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| Prise de conscience ; La prudence ou les risques ? | |
« Actuellement en train de piquer un loup à Fire »
Anju
Messages : 75 Date d'inscription : 29/09/2012
Feuille de personnage Temps restant: (64/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Prise de conscience ; La prudence ou les risques ? Mer 19 Déc - 21:22 | |
| 02-04 H La pire bêtise que je n'avais jamais faite en sortant de l'abri. Et c'est peu de le dire ; appuyée contre ma "béquille", je m'étais déplacée avec un bon nombre d'effort sur le petit chemin. Évitant d'être trop naïve pour le moment, je préférais rester sur mes gardes, sait-on jamais si je devais être amenée à rencontrer une énième fois un monstre ou un animal étrange. J'eus un sursaut ; ma jupe orange s'était accrochée à une branche sauvage. Tirant sur le pan du tissus, je dus prendre appui sur ma jambe valide, émettant des bruits d'efforts et des grommellements las. Je tirais d'un coup, et parti en arrière, tombant sur le derrière, une petite partie de la jupe arrachée et gardée par la plante. Voyant la nouvelle forme de ma jupe, je réprimais une grimace ; je retirai à contre-coeur un de mes élastiques et nouais les deux bouts détachés. Époussetant mes ballerines vernies et m'appuyant contre mon parapluie, je me mis à inspecter les lieux. Qui sait, peut-être que je trouverais quelque chose d'intéressant !
Je poursuivais mon petit bout de chemin, et plus j'avançais, plus je mourrais de chaud. Ah ça oui, il faisait une température d'enfer, l'environnement de ce lieu était ... Tropical, mais c'était d'une richesse et d'une beauté végétale ! Il y avait des lianes, beaucoup de lianes, et énormément d'arbres humides, énormes, et tout en regardant le sommet de l'énorme arbre face à moi, je pouvais voir les néons de la Jungle s'infiltrer dans les feuilles vertes et m'éclairer le visage... Mais des bruits au sol commencèrent à m'intriguer. Mes lèvres s’entrouvrirent d'elles-même, je pouvais sentir dessous de mes pieds... Des fourmillements ? Je commençais à croire que la beauté humide de cet endroit cachait un secret bien plus incroyable que ce que je pouvais m'imaginer... J'essayais de presser le pas, malgré mon léger handicap, puis mes yeux glissèrent vers... De nombreuses branches, qui avaient l'air solides ! J'en pris deux qui semblaient être de la même taille et abandonnais mon parapluie pour me servir des branches. C'était légèrement mieux ! Je poursuivis ma route, et mon visage essoufflé se releva vers une porte.
Serait-ce la sortie ?
J'ouvris la porte, et reçus une bouffée de chaleur. Il faisait chaud là-bas, et noir. La lumière du zoo éclairait légèrement le sol. Des rails. Un métro ? Que devais-je faire ?
Revenir sur mes pas et retrouver le duo à l'Abri ? Prudence. Ou continuer et essayer de trouver d'autres personnes qui pourraient m'aider ? Risque.
Pas même le temps de réfléchir, mon ouïe et ma paranoïa reprirent le dessus : Des bruits, derrière-moi, se firent entendre. La sueur froide me coula de la nuque, je ne pouvais pas courir, et je ne voulais pas me retourner. La meute ? Un monstre ? Les filles ? J'inspirais, et me retournais, advienne ce qu'il pourra m'arriver.
Et le rideau tombe, le fantôme de l'opéra s'endort. Tout doucement.
Dernière édition par Ēkā le Jeu 20 Déc - 18:43, édité 1 fois |
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« Âmes Damnées de la Ville »
La Meute
Messages : 72 Date d'inscription : 17/10/2012 Age : 74
| Sujet: Re: Prise de conscience ; La prudence ou les risques ? Mer 19 Déc - 21:57 | |
| Les bruits qu’avait entendus Ēkā n’étaient pas le fruit de son imagination. En effet car quelque chose la suivait, la traquait depuis quelques temps. Attendait le bon moment, tapis dans les feuillages. Et cette chose grogna. Cette chose bondit devant Ēkā. Un louveteau se tenait là, grognait, découvrant ses crocs déjà pointu. Il était bien moins impressionnant que les loups adulte, et bien moins repoussant. Sa tête arrivait aux genoux d’Ēkā, ses yeux étaient aveugles comme le reste de la Meute. Mais son pelage était doux et soyeux, d’une belle couleur bleu nuit, sa queue touffue et ses petites oreilles d’un noir de jais. Il huma l’air un instant et grogna de nouveau dans la direction de la jeune fille. Sa queue s’agita, ses oreilles s’aplatirent, il leva le museau et poussa un mélange confus d’aboiement et d’hurlement. Quelques secondes passèrent et un hurlement, cette fois-ci un long et sinistre lui répondit. Le louveteau sembla coucher les oreilles d’un air contrarié mais sa curiosité revint à grand pas. Il regarda de nouveau Ēkā et commença à tourner maladroitement autour d’elle. Ses petites pattes traînantes finirent par s’emmêler dans les racines et son corps pris dans l’élan passa par-dessus sa tête. Les quatre pattes en l’air il mit un certain temps à comprendre le pourquoi du comment. Puis se remettant sur patte il vint renifler Ēkā, qu’il trouvait finalement une proie peu dangereuse. Regardant de ses yeux aveugles les pieds d’ Ēkā il émit une sorte d’aboiement. Essayait-il de communiquer avec les pieds d’Ēkā ? - Spoiler:
Un louveteau curieux t’as suivi pendant que tu traversais le zoo. Est-il accompagné ou seul ?
