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« Stalkeuse de mecs au coeur de guimauve toujours au taquet »
October
Messages : 188 Date d'inscription : 01/11/2012 Age : 27 Localisation : Alsace!
Feuille de personnage Temps restant: (100/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Desperados Mar 8 Jan - 21:47 | |
| 02h-04h Le rire de Landscape me tire un sourire. Il est vraiment mignon… Je ne peux pas m’empêcher de le penser. Vraiment, vraiment. Et il répond à chacune de mes questions. Patient, en plus, comme garçon. Quand il me parle de quelque chose qui l’a attaqué à la mairie, je me sens frissonner. Il y a quand même des trucs chelous ici, malgré la façon dont Hippocrate tente de me faire passer pour une simple fille apeurée qui psychote ? Voilà qui rajoute encore aux trucs bizarres de la ville. En tout cas, il avait eu chaud avec ce bureau volant. Il est passé par un marais ? Ce qui explique l’état de ses anciens vêtements. Il sort alors un paquet de cigarette, l’allumant avec le briquet avec lequel il avait joué à l’éclaireur. Il fume ? Oh et puis, peu importe après tout. Cette dépendance-là au moins n’est pas dangereuse pour les autres. Il continue à répondre. Il me cite une série de nom, et je ne peux m’empêcher de me demander ce qu’il se serait passé si j’avais été avec ces gens-là plutôt qu’Hippocrate. Enfin, on ne pourra pas changer ce qu’y est arrivé. Une ville nommée Nulle Part ? Je trouve d’un côté que ça sonne bien. Enfin, ça colle. Bref. Il enchaine alors, me répondant pour son prénom –et là je me rends compte que j’ai vraiment demandé beaucoup de truc. A un moment, il me parle de rupture. Et, évidemment, mon cœur fait un bond. Il est célibataire depuis, ou pas ? Oh, bon sang… Seulement, le rêve s’estompe très vite. On arrive à la pharmacie, devant cette dernière. Ce qui n’est en fait vraiment pas cool. Je ne devine rien dans l’obscurité du lieu de l’extérieur. Un soupir m’échappe.
« S’il est encore en mode agressif, s’il te plait, ne vient pas à essayer de m’empêcher de me mettre entre. C’est comme ça, je sais juste que je dois protéger les gens que je… euh… apprécie. »
La fin de ma phrase est beaucoup trop hésitante à mon goût. Bon. Aller. J’ouvre la porte doucement, dans un léger grincement.
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« Para-malchance et croquette animalière »
Landscape
Messages : 1039 Date d'inscription : 13/10/2012 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (63/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Desperados Mar 8 Jan - 22:19 | |
| Are You Here ? Une fois la porte ouverte, je poussais le chariot à l'intérieur avant de refermer la porte derrière nous, histoire de se sentir plus en sécurité. Je laissais les matelas sur le chariot, on s'installera dans l'arrière boutique, enfin, si Hippocrate daigne nous ouvrir la porte. Je m'approchais de ladite porte en toquant doucement et à trois reprises. N'entendant pas de réponse dans la seconde qui suit, je dis : - Hippocrate... On ramène les matelas... Et il faut que vous mangiez aussi...Je reculais un peu de la porte avec un soupire. Le temps qu'il se décide à ouvrir, j'allais récupérer mon vieux t-shirt qui trainait au sol avant de m'approcher des débris de verres au sol. J'ai cassé, je nettoie, normal. J'essuyais donc le sirop qui s'était répandu sur le sol avant de jeter le tshirt contenant les débris de verre dans la corbeille prévu pour cet effet. Je grimpais sur la pile de matelas en attendant une réponse du médecin. |
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« Médecin et Alcoolique à ses nombreuses heures perdues »
Hippocrate
Messages : 617 Date d'inscription : 07/11/2012 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Desperados Mar 8 Jan - 22:33 | |
| 02h-04h Alone in the darkness Il avait regagné la pharmacie, toujours en colère. Donnant au passage un bon coup de pied dans le mur, qui, s'il ne l'avait pas fait dé-saouler, avait au moins eu le mérite de le ramener un peu sur terre. Il s'était enfermé dans l'arrière-boutique, s'allongeant à même le sol, en position fœtale. Après avoir, bien sûr, avalé deux cachets de doliprane trouvé dans la pharmacie. Sans en regarder la date de péremption. Mieux valait de pas savoir. Et si ça faisait effet...
Depuis, il savoure le silence qui l'entoure, l'obscurité. Ses pensées, embrumées par l'alcool, sont incohérentes, mais qu'importe. Il ressasse un peu la scène du magasin. Son emportement. Ne plus jamais boire autant. Il voudrait le tatouer à même sa peau. Si il avait tatoué des choses dans son ancienne vie, il s'en souviendrait peut-être. Il se souviendrait peut-être de cette morphine et de sa destination. Lui vient alors la pensée que peut-être, il n'avait pas voulu se souvenir. Oui. Peut-être que tout ça, il avait voulu l'oublier. Voilà pourquoi il ne lui en restait aucune trace...
Il se tourne de l'autre côté. Il veut dormir. Mais le sommeil le fuit, encore et encore, course éternelle et inutile pour l'attraper. Il ferme les yeux. Les images de son souvenir le hantent encore, amplifiées par le whisky qui sature encore son sang, son corps tout entier. Un grincement, des pas, et finalement des coups frappés à la porte le tirent de ce qui pourrait bien tourner en cauchemars. Puis une voix.
- Hippocrate... On ramène les matelas... Et il faut que vous mangiez aussi...
Son visage se ferme un instant. Encore lui. Et donc elle est là aussi. Qu'est-ce qu'il viennent faire là ? Il attend quelques instants. Il ne dormira pas de toute façon. Il finit par se lever, et va déverrouiller la porte. Ouvre celle-ci et s'appuie dans l'encadrement.
- Eh bien. L'alcoolique vous manquerait-il ? lance-t-il, ironique.
Il les fixe intensément, chacun leur tour. Il voudrait leur balancer tellement de choses dans la tête. De lui foutre la paix. Qu'ils de sont que des gamins qui ne comprennent rien à rien. Mais le médicament fait effet. Et il reprend le contrôle petit à petit. Redevenir maître de soi... |
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October
Messages : 188 Date d'inscription : 01/11/2012 Age : 27 Localisation : Alsace!
Feuille de personnage Temps restant: (100/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Desperados Mar 8 Jan - 22:43 | |
| Landscape se décide à aller toquer à la porte de l’arrière-boutique, qu’Hippocrate avait fermé.
