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| Have a break, have a kitkat | | |
« Petit Chaperon Rouge »
Novembre
Messages : 1609 Date d'inscription : 05/05/2012
Feuille de personnage Temps restant: (59/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Have a break, have a kitkat Lun 12 Aoû - 11:49 | |
| 16h-18h La voiture avait fini par arriver. Et les avait emmenés dans son crachotement habituel, visiblement pas très pressée de quitter l'hôpital et son quartier délabré. Ébène était allongé sur la banquette arrière et prenait toute la place. Mais tant qu'il était blessé, c'était sans doute la meilleure solution. Lexi était montée sur le siège avant passager. Et pendant tout le trajet, ils ne s'étaient rien dit. Novembre avait scruté le vague, plongé dans ses pensées. Il était fatigué, mais n'avait pas réussi à dormir. Et puis le vieux tacot s'était arrêté de lui-même, comme ça, sans prévenir. Juste devant le Manoir. Une vieille bâtisse aux murs à moitié démolis par on ne savait quelle catastrophe NPienne. Le brun n'aimait pas l'allure défoncée de l'endroit. Ça voulait dire qu'il y avait visiblement eu un incident quelconque, récemment. Quelconque, mais d'une ampleur assez dramatique. Mieux valait ne pas s'attarder ici... Mais en même temps, il y avait peut-être des fournitures utiles, parmi les décombres. De quoi rester en vie pendant une heure supplémentaire. La lassitude avait pris le dessus. La portière de la voiture claqua lorsqu'il la referma derrière lui. D'un pas automatique, il entra dans le manoir, shootant involontairement dans ce qui lui barrait le passage. La porte qu'il poussa s'ouvrit sur un grand salon qui avait été éventré de l'intérieur. Moment d'arrêt. Rien ne bougeait autour... C'était le moment d'explorer. - HJ:
Désolée pour l'attente, et pour le poste tout pourri, faut que je me remette dans le bain. ;; J'ai utilisé la voiture, du coup, vu que je voyais pas d'autre solution pour "traverser" la carte comme ça. ^^' Si ça va pas je change. \o
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« A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite »
Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 27 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Lun 12 Aoû - 19:26 | |
| Une fois la voiture à l'arrête j'en sors, sans claquer la portière comme Novembre. Inutile, et puis autant garder de la force pour ce qui va suivre. Un manoir quoi de plus lugubre dans cette ville naturellement glauque et flippante? En soupirant, je suis Novembre. Mes pas sont silencieux, pas comme Novembre qui avance en faisant autant de bruit qu'un hippopotame. Quand il ouvre la porte, je jette un dernier regarde derrière, historie de vérifier si aucun monstre rampant ne nous suit, et franchit le seuil sans un mot. Le salon est décharné. Littéralement. Le sol est presque en lambeaux, les canapés éventré, il y a même une large trace de sang pour compléter le tableau. Bon après le caïman schizophrène on va tomber sur quoi? Un tigre égocentrique? Tout en prenant garde à ne pas m'approcher du trou béant à même le sol, je commence à fouiller dans les vielles armoires. |
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« Grand Méchant Loup »
Hadès
Messages : 49 Date d'inscription : 23/05/2013 Age : 39
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Mer 14 Aoû - 13:30 | |
| Il vient de là, ayant un peu passé par maison et autres pendant qu’il se baladait...Ça fait un moment qu’il est là, qu’il pousse des morceaux de parquet du bout du pied, qu’il avance tant bien que mal dans ce qu’il reste d’un salon. Sale état, comme ce qu’il reste de la ville a-t-il noté le temps de sa balade. Il ne sait pas la chance qu’il a eut de ne rien croiser. Et franchement, il s’en tape, il veut des réponses, pas d’avantage de questions. Et aussi de quoi se défendre. Il allume et éteint le briquet d’un air songeur et se dit que c’est fou combien une petite flammèche a eut raison des ronces. Bien. Il va faire en sorte d’en produire une grande, flammèche. Déjà, des mèches. Il prend un rideau et commence méticuleusement à en faire de longues bandes de tissus. Dans un sac récupéré dans des maisons sommeillent des bouteilles et alcool, mais soudain, un bruit de pétard. Il va à la fenêtre et scrute. Une voiture ? Et un homme, une femmes qui en sortent, armés. Merde, armés, forcément. Temps de se barrer vite fait. Mais quelque chose l’arrête, une tension au creux de son ventre, ses nerfs qui se tendent, sa raison qui s'effrite. La sale gueule de vivant qu’il voudrait mort. C’est vraiment lui ? Non, lui soupir un fragment de souvenir, trop vieux. Oui, lui hurle sa conviction. Le plancher tangue, il ressent des vertiges, entend le tintement de la bague dans sa tête, mais il ne partira pas. Pas alors qu’il voit un élément de réponse qui marche droit vers lui. Avec hâte, il remballe ses chiffons, les fourre dans ses poches -merde, deux contre un, c’est vraiment pas de bol- et se demande quoi faire. Son cerveau articule toute les informations qu’il a, tente de se poser des questions : savent-ils se servir des armes ? Soyons pessimiste, oui. Le brun, il en est presque sûr, même. Sont-ils soudés ? Se font-ils confiance ? Se défendront-ils l’un l’autre ? Il a l’air épuisé, elle a l’air blessée et borgne. Un bon point pour lui. Faut-il une approche douce, brutale ? Vont-ils lui laisser une chance de parler ? Il ne peut pas prendre le risque de laisser filer ses réponses sur pattes comme ça. Il ne veut pas être le menacé, mais le menaçant. C'est ça, son rôle. Il se cache dans une armoire, attend et tend l’oreille, tente de comprendre ce qu’ils font. Ils arrivent. Ils sont là. Le type en premier, la démarche est trop lourde pour la fille. C’est pas la discrétions qui va l’étouffer, pense-t-il avec exaspération. Pourquoi exaspération ? Parce que. Des bruits de portes qu’on ouvre. Voilà, la nana ouvre les armoires. Ok, c’est comme ça que ça va se goupiller. Bientôt la sienne, y’a pas trente-six armoires. Pas un mots entre les deux, l’amour les étouffes. Il est serré dans son armoire, dépêche, la blonde ! Tout ses nerfs se tendent... Puis la porte qui s’ouvre, il s’abat sur elle, lui donnant un violent coup de poings dans la gorge, juste assez pour que le temps de deux secondes, elle étouffe. Il danse avec elle, attrape un poignet avec sa main gauche et le lève haut dans le dos de la miss. Tu la sens la douleur, la sens-tu ? De son bras droit, il vise Novembre, sa sale gueule de vivant, son arme faisant extension de son bras. Il se campe sur ses deux jambes, la femme entre lui et la sale gueule de vivant. Tire. Voudrait tirer. Se retient. “ Bouge et je te jure que tu pourras sentir ton épaule se déboîter.” souffle-t-il a la femme. Il sourit au brun. Un sourire pas rassurant, à la fois carnassier et teinté d’un brin de folie. Ses nerfs sont en feu. “ Ça me fait plaisir de te voir. On se connait, non ?” Sale gueule de vivant ! Il a le souffle court, profond, parle entre les dents. Tire tire tire ! lui hurle tout son être ! “ Faut qu’on parle, toi et moi. Je veux juste... parler.” Même si c’est dur, même s’il a envie de l’éclater, la sale gueule de vivant, la traîner sur le bitume et l’étaler. Il se force. “ Alors, on lâche nos armes et on se détend ?” Il ne pourra pas se détendre, pas toute suite. Ses nerfs sont à l’agonie, tentant de l'entraîner dans une rage flamboyante. Il fait pourtant tout pour garder la tête froide car c’est vrai : il veut juste parler. Il veut savoir. - Spoiler:
Pardon à vous deux pour le pavé, mais il en a fait, normalement, des trucs, en deux heures, avec tout les changements horaires ! ;^; Mais promis, après, ça sera plus court.
Et, hum, j’espère que ça convient, que je prends pas trop de liberté, pas trop grosbill et tout... Mais si c’est un chef mafieux, il peut se démerder un peu en combat, non ? Ah, c’est trop dur @_@ Pardon si ça va pas ;____; Je changerai si vous me le voulez !
S.O.S joueuse névrosée, bonjour...
