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« Aimant à cas sociaux »
Janvier
Messages : 1040 Date d'inscription : 26/04/2012 Age : 28 Localisation : Paris
Feuille de personnage Temps restant: (78/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Autres Vies Sam 13 Oct - 9:10 | |
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L'origine du Grand Bouleversement * Université de Californie, lundi 8 août 2011
Les choses arrivent parfois sans qu'on en ait conscience... ou alors un matin on se réveille et on sent que quelque chose de nouveau flotte dans l'air, quelque chose d'indéfinissable mais qui est bien là. Les plus intuitifs savent quant à eux de quoi il retourne mais quoiqu'il en soit, qu' on en ait conscience ou pas, ce qui est certain c'est que rien ne sera plus jamais comme avant ... jamais.
On ne savait comment c'était arrivé. Le laboratoire était verrouillé de l'intérieur. Le professeur Stanzas n'était plus là quand la sécurité de l'Holographic Journey Inc avait forcé la porte en cette soirée du lundi 8 août 2011 suite à un grand remue ménage entendu dans les locaux où le scientifique menait des expériences à des heures tardives. Rien n'avait bougé ou disparu hormis le brillant scientifique. Evaporé, volatilisé ? Non, aucun signe de surchauffe des générateurs de particules, ni de la chambre de fission moléculaire. Les assistants avaient bien vérifié que tout était en ordre et fonctionnel. Alors, enlevé, assassiné, enfui ? Pas plus qu'atomisé, fallut-il admettre au bout de quelques jours. Aucune revendication pour une rançon, ni d'un groupe terroriste ou extrémiste se vantant de détenir le savant convoité. Pas de trace de sang, ni de lutte, pas plus de signe de fugue. Il avait tout laissé en plan et ses papiers étaient encore dans le tiroir de son bureau.
La disparition de Radu Stanzas resterait dans les mystères inexpliqués pour la police. Pas de famille pour le regretter, peu d'amis en vérité. Il avait consacré sa vie aux études puis à la recherche. Sa famille, il l'avait perdue dans les soubresauts de l'histoire, un des multiples conflits qui avaient émaillé les états baltes à la fin du XXième siècle. Les amis, il doutait qu'on puisse en avoir de sincères. Des relations de travail tout au plus. Très vite parvenu au sommet dans sa spécialité et mondialement renommé pour avoir dépoussiéré la théorie de la relativité et les thèses avancées dans le domaine de la physique quantique, de la théorie des cordes, il n'avait pas manqué de relations de travail, non.
Le défilé incessant des étudiants escortés par les directeurs des unités de recherche scientifiques universitaires qui traversait chaque jour son laboratoire, les collègues piétinant devant son paillasson pour avoir "avis" sur leur dernière découverte en date l'avaient lassé. Il était devenu irritable au seuil de la trentaine. Pas de vie sociale, pas même un poisson rouge pour partager son petit déjeuner. Il y a un moment où on se retourne et où l'on prend conscience que le chemin parcouru l'a été de façon bien solitaire.
Quelques semaines auparavant ... Radu en était là alors qu'il traversait la rue ce matin là. Perdu dans ses conjectures sur l'inanité de sa vie, il n'avait pas vu déboucher la grosse voiture suédoise au pare-choc impressionnant. L'une des meilleures en matière de sécurité des passagers, l'une des meilleures aussi pour flinguer les piétons. Il fit un vol plané de dix mètres et alla atterrir que la pelouse devant le perron du foyer des étudiants. Merde, il était trop vieux pour intégrer le groupe kapa.
Karla Remkart était sur la plus haute marche de l'escalier quand elle vit le beau brun s'envoler et atterrir pour ainsi dire à ses pieds. Enfin, si on peut dire. Elle avait du se coucher trop tard ou abuser de la téquila la veille au soir parce qu'elle vit bien l'homme s'élever dans les airs et retomber, mais pas le trajet entre les deux points. On lui avait appris que le plus court chemin d'un point à un autre était la ligne droite, sur les bancs de la primaire mais même s'il ne décrivit pas la parabole évidente et logique de tout corps enseignant heurté par une voiture du nord, il ne fit pas non plus un parcours rectiligne. Il monta, monta. Karla laissa tomber ses livres de philosophie dans lesquels elle cachait tant bien que mal des playgirl. Pour le coup, il n'y avait plus rien à mater dans l'air. Le type était... Comment dire ? Absent ? Disparu ? On était loin du triangle des Bermudes pourtant et il n'avait rien d'un avion bombardier même s'il était canon.