« Hippocrate... On ramène les matelas... Et il faut que vous mangiez aussi... »
Je lève les yeux au ciel, mais ne dis rien. Ça ne servirait pas. Alors le blond décide de nettoyer ce qu’il a fait en arrivant ici, un peu plus tôt. J’hésite à lui donner un coup de main, mais je ne peux détacher des yeux la porte fermée. Finalement, j’entends le bruit d’une serrure se déverrouillant, et le médecin ne tarde pas à apparaitre et s’appuyer contre l’encadrement de la porte. Et en plus, monsieur se lance dans l’ironie.
« Eh bien. L'alcoolique vous manquerait-il ? -Non, on a dit qu’on ramenait les matelas. Et cette pharmacie n’est pas que ton point de chute. »
Je le sens nous regarder fixement chacun notre tour. Mes poings se serrent tous seuls. Si j’avais dit ça d’un ton bateau, je n’en pensais pas moins. Dans une envie subite, pulsion m’ordonnant de mettre la distance, je fais demi-tour, allant à l’extérieur. Le vent froid ballait mes cheveux, mais je n’y prête pas gare. Ce n’est pas une bonne idée de laisser Landscape seul, mais j’ai besoin d’air frais. Parce que je commence à saturer là. M’asseyant à même le sol, contre une partie du mur de la pharmacie qui n’est pas vitré, j'appuis le moins possible ma cheville, avant de la masser doucement. Elle me lance plus maintenant, ou alors mes émotions avaient suffit à ce que je l'oublie, mais maintenant en tout cas elle revient m'enquiquiner. Génial. Un nouveau soupir m'échappe. Je ferme les yeux. Je n’ai absolument pas sommeil. Mais je suis lasse de tout ça.
Dernière édition par October le Mar 8 Jan - 23:26, édité 1 fois |
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« Para-malchance et croquette animalière »
Landscape
Messages : 1039 Date d'inscription : 13/10/2012 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (63/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Desperados Mar 8 Jan - 23:07 | |
| Don't Go Finalement, et contre toute attente, Hippocrate a décidé d'ouvrir la porte. Je le regardais tout en regardant October en même temps. Je les regardais à tour de rôle, attendant une réaction. La brune ne perdit pas un instant pour répliquer avant de tourner ses talons et quitter la pharmacie. Je regardais Hippocrate avant de lui faire signe de suivre October. - Je pense que vous devriez parler un peu... Elle veut pas trop le dire, mais elle t'aime bien au fond... Elle a juste été blessée par ta réaction de tout à l'heure... Je vais installer les matelas dans l'arrière boutique en attendant, et me coucher au passage je pense.Aussitôt dit, aussitôt fait. Je prenais les matelas pour les poser dans l'arrière boutique tout en prenant soin de les espacer un peu. Je pris le matelas le plus vers le mur avant de m'allonger dessus. Je guettais tout de même la porte en espérant que tout ce sera arrangé entre eux. |
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Hippocrate
Messages : 617 Date d'inscription : 07/11/2012 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Desperados Mar 8 Jan - 23:44 | |
| 02h-04h Explanations Il n'a pas attendu que Landscape le lui dise. Ses jambes se sont mises en marche. Pour suivre October, qui est sortie dehors. Quelle idiote. Aussi peu couverte, elle va forcément chopper une saleté. Il prend la flasque d'alcool et la met dans la poche de son pantalon. Puis ouvre la porte et sort. Il fait tellement plus froid dehors. Le vent balaye le paysage d'un courant glacé et violent, fouettant son visage. Elle est là, assise contre le mur, roulée en boule. Il la contemple pensivement. Sa colère est retombée. Il ne dit rien pendant un moment. La regarde masser sa cheville, soupirer. Il se prend à se demander ce qu'il veut vraiment. Si cette fille n'avait aucune importance, l'aurait-il soignée ? Pareil pour le blond. Il se prend a penser qu'il ne veut plus voir aucun des deux en mauvais état. L'adulte, ici, n'est-ce pas lui ? N'est-il pas censé prendre soin d'eux ? Parce qu'aussi indépendante se veut-elle, elle est encore jeune.
Il finit par s'approcher d'elle. Enlève son manteau, et le laisse tomber sur les épaules de la jeune fille. Peut-être qu'elle va le retirer, mais qu'importe, il ne veut pas qu'elle attrape un microbe qui ne ferait que les ralentir dans leurs actions. Hippocrate finit par se laisse glisser à côté d'elle.
- Elle te fait mal ?
Il regarde la cheville de la jeune fille. Il va lui falloir du repos, c'est certain. Plus d'aller-retour au supermarché. Il s'en veut déjà de l'avoir laissée l'accompagner. Même si il sait qu'elle n'en aurait fait qu'à sa tête.
- Pour tout à l'heure...
Il ne sait pas bien par quel bout prendre les choses. Il lève les yeux au ciel, appuie sa tête contre le mur derrière lui. Dans le ciel, des étoiles brillent par quelques trouées nuageuses. L'averse est belle et bien finie.
- Je me suis emporté. Écoute. Je ne veux pas vous laisser seuls tous les deux, toi et Landscape. J'ai pas envie de vous voir partir. Mais il y a une chose à laquelle je tiens aussi beaucoup. C'est une certaine... intimité. Je n'ai pas demandé qu'on sache tout les uns des autres. On en sait déjà pas assez sur nous même. Ce truc avec l'alcool...c'est à moi. C'est pas un truc que je veux partager. Tu peux penser que je suis dangereux, tout ce que tu veux, je ne peux pas te l'enlever de la tête de toute façon. Mais je le contrôle. Il faut juste que j'évite le manque.
Voilà, c'est dit. Ce ne sont pas vraiment des excuses. Mais au fond, c'est déjà beaucoup, pour lui. C'est une sorte de justification. Mêlée à une mise au point. Non, il ne veut pas qu'ils se séparent dans cette ville, après tout, elle était là au commencement. Mais il veut cette zone personnelle, ce territoire sur lequel personne ne doit empiéter. Il faut qu'elle comprenne. Qu'elle comprenne tout. Les regrets pour ce qui s'est passé. Tout.
- On devrait rentrer. On va attraper froid à rester ici. Et il faut que je resserre un peu le bandage de ta cheville. Tu va devoir te reposer vraiment, pendant au moins quelques heures...
