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| Well I ain't remembering shit but I still think you're an asshole. | |
« Frappe les gens pour le fun »
Strider
Messages : 26 Date d'inscription : 02/01/2013 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Well I ain't remembering shit but I still think you're an asshole. Sam 5 Jan - 4:34 | |
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- Il fait nuit. Nuit dehors et nuit dans sa tête. Parce qu'il ne se souvient de rien. Comme après un lendemain de mauvaise cuite ses idées sont brumeuses et confuses. Il est dans un train. Un vieux train vide à l'arrêt. Et par delà la vitre sale il peut voir un quai solitaire tout juste éclairé par un pauvre lampadaire. Où est-il ? Il ne sait pas. Il ne sait rien.
Dans sa poche, un petit réveil dont les chiffres sur le cadran digital s'écoulent à l'envers. Que décompte-t-il ? Ton temps... 02h-04h Il fait noir. Y a-t-il vraiment d'autre chose que le noir dans la vie? Parce qu'en ce moment il semblerait que non. Ah si. Une petite lumière, faible et tamisée, jaunâtre, qui a l'air faible et malade. Mais elle ne reste pas dans cet état, elle devient doucement plus forte, plus claire, plus blanche, plus vigoureuse, et soudain il prend conscience de lui même, de son existence. Il est étendu, il semblerait, selon l'information que lui envoie son dos et ses jambes. Il a des pieds, il est capable d'agiter les orteils, mais ses pieds sont obstrués par quelque chose. Il lui faut un moment avant de comprendre que ce sont ses sneakers qui les protège de l'extérieur. Mais pourquoi voudrait-on protéger ses pieds? C'est un peu absurde, quand on ne protège pas sa tête. Enfin, c'est pratique d'une certaine manière, sinon les pieds deviendraient super usés. Mais pourquoi il pense à ça en fait? Il prend doucement conscience de ses mains et serre les doigts, puis les déssere. Il touche quelque chose de doux, il se demande ce que c'est, mais il ne voit pas, bien entendu car il a les yeux fermés. Il lui faut une ou deux secondes pour se rappeler comment on active ses paupières pour les ouvrir, et finalement le monde s'offre à son regard.
- Fuck.
C'est là qu'on reconnaît cet homme; le premier mot qu'il lâche en se réveillant est un juron. La première question qui s'impose à son esprit embrumé, c'est où suis-je? Dans un train, de toute évidence, mais il n'en a aucun souvenir. Il réalise alors qu'il n'a plus de souvenir du tout, d'ailleurs. Il sait qu'il sait parler, marcher et respirer, il sait que s'il se levait rapidement il verrait tout plein de petit points noirs dans sa vision, mais il ne sait rien d'autre. Qui est-il? Aucune idée. À quoi ressemble-t-il? Aucune idée. Quel âge a-t-il? Aucune idée. Il sait qu'il devrait savoir, mais il ne sait pas. Il se redresse lentement, sentant ses muscles un peu faibles, comme après un grand effort, et s'asseoit sur la banquette sur laquelle il était couché auparavant. Un vieux réflexe s'impose à lui, et il fourre sa main dans sa poche pour en tirer son briquet zippo, qu'il allume immédiatement. Mais il lui manque quelque chose, n'est-ce pas? Il lui manque le but de ce briquet. Alors il fouille dans ses poches et il en sort ses clopes. Il en sort une, la porte à ses lèvres et l'allume, en tirant une grande bouffée. Respire la fumée, puis souffle-la hors de tes poumons, lui disent ses réflexes, et c'est ce qu'il fait. Il se sent immédiatement mieux.
Il fouille ensuite un peu plus dans ses poches, et mets tout ce qu'il trouve sur le rebord de la fenêtre, à la queue leu-leu à mesure qu'il le trouve. Il fait ensuite l'inventaire; son briquet, son paquet de clopes, une seringue vide et sale, un petit sachet contenant une substance que son cerveau identifie immédiatement comme du weed; de la drogue, qu'il faut rouler dans le papier à rouler qui traîne aussi dans ses poches avant de la fumer, et un portefeuille. Ce dernier contient cinq-cent dollars américains, une carte de banque, le plus tôt cité papier à rouler, quelques cartes d'affaires dont la plupart sont déchirés - il ne se souvient plus exactement, mais il lui semble que ça sert dans le roulage du cannabis - et une liste d'adresses et de numéros de téléphone correspondant à six personnes qui ne lui disent rien du tout.
- Quand on se souvient même plus comment rouler, ya un putain de problème!
Parce qu'en effet, il se sent comme s'il lui manquait une partie de lui même amputé de ce savoir. Il devrait cependant se soucier de choses plus importantes, comme SON PROPRE NOM ET TOUS SES SOUVENIRS EN GÉNÉRAL. Mais ça semble lui importer peu, tout ce qui lui importe c'est la drogue en ce moment. Enfin, il chasse ces pensées de son esprit - tant bien que mal - et découvre aussi un petit couteau à cran d'arrêt dans la poche de sa veste de cuir, qu'il remet à cet endroit pour y avoir accès facilement et discrètement. Il ramasse tout ce qu'il possède et le refourgue dans ses poches, puis se lève. Il réalise qu'il reste quelque chose dans sa poche gauche et le sort; un petit réveil qui compte les heures à l'envers. Un décompte? Ah, pour ce qu'il en a à foutre. Il jète un coup d'oeil aux alentours puis décide de sortir, après tout il ne peut pas rester à moisir ici toute sa vie. Malheureusement - enfin on pourrait penser ça mais il s'en fout réellement - il n'a pas trouvé de pièce d'identité dans son portefeuille, ce qui est plutôt étrange, pas que ça lui importe vraiment.
