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On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !

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Tueur de Poissons Rouges
Chancelier
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MessageSujet: On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !    On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !  Icon_minitimeDim 13 Jan - 11:52

On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !  3247343333 02h-04h

Comme il s'y attendait, les deux adolescents firent le strict minimum mais bon, il n'allait pas leur reprocher. Crescendo avait besoin de se poser et Février... Ben c'était Février, quoiqu'elle fasse, il n'y avait rien à redire parce qu'elle trouverait forcément un argument, aussi absurde soit-il. Chancelier avait attrapé deux matelas d'un coup et suivait Février dans l'escalier. Quand cette dernière parla de rejoindre Crescendo dehors, il tiqua. Ne leur avait-il pas dit que la porte ne pouvait être ouverte que par lui et Janvier ? Les deux allaient se faire remonter les bretelles quand ils seraient de retour. Mais bon, il ne pouvait pas toujours les blâmer. Après tout, il fallait bien leur laisser respirer un peu d'air frais, surtout après la découverte macabre qu'ils avaient. Si Janvier avait été avec eux, nul doute qu'elle aurait fait une belle crise d'angoisse. Il était vexé de le reconnaître, mais il n'y avait que Clow qui pouvait la rassurer. Honnêtement, l'attachement qu'elle avait à l'égard de leur chef - de toutes évidences, il n'y avait que Clow qui puisse vraiment se charger de les diriger, Chancelier pouvait faire des choses, mais il n'inspirait pas vraiment confiance - lui semblait très dangereux. Pour le moment, ça passait, mais si Clow choisissait d'y mettre fin ?

Il posa les matelas en vrac et redescendit en prendre la lampe. Il restait encore beaucoup de matelas dans les cellules, mais s'ils arrivaient à trouver de quoi allumer les néons des cellules et à les sécuriser, elles pouvaient servir de chambre. Même si ça ne l'enchantait pas, il valait mieux, à la longue, rendre chaque pièce utile. Lorsqu'il débrancha la lampe, il se retrouva dans la pénombre. Son coeur se mit à battre très fort au fur et à mesure qu'il avançait. Il angoissait. Maintenant qu'il était seul, il n'était plus aussi sûr de lui. Il commençait aussi à craquer. Il se dépêcha de grimper l'escalier et une fois en haut, claqua la porte sur laquelle il resta scotché quelqu'un instant. Il fallait qu'il se calme. Il devait se calmer. C'était à lui de gérer.

Une fois sa respiration calmée, il entreprit d'organiser les matelas un peu et jeta les couvertures dessus. Janvier était par terre, il aurait bien aimé la lever, lui dire d'aller sur les matelas. Mais il ne savait plus trop comment se comporter avec elle. Alors il la laissa tranquille, un peu comme une vengeance pour le peu d'attention qu'elle lui portait. Il traîna une chaise jusqu'au bureau où avaient été réunies tous les documents qu'il avait trouvé. Les croquis, les notes, la caisse qu'ils avaient ramené et puis... Chancelier fourra sa main dans sa poche pour en sortir le miroir qu'il avait ramassé un peu plus tôt.

Voilà donc ce que nous avons pour le moment. Son regard se porta sur la caisse. Il était temps de l'ouvrir. Peut être trouverait-il des choses lui permettant de comprendre ce qu'ils avaient déjà trouvé. Il passa ses mains autour du couvercle et le leva doucement. Il craignait de voir sortir une bête ou un clown terrifiant, comme dans ces boites de farces et attrapes.

Spoiler:


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MessageSujet: Re: On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !    On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !  Icon_minitimeDim 20 Jan - 19:14

Ce qu'il trouva dans la caisse ? Une clef de voiture ainsi qu'un étrange talkie walkie apparemment éteint.
Quant à au miroir, s'il l'avait observé pendant un long moment, Chancelier aurait pu y apercevoir des traits étranges. Ceux d'une jeune femme blonde à l'air agacé, la même que celle vue dans son souvenir. Elle marchait dans la nuit, près des maisons...

