This

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6-8h

Y fait chaud. Très chaud. Trop chaud. J'AI CHAUD. Qu'est-ce que je où suis-je ? En pleine forêt. Coooool. J'aime la forêt. Enfin...je crois. Je me rappelle pas si j'aime la forêt. C'est pas grave. Y'a des lampes dans le ciel ? C't'une drôle d'idée. Je suis pas sûre d'avoir tout compris. En même temps, y'a quoi à comprendre ? Je suis en pleine forêt avec des lampes au plafond, je crève de chaud, j'suis dans un buisson. Tout va très très bien. C'était quoi le bruit ? Je sais pas trop. J'ai pas l'impression de savoir grand chose là tout de suite. Je connais pas cet endroit. Je me rappelle pas connaitre aucun endroit d'ailleurs. Qui est-ce que je suis ? Qu'est-ce que je suis ?
Laissant un moment de côté mes questions existentielles, j'essaye de m'extirper de mon buisson. Enfin, non, ce n'est pas le miens, je ne crois pas. Je suis debout. Je regarde autour de moi. Les lumières sont tellement belles. Et les plantes, les arbres. On dirait une jungle. C'est beau. Oh, un pied. Il sort de derrière un arbre. J'ai un peu peur d'un coup. J'ai pas envie qu'il y ai quelqu'un. C'est beau ici. Je veux pas être dérangée. Je me rassois au même endroit, prend mes genoux dans mes bras et me met à écouter. Il y a pas juste un bruit. Il y en a pleins. Des crissements et des bruissements. Un cris d'oiseau, parfois. Ça me fait peur, encore. J'aime beaucoup, mais ça fait peur. Et j'ai trop chaud. Je suis tenté d'enlever ma chemise. J'ai une chemise ? Ah bon. Ouais, je l'enlève. J'ai rien en dessous. Même si l'air est chaud un léger souffle me rafraîchi, un peu.
J'essaye de réfléchir. De penser à ce qu'il y avait avant. Avant quoi ?
Puis je me rappelle de la mer. Je nageais, je crois, je sais pas trop en fait. Il y avait des poissons. C'était beau.

C'était tout moelleux. C'était comme un matelas. Ses muscles se relâchaient les uns après les autres, comme si le contact de la chose molle le massait. Ses muscles ne demandaient que ça, un massage. Depuis qu'il était là, il se crispait pour un rien. C'était comme un rêve, oui, c'était cela. Il n'y avait jamais eut de Clow, de Janvier, de Commissariat, de type louche, de ronces. RIEN DU TOUT. En ce moment il était au chaud dans son lit. Ah quelle horreur, faire un rêve pareil.

Si on faisait attention, Chancelier gémissait un peu, sans doute en proie à un mélange de souvenirs et de ce qu'il avait vécu depuis son arrivé. Mais au fond, il était reposé, il pensait vraiment qu'il allait se réveiller dans sa chambre, son fauteuil, ses plantes. Tout y serait. Comme si rien ne s'était passé. Et on sonnerait à sa porte, il irait ouvrir et retrouverait Milena. Cette jeune fille qui hante ses souvenirs, que lui dira t-il quand il la reverra ? "Tu sais quoi, j'ai rêvé d'un drôle d'endroit, je ne me souvenais de plus rien, mais tu sais, ton visage m’apparaissait en souvenir..." Chancelier esquissa une grimace. Bien sûr que non. Il ne rêvait pas.

Comme une proie courant pour sa survie, le jeune homme entrouvrit les yeux. Pas de ciel. Pas de plafond. Pas de commissariat... Où était-il ? Il se hissa difficilement et son ventre accompagna le geste d'un long gargouillement qui ne manqua pas de le faire rougir. Quelle heure était-il ?