Il se retrouve devant la porte et tente de l'ouvrir, mais elle est coincée. Il fout un coup de pied dedans, mais ça la décoince pas, alors il se recule, prends son élan et se jette de toute ses forces sur la porte et elle ne bouge pas d'un pouce. C'est à ce moment qu'il réalise qu'il y a une poignée à actionner, et que la porte ne s'ouvre pas simplement en glissant sur le côté. Il l'ouvre donc et sort, vérifiant que personne ne l'a vu, tirant une bouffée de sa cigarette et soufflant la fumée dans l'air d'un air nonchalant. Parce que le fait de venir de foncer dans une porte parce qu'on a pas remarqué la poignée et que cette porte soit celle d'un train où il vient de se réveiller sans savoir qui il est est quelque chose qui attise la nonchalance, tout le monde le sait.
Alors il s'adosse sur le train arrêté, continue de fumer, et attend. Qu'est-ce qu'il attend? Probablement de voir apparaître une licorne noire à la crinière de feu qui pète des arc-en-ciels par la bouche et qui le transperce avec une réglisse - pensée qui lui met d'ailleurs l'expression 'trip d'acide' dans la tête.
Dernière édition par Strider le Dim 6 Jan - 21:46, édité 1 fois |
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« Disparu au coin d'une rue »
Chester
Messages : 5 Date d'inscription : 04/01/2013 Age : 29 Localisation : Québec
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Well I ain't remembering shit but I still think you're an asshole. Dim 6 Jan - 21:38 | |
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- Le train s'est arrêté à la gare de...De...? Il ne sait pas. Et pas un panneau pour le lui indiquer sur le quai. Il n'y a qu'un pauvre lampadaire à l'abandon. Pas une personne à qui demander son chemin non plus. Il n'y a personne dans son wagon. Et dans sa tête, c'est le brouillard. Il n'y a rien. Rien.
A son poignet, une montre dont les chiffres sur le cadran digital s'écoulent à l'envers. Ils comptent ton temps. 02h-04h Il a la tête acoté sur la fenêtre en buée. Il se réveille tranquillement et se passe une main dans les cheveux... Il ne comprend pas se qu'il lui arrive. Il se gratte la nuque et se demande où il est. Il regsrde autour de lui, de toute évidence il est dans un train. Un vieux train, vu le décore qui est peu acceuillant. Puis quelque chose lui passe par la tête... -Bordel, qu'est ce que je fous ici? Il regarde dehors, mais même s'il cherchait un panneau il fait beaucoup trop noir pour voir quoique ce soit. Il voit au loin une petite lumière qui semble l'appeler. Il se lève et marche tranquillement vers se qu'il semble être la porte. Lorsqu'on ne se rappele même plus qui nous sommes, quand on passe devant un mirroir tu te poses des questions. C'est exactement ce qu'il à fait. Il c'est regarder attentivement et laissa sortir un, -Qui suis-je? Il était près d'un siège ou il prit place. Il se pris la tête et soupira longuement. Se 'voyage' vers il ne savait trop où allait être long et pénible il le sentait. Puis comme s'il voulait savais qu'est ce qu'il allait trouver il passa sa main dans ses poches. Surement un vieux réflexe. Il sortit tous. Un paquet de cigare neuf, un briquet, une photo d'un chanteur écrit 'Chester' en feutre et une paire d'écouteur avec rien au bout. Quel utilité! Il sortit un cigare et son briquet. Il essaya de faire fonctionner le briquet, mais... Plus de gaz. -Putain pas de chance! Ça me tentait pas d'amener un briquet avec du gaz, non? Il décida de tout remettre dans ses poches et partir du train qui était maintenant inactif depuis une bonne quinzaine de minutes. Il pris soin de bien mettre son briquet dans une poubelle de se train. À quoi bon garder un vieux briquet? Il avanca vers la sortit d'un pas lent et lourd. Lorsqu'il avanca sa main vers la poigée pour ouvrir la porte il remarque qu'il à une montre et un tatouage sur le même bras. Il commence par inspecter le tatouage 'tribal' et murmure, -What will you fight for? Bah je sais plus hen... Puis il regarde la montre... Le temps se compte à l'envers. Sa seule pensée fut *The fuck? J'étais stupide de porté une montre qui marche pas à moitié?*Il finit par actionner la poignée et la porte s'ouvrit il regarda dehors. Noir. Le noir total. Il sauta en bas du wagon et marcha vers les autres wagon espèrant trouver quelqu'un avec un briquet. Il voyait le lampadère qu'il avait observer quand il était dans le train. Vallait mieux marcher par là, c'était surement la ville qui était par là! Plus il marchait plus il voyait un autre petit, minuscule point orangé. C'était une toute petite lueur qui l'intriguait. Il avanca vers là pour y découvrir un homme qui cloppait tranquille. Enfin il aurait un briquet! -Hey, mec t'as pas un briquet? Il porta le cigare à ses lèvres sèches et attendit la réponse de l'homme qui semblait peu sympathique... |