Comment se rendre intéressante en étant témoin de ça ? Un peu de piment, d'accord mais il fallait rester crédible. Elle ne pourrait jamais raconter à ses amis qu'elle avait vu le prof du labo d'en face jouer au hollandais volant. Alors qu'elle essayait de réfléchir à ce qui venait de se dérouler sous ses yeux et se perdait dans ses projections possibles du ragot, il réapparut et, "paf", s'écrasa sur le sol menton en avant. Elle grimaça et rentra les épaules au bruit sourd sur l'herbe verte. Cela aurait pu être pire... Un bord de trottoir. Le fait était qu'il n'était pas réapparu exactement où il avait disparu. Karla scrutait le ciel d'un air circonspect comme si elle cherchait un trou dans un tissu bleu azur. Donc il était réapparu drôlement en avant du moment de sa disparition, se disait la fille aux cheveux blonds, pas du tout à l'endroit où il aurait dû. Ce constat fait par la jolie fille résumait tout dans un syncrétisme qui liait le "en avant" du lieu et le moment. Elle venait d'effleurer du bout de sa conscience l'essence de la nouvelle vie de Radu Stanzas mais c'était vraiment bizarre, trop bizarre pour qu'elle en parle même au club des filles nécromanciennes.
Grâce à l'inexplicable "bond" qu'il avait fait, il n'eut qu'un traumatisme cervical et une fracture de la clavicule. Le conducteur de la voiture, pale comme un linge, était persuadé de l'avoir expédié ad patres, il l'avait juste envoyé per tempus. Quelques jours après, Radu reprenait le chemin de son laboratoire après un court séjour à l'hôpital. Il reprit ses travaux et s'y plongea plus que jamais avec une ardeur inégalée et refusa dès lors de répondre aux questions curieuses des collègues sur sa santé ou la nature de ses recherches en cours. Il faut dire qu'il leur arrivait de le croiser dans les couloirs du centre de recherche dans un état physique assez pitoyable. Il commença à porter des lunettes pour cacher les hématomes. Plusieurs fois on le vit plâtré ou consultant aux urgences.
Etait-il victime de harcèlement ? Un grand gaillard comme lui ? S'il avait la tête dans les sciences, il n'avait rien d'un avorton qu'on impressionne facilement. Alors ? Comment expliquer son état parfois étrange ? Avait-il de mauvaises fréquentations ? Certainement pas, il ne sortait pratiquement plus de son fichu labo. D'ailleurs, il était devenu proprement infréquentable. Irascible c'était le mot. Il gratifiait ses confrères de propos acerbes et agressifs sitôt qu'ils essayaient d'engager un début de conversation. Le vide se fit par un phénomène qui n'avait rien de la physique astronomique. Aussi lorsqu'il disparut, on supputa au début que ceux qui le maltraitaient avaient fini par aller trop loin et avaient fait disparaître le corps. Qu'on ne le retrouvât pas, n'était, après tout pas si étonnant en une époque où on pouvait couler des corps dans les piliers fondateurs d'un immeuble. Cela s'était déjà vu. L'affaire fut classée, non élucidée. Les scellés du laboratoire allaient bientôt être levés puisque de scène de crime, il n'y avait pas.
Le soir des "faits"
Milos Alba faisait sa ronde comme toutes les nuits quand une lumière bleue éclaira le couloir à la hauteur de la porte 223 B. Il soupira. Accès réglementé même pour la sécurité depuis la disparition de l'autre illuminé. Il composa nerveusement le numéro du patron de la société implantée dans ces locaux universitaires depuis deux ans. Il constata, de plus en plus nerveux que le portable ne prenait pas le réseau. La poisse. Alors que le relais était sur le toit de l'immeuble d'en face, à n'y rien comprendre ! Il nota avec une inquiétude grandissante que la lumière bleue croissait comme si une armée de soudeurs s'activait à l'intérieur du labo. La porte était sécurisée par une ouverture à carte magnétique qu'il n'avait pas mais elle comportait une vitre blindée. Il se demandait s'il devait se risquer à aller regarder ce qui se passait la dedans lorsqu'il perçut comme un souffle qui poussait derrière la porte. Plus question de tergiverser. Il courut au poste de garde extérieur, ce qui, étant donné la distance, lui demanda une bonne dizaine de minutes. Une fois qu'il y fut parvenu, il hurla au vigile d'appeler le patron. L'autre s'exécuta sans attendre, mesurant à sa mine déconfite que ça bardait. D'ailleurs, même de l'extérieur, on voyait comme des vagues de lumière bleue qui déferlaient derrière les stores du laboratoire.
