjà... Était-ce seulement possible ?
« Des amis à vous ? » lança-t-il en désignant les hologrammes d'un signe de tête.
Dans tous les cas, c'était... C'était... Il percuta. Ces gens-là n'étaient pas dans la mairie. Ils n'étaient pas physiquement à côté d'eux. Ils étaient ailleurs. Et ils communiquaient avec eux. Si les téléphones de marchaient pas, ça, ce truc, ça fonctionnait. Une victoire sur la Ville. Enfin ! Bien que ce ne soit pas exactement la sienne... Pas du tout, même. Mais ça ne comptait pas. Ils avaient gagné.
Dernière édition par Novembre le Ven 30 Nov - 22:01, édité 1 fois |
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« A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite »
Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 28 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Mer 28 Nov - 22:29 | |
| J’observais Hécate. Elle avait l’air bouleversée, désarçonnée. Les mots qui sortirent de sa bouche ne formèrent tout d’abord qu’une suite de mots sans aucune logique. Je continuais à la regarder d’un air interrogateur pendant qu’elle semblait se calmer. Elle parlait de son souvenir. J’étais dedans. Elle me posait une question. Si j’étais policière ? Oui à présent je le savais. Mais elle disait me connaître. J’étais dans son souvenir, pourtant elle n’était pas dans le mien. Et que sont ces bouteilles ? Si on se connaît pourquoi n’a-t-on pas eu le même souvenir comme quand j’étais avec Novembre et Sky ? Etait-ce vraiment moi ? Elle l’affirme pourtant. C’était étrange… Cela veut dire que les souvenirs se déclenchent en fonction de nos gestes, nos paroles, mais pas forcément des personnes que l’on rencontre ? Je répondis un peu ailleurs :
-Oui j’étais policière, j’ai fait l’armée aussi d’après mes souvenirs. On faisait quoi dans ton souvenir ?
Que cela pouvait être étrange de dépendre ainsi des souvenirs, de dépendre des autres pour se rappeler de notre propre passé. Peut-être que tout le monde était lié dans cette ville. Il faudrait discuter des souvenirs que chacun à pu avoir, cela pourrait peut-être nous donner plus d’infos sur nous ou nos connaissances. Perdu dans mes pensées je ne m’aperçu pas tout de suite de la présence de Novembre. C’est sa phrase, qui m’arrachant un sursaut, me ramena à la réalité. Oui, oui bien sûr se sont même nos meilleurs potes. Je soupirais devant l’air de Novembre. Mon regard se posa un instant sur les bouteilles et revint sur Novembre. Tiens puisqu’il était là à rien faire… D’un air détaché je lui tendis la bouteille avec l’étiquette verte :
- Tiens, Novembre, si t’as soif, on a trouvé de l’eau.
Ça, c’est fait. Avec qu’elle facilité étonnante je mentais, impressionnant. Je retournais mon attention sur les deux personnes de la caméra. Alors eux aussi ils étaient perdus ? Et seuls ? Etait-ce donc le cas de toutes les gens que je rencontrerai dans cette ville ? Est-ce que quelqu’un pourra nous aider un jour ? Tous mes espoirs c’était envolé quand j’avais entendu leur réponse. J’avais eu une subite envie de fracasser cette caméra qui me paraissait si inutile à ce moment. Mais n’était-ce pas l’un des rares moyens de communication qui devait marcher dans cette ville ? Et puis avoir en contact d’autre personnes, aussi amnésique soit-elles était toujours utile. En plus ils parlaient de manoir, peut-être était-il à un endroit bien différent du quartier où j’ai vagabondé jusqu’à là. Regardant les images du gars bizarre, Mad Hatter et de la jeune fille, Violette je leur répondais:
-Oui nous aussi nous sommes un peu perdus. On a perdu notre mémoire aussi. |
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« Princesse mutante, suicidaire et maniaco-dépressive »
Luna
Messages : 1916 Date d'inscription : 19/08/2012 Age : 30 Localisation : Lyon
Feuille de personnage Temps restant: (18/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Mer 28 Nov - 23:21 | |
| Calvetti avait répondu d'un ton posé : "Oui j’étais policière, j’ai fait l’armée aussi d’après mes souvenirs. On faisait quoi dans ton souvenir ?"