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« Frappe les gens pour le fun »
Strider
Messages : 26 Date d'inscription : 02/01/2013 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Well I ain't remembering shit but I still think you're an asshole. Dim 6 Jan - 22:29 | |
| Licorne, licorne, pourquoi ne viens-tu pas? Parce que tu n'as pas de LSD sur toi, gros con. Ses pensées sont pour le moins... Bizarre il semblerait. Le manque de drogue, sûrement. Et s'il est en manque maintenant, ça signifie que le voyage a dû être plutôt long... Ou qu'il n'en avait pris qu'un moment avant d'entrer dans le train. La deuxième option lui semble peu probable, pour une raison inconnue. Peut-être parce qu'il y a des chances que ce soit une overdose qui l'aie mis dans cet état pitoyable d'amnésie dans une ville qu'il ne connait pas. Sait-on jamais, la drogue c'est mal les enfants. Toujours adossé au train, fumant tranquillement sa clope dans la presque-totale obscurité, il ne se demandait même pas quoi faire ensuite. Il pourrait toujours essayer de rouler son pot, malgré qu'il ne se souvienne plus exactement comment - il espérait que les réflexes prendraient le dessus - et de se fumer un gros joint pour ensuite s'asseoir sur le sol et laisser couler le temps. Oui, ça lui semblait une bonne idée, et peut-être que ça laisserais le temps à quelqu'un de le trouver là et de lui dire où il était. Avec un peu de chance ce serait une belle blonde bien roulée qu'il pourrait se faire ensuite. D'ailleurs, cette dernière pensée lui rappelait un vague souvenir, à savoir lui, totalement défoncé sur la coke, entrain de baiser une blonde quelconque. Bon, c'était déjà ça de retrouvé.
Il aperçu du coin de l'oeil quelqu'un approcher, mais ne se retourna pas; il laissa la personne venir à lui, espérant que son souhait précédent allait se réaliser... Mais non, à la place, ce fut un roux un peu plus grand que lui - ce qui était rare - qui se présenta à lui, demandant un briquet. Il failli lui demander ce qui lui faisait penser qu'il pouvait en avoir un, mais réalisa qu'il était entrain de fumer une clope, donc elle était allumée. Il n'avait pas envie de donner du feu à un pur inconnu, surtout si ça ne lui amenait rien ensuite. Si ça avait été une belle grande blonde comme souhaité précédemment, il lui en aurait donné pour sûr, mais là il n'en avait pas envie. Il tourna la tête et souffla la fumée de sa bouffée précédente directement dans la face du nouveau venu, une expression neutre sur le visage.
- Non. Démerde toi.
Ah, quelle belle solidarité. Prenant une nouvelle bouffée de sa clope presque terminée, il leva la tête pour souffler la fumée en l'air. Il ne portait plus aucune attention à l'autre qui se tenait à côté de lui et qui semblait même venir du même train que lui, jusqu'au moment où il réalisa que justement, peut-être cet homme savait-il d'où ils venaient. Après tout ce serait pratique de savoir comment retourner à la ville d'où il venait, et il pourrait facilement y retourner, puisqu'il avait cinq cents dollars en poche et que c'était bien assez pour un billet de train. Il se retourna alors vers l'inconnu, sans changer d'expression, et le dévisagea un instant.
- Attends, tiens. Il sortit rapidement son zippo et l'alluma, le portant au cigare de l'autre et en embrasant donc le bout. Il arrive d'où, ce train? Il rangea son briquet et tira la dernière bouffée de sa clope, qu'il laissa tomber au sol et écrasa du bout du pied en soufflant la fumée. |
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« Jouet fraîchement arrivé »
Cheshire
Messages : 31 Date d'inscription : 05/01/2013 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Well I ain't remembering shit but I still think you're an asshole. Lun 7 Jan - 23:16 | |
| - Citation :
- Ton instinct te réveille. Alerté par l'absence quasi totale de bruit autour de toi. Tes paupières qui s'ouvrent avec difficulté, te dévoilent petit à petit un environnement étrange. Un wagon datant d'un certain nombre d'année -pour ne pas dire d'un nombre d'années certain-, des banquettes en piteux état, un néon qui clignote péniblement. Un wagon immobile. Dehors, la lune éclaire de sa lumière blafarde un quai désert, envahi par la végétation. Où es-tu donc ? Et plus important, qui es-tu ? Ton cerveau refuse de te fournir cette information. Vide. Néant. Black-out total. Tu sors un téléphone portable de ta poche. Celui-ci ne te sera pas d'un grand secours, impossible à allumer. Sur son écran, un compte à rebours lui d'une lueur malsaine, égrenant les secondes. 72 heures. Mais 72 heures avant quoi ? Tu ne sais pas. Et tu n'as pas le temps pour réfléchir. Elle est là, partout, Sa conscience rôde. Prends garde à toi...