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« Petit Chaperon Rouge »
Novembre
Messages : 1609 Date d'inscription : 05/05/2012
Feuille de personnage Temps restant: (59/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Mer 14 Aoû - 20:54 | |
| Y'avait un type dans l'armoire. Putain, c'est une manie ou quoi ? Ouais ouais, les vieux placards glauques pour se cacher, ça le connaissait aussi. Alors forcément, ça lui plaisait pas qu'on lui fasse le coup. Ou plutôt qu'on le fasse à La Flic. Instinctivement, il dégaina son flingue et le braqua sur l'agresseur.
Moment de flottement. Il connaissait ce type. ... Boss ?
Puis il se reprit, raffermit sa prise sur la cross, visant l'homme de son souvenir. Celui qui ne l'aimait pas vraiment, d'ailleurs. Pas question de s’aplatir encore bien gentiment devant lui, cette fois.
« J'ai rien à te dire, lâcha-t-il froidement. Lâche-la. » Il désigna la blonde d'un signe de tête.
Oui, il avait conscience du pistolet braqué dans sa direction. Et alors ? Lui aussi savait tirer. Et s'il voulait parler - parce que sans doute, peut-être, il espérait, l'autre mafieux n'était pas arrivé depuis très longtemps, quoiqu'à en juger par le sang sur sa chemise, voilà... -, il ne le tuerait pas. Les morts ne parlent pas. Certains vivants non plus. Et puis ils étaient deux, et Lexi pétait doucement un câble depuis la Tour. Si ce type était le déclic, il allait prendre cher. Et il ne le respectait pas assez pour se plaindre de sa mort imminente. Non, vraiment. Il ne le craignait pas. Pas ici. Plus ici.
Plus depuis le caïman. |
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« A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite »
Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 27 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Jeu 15 Aoû - 0:46 | |
| Il y a des choses qui se passent parfois. Des choses qu’on ne comprend pas. Ou qu’on met un certain temps à comprendre. Comme le fait qu’un homme surgisse de l’armoire quand je l’ouvre. Il y a des choses comme ça qui paraissent étrange. Mais auxquelles on ne porte pas vraiment d’attention. Car notre attention est concentrée sur nos reflexes. Reflexes ralenties par la surprise. Et puis il y a le choc. Et un instant j’étouffe, tente de respirer, mais l’air n’atteint pas les poumons. Pourtant y-a-t’il de la panique dans mon regard ? Non. Qu’est-ce qu’un fou furieux qui croit savoir se battre face à un caïman arracheur d’yeux ? Il me menace, mon épaule se déboiter ? Avec la prise qu’il a faite ça ne risque pas. Il veut parler à Novembre. Tiens, tiens un dealer lui aussi? Ce qu’il n’a pas l’air de comprendre c’est que, quand on fait ce genre de prise on s’assure que l’autre soit bloqué, par le mur, le sol ou l’autre bras. D’un mouvement vif je profite de l’erreur du type, et me retourne pour me débloquer, arrachant mon bras à son emprise et donnant un violent coup dans l’arme qu’il tient, la faisant voler contre le mur. Tout est automatique. Contrôlé par une rage froide qui ne fait que grandir. Mes jambes agissent, mes bras aussi, et l’autre se retrouve par terre. Sans hésiter je prends mon couteau à cran d’arrêt, et lui colle la lame sous la gorge. Prenant garde à entraver ses bras, en l’écrasant à moitié, j’appuie un peu plus sur la lame. Un filet de sang coule tandis que le couteau entaille légèrement la peau si fragile de sa gorge.
- Tu veux parler ? Hé bien vas-y. On t’écoute.
Voix froide et menaçante. Et là, si tu bouges, ce sera la mort assurée. Peut importe qui tu es. Peut importe ce que tu as fait. Je te tuerais, et cela sans regrets. |
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« Grand Méchant Loup »
Hadès
Messages : 49 Date d'inscription : 23/05/2013 Age : 39
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Jeu 15 Aoû - 11:26 | |
| Évidemment que ça se passe mal. Il le sentait venir gros comme une maison, ça n'empêche pas de le faire jurer intérieurement, exaspéré un peu plus encore. Ses nerfs deviennent difficiles à satisfaire, alors il explose d'un coup. " Tu ne comprends rien ! Vocifére-t-il rageusement avant d'ajouter, les dents serrées, oh si, t'as plein de choses à me dire..." Et il regarde le canon de l'arme braqué droit sur lui et la blonde. Et que croit-il faire ? Peur ? Une tel arme balaye, oui, mais large. S'il tire, ce sera sa copine qu'il fauchera aussi, bien plus que l'agresseur lui même. Visiblement, il ne le souhaite pas, alors, il croit vraiment être impressionnant ? Ça le fait enrager de voir tant d'amateurisme, de se sentir menacé par tout juste un gamin qui fait joujou. Non, le vrai danger, il vient de la femme, dont il ignore tout. Et ça ne manque pas, elle se débat. Dans sa tête, tout est extrêmement fluide. D'abord un coup de pied dans le dos, le bras qui tire et clac ! L'épaule se déboite. Puis un coup de crosse, ou juste de poing, dans sa plaie, assez pour que la douleur soit assez assommante pour qu'elle le laisse. Simple. Action... Ou non. Sa main lâche le poignet de la blonde. Son autre qui allait frapper se stoppe, caresse juste la joue en un murmure "j'aurais pu faire pire". Il ne résiste à la chute que pour ne pas se faire mal. Son buste est immobilisé, il sent ses jambes délicieusement libre. Sous son fessier, Lexi peut peut-être sentir une prise d'élan, brusque, des muscles qui se contractent... Puis un calme plat à ses paroles. Le brun la regarde, les yeux grand ouverts, bien plus stoppé par ce qu'elle dit que par le sang sur sa gorge. Il se détend totalement, se soumet. Qu'importe qui menace ou qui est menacé, sa volonté d'avoir des réponses est bien plus forte que ça. " Il m'écoutera pas et tu le sais très bien, lâche-t-il à voix basse, pour n'être entendue que par elle. Il est comme ça, idiot, même si plein de... "bonne volonté". " Il lâche un rire désabusé " Pourtant, il vaut le coup de tes sacrifices ? Vaut-il le coup que tu te battes, hein ? Même quand tu es en danger, il préfère me menacer d'une arme, toi par la même occasion, plutôt que de répondre à une simple question..." il n'est que crispation au fur et a mesure qu'il parle, énervement et exaspération quant à Novembre. Ils se connaissent, ouais. Même bien. Il soupire, soulève assez sa cage thoracique pour prendre une grande inspiration et reprend, voix plus forte pour que Novembre puisse entendre. " Je me fous de qui j'étais, de qui était qui, qui était le patron ou le larbins. Ça n'a en plus strictement plus aucune importance ici, pas vrai ? Le passé n'est qu'une ombre. Mais je dois savoir. J'entends l'anneau tintinnabuler dans ma tête, le moment où il tombe sur la table, encore, encore. Alors dis moi... Qui est-elle ? Comment est-elle ?" Et le vois-tu, la flic ? Son regard qui se perd alors que son souffle lâche : " Où est-elle ?" Plus que la lame et les balles, c'est ça qui risque de le tuer. - Spoiler:
j'ai placé tintinnabuler !! Respect à moi même. Condition de rp critique : dans un rer sur mon tel. Double respect. Et je suis à Disney ! Ce message fut finit dans la file d'attente d'Indiana Jones, la maison hantée et la pose déjeuné. Triple respect face à mon côté pugnace
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« Petit Chaperon Rouge »
Novembre
Messages : 1609 Date d'inscription : 05/05/2012
Feuille de personnage Temps restant: (59/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Jeu 15 Aoû - 11:49 | |
| Finalement c'était pas plus mal d'avoir Lexi en première ligne. C'était genre hyper arrangeant, surtout quand elle était d'humeur massacrante. Une chose était sûre, c'était sans doute elle la plus dangereuse de la pièce. L'autre brun maugréa à voix basse et Novembre n'entendit pas ses paroles, juste le sifflement de ses mots. Des consonnes, perdues dans le silence tendu. Les réflexes de Flics, ça pouvait quand même vous sauver la vie, hein. Et la blonde était repassée en mode interrogatoire - interrogatoire musclé, cette fois. L'anneau ? Le passé ? T'as pas l'air de t'en foutre tant que ça, si tu veux tout savoir, gars. Première erreur. Il avait un moyen de pression. Et puis cette alliance, il n'y avait pas vraiment réfléchi. Il s'en foutait, en fait, de savoir qui elle était. Le sang, le message... Dans le milieu des gangs c'était rarement bon signe. Peut-être enlevée, torturée, sans doute détruite à l'heure qu'il était. De toutes façons l'autre n'y pouvait plus rien, d'où il se tenait. À Nulle Part, on ne pouvait plus agir sur la réalité que l'on avait connu avant. Alors qu'elle ait été tuée avant ou après qu'il ait apporté la bague, cela importait peu. « Elle est morte », fit-il avec le ton le plus détaché et le plus je-m'en-foutiste du monde. Le genre de ton qui faisait mal. Dépourvu de compassion. Parce que d'office, il n'aimait pas ce type à l'attitude bornée et prétentieuse. Il se croyait supérieur ? Il était tout en bas. Et il allait y rester. Parce qu'il ne lui dirait rien d'autre. Ce n'étaient même pas ses affaires. Il avait d'autres problèmes. Sur un point cependant, l'autre gars avait raison. Le passé ne comptait plus. Il n'y avait plus de larbin, plus de patron. Plus de redevance. Plus rien. Chacun pour sa peau, ça voulait dire pas d'attache. Rien. Juste un flingue, braqué sur ses ennemis. Sur les menaces. Sur son ancien patron. - HJ:
Je vois que Calou' a opté pour la méthode douce, finalement. \o Et triple-respect, Flore, effectivement ! *^* Je suis toujours aussi fan d'Hadès ! *^* (Même si c'est pas le cas de mon perso. %D)
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« A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite »
Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 27 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Jeu 15 Aoû - 14:07 | |
| Tu crois m’apprendre quelque chose ? Tu crois que je ne sais pas avec qui je traîne ? Je laisse échapper un sourire dénuée de toute sympathie aux dires du type. Tu te crois fort et intelligent, mais tu n’es rien. Rien qu’un stupide jouet de plus dans cette Ville. Stupide jouet qui s’inquiète de son passé. Et de sa dulcinée. Les mots de Novembre sont cinglants. Un instant j’ai pitié de cet homme. Rien qu’un instant, en repensant à Lucas, mort lui aussi. Un instant je comprends ce qu’il ressent. Puis je lâche, sans aucune compassion :
- Alors ? La réponse te convient ? Et que vas-tu faire ? Le haïr parce qu’il t’a dit la vérité que tu n’as pas voulut affronter ?