Tueur de Poissons Rouges
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MessageSujet: Re: On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !    On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !  Icon_minitimeMer 23 Jan - 15:05

Badump. Badump. Badump. Il pouvait entendre les battements de son coeur au fur et à mesure qu'il soulevait doucement le couvercle de la caisse. Au moment fatidique, il ferma les yeux par peur de ce qu'il pouvait y trouver. Mais rien ne lui sauta à la figure, rien ne grimpa autour de son bras, tout était... Normal. Enfin, le normal de Nulle Part quoi. Il entrouvrit une paupière, puis la seconde et plongea son regard à l'intérieure de la caisse. Pas de coeur humain ni de monstres. Juste des objets. Sa tension baissa d'un coup et il lâcha un long soupir de soulagement. Il était épuisé par ce qui lui arrivait depuis qu'il était arrivé, les ronces, l'orage, le cadavre. Pour une fois que les choses semblaient se dérouler sans accroche. Puis il commençait vraiment à atteindre ses limites, depuis combien de temps était-il éveillé ? Depuis combien de temps surveillait-il les autres ? Trop longtemps pour lui assurément.

Il balaya ces pensées peu optimistes et plongea ses mains dans la caisse pour en sortir des clés et un talkie walkie. Pas grand chose finalement, rien de très concret, rien ne pouvant le renseigner plus sur la ville.

J'imagine que je dois déjà m'estimer heureux que ce n'ai pas été un monstre. Il posa les clés et le talkie avec le reste des objets et posa la caisse sur le sol. Et maintenant ? Comment je suis sensé me débrouiller avec tout ça ? Je ne sais même pas comment ça marche un talkie walkie. Sinon, il savait qu'il aurait eut le réflexe de l'allumer. Il s'affala sur le bureau, au milieu du bric-à-brac et commença à jouer avec le miroir sans le regarder. son regard était vide et il s'était plongé dans ses pensées, récapitulant et faisant le lien entre tout ce qu'il savait.

Nulle Part était le nom de la Ville, c'était l'ombre du train qui le lui avait dit. En arrivant ici, il avait trouvé des traces d'une ancienne occupation, et apparemment, des traces explorations. Il farfouilla dans les papiers et ressortit les croquis des deux personnes : Tango et Neptune. Voyons, qu'avait-il encore ? Un talkie walkie et des clés de voiture. Voiture ?

Chancelier sursauta sur place et commença à fouiller dans le tas. Il avait déjà vu ce mot quelque part. Il en était sûr. Sur le post-it oui ! Pensa t-il en attrapant celui-ci :Voiture garée derrière. Insupportable. Insupportable ?

Aah, ça ne me dit rien qui vaille cette histoire. Je voudrais dormir moi...

Mais les autres étaient dehors et Janvier dormait toujours. Pas question de s'y mettre aussi ou de s'éclipser en douce.

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MessageSujet: Re: On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !    On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !  Icon_minitimeSam 26 Jan - 18:02

Que disent les jeunes ? Ah oui. WTF ?!


Muhu.

Il y avait eu ce trou noir, bizarrement il s'était senti léger, aussi léger qu'un oiseau. Non, qu'une plume de pigeon, non, de colombe. Les colombes c'est mieux, et puis, il faut dire que c'est très symbolique et affreusement ... sexy. Oui, dans cette blancheur immaculée il y avait quelque chose de troublant. De presque attirant, le blanc était symbolique en lui même. Mais il n'allait pas s"étendre sur le sujet, il avait autre chose à faire.
Il secoua la tête se rendant compte du pathétique monologue qu'il menait dans sa tête, il était vraiment "chelou". C'était bien ce que les jeunes disaient non ?
Peu à peu, les tâches de couleurs s'assemblèrent, les objets se formèrent et enfin il pu voir clair.
Ce qui l'effraya le plus, fut que, sa main n'était pas réellement entrée en contact avec l'interrupteur, que maintenant, il ne sentait que du vide derrière lui. Il venait de dépasser une frontière, il en était sûr, il ne s'était jamais senti aussi sûr de lui, ce qui est un exploit en soit. Il avait cet étrange sensation d'avoir forcé le destin, d'avoir arraché une page au lieu de l'arracher avec délicatesse. Oui, il y avait un beugue dans le système, dans cette Ville, dans ce qu'il venait de se passer.
Il ne fit pas attention à la tignasse bleue, au bureau poussiéreux, ni même à la jolie cafetière. Non, la première chose qu'il fit en retrouvant un semblant d'esprit fut de se retourner. De se retourner et de comprendre qu'il n'était plus dans le Manoir. Il cria. Pauvre mauviette, pauvre homme perdu qu'il est. Il laissa échapper un son aigu, un son de femme de sa gorge. Il avait honte de lui, mais il ne pouvait que céder à la panique. Il bégaya un moment, assemblant des sons sans pour autant leur donner un sens. On aurait pu le prendre pour un sourd, pour un muet peut être, mais il ne l'était pas. Il était juste paniqué. Paniqué à l'idée qu'il avait laissé Violette, Sa Sangsue, sa petite princesse derrière lui. Elle, si innocente, si douce et si inoffensive dans un manoir dont ils n'avaient découvert qu'une infime partie. Le Manoir regorgeait sans aucun doute de choses étranges. De choses qui mettaient en risque la survie de la petite fille aux cheveux violets.
Il avait peur pour elle, tout simplement.
Il fit volte face et sauta sur la fille aux cheveux bleus. Il envoya valser la chaise sur son passage et attrapa la fille par le col. Il la plaqua contre le mur, de la violence dans le regard, certes, mais ses gestes étaient vifs et maitrisés, il ne voulait pas faire de mal à cette fille, elle pouvait être utile.
Une seule phrase sorti de sa bouche :