1920. 1930, peut être. C’est la première pensée qui effleura le grand homme blond lorsqu’il se réveilla et que ses yeux se posèrent sur le plafond du wagon. Wagon on ne pouvait plus désuet. Il se releva légèrement, accoudé à la banquette sur laquelle il lui semblait avoir été négligemment jeté. Jeta un coup d’oeil aux alentours. Tout était calme, silencieux, trop calme. Il plissa les yeux, se redressa tout à fait, observa les environs. Porte fermée, pas de cachettes assez grande pour des personnes plus âgées de dix ans en moyenne, porte bagages vides. Les fenêtres laissaient entrer un clair de lune argenté qui suffisait grandement à explorer la pièce. Toujours, ce silence. Le mobilier semble avoir appartenu à une compagnie n’ayant plus eu les moyens de la rénover, sûrement un train de l’est de l’Europe où les temps étaient plus difficiles et où ce style avait connu un âge d’or. Ses premières pensées le surprirent. Il se détendit légèrement en se rendant compte qu’il était prêt à bondir. Bondir où, pourquoi ? Il se redressa. Passa une main dans ses cheveux, s’assit sur la banquette, se releva. Tout ce silence le rendait nerveux. Il commença doucement à palper ses poches pour se rendre compte de ce qu’il avait en sa possession pour ensuite pouvoir s’organiser. Il eut un sourire. Sortit de son complet les deux Desert Eagle, les examina longuement. Vérifia s’ils fonctionnaient bien, les démonta, les révisa, les chargea, les remonta. Tout semblait en ordre. Dans ses poches, des cartouches pour les deux monstres, ainsi qu’une autre. Sig Sauer. Son sourire s’élargit de nouveau, bien qu’il n’avait que des cartouches. Il rangea son matériel à sa place. Il fallait économiser les balles. Cinq, plus trois, plus quatre fois sept. Trente-six coups. C’était beaucoup, mais il ne savait pas où il était, ne savait pas ce qu’il se passait. Trente-six, ça peut être trop, mais c’est souvent trop peu. Il fouilla de nouveau dans ses poches. Trois briquets dont un vide, dont il ne comprenait pas l’utilité. Il savait pourquoi on gardait un briquet sur soi. Pour fumer. Mais il n’avait pas de cigarettes, et ne fumait pas. C’est mauvais. Un trousseau de trois clés, un téléphone portable qui lui semblait performant, une note avec un numéro à cinq chiffre qu’il n’arrivait pas à relire, une lampe de poche. Que de l’utile. Puis quelques bonbons - quatre - deux médiators, un vieil MP3 qui ne semblait pas marcher et avoir fait déjà un bon bout de route et pour lequel il n’avait pas d’écouteurs, un jeu de carte. Tarot. Oh, et un Opinel, aussi. Ca peut toujours servir. D’un mouvement instinctif, il appuya sur un bouton du téléphone. Se figea. Un compte à rebours venait d’apparaître. Les chiffres bleu turquoises défilaient, lentement pour les minutes, très lentement pour les heures. Comme des flèches pour les secondes, et les millisecondes étaient floues, indiscernables. Il ne savait pas ce que cela signifiait, mais il détesta ce compte, tout de suite. Il ne savait pas ce qu’il signifiait, mais le fait qu’il décompte, justement, lui flanqua une frousse monstre. C’était comme une bombe, prêt à exploser, prêt à vous emporter vers la mort. Non, ce compte ne devait pas s’arrêter. Peut être n’était-ce rien, rien qu’un jeu de son esprit sur ses sens. Mais il y avait longtemps qu’il se fiait à son instinct, presque plus qu’à sa logique. Et puis, à cet instant, il releva la tête. Fixa le mur. Qui suis-je ?Cette question s’imprima dans sa tête. Qui était-il ? Que faisait-il là ? Quel était cet endroit ? S’était-il fait kidnapper ? Pourquoi se serait-il fait kidnapper ? Non, cette idée ne tenait pas debout : il n’y avait personne autour de lui. Lorsqu’on kidnappe quelqu’un, on l’immobilise et on le surveille. Comment se nommait-il ? Il devait bien avoir un nom. Une identité. Un passé. Mais plus il essayait de s’approprier ses souvenirs, plus ces derniers semblaient lui échapper. Ca n’était pas même comme s’ils flottaient à la limite de sa conscience, non. Il ne sentait rien. Rien du tout. Nichts. Nada. Le vide. Bon. Rien à trouver de ce côté. Il devait bouger. Rester au même endroit longtemps est dangereux. Il jeta un regard vers la fenêtre, s’approcha à pas de velours, scruta l’extérieur. Une gare. Il était dans une putain de gare. Normale. Enfin, presque normale, car la lumière diffusée par la lune laissait deviner un état d’abandon semblable à celui du train. Sauf qu’en plus, c’était sale et délabré. Deux silhouettes se découpaient nettement à contre-jour. De ce qu’il pouvait en distinguer, il s’agissait de deux hommes de haute taille. Qui fumaient, à en croire la légère colonne trouble qui s’élevait doucement. Une autre personne aurait pu trouver ce tableau joli et poétique, mais lui ne s’en formalisa pas. Il devait être... Deux, trois heures du matin ? Peut être. A ces heures là, les enfants de coeur dorment. Et ne fument pas, de toute façon. Il ouvrit doucement la fenêtre, avant de se laisser glisser à l’extérieur. Il plaqua un large sourire sur son visage, un sourire qui aurait presque pu passer pour un vrai. Il s’avança à pas de loups vers les deux hommes qu’il ne connaissait pas, les détailla. Le premier, le plus petit, semblait être le plus dangereux. C’est lui qui avait un Zippo à la main et semblait mener la danse. Le plus grand semblait nonchalant, un peu absent. A ne pas négliger non plus. « Il arrive d’où ce train ? » Ils ne l’avaient pas encore vu car ils lui tournaient le dos, mais ça ne saurait tarder. Il ne savait donc pas d’où il venait ? C’était étrange. Il ne semblait pas feinter, ni mentir - à quoi lui aurait-il servi d’engager la conversation sinon, alors que cette dernière le rebutait visiblement ? Le grand homme blond s’approcha à pas de velours et posa ses mains sur les épaules de ses camarades, laissant son sourire s’épanouir sur son visage alors qu’il partait dans un rire très léger. Flippant. Et pourtant à l’air si innocent...
