Le forum est actuellement fermé aux nouvelles inscriptions. |
|
| Candide - Incompréhensible. | |
« L'art de philosopher »
Erik
Messages : 165 Date d'inscription : 12/02/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (42/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Candide - Incompréhensible. Sam 16 Fév - 20:23 | |
| Candide – Dix-sept ou vingt-trois ? Suprématie du contre fait. Incompréhensible. La beauté de l'incompris, la découverte du véritable. Temps de redécouvrir les nuances et les termes. Temps de s'ouvrir au monde. Fiche © neb art 2012
Caractère
✿ Par où commencer, comment achever ? Qui es-tu Candide ? Oui, qui est cet étrange personnage au nom de joie et de bonne foi. Est-il si doux ? Que dire, qu’imaginer ? Perdu, Candide est perdu. Perdu dans son propre monde, monde vaste et réel, univers qui depuis longtemps le dévore. Libre, imprenable. L’homme est libre. Libre de tout, désillusionné il n’est pas possible de l’attacher. Hérétique de sa propre idée, il s’envisage. Illusions qui lui coutent. Car la chute est toujours dure. Philosophe dans l’âme, scellé et emprunt de mystère. Il est l’alizée, la pluie et l’avidité. Avide. Oui avide d’ingéniosité. Simplet mais intéressant. Simple devenu complexe. L’ingénu s’arrache, s’arrache au loin pour un monde de couleurs brûlées ; de rétines enflammées. Pour un ciel outragé… Et une inspiration teinté de remords. Paix. Oui paix. Que tout s’arrête un instant durant. Que la folie s’estompe ; que l’acharnement cesse. Juste un moment… Mais nous n’avons plus de temps. Pourquoi tenter de le décrire, alors que ce n’est possible ? Génie. Candide est un génie. L’a-t-il oublié ? Lui mélomane à la muse incomplète ? Il rêve, rêve à n’en plus pouvoir. Optimiste, fataliste. Il est la suprématie du contrefait. Contradiction. Contraste. Il est le noir qui sépare le blanc, et le vierge qui macule tragédie. Versatile. Oui, versatile. Car Candide a tout perdu. Encore une fois, ce n’est première fois. Il s’est perdu, perdu de lui même ; perdu pour s’y reperdre encore. Il est tombé dans un trou, trou qui s’est déchiré. Alors il rechute. Il rechute à n’en plus pouvoir, il se meurt. Se meurt dans l’ignorance, et finit par s’éprendre. Candide n’est pas un tout. Il n’est pas non plus simple homme. Non, qu’en dire ? Il est saveur, géhenne et paradis. Il n’est univers, il est bien plus. La voie lactée le contient, avant de céder. Oui, car Candide vient de chuter. Encore. Répétition. Candide aime. Candide déteste. Candide se répète, Candide se démarque. Déroutant. Ses répétitions sous déroutantes. Il radote, il s’ignore. Candide change, Candide se délaisse du jeu. Candide s’ouvre à autre chose. Candide est inassouvi. Il se contente d’un rien, meurt d’un tout. Éphémère. Candide est fort, Candide est fragile. Candide est un beau nom, un surnom parfait à son image. Il n’a aucun sens. Sens qui fait mal. Sens qui blesse. A qui croire ? Ou aller ? Questions, trop de questions. Perdu dans son image. Il n’est qu’hérésie, que funeste folie. Et pourtant, pourtant il comprend. Il comprend ce qu’il ne veut comprendre, il rit du silence et pleure du noir. Mais Candide est noir. Aussi noir que blond. Il est perdu dans ses esprits. Car oui, peut-on dire que cet homme, cette gloire tombée ne possède qu’une âme ? Qu’est l’âme ? L’âme est l’existence. Et Candide a perdu à deux reprises ce même vécu. Peut-on alors de cet instant, de cette révélation comprendre qui il est vraiment ?