Il ferme les yeux, attendant sa réponse. |
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October
Messages : 188 Date d'inscription : 01/11/2012 Age : 27 Localisation : Alsace!
Feuille de personnage Temps restant: (100/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Desperados Mer 9 Jan - 0:19 | |
| Si j’ai entendu quelqu’un sortir de la pharmacie, je ne remarque pas qu’il s’approche. Je pense d’ailleurs que c’est Landscape, mais qu’un petit moment. Le garçon blond ne serait pas resté si silencieux. Hippocrate, donc. Pourquoi il est sorti ? Pour m’engueuler, encore ? J’ai soudain envie de rentrer maintenant. Logique, en même temps, j’étais en partie sortie à cause de lui, pour mettre de la distance. Je sens alors son manteau me tombant sur les épaules, ce qui m’arrache un sursaut. Pendant une seconde, je songe à l’envoyer promener, sa veste et lui avec. Seulement, je remarque alors que la température me fait légèrement trembler de froid, je préfère donc ne rien faire, restant muette, comme si je n’avais rien remarquer. L’homme s’assoit alors à côté de moi.
Je relève légèrement la tête, osant à peine regarder le médecin, dans le cas où il serait en train de me dévisager. Mais il regarde ma cheville. Je secoue la tête, dans une réponse pas vraiment claire. Il a l’air de nouveau… normal. Mais la scène s’étant déroulée dans le supermarché tourne dans ma tête. Aussi, je reste vague. Il tente alors de commencer à vouloir parler de « tout à l’heure ». Tu veux dire « quand je me suis mis à te gueuler dessus sans vrai raison, ou plutôt de façon bien trop exagérer », non ? Enfin bref. Je ne bouge pas, même si je sens des fourmis envahir mes membres –pas le sens littérales bien sur- je reste statique.
« Je me suis emporté. Écoute. Je ne veux pas vous laisser seuls tous les deux, toi et Landscape. J'ai pas envie de vous voir partir. Mais il y a une chose à laquelle je tiens aussi beaucoup. C'est une certaine... intimité. Je n'ai pas demandé qu'on sache tout les uns des autres. On en sait déjà pas assez sur nous même. Ce truc avec l'alcool...c'est à moi. C'est pas un truc que je veux partager. Tu peux penser que je suis dangereux, tout ce que tu veux, je ne peux pas te l'enlever de la tête de toute façon. Mais je le contrôle. Il faut juste que j'évite le manque. »
Je sais que mon visage est dans l’ombre, et heureusement. Il aurait été difficile sinon de rater l’expression de surprise qui s’est peinte sur mon visage. Il était vraiment en train de s’expliquer ? Par sorte de réflexe, ou truc du genre, je relève un peu la tête, le regardant à la dérober. Il n’a pas l’air de tenter de ruser, ou quoi que ce soit. Je sens ma poitrine se soulever, comme libérée d’un poids. Donc il ne compte pas nous laisser en plan. Et surtout, il va se contrôler. Je sais bien que c’est un peu puéril de croire au fait qu’il y arrivera parfaitement, mais d’un autre côté jusqu’à présent ça a été. Il était froid, mais j’avais fini par, bien que ne m’en rendant compte qu’en m’engueulant avec lui, lui faire confiance. Croire en lui Alors oui, j’ai tout de même un pincement lors de ses dernières phrases. Il est donc bel et bien alcoolique. Mais d’un côté, je comprends qu’il préfère garder une certaine intimité, comme il dit. Alors oui je me méfierai, jusqu’à ce que sa aille mieux, et aussi jusqu’à ce qu’il recommence à être en manque. Si ça arrive, eh bien… bon, autant ne pas en parler, on en sait rien s’il arrivera ou pas à plus avoir de problème. Il reprend alors la parole.
« On devrait rentrer. On va attraper froid à rester ici. Et il faut que je resserre un peu le bandage de ta cheville. Tu va devoir te reposer vraiment, pendant au moins quelques heures... »
J’hoche de la tête, vraiment cette fois. Ça va être bizarre, de faire comme si de rien n’était, mais je me promets de faire un effort. Car malgré tout mon côté effarouchée, je suis à peine adulte, il en va de même pour Landscape. Hippocrate, lui, est à la fois médecin et adulte confirmé. Donc il va falloir que je retrouve notre stabilité de base. Me relevant, appuyant sur ma cheville en bonne santé, j’enlève le manteau, le rendant à son propriétaire. Surtout avec la flasque dedans si je me souviens bien. Puis je rentre dans la pharmacie, tout en répondant :
« Si déjà tu dois refaire mon bandage, j’aimerai qu’on essaie de réfléchir à ce que sont ces comptes à rebours. Ça doit bien être quelque chose. »
Landscape m’avait surement entendu. J’aurai pu, avant de rentrer, m’excuser d’avoir traité Hippocrate d’alcolo et autre. Mais bon, le problème c’est que ça n’aurait pas été sincère. Par contre, un mot l’est tout à fait.
Pour être venu quand je suis sortie, pour être avec moi depuis le début de tout ça, pour s’occuper de ma cheville –et de moi pas la même occasion-, pouf être venu me parler et m’avoir tout dit sincèrement. Oui oui, tout ça à la fois. |
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« Para-malchance et croquette animalière »
Landscape
Messages : 1039 Date d'inscription : 13/10/2012 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (63/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Desperados Mer 9 Jan - 16:50 | |
| Say Goodnight Je tendais l'oreille pour intervenir si ils venaient à en venir aux mains, même si je pense que tout va enfin rentrer dans l'ordre. Hippocrate était un peu revenu à lui, je l'avais vu. Et le fait qu'il soit aller chercher October me confirmait le fait que tout allait retourner à la normale. Je peux donc dormir tranquillement logiquement... Mes yeux se font lourds en tout cas, je vais bientôt sombrer. J'entendais brièvement la voix du médecin, il parle avec October, mieux, ils parlent calmement. Un léger sourire se dessinait sur mes lèvres, au moins ils sont pas en train de se donner des coups de bec. Je fermais alors mes yeux quand j'entendis la porte de la pharmacie s'ouvrir. J’entrouvrais mes yeux pour regarder depuis mon matelas la porte de l'arrière boutique que j'avais laissé à demi-ouvert. October avait prit la parole : - Si déjà tu dois refaire mon bandage, j’aimerai qu’on essaie de réfléchir à ce que sont ces comptes à rebours. Ça doit bien être quelque chose.Ah oui... Les comptes à rebours... Je sortais mon sablier de sous ma chemise pour le regarder, il a pas vraiment bougé. Je soupirais avant de regarder mon bracelet rouge. Vol du temps... Mouais, il a pas servit à grand chose pour le moment, enfin, je sais même pas quel utilité il a en faite... Je soupirais un coup avant de fermer mes yeux, me mettant en position fœtale pour me tenir chaud. Je fermais doucement mes yeux avant de sombrer dans un sommeil profond, tout ces évènements m'ont épuisés. |
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Hippocrate
Messages : 617 Date d'inscription : 07/11/2012 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Desperados Mer 9 Jan - 18:13 | |
| 02h-04h Bonne nuit, bonne nuit, c'est l'heure d'aller au lit ♫ Tout avait l'air de repartir comme avant. Elle n'avait pas commenté sa tirade. Il se demande, un instant, si elle prend sur elle. Oui, sans doute, au vu de la façon dont elle était toute retournée dans le magasin... Il salue mentalement sa maitrise d'elle-même, tandis qu'il récupère le manteau qu'elle lui tend. Il l'a sous-estimée, encore une fois.
