Et si on jouait au docteur ?

Elle faillit mourir mais Sonata la sauva de justesse. Un peu plus et ce petit accident se transformait en massacre à la tronçonneuse. Elle lui sourie pour la remercier ne sortant pas un mot encore sous le choc. Elle allait répliquer au grand méchant loup quand la petite intercepta sa réponse. Elle n'avait pas tort elle devait se soigner en priorité. Comment avait elle pu oublier sa blessure. Elle était trop occupée à en découdre avec monsieur PasContent. Elle inspira un grand coup et tenta de rassembler ses idées avant de voir la jeune fille s'échapper pour partir seule à l'aventure. C'est qu'elle était vive la gamine. Elle partie à sa poursuite plantant là le nazi et ses avions.

Elle la rattrapa et repris son souffle en souriant. Lui ébouriffant les cheveux comme pour s'assurer qu'elle était bien à ses côtés, elle regarda dans la même direction qu'elle. un grand bâtiment blanc et vitré. Un hôpital. De quoi la remettre sur pied. Elle la poussa doucement dans le dos pour l'encourager à avancer puis la devança en trottinant un peu. Elle jeta un regard derrière elle et s'arrêta en riant. "On a enfin trouver !"

Elle parcourut encore la rue avant d'atteindre les battants en verre. Elle les poussa doucement et fît passer la jeune demoiselle avant de s'y engouffrer à son tour. Elle alla à ce qui semblait être le comptoir de l'accueil. Personne. Elle regarda par dessus soulevant son corps du sol à l'aide de ses bras. Autumn se tourna vers Sonata avec un regard interrogatif. "Euh ... C'est peut être les vacances ici ..."

Et deux sphères lumineuses les attendent. Une qui flotte devant Sonata, et une qui vient se poser devant le nez d'Autumn. Cadeau de la Ville. Est-il empoisonné ?

Spoiler:

J'avais entendu un souffle se rapprocher derrière moi, je me retournais alors me retrouvant face à la douce demoiselle qui reprenait sa respiration en me lançant un jolie sourire. Que je lui rendis aussitôt alors que sa main fine se lança à l'assaut de mes cheveux frivoles, les ébouriffant légèrement et faisant se dessiner sur mon visage une moue surprise, puis elle riva son regard sur le bâtiment, ce grand bâtiment blanc impersonnel, cerné de fenêtres aux carreaux opaques. Alors que moi aussi je détaillais cet hôpital, je sentis ses mains se poser dans mon dos me poussant délicatement vers l'immeuble, mais elle me sentit réticente, en effet, j'avais besoin d'y aller, mais ce genre de lieux m'avais toujours déplus, c'était rempli de blessés et de mourants, bien que celui ci semblait totalement vide. Elle prit donc les devant, et trottinant, elle me lança un « On a enfin trouvé ! ». Et je ne put m'empêcher de lancer un « Houra ! » ironique, on aller sûrement me charcuter le bras, comprenez moi, c'est jamais très rassurant.

Mais pas le temps de souffler que les bouclettes ambres se dirigeaient déjà dans le bâtiment, je la rejoins donc rapidement, me stoppant devant elle, la jeune fille me poussa délicatement à l'intérieure, décidément je pourrais pas y échapper ! Je levais les yeux admirant cette grande battisse vide et rejoignis ma partenaire lorsque je l'entendit lâcher :

« Heu.. C'est peut être les vacances ici ? »

Alors qu'elle se penchait en avant sur le guichet. Je lui lançais un sourire amusé :

« Oui mais même pendant les vacances il y a des médecins dans les hôpitaux. »

Je finis par m'approcher moi aussi de l’accueil, attirée par une coupelle remplie de bonbons, j'y plongeais ma main franchement pour piocher une confiserie lorsque un tas d'asticots en surgi, je jetais donc ma main hors du pot en poussant un hurlement et celle ci entra en contact avec une étrange boule qui venait d'apparaître devant moi.

La remarque de la jeune fille la fit rire. En effet les vacances ne signifiait pas que les hôpitaux fermaient. Elles se trouvaient toutes deux dans un endroit inconnu. Peut être était il arrivé une catastrophe à cette ville. Peut être était elle dénuée d'habitants. Cela semblait parti pour en tout cas. Pourtant elle ne voyait d'objet ou de brancard abandonnés. Aucune trace de panique ou d'abandon. Un hôpital propre et vide tout simplement. Leur voix résonnait contre les murs et venait emplir l'air comme s'il fallait combler tout cet espace vide.

Sonata combla tout l'espace par un hurlement qui fit sursauter Autumn. Elle tourna le dos au comptoir et se trouva nez à nez avec une luciole. Elle frappa de toutes ses forces l'emprisonnant entre ses deux mains presque fier de sa chasse. Sauf que ça n'était pas vraiment un petit insecte.

Les souvenirs reviennent, comme un flash, lumière dans l'obscurité de leurs mémoires...

Sonata:

Autumn:

En glissant ma main par inadvertance dans cette sphère de couleur une chose étrange s'était produite, je m'étais vu, une guitare à la main, apparemment sur un plateau télé, entrain de me faire traiter d'incapable par un homme qui m'était inconnu. Qu'est ce que c'était que ça ? Une vision, une hallucination à cause de ma blessure, une partie de mon passé qui resurgissait, ou de mon futur ?.. Je me tournais vers la demoiselle, elle aussi avait fait face à cette chose étrange.

« Tu l'a vu ? Toi aussi t'as vu quelque chose ? »

Mais la douleur ne me laissa pas plus de répits, d'un coup mon bras me fit souffrir le martyre, je m’effondrais à genoux, serrant ma plaie :

« J't'en pris fais quelque chose, ça fait trop mal ! »

Autumn papillonna des yeux et revint à elle avec une légère perte d'équilibre. Elle se rattrapa au comptoir et se massa doucement les paupières. Voilà qu'elle se mettait à rêver éveillée. Ça n'allait plus très bien dans sa tête. Sonata lui posa la question qu'elle s'apprêtait à demander. Alors ça oui elle en avait vu des choses. Elle même seule puis toute cette tristesse puis cet homme et cet enfant. Et cette envi étrange de vouloir … un bébé ? Elle sourit et voulu lui répondre lorsqu'elle vit la jeune fille s'écrouler. Elle grimaça en entendant le bruit de ses genoux taper sur le sol. Se précipitant vers elle, la relevant doucement, elle entreprit de bouger. « On va trouver de quoi bien maintenir tout ça et te soigner. » Elle n'en était pas sûre vu l'absence totale de personnel. Pourtant les objets de soins avait l'air d'être là. Elle l'entraîna vers l'escalier et s'arrêta pour lire un panneau indiquant les services.

Premier étage c'est parti.

Ici !:

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