Dernière édition par Cheshire le Mar 8 Jan - 0:36, édité 1 fois |
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« Disparu au coin d'une rue »
Chester
Messages : 5 Date d'inscription : 04/01/2013 Age : 29 Localisation : Québec
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Well I ain't remembering shit but I still think you're an asshole. Mar 8 Jan - 0:04 | |
| En premier lieu il avait l'air d'un trou de cul, mais enfaite il y repensa et c'est normal lui aussi aurait surement répondu ça si un parfait inconnu lui aurait demander du feu. Puis lorsqu'il alluma son cigare il inspira profondément pour aller démolir ses poumons, puis expira. Puis il répondit à sa question dans le plus grand calme possible!
-Il arrive surement d'où les rails commence. Mais où elle commence j'en ai pas la moindre idée.
Il s'accota sur le train pour profiter de son cigare au gout sucré, mais qui ne pouvait pas dire avec exactitude à quoi. Il regarda l'horizon sombre qui s'offrait à eux.
-Tu te rappelles de rien non plus hen?
Puis avant même que l'homme puisse répondre, un autre homme arriva et posa sa main sur leurs épaules. En leur demandant ce qu'ils attendaient d'un mouvement presque instinctif il lui décrocha son poing dans le ventre tandis que l'autre lui fourrait le sien en pleine gueule. Il regarda l'homme s'étaler et il retourna son regard vers l'autre en disant,
-Je crois qu'on va bien s'entendre. Tu es..?
Il le regarda en pensant à quel était son propre nom. *Faudrait peut être que je m'en trouve un nouveau nom moi...*Il ne savait plus il regarda le sol et soupira légèrement. Il porta à nouveau son cigare à ses lèvres et inspira une nouvelle fois la fumée et en voyant le bout qui se rapetissait à chaque secondes. Il regarda la montre de plus tôt pour y voir quelques minutes de moins qu'avant. Il expira et soupira à nouveau en attendant la réponse de l'homme. |
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Strider
Messages : 26 Date d'inscription : 02/01/2013 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Well I ain't remembering shit but I still think you're an asshole. Mar 8 Jan - 0:33 | |
| Ah, et en plus cet incompétent ne savais même pas d'où venait le train. Gaspillage de gaz de briquet. Il soupira, agacé, et ne parla plus. Il se sentait nu sans une cigarette en bouche, alors il ressortit son paquet et s'en ralluma une sans hésitation. À ce rythme ce ne serait pas long qu'il n'en aurait plus, mais il pourrait toujours en racheter, non? Même si cette ville avait l'air délabrée, aucun train ne s'y rendrait s'il n'y avait personne pour s'y rendre, alors il devait bien y avoir un dépanneur quelque part pour qu'il s'achète d'autres clopes.
La question du roux le surprit. Donc il n'était pas le seul à être amnésique? Deux drogués ayant fait une overdose dans le même train, au même moment? Drôle de coïncidence. Mais il n'eut même pas le temps de répondre qu'il sentit une main effleurer son épaule. En deux temps trois mouvements, il avait fait volte-face pour envoyer son poing sur la mâchoire du nouvel arrivant, qui l'avait effroyablement surpris. Et qu'est-ce qu'on fait quand quelqu'un nous fait sursauter? On lui fout un pain sur la gueule, bien sûr! C'est logique. Et l'autre semblait avoir le même réflexe; il avait envoyé son poing dans le ventre du nouveau venu, qui s'était écroulé sous ces deux coups à la fois. Un grand sourire étira ses lèvres; qu'il était bon de sentir les os des autres sous ses jointures, et qu'il était encore meilleur de les entendre craquer! Malheureusement, son coup n'avait pas été assez fort pour briser la mâchoire du blond, ou bien sa mâchoire était trop dure. Sait-on jamais.
Le roux reprit la parole. Il ne se taisait jamais, ce mec? En plus si c'était pour dire des conneries, c'est lui qui allait se le prendre, le poing, et très bientôt.
- Pas moi. Appelle moi... Striker. Non! Strider. Appelle moi Strider, c'est mieux avec un d.
La façon dont pouvait bien se nommer ce mec lui importait peu, pour ne pas dire qu'il s'en foutait totalement. Le nouvellement nommé Strider jeta un regard en coin au blond, puis s'adossa de nouveau au train et continuer de fumer tranquille, attendant que les deux autres s'en aillent et arrêtent de le faire chier.
