« Certifié plaqué or »
Vinci
Messages : 96 Date d'inscription : 06/11/2012 Age : 31
Feuille de personnage Temps restant: (64/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Vinci ~ Don’t get too close, it’s dark inside Lun 4 Fév - 10:45 | |
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vinci
| | Première Journée 00h-02h 02h-04h • 04h-06h 06h-08h Sur les bancs d'école► Bae + ► Joke ; ► Août ; ► Xena. Gain : ø ; Souvenir : ø ; Lieu : Les amphitéâtres ; PNJ : L'âme de la ville ; Découvertes : Un gros serpent doré rend invisible. Malus : L'Homme Invisible. 08h-10h Un bon lacet est un lacet invisible► Mirage ; ► Miguel. Perte : Chaussures de Lou données à Mirage ; Souvenir : ø ; Lieu : Le complexe sportif ; PNJ : L'âme de la ville ; Découvertes : ø ; Malus : ø. L'Homme invisible, le Plombier et l'Appât à grenouilles► Mirage ; ► Miguel. Gain : Sac en bandoulière, boites de biscuits, bouteilles d'eau, vêtements ; Souvenir : ø ; Lieu : Le centre commercial ; PNJ : L'âme de la ville ; Découvertes : Un rat, un énorme rat de la taille d'un ours ; Malus : ø. 10h-12h 12h-14h 14h-16h Après l'incendie, le lit.► Mirage ; ► Miguel ; ► Alice. Perte : ø ; Souvenir : ø ; Lieu : L'hôtel ; PNJ : L'âme de la ville ; Découvertes : ø ; Malus : ø. Tout ce qui brille n'est pas d'or► Alice. Perte : ø ; Souvenir : Souvenir n°4 ; Lieu : La chambre 24 ; PNJ : L'âme de la ville ; Découvertes : ø ; Malus : Couvert d'or jusqu'au ventre. Peut difficilement bouger les bras et les yeux. Oh, regarde, un PO-NEY ! ► Alice. Perte : ø ; Souvenir : ø ; Lieu : La chambre 35 ; PNJ : L'âme de la ville ; Découvertes : ø ; Malus : ø. Récapitulatif au 03/05/2013 : Souvenirs gagnés : 1 (+6h) Temps volé: + 0h Temps perdu : + 0h Tranches horaires traversées : - 8h (00h - 08h) Récapitulatif au 11/05/2013 : Souvenirs gagnés : 1 (+2h) Temps volé: + 0h Temps perdu : + 0h Tranches horaires traversées : - 2h (8h - 10h) Récapitulatif au 14/06/2013 : Souvenirs gagnés : 1 (+2h) Temps volé: + 0h Temps perdu : + 0h Tranches horaires traversées : 0. Récapitulatif au 05/09/2013 : Souvenirs gagnés : 1 (+2h) Temps volé: + 0h Temps perdu : + 0h Tranches horaires traversées : - 4h (10h - 14h). Bilan horaire (03/05) : 72 - 8 + 6 = 70 heures au compteur Bilan horaire (11/05) : 70 - 2 + 2 = 70 heures au compteur Bilan horaire (14/06) : 70 + 2 = 72 heures au compteur Bilan horaire (05/09) : 72 + 2 - 4 = 70 heures au compteur |
Dernière édition par Vinci le Jeu 5 Sep - 7:49, édité 17 fois |
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« Certifié plaqué or »
Vinci
Messages : 96 Date d'inscription : 06/11/2012 Age : 31
Feuille de personnage Temps restant: (64/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Vinci ~ Don’t get too close, it’s dark inside Dim 17 Fév - 17:55 | |
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souvenirs
| | « Franco est encore à l’intérieur ! » Il n’a pas réfléchit. S’il avait réfléchit, il aurait vu l’édifice à moitié effondré sous l’impact, il aurait senti les flammes lui brûler la peau alors qu’il s’avançait à l’intérieur des décombres. Il aurait entendu les autres lui crier de revenir. Mais il réfléchissait rarement avant d’agir.
Regrettait-il ? Non. Il ne pensait pas à éprouver des remords. Il courrait dans le bâtiment en flammes. La chaleur était à peine supportable et la fumée menaçait de le faire suffoquer. Il se baissa pour chercher de l’air frais dans cette fournaise. Il hurla le nom du camarade. Peut être l’accident lui avait-il été mortel. Peut être Franco n’était-il plus qu’un petit tas de bouillie humaine coincé dans la carcasse de son avion. Arrête de jouer au Prince Charmant. La phrase lui revint en tête. L’intonation mi-agacée, mi-joyeuse de sa voix. Mais les Princes ne meurent jamais à la fin non ?
Non ? Non. Ce fut le dernier mot qu’il pensa lorsqu’il vit l’avion. Non. On ne pouvait pas survivre à ça. L’appareil n’était plus que l’ombre de lui même. A cet instant, il comprit qu’il n’aurait jamais du venir, qu’il était stupide d’avoir voulu jouer aux héros. Lorsque l’aile se détacha et s’abattit près de lui.
La vie n’était pas un conte de fée.