« Si déjà tu dois refaire mon bandage, j’aimerai qu’on essaie de réfléchir à ce que sont ces comptes à rebours. Ça doit bien être quelque chose.»
Il ne cesse d'y penser, à ces fichus décomptes. Sans cesse, comme tout le reste, ils tournent dans sa tête, comme une pièce d'un immense puzzle qui n'attend qu'une chose : être reconstitué. Cette pensée lui semble un instant exaltante. Oui, aller explorer cette Ville, la percer à jour, elle et tous ses secrets...
- Hum... Je pense qu'on va dormir un peu, et on partira à la recherche d'explications sur tout ça. Sur ces décomptes en particulier, je te l'ai promis. Une promesse est une promesse.
Il entre dans la pharmacie à son tour. Et peine à entendre le dernier mot que la brunette ajoute à son encontre. Merci. Il sourit dans la pénombre. Le merci est réciproque. Merci de faire comme si de rien était. Merci de laisser sa chance à un alcoolique. Cette dernière pensée élargit son sourire. Il verrouille la porte de la boutique avant de se diriger vers la petite arrière salle. Il découvre Landscape, endormi sur un des matelas. De nouveau, un sourire éclaire son visage. Il a l'air bien fragile comme ça, blottit en boule. Il soupire. Cet inconscient s'est couché avec seulement une petite chemise sur le dos. Il ne s'est donc pas rendu compte qu'il n'y avait pas de chauffage ici ? Avec un soupir, il étend son manteau sur le jeune homme.
- Garde bien ta veste, October. Il ne fait pas chaud, on va éviter de tomber malades. Et la prochaine fois, j'irai récupérer des couvertures au magasin.
Il s'en veut de ne pas avoir pensé à ça plus tôt. Et s'en vouloir autant pour des choses comme ça l'agace. Depuis quand joue-t-il les papas poule avec des enfants comme eux ? Même si ils ne sont plus totalement des enfants, c'est vrai. Il ne sait même pas quel âge ils ont. Il ne sait même pas quel âge il a...
Ces constations amères le mettent un peu de mauvaise humeur. Il repousse un matelas du côté de la pièce où Landscape n'est pas, de façon un peu brutale, avant de s'allonger dessus, à plat ventre. Malgré son humeur de chien, il sent très vite le sommeil le gagner, et finit par sombrer dans l'inconscient, l'esprit plus vide que jamais.
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October
Messages : 188 Date d'inscription : 01/11/2012 Age : 27 Localisation : Alsace!
Feuille de personnage Temps restant: (100/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Desperados Jeu 10 Jan - 14:54 | |
| Hippocrate m’annonce alors le plan pour la suite. Oui, dormir est une bonne idée, vu que Landscape nous avait interrompus lors de notre première tentative –plus qu’à espérer que ça n’arrivera pas encore, qu’un demi-mourant franche le seuil. Et il parle de sa promesse, ce qui m’amuse. Comme quoi, il n’est vraiment pas méchant. Il faut que j’arrête de passer d’un extrême à l’autre, le trouvant d’abord méchant, ensuite gentil, ensuite de nouveau méchant, et puis gentil… Landscape est déjà couché quand nous entrons dans la pharmacie. Rouler en boule, il m’arrache un sourire attendri, et je sens mon cœur cogner plus fort dans ma poitrine. Me secouant, je jette un coup d’œil à Hippocrate, remarquant qu’il sourit. Tiens donc. Bon, c’est plutôt une bonne nouvelle. Je vais juste devoir prendre sur moi pour réussir à oublier, ou plutôt considérer que ce n’était qu’une « erreur de parcours », ce qu’il c’est passé au supermarché. J’entends alors le médecin soupirer, avant de mettre son manteau sur le blond.
« Garde bien ta veste, October. Il ne fait pas chaud, on va éviter de tomber malades. Et la prochaine fois, j'irai récupérer des couvertures au magasin. »
J’hoche de la tête pour dire que j’ai compris. C’est vrai qu’il fait pas très très chaud. Et attraper les mort ne nous avancera pas. Le temps est précieux. Je sursaute en remarquant la légère et soudaine mauvaise humeur d’Hippocrate, remarquable quand il pousse son matelas à l’opposé de Landscape. Préférant ne rien dire pour ne rien risquer, je me pose sur le dernier matelas, juste à côté du blond. Bien que je me sente mal à l’aise de cela, et aussi quelque peu retournée –car quand il n’y avait qu’Hippocrate, sa passait encore, j’étais juste perturbée, mais là je sens le feu dans mes joues- le sommeil me vient très vite, à croire que les évènements m’avaient fatigué comme si cela faisait des mois que nous étions ici. |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Desperados Ven 11 Jan - 22:33 | |
| Et le rêve d'Hippocrate semble si vrai... S'il savait... - Hippocrate:
Seul. Tout seul. Et peut être que cela vaut mieux.
Il est allongé sur un vieux matelas dans une pièce qu’il ne reconnaît pas. Sa tête est lourde et son esprit cotonneux. Que s’est-il passé hier soir ? Brume opaque. Il ne se souvient plus très bien. Lentement, il se relève et évite les gestes brusques. Ses prunelles hagardes fixent les murs sales au papier peint moisi. Des relents d’alcools issus de bouteilles vides au pied du lit lui relancent vaguement de brefs souvenirs de la veille et manquent de lui donner la nausée.