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« Jouet fraîchement arrivé »
Cheshire
Messages : 31 Date d'inscription : 05/01/2013 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Well I ain't remembering shit but I still think you're an asshole. Mar 8 Jan - 0:59 | |
| Il ne vit pas les coups venir. Ou si, à peine peut être, il surprit leurs mouvements, cependant il ne s’y attendait pas. Oh, il eut comme une impression de déjà-vu, lorsqu’il sentit le premier poing s’écraser sur le côté de sa mâchoire, alors que le second le touchait au ventre, juste au niveau du plexus solaire. Il fut projeté en arrière, et ne chercha même pas à aller à l’encontre de ce mouvement, au contraire, et ce fut sûrement ce qui sauva sa mâchoire. Il s’écrasa platement au sol, quelques mètres plus loin. S’écrasa savamment, se rétablissant à moitié et évitant, d’une façon toute professionnelle, à son magnifique complet veston noir de se retrouver totalement dégueulasse. Il ne savait pas où il était, mais il doutait, vu l’état de la gare, y trouver quelque chose tel que ne serait-ce un lavomatique. Bien que jamais il ne mettrait une telle veste dans un lavomatique. Le jeune homme s’accroupit d’un mouvement fluide, puis siffla doucement. Ces hommes tapaient fort. Ils devaient avoir pas mal d’expérience, sûrement de longues heures d’entrainement, au vu de la vitesse de leur réaction. Son nez saignait légèrement, cependant il n’avait rien pour l’essuya et il se contenta donc d’appuyer sur son appendice pour tenter d’arrêter le saignement. Il s’étonnait d’e voir d’aussi étranges personnages dans le coin. Peut être étaient ils un... Gang qui avait pris possession des lieux ? Il n’en avait fichtrement aucune idée, cependant, cela semblait de nouveau peu probable. Ils ne semblaient pas se connaître. Perdus, eux aussi ? Ca collait tout de suite mieux à la situation. Il finit par se relever. Alors que son ventre ne lui avait laissé qu’une délicate impression de suffocation, sa pommette le tiraillait, point beaucoup plus sensible après tout. A ce qu’il pouvait entendre de la conversation, le roux tenta de faire de l’esprit sur le point d’où commençaient les rails, avant de poser des questions. Et à l’autre d’ignorer et de répondre. Il semblait franchement ennuyé de leur présence. Le blond eut un petit sourire, un peu malsain sur les bords, avant de s’étirer largement, en lâchant une sorte de grondement de lion fatigué, tout à fait désagréable. « K, D, c’est la même chose de toute façon, Striker... » Revanche tout à fait inoffensive mais Ô combien irritante. Comme un gamin qui voit qu’il a heurté un point faible, l’amour propre, et qui compte s’en servir pour arriver à ses desseins, quels qu’ils soient. Oh, il n’était pas méchant. Cependant, il ne supportait pas de se faire frapper ainsi. Pour qui se prenaient-ils, ces petits morveux ? Ca y est, ça sait fumer, ça sait marcher, alors ça veut empiéter sur les plates bandes de papi ? Ca n’est pas à un vieux singe que l’on apprend à faire des grimaces. Il voulait la tranquillité ? Oh, non, non pas tout de suite, c’était bien trop amusant. Le blond savait qu’il pouvait faire du mal. Frapper, lui aussi. A deux contre un, s’il ne sortait pas ses pétards, il doutait d’avoir une chance, mais il pouvait toujours se défouler. Avoir mal. Faire monter l’adrénaline. Mais non, ça n’était pas intéressant, ça n’était pas drôle. Il s’approcha de nouveau, sur ses gardes. Cette fois, un poing ne le surprendrait pas. Il était possible que ce soit lui qui les surprenne. Il s’arrêta à distance respectable, juste assez pour se faire bien remarquer. « Wanna know the way to go ? » Il souriait. Un petit sourire malin. Connaissait-il le chemin ? Non, non il ne le connaissait pas, loin de là. Mais qui pouvait le prouver ? Dans cet endroit, le grand blond se sentait comme sur son terrain de jeu. Une panthère lâchée en liberté, sans rien pour le retenir de faire ce qu’il souhaitait. Et lui, il voulait s’amuser, au dépend des autres, au dépend de leur fierté et de leur orgueil. Why ? Because it's fun, that’s why. |
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« Disparu au coin d'une rue »
Chester
Messages : 5 Date d'inscription : 04/01/2013 Age : 29 Localisation : Québec
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Well I ain't remembering shit but I still think you're an asshole. Mar 8 Jan - 1:31 | |
| Ok cet homme à allure de gamin commençait royalement à le faire chier. Comme si pour lui tout était simple. Il inspira une bonne fois avant de jeter son bout de cigare dans la face de cet inconnu plutôt chiant. Il tourna sa tête vers la gauche et cracha. Il regarda l'homme qui semblait sur ses gardes puis remarqua qu'il y avait un peu de sang sous son nez. Ce Strider avait frappé fort. La seule pensé qui lui passa par la tête est *Don't fuck with him*. Il recracha. Lorsque le 'chiant' à rouvert la bouche, c'était pour défigurer le nom de Strider. Bon sérieux il voulait, soit les ennuies, soit il cherchait à faire chier ou il était chiant de nature. Il retourna vers la petite montre et constata qu'il y avait encore moins de temps.