Souvenir n°2 La curiosité est un vilain, très vilain défaut. Il le savait. Il le savait et ça ne l’avait pas empêché d’entrer dans sa chambre. Parce que cette fille était louche. « Couvre moi le temps que je revienne. » avait-il murmuré à son aîné sans attendre un réel assentiment de sa part avant de pénétrer sur le territoire de l’ennemie. C’était rose. Et ça sentait le parfum. A priori rien d’anormal. Une chambre de fille, en somme. A la voir comme ça, elle ressemblait d’ailleurs plus à la chambre en désordre d’une adolescente célibataire qu’à la suite d’un couple fiancé. Il n’y avait aucune trace de l’existence de Miguel. Il se doutait que son frère préférait passer du temps au labo plutôt que dans les jupes d’une fille comme ça. Ce qui n’explique pas d’où il nous l’a ramenée, celle là. Songea-t-il en laissant tomber sa main sur l’étagère de marbre où il en extirpa des tubes de maquillage et des magazines de mode. Superficielle. Il n’avait pas eut besoin de fouiller dans sa chambre pour s’en rendre compte. Il ouvrit le premier tiroir et le referma bien vite à la vue des ensembles de lingerie provocant qu’il avait eut le temps d’apercevoir. Le rouge ne lui monta pas aux joues pour autant. Il ne l’avait jamais désirée. Ni elle, ni une autre. Il ouvrit le deuxième tiroir, puis le troisième, désespérant de trouver quelque chose d’intéressant. « Flavio grouille toi ! » La voix lui parvint de l’extérieur, à priori Régis supportait mal sa condition de guet. « J’arrive. J’a…Oh putain de ! C’est une blague ? » Là, sous ce chemisier rose en soie, ces papiers d’identité et ces liasses de billet, ça ne présageait rien de bon… Souvenir n°3 « Mais qu’est-ce que tu as foutu bordel ?! ». Il contemple d’un air catastrophé le message qui s’affiche sur l’écran de la tour de contrôle. Écran qui indique un atterrissage aux coordonnées pour le moins…improbables. Et son regard, doucement, se lève pour apercevoir l’avion qui arrive. Vite. Très vite. Trop vite. Rapidement, dans sa tête, il calcule à quoi correspondent les coordonnées. Et la lumière se fait. Le hangar de construction du nouveau Casa C-212 ! Paniqué, il fait signe à la sécurité de s’occuper du pauvre crétin bourré à qui ils doivent ce bazar sans nom, et s’engage dans les escaliers de la tour en courant. Les marches défilent sous ses pieds à toute vitesse, manquant de le faire trébucher. Il n’a pas le temps d’atteindre le rez de chaussée. Une immense déflagration résonne à ses oreilles, le faisant s’arrêter un court instant. Putain, Franco ! Merde ! La course contre la montre reprend, et il a déjà décroché son téléphone, parcourant de ses doigts agiles les touches du clavier. En un instant, les urgences sont prévenues, tandis qu’il pose un premier pied en dehors du bâtiment. Dehors, des cris résonnent de tous les côtés, des hommes et des femmes courent, s’agitent, véritable fourmilière. Mais on ne les voit presque pas. Il ne les voit presque pas. Pas en comparaison des flammes qui s’élèvent du grand hangar qui lui fait face. Vision d’horreur. Il s’approche en courant, cherche son ami du regard parmi la foule qui grouille autour de l’incendie, sûr de reconnaitre sa silhouette et sa démarche entre mille. Mais rien, rien de rien. Et le doute horrible s’installe en lui, dévore ses entrailles. Franco, chef de projet sur la construction du Casa C-212. Franco, toujours occupé à perfectionner son petit bijou. Franco qui serait resté… Il s’élance sans attendre vers le hangar dévoré par les flammes, le cœur battant à tout rompre, le souffle court. Ne voit pas l'autre silhouette, un peu plus loin, qui court vers le bâtiment sinistré comme si sa vie en dépendait. La fumée s'insinue dans sa gorge, lui arrachant une toux rauque, le forçant à remonter son t-shirt sur son nez pour se protéger. Stupide avion. Stupide hangar. Et l’autre imbécile bourré qui ne perd rien pour attendre. Si à cause de lui Franco venait à… Non, ne pas y penser. Surtout ne pas y penser.Souvenir n°4 Assis tranquillement dans un fauteuil, un livre posé sur ses genoux, il souriait. Il regardait les photos en noir et blanc de tous ces vieux avions qui avaient si souvent parcouru le ciel. L'ouvrage commençait à être abimé, preuve qu'il l'avait dévoré des yeux un bon nombre de fois. Mais là, tout de suite, c'était la voix de Julia dans la cuisine qui provoquait son sourire. « Maman dis quand est-ce qu'on aura les cadeaux dis ? Ce sera bientôt hein ? Et tu crois que je vais avoir la peluche de la chérie de Capsule maman ? S'il te plaiiiiiiit ! » Il ne put réprimer un éclat de rire. Sa mère avait entraîné la petite dans la confection de la couronne traditionnelle dans l'espoir de la faire patienter mais c'était peine perdue. Il se leva, se dirigeant vers la délicieuse odeur de citron et d'orange qui émanait de la cuisine. En arrivant près de sa sœur, il prit un petit air mystérieux et glissa à son oreille. « Tu as bien travaillé avec maman, je crois que tu auras de beaux cadeaux... Mais il manque un petit quelque chose pour que cette couronne soit parfaite tu ne crois pas ? » Il passa sa main derrière l'oreille de la jeune fille et en sortit un pièce d'argent qu'il lui tendit avec un sourire. « T'es un magicien grand frère ! Même Miguel et Régis ils savent pas faire ça wahouuuu ! Tu m'apprendras dis dis dis ? » Sa mère rit quand Julia glissa la pièce dans la pate prête à enfourner. Dans une vingtaine de minutes, ils dégusteraient tous ensemble ce succulent gâteau. Mais pour l'instant, il n'y avait que lui et il était son roi. |
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