▬ Que s'est-il passé ? Y a encore quelques instants j'étais avec les autres... Il balaya l'endroit du regard. Une forêt. Il n'en avait pas vu dans le quartier où il se trouvait. J'imagine que c'est une tes magouilles. Lança t-il dans le vide, un rictus aux lèvres. Depuis la tempête, il n'y avait pas eut d'agitations de son côté. Mais Chancelier se doutait que c'était cette entité qui était derrière tout ça. Il aurait pu partir en courant, mais d'une certaine façon, le fait de ne plus être dans le commissariat, de ne plus être la cible d'attaques semblait le rassurer. Il était... Tranquille ?

▬ Il y a quelqu'un ? Il se releva et avança un peu avant de voir une silhouette féminine recroquevillée. Elle était comme lui.

▬ Hey ! Tu vas bien ? J'ai bien peur que te poser des questions ne m'aidera pas trop... Mais... Si tu veux, je peux t'aider... Ses dernières paroles étaient bredouillantes. Hum, comment fait-on déjà ? Ah oui, se présenter, saluer, sourire. Le sourire, c'est important... Ah mais... C'était Chancelier. Pas moyen qu'il arrive à faire ça. Tout ce qu'il arriva à faire, fut de rougir bêtement en se tortillant dans tous les sens, gêné.

Spoiler:

Sombre... Pourquoi fait-il si sombre ? Est-ce que toute cette mise en scène n'était qu'un cauchemar ? Alors ça y est, tout est fini ? Pourtant, une douleur à mon bras me fait rapidement revenir à la réalité. J'ouvrais lentement mes yeux, les plissant un peu à la vu de la lumière. Quelle heure est-il ? Est-ce que j'ai dormis longtemps...? Je regardais autour de moi, je suis encore au zoo... J'étais pourtant sûr que j'étais dans la cabane avec Ether... Elle venait de soulever un tapis... Il fallait entrer un mot-de-passe en dessous et...

Raaah, j'ai tellement mal au crâne... Je me redressais lentement, gardant une main sur mon bras pour faire pression sur ma blessure et son bandage de fortune. J'avançais lentement avant d'entendre des voix. Des gens... Et si... C'était eux qui était responsable de tout ça ? Je sortais lentement mon couteau suisse de ma poche en m'approchant d'eux le plus silencieusement possible. Il y avait une jeune femme aux long cheveux châtain, à ses côtés, un jeune homme aux cheveux étrangement... Blanc/bleu... Tout en restant à une distance raisonnable de trois mètres, je fini par leur lancer :

- Qui êtes vous ?! Est-ce que c'est vous les responsables de tout ça ?!

J’ai toujours aussi mal à la tête en me réveillant. Où sont passés le train et le quai ? Avec un peu de chance, peut-être n’avait-ce été qu’un stupide rêve ? Je vérifie mentalement les informations sur mon passé que j'ai en ma possession. J’ai des objets inutiles en poche – à part le couteau suisse peut-être - et le seul nom qui me vient à l’esprit est le pseudonyme étrange de Xéna… Bref, je ne suis pas plus avancée qu’avant et toujours aussi amnésique. D’ailleurs, en parlant du quai de cette gare, je crois que je l’aime bien, finalement… Au moins, là-bas, mes chances de trouver le nom de l’endroit où je me trouvais étaient bonnes. Ici, pas le moindre espoir de dénicher un panneau indicateur…

Je suis couchée au milieu d’un chemin de gravier, entouré de part et d’autres par des arbres si proches les uns-des autres qu’on n’y voit pas à cinq mètres. Quitte à nommer le lieu, je penche plutôt pour une jungle. Une jungle bien comme il faut, avec atmosphère moite et collante associée à une chaleur étouffante. Si j’avais eu un thermomètre, il aurait certainement indiqué plus que 35°C. Minimum. Et encore, je suis sûre que c’est plus… Je me mets sur pieds en levant les yeux vers ce qui devrait être le ciel. Sauf que ce plafond piqueté de spots lumineux n’a rien d’un ciel classique. J’ai le sentiment que cet endroit est dangereux. Remarquez, une jungle où la moindre fougère, le moindre buisson donne l’impression d’être vivant, ça a de quoi être légèrement flippant. S’il avait fait un peu plus nuit, je n’aurais pas été surprise de voir des yeux rougeoyants tout autour de moi.