"Ou est Violette ?"


Dernière édition par Mad Hatter le Dim 27 Jan - 16:10, édité 1 fois

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MessageSujet: Re: On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !    On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !  Icon_minitimeSam 26 Jan - 18:55

Quelle était la probabilité pour qu'on l'agresse sans raison dans un commissariat à une heure plus que tardive de la nuit en lui posant une question dont le sens lui échappait complètement, le tout en le plaquant contre un mur sans aucune autre forme de procès ? La réponse est simple une probabilité proche de la neutralité.

Il ne savait pas d'où il venait, pas de la porte d'entrée en tout cas, il l'aurait vu passé. Non il venait de l'intérieur. Il l'avait entendu crié, il avait été surpris par ce cri qui venait du néant, surpris par l'apparition d'un inconnu aux longs cheveux. Ses yeux étaient écarquillés et à peine voulait-il réagir que la personne s'était ruée sur lui avec une violence qui lui coupa le souffle. Que ce passait-il ? Pourquoi d'un coup comme ça ? Le petit coeur faible de Chancelier se mit à battre de plus en plus fort et tout son courage était écrasé par la présence de l'homme, il pouvait voir à son regard qu'il était celui qui dominait. Le pauvre Chancelier même avec toutes les bonnes intentions du monde ne pouvait lui faire entendre raison. Apparemment, toute l'attention de l'intrus se portais sur une chose désignée par "Violette", probablement une fille.

C'était une situation horrible pour lui, et l'homme ne savait pas qu'il venait de provoquer la rupture chez Chancelier. Comme on dit souvent, c'est la goutte qui a fait déborder le vase. Chancelier avait probablement atteint ses limites et la rupture avait eut lieu dans son esprit bancal. Il fila une beigne à l'agresseur. Et pas une petite, il y avait mis toute sa force, sa frustration, sa peur, tout ce qu'il avait gardé au fond de lui depuis son arrivée. Tout ce qu'il avait tenté de cacher derrière son sourire.

C'EST PAS BIENTÔT FINI MERDE ?! Il avait crié de toutes ses forces, ne faisant même plus attention à l'adolescente qui dormait au coin de la pièce. Depuis le début j'encaisse, je n'emmerde personne avec mes histoires alors ne venez pas m'emmerder avec les votre. Sa voix baissait d'un ton petit à petit pour ne devenir qu'un murmure. Il se laissa glisser contre le mur et fini par s'accroupir en enfouissant sa tête entre ses bras, comme un enfant complètement abandonné.

Comment je pourrais savoir où se trouve Violette, je ne sais même pas où je suis...

Spoiler:


Dernière édition par Chancelier le Sam 26 Jan - 21:43, édité 1 fois

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MessageSujet: Re: On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !    On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !  Icon_minitimeSam 26 Jan - 20:15

Le cri de Chancelier eut le mérite de faire se réveiller Janvier en sursaut.

La petite brune, misérablement allongée dans ses couvertures avait sombré avec peine dans un sommeil lourd et sans rêve. Elle n'avait pas entendu les mouvements de l'homme aux Cheveux-Bleus qui avait monté les matelas à côté d'elle. Recroquevillée sur elle même, la jeune femme dormait paisiblement. Sa cage thoracique se soulevait lentement au rythme de ses respirations sereines. Le masque d'angoisse qui tirait ses traits l'avait définitivement quitté. Janvier était calme. Etait.