Ce qu'elle faisait dans son souvenir ? Elle plisse les yeux, une petite ride se creuse entre ses sourcils. Elle réfléchit, essaye de se remémorer la scène, encore et encore, et d'en expliquer le contenu à sa "coéquipière".
- Ce qu'on faisait. Je ne sais pas trop. On a dû chercher quelque chose pendant un moment. On vient de le trouver. On est dans un entrepôt, il y a des étagères, partout. D'ailleurs, elles sont... en désordre. C'est plein de poussière. On dirait que personne n'est venu depuis longtemps. Et sur une des étagères... celle devant laquelle je me tiens, il y a des bouteilles. Elle ressemblent un peu à celles qu'on vient de trouver dans le placard ! C'est ce qui est derrière les bouteilles qui m'intrigue et me rend contente. La moi de mon souvenir du moins. C'est des sachets.
Au fur et à mesure qu'elle décrit, elle revit la scène, essayant de retrouver l'intensité de la première fois.
- Il y a des flacons aussi, je crois qu'ils m'intéressent... Tu es derrière moi, tu as ton arme. Je crois que je suis contente, j'ai l'impression qu'on va coincer quelqu'un avec ce qu'on a trouvé. Tu n'es pas tout à fait d'accord, tu me dis qu'il en faudra plus que ça.
Hécate revit encore et encore l'amertume qu'elle a put ressentir en entendant ces mots. Et la satisfaction de savoir qu'elle connait quelqu'un ici. Connaissait. Amertume et soulagement mêlés, lui offrent une saveur inédite. Elle tourne la tête lorsque Calvetti s'adresse à... Novembre ? Le brun est revenu dans la cafétéria. Elle secoua la tête un peu désespérée par la question qu'il posa. Des amis ? Il débarquait ma parole ! C'est ce moment que choisit la blonde pour tendre au garçon une des trois bouteilles. De l'eau, lui dit-elle. Hécate faillit les trahir, comprenant juste à temps ce que faisait la jeune femme. Un gouteur, puisque aucune d'elles deux ne voulait tester le contenu des trois récipients. Elle n'ouvrit pas la bouche, mais se demanda malgré elle ce qui se passerait si le contenu des bouteilles se révélait être toxique. Calvetti s'était désintéressée de Novembre pour revenir s'occuper de la caméra. Hécate en fit de même, mais elle ne pouvait empêcher son regard de venir se poser de temps en temps, discrètement, sur le jeune homme et la bouteille... |
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« Petit Chaperon Rouge »
Novembre
Messages : 1609 Date d'inscription : 05/05/2012
Feuille de personnage Temps restant: (59/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Jeu 29 Nov - 21:07 | |
| Calvetti lui tendit une bouteille, en annonçant qu'elles avaient trouvé de l'eau. Une part de lui lui souffla que c'était louche, comme comportement. La Flic n'aurait-elle pas plutôt laissé la bouteille sur la table, ou ne la lui aurait-elle pas jetée à la figure, comme elle l'avait fait avec la boîte de conserve, pour la lui donner ? Stop la méfiance. Ce n'était plus vraiment le moment de se méfier. La confiance, ça allait dans les deux sens. À lui de prendre le risque en premier, alors ? Il attrapa la bouteille sans même un merci - oui, parce qu'on ne savait jamais - et en ôta le bouchon. Après un regard suspicieux au contenu de celle-ci, qui ressemblait en tout et pour tout à de l'eau, il décida de faire taire ses doutes quant à la sincérité de Calvetti et porta le goulot à ses lèvres. Deux gorgées. Et merde à la prudence ! Pas de goût particulier. De l'eau, quoi, rien de plus normal !