Première chose à faire, sortir de cette forêt. Puis trouver quelqu’un – de préférence autre chose qu’un humain, un panneau indicateur serait tout aussi bien – pour me dire où je suis tombée. Deux solutions s’offrent à moi, m’enfoncer dans la jungle, où suivre le chemin. Je perds quelques minutes à tergiverser puis je décide de suivre la route. C’est plus sûr et au moins, là, je suis certaine d’arriver quelque part. Après, si je croise quelque chose potentiellement menaçant, je n’aurais qu’à le ou la dégommer.

Je marche d’un bon pas, en essayant d’oublier que je crève de chaud, jusqu’à tomber sur trois personnes : une brune assise par terre, un type juste à côté, aux cheveux oscillant entre le blanc et le bleu très clair, ainsi qu’un roux qui lance aux deux autres juste au moment où j’arrive :

- Qui êtes vous ?! Est-ce que c'est vous les responsables de tout ça ?!

Vu qu’il me tourne le dos et qu’il y a peu de chance que le roux s’adresse à moi, je m’avance vers eux trois et leur demande le plus calmement du monde, avec l'impression d'être légèrement à côté de la plaque :

-Vous savez où nous sommes ?

Spoiler:

J'étais bien tranquille dans la flotte moi, et voilà que y'a trois gens qui débarquent en parlant fort. J'avais vu qu'un seul pied moi, c'est pas juste. J'aime pas que les gens qui parlent fort. Le premier ça allait, il parlait pas trop fort. La troisième non plus d'ailleurs. Elle l'autre, me rappelle plus. J'crois ils ont demandé si on sait où on est. C'est qui on ? Beuh. Moi en tout cas je sais pas. Alors je le dis d'une petite voix, parce-que j'aime pas parler fort.

-Je sais pas.

Ma chemise m'énerve un peu. J'ai pas envie de la remettre, y fait assez chaud ici. Alors je la lance aussi loin que je peux. C'est à dire par très loin. J'aime pas cette chemise. Je sais pas pourquoi mais je l'aime pas. Elles sont jolies les feuilles du buisson. Toutes en forme de feuilles. Mais je veux pas voir les gens. Ils sont de trop ici. C'est un trop bel endroit pour qu'il y ait des gens dedans. Moi ? Bah, on va dire que je suis pas là non plus. Je vais pas parler moi. J'aime pas parler. Je met ma tête entre mes genoux. Je veux pas les voir. Écouter, à la limite.

Ah, visiblement, c'était la sortie de la boîte du coin ici ? Chancelier avait l'impression que tous les bourrés arrivaient pour sortir l'habituel "Ouaiche, tu sais où que je suis ?" ou une quelconques autres questions traduisant leur incapacité à utiliser correctement leurs cellules grises. D'une certaine façon, il aurait aimé que ce soit le cas, mais il savait qu'il était encore dans la ville, enfin, il ne savait pas trop où, mais il y était. Le premier garçon, un adolescent aux cheveux roux était visiblement un peu remonté. Une mauvaise expérience ? Une autre jeune fille les rejoint également, beaucoup plus posée. Aah, lui qui voulait profiter de l'instant et de souffler un peu avant de rejoindre ses amis qui lui manquait. Janvier et Clow était devenu des sortes de phares pour lui. Si sa lumière disparaissait trop longtemps, il se savait voué à la folie.

Mais ce n'était pas encore maintenant qu'il allait prendre du repos. Ce n'est pas le moment de te relâcher, tu dois être fier, Chancelier. Tu es capable d'aider les gens... Tu l'as déjà fait par le passé. Il ne pu s'empêcher à Milena, la jeune femme de son souvenir. Il voulait la revoir, comprendre quel était leur lien. Mais pour le moment, il devait vivre le présent. Et présent, c'était ces trois personnes. Chancelier afficha un grand sourire, quoiqu'un peu fatigué, et frappa dans ses mains pour attirer l'attention de chacun. Si la lumière est absente, c'est à lui de la devenir.

