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On s'la coulera douce

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A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite
Calvetti
« A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite »

Calvetti

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MessageSujet: On s'la coulera douce   On s'la coulera douce Icon_minitimeJeu 20 Juin - 16:13

On s'la coulera douce 2084913611 12h-14h



Il y a une rousse qui débarque, sortant elle aussi du brasier. J’écoute Hécate qui semble bouleversée, décode ces mots. Une téléportation ? Il est donc seul je ne sais où, génial merci de nous préciser le lieu Hécate. Mais cette dernière semble trop occupée à dévisager Novembre. Je laisse échapper un soupir exaspéré, comme si c’était le moment. Putain de couple de merde. Je ne comptais pas tenir la chandelle et assister bien sagement à leur dispute conjugale. Me tournant vers la rousse, enfin Cendrillon, je répondis :

 - Moi c’est Lexi.

 Bon il manquait plus que le nom de la racaille qui s’était étrangement tût. Quel silence d’ailleurs, c’était bénéfique. Même si actuellement il avait plus l’air d’un psychopathe-squatteur. Mais bon. Je sortais ma carte et me dirigeait vers la tour, lançant à Novembre et Hécate :

 - On se rejoint à la Tour.

 Si vous ne vous êtes pas tué entre temps. Sans un regard en arrière, j’entraînais donc Cendrillon avec moi, ainsi que, bizarrement, la racaille devenue muette. Il voulait quoi, lui ? Avec sa tronche de stalker ?  Je pris sur moi pour ne pas lui poser la question directement, après tout il n’avait rien fait de mal à part sortir une flopée d’insultes depuis le début. Bien, bien, bien donc je me retrouvais avec deux personnes totalement inconnues. Devais-je leur faire peur maintenant en leur proposant d’aller exploser la tour ? Ou m’abstenir de toutes indications et opter pour la simple exploration en attendant les autres Maraudeurs ? J’optais pour la deuxième option en leur expliquant brièvement :

 - Il y a une tour au centre de la ville, on pensait qu’elle pouvait contenir des trucs assez importants et l’explorer. Et puis on pourrait peut-être voir tes amis d’en haut.

 Voilà notre destination les gens. Destination qui au bout d’un bon bout de temps de marche finit par se dresser devant nous, haute et impressionnante. Mes yeux cherchèrent un pont, mais rien d’y ressemblant se présenta. Génial. Le fleuve courait un peu plus bas. Fallait-il le traverser pour atteindre la Tour ? Cela paraissait être la seule solution. A laquelle je ne me pliais pas, restant silencieuse en réfléchissant à une autre possibilité.

 

 

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Cendrillon

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MessageSujet: Re: On s'la coulera douce   On s'la coulera douce Icon_minitimeSam 22 Juin - 11:33

Le feu était loin.


Les lunettes en sa possession, elle était arrivée à la hauteur de Lexi et Wesh, l'une au col, l'autre coincée dans les cheveux: aucune raison pour le moment de les porter ou quoi que ce soit. Les plaisanteries devaient se faire en temps et en heure voulues, et Cendrillon se promettait alors de faire son possible pour, de une faire attention à ce qu'elle fait, de deux à distinguer ces deux moments bien distincts. Il y a une tour au centre de la ville, on pensait qu’elle pouvait contenir des trucs assez importants et l’explorer. Et puis on pourrait peut-être voir tes amis d’en haut. Le cœur de Cendrillon ne fit qu'un bond. Peut-être pourrait-elle retrouver Comte, la serrer dans ses bras, s'excuser à Bartolomeus, leur sourire, le charrier, lui ébouriffer les cheveux, leur raconter ce qui s'est passé. Peut-être. Pour le moment, il fallait monter en haut de cette tour. Cette tour, élément central de la ville, semblerait-il. Cependant, la rivière ne semblait pas clémente avec ceux qui tenteraient de s'y mêler. La détermination de Cendrillon n'était pas clémente avec ceux qui osaient s'y opposer. Sans un mot, alors que l'espoir se fait immense et la chance minime, elle enlève sa veste, se retrouvant en débardeur. Le froid ne lui faisait pas peur. L'eau ne lui faisait pas peur.