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« Actuellement en train de piquer un loup à Fire »
Anju
Messages : 75 Date d'inscription : 29/09/2012
Feuille de personnage Temps restant: (64/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Prise de conscience ; La prudence ou les risques ? Jeu 20 Déc - 19:32 | |
| Mes mains devant les yeux, mes bâtons effondrés au sol, mon corps convulsé par des frissons de peur enfantine, prise d'un élan de courage, j'affrontais ce que je croyais être ma mort prochaine.
... Sauf que la mort n'a pas les crocs d'un louveteau au pelage bleu nuit.
Kieru hikouki gumo bokutachi wa miokutta Mabushikute nigeta itsudatte yowakute Ano hi kara...
Une musique vint s'infiltrer dans mon esprit, et je me mis à secouer ma tête de gauche à droite ; il me semblait entendre une voix familière, mais je ne me souvenais pas de la... Musique. Mais là n'était pas la question, mais plus de ce que j'avais en face de moi ! J'étais... Toute aussi curieuse que lui, il s'approchait de mouvements hésitant et craintifs vers mes ballerines, et il poussait de petits glapissements qui me mirent en émoi. Mains sur les genoux, je me penchais vers lui et remarquais que... Lui aussi, semblait être aveugle. Il aboya après mes pieds, j'émis un rire tendre malgré-moi, et tendais la main tout doucement vers le pelage foncé et soyeux du canidé. Je le laissais prendre confiance, et évitais les gestes brusques ; lorsqu'il colla son museau contre ma paume de main, je flattais son crâne de gestes doucereux et légers, entremêlant mes doigts dans sa fourrure douce et soyeuse.
Relevant ma tête vers la jungle, une mine inquiète apparue sur mon visage. Où était sa maman ? Logiquement, une bête de cet âge-là ne quittait pas sa mère ! Et j'étais inquiète ; si jamais il se faisait dévorer par les loups sauvages qui accompagnaient Fireflies, eux qui semblaient dévorer n'importe quoi pour assouvir leur faim insatiable. Je ne voulais pas que cette magnifique bête se fasse kidnapper, dévorer et déchiqueter. Rattrapant mes béquilles, je posais mon regard doux vers la bête aveugle, et lui dit, sérieuse :
« Hum... Il faut que je te trouve un petit nom ! Qu'en dis-tu, bébé loup ?! ... Hm... Que penses-tu de "Crépuscule" ? En surnom, ça pourrait faire Crépy ! C'est mignon, tu ne trouves pas ? »
Riant doucement en me redressant, je mis mes deux cannes dans une main et tapotais ma jambe valide de l'autre, pour attirer l'attention de Crépuscule. Je lui dis, encore une fois, comme si il pouvait me comprendre bien que je n'ai aucun pouvoir sur les loups :
« Si tu veux, tu peux me suivre ! Qu'en dis-tu ? Comme ça, je pourrais te ramener à ta maman, si elle s'est aventurée dans la Ville ! Comme ça, tu serais en sûreté avec ta maman, tu n'es pas d'accord ? » Je pris mes béquilles et indiquais la route du métro. « Suis-moi, camarade ! »
Je passais la porte, et attendais qu'il me suive, bien que la température ne soit pas la meilleure des mondes. Je me mis à fredonner la chanson qui courrait dans mes pensées :
« Kieru hikouki gumo bokutachi wa miokutta Mabushikute nigeta itsudatte yowakute Ano hi kara... » |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Prise de conscience ; La prudence ou les risques ? Lun 24 Déc - 18:44 | |
| Et alors que le louveteau se laissait faire sans réticence, heureux de partir à l'aventure, un souvenir traversa le zoo et vint tourbillonner autour de la petite blonde... - Spoiler:
Félicitations Eka ! Tu viens de débloquer ton premier souvenir o/ Touche la sphère pour pouvoir le voir au prochain tour ^^ - inutile d'attendre la réponse de la Meute au fait -
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« Actuellement en train de piquer un loup à Fire »
Anju
Messages : 75 Date d'inscription : 29/09/2012
Feuille de personnage Temps restant: (64/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Prise de conscience ; La prudence ou les risques ? Mer 26 Déc - 17:40 | |
| Alors que j'allais partir avec Crépy, que je fredonnais tranquillement une chanson qui m'était inconnue, quelque chose attira mon regard. Mes yeux se fixèrent vers une clarté qui m'était méconnaissable, et je m'arrêtais immédiatement. M'appuyant contre mon bâton, je laissais une... Boule de lumière s'avancer vers-moi.