Avec un reniflement de mépris je me relève et m’écarte de lui. Rapidement je vais chercher son arme et la ramasse. Et maintenant ? Qu’est-ce que ça te fait de savoir qu’on n’a plus aucune cause pour laquelle se battre ? Que ce qui nous fait tenir debout ce n’est plus que la vengeance ? Un futile espoir de revanche ?
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« Mort et enterré (ou presque) »
Ebène
Messages : 24 Date d'inscription : 07/07/2013 Age : 28
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Ven 16 Aoû - 17:11 | |
| - HJ:
Coucou je me réveille 8D ♥
Il ouvre doucement ses yeux sombres. Sa nuque lui fait mal et encore ce n'est rien par rapport à la douleur vers son estomac. Il se crispe sous la douleur et se mord la lèvre furieusement. Il observe autour de lui. Il ne se souvient que d'un coup qu'il avait mit à son adversaire puis plus rien. Deux fois qu'il perd la mémoire. Enfin c'était son ressentit. Il se redresse en prenant sur lui pour la douleur à son ventre. Il regarde quand même d'où ça provient et surprit, il voit un bandage et du sang dessus. Il laissa régner un silence pesant sur la banquette de la voiture. ▬ ... Je me suis fais ça comment ? ▬ était la seule question qui lui traversa l'esprit. Il avait besoin d'explications maintenant. Il sortit doucement de la voiture en s'agrippant solidement à la portière. Il n'avait pas vu l'entaille mais elle devait être assez profonde pour que la douleur soit aussi forte et présente. Il mord sa lèvre sauvagement et grimace. Sa blessure le fait vraiment chier. Il avance lentement évitant de toucher l'entaille bandée et rentre dans le manoir en silence. A vrai dire, il aurait voulu gueuler pour savoir si on l'avait pas lâchement abandonner mais si jamais il n'avait pas de réponses il se serait sentit trop con. Alors, il avance tant bien que mal et arrive dans le salon. En cet instant précis pendant une scène tendue... il se sentit con. La blonde maîtrisait un type bizarre et le brun n'était pas bien loin... et lui dans tout ça, il venait de débarquer, l'incompréhension le plus totale pouvait se lire sur son visage. ▬ Putain... pourquoi je suis venu déjà ? ▬ se dit il à soi même. |
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« Grand Méchant Loup »
Hadès
Messages : 49 Date d'inscription : 23/05/2013 Age : 39
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Ven 16 Aoû - 20:46 | |
| Il ferme les yeux un instant, quand il entend la vérité qui s’insinue en lui. Les deux autres parlent, la tête lui tourne un instant et pourtant, une espèce de sérénité s’installe aussi, en même temps qu’une peine douloureuse traverse ses pupilles. Car il savait. Il savait, même s’il le refusait. Alors, quand la blonde s’exprime, il répond, d’une voix grave et plate. “ Non, ça va. Je le savais. Très bien même...” Il laisse s’échapper un soupir. “ Non, je n’le déteste pas pour ça.” Il vaut mieux qu’un gosse qui bat du pied car il est privé de quelque chose. Elle s’éloigne, ramasse son arme. Le laissant libre ? Il se relève, alors, titube vers l’armoire où il a laissé le sac et l’alcool qu’il a trouvé. Sans doute le brun hurle-t-il de ne pas bouger, agitant son jouet avec conviction, il lui montre vaguement que ses mains sont vides, comme un “j’vais pas t’faire de mal avec la pensée, calme toi”. De toute façon, ses oreilles bourdonnent, il s’en fout. Il se sent vidé. Juste une poupée de chaire. Il s’assoie dans le fond de l’armoire, comme plein de pudeur. Comme un loup qui veut lécher ses plaies, seul. Ici, il ouvre une bouteille, la regarde vaguement. Joue avec le liquide dedans. Un nouveau arrive, il le regarde, fronce les sourcils car... lui aussi... Qu’importe ? Il fouille dans sa poche, sort l’un de ses morceau de tissus où il verse de l’alcool et nettoie sa gorge d’où glisse un peu de sang. Voilà. Il sent la douleur et avec, qui revient, il sent... Qu’est-ce qu’il va faire maintenant ? Ce qu’il a toujours su faire. Il va se relever, se reconstruire, refaire ses résolutions. Et puis... Puis il enroule la bande, en plonge une partie dans la bouteille. Dans sa main fleurie le briquet et il met le feu à la mèche, se relève furieusement et lance la bouteille droit sur Novembre. “ Bons baisers de chez moi, Connard !” Il saisit une latte de parquet, court vers la blonde et cette fois, arrête la tendresse, profite de la confusion pour frapper avec toute ses forces sur la face brisée de la jeune femme. Il récupère son arme au vol et s’éloigne. Ils sont fatigués, blessés et blasés ? Il est jeune, en forme et rageux. Ils l’ont soumis comme une merde, il ne le permet pas. Il ne le permettra plus. Jamais. “ Craignez-moi, bande de salopards, car je vais vous faire amèrement regretter de ne pas m’avoir descendu, là, maintenant !” leur crache-t-il sauvagement. Il court vers le nouveau brun, le bouscule d’un coup d’épaule, et entame une course vers l’extérieur. Il ne se soumettra pas, plus jamais les gens le regarderont comme ces deux là l’ont fait. Il serre les dents, lâche un grognement. Peut-être a-t-il eut besoin, à un moment, qu’on le relève, peut-être tout aurait-il pu être différent. Pendant une secondes, peut-être, il avait vu les deux autres comme des égaux. En toute réponse, ils l’avaient piétiné. Avec la douleur est revenue la rage. Alors à présent, le loup va juste se reconstruire, refaire ses résolutions. Et puis, redevenir lui-même : un monstre.