Le patron n'était pas joignable mais le chef du département de recherche, Joss Hakelberg, arriva tout essoufflé cinq minutes plus tard. Il habitait à deux pâtés de maisons. Ils décidèrent qu'ils ne seraient pas trop de trois pour aller voir de quoi il retournait mais devant la porte, il leur parut évident qu'ils n'entreraient pas sans équipement anti radiations dans ce bazar en réaction. L'accélérateur de particules avait du se mettre en route par ils ne savaient quel mystère ou alors ce pouvait être la chambre de fission, encore plus grave. Peut-être une attaque du système informatique pourtant high-tech ? Dument engoncés dans leurs scaphandres blancs, ils jetèrent un oeil par la vitre mais ne virent pas grand chose, aveuglés par la lumière qui irradiait toujours par vagues bleutées. Le chef passa sa carte dans le lecteur et la première porte s'ouvrit. Ils s'avancèrent dans le sas et la deuxième porte s'ouvrit sagement après que la première fut refermée. La lumière disparut instantanément, plongeant le laboratoire dans la pénombre. Hakelberg tâtonna pour trouver l'interrupteur mais lorsqu'il l'actionna, rien ne se passa. Milos braqua sa lampe torche devant eux parce qu'il avait perçu un mouvement dans l'ombre. Des silhouettes avançaient lentement, comme hébétées, mais s'approchant inexorablement d'eux, surgissant de toutes parts. " Qu'est ce que c'est que ce bordel ? " s'écria la sentinelle. Une des ombres, plus grande, leur parut vaguement familière. Elle avançait toujours, dans une sorte de vague fluide et transparente comme de l'eau qui tremblait.
- Professeur Stanzas ? C'est ... c'est bien vous ? Murmura Hakelberg terrifié.
Aucune réponse ne leur parvint, alors que le groupe de silhouettes continuait à progresser. La plupart semblaient jeter des regards inquiets autour d'elles comme si elles étaient désorientées. Seule la grande silhouette étrangement calme les fixait en mettant un pied devant l'autre. Lorsqu'elle fut à portée de main, ils virent le regard pulsant une lumière bleutée qui les fixait. Ils reculèrent instinctivement dans le sas et le chef du département passa la carte d'un geste affolé dans la fente du lecteur. La porte s'ouvrit dans leur dos mais celle du labo ne s'était pas refermée. Une grande main de glace la retenait à présent. La vague d'air tremblant s'avança au devant de cet individu qui semblait guider les autres et atteignit bientôt les trois hommes qui disparurent aussitôt sans un bruit. La longue cohorte sortit calmement du laboratoire et arpenta le couloir. Elle semblait devoir ne jamais finir, comme si elle était drainée par la grande silhouette. Dehors, deux voitures de la police du campus attendaient, tous gyrophares allumés. Le shérif prononça haut et fort la formule de sommation. Son adjoint se demandait s'il n'était pas victime d'hallucinations à cause d'une intoxication alimentaire. Le chili con carne de Rosa, chez qui ils avaient pris leur repas du soir, ne devait pas être frais.
- Qu'est ce que c'est que ce carnaval ? Allez, tous à terre, on vous embarque pour intrusion dans des locaux privés, bande de rigolos! Hurla le représentant des forces de l'ordre du comté.
