♣ Mes Rps divers et variés

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◊ Hell'O ft. Maek & Jones.

◊ Paradise City ft. Hippocrate, Silence & Mad Hatter.

◊ Alabama Song ft. Comte & Gabriel..

◊ We should be having fun ft. Comte & Gabriel..

◊ We are the angry mob ft. Comte, Vodka, Cendrillon & Gabriel..

◊ Can't hold us ft. Comte & Cendrillon..

◊ Thanks for the memories ft. Comte, Gabriel, Vodka & Dame..

◊ No future ft. Comte, Gabriel, Reflet & Anju..

♣ Remember, remember the 5th of November

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◊ Point de vue externe du souvenir de Comte.
Une soirée. Des jeunes, de la musique, des cigarettes. Bartolomeus peux se voir jouer de la guitare au milieu d'une bande de groupies qui l'observent avec une envie non feinte. Mais son regard se pose sur une petite rousse. Il tend sa guitare à quelqu'un d'autre. Ils discutent ensemble, il lui montre un petit sachet à la dérobée. Et ils montent ensemble des escaliers qui mènent à l'étage.  

◊ 1er souvenir
Sa main se pose sur la poignée de la porte, il la tourne et l'ouvre pour finalement pénétrer dans l'enceinte de l'établissement. Il n'y a pas beaucoup de personnes à cette heure là, en soit, c'est mieux ainsi. Ses pas le mènent au comptoir ; il marche un peu avant de s'arrêter, reconnaissant une silhouette familière assise, de longs cheveux châtains, des yeux bleus océans, assez mûre. C'est elle, il en est persuadé. Il s'approche donc, prenant place sur le tabouret adjacent avant de se commander un cocktail. Il s'accoude, se met à l'aise pour mieux voir son visage. Tristesse, mélancolie, amertume, voilà les sentiments et expression qu'il voulait déceler sur son visage, même si ils sont à peine discernables. Sur ses lèvres s'étire un sourire quand elle redresse la tête en le regardant. « Qu'est ce que tu fais ici ? » dit-elle le plus simplement possible. Son sourire s'élargit, laissant sa joue reposer sur la paume de sa main. « Je suis majeur, j'ai tout à fait le droit de consommer de l'alcool dans un bar. ». Elle ne rétorque pas, se contentant de contempler son verre d'alcool en faisant légèrement osciller son poignet pour faire tournoyer le breuvage.

Il l'observe, de la même façon qu'un prédateur observerait une proie dans le but de la dévorer. Il était le prédateur, elle, elle était sa proie. Ils sont seul, juste tout les deux, il peut en profiter, personne ne viendra les déranger comme ça. Il sourit, le genre de sourire charmeur qu'offrirait un jeune homme pour conquérir sa demoiselle. « Je voulais vous parler, à propos du cours d'aujourd'hui, j'ai rien compris par moment, est-ce que je pourrais avoir votre numéro de portable ? Comme ça, je pourrais vous demander des renseignements si... il y a des choses que je comprends pas. ». Elle redresse sa tête et croise son regard. Il essaye de lire en elle, comme dans un livre ouvert, sauf qu'il n'arrive pas à déchiffrer son regard cette fois. Un sourire presque imperceptible se peint sur les lèvres de la femme et elle lui dicte son numéro sans rechigner. Il sourit, victorieux, il a eu ce qu'il voulait. « Merci beaucoup, je pense que je vais y aller, je vais vous raccompagner jusqu'à chez vous, ça serait dangereux pour une dame de sortir seule dans les rues le soir. ».  Elle posa sur lui ses prunelles azurées et il crut sombrer dans l'encre de ses yeux. Elle cligna doucement des paupières et lui offrit un sourire triste en murmurant d'une voix calme et ferme « Ce serait mal ». Il savait faire céder les femmes, il savait déceler leurs faiblesses et en tirer profit. Mais en l’occurrence, elle lui paraissait inaccessible. Ou pas.

◊ 2ème souvenir
« Arrête. » Ce n’est pas clairement une demande. C’est un ordre. C’est la meilleure solution, la seule qui soit. Le mot a franchi le cap de ses lèvres difficilement, comme un gargouillement. Il sent encore le goût âcre du sang sur son palais et l’engourdissement de sa mâchoire.

Il regarde le jeune adolescent qu’il retient difficilement face à lui. Il se débat, l’œil luisant de rage et tente de renvoyer un poing au petit bonheur. Lui aussi, il est salement amoché. Une marque violette commence déjà à entourer son œil bleu clair.  « Salaud ! » L’autre lui crache presque le mot à la figure avec toute la rancœur d’un désespoir dévoilé à la face du monde.

Le salon ne ressemble plus à rien. Un vase est tombé dans la lutte et des débris de verre encombrent le sol, le canapé a été basculé, la table basse fracassée. Il le tient toujours fermement. « Arrête, ça sert à rien. » Les deux jeunes gens sont tendus à l’extrême. « Comment t’as pu ? Comment t’as osé faire ça ? » Les mots sont vomis, prononcés avec un dégoût palpable. Et ces questions sont sans réponses. Les yeux rivés dans ces prunelles turquoises qui cherchaient une explication, il laisse divaguer sa pensée un instant. Il savait pertinemment que ce qu’il faisait était indigne. Il ne comprenait que trop bien la douleur de l’autre. Et pourtant, pourtant il l’avait fait. Et il continuerait. Parce que certaines situations ne vous donnent pas le temps de réfléchir.