Dernière édition par Hadès le Dim 1 Sep - 23:10, édité 1 fois |
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« Petit Chaperon Rouge »
Novembre
Messages : 1609 Date d'inscription : 05/05/2012
Feuille de personnage Temps restant: (59/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Lun 19 Aoû - 16:54 | |
| La satisfaction ne l'effleura même pas quand son ancien patron sembla vaincu par la mort. La mort des autres, bien sûr. C'était le genre de nouvelle qui ne pouvait pas réjouir. Même s'il n'aimait pas cet homme autoritaire et trop fier pour avouer sa défaite. Mais Lexi le libéra. Comme ça, sans un combat. Sans rien. Sauf que lui, il n'était pas d'accord. Ce type était dangereux. Surtout dans son état psychologique instable. Oui, la perte d'un être cher, ça vous fout d'humeur trop changeante pour qu'on puisse vous faire confiance. Novembre lui jeta un regard où brillait une menace tacite. " Si tu tentes quoi que ce soit..." Mais l'autre mafieux semblait se rendre. Bien. Des problèmes en moins. Peut-être. Ça lui prit juste le temps de se rendre compte qu'Ébène était réveillé, et entrait dans la pièce pour les rejoindre. Le temps qu'un objet flamboyant traverse la pièce. Par réflexe, Novembre se jeta de côté, roulant derrière le premier meuble venu - meuble qui s'avéra être un vieux fauteuil défoncé et hors d'usage. Et dans le même temps, un truc explosa juste à côté de lui. Chaleur et bruit se mêlèrent soudain dans une explosion de verre qui projeta des débris dans toute la pièce. Sonné, le brun releva la tête, suivant avec peine les mouvements du chef de la mafia. Il quittait le manoir comme le lâche qu'il était. C'était tellement plus simple de se cacher, de fuir la vérité. Il avait une furieuse envie de le poursuivre en tirant, de lui coller une balle dans la cuisse et de le voir ramper pour s'échapper de la fournaise. Parce que oui, ce qui restait du parquet prenait feu. Sauf qu'un éclat de verre s'était fiché dans son avant-bras gauche. Et il ne s'en rendit compte qu'en commençant à se relever en quatrième vitesse... Mouvement qui s'arrêta dans un « Aaah, merde ! » très peu distingué. Alors bien sûr, le premier réflexe de n'importe qui aurait sans doute été de retirer ce morceau de verre de sa peau, mais bon, c'était pas comme si y'avait vraiment le feu juste à côté. Le brun longea le mur pour contourner les flammes et rejoignit le grand canapé défoncé en face de la pièce. Il s'empara d'un plaid un peu vieillot qui traînait sur le mobilier et s'en servit pour étouffer le début de flammes qui commençait à lécher les dernières lattes encore en état. - Oui, vous avez le droit de l'imaginer en train de s'acharner sur un semblant de tapisserie pour étouffer les flammes, c'est assez drôle. - Il n'avait pas vraiment envie de finir sa vie dans un deuxième incendie à Nulle Part. « J'te présente le patron », lança-t-il à Ébène d'un ton ironique, tout en s'appliquant à retirer l'éclat de verre de son bars en tirant dessus d'un coup sec. Grimace. L'entaille était plutôt profonde. « Moralité ? Toujours se méfier des armoires. Génial. J'sens qu'on va s'éclater, maintenant. » Et devenir paranos, surtout. Tout en se moquant de leur situation pitoyable - parce qu'il fallait l'avouer, c'était juste pathétique de se faire avoir comme ça -, il avait tiré la paire de ciseaux trouvée à l'hôpital et s'en était servi pour déchirer une manche de son t-shirt - wouhou, ça commençait, y'avait même plus de t-shirt en rabe pour éponger le sang -, qu'il appuya sur son bras en espérant arrêter le saignement. Mais bordel, ça faisait mal. Le désinfectant en spray eut raison de sa résistance mentale. « 'Tain mais pour qui il se prend ?! On n'est plus à New-York. C'est plus le chef de rien, maintenant. Merde quoi, j'vais les lui faire bouffer, ses regrets, moi. » Sans doute oubliait-il que l'expérience chassait parfois la prudence. La Flic n'aurait pas du le relâcher comme ça. Et lui, il aurait du le descendre avant. Tout simplement. - HJ:
Pardon, c'est long, c'est moche, c'est inutile et ça arrive en retard. ;w;
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Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 27 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Mar 20 Aoû - 11:04 | |
| Ma tête me fait mal. Et un instant le paysage tangue autour de moi. Le noir, puis de nouveau un mélange de couleur floue qui se stabilise lorsque je prends appuie contre le mur. Il aurait pas pu frapper moins fort ce con ? Non, évidemment que non qu’elle idée, à croire que le coup me fait penser des choses stupides. Pitié faite que je ne devienne pas comme Novembre. Je m’assois un instant, tant pis si le feu prend de l’ampleur. En fait je ne remarque même pas que Novembre tente de l’éteindre. Ma main passe sur mon visage, touchant la substance liquide et chaude du sang, de nouveau. Je soupire, tente d’oublier la douleur qui enfle et tourne la tête pour apercevoir Ebène. Un Ebène avec un air perdu. En même temps il y a de quoi. En réponse à Novembre je lâche : - La Ville aura peut-être raison de lui avant toi, de toute façon c’est inutile de lui courir après. La priorité pour moi, reste de sortir de cette Ville. Pourquoi se mettre à la recherche d’un homme tel que lui pour une simple revanche ? Qu’il aille crever tout seul, ça nous fera des vacances. - Spoiler:
C’est inutile aussi pardooon /PAN/
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« Mort et enterré (ou presque) »
Ebène
Messages : 24 Date d'inscription : 07/07/2013 Age : 28
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Mer 21 Aoû - 9:17 | |
| Il se fait bousculer sans retenue. Il toise du regard le fugitif mais ne part pas à sa poursuite. Déjà il ne sait pas qui est il ni pourquoi il était ici. Il regarde chacun leur tour la blonde et le brun. Ne voulant pas se faire recaler par l'un des deux il reste sur le pas de la porte hébété jusqu'à ce que Novembre le ramène à la réalité. ▬ Notre patron...C'est vrai qu'il était avec Novembre dans son souvenir et il ferait partie d'un gang, une connerie comme ça ? Leur patron serait cet enfoiré qui vient de partir. Et bah dis donc... Il en apprend des choses sans trop savoir si ça lui sera vraiment utile. ▬ Juste une question... Je me suis réveillé dans une voiture mais je me souviens de m'être fait ce bordel.Fit il en désignant la blessure qu'il a à l'estomac. Ensuite, il garda le silence avec un regard impassible comme il savait si bien le faire. - Spoiler:
c'est court, c'est moche, je sers à rien \o/ merci de votre compréhension ♥
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« Petit Chaperon Rouge »
Novembre
Messages : 1609 Date d'inscription : 05/05/2012
Feuille de personnage Temps restant: (59/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Mer 21 Aoû - 10:08 | |
| La Ville, hein ? Pfu. Elle arrivait déjà pas à se débarrasser de lui. Alors pourquoi irait-elle dégommer le grand manitou ? Cette question amère lui sapait le moral. Mais de toute façon, il fallait s'y faire. Y'avait pas de justice. Ni dans ce monde, ni dans celui d'avant. Pour une fois qu'il aurait aimé que La Flic fasse son travail... Bah. Ça servait à rien. Il grogna un « ouais » peu convaincu en appuyant un peu plus sur la plaie. La douleur l'empêchait de penser - et de penser de la merde, en l'occurrence. Il ne devait pas se laisser déstabiliser par ça, quoi. Puis Ébène parla. Ah, parce qu'il sait parler, en fait ? À part pour insulter les gens, j'veux dire. Ouais, ouais, remarque à la con. Remarque à la Novembre. « On est allés à l'hosto pour trouver du matériel de soin, en attendant que la voiture arrive. Un truc nous a attaqués, et tu t'es pris un scalpel dans l'bide. Et une abrutie de première l'a retiré avant qu'on t'ait transporté ailleurs, ça pissait le sang, c'était moche. J'ai fait c'que j'ai pu mais j'y connais rien. - Sous-entendu : ça va te faire mal un moment. - On s'est barrés dès que la bagnole s'est pointée. » Moins de sang coulait de son bras. Bon, c'était pas comme s'il avait le temps de faire ça proprement. Il tira la bande velpeau de son sac et en coupa un morceau utilisable pour l'enrouler autour de la blessure, serrant le nœud avec ses dents pour s'aider. « Ah oui, la caisse roule toute seule, si tu te demandes », fit-il en relevant la tête vers l'autre brun. Ouais, les voitures qui se conduisent d'elles-mêmes, c'était devenu une commodité, ici. Bienvenue à Nulle Part. - HJ:
Vive les postes qui ne font pas vraiment avancer les choses ! /o/ Mais au moins ça fait une petite pause dans l'action du RP, ça les fait souffler cinq minutes, les pauvres. :') /PAN/
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Mer 21 Aoû - 20:11 | |
| Elle laisse échapper un nouveau souvenir, pour Ebène. Alors, petit jouet, veux-tu en savoir plus sur ton passé ? Et un souvenir flotte également devant Calvetti. - Spoiler:
Un souvenir pour Ebènou et les autres 8D (oui, en fait, Novembre, non) Touche ou touche pas ? ~
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« A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite »
Calvetti
Messages : 473 Date d'inscription : 05/05/2012 Age : 27 Localisation : Dijon
Feuille de personnage Temps restant: (0/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Jeu 22 Aoû - 11:14 | |
| Non, je ne toucherais pas ce souvenir. Peu importe si je perd du temps, je ne veux plus en savoir plus sur mon passé. Je ne veux plus rien. - Spoiler:
On m'a dit que j'avais le droit de faire une ligne donc voilà /PAN/
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« Mort et enterré (ou presque) »
Ebène
Messages : 24 Date d'inscription : 07/07/2013 Age : 28
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Sam 24 Aoû - 8:40 | |
| Il regarde Novembre un peu interloqué que la voiture roule toute seule. Il ne cherchait même plus à savoir ce qui était cohérent ou logique dans cette ville. En tout cas, il avait eu une réponse pour sa blessure et il ne fit qu'acquiescer. La douleur était présente mais il la supporterait jusqu'au bout. Puis, une boule lumineuse vient d'apparaître encore. La blonde refuse la sienne. En même temps, c'est pas trop le moment... quoique... Et si comme ça, il en serait plus sur ce type chelou qui venait de partir ? ▬ Putain ▬ il la touche vite fait avec sa main droite en grimaçant. ▬ Putain de blessure. Bordel de ville. Connard de truc. ▬ pensa-t-il très fortement. |
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« Petit Chaperon Rouge »
Novembre
Messages : 1609 Date d'inscription : 05/05/2012
Feuille de personnage Temps restant: (59/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Sam 24 Aoû - 11:56 | |
| Des souvenirs. Putains, c'est pas le moment. Heureusement, y'en a pas pour lui. Il l'aurait même pas effleuré, de toute façon. Lexi avait l'air du même avis, puisqu'elle ne daigna pas s'approcher du sien. Et Ébène ? Il en sait pas assez pour plus vouloir savoir, songea-t-il amèrement. Ouais, c'est toujours comme ça, au début. On est curieux. Puis on apprend que la curiosité est un vilain défaut, hein ?