Parce qu'elle entendit le raclement de la chaise et la voix véhémente du jeune homme. Perplexe, elle ouvrit brusquement les yeux et se redressa. " Depuis le début j'encaisse, je n'emmerde personne avec mes histoires alors ne venez pas m'emmerder avec les votre." Chancelier ? Qu'est-ce qui se passe ? A demie relevée, les yeux encore brouillés de fatigue, elle tourna la tête dans la direction du bruit. Là, elle poussa un cri.

Un homme. Un inconnu étant dans le Commissariat. Et il maltraitait Chancelier ! Panique. Son coeur se mit à battre à cent à l'heure alors que glacée d'effroi, elle regardait Mad Hatter qui tenait son vaillant Cheveux-Bleus par le col. Ce dernier venait de glisser contre le mur pour tomber au sol. Mon dieu ! Il était blessé ?! Mort peut être ? Qui était-ce cet homme au chapeau ? Qu'avait-t-il fait à son Chancelier ?

Tout à fait réveillée à présent, Janvier regardait la scène bêtement, sans comprendre. Elle paniquait vraiment maintenant. Lorsque l'inconnu posa les yeux sur elle, elle fit la première chose qui lui vint en tête. Elle tâtonna dans le vide à la recherche d'un projectile et tomba sur son escarpin qu'elle lança sans ménagement à la tête de l'inconnu. La chaussure exécuta une parabole presque aussi parfaite que la boîte de conserve de Calvetti. Et elle hurla. " CLOW ! A L'AIDE ! CLOW ! "

Sa voix avait des intonations d'hystérique. Elle venait de se mettre debout à la hâte et menaçait de se prendre les pieds dans sa couverture. Elle attrapa l'autre chaussure pour pouvoir la lancer à nouveau sur l'inconnu si il essayait de l'attaquer et se rua vers la table pour mettre un obstacle entre eux.

Janvier, les cheveux en bataille, la figure pleine de maquillage séché qui lui donnait un air de furie, en soutien-gorge - jean - chaussettes, une chaussure à la main et cramponnée à une table comme à un bouclier. Bonjour Mad Hatter, tu veux rejoindre les Sentinelles ?

Spoiler:

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MessageSujet: Re: On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !    On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !  Icon_minitimeDim 27 Jan - 22:53

Violemment, la porte de la pièce s'ouvrit et Clow pénétra dans la pièce. Ses yeux brûlaient de rage et la présence constante d'une certaine fillette contre sa poitrine ne faisait que grandir son instinct. Et actuellement, celui-ci ne cessait de lui hurler de protéger le peut de gens qu'il avait avec lui, qui comptait un minimum pour lui.

Rapidement, son regard fit le tour de la pièce. Il repéra Janvier, les cheveux complètement emmêlé, le maquillage défait et en tenue...heu...plus que non-approprié. Un inconnu au sol et un Chancelier prostré sur lui-même. Peut-être même en train de pleurer ?
Le visage meurtrier, il s'avança vers le jeune homme et s'arrangea pour le redresser tout en continuant de tenir l'enfant au cheveux verts contre son cœur. D'une main, il écarta les mèches de cheveux bleus et l'observa attentivement, cherchant une marque de coup, de blessure, n'importe quoi qui aurait encore pu augmenter sa colère.

Rassuré de ne rien de voir d'évident, il attira Chancelier contre lui, dans une vague rassurance et l'amena à côté de Janvier. Un œil toujours posé sur l'inconnu, le surveillant attentivement et d'un air mauvais. Le jeune homme plaça d'un geste doux mais ferme la petite dans les bras de Janvier, qu'il embrassa sur le front, ce qui permit de cacher un peu de la poitrine de la brunette. Définitivement trop visible. Clow se plaça devant ses « protégés ».

« Je ne sais pas qui tu es ou ce que tu veux, mais expliques-toi maintenant ! Ou va t-en ! »

Il avait des conserves dans son sac.
Il n'hésiterait pas à s'en servir !