Je vais y aller. La nage, c'est mon domaine. J'essayerai de trouver une issue une fois de l'autre côté, si je ne meurs pas avant ..., dit-elle, affichant un sourire ironique à la fin de sa phrase. Mais avant toute chose, deux autres choses. Premièrement, à sa veste crème qu'elle confia à Calvetti, elle joignit tous ses effets personnels: son bon d'achat, son pendentif ... Quel joli pendentif ... Bref., ses chewing-gum, prenant l'avant-dernier au passage, ses patchs, son petit couteau, son portable, et ... Son pince-nez. Elle enfila son pince-nez, il n'y avait pas meilleure occasion que celle-ci. Et elle soupira, ne lâchant plus un mot. Respirant profondément. Dans son dos, son tatouage apparaît, au creux de ses reins. Elle est prête.

Enfin, elle peut se jeter à l'eau.
Elle s'élance, n'attend pas. Elle a oublié ses lunettes, sur sa tête, seule le type secrétaire est à l'abri. Deux pas. Et un de trop. Alors qu'elle s'élance, elle glisse. Foutue pluie, foutue sérum physiologique. Ses chaussures avaient pris l'eau. La voilà donc dans les airs, à moitié en position de plongée, à moitié en position de panique, en passe de tomber à l'eau lamentablement. Son domaine, c'est réussi ... Elle qui espérait enfin se rendre utile. L'impact est imminent, dans le fleuve déchaîné. Sauf que ... Non. Non, pas d'impact. Pas d'impact avec l'eau, en tout cas. S'PRISE MOTHERF*CKER. Cendrillon se heurte, à plat ventre, à une surface rudement dure pour une rivière, et pour cause: c'est pas une rivière. La surprise motherf*cker fut totale, et l'impact douloureux. Un petit de surprise mêlant douleur & incompréhension se fit entendre, alors qu'elle gisait, à un mètre cinquante au-dessus de l'eau.


C'est QUOI, ce bordel ?!
Elle essaya de se relever, tant bien que mal. Son genou était salement écorché désormais, et ses coudes aussi. Sa petite blessure, sur le gauche, se rouvrit et s'aggrava, tandis qu'elle se mit debout, le sang coulant le long de son bras. Manquait plus que ça ... Un pont invisible !, leur cria-t-elle, encore sonnée. Et immobile. Elle n'essayerait en aucun cas de bouger: qui sait si ce pont a des garde-fous, où sont ses limites, où même tes trous. Pourtant ... C'était la seule issue. Elle attendrait les autres.
A travers le tissu déchiré, le sang affiche lentement sa couleur à son articulation.
Rouge, quand tu nous tiens.

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Wesh

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MessageSujet: Re: On s'la coulera douce   On s'la coulera douce Icon_minitimeSam 22 Juin - 13:51



Wesh serait incapable de dire c’qu’il fout là. C’qui lui a pris d’vous emboîter l’pas machinalement. Il fait pas confiance aux flics. Même si pour l’coup, t’es quand même vachement bonne, toi. P’tetre parce qu’il kiffe bien les rousses. Ca doit être ça. Un instinct primaire, bestial, viril, qui lui fait suivre vos p’tits culs à la trace. C’est qu’une partie d’jambes en l’air détendrait un peu ses nerfs au bad-boy. Mais voilà : cet appel à la chair s’passe dans un sous-sol profond d’sa tête, dans une inconscience qui guide ses pas. Parce que pour l’coup, il pense pas du tout à vous baiser. 
Non. Et vu la tronche qu’il tire, c’doit pas être très swag ce à quoi il gamberge. P’tain, mais c’est vrai quoi, vous penseriez à quoi vous si jamais vous n’entendiez plus rien ? Que du coup vous n’étiez plus non plus en mesure d’articuler un mot ? BEN VOUS PENSERIEZ A BUTER TOUT LE MONDE. Et en premier, évidemment, c’te tepu d’ville qui vous nique d’puis qu’vous êtes arrivé.