Hier soir… ?
Il passe une main dans ses cheveux trop longs et attrape le portable par terre. C’est le sien. Il en est sûr. Il actionne le code en reniflant encore comateux. « Christelle, 15 appels manqués » Il grimace et entre dans sa messagerie. « Hier, à 19h34, : Ce n’est plus possible. Il faudra qu’on parle. Tu ne peux pas te laisser submerger par les problèmes en claquant la porte comme un enfant, ta conduite est tout à fait irresponsable. Tu as besoin d’aide. Et je t’aime. Et même si c’est difficile, on arrivera à surmonter cette épreuve ensemble. Et je t’en prie reviens. Je ne pensais pas ce que j’ai dit tout à l’heure. Ce n’est pas grave. ». « Hier à 20h15 : Où es-tu ? Rappelle m… »
Il n’écoute pas la fin du message. Il n’écoute pas parce qu’il vient de prendre conscience de l’heure. Le matin est loin. Et parce que la porte vient de s’ouvrir en grinçant. Il verra d’abord ses jambes nues et le tee-shirt trop grand qui lui tombe sur les hanches en une robe improvisée. Après seulement il remarquera l’odeur du café. Puis son sourire. Et l’éclat jovial de sa voix. « Tu es réveillé ? »
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« Para-malchance et croquette animalière »
Landscape
Messages : 1039 Date d'inscription : 13/10/2012 Age : 29
Feuille de personnage Temps restant: (63/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Desperados Sam 12 Jan - 16:24 | |
| Let's Draw C'est le matin... Ou pas ? Il fait toujours aussi sombre. J'ouvrais doucement mes yeux avant de me rendre compte que le soleil ne s'est toujours pas levé. Je soupirais avant de m'étirer doucement. J'ignore combien de temps j'ai dormis... Peut-être une heure ? Je remarquais soudain une veste sur moi, la veste d'Hippocrate ? Je me retournais avant de voir October endormis sur le matelas à côté de moi. Il manque un matelas, celui du médecin... Je me redressais sans faire de bruit, prenant ma veste avec moi. Je le vis enfin, allongé à l'autre bout de la pièce, endormis. Je souriais doucement avant de m'approcher de lui, déposant délicatement sa veste sur lui. Je sortais de l'arrière boutique pour aller à l'avant, fermant doucement la porte derrière moi. Je m'asseyais doucement au bureau, prenant un crayon dans un pot. Il y avait des feuilles, sans doute des ordonnances. J'en pris une pour la mettre du côté vierge, autant s'occuper le temps que les autres émergent. Je commençais donc à dessiner, ne sachant pas trop quoi faire. Je me rappelais soudainement de la veste d'October, il y avait marqué Aries dessus... Aries, comme le signe astrologique du bélier. Je souriais avant de dessiner la tête d'un bélier en quelques petits coups de traits précis. Je dessinais en arrière plan le signe astrologique du bélier, une tige se séparant en deux spirales à demi fermées. J'écrivais en prenant une écriture assez soigné "Aries" en dessous. Pour un dessin fait vite fait, il est plutôt pas mal... Je me contentais de faire des gribouillis sur une autre feuille, ne sachant pas quoi dessiner. Sans m'en être rendu compte, j'avais dessiné un radeau avec une personne dessus et une pieuvre géante derrière. Je chiffonnais la feuille avec rage avant de la lancer derrière moi, sans m'être rendu compte que j'avais touché quelqu'un qui venait de sortir de l'arrière boutique. |
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« Médecin et Alcoolique à ses nombreuses heures perdues »
Hippocrate
Messages : 617 Date d'inscription : 07/11/2012 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Desperados Sam 12 Jan - 17:48 | |
| • 04h-06h Paper ball Il se réveille en sursaut, les yeux grands ouverts. Ce rêve. Tellement réel. Tellement précis. L'odeur d'alcool... il pourrait presque la sentir encore. Sa tête est pleine des images de ce foutu rêve -un cauchemar plus tôt, non ? Ces appels manqués, cette voix dans le répondeur... Conscient de la vitesse à laquelle les rêves s'effacent de la mémoire des gens, il se lève précipitamment et se dirige vers la porte de la pièce. Sans remarquer que le matelas de Landscape est vide, ni qu'il s'est réveillé avec la veste qu'il avait mit sur le jeune homme en guise de couverture.
Sans doute cela n'aurait pas changé grand chose. Mais qui sait. Il aurait peut-être évité le très mauvaise timing qui lui offre un projectile de papier en guise de bonjour à l'ouverture de la porte.
- Aïe ! s'exclame-t-il lorsque la boulette lui arrive en plein dans le front. Qu'est-ce que...
La vague de colère qui menaçait de se lever en lui à cause de ce réveil for peu sympathique est douchée nette. Il découvre Landscape assis au comptoir de la boutique, un crayon dans la main, des feuilles étalées partout autour de lui. Une expression étrange sur les trait ? Colère ? Impossible à dire avec certitude.
- Eh bien. Je vois que tu es en forme ce matin... Ce qui n'est pas une raison pour me mitrailler comme ça... Qu'est-ce que cette feuille t'as fait pour que tu passe ta rage dessus ? rajoute-t-il, ironique.
Il ramasse ladite feuille, et pris d'une subite inspiration, la déplie. Il découvre un dessin représentant un jeune homme -étonnant comme celui-ci ressemble à Landscape-, sur un radeau, et juste derrière lui, une pieuvre, immense. Il reste un instant silencieux, méditant la portée de ce croquis. Puis relève les yeux pour croiser ceux du blond.
- C'est toi sur le dessin ? ...
A moitié affirmation, à moitié question. Si c'est bien lui, cette pieuvre derrière, ce radeau. Les questions lui se bousculent dans la tête du médecin, lui brûlent les lèvres. Qu'il garde closes, affichant un visage impénétrable. Il se dirige vers le comptoir, pose la feuille devant le garçon, sans ajouter un seul mot, puis, prend une feuille encore vierge, un crayon, et commence à noter rapidement des détails de son rêve : "Christelle, messages, alcool, matelas, "je t'aime", code pin du téléphone = 4526". Puis, il griffonne rapidement un plan de la pièce où il se trouvait. Ne sachant à quoi cela va pouvoir lui servir, il plie la feuille et la glisse dans sa poche. Se tourne enfin de nouveau vers Landscape.
- Tu veux en parler ?