Ils exagéraient ces étudiants, avec leurs blagues de potache. Carnaval en plein mois d'aout. Un pirate qui se prenait pour Johnny Depp, un autre qui semblait tout droit sorti des mystères de Paris avec sa redingote, et l'autre avec son pagne, sa perruque noire et ses yeux maquillées comme une danseuse du ventre, il se prenait pour Toutankhamon ? Et le type en guenilles avec des sabots ? Et quoi encore ? Ils avaient voulu se faire peur en entrant sur le lieu d'une enquête criminelle, un lieu plein de bidules dangereux en plus. Avec le savant tordu qui y travaillait, qui pouvait savoir, les engins qu'il avait trafiqués là bas dedans ? Il prit conscience beaucoup trop tard que le grand type à cheveux longs ressemblait drôlement au prof immigré qui avait disparu, précisément, même si ses cheveux avaient blanchi et raccourci singulièrement. Il prit conscience bien trop tard qu'ils avaient tous continué à avancer. L'autre lui toucha l'épaule et il disparut, arme et étoile comprise. L'adjoint et les deux patrouilleurs de l'autre voiture se firent englober par la vague et disparurent également. Ils continuaient à refluer du labo, en une troupe hallucinée qui semblait ne pas vouloir finir. Peu à peu ils se répandirent dans les rues, touchant au hasard certaines des personnes qu'ils croisaient. Celles-ci cessaient d'être, tout simplement.
Bientôt, la grande silhouette alla se réfugier sous une porte cochère et se laissa glisser, comme épuisée, contre un mur, et s'endormit accroupie. La vague ondoyante qu'il répandait s'évanouit et aussitôt, la petite foule qui l'avait suivi sembla sortir de l'apathie hallucinée par laquelle il les menait.
Tout semblait redevenu normal si on exceptait qu'une bande d'individus inconnus des services d'identité, un nouveau genre de clandestins, circulait maintenant dans une petite ville de province de l'état de Californie, que trois employés d'Holographic Journey Inc, un shérif et trois de ses hommes s'étaient volatilisés et qu'un grand type aux yeux luminescents venu d'on ne sait où était endormi sous un porche. En sommeil, pour le moment, car il avait besoin ou envie de se reposer. La jonction était faite, la brèche ouverte. Ce n'était que le début d'une nouvelle ère, d'un nouveau monde, d'un nouvel ordre: celui du Dévoreur de Temps |
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| « Invité »
Krakapsu
| Sujet: Autres Vies: Notre Maj de printemps Mer 10 Avr - 18:18 | |
| Chers Amis,
Voici Notre new de printemps, gourmande et un peu baroque, pleine de folie et de fantaisie... A déguster sans modération! Bonne lecture! Chers Lecteurs,
Voici pour cette majoration de printemps, une interview de la redoutable Mademoiselle Von Carter et de sa marionnettiste. Deux hommes courageux ont osé la soumettre au feu de leurs questions. Nous les en remercions.Question à la joueuse : Démétrios de Zéa: Pourquoi as-tu choisi pour situer ton personnage la période de la prohibition et les milieux mafieux ?Christiana Von Carter: J'ai choisi de situer Christiana dans les années 20,30 et 40, et plus précisément les milieux mafieux, parce que ces trois décennies m'attirent pour plusieurs raisons. Pour les années 20, c'est à cause de la mode. Surtout de Coco Chanel, femme libre, femme active. Les années 20 sont celles qui ont apporté ce que l'on retient d'elle aujourd'hui : les numéros 27, 29 et 31 de la rue Cambon où se trouve le fameux immeuble de la maison Chanel, le parfum N°5, la célèbre petite robe noire avec laquelle elle ose utiliser le noir en dehors du deuil. Et dire que cette icône textile de la mode n'est qu'un simple et long t-shirt noir créé par elle et pour elle, quand elle perdit Boy Capel. Elle contribue à la mode des cheveux courts, la coupe dite « garçonne ». Elle portait sans honte le pantalon. Son deuil aura aussi contribué à son succès. Aussi : le cardigan en jersey porté avec une jupe courte (plus courte que la normale) et un chapeau cloche... c'est Chanel ! Bref, j'aime les années 20 pour la mode, par Coco Chanel. C'était une femme, une vraie ! Pour les années 30 et le côté mafieux, ce sont des films comme Les Incorruptibles qui m'ont poussé à m'y intéresser. Capone, la prohibition, la mafia... Enfin, les années 40. Ce qui me plaît, c'est la musique (et les vieilles pub Coca-Cola XD). Surtout les Andrews Sisters. On combine les trois et voilà pourquoi Christiana se retrouve à cette époque. Quoi qu'on peut se demander si la mode à un quelconque lien avec elle. Mais si je