La lumière me happait. Je dévisageais la sphère, la tête penchée comme un petit chaton, et regardait le louveteau qui était près de moi.
« Mais qu'est-ce que c'est ... ? »
Intriguée et curieuse, je laissais ma main toucher la sphère, et ma vision changea entièrement.
Je revoyais quelque chose qui m'était déjà arrivée.
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Prise de conscience ; La prudence ou les risques ? Mer 26 Déc - 17:47 | |
| Et la mémoire lui revint, aussi nette et réaliste que si elle venait de vivre ces instants de sa vie. Mais c'était bien le passé qu'offrait la Ville. Le passé, et tout ce qui va avec. - Eka:
Elle avance dans le couloir sombre, ses pieds nus se perdent dans la moquette chaude et pelucheuse. L’endroit lui est inconnu. Elle se rappelle vaguement du lieu qu’elle cherche sans être vraiment certaine d’être au bon endroit. Porte, porte… La deuxième à droite ? La dernière à gauche ? Où se trouve cette fichue salle de bain ?
Intimidée, elle hésite, se dandine d’un pied sur l’autre.
« Kieru hikouki gumo bokutachi wa miokutta (…) »
La voix perce l’obscurité et s’élève dans la maison endormie en lui arrachant une grimace. Encore elle. Ses sourcils se froncent et elle se met à avancer d’un air déterminé vers la source du bruit.
« (…)ano hi kara kawarazu itsumademo kawarazu ni irarenakatta koto (…) »
Elle pose une main résolue sur la poignée et ouvre la porte à la volée. Une salle de bain où le plafonnier éclaire une superbe miroir qui couvre toute la face latérale, une baignoire immense où sont disposés plusieurs sortes de produits, une décoration luxueuse. Et elle. Une pauvre rouquine au teint blafard et aux yeux rougis par les larmes qui chante face au miroir. Elle à l’air surprise de la voir et sa bouche dessine un « o » de stupeur alors qu’elle fixe celle qui vient d’entrer dans la salle de bain sans frapper à la porte.
« T’en a pas marre de chanter tout le temps ? » grogne-t-elle. En passant, elle en profite pour s’admirer dans la glace. Ses longs cheveux blonds tombent au creux de son cou alors que ses yeux bleus mitraillent la rouquine du regard.
Elles sont toutes les deux en pyjama. La rousse semble serrer un morceau de tissu entre ses bras. « En plus tu dors avec un doudou ? Espèce de bébé. » Renchérit la blonde d’un ton hargneux. La rousse déglutit difficilement et secoue la tête d’un signe négatif. Elle est pitoyable. Les larmes roulent encore sur ses joues et ses cheveux sont en désordre. Pathétique. « Je… » « Laisse. Je m’en fiche. Vraiment. Tu as peut être une jolie voix ou alors t’as du faire du charme au jury ou je ne sais pas mais écoute moi bien : je suis celle qui ira le plus loin entre nous deux. Tu m’entends ? » La blonde est à présent tout près de la rousse et lui parle d’une voix menaçante. Elle la déteste. Chaque mot résonne d’une dose de mépris savamment distillée. « Espèce de… »
Bruit de pas dans le couloir. Un homme d’une trentaine d’année arrive à son tour dans la salle de bain. Ses cheveux châtain clair et ses traits occidentaux se révèlent à la lumière. « Alors les filles ? Tout va bien ? J’ai entendu du bruit ? »
La blonde prend la rousse par l’épaule et susurre d’une petite voix mielleuse. « Tout va pour le mieux Henri. » Sa réplique s’achève en un sourire niais. Bien sûr que tout va bien. Ce qui se passe dans les coulisses ne regarde personne. Et six petites heures qui lui sont gracieusement offertes. |
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| | Sujet: Re: Prise de conscience ; La prudence ou les risques ? | |
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