D'où venait il? Qui était il? Et surtout, pourquoi il avait eu la brillante idée de venir ici? Il regarda vers le lampadaire de plus tôt en constatant que la petite lueur clignotait. La lumière allait mourir bientôt. Puis l'autre blond demanda si on voulait savoir par où aller.
-Pas moi merci. Je préférais savoir d'où je viens. Mais ça, je doute que tu puisses m'aider.
Il pris un autre cigare. Puis il se rappela qu'il n'ait plus de feu. Il rangea donc le cigare dans le paquet avant de le remettre dans sa poche. Il recracha cette fois en face de l'homme plutôt chiant. |
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« Frappe les gens pour le fun »
Strider
Messages : 26 Date d'inscription : 02/01/2013 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Well I ain't remembering shit but I still think you're an asshole. Mar 8 Jan - 3:32 | |
| Ah, c'est bien, d'essayer de faire chier les gens avec leur prénom. Quand ça marche, c'est mieux. Mais qu'avait à faire Strider de ce que ce blond pouvait bien penser? Avec ses cheveux longs, il avait l'air d'une fille, et pour le brun ça l'abaissait au rang d'un gay. À vrai dire, il n'avait rien contre les gays en tant que tel, ils pouvaient bien aller se mettre mutuellement dans le cul si ça les amusait, mais le fait qu'ils aiment les hommes les abaissait plus près du rang des femelles. Il peinait à comprendre pourquoi un homme voudrait-il s'abaisser dans l'échelle des puissances, mais bon, à ce qu'il paraissait les gays ne le choisissait pas. Mouais, conneries. C'est ce qu'il avait toujours pensé.
Strider essayait d'ignorer les deux autres, mais le roux n'arrêtait pas de cracher. Sérieusement. Il avait un problème de glandes salivaires? Pourquoi est-ce qu'il crachait toutes les deux secondes? Il essayait de se donner un air cool et menaçant avec ça, mais ça lui donnait juste l'air d'un chien qui bave, la langue sortie. Prenant une nouvelle bouffée de sa cigarette tout juste allumée, il soupira, laissant la fumée sortir de ses poumons. Ne pouvaient-ils pas aller cracher et dire de la merde ailleurs? Qu'ils se sucent mutuellement tant qu'à y être, ça les avançera bien dans l'acceptation de leur homosexualité.
'Pas moi, mais je préfèrerais savoir d'où je viens, blablabla'. C'est fou comme ce gosse essayait de parler genre poétiquement, mais c'est fou à quel point il ne comprenait rien. Pourquoi répondre à quelqu'un qui ne fait que vous énerver de toute façon? Parce qu'à cracher comme ça, le roux réussissait au moins à montrer que l'autre l'agaçait, à défaut d'avoir l'air menaçant. Il ne réalisait pas qu'il était simplement ridicule, c'en était presque triste. Enfin, plus près d'être drôle que triste, en fait.
Mais Strider n'en avait rien à faire, si bien qu'il resta là, observant la lumière du lampadaire qui vacillait, fumant tranquillement sa clope, ayant une soudaine envie de sortir sa seringue et de s'injecter il ne sait quoi, n'importe quoi qu'il pourrait s'injecter, mais malheureusement pour lui il n'avait rien amené de ce genre, alors il continua simplement de fumer, tranquille, ignorant les deux autres, quoiqu'un peu intéressé par la future altercation qu'il pourrait y avoir entre eux. Il espérait que le roux apprendrait que cracher ne sert à rien, et que lui et le blond finiraient tous les deux par terre, s'étant mutuellement éclaté la gueule et réalisant soudainement qu'il y avait une telle tension sexuelle entre eux qu'ils décideraient de la délier en se mettant doggy style, ce bien avant quoi Strider se serait cassé, bien évidement. Le gay porn, c'est pour les gays et les femelles.