Pendant ce temps, Calvetti parlait avec les dénommés Mad Hatter et Violette. Cette dernière semblait moins perturbée que son compagnon, d'ailleurs. Plus calme, plus posée. Plus rationnelle aussi. Mais bon, qu'est-ce qui était rationnel, dans cette ville ? Lui-même commençait à ne plus avoir les idées très claires. Effets de cette supposée eau ? Non. Non, les signes de fatigue avaient commencé à se manifester bien avant qu'il n'en boive.
« Et vous savez où il est, ce manoir ? On est dans la mairie, là. Mais y'a que des amnésiques, dans le coin. Une idée sur ce qui se passe, dans cette ville ? »
Alors. Si le manoir n'était pas trop loin, avec un peu de chance, ils pourraient y aller avec le vieux tacot, et y passer la nuit. Parce que dormir sur les tables du réfectoire, c'était quand même tout sauf classe. C'était surtout pas confortable, et puis, avec tous ces gens autour, c'était pas non plus très prudent.
« On devrait trouver un endroit pour passer la nuit au lieu de rester plantés là. Si on emmène la caméra, on pourra toujours leur parler, non ? » Lança-t-il ensuite aux deux autres.
Aaaaah, l'utilité d'une caméra portative... ! Et... Et les effets de la boisson. |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Ven 30 Nov - 8:52 | |
| De l'eau ? Pourquoi la Ville se contenterait-elle d'offrir de l'eau ? Certes, il ne se passa rien au début. Mais lorsqu'il voulut parler à nouveau, Novembre se rendit compte qu'il en était incapable. Sa voix se réduisit tout d'abord à un mince filet avant de disparaître totalement, le laissant plus désemparé qu'un poisson hors de l'eau qui s'échinait à faire des bruits de bouches pathétiques. - Citation :
- NOVEMBRE - Aphone
Après avoir bu le liquide de la bouteille verte, Novembre est tout à fait incapable de parler ou ne serait-ce que d'émettre un son. Durée : 6 tours de Rp - Spoiler:
Effectivement, on vous conseille de quitter la Mairie le plus vite possible afin de ne pas traîner en longueur o/ - et d'accumuler assez de Rps ensemble pour créer votre groupe par la même occasion même si je pense qu'on peut vous faire passer à 4 Rps communs réglementaires plutôt qu'à 5.
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« A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite »
Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 28 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Dim 2 Déc - 16:08 | |
| J’écoutais attentivement le récit d’Hécate, accumulant les informations, les imprimant quelque part dans mon cerveau. On était donc en mission et elle était avec moi. Elle ne devait pas être que simple témoin. Et pourtant ça ne pouvait pas ma partenaire puisque c’était Lucas. Quoique c’était peut-être elle qui s’appelait Christie. Pourtant j’avais l’air de superviser ce qu’elle faisait, selon elle. Je lui avais dit que c’était insuffisant. J’avais l’air de m’y connaître mieux qu’elle dans son souvenir. Etait-ce une apprentie policière ? Etait-ce mon apprentie ? Me répétant ces questions, j’espérais, car c’est ce que je faisais depuis que j’étais arrivé dans cette ville, j’espérais donc, retrouver une bride d’information dans mon esprit. Mais rien. Regardant toujours les images des gens du Manoir, je vis du coin de l’œil Novembre boire le liquide. Bien, gentils Novembre. Puis en même temps qu’il parlait, l’autre type aux cheveux gris parla. Un étrange mélange de mots atteint mes oreilles sans que je ne puisse les décoder. Tout ce que je pu constater c’est que Mad Hatter, s’éloignait et plus il s’éloignait plus son image se flouta pour enfin disparaître, il ne resta plus que la jeune fille aux cheveux violet. L’avait-on énervé ou frustré ? Soupirant je tournais mon regard vers Novembre pour voir si la boisson avait des effets secondaire.
« On devrait trouver un endroit pour passer la nuit au lieu….