« Du coup, c'est quoi le plan pour la suite ? »
La phrase s'adressait à La Flic. Autant pas perdre de temps, pendant que l'autre brun recollait les morceaux avec son passé de dealer. Une part de lui compatissait. L'autre se disait que c'était pas ses affaires. Qu'il avait pas à s'occuper des problèmes des autres. Et cette part l'emportait. Comme depuis le début à Nulle Part.
La compassion, c'est pour les faibles. Ou pour ceux qui osent encore tout perdre. |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Sam 24 Aoû - 12:20 | |
| La mémoire revient lentement à Ebène. - Ebène:
Il s'assoit sur son lit, une feuille de papier et un stylo à la main. Il gémit légèrement de douleur en bougeant, son estomac le lance, ce bâtard allait payer pour ça. Il regarde du coin de l'oeil la photo sur la table basse, ses sœurs et son petit frère lui manquent... Il n'a même pas eu le temps de le connaître vraiment. Quel âge avait-il déjà, quand il a quitté le domicile familial ? Pas loin de deux ans. Il soupire, commence à rédiger sa lettre. Il est rapidement interrompu dans sa rédaction, quelques coups résonnant à sa porte. Il soupire, redresse sa tête. « Entrez ! ». Il voit la porte s'ouvrir sur le brun aux yeux bleus. Il dépose quelques billets sur la table basse. « Tient, c'est l'argent de notre mission. Tu écris une lettre ? ».
Son attention est focalisée sur l'argent, il va sans doute lui envoyer la moitié. Il se décide finalement à répondre à la question de son interlocuteur. « Hm... à ma sœur. ». L'autre s'assoit à ses côtés, plus calme que d'habitude. Il pensait qu'il allait se foutre de sa gueule, mais c'est même tout le contraire. « Pourquoi tu as rejoins le groupe...? ». Il pose le stylo sur sa feuille avant d'attraper la liasse de billet. « Pour ça. Ma sœur gagne peu d'argent, en plus, elle est en charge de ma petite sœur et de mon petit frère... Je veux juste l'aider, et d'effectuer ces missions, ça me permet de gagner de l'argent facilement. ». Le brun ne lui répond pas, il profite de ce silence pour finir de rédiger sa lettre, avant de l'accompagner d'un peu plus de la moitié de la liasse, il garde un peu d'argent pour lui. Il se redresse pour mettre le tout dans une enveloppe assez large.
« Et toi, tu as aussi des frères ou des sœurs ? ». Simple curiosité, il veut juste en savoir plus sur cette énigme charismatique qu'est son partenaire de mission. « Ouai... Une petite sœur. ». Il se retourne pour voir son visage assombri, sans doute un sujet sensible pour lui, il ne va pas insister là dessus. Prenant l'enveloppe avec lui, il se dirige vers la porte avant de se stopper pour s'adresser au brun. « Tu comptes squatter ma chambre longtemps ? Pas que tu me gènes, mais je dois sortir pour poster ça. Et l'idée de laisser un enfoiré dans ma chambre ne m'enchante pas. ». Il décide de jouer la carte de la provocation pour le faire revenir à lui, ce qui fonctionne à merveille. L'autre se redresse en fronçant les sourcils, s'approche de la porte. « Le seul enfoiré ici, c'est toi, bâtard d'Aleksei ! ». Un mince sourire amusé prend place sur ses lèvres avant de sortir, ignorant l'insulte qui lui est adressé.
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Sam 24 Aoû - 14:34 | |
| La suite ? Quelle suite ? Il n'y a pas de temps. Il n'y a plus de temps. Le souvenir qu'elle aurait eut si elle avait tendu la main pour l'attraper se volatilisa dans les airs, emportant avec lui une part de son passé. - Calvetti:
Le rapport est posé sur le bureau devant elle. Elle le connaît, elle l’a étudié. Et ça s’est mal passé. Pas besoin de le rouvrir. Pas besoin d’attendre, non plus. Pourtant, c’est ce qu’elle fait, les bras croisés sur sa chaise, la mine contrariée. Pas besoin d’attendre le responsable de ces conclusions pitoyables, qu’elle se répète mentalement. Pourtant il se fait bien prier pour venir. Enfin la porte s’ouvre sur un grand type brun à l’aspect négligé. Rien que ça. La chemise qui dépasse de sous la veste, les cheveux ébouriffés, l’air totalement indifférent à tout ce qui se passe autour de lui… La politesse, il connaît pas ? Faut croire que non. « Ça va, t’arrives tranquille, t’as pas l’impression d’être un peu en retard ? T’as rien à me dire ? » L’autre voit sans doute de quoi elle parle, mais hausse nonchalamment les épaules. Et ça l’énerve. Ça l’énerve, qu’on prenne pas les affaires sérieuses comme il se doit. C’est-à-dire avec sérieux. « T’as merdé. Tu le sais, ça ? On t'as rien apprit ou quoi ? Quel est le but d'une infiltration ? C'est d'être discret. Discret merde ! Et ne pas se faire repérer. Pas de prendre la mouche dès que tu entends quelqu'un critiquer un flic. Est-ce que tu te rends compte que tu as failli faire foirer toute une mission ? Est-ce que tu as seulement conscience de l'argent investi dans l'affaire ? Non. Non toi tu t'en fiches. Tu pars au quart de tour, pour une broutille. Non mais qui est-ce qui m'a fichu un imbécile pareil. » Elle marque une pause, pour faire passer la colère. Comme ça l’autre crétin aura le temps de bien assimiler ses putains d’erreurs, même si ses yeux bruns évitent de croiser son regard noir. Lucas ne les aurait jamais faites. C’est évident. Lucas sur le terrain était beaucoup plus efficace, beaucoup plus investi dans la mission aussi. Mieux. Tout simplement. Dans tous les domaines. Elle souffle. Calme. « C’est inutile de lui courir après. »
Le temps fila sur son compteur. Encore. Et encore. Et encore. Jusqu'à ce qu'il atteigne le chiffre absolu. Le zéro. Il ne se passa tout d'abord rien. Pendant de longues minutes. L'action poursuivit son cours, les protagonistes continuèrent à parler. Mais Elle attendait dans l'ombre. Et soudain Elle bondit. Elle déploya ses forces pour happer Calvetti dans un tourbillon de fumée sombre. Tu es à moi. A moi. Tu m'appartiens désormais pour toujours. Tu verras comme nous nous amuserons ensemble...Lorsque le tourbillon cessa, il n'y avait plus de Calvetti. Il n'y avait plus qu'une ombre, meurtrie par la lumière. Une ombre entièrement dévouée aux désirs de la Ville. Un pantin de fumée. - Calvetti:
Elle déballe le cadeau avec un mélange de joie et d'excitation. L'emballage vole sur le carrelage de la cuisine des voisins. Les adultes sont tous occupés ailleurs, pris dans leur conversation animée des repas de Noël. Comme d'habitude. La déception l'envahit l'espace d'un instant, lorsqu'elle découvre une horrible poupée Barbie dans sa petite boîte rose. Beurk. Ça fait trop fifille parfaite. « Ooooooh, elle est trop belle Lexi ! Dis, tu me laisses jouer avec, dis ? » Elle tourne la tête et aperçoit la voisine avec soulagement. Ça lui fera une excuse pour pas jouer avec cette chose. Elle lui tend le jouet en souriant. « Hé, Lexi ! Tu viens on fait la course ?! » Les frères Maxwell sont là, eux aussi. Les voisins d'en face, ceux-là. Elle saute sur l'occasion et s'empare à la volée du camion de pompiers que tient l'autre gamin, le faisant habilement rouler sur les dalles dans un grincement de petite voiture qui a déjà fait ses preuves sur la piste. Pourquoi les grandes personnes ne comprennent pas que traîner dans la boue et se battre à coups de camions en plastique, c'est beaucoup plus fun que de brosser les cheveux emmêlés d'une vieille poupée toute moche ?