Pourquoi a-t-il dit ça, hein ? Il n'est pas le genre de personne à écouter les autres parler de leur problème, si ? Peut-être que si. Puisqu'il ne sait pas quel genre de personne il est... |
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« Stalkeuse de mecs au coeur de guimauve toujours au taquet »
October
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Feuille de personnage Temps restant: (100/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Desperados Sam 12 Jan - 18:08 | |
| Le réveil est moins difficile cette fois. Peut-être car je me suis déjà réveillée une fois hors de ce dont j’ai l’habitude –même si je n’ai aucune idée de ce que ça devrait être-, dans le noir, et sans mémoire. J’ouvre des yeux lentement, peinant à émerger. A force de me réveiller-rendormir, je ne vais pas beaucoup récupérer. Je bouge sur mon matelas, serrant ma veste contre moi quand je me rappelle que c’est normal, que non ce n’est pas parce qu’elle a simplement glissé mais bien parce qu’il n’y a pas de couverture que je me sens mise à nue. Je rouvre les yeux brutalement. Car je remarquer qu’à part moi, personne n’estd ans l’arrière boutique. Une peur sourde cogne à mes oreilles. Landscape. Hippocrate. Mes compagnons d’infortunes. Où sont-ils ? C’est à ce moment qu’une voix me parvient.
Je soupire de soulagement. Ils sont là. Me relevant avec difficulté, je sens soudain ma cheville me tirailler, une grimace m’échappant. Finalement, il n’avait pas refait mon bandage. Au fur et à mesure, chaque détails des précédents évènements me revient. L’alcool d’Hippocrate… Je fronce des sourcils à cette idée. Ne pas y penser. Chancelant légèrement –il faut croire que je suis plus faible que je ne le croyais-, je m’appuis contre le seuil de la porte. Les deux hommes sont près d’un bureau, me tournant le dos. Je ne dis rien. Je n’ai rien à dire. Râler contre la douleur ? Demander à ce que le bandage soit refait ? Demander s’il compte repiquer une crise de colère ? La seule question normale serait de demander de quoi ils parlent. Seulement, je me sens lasse, ma curiosité endormie dans une brume d’indifférence. Ce que je veux, c’est me sortir de cette ville. Je tourne la tête, apercevant le sac de provision et autres trucs dans l’arrière salle dont je venais de sortir à moitié. Un remontant, quelque chose pour me motiver à sortir de ce début de déprime. Marchant à nouveau vers là-bas, d’un pas discret mais dénuée de bonne volonté, j’attrape une des bières se trouvant dans le sac. C’est pas top, je veux dire je peux pas continuer d’utiliser quelque chose comme de l’alcool pour me remonter le moral, pas question que je termine comme Hippocrate. L’image de canette d’ice me revienne alors. Oui, la prochaine fois, en plus de quelques déspé, je prendrais des canettes. Evidemment, l’ouverture de la desperados n’est pas discrète à cause du gaz, et je renonce à jouer à l’ombre vivante. Je m’assois sur mon matelas, défait le bandage qui part déjà bien en vrille, desserrer. Rien ne laisse deviner un quelconque problème, à part un léger gonflement peut-être. Je soupire, avalant une gorgée de bière. J’ai l’impression que je pourrais plonger au fond de l’abysse, tant je suis… indifférente de tout. Lasse. Epuisée. Rompue. Bref, je veux sortir de cette léthargie me prenant de plus en plus, malgré la nouvelle gorgée du liquide ambré. |
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Landscape
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Feuille de personnage Temps restant: (63/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Desperados Sam 12 Jan - 18:50 | |
| Confession Sans l'avoir vraiment voulu, ma boulette de papier avait tapée la tête du médecin qui sortait tout juste de son sommeil. En plus, je choisis toujours le meilleur moment pour faire mes conneries car il a l'air vraiment de mauvais poil. Il me regardais avec un sentiment que j'associais à la colère. - Eh bien. Je vois que tu es en forme ce matin... Ce qui n'est pas une raison pour me mitrailler comme ça... Qu'est-ce que cette feuille t'as fait pour que tu passe ta rage dessus ?Bonne question... La feuille en elle même ne m'a rien fait, c'est le dessin que j'ai fais dessus qui m'énerve. Je soupirais avant de détourner le regard, ne remarquant pas qu'Hippocrate était partit chercher ladite feuille pour la déplier. C'est sa voix qui me fit sortir de ma rêverie. Il me demanda si c'était bien moi sur ce dessin. Je baissais ma tête, ne voulant pas croiser son regard. Il s'approcha de moi pour prendre une feuille pour y griffonner quelques informations dessus. Aurait-il eu un souvenir ? Mon regard se reposait sur le dessin. - Tu veux en parler ?Un peu surpris, je regardais Hippocrate. Je détournais mon regard, prenant un instant pour réfléchir... Peut-être qui... Si j'en parle à quelqu'un, j'arrêterais d'y penser sans arrêt... Un peu tremblant, je respirais une grande quantité d'air avant de dire : - Je... Avant d'arriver ici... J'ai traversé un marais...Je sortais ma carte de ma poche, mes mains tremblant légèrement. Je pointais l'église du doigt avant de dire : - Pour soigner ma blessure, il fallait que je trouve du matériel de soin... Et le seul endroit probable était le centre commercial. Mais pour accéder de l'église au centre commercial, il n'y avait qu'une solution, traverser un marais... Et... J'ai eu la fabuleuse idée de m'y rendre seul...Je marquais une pause en fermant mes yeux, la scène se déroulait à nouveau devant mes yeux. D'une voix tremblante, je repris la parole : - Arrivé au marais... Une chose m'a attaqué... Une sorte de.... Pieuvre géante... Et... Elle m'a avalée... J'ai vraiment cru... Que j'allais y rester...Je cachais mon visage dans ma main tremblante. Une clope... J'ai besoin de fumer... J’agrippais mon paquet de clope dans ma poche pour m'en allumer une sur le champ. Tirant une latte sur ma clope, je fermais mes yeux en me levant, chancelant un peu au départ. Je m'approchais de la porte pour éviter de propager la fumée dans toute la boutique. |
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Hippocrate
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Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Desperados Sam 12 Jan - 19:21 | |
| • 04h-06h The story teller Il a appuyé sa tête sur sa main, et, l'air pensif, écoute le blond raconter son histoire.