Candide a perdu à deux fois sa mémoire. En conséquent, dans on esprit s’offre une anarchie tranquille. Il est la folie simple et la lucidité complexe. Incompréhensible est le mot qui le saille. De ce simple dire, il devient limpide. Comprendre qu’une personne est au dessus de l’entendement permet de… Comprendre. L’incompréhensible marche de même. Comprendre qu’une personne n’est pas compréhensible le rend limpide. Mais Candide dans sa limpidité devient noir. Versatile ? Qu’en dire ? Sans doute. Comment savoir ? Avoir perdu deux fois sa vie, avoir perdu à deux fois ce qu’il était… Qu’est-il, à présent ? Son corps lui même entre en délire. Avez vous déjà entendu les rumeurs ? Les rumeurs du corps ? Un corps se souvent, et à jamais se souviendra. Le vécu ne s’efface pas. Même si souvenirs se perdent, l’esprit reste déchiré des tragédies, et le corps les vit encore. Une chaine sans fin. Perdre deux fois le fruit, perdre deux fois ses émotions… Rend fou. Mais Candide lui n’est pas fou. Étrange, non ? Son esprit est d’origine si libre, si simple qu’il en perd la contrainte. Une contrainte qui se déverse en lui sous une autre forme. Questions. S’est-il jamais posé toutes ces questions ? Son esprit cherche à jamais des réponses. Non, il ne cherche même plus. Il constate. Et apprend. Torturé. Tel l’agneau résigné, il lui est néanmoins poussé des crocs. Dangereux. Il est si perdu, qu’il ne se comprend plus. Gentil, fourbe, gracieux, mauvais. Bon, menteur, réaliste et odieux. Doux, compréhensif, cœur ouvert. De toutes ces idées, qu’est-il ? Que représente-t-il ? Quelles sont ses valeurs ? Questions sans réponses. Je pourrais tenter de vous le décrire, de vous dire son essence même. Mais Candide est libre. Si libre que je ne le comprends plus. Déjà il s’échappe, force l’amour. Candide est la grâce, la grâce et l’essence de tout. Lumineux dans sa noirceur. Noir dans sa lumière. Il est si bon, si étrange et distant. Il force le cœur, ouvre toutes âmes. Comment le décrire, alors qu’il envoute du premier regard ? Il est perdu, et pourtant… Il sait tout. ✿ L’on dit souvent qu’un vécu ne se répète pas. Qu’une existence ne peut coller à une deuxième. L’un moment est… Indéchiffrable. Unique. Comment pouvons nous le répéter une seconde fois ? Impossible, diront ils tous. Mais… Qu’en est-il d’un troisième ? Un troisième vécu. Une troisième existence. Candide renait. Quelles sont donc ses aptitudes ? Piano. Mélomane. Le piano l’attire, il sent qu’il peut en jouer. Il vit l’air de musique. Paupières closent, il se retrouve un instant, un moment. Il se comprend. Chanter, Candide sait chanter. N’est-ce pas ironique ? Un chant triste, comment peut-on prendre une voix si funèbre, si touchante avec une rayure dans le ton ? Eraillé mais frais. Il possède les cordes d’un animal ne voulant plus chanter. Un chanteur abimé. Un chanteur n’ayant plus moyen de chanter. Maladroit et habile. Il se contredit lui même. Gracieux il possède des mouvements uniques et attirants, et pourtant, il trébuche et s’étale ou rien ne lui permet l’étalement. Habile et rapide. Intelligent. Candide est un fin stratège. Philosophe raté. Il attire le malheur et s’éprenant du bonheur. Guitariste dans l’âme, il sait lire et penser. Son esprit est adroit et de son règne il admire la photographie et se passionne du dessin. Doué ? Sans doute pas. Il critique et observe. Sa musique lui suffit, et il rit de peu. Observateur, il a une bonne mémoire. N’est-ce pas ironique, pour un amnésique ? Comment a-t-il bien pu tout perdre, et ce autant de fois ? Ô ironie. Candide subit que trop souvent les mauvais lancés de dés, mais sait s’en échapper. Car Candide est fin. Il sait retourner la situation à son avantage d’un simple sourire, et retourne ses adversaires les uns contre les autres. Malin ? Oui. Très. Que peut-on dire d’autre ? Candide est doué, Candide est maladroit. Fourbe mais gentil. Il est la douce malice. Il prendrait des heures d’évaluer toutes ses compétences. Avoir vécu, avoir oublié. N’est-ce pas une offrande du ciel ? Il a appris plus qu’il n’aurait pu imaginer. Il a voyagé plus qu’il n’aurait jamais pu voyagé. Il a pensé plus que jamais. Il possède un vide si dantesque que sa vie a du être des plus chamboulées. Candide est si fragile ; qu’il en est devenu que trop fort. Son corps se souvent encore, mais ayant tant de fois oublié, il se perd lui même dans sa confiance. Il sait cela, fait confiance à sa tête et à son charnel. Mais ses propres souvenirs lui jouent des tours. Croyant pouvoir tout croire, il finit par se tromper d’endroit. Candide est adroit, Candide est joueur et charmant. Il n’a pas besoin de parler pour envouter. Est-ce une compétence ? Naif. Naif et malin. Compétence dangereuse. L’intelligence et l’esprit en anarchie totale… Questions qui tombent, réponses qui pleuvent. Oublier pour mieux apprendre. Oublier pour mieux vivre. Pour trouver un but.