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MessageSujet: Re: On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !    On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !  Icon_minitimeMer 30 Jan - 14:47

La fille a pété un câble, littéralement. C'est un flot de mots fleuris qui s'échappe de sa délicate bouche. Mais Monsieur est content, monsieur en tire une certaine satisfaction, faisant abstraction de ces "gros mots" de plus, la madame aux cheveux bleus le vouvoie. De quoi augmenter cette satisfaction qui germait en lui. Monsieur était fier, comme un enfant qui aurait franchi des limites, une fierté de courte durée, qui retomba dès qu'il comprit ce qu'il venait de faire.
La femme était tombée par terre après avoir glissé le long du mur. Elle s'était recroquevillée, on aurait très bien pu la comparer a une gamine apeurée. Ou à autre chose de moins classe.
L'Homme fut instantanément pris de remord à la vue de cette pauvre chose. Il allait se pencher vers elle, la rassurer, lui dire qu'il était désolé, qu'il n'avait pas voulu, que c'était la perte de Violette, ce fait de ne pas savoir exactement où il se trouvait qui avait mis ses nerfs à vif. Lui dire qu'il regrettait ses gestes, que cela avait été une façon maladroite, mais originale, d'aborder une jeune femme comme elle pour lui poser des questions. Il n'avait jamais été très fort pour l'improvisation. Il aurait fallu qu'il eut pris connaissance du scénario avant de réagir ainsi, ou du moins de réfléchir un peu. Mais il avait été bousculé par les évènements. Normal qu'il ai réagi ainsi.
Soudain, quelque chose le ramena à la réalité. Bouscula ses pensées autant que sa tête.
Quelque chose de dur venait de rebondir sur son crâne, à sa grande surprise. Ce quelque chose alla s'écraser sur le mur près de lui, et tomba sur le sol, non sans bruit.
L'homme reconnu tout de suite un escarpin, jolie modèle pour tout vous dire. Il y avait quelque chose de très féminin dans cette chaussure qui avait "atterri" sur sa tête. Et Mad Hatter savait très bien que ce n'était pas la magie qui l'avait fait apparaître. Quelqu'un l'avait lancé sur lui, peut être pour se défendre. Mais de quoi ? De lui ? Pourtant, ce n'était qu'un être inoffensif, un pauvre homme qui avait égaré Violette.
Lentement, il se baissa et récupéra la chaussure, prêt à la lancer ou a se défendre s'il en avait besoin.

" CLOW ! A L'AIDE ! CLOW ! "

Il sursauta, il avait l'impression d'avoir entendu une corneille parler, ou un corbeau. Ou un truc qui ne ressemblait à rien. C'était quelque chose d'affreux, enroué et aigu a la fois, un cri de femme ou régnait la peur. Enfin, un cri de femme était assez abstrait. C'était plutôt un cri de monstre. Enfin bon.
L'homme se retourna, prêt à lancer la chaussure quand il vit. Oh mon dieu.
Tout se passa très vite dans l'esprit de l'homme. Disons qu'il eût un ensemble de soustractions et d'additions, une division aussi. Mais, il conclut deux choses, tout d'abord que cette femme était simplement en sous vêtements, mais aussi qu'elle avait tout l'air d'être mineur.
Sa réaction fut immédiate : il se cacha les yeux avec sa main droit, tandis que son autre bras tendu, la main crispée sur l'escarpin, l'agitant bêtement comme pour repousser la Furie dégoulinante de maquillage qui se trouvait de l'autre côté du bureau.
Et encore une fois, un imprévu arriva. La porte s'ouvrit à la volée sur un homme jeune, roux-, grrr, beau tout simplement, qui tenait dans ses bras une petite fille, qui ne devait pas avoir plus de six ans vu sa petite atille. De quoi augmenter le dégoût et la peur de notre Dandy préféré malgré la présence du rouquin.
Alors, Mad Hatter compris qu'il s'agissait de Clow, l'homme que la Furie avait appelé. Le dénommé Clow s'approcha alors de la jeune femme, celle aux cheveux bleus, et par réflexe, L'homme monta sur le bureau et sauta de l'autre côté, pour éviter Clow.

« Je ne sais pas qui tu es ou ce que tu veux, mais expliques-toi maintenant ! Ou va t-en ! »

Voilà qui avait piqué la curiosité de Mad.

« Le vouvoiement, vous oubliez le vouvoiement. »

Il réajusta son chapeau et redonna de la contenance à ses vêtements. Puis il s'approcha de la cafetière et versa dans un des gobelets en plastique un peu de ... café. Dommage, ce n'était pas du thé, un soupir las s'échappa de ses lèvres.