Puis le reste ne voulu plus apparemment sortir avec le son. Ses lèvres remuèrent, mais aucun mots ne les franchit. Extinction de voie subite ? C’était trop étrange pour être vraisemblable. Je jetais un regard sur la bouteille à l’étiquette verte. Oui c’était déjà une meilleure explication. Je retins difficilement un sourire narquois. Mieux ne valait pas aggraver la situation devant un Novembre devenu muet. Ça pouvait être dangereux. C’est bête quand même, pour une fois qu’il disait quelque chose d’utile… Un endroit pour se reposer serait le bienvenu en effet. Je commençai à sentir le sommeil me gagner. On pourrait aller au Manoir, mais où était-il ? Je sortis mon carnet blanc et mon stylo et les donna à Novembre.
-Tiens tu pourras toujours nous écrire tes idées. Et sinon on pourrait aller dans la voiture, elle se conduit toute seule, expliquais-je à Hécate , elle nous conduira peut-être à un endroit sécurisé pour y dormir.
Je repris mon sac à dos, tout en gardant la caméra dans les mains, attendant leur approbation et essayant d’ignorer les regards furieux que me lançait Novembre. C’est qu’il faisait presque peur quand il s’y mettait.
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Luna
Messages : 1916 Date d'inscription : 19/08/2012 Age : 30 Localisation : Lyon
Feuille de personnage Temps restant: (18/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Dim 2 Déc - 16:38 | |
| Le type bizarre de l'hologramme avait disparu, laissant la fille aux cheveux violets toute seule. Où était-il allé ? Elle n'eut pas le temps de réfléchir à la question, car elle fut interrompue par Novembre :
« On devrait trouver un endroit pour passer la nuit au lieu... »
Il n'acheva pas sa phrase. Enfin, pas au sens propre du terme. Parce que ses lèvres bougeaient, formant des mots, mais aucun son ne s'échappait plus de ses lèvres. Elle ouvrit de nouveaux de grands yeux, et tourna la tête vers Calvetti. Elle vit le regard de la blonde passer du jeune homme à la bouteille, puis de nouveau de la bouteille au jeune homme. Et elle compris. C'était le liquide contenu dans celle-ci qui avait volé la voix de Novembre. Un air navré se peignit sur son visage, et elle retint un soupir. Qu'il était naïf ! Il avait bu à cette bouteille sans réfléchir ou quoi ? L'air navré et le soupir se transformèrent rapidement en un éclat de rire, qu'à la différence de sa compagne d'infortune, elle ne réprima pas. Les efforts du garçon étaient vraiment comique. Un vrai spectacle de clown. L'ironie de la situation fit monter des larmes dans ses yeux, et il lui fallut un certain temps avant de se calmer.
Lorsqu'elle arrêta de rire, ce fut pour voir la blonde tendre un calepin et un crayon au garçon. Elle était trop bonne. Hécate se demanda si elle ne l'aurait pas laissé se débrouiller. Elle se fustigea intérieurement de ses pensées. Ils étaient coincés ici ensemble, ils allaient devoir se supporter, cohabiter. Ce n'était pas le moment de se mettre qui que ce soit à dos. Elle essuya d'un revers de la main les larmes qui avaient perlé sous ses paupières, et elle se releva, pour entendre Calvetti lui proposer de se reposer dans une voiture. Une voiture qui se conduisait toute seule. Elle était méfiante, les voitures comme ça, ça n'avait rien de rassurant. Mais un baillement vite étouffé, et elle se laissa convaincre. Elle se dirigea vers la sortie d'un pas décidé. Au moment de passer devant Novembre, elle souffla un "Désolée", un petit sourire au coin des lèvres. Désolée pour la bouteille. Et pour avoir rit... |
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Novembre
Messages : 1609 Date d'inscription : 05/05/2012
Feuille de personnage Temps restant: (59/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Dim 2 Déc - 17:54 | |
| Mad Hatter disparut du champ holographique de la caméra, tandis qu'il essayait d'articuler sa phrase. Mais - parce qu'il y avait un "mais" - quelque chose clochait. Oui, parce qu'il avait beau essayer de parler, aucun son ne semblait vouloir sortir de sa bouche. À part de petits sifflements aigus, de temps à autres. Comme quand on a un gros rhume qui nous empêche d'émettre le moindre son. Il agitait inutilement les lèvres, en silence. Alors là. Là, s'il n'y avait pas un problème... Novembre dut afficher un air d'abord surpris, puis froncer les sourcils d'un air suspicieux. Cette putain de bouteille ne contenait quand même pas un alcool assez fort pour lui couper la voix - non, il l'aurait senti autrement passer. Bon, alors c'était quoi, le problème ? Ses iris myosotis lancèrent des éclairs à Calvetti, qui fixait alternativement la bouteille et son air mal luné. Ok. D'accord. C'était ça le problème, finalement. La bouteille. Et puis l'autre blonde, là, avec son petit sourire en coin... Décidément, il ne pouvait pas et n'allait pas faire confiance à une flicette plus longtemps. Fuck la confiance. Vraiment.