▬ Hum, je pense pouvoir vous éclairer un peu, si cela ne vous dérange pas. Pour commencer, jeune homme, il me semble qu'aucun de nous soit à l'origine de ce soudain mouvement, ensuite, mademoiselle, sachez que nous sommes actuellement dans une ville fantôme répondant au nom de Nulle Part. Mes connaissances sur cet endroit sont encore limitée, mais je tâcherais de répondre à vos interrogations autant que possible.

Dans un geste gracieux et théâtrale, Chancelier passa son bras devant lui et fit une révérence adroite avant de sourires aux autres.

▬ Mon nom est Chancelier, j'appartiens aux Sentinelles. Et vous ?

Il fit glisser son regard sur chacun des trois personnes, la jeune fille qu'il avait vu en premier avait retiré sa chemise. Sa chemise ? Les joues de Chancelier s'empourprèrent furtivement. Pas de doute, il était redevenu normal. L'incident du commissariat était fini et il avait rechargé ses batteries. Au fond de lui, il ne pensait qu'à deux choses : revoir Janvier et Clow et retrouver ce type qui l'avait agressé, histoire de lui en toucher deux mots sur le comportement que dois avoir un gentleman.

Bon... J'avoue, j'ai agis un peu rapidement. Ces gens semblent être dans le même cas que moi, un peu perdu. Je rangeais mon couteau suisse, on pourrait chercher nos partenaires respectifs en s'entraidant pour le moment. J'écoutais les paroles du garçon aux cheveux blancs, il semble connaître la ville assez bien... Il serait arrivé avant nous ? L'endroit où nous nous trouvons porterait donc le nom de Nulle-Part ? Ironique comme situation... On est paumé au beau milieu de Nulle-Part, amnésique. Le rêve quoi... Il se présenta sous le pseudonyme de Chancelier... Je finis par lâcher dans un soupire :

- Vous pouvez m'appelez Août...

Je passais ma main dans ma chevelure rousse avant de dire d'un voix plus posée :

- Si j'ai bien compris, on a tous "perdu" nos "compagnons de route" durant notre "sommeil". On pourrait s'entraider pour les retrouver... Enfin, si vous voulez. Je peux très bien me débrouiller seul.

Il faut que je retrouve Mars... Je suis sûr que cet abrutit ne survivra pas longtemps ici seul. Oui, j'ai l'infime conviction qu'il ère seul dans cette ville de taré, et, chétif comme il est, une baffe et il tomberait raide mort au sol.

Comme je le pensais, ces gens sont tout aussi pommés que moi. Voire un peu frappés de la cafetière. « Une ville fantôme répondant au nom de Nulle Part » Et puis quoi encore ? Soit je suis morte, soit j’ai atterri dans un asile psychiatrique… Le roux lâche juste après les explications du garçon aux cheveux blancs/bleutés :

- Vous pouvez m'appelez Août...

Je ne dois pas être la seule à avoir perdue la mémoire dans le coin. Seul Chancelier a l’air d’être à peu près informé de la situation. Août se passe la main dans les cheveux et fait, plus calme qu’avant :

- Si j'ai bien compris, on a tous "perdu" nos "compagnons de route" durant notre "sommeil". On pourrait s'entraider pour les retrouver... Enfin, si vous voulez. Je peux très bien me débrouiller seul.

Son idée n’est pas si mauvaise, mais je ne sais pas si je peux leur faire confiance. Mais si je veux pouvoir sortir de cette jungle et en apprendre plus sur l’endroit où je me trouve, il va falloir que je la joue sympa. Me présenter, en souriant difficilement – j’ai le sentiment que sourire n’est pas dans mes habitudes – me semble une bonne option pour rester sur la bonne voie :

-Moi c’est Xéna.