« Qui je suis ? En voilà une bonne question. Ce que je veux ? Retrouver Violette, et si possible avoir du thé, mais je me contenterais du café, même si son goût amère n'est pas très délicat pour mon palais. Après tout, je ne suis pas chez moi, je ne vais pas commencer à faire des manières ni même commencer à m'installer. Non, je vous épargnerais ma constante présence, mais j'avoue qu'un peu de chaleur, qu'un abri me fait du bien. Même si le Manoir est plus à mon goût je pourrais me contenter de cette .. maison ? Et je pourrais aussi me contenter de quelques petites informations,si vous ne voyez pas d'inconvénient. J'aimerais comprendre ce qu'il m'arrive. Enfin, même si comprendre est une notion assez vague pour certaines personnes. »

Il avala d'une traite son café, tirant une grimace de dégoût au passage.

« M'enfin bon, je sais que vous ne pouvez pas m'aider. Rien qu'a voir la façon dont vous accueillez les personnes perdues. Les pauvres personnes sans ressource. Vous manquez d'hospitalité, c'est dommage, car je vois que vous n'êtes pas méchant. Aussi, Je tiens a dire à cette charmante demoiselle - il montra alors la jeune femme aux cheveux bleus - que je suis sincèrement désolé pour mon entrée ... fracassante. Je m'excuse et je la prie de me pardonner. Je n'ai pas l'habitude des imprévus je pense. »

Mad Hatter reposa son verre en plastique près de la cafetière, et scruta la réaction des personnes qui se trouvaient en face de lui.



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MessageSujet: Re: On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !    On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !  Icon_minitimeDim 3 Fév - 14:57

Chancelier était hors service, il était fatigué, déboussolé, tout ce qu'il avait voulu garder au fond de lui était en train de sortir. Pour faire simple, il était en train de laisser tomber. Pourquoi devait-il continuer à se battre, alors qu'il n'avait aucune garantie de s'en sortir vivant ? Janvier s'était levée et se dressée telle une déesse salvatrice contre l'intrus, armée de son escarpin. Elle était déterminée, ne semblait pas éprouver un quelconque doute. Chancelier en était à la fois fier, et à la fois triste. C'était Janvier qui le protégeait, alors que depuis le début il se démenait pour l'aider. Peut être que c'était comme ça depuis le début, que ce soit Janvier ou Clow, il se reposait sur eux et s'en servait comme prétexte. Il se renfrogna un peu plus, attendant les représailles l'intrus, il les attendait presque impatiemment, car la douleur physique pouvait lui permettre de dissimuler son désordre mental.

Mais la porte s'ouvrit avant que l'homme ne puisse faire un geste. Comme pour répondre aux cris de Janvier, Clow était réapparu dans le commissariat. Il était en retard, il attendait le moment critique pour réapparaître ? Lorsque son ami l'attrapa, Chancelier se laissa tiré mollement, non sans avoir jeté un regard vers l'intrus. Il n'était pas sûr de lui, mais il avait l'impression qu'il était tout aussi perdu qu'eux. A côté de lui, Janvier se tenait alerte, portant contre elle une petite fille. Clow l'avait ramené avec lui ? Clow comptait ajouter une personne de plus à protéger ? N'étaient-ils déjà pas suffisamment nombreux ? Il y avait Février et Crescendo dehors. Chancelier se tourna instinctivement vers l'entrée et remarqua avec effroi que la porte était fermée, et coincée par une chaise. Février et Crescendo étaient encore dehors.

Clow ! La porte, il y a encore... Lança-t-il au roux. Mais ce dernier ne faisait pas attention à lui, et se dressait entre l'inconnu et ses trois compères. Clow avait fait son choix, ceux qu'il voulait protéger, c'était Chancelier, Janvier et la petite fille. Chancelier dû se résigner. La porte était fermée maintenant.

Clow et l'inconnu engagèrent une sorte de conversation. Enfin, c'était plutôt l'homme qui se lançait dans un long et imbuvable monologue. Chancelier devait se forcer l'écouter. En plus il n'y comprenait rien. Pour le moment, il voulait juste partir, il était gêné par la présence de Clow et Janvier, il savait qu'il allait de nouveau se reposer sur eux. Il ne pouvait pas continuer comme ça, son esprit en pâtirait forcément.