- Je... Avant d'arriver ici... J'ai traversé un marais... Un silence, Landscape sort sa carte et l'étale devant le médecin, qui se redresse un peu, pour le voir pointer du doigt ce qui ressemble à une église. Pour soigner ma blessure, il fallait que je trouve du matériel de soin... Et le seul endroit probable était le centre commercial. Mais pour accéder de l'église au centre commercial, il n'y avait qu'une solution, traverser un marais... Et... J'ai eu la fabuleuse idée de m'y rendre seul... A nouveau un silence. Le blond a fermé les yeux. Comme pour mieux repenser à tout ça. Comme si il avait besoin d'y repenser, à la façon dont il est bouleversé, cet idiot ! Et le voilà qui reprend, d'une voix bien moins assurée : Arrivé au marais... Une chose m'a attaqué... Une sorte de.... Pieuvre géante... Et... Elle m'a avalée... J'ai vraiment cru... Que j'allais y rester...
Il se tait, définitivement cette fois. Hippocrate médite un instant sur la portée de ce qui vient de lui être décrit. Un monstre dans les marais ? Décidément, cette ville regorge de mystères et de surprises. Et pas des meilleurs. Son compagnon s'est éloigné vers la fenêtre, pour fumer une cigarette. Les tremblements de se mains n'ont pas échappé à l'homme, qui ne fait pour autant aucune remarque à ce sujet. Il jette un oeil au croquis de la tête de bélier dessiné par le blond. Réussi, songe-t-il. En même temps, il tente d'imaginer ce qu'on doit vivre, avalé par une bête inconnue. Par une bête tout court. Pas étonnant qu'il soit traumatisé. Pas étonnant qu'il soit arrivé dans cet état...
Il se lève finalement, et se dirige vers la fenêtre où est Landscape. Il ébouriffe la chevelure blonde avant de dire d'une voix posée :
- Je comprend un peu mieux. Fais de ton mieux pour ne pas trop ressasser, même si c'est plus facile à dire qu'à faire.
Il s'en retourne ensuite en direction de l'arrière boutique, en appelant :
- October ! Je sais que t'es réveillée ! Je t'ai entendue. On va s'occuper de ta cheville, je veux voir comment elle a évoluer, et on va chercher une pommade anti-inflammatoire...
Juste avant de franchir le seuil de la petite salle, il s'adresse une dernière fois au blond :
- Landscape, quand tu aura terminé ta cigarette, viens me voir, je changerai le pansement de ton bras. |
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October
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Feuille de personnage Temps restant: (100/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Desperados Sam 12 Jan - 20:47 | |
| J’écoute Landscape parler de son histoire à Hippocrate. Et je me sens frissonner, au fur et à mesure. Pas besoin de le voir pour deviner que ça l’a traumatisé. Mais ça explique comment il a fait pour arriver dans un état pareil. Je sens une suée froide courir le long de mon dos. Cette quoi cette vile bon sang ?! On se fout de notre gueule ! Nous ne sommes pas des pantins à torturer ! Je ne dis rien, sers simplement un peu plus fort la bouteille de bière. Beaucoup plus fort. Au point que je vois mes jointures blanchirent, alors que j’entends le médecin parler au blond, même si je ne saisis pas vraiment ce qu’il se dise. Je ne m’y intéresse même plus. Lassitude. Aussi je ne peux m’empêcher de sursauter quand Hippocrate m’apostrophe soudainement pour me dire qu’il m’a entendu, ce qui ne m’étonne pas, et qu’il va me soigner, et qu’il nous fallait de l’anti-inflammatoire. Une sortie de secours à mon abattement ? Peut-être. Il rajoute alors qu’il soignera Landscape. Le médecin de notre groupe ? Je vais jouer à l’infirmière à nouveau ? A vrai dire, même si ce n’était au début qu’une pensée en l’air, je me dis que c’est en fait pas une mauvaise idée. Après tout. Ça donnerai un sens à ma vie -dépourvue d’autre but que de partir d’ici et de récupérer ma mémoire, deux choses que je ne peux contrôler-.
« Oui monsieur-le-médecin ! »
Je ne sais même pas ce qui m’arrive. J’arrive même plus à réellement pouvoir répondre sans arrière-gout fade. Super. Je sers un peu plus ma desperados, en buvant une nouvelle gorgée. Je repense à l’alcoolisme d’Hippocrate. Grimace. Surtout, ne jamais faire ça. Je pense pas pouvoir devenir ivrogne avec de la bière, et je ne compte pas rester longtemps dans cette ville et je pense qu’il faut passer un moment pour le devenir. Mais bon, on sait jamais. Faire attention. Je prends une nouvelle gorgée. |
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Landscape
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Feuille de personnage Temps restant: (63/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Desperados Dim 13 Jan - 13:49 | |
| Create A Team Hippocrate avait fini par se redresser pour s'approcher de moi. Je le regardais faire jusqu'à ce qu'il m'ébouriffe mes cheveux en me disant d'essayer de ne plus trop y penser. Je souriais un peu avant d'hocher la tête affirmativement. Il se dirige alors vers l'arrière boutique, appelant October qui serait déjà réveillée. Je tournais ma tête en direction de la porte avant qu'Hippocrate s'y dirige. Avant d'entrer dans l'arrière boutique pour rejoindre October, il me dit de venir le voir une fois ma cigarette terminée pour me refaire mon bandage au bras. Je tirais encore deux, trois lattes sur ma clope avant d'aller dans l'arrière boutique pour voir October, une bouteille de Despe' en main. Je me contentais de m'asseoir sur une des chaises, laissant Hippocrate s'occuper de la cheville de la brune avant. Tout en déboutonnant le haut de ma chemise, je dis : - Je pense qu'en restant en groupe, il ne nous arrivera rien... On pourrait se protéger mutuellement, ce qui nous permettra de survivre plus longtemps. Et puis... Je suis sûr que dans cette ville, il y a d'autre personne blessée, je pense à la fille qui m'a dit que cette ville s'appellait Nulle Part. Elle s'est fait attaquer par des loups dans un zoo... Avec des recherches, on pourrait en savoir plus sur cette ville et donc, savoir comment en sortir.Je passais ma main dans ma chevelure avant de dire : - On pourrait mettre nos découvertes en commun, comme dans une équipe... Et comme je suis la depuis plus longtemps que vous, je pourrais peut-être vous aider, comme par exemple en répondant à des questions que vous vous poseriez et dont j'aurais la réponse... Et puis, j'ai une dette envers vous, vous m'avez sauvé en même temps... Vous allez sans doute trouver ça ridicule, mais j'ai une confiance aveugle en vous... |
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Hippocrate
Messages : 617 Date d'inscription : 07/11/2012 Age : 30
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Desperados Dim 13 Jan - 14:36 | |
| • 04h-06h Cure Il laisse échapper un petit grognement en découvrant October assise sur son matelas, une bouteille de bière à main. Ah bah bien, tu peux toujours dire de moi, toi qui fonctionne à la bière dès le matin ! Il retient ce commentaire méprisant. Inutile de relancer une crise.