Oh, mais bien sûr, s'il n'y avait eu que ça. Parce que ça, c'était rien, comparé au soupire désespéré et au rire sonore qu'émit ensuite l'autre brunette, là. Celle-la même qu'il considérait comme plus ou moins censée. Oui. Ben non. Non, c'était pas drôle. Novembre serra les dents et se reteint - d'essayer - de crier. Parce que bon, c'était bien gentil de s'énerver, mais se trouver encore plus ridicule à ouvrir et fermer la bouche comme une pauvre carpe qu'on a sorti de l'eau, c'était pas ce qu'il y avait de mieux à faire. Se taper encore plus la honte devant ces deux harpies, non merci. Il sentit l'afflux de sang monter jusque dans ses joues. Et merde. Et merde, voilà, ça y était, c'était la fin. Monsieur Novembre avait honte de s'être fait avoir comme un débile.
Lorsque Calvetti lui tendit de quoi écrire, l'envie lui traversa l'esprit de lui faire bouffer son calepin par le nez, mais il se ravisa. Il y avait mieux à faire que de se battre avec tout le monde, pour survivre, même si ça le calmerait un peu. Et puis, il regretterait sans doute ses actes. Alors il se contenta de se saisir du stylo et du calepin d'un geste un peu brusque, témoignant de sa frustration de ne pas pouvoir se défendre verbalement, tout en lançant à Calvetti un regard assassin. Ouais. Et qui avait les clés de la voiture, hein ? Qui ? Tout à fait. C'était lui-même, et s'il voulait, il pouvait aussi bien les planter toutes les deux dans cette mairie pourrie et se tirer à l'autre bout de la ville, à l'abri des loups. Tout seul.
Lorsque la jeune femme brune passa devant lui en suivant la suggestion de La Flic, elle ne trouva rien de mieux à faire que de lui murmurer un petit "désolée" qu'il n'apprécia pas du tout. D'accord, il n'appréciait pas grand chose, visiblement. Mais là. Là, c'était juste trop humiliant. Alors qu'elle franchissait le seuil de la porte, le brun se dirigea vers la table d'un pas décidé, empoigna la bouteille contenant le liquide rouge et grumeleux le plus chelou des trois, reposa celle qu'il tenait encore dans la main, et déboucha le récipient. Calvetti était encore dans la pièce.
Grossière erreur.
Il lui renversa la bouteille sur la tête en passant, veillant à ne pas trop éclabousser ses propres vêtements avec ce truc répugnant - bah oui, les tâches rouges collantes, c'était quand même bien dégoûtant - et continua à marcher vers la porte d'un air le plus naturel qui soit. Il reboucha la bouteille, qui ne devait plus contenir qu'une petite gorgée de fluide étrange, un sourire satisfait pendu aux lèvres. Oh, il aurait bien ri, mais bon, se taper un trip tout seul à gorge déployée sans émettre aucun son... Ça ne le tentait pas trop, alors il se reteint.