« M'enfin bon, je sais que vous ne pouvez pas m'aider. Rien qu'a voir la façon dont vous accueillez les personnes perdues. Les pauvres personnes sans ressource. Vous manquez d'hospitalité, c'est dommage, car je vois que vous n'êtes pas méchant. Aussi, Je tiens a dire à cette charmante demoiselle que je suis sincèrement désolé pour mon entrée ... fracassante. Je m'excuse et je la prie de me pardonner. Je n'ai pas l'habitude des imprévus je pense. »

Chancelier tiqua, il y avait quelques choses dans les paroles de l'homme qui ne lui plaisait pas, et il n'allait certainement pas ravaler ce qu'il avait à dire.

Personne au monde d'offrirait son hospitalité à quelqu'un comme vous. Vous arrivez chez les gens, vous les attaqué sans raison, vous vous servez dans leurs ressources gratuitement, Chancelier pointa la machine à café, fière amie des Sentinelles, la personne qui est un imprévu ici, c'est vous. Ne vous trompez pas de place, vous êtes chez nous, pas dans un quelconque endroit de la ville.

Il s'avança à côté de Clow et pris une pose triomphante. Il n'était pas très sur de lui et ça se voyait, mais il n'était pas seul. Quitte à se reposer sur les gens, il allait le faire à fond. A partir de maintenant, sa vie, s'était Janvier et Clow, ni plus, ni moins.

Vous êtes chez les sentinelles ici !

Spoiler:

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MessageSujet: Re: On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !    On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !  Icon_minitimeDim 10 Fév - 17:14

Alors qu'elle s'attendait au pire, Clow entra. Elle n'en crut tout d'abord pas ses yeux et l'observa bêtement comme si elle peinait à se rendre compte que son héros était revenu. Puis un sourire soulagé s'étala sur son visage et elle se détendit. Il allait tout gérer. Prendre la situation bien en main. Elle pouvait quitter sa posture défensive. La main qui brandissait l'escarpin comme une arme s’affaissa et elle jeta un regard à Mad Hatter qui pouvait s’interpréter par " Tu vas moins faire le malin, hein ? Il va te régler ton compte ! "

Elle ne vit pas Clow s'attarder aux côtés de Chancelier. En revanche, elle aperçu la gamine qu'il tenait dans les bras. Stupéfaction. Une enfant. Où avait-il trouvé une enfant ? Pourquoi diable la serrait-il ainsi dans ses bras ? Elle le vit s'approcher d'elle et voulut esquisser un sourire. Mais elle n'y arriva pas. Ses grands yeux bleus étaient rivés sur l'enfant. Clow se pencha vers elle. Elle sentit la chaleur de son corps et le regarda d'un air stupide. Mais il se contenta de lui tendre son précieux fardeau, de déposer un doux baiser sur son front et se redirigea vers Mad Hatter.

Elle avait un enfant dans ses bras. La petite était accrochée à elle comme un jeune koala et Janvier n'avait toujours pas fait la connexion entre elle et son Clow. Il l'avait embrassé sur le front et ce contact l'avait rassuré. Mais quelle était cette enfant ? Janvier pencha les yeux sur elle. Une petite fille. Aux cheveux verts. Normal. Mais elle ne chercha pas à comprendre. Elle l'enlaça délicatement et essaya de la bercer.

" On va prendre soin de toi " murmura-t-elle à l'égard de l'enfant. Elle laissa glisser son escarpin sur le sol pour mieux tenir l'enfant et s'accroupit pour saisir la couverture. Puis elle s'éloigna. Elle allait laisser les hommes entre eux. Leurs paroles vindicatives et leurs tours de force ne l'intéressait pas. Elle avait un enfant dans les bras. Un petit être encore plus fragile qu'elle à protéger.

Elle gravit quelques marches qui menaient au toit et s'assit sur le palier. En bas, elle reconnut la voix de Chancelier qui disait qu'ils étaient des Sentinelles. Elle posa Dinosaure à côté d'elle et s'enroula dans la couverture pour cacher son décolleté. Puis elle demanda à l'enfant. " Moi c'est Janvier. Et toi ? Comment tu t'appelles ? "

Elle aurait voulu ajouter "Pourquoi Clow t'a emmené avec nous ? " mais elle se doutait que la fillette n'avait pas de réponse à lui fournir.