| | | | | Physique
✿ Faut-il être brun pour être séduisant ? Faut-il être brun pour être méchant ? Faut-il être brun pour… Être ? Candide est blond. Blond blé, blond ambre, blond soleil. Un blond si mélangé, si délicat et si étrange… Qu’il pourrait en devenir brun. Les jours de pluie, alors qu’il ressemble à chien mouillé sa chevelure se teinte de remords et devient d’un brun mystique. Mais Candide n’est pas brun. Non. Il est blond. Séduisant, grand, élancé. Candide se fond dans la masse. Être beau est une chose, être visible une autre. Mais Candide n’est pas beau. Il est magnifique. Il pourrait en être égocentrique. Mais Candide ne sait plus, il a tout oublié. Il ne se préoccupe pas de la vanité. Beau ? Ah ? C’est une chose. L’intérieur en est une autre. Ses cils sont longs, très longs. On pourrait prendre ses cils pour ceux d’une femme. Mais Candide est un homme. Avis aux amateurs. Des iris de miel, est-ce possible ? Oui. Totalement. Entre brun et jaune. Entre brun et soleil. Vous n’en aviez jamais vu ? Il faut un début à tout. Et ce début se nomme Candide. De belles lèvres, un nez camus justement ajusté. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Sauf que Candide s’en fout. Il s’en fiche. S’en contre fichtre. Tout n’est que préjugés. A quoi bon avoir un corps des plus nobles, si tout ne se résume… Qu’à la chevelure. La chevelure intrigue. Et l’on ne voit qu’elle. Si Candide était chauve, serait-il si beau ? Question. Question existentielle sans réponse. Zut. Dommage. Tragédie. Un mètre quatre-vingt-quatre ou quatre-vingt-six de splendeur oubliée. Un style unique et un regard si narquois qu’on s’y noie. Pourquoi ? Je ne sais pas. Candide, tout simplement. ✿ Écharpe hivernale et folle ; grosse et en camaïeu merveilleux. Carreaux de gris sombres et pales, noir et traits blancs. Une écharpe de dieu. L’écharpe à Candide. Chemise blanche étouffée par un pull noir uni. Long manteau beige, sac bleu aux finitions blanches… Candide est un arriviste. Un arriviste heureux au style indéchiffrable. A son index gauche, c’est une sorte d’élastique rouge qu’il porte lié au doigt. Il a le même au petit droit. Étrange non ? Candide. Candide est étrange, son style aussi. Candide est heureux, son style le suit. Tel le chien soumit. Mais Candide est indomptable, libre et en conséquent versatile. Que pouvons-nous donc dire de son présumé style ? Oh Oh. Question. Bonne question. Et si tout est bon, vu que tout est fait dans le meilleur des mondes possible, alors le bon sied à Candide. ✿ Amnésique mais pas économe ! Candide est arrivé avec une multitude de choses et de papiers. Un joyeux mélange, un dangereux mélange. Dans ses poches, se sont des clés en désordre ; des papiers délavés, des euros, des dollars et même des livres… Monnaie Suédoise comprise ! Riche ? Qui sait. Candide souffle, deux paquets de Lucky Stike en poche… Mais Candide n’aime pas fumer. Étrange, non ? Les a-t-il confisqué ? Il pourra toujours les échanger. L’amitié se forme avec tant de facilité… Quand l’on possède l’objet tant espéré. Ce n’est pas tout. Candide a aussi une fiole au liquide vert dangereux. Sur l’étiquette, un cœur qui semble rimer avec sadisme. Du poison, de la drogue ? A qui sait. Candide possède beaucoup de choses… A savoir si tout lui appartient. Aimé sans doute, il peut avoir reçu. Un miroir brisé, ô malheur. Un mouchoir blanc cassé ou est brodé