Sortit les clés, ouvrit la voiture qui les attendait toujours devant, monta. Crut monter. Eut envie de monter. Mais le câlin-bisounours de Calvetti l'en empêcha. |
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Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 28 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. Dim 2 Déc - 19:04 | |
| Hécate avait franchement éclaté de rire, en même temps il y avait de quoi. Quand elle passa devant Novembre pour sortir je la suivis, elle était donc d’accord avec moi. Elle n’avait d’ailleurs même pas posé de questions sur la voiture qui se conduit toute seule. Etonnant. Bien, j’allais regarder ma carte peut-être qu’il y aurait quelque chose d’intéressant. Je repliais la caméra, qui ne m’était d’aucune utilité pour le moment et la rangea dans mon sac. J’allais sortir la carte de ma poche quand un liquide froid se répandit sur mon crâne et commençait à couler le long de mon dos. Le liquide s’infiltra même dans ma bouche et j’en bus une gorgée avant de tout recraché. Je m’écartais vivement et bousculais Novembre au passage. Novembre… Mes yeux plissé le découvrirent en possession de la bouteille qui contenait le liquide rougeâtre. Quel crétin celui-là. J’essuyais rapidement mon visage, essayant d’enlever un maximum de liquide poisseux de ma peau tout en réfléchissant à ma vengeance proche. Ouai il allait payer ce sale dealeur. Pouvant enfin rouvrir les yeux complètement sans avoir peur que du liquide rouge s’infiltre à travers mes cils je m’aperçu qu’ils étaient déjà partit dehors. Je me précipitais alors à leur suite. Apercevant Novembre de dos qui s’apprêtait à monter dans la voiture. Je m’approchais de lui rapidement et me colla à lui et son gilet en laine d’une couleur clair, évidemment. Voilà… Comme ça une bonne partie du liquide sur ma veste tâche à présent de rouge son gilet. Toujours en le serrant, je pris soin de frotter mes cheveux et mon visage. Gentils essuie-tout. Puis desserrant mes bras tout aussi rapidement que je les avais serré je m’écartais de lui vivement avant qu’il ne réagisse. Je le regardais ensuite droit dans les yeux, un sourire collé aux lèvres. Alors le dealeur, quelque chose à redire peut-être ? Ha non, c’est vrai il a plus de voix… Mais après tout ce n’était qu’un câlin purement innocent et empreint d’aucune mesquinerie n’est-ce pas ? J’avais toujours mes yeux vert fixé sur les siens myosotis, le sourire de vengeance s’agrandissant toujours plus sur mon visage. T’as voulu joué ? J’ai joué. Maintenant un peu de sérieux voulez-vous. Mon sourire disparus et je m’installais sur le siège avant du côté passager. Tandis qu’Hécate était sur la banquette arrière. Novembre monta à son tour sans dire un mot. Évidemment puisqu’il avait perdu l’usage de la parole. Sentant toujours le liquide à la racine de mes cheveux j’entrepris de les détacher, et d’enlever ma veste restée dégoulinante à certains endroit. J’ouvris mon sac y prit un T-Shirt qui était censé être pour Novembre, et me sécha les cheveux avec, essayant d’enlever toute les petites particules du liquide poisseux. J’entrepris ensuite d’essuyer ma veste et une partie de mon jean avec ce chiffon improvisé. Heureusement mon chronomètre était resté intact, et les chiffres défilaient toujours aussi fidèlement. A présent assise et un peu plus calme, mon esprit commença à s’embrumer, mes paupières commencèrent à se fermer. J’essayais de lutter contre le sommeil et de trouver une solution, un meilleur endroit pour dormir. Mais rien ne parvint à franchir cette brume épaisse, rien ne perça cette léthargie dans laquelle je commençais à lentement plonger. J’étais fatigué et pourtant je n’arrivais pas à dormir. L’angoisse me serrait l'estomac. Je jetais un regard sur Novembre et Hécate. Et puis si on dormait tous en même temps qui sait ce qui pourrait arriver ?
- Vous n’avez qu’à dormir, je n’ai pas sommeil. Je vous reveillerais si la voiture essaie de nous tuer.
Faux, j'avais sommeil évidemment. Mais de toute façon je sentais que même si j’étais fatigué je ne m’endormirais pas de suite.
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| | Sujet: Re: Il faudrait avoir des femmes dans l'armée... Elles épluchent mieux les patates. | |
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