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MessageSujet: Re: On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !    On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !  Icon_minitimeDim 10 Fév - 17:50

Quelques minutes seulement te séparaient du moment où tu avais essayé de t'enfuir pour une raison indéfinie. Le beau roux t'avait récupéré avant de se mettre à courir très vite tout en te serrant dans ses bras. Ensuite, il passa dans beaucoup d'endroits inconnus pour enfin te déposer dans les bras de la fille bizarre. Ces cheveux partaient dans tous les sens et son visage n'était pas trop propre. peut-être qu'elle n'avait pas les moyens de se laver . Dans ce cas, ce n'était pas de sa faute et tu n'allais pas lui en vouloir d'être venue ici car similairement à toi, elle n'avait pas eu le choix. Quoique tu aies perdu une bonne partie de tes souvenirs alors tu ne te souviens seulement pas avoir eu le choix.
Dans tous les cas la chaleur n'était pas vraiment au rendez-vous alors qu'elle soit un peu sale ou pas, la tendresse humaine réchauffait.

Alors que les cris n'avaient toujours pas cessé la fille, Janvier s'éloigna des propos menaçant des garçons t'emmenant avec elle. Elle te posa sur le côté pour s'enrouler dans une couverture. Il est vrai que tu aurais aimé te couvrir toi aussi, mais la brune semblait avoir bien plus froid que toi et déjà que tu t'étais invité dans ces bras, alors dans sa couverture, elle le prendrait sûrement mal et Clow te rejetterait .

"J-Je suis ... Un dinosaure ? (C'était la première chose qui t'était venu à l’esprit et puis tu adorais les Dinosaures, comme ça. Ils sont grands et fort et ils peuvent défendre les autres.)"

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MessageSujet: Re: On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !    On enfile sa casquette de détective et on se met au boulot !  Icon_minitimeMar 12 Fév - 21:55

Clow regarda avec soulagement Janvier reculer avec Julia vers le fond de la pièce. La conversation risquait de s'emballer rapidement et il n'était pas sûr que tous les mots qui allaient être prononcé soient bon pour une fillette de cette âge.

Vraiment, le rouquin était certainement une personne agréable à vivre (Probablement ? Difficile à déterminer sans souvenirs, mais bon.), mais là franchement, cet étranger commençait à lui les briser. Non seulement, le mec s'invitait chez eux sans rien demander (Okay, c'était carrément pas le premier, mais est-ce qu'il venait de les traités de pauvres?!), mais en plus il les insultait, piochait sans demander dans leurs réserve, réclamait des infos et s'installait comme ça, comme si de rien n'était.

Heureusement (pour tous le monde), Chancelier prit la parole avant lui, se dressant contre l'inconnu qui semblait tous vouloir les assassiner à coups de discours longs et inutiles (Moi aussi, je peux parler avec des mots compliqués si je veux.). Posant une main sur l'épaule de son ami, le jeune homme lui sourit. Il était fier de Chancelier, il était fier de l'avoir dans son groupe.
Se tournant, vers l'inconnu, Clow prit enfin la parole :

« Tout ce qu'à dit Chancelier est parfaitement exacte. Ici, vous êtes chez les Sentinelles, pas dans le bar du coin et même dans ce cas, je suis sûr que même vous savez ce que vous devez faire pour être servit. Payer. Vous voulez rester un peu ? Avoir des informations ? Piquer dans nos réserves ? Très bien, mais il va falloir nous donner quelque chose en échange. Et c'est nous: moi, Chancelier et Janvier, qui fixons nos règles, nos prix. Le commissariat c'est chez nous, ici, ce sont nos lois.»

Il sourit à ses camarades, oui, il était fier de pouvoir les appeler Sentinelles, sa place était auprès d'eux.

« Et si jamais nous venions à nous perdre, nous saurons toujours où revenir pour nous retrouver. »

Laissant placer un certain silence, le rouquin fini par ajouter, pas si amusé que ça :

« Et d'ailleurs, je tiendrais à vous précisez que mon ami, ici, à côté de moi, n'a rien d'une femme. Certes, il est très mignon, mais ce n'est pas une ''charmante demoiselle'', c'est juste un charmant jeune homme. Je vous déconseille de sous-estimé Chancelier juste parce c'est quelqu'un de bien, il a plus d'un tour dans son sac, c'est certain !»


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