Bref. Il vous a suivies. Il lève le zen pour mater la tour. Kiffe pas. Soupire un peu. Vous voit discuter. Entend rien. Grommelle quelque chose d’incompréhensible.
Il s’sent seul.
Mais comme s’il était habitué aux galères, comme si, d’toute manière, on ne peut qu’se fier à soi et qu’les autres, faut s’en foutre, il cherche à cogner personne, canalise sa colère.

Et puis, tu t’déshabilles. Tu l’dérides un peu en dévoilant ton corps qu’il guette sans gêne. Y’a pas d’mal à faire sentir à une femme qu’elle est belle, surtout qu’il y met rien d’lubrique là-d’dans. 
Tu l’dérides encore plus quand tu t’vautres comme une demer sur l’pont planqué. Parce que sérieux, c’est impossible de rester impassible d’vant la chute d’quelqu’un, il se marre un peu, tout en se précipitant à ta rescousse, tes fringues, qu’il a cueillies, sous l’bras. Précipitation qui s’atténue direct lorsqu’il arrive au bord du pont. Il ramène sa prudence. Pécho un bout d’bois, trouvé à deux pas. Et avance, tâtonnant. Il met pas longtemps à t’rejoindre, souriant. 
Face à une meuf, y’a moins d’gueule patibulaire. Et hormis son regard noir qui décidément n’sait pas s’adoucir, il est presque avenant. Il lâche son bâton. Prend ta veste, s’approche de oit, matte ton decou et étonnamment délicat, presse la manche du vêtement contre ton bras pour stopper le sang. Saisit une de tes mains, avec douceur, et la ramène pour qu'tu maintiennes la pression pendant qu’il s’occupe du genou. Wesh, c’est l’gentleman inconnu. Les écorchures sont assez superficielles et s’soigneront seultoutes à l’air libre qu’il pense. Il se redresse.

Wesh la deblon, il t’cherche du regard, te fixe, tranquille, attendant la suite. L’est ni suffisamment con, ni suffisamment macho pour s’dire qu’il faut qu’en bon mâle, il prenne les rênes. Vasy, il a bien vu qu’tu maîtrisais mieux l’sujet qu’lui.  

Le pouvoir féminin : Wesh s'est calmé, s'prend plus la tête, jouet d'son destin. Le temps d'une accalmie. 


A fait la guerre de la Tour comme une vétérante émérite
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MessageSujet: Re: On s'la coulera douce   On s'la coulera douce Icon_minitimeSam 22 Juin - 18:16

A la nage. Elle y croit en plus. Je la regarde se délester de ses vêtments sans rien dire et s’approcher du bord. Ne voit-elle pas que le fleuve est déchainé en bas ? Qu’elle peut mourir, le crâne fracassé contre les roches ? Ou s’évanouir et mourir noyée ? Ou peut-être est-ce du courage qui l’empêche de penser à cela. Du courage, c’est tout ce qu’il faut ici. Penser devient presque un défaut. On est là à se poser des questions peser le pour et le contre et finalement le temps passe et rien ne change. Si ce n’est que cela nous rapproche indéniablement du zéro. Et sûrement de la mort ou pire encore. Mes yeux suivent la silhouette qui s’élance, ou plutôt glisse. Et puis soudain il y a quelque chose que mon cerveau n’arrive pas à comprendre, que mes yeux refusent de voir. Cendrillon s’éclate littéralement sur du vide. Evidemment, quoi de plus normal ? Sur le coup je ne peux m’empêcher de sourire. Non il n’y a rien de drôle à voir quelqu’un se blesser. Mais l’impact est tellement inattendu et improbable dans cet acte qui paraissait si héroïque. Je suis les pas de la racaille, faisant attention à ne pas faire un pas sur le côté, ne sachant pas où sont les limites de cette passerelle, de ce pont invisible. Croisant le regard du jeune homme, je lui demande alors :

 - Tu t’appelles comment ?

 Il est tellement silencieux depuis tout à l’heure, qu’on ne connait même pas son prénom. Même si ‘la racaille’ lui va bien dans son comportement extérieur, il n’a pas l’air si bête que ça. Une apparence ? En tout cas il a vite ‘soigné’ les blessures de la rousse, avant que je n’ai à proposer mon aide. Efficace. Je m’adresse à Cendrillon :

 - Ça n’a pas l’air très grave. C’était courageux de ta part d’avoir sauté au fait.