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« Becket, C. Harden, D. Collins, B+. Williams, A+, excellent. » Les soupirs d'envie accueillent la copie que lui tend le professeur. « Pari gagné, tu m'as encore battue. » Elle se tourne vers sa camarade de droite. « Ça change rien, tu sais, je pense pas que cette dissert' puisse vraiment m'aider, l'année prochaine. » « Oh, tu penses toujours à l'armée ? » « Pourquoi, tu me vois faire autre chose ? » « Bah je sais pas, t'as des bonnes notes et tu te laisses pas marcher dessus, alors pourquoi tu ferais pas médecin ? » Médecin ? Comme cet espèce de chieur de Nicolas, là ? Elle a un rire moqueur. Heureusement qu'elle ne l'a jamais revu depuis l'échange scolaire. Elle ne le supportait pas. « Jamais de la vie. Et on apprend aussi comment soigner certaines blessures, là-bas. Et toi alors, pourquoi t'irais pas, faire médecine ? » « L'argent. Ça coûte trop cher, la fac. » « Bon, bah j'ai le même problème. On sera plus utiles sur le front qu'ici, de toutes façons. » Au moins son grand-père pourra être fier d'elle, lui qui est allé combattre au Vietnam. Même s'il ne garde pas de cette guerre les meilleurs souvenirs de sa vie.
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C'est le premier jour de combats. La mitraille résonne à ses oreilles alors qu'ils sont en faction derrière la colline. Ils attendent les ordres, avec le reste du bataillon. « Tu crois qu'on va y arriver ? » C'est son amie du lycée qui a posé la question. Elle hoche pensivement la tête. Elle n'est pas devineresse, qu'est-ce qu'elle en sait ? « C'est vot' premier jour, Collins ? » « Oui Monsieur. » « Alors un conseil, arrêtez de vous poser toutes ces questions. C'est pas bon pour vous. » Derrière elle, elle entend un crétin goguenard qui lâche un « Pas étonnant venant d'une femme ! » Le capitaine ne relève pas, elle se décale vers le fond, derrière d'autres hommes. « Ça te pose un problème, qu'il y ait des femmes dans l'armée ? » Son regard tueur le fusille sur place. « Bof, pas vraiment, tant qu'elles savent faire la cuisine. » « C'est sur que c'est trop compliqué d'ouvrir une boîte de conserve, pour un gros tas comme toi », réplique-t-elle à voix basse sur un ton méprisant. Elles feront leurs preuves. Et lui, il va se la fermer.
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Il y a du sang partout. Ses oreilles bourdonnent. Son crâne la lance. Elle se redresse faiblement, pour apercevoir le corps déchiqueté d'Eva Collins. Et pourtant elle ne peut déjà plus rien faire. C'était la première opération du bataillon. Alors elle se demande pourquoi. À cheval entre la boue et l'inconscience, son cerveau lui lance cette ultime question. Pourquoi sa vie plutôt qu'une autre ? Pourquoi ce n'est pas l'inverse ? Pourquoi le hasard s'acharne-t-il ainsi ? Des voix, des ordres. On la traîne sur le sol. Plus rien.
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« Monsieur ? » Elle pense avoir mal compris les directives. Pourtant l'homme en costume à qui elle parle via l'ordinateur posé sur la table de sa tente est formel. « Vous êtes blessée et avez servi dignement jusqu'à présent. Comme je vous l'ai dit, nous ne souhaitons pas perdre un aussi bon élément que vous. Dîtes à vos hommes qu'ils sont également en permission jusqu'à nouvel ordre, ils seront réaffectés dès que nous auront besoin de leur présence ailleurs. L'évacuation progressive de l'Irak se poursuivra dans les années à venir. » La vidéoconférence s'interrompt. Sur le moment, elle déteste le petit « tut » qui indique que Skype a raccroché. Il la congédie, comme ça. Son épaule lui arrache une grimace alors qu'elle ferme l'ordinateur. C'était pour quoi, tous ces échelons ? Toutes ces souffrances ? Toutes ces paroles, pour remotiver ses troupes ? C'était pour quoi, sinon pour un énième échec, quand on lui arrache des mains tout ce qu'elle a réussi à construire ? Elle s'assoit sur un des lit de fortune du campement, la tête appuyée sur sa main valide. Les ordres sont les ordres. On ne discute pas ce qui vient d'en-haut.
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Elle quitte l'aéroport de New-York. Elle ne reconnaît pas sa ville. Elle a l'impression que sa maison, maintenant, c'est le champ de bataille. La boue, le sang, les morts, l'adrénaline, les combats. Les balles qui fusent au-dessus de sa tête et les blindés qui progressent dans le désert. Alors se retrouver là, au milieu d'un passage clouté bondé... C'est trop pour elle. C'en est trop. Tout simplement.
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La sonnerie du téléphone. Elle décroche, mécanique. « Oui » militaire, comme si elle prenait de nouveaux ordres. « Vous êtes Lexi Williams ? Le directeur de la brigade des stupéfiants souhaiterait vous rencontrer. Votre dossier a été transféré à la police new-yorkaise, et il semble très prometteur. Vous êtes disponible... Lundi, à quatorze heures par exemple ? » « Lundi »[/b], répète-t-elle sans vraiment réaliser. « Quatorze heures. » « Très bien. Au revoir. »
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Ils lui souhaitent la bienvenue dans l'équipe. La cheffe lui tend la main, dans un geste amical et professionnel. « Tout le monde m'appelle Christie. On va travailler en binôme pour les prochaines affaires. Venez, je vais vous montrer votre bureau, et vous présenter vos collègues. » Elle lui serre la main, cligne des yeux. Travailler avec le dirigent de l'équipe dès le premier jour, ça a quelque chose de flatteur. Et elle sait qu'elle peut être efficace. Elle le sera, parce que c'est son devoir.
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« Voyons voir... Lexi-Yvette Williams... C'est ça ? C'est toi ma partenaire ? Nan, vraiment ? Tu t'appelles Yvette ? C'est français, ça, non ? La France, le vin, la baguette de pain, tout ça, ça te connaît, hein ? » Elle lui arrache sauvagement sa carte d'identité des mains, le coupant net dans son élan de romantisme parisien – parce que oui, Calvetti commençait déjà à déclamer des expressions françaises sans queue ni tête une fois mises bout à bout. « Ne m'appelle plus jamais comme ça. Mon nom c'est Lexi. Tout court. C'est clair ?! » Elle s'est approchée de lui, et ses iris verts le foudroient sans vergogne. « Ok, c'est bon, j'ai pigé... Si en plus t'as aucun sens de l'humour, Yvette. » Oh mais il a beau lever les mains en l'air et baisser la tête d'un air faussement coupable, ce n'est pas pour autant qu'elle va le porter dans ses bonnes grâces. Ce type est insupportable. Vraiment. Et c'est ça, son nouveau partenaire ? Franchement, elle préfère largement travailler seule, à ce compte là.