Il s'agenouille à ses côtés, et prend doucement sa cheville entre ses mains, afin de défaire le bandage, qui s'est relâché, sans doute pendant la nuit. Il contemple la cheville. celle-ci est légèrement enflée, un peu bleue peut-être aussi. Un bon hématome. Sans doute une entorse, légère, mais qui nécessiterai sans doute plus de repos. Et une bonne atèle. Il n'avait pu se résoudre à lui en mettre une avant, espérant que la cheville n'enfle pas, que la douleur ne soit que passagère. Parce qu'une atèle, c’est encombrant, c'est parfois gênant. Et que dans cette Ville, il valait mieux se passer de ce qui était gênant. Mais cette fois..
Il se lève, et, contournant Landscape, retourne dans la boutique. Il met quelques minutes à les trouver, ces maudites atèles, bien cachées, sur la dernière étagère du haut, au rayon le plus reculé. Il en récupère une, choisissant la plus légère, puis, il se met à la recherche d'une pommade pour la cheville, qu'il trouve sans trop de mal. "Arnigel" dit l’emballage. Parfait. Il s'en retourne donc au chevet de sa "patiente", sors la pommade, en applique généreusement sur l'hématome, et commence à masser doucement, pour la faire pénétrer. Lorsque c'est fait, il remet la bande à la cheville, serrant correctement. Il sort l'atèle de son emballage et la tend à la jeune fille :
- Tiens. Tu ne va pas avoir le choix, aujourd'hui. On va devoir bouger, et ta cheville est déjà assez enflée... Mets là pendant que je m'occupe de lui, ajoute-t-il en désignant le blond.
Puis, il se tourne vers ce dernier, qui a retiré sa chemise. Tout en défaisant le pansement fait auparavant, et en désinfectant la blessure, il écoute ce que raconte Landscape. Un groupe hein. L'idée de rester ensemble n'est pas pour lui déplaire. N'est-ce pas ce qu'ils font depuis le début, après tout ? Quand à l'idée de chercher à percer les mystères de cette fichue Ville, cette pensée fait courir un frisson d'excitation dans son corps. Oui, comprendre ce qui se passe. Comprendre pourquoi lui. Pourquoi eux.
- Oublie cette histoire de dette, ok ? On a pas le temps de chichiter ici, je crois. Sinon, on ne va pas survivre très longtemps. October et moi, on a fait ce qu'on avait à faire. Si tu veux rester, fais le de ton plein gré, pas pour une quelconque dette.
Il achève ce court discours en même temps que le nouveau pansement.
- Ta blessure a commencé à sécher, c'est déjà un peu mieux. Mais il faudra continuer à changer le pansement régulièrement...
Il se lève, et se tourne vers les deux autres, avec un demi-sourire.
- Eh bien. Que faisons nous, maintenant que nous sommes un groupe ? |
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October
Messages : 188 Date d'inscription : 01/11/2012 Age : 27 Localisation : Alsace!
Feuille de personnage Temps restant: (100/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Desperados Dim 13 Jan - 14:56 | |
| En entrant dans la salle, Hippocrate pousse un léger grognement tout en fixant ma bière. Evidemment, c’est logique une telle réaction. Mais je n’arrive même pas à me sentir concernée. Depuis mon réveil, j’ai l’impression d’être étrangère à tout ce qui se passe, comme si je ne faisais que regarder, et non vivre tout ça. Je donnerai presque tout pour me rouler en boule et sombrer de nouveau dans l’oubli, temps important ou non. C’est vraiment bizarre, et chiante, comme sensation. Le médecin cependant ne fait pas de remarque, changeant simplement mon bandage. Puis, il nme tend une attèle, alors que Landscape entre dans la pièce. Génial. Même lui n’arrive pas à donner une seule fichue étincelle à tout ça. Bordel… J’écoute les instructions de l’homme, les appliquant dès qu’il se dirige vers le blond pour le soigner. Les deux parlent ensemble, je les écoute d’une oreille distraite parler de dette et de groupe. Au moment où je finis de bien mettre en place l’attèle, Hippocrate demande quoi faire. Question dont je n’ai pas la réponse, je me contente donc, fixant d’un œil morne le mur, de finir ma bière. Sérieusement, je ne sais pas ce que j’ai, mais c’est vraiment lourd comme impression.
- HJ:
DESOLEEEEEEE c'est vraiment pas bien XDDD TwT
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Landscape
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Feuille de personnage Temps restant: (63/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Desperados Dim 13 Jan - 17:00 | |
| We Are A Group L'idée du groupe semble plaire à Hippocrate. Je souriais un peu avant de me redresser une fois mon pansement refait. Oublier l'histoire de dette hein ? Que je l'oublie ou non revient au même, je veux rester ici, et de mon plein gré. Hippocrate nous demanda ensuite ce qu'on comptait faire comme nous sommes désormais un groupe. Je regardais October pour voir si elle avait une idée mais cette dernière ne semble pas dans son assiette. Je m'approche donc d'elle pour m'asseoir à ses côtés. - On pourrait trouver un nom à notre groupe... Pourquoi pas Aries, comme sur ta veste October ?Je souriais à la brune, c'est vraiment pas le moment de déprimer. Il faut prendre sur soit, comme que je fais en ce moment. Si je n'avais pas eu Hippocrate et October, j'aurais sans doute sombrer dans une déprime... J'ébouriffais doucement ses cheveux brun avant de lui dire : - Tout ira bien, d'accord ? Allez vient, lève toi, on va faire un tour au supermarché.Je me redressais avant de m'approcher du médecin en lui confiant ma carte. Je repris mon sourire avant de dire : - Le temps que nous allions chercher des couvertures et de quoi nous aider pour notre prochaine expédition, vous pourriez choisir notre destination non ? Vous êtes l'aîné après tout. Et... si ça vous convient, vous pourriez être le chef ? Enfin, si October et toi êtes d'accord bien sur, je vais pas imposer des règles non plus. |
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| | Sujet: Re: Desperados | |
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