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« Jouet fraîchement arrivé »
Cheshire
Messages : 31 Date d'inscription : 05/01/2013 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Well I ain't remembering shit but I still think you're an asshole. Mar 8 Jan - 22:44 | |
| Le plus jeune, le roux, lui jeta un regard mauvais avant de lui jeter son reste de cigare à la figure. D’un mouvement vif, le blond le rattrapa et le jeta négligemment au sol, comme s’il n’avait rien vu. De son côté, le brun, avec ses lunettes jaunes, tirait longuement sur sa cigarette sans prêter attention à ses compatriotes éphémères. Très éphémères. Il était dangereux, cet homme. Ca se voyait dans son attitude. C’était sûrement un véritable trou du cul, habitué à avoir ce qu’il voulait, quand il le voulait. Il semblait les dénigrer totalement, comme s’ils n’étaient pas même dignes d’être considéré comme des êtres égaux. Quand à l’autre, le roux, n’en parlons pas : il avait beau être grand et musclé, il n’en était pas moins qu’un gamin, qui devait avoir... Une grosse moitié de l’âge du blond. Seize ans, dix-sept ? Non, un peu plus tout de même, il devait avoir la majorité, voir quelques balais de plus. Bref, un gamin, qui devait n’avoir connu de la vie qu’une morne succession de jours, sûrement fêtards certains soirs, parfois tristes, emplis de sentiments mais n’en restant pas moins sans signification dans cet endroit que personne ne connaissait, et qui semblait avoir avalé leurs souvenirs. Le blond recula d’un pas lorsqu’un énième crachat atterrit juste à ses pieds. Ne savait-il pas faire autre chose ? A la recherche d’identité, peut être ? La colère commençait à briller au fond de ses yeux. Bien, très bien. Le sourire du plus vieux du groupe s’assombrit légèrement, s’élargit. Il serait amusant de s’amuser avec lui, de le faire tourner en bourrique, alors qu’il essayerait de le mordre pour qu’il arrête. Il le voyait bien courir après la carotte jusqu’à épuisement. Mais son attitude ne l’amusait pas autant qu’il l’aurait pensé. Et puis, il voulait savoir ce qu’il se cachait derrière cette ville. Il venait d’arriver, d’il ne savait où, il ne savait où, et il ne voulait pas perdre ses précieuses premières heures à regarder des gens fumer dans le vide. Surtout des personnes aussi tristes que celles là. Il pencha doucement la tête sur le côté, et décida de bouger. Toute cette inaction ne lui allait pas du tout : pourquoi se dévisager sans fin ainsi ? Il ébouriffa les cheveux impeccables de Strider, sans s’attarder pour ne pas risquer de se prendre un nouveau coup qu’il savait ne pas pouvoir résister à répliquer, avant de laisser glisser, comme un dernier coup de couteau : « Tu vivras vieux, petit, sauf si tu tombes pas sur plus dangereux que toi un jour. Les gros poissons mangent toujours les petits, même si ces derniers ont des crocs. Cherche au Nord. » Cherche au Nord. Mais bien sûr. Tu ne sais même pas où tu es, et tu te permets de donner des directions aux autres... C’est tout toi. Le second, tu ne savais pas. Peut être qu’il serait mieux de l’ignorer... Rien que pour lui faire comprendre le peu d’intérêt que tu portais à sa personne. Comme à l’autre, d’ailleurs. Mais le jeu est tellement plus fun lorsqu’on ne se dévoile pas tout de suite... Il fallait d’abord ferrer les poissons, passer pour un abruti fini, et après seulement il était de bon gout de leur montrer que tout ceci n’avait été qu’un jeu, un jeu durant lequel il s’était payé leur tête, rien que parce que ça l’amusait. Il se contenta de leur tourner le dos pour s’éloigner, sans oublier de poker la joue du roux au passage, rien que pour l’emmerder, avec un grand sourire. C’était inutile, inoffensif, mais ça rapportait un succès monstre si on voulait mettre quelqu’un en colère. Le grand blond ne se retourna pas pour voir l’effet produit, il savait que si c’était gagné, il entendrait les hurlements sans avoir besoin de se rapprocher. Les ronchonnements, au moins. Il ne savait pas où il allait aller. Déjà, il devait sortir de cette gare. Le ciel noir avec son gros oeil gris ne l’aidait pas beaucoup à se repérer, les ombres régnaient partout en maîtresse. Il jeta un coup d’oeil aux pancartes de bois, devenues illisibles depuis longtemps. Quelques lettres étaient discernables, un N, deux L, un E... Ca ne l’avançait pas beaucoup. Il jeta un coup d’oeil vers l’intérieur des bâtiments. Il devrait rentrer, s’il voulait trouver la sortie, cependant la situation n’était pas très engageante. Qu’importait. Il n’avait pas le choix, il ne comptait pas attendre le matin pour pouvoir faire quelque chose. Comme attiré par cette pensée, il sortit le téléphone de sa poche. Ce dernier affichait toujours les chiffres translucides qui défilaient avec une précision effrayante. Il faillit jeter l’objet de dépit. Il haïssait ces chiffres. Même en appuyant sur les touches reset, il n’arrivait pas à afficher quoi que soit d’autre, et étrangement il sentit que le manque d’énergie ne l’éteindrait pas. Tout autour de lui, maintenant qu’il était seul, quelque chose le dérangeait. Le monde dans les tons de gris n’est pas très joyeux, à plus forte raison lorsque le silence est de mise. Le grand blond ne faisait aucun bruit en se déplaçant, comme un gros chat en chasse. Un chat en territoire inconnu. |
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« Disparu au coin d'une rue »
Chester
Messages : 5 Date d'inscription : 04/01/2013 Age : 29 Localisation : Québec
Feuille de personnage Temps restant: (66/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Well I ain't remembering shit but I still think you're an asshole. Dim 10 Fév - 18:08 | |
| Seul les deux autres se sont poussé. Il regarda le sol, puis la lune et commenca un petit monologue avec lui même, essayant tant bien que mal de se souvenir qui il était, mais rien ne lui venait à l'esprit pas même son nom. Il fouilla dans ses poches et regarda la photo dédicacer. Chester... Soit c'était lui soit c'était le mec sur la photo. Peu importait pour lui... Il se l'appropriait.
Il se décolla du train, regarda des deux cotés du train puis il vit le petit lampadaire au loin. C'est là qu'il allait. Là au moins il trouverait peut-être quelqu'un qui saurait ou il était et peut être sachant ou il est il se souviendrait de qui il serait.
Il marchait quittant se qui devait être la gare voyant peu à peu le lampadaire de mieux en mieux. Pour complètement la gare.
-Peut être je me souviendrais. |
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| | Sujet: Re: Well I ain't remembering shit but I still think you're an asshole. | |
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