Je m’approche d’eux trois. Je crève de chaud dans mon pull, alors je l’enlève et dit :

-Etant donné qu’à part cette jungle et un quai de gare désert, je ne me souviens pas de grand-chose, j’ai bien peur de ne pas pouvoir vous aider beaucoup. Mais ce partenariat me semble mieux que de rester seule ici, alors je continue avec vous.

Pour l’instant, mêmes s’ils sont bizarres, je pense que je vais rester avec eux. Peut-être même que ce Chancelier sait pourquoi je suis amnésique, surtout si c’est un phénomène lié à cet endroit. Nulle Part… Un nom assez évocateur...

Spoiler:

Xéna et Août. Deux personnes qui semblaient être plutôt conciliantes. Chancelier était soulagé d'être tombé sur des personnes qui savaient raisonner correctement. Tous les trois semblaient être d'accords sur une possible alliance. Chancelier n'aimait pas trop ce genre de terme, puisqu'il ne considérait pas qu'il puisse y avoir des ennemis autres que la ville elle-même. Pourtant, au moment même où Janvier, Clow et lui avait formé les sentinelles, il était évident qu'ils n'étaient pas les seuls à avoir fondé une famille au sein de la ville. Il y avait ainsi de forte chance pour que des rivalités naissent.

Il attendit encore, fixant la deuxième fille du regarde silencieusement. Pas de réponse de sa part. Devaient-ils en conclure qu'elle ne souhaitait pas les rejoindre ? Peut être préférait-elle attendre encore avant de se prononcer. Un silence peu avoir tellement de significations différentes.

▬ Pour le moment donc, nous sommes compagnons. Il ne pouvait pas dire ce mot sans penser à Clow et Janvier, espérant qu'ils n'aient pas fait de mauvaises rencontres. Le plus simple pour le moment serait de nous situer.

Xéna ne semblait pas avoir visité la ville. Elle venait probablement d'arriver que très récemment. Aôut lui avait visiblement déjà des compagnons d'infortunes, il devait donc être là depuis plus longtemps. Une bonne chose qu'ils soient à peu au fait de l'étrangeté du lieu. Chancelier pouvait probablement compter sur lui, bien qu'il ne lui fasse pas confiance pour autant.

▬ Une forêt de cette envergure ne passerait pas inaperçue. Et la chaleur est anormalement élevée... Y a pas à dire, il suait à grosse goutte, sa veste était restée au commissariat, une chance qu'il l'ai pas porté ici, sinon il serait mort de déshydratation. Il ne sentait pas l'air circuler, et la lumière était beaucoup trop aveuglante pour être naturelle. Il leva les yeux vers le ciel, qui se révéla n'être qu'une succession de spot.

▬ Vous n'avez pas l'impression d'être dans une boîte ?

Une boîte suffocante et probablement dangereuse.

J'écoutais avec attention les paroles de Chancelier et de Xéna. Il semblerait que je sois le seul à être passé ici... Je suis donc le seul à en connaitre la sortie. Je fini par prendre la parole après la dernière parole de Chancelier, ayant la sensation d'être dans une "boite", ce qui n'est pas entièrement faux.

- En effet, on est dans une sorte de zoo souterrain. J'étais dans cette cabane avant de m'être réveillé ici... Disons que j'ai été entraîné de force ici par un loup avec une taille démesurée. Il faut passer par le tunnel du métro pour sortir de là, mais je sais pas si ce loup traîne encore dans les parages...

Je fais quelques pas devant, ouvrant la route pour montrer où se trouvait les rails du métro, il restait encore un peu de mon sang au sol, du au moment où le quadrupède m'avait traîné sans ménagement, mon épaule dans sa gueule, ses dents plantées dans ma chair. Je m'arrêtais devant l'entrée avant de dire :

- Il faut passer par ici... On va essayer d'être le plus silencieux possible pour éviter que ce loup nous repère... Si il est encore là bien sûr...

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