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« Alors, Mon chérie, toujours dans tes dossiers ? Tu sais le rapport, on peut le finir plus tard. Ça presse pas. Tu veux pas faire quelque d'un peu plus excitant, quitte à faire des heures sup' ? » « On dit ma chérie. Si tu te mets à parler français, fais en sorte qu'au moins, la grammaire soit correcte. » « Quoi, vous faites de la grammaire, à l'armée ? » Elle hausse un sourcil. Parler de grammaire est encore le meilleur moyen pour faire ravaler à Lucas ses allusions douteuses. « Je suis allée à l'école, avant, tu te rappelles ? L'endroit où on se cultive, là. » Oui, elle aimerait bien faire quelque chose d'un peu plus palpitant que de terminer ce foutu rapport. Surtout qu'il ne reste plus qu'eux, dans le bureau des stup'. Et les lumières de la crim' ne vont pas tarder à s'éteindre, à l'étage du dessous...
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« Je peux pas, j'suis invité, ce soir. » Elle est déçue mais n'en montre rien. « Ok, je vais me taper l'épluchage de dossier toute seule, alors, pour changer. » « Je t'aiderai demain. » Ils se saluent et elle remonte dans son bureau. Pas la peine, demain, l'étude sera bouclée. Elle penche sa chaise du côté de la fenêtre pour le voir sortir. Une part d'elle n'accepte pas encore tout à fait ce qu'elle ressent pour son collègue. L'autre est glacée d'effroi quand elle le voit embrasser une autre femme qui l'attend près de sa voiture. C'est ça, barre-toi, sale traître. Elle sert les dents. Parce qu'il remonte. « J'ai oublié mes clés. » Sourire colgate et air gêné. Ça va pas trop ensemble. Y'a pas que tes clés, que t'as oublié. « C'est qui cette fille, en bas ? » « Ah... C'est ma femme. Faudra que je te la présente, un jour, je suis sûr que vous devriez bien vous entendre, entre personnes sans humour. » Elle ne sourit même pas au clin d'œil qu'il lui lance, murée dans son silence hostile des mauvais jours.
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« Tu sais, tu devrais pas lui faire ça. Géraldine, c'est quelqu'un de bien, t'es censée être son amie. Lucas est quelqu'un de bien, lui aussi, et je pense pas que son gamin soit très content d'apprendre que son père a une amante. » Blablabla. Le nom « Géraldine » a une sonorité étrange, dans la bouche du grand homme blond aux cheveux longs. Et il a le don de la mettre en colère, en ce moment. Y'en a que pour cette femme fade et sans intérêt. Qui ne sait même pas faire les lasagnes en mélangeant la crème fraîche à la sauce tomate – celles que Lucas préfère. C'est pas compliqué, pourtant, suffit de tout mettre dans le plat en même temps. « La ferme, Pavel. Pour une fois dans ta vie, mêle-toi de ce qui te regarde. » « Dante aussi est au courant. » « Je sais. » Qui ne l'est pas, dans le bureau ? Même Alessa, la sœur de Lucas, le sait. À la différence prêt qu'elle, au moins, partage son avis sur la situation. « Sortez de mon bureau, Strugatsky. Je travaille. » Ton froid et formel. Elle sait ce qu'elle fait. « Williams, j'ai le dossier que vous m'aviez demandé sur... » « Pas maintenant, Enrique. » L'homme brun hausse les épaules et sort de la pièce de sa démarche nonchalante. Enfin seule. Elle soupire.
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« Dis Lexiiiiii ? C'est quand que papa il revieeeent ? » Elle n'accorde même plus un regard au garçon qui lui répète la question pour la cinquantième fois en un quart d'heure. « Ce soir. Je te l'ai dit, il doit aller voir une scène de crime et ça prend du temps, parce qu'il doit éplucher le moindre grain de poussière sur les lieux. Et même retourner les poubelles, parfois. » « Comme les clochards ? » Elle manque de hoqueter de rire. « Comme les clochards. » Ce gosse l'amuse. Elle l'aime bien. Même s'il lui rappelle cruellement à quel point elle n'a pas sa place dans la vie de Lucas. « Et ben tu sais, même que moi j'en ai vue une pour de vrai, de scène de crime ! » Clame-t-il fièrement en bombant le torse. Puis il semble se rendre compte de l'absurdité de la chose et se recroqueville dans son coin, fixant le sol avec anxiété. « Dis, est-ce que les méchants on les arrête toujours ? » « Seulement si on les trouve. »
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Les balles fusent et elle se jette à couvert derrière un bureau renversé. Ça tire, ça crie, elle se croirait presque de retour en Irak. Sauf qu'il n'y a pas de désert, ici. Juste de la saleté, de la pollution et du plâtre qui se décolle des murs. Elle tire, ouvre un passage à la stagiaire qui détale vers les étages, suivie par plusieurs collègues qui se répartissent les zones du bâtiment. Des langues inconnues s'entrechoquent en fond sonore, tandis que les coups de feu reprennent. Mais la seule chose qu'elle entend vraiment, c'est son cœur rempli de haine qui lui hurle de venger Lucas. Et son cerveau trop rationnel pour approuver l'action.
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« Mais si, ça va aller, je te dis. C'est juste une étape à passer. » Le ton morne et sans aucune compassion lui échappe tout seul. Géraldine pleurniche encore sur son épaule, comme tous les jours depuis le fameux « incident. » « C'est facile à dire pour toi, tu sais pas ce que ça fait... Lucas était juste ton partenaire... T'en as eu d'autres, t'as pas eu le temps de t'attacher... Mais tu vois... Lucas c'était... Il était toute ma vie... » Cette femme va la tuer. Qu'elle s'arrête. Bien sûr qu'elle sait. Sans doute mieux qu'elle. Ou alors, c'est elle qui va tuer cette femme. Lucas, c'était bien plus qu'une vie. C'était une force, une aura. C'était Lucas. Les tapes compatissantes se sont plus sèches. Plus dures. « Va falloir t'y faire, maintenant. Ça fait deux semaines. Lucas est mort et enterré. Y'a plus qu'à faire payer les coupables. » Elle a murmuré avec toute la haine dont elle est capable. Elle ne sait pas vraiment vers qui elle est dirigée. Vers Géraldine ? Vers Lucas ? Vers elle-même ? Elle sait qu'Alessa ne laissera pas non plus ce crime impuni. Tout ce qu'elle espère, c'est qu'elle pourra intervenir avant, et faire passer ça pour un bête accident de terrain.
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Elle relit la même phrase sur le dossier pour la cinquième fois consécutive. « Lexi, on attend les instructions. » Elle ne répond pas. Relève lentement la tête vers Enrique qui la fixe de ses grands yeux marron. Quelles instructions, déjà ? Elle fronce les sourcils. Visiblement, il voit l'incompréhension dans son regard. « Tu sais, le dernier dossier que le patron nous a passé. On fait quoi ? » Elle le regarde, baisse les yeux sur le tas de feuilles empilé devant elle, relève la tête. « On fait... » Nouveau froncement de sourcils. « Envoyez... Euh... Demandez à Lucas. » « … Lexi. Lucas est mort. Vous vous rappelez ? Il y a presque cinq mois, maintenant. » Le ton est plutôt gentil. Pour changer. Mais elle ne remarque pas. Un tic nerveux agite le coin de ses lèvres. « Oui. Évidemment. » « Je pense que le chef voudrait vous voir. » Elle se lève. La boîte de médicaments tombe et les gélules roulent sur son bureau. Antidépresseurs, pfeu. Ça n'empêche rien du tout.
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Les somnifères descendent au fond de sa gorge. Longue gorgée d'eau. Affalée à la tête de son lit, elle repense à son dernier entretient avec le chef de la brigade. « Arrêt maladie », qu'il a dit. « Parce que vous avez bien mérité des vacances. Et que vous traversez une situation difficile qui pourrait nuire à vos prochaines enquêtes. » Elle sait ce que ça veut dire. Elle comprend très bien qu'il la met à la porte. Et elle s'en fiche. Les cernes creusent son visage depuis la mort de son ancien partenaire. Elle n'arrive pas à se remettre au travail. N'a plus la force de supporter Géraldine et ses jérémiades quotidiennes. Pour le moment elle veut juste dormir. Mais le sommeil ne vient pas. Jamais. Les cachets n'y font rien.