Je te t’oublie pas. Ironique, non ?. Mouchoir qui lui retourne l’estomac. Mais bon. Passons. Malgré tout ça, un article surligné de tout côté sur l’ironie et l’être. On tente de sauver sa philosophie ratée ? Ahaha. Drôle. Blague. Dans son sac, c’est un portable décédé qui fait don de présence. Une partition effacée, un médiator grignoté. Que dire ? Candide est tout, Candide est rien. Ce n’est sans parler du petit couteau à cran. Innocence, vous disiez ? Dans son sac aussi un appareil photo ivre mort. Cassé et mouille. Quel intérêt de le garder ? Pourtant un post-it jaune vif brille sur cette parure ruinée : Se mettre à genoux et quémander pardon pourrait être une bonne solution. Écriture de Candide, qui plus est. Quel humour. Mais quel humour ! Quelle conner… Quel malheur lui est-il bien arrivé ? Un paquet de chewing-gum et des dés. La blague. Candide, quoi. Des colliers qui trainent, un air de nostalgie. Bref. Rien de très folichon, non ? Une belle quantité, mais quand une partie est brisée, et l’autre… Sans intérêt. Ca ne donne pas grand chose. Huh. ✿ Candide est arrivé propre mais froissé… Et humide. Étrange non ? De plus, le doux animal à sur le pouce droit une fine cicatrice. Incolore, elle est invisible pour qui ne sait voir. Que peut-on dire ? À part cette sensation de… D’habitude profonde qu’il ressentit lors de son éveil… Il s’est habitué comme peu. Peu que cela en est étrange. Messire a aussi un grain de beauté sur la fesse gauche, aux amateurs. Détail très important, n’est-ce pas ? Pour le plaisir, dirons-nous.
|
La Quête de l'Identité
Le Joueur dans tout ça
✿ Maybe, Mouchev ou Iro. ✿ Ce forum arrache, vous devriez même pas poser la question. C'est une offense ! Une drogue ! ✿ La quête d'identité... Oh oui la quête d'identité va être juste excellente. L'âme de la ville m'intéresse aussi beaucoup, et la découverte aussi !
© neb art 2012 |
| |
|
« Princesse mutante, suicidaire et maniaco-dépressive »
Luna
Messages : 1916 Date d'inscription : 19/08/2012 Age : 30 Localisation : Lyon
Feuille de personnage Temps restant: (18/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Candide - Incompréhensible. Dim 17 Fév - 1:49 | |
| Voilààààààààààà, la validatrice est là ! 8D Donc, Mam'zelle, tu as le droit au cookie de la re-bienvenue : Janvier et Novembre vont co-gérer ton personnage, n'hésite pas à leur envoyer un mp pour toute question ou suggestion pour ton personnage ! =) Sinon, tu arrive en tranche 06h-08h, à la gare. Avec Dieu éventuellement, ou alors tu ouvre un nouveau sujet, c'est toi qui voit ! Voici ton synopsis : - Citation :
- Réveil difficile, dans ce monde tellement étrange. Tes yeux à peine ouverts te dévoilent un wagon vieillot. Les muscles endoloris de ton dos te parlent des banquettes rouges, pas très confortables. La lumière du matin, qui pénètre par les vitres sales -et même cassées par endroits-, dévoile les moindres recoins de l'habitacle. Si seulement la lumière pouvait se faire de même dans ta tête. Mais tout y est vide. Le silence y règne en maitre incontesté. Plus de nom, plus d'adresse, plus de lieux. Le désert, immense, à perte de vue. Autour de ton cou, accroché à une chainette, repose un petit sablier, si léger. Un sablier qui compte du temps, qui compte ton temps. Il ne te reste que 72 heures. N'écoute plus le silence, et avance !
|
| |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|