 Et je me dirige, le plus en ligne droite possible, vers la tour, chacun de mes pas se faisant prudent. C’est déjà déstabilisant de marcher sur du vide alors sans savoir ou la surface invisible s’arrête… Arrivant au mur avec un certain soulagement, je me retourne vers eux et désignant le bâton :

 - On devrait laisser le bâton ou autre chose sur le ‘pont’ pour montrer qu’il y en a un invisible aux autres. Ça leur éviterait une mésaventure.

 Coup d’œil vers la rousse et je pousse ce qui semble être un passage de pierres pour rentrer.

 

Spoiler:

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MessageSujet: Re: On s'la coulera douce   On s'la coulera douce Icon_minitimeMar 25 Juin - 17:28

Il pleuvait. Exclusivement au-dessus de sa tête. Son très cher nuage de compagnie laissait derrière lui un sillon détrempé de telle sorte qu'on pouvait maintenant le suivre à la trace. C'était pitoyable. C'était humiliant. C'était juste insupportable de laisser autant de marques de sa fuite. Parce qu'il fuyait bien le centre commercial et tous les mauvais souvenirs qu'il y avait accumulés. Et pour le retrouver, il suffisait de suivre la piste. Il jura mentalement sur tout le trajet.

Puis il arriva enfin devant l'imposante tour qui dominait Nulle Part. Enfin, devant, devant, c'était vite dit. Parce qu'entre lui et elle, il y avait un putain de gouffre. Un putain de fleuve, même. Et merde... Il chercha un quelconque moyen pour traverser - un bateau, une barque, un radeau, un rondin de bois, une branche, peu importait ! - mais rien. Même pas une bouée pour le narguer. Il fit la moue. Doux euphémisme, en fait. Il faisait carrément la gueule. Les sourcils froncés, il fixait l'eau qui bouillonnait dans son lit. Okay, sachant qu'il ne savait même pas s'il savait nager ou pas, il n'allait pas se risquer à sauter. Surtout vus les remous qui faisaient écumer la surface trouble. Ce serait gâcher sa chance.

Calvetti - Nan putain, Lexi, se corrigea-t-il encore - et les autres étaient partis devant, donc ils devaient logiquement être arrivés avant lui. Donc ils étaient dedans. Sans doute. Comment ils ont fait ? Si une flic pouvait le faire, il le pouvait aussi. Bah oui, un flic et un criminel, c'était pas tellement différent, au final. L'un servait juste la justice, tandis que l'autre ne pouvait pas se permettre de la respecter. Mais bref, passons. C'était pas le genre de trucs à penser maintenant. Maintenant il cherchait un moyen de traverser. Comment aurait pensé la blonde ? Si ça se trouve, c'est pas profond, en bas, songea-t-il avec un certain scepticisme.

Le brun shoota dans un caillou qui traînait devant ses pieds et le regarda tomber... Puis s'arrêter. Dans le vide. Comme ça. Il plissa les yeux, méfiant. Encore un coup de la Ville... Enfin il remarqua qu'un bout de bois traînait aussi en l'air. Chelou. Bon, ok, 'devait y'avoir une passerelle ou un truc dans le genre, mais invisible à l’œil nu. Génial.

Finalement, il entreprit de descendre le long de la paroi rocheuse, qui ressemblait bien trop à une falaise à son goût, et atterrit plus ou moins maladroitement sur le "pont." Après une avancée prudente sur la surface dure et lisse qui lui servait de passage, il se retrouva devant l'entrée de la Tour. Les voix des autres retentissaient déjà à l'intérieur...

Il n'eut qu'un pas à franchir. La tour serait leur, et rien ne les arrêterait. Pas même le passé.

HJ:

Âmes Damnées de la Ville
L'Âme de la Ville
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MessageSujet: Re: On s'la coulera douce   On s'la coulera douce Icon_minitimeJeu 27 Juin - 16:02

Et progressivement, la Tour laisse place à autre chose. Une chose inconnue. Irréelle. Ils se sentent happés ailleurs. Autre Part.

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MessageSujet: Re: On s'la coulera douce   On s'la coulera douce Icon_minitime


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