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« Mort et enterré (ou presque) »
Ebène
Messages : 24 Date d'inscription : 07/07/2013 Age : 28
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Sam 24 Aoû - 14:50 | |
| Il sort de son souvenir et continu d'être silencieux comme à son habitude. Sauf qu'il le sent mal. Mauvais pressentiment. Une atmosphère tendue. Comme si tout ça n'étais pas réel.. que quelque chose les attendait plus loin. Et cette chose, elle était là pas pour eux mais pour la blonde. C'était finit. Elle disparu dans le néant, il ne reste plus rien d'elle à par une ombre maudite. Il écarquilla les yeux surprit. Voilà ce qu'il se passait... voilà ce qui allait leur arriver aussi ? Au final, son souvenir lui paraissait plus douloureux qu'avant. Sa famille et son ami ? La blague. Mais il avait du respect envers ce type. ▬ Hey, enfoiré. Je crois qu'on devrait y aller... Y a comme un truc louche qui se prépare là et on peut plus rien faire pour elle. Il lui mit une main sur l'épaule s'efforçant à ne pas montrer la douleur de sa blessure. Surtout qu'il avait l'air de la connaître depuis un moment la borgne. Mais c'était finit. Elle reviendrait plus et elle lui avait prit son arme. Ah, les femmes... Il observa la silhouette comme s'il pouvait voir la borgne dedans alors que non. Il soupire longuement s'attendant à tout, même à mourir. Après tout... n'était il pas venu pour ça ? Maintenant qu'il était blessé et incapable de se défendre face à elle... Et l'autre... il espérait au fond, que ce bâtard ne resterait pas là. Mais à quoi bon espérer... il était ami avec elle ? Au moins un peu. Il soupire à nouveau en regardant le brun puis l'ombre. ▬ Quelle vie de merde... Soupira-t-il doucement. |
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« Petit Chaperon Rouge »
Novembre
Messages : 1609 Date d'inscription : 05/05/2012
Feuille de personnage Temps restant: (59/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Sam 24 Aoû - 18:14 | |
| Pour seule réponse, il eut droit à du noir. Un tourbillon de brume opaque happa La Flic sans crier gare. Putain mais il se passe quoi, là ?! C'est ça ton plan, Lexi ?! Allez, dis-moi que c'est une blague, que c'est un truc normal ou je sais pas mais là c'est vraiment glauque ! Pas qu'ils ait jamais été amis. Ni l'un, ni l'autre n'était fait pour ça. C'était plus comme une entente pour survivre, une confiance réciproque plus ou moins forcée, mais rationnelle, en le fait que l'un comme l'autre voulait encore vivre et avait assez de réflexes ou d'instincts pour s'en sortir. Et tous deux avaient fini blasés, lassés, blessés, sans doute par leur passé. Ce n'était pas vraiment de l'amitié, donc. Plus une sorte d'attachement involontaire. Parce que manquer de crever à côté de la même personne pendant un jour, ça marquait.
Surtout quand cette personne vous avait déjà sauvé d'une mort certaine. Et douloureuse, sans doute. Puis la fumée noire se dissipa sur ce qui restait de La Flic. Une silhouette. Noire. Désarticulée. Elle semblait souffrir de l'éclairage naturel de la pièce aux fondations défoncées. Il n'y avait plus rien de la Flicette borgne au tempérament farouche qui avait guidé les Maraudeurs pendant un temps. Les paroles d'Ébène et sa main sur son épaule le ramenèrent cruellement dans le présent. Le manoir, et l'Ombre. Comme celle de l'hôpital. Comme la chose qui avait murmuré à la gare. Frisson d'horreur.
« Lexi... ? » Hasarda-t-il pourtant.
Juste pour être sûr. Pour que cette chose lui donne une bonne raison de laisser la blonde derrière lui. |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Sam 24 Aoû - 21:39 | |
| L’ombre ne bouge pas. L’ombre reste silencieuse. L’ombre se fond dans l’obscurité. Ombre parmi les autres. Seulement celle-ci est animée. Il lui reste une conscience. Brisée et contrôlée par Elle. Lexi ? Un frisson semble parcourir l’ombre. Lexi n’est plus. Il y a un craquement sonore lorsque l’ombre arrache une planche de bois au sol. Et puis un silence morbide tandis qu’elle disparaît. Silence coupé par un bruit de chair transpercée, de giclement de sang et d’os brisé. Car l’ombre est derrière Ebène. Et avec une vitesse et une force effroyable elle a enfoncée le bout de bois au bord effilé dans son abdomen. Encore un à-coup et un bout de bois enduit de sang ressort de l’autre côté, éclaboussant Novembre de sa couleur rougeâtre. Dans un souffle glaciale elle semble se tourner vers le brun encore vivant. Il est temps de fuir, petit jouet. |
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« Mort et enterré (ou presque) »
Ebène
Messages : 24 Date d'inscription : 07/07/2013 Age : 28
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Dim 25 Aoû - 9:34 | |
| Il regarde l'ombre et la seconde d'après il la voit plus. En silence elle est venue derrière lui. Il laisse sa main tombée et crache une affreuse gerbe de sang. Il se laisse tomber lourdement au sol comme un pantin à qui on aurait coupé la ficelle. Au début, il avait mal mais au bout du deuxième ou troisième coups, la douleur était trop forte pour avoir réellement mal. Il vomit une grande quantité de sang. Tandis que la mort venait la chercher petit à petit, en silence, en agonie. Sa chair mis à nue, son sang teintant le parquet de rouge, il esquissa un sourire. ▬ Hahaha... Elle m'a pas eu, connasse ▬ Mais sa priorité était de réveillé l'autre abruti qui ne bougeait pas d'un poil et qui croyait que la blonde allait revenir. ▬ Putain... Mec... Bouge toi l'arrière train un peu ! ▬ il cracha à nouveau du sang et faillit s'étouffer ▬ Sans déconner... c'est la ville qui l'a mise comme ça, non ? Va... la détruire si tu veux... te venger... ▬ Il commençait à voir flou, ses yeux embrumés d'un voile invisible ▬ Tu mettras un bon coup de pied de la part d'Aleksei... dans les putain de couilles du chef pour moi... ▬ Il cracha à nouveau du sang, c'est presque finit encore quelques secondes ▬ Et... si jamais tu... Il laissa sa phrase en suspend la trouvant trop conne. Non, un bonjour pour sa famille ? Est-ce-qu'elle était là au moins ? Puis merde, il avait pas le temps de réfléchir alors vaut mieux trouver une supercherie pour cacher ses émotions et ses véritables attention. ▬ Tu passeras le salut à tous les enfoirés qu'on a connu... Vie bâtard... Il cracha à nouveau du sang, une trop grosse quantité car le liquide rouge noya sa gorge et il tomba dans le néant, allant voir tous les courageux qui sont tombés avant lui. |
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« Petit Chaperon Rouge »
Novembre
Messages : 1609 Date d'inscription : 05/05/2012
Feuille de personnage Temps restant: (59/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat Dim 25 Aoû - 11:07 | |
| Il fit un pas en arrière lorsque l'Ombre de Lexi arracha une planche du parquet, pointant instinctivement son arme sur elle. La créature de l'hôpital craignait la lumière, non ? Et puis elle disparut. Le brun resta un instant sur le qui-vive, hésitant toujours à tirer. Puis il abaissa lentement son arme, pensant que l'ancienne Flic était partie.
Bruit de chaire déchirée. Des os craquent. Ébène gargouille des insultes. Ça ressemble à des mots d'adieu.
Un tic nerveux agita le coin de ses lèvres. Il avait du sang plein son t-shirt. Jusqu'en bas du visage. Les yeux écarquillés d'horreur, Novembre commença à reculer précipitamment. Heurta le mur du couloir avec son dos. Il aurait sans doute répondu quelque chose si le spectacle n'avait pas été aussi morbide. Mais là il n'arrivait pas à articuler un mot.
Ce n'était pas Lexi qui avait tué Ébène. Lexi n'aurait jamais fait ça. Pas sans une bonne raison. Elle était flic. Épuisée et énervée, au bord de la folie, certes. Mais flic avant tout. Tout ça c'était la Ville. "Vis, bâtard."
Il sursauta. C'était trop tard pour le brun. Et pas le moment de jouer les héros. De toute façon il n'en était pas un. La chose se tourna vers lui. Il fit lentement "non" de la tête, comme pour se persuader que c'était vraiment un cauchemar. Mais tout était réel. Il le savait, depuis le temps.
Il détala sans demander son reste. Sans oublier de bien se cogner dans le moindre meuble qui lui barrait le passage. Parce que dans la panique, on fait pas gaffe aux meubles. On fait gaffe à sa course. Et tant pis pour les bleus. |
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| | Sujet: Re: Have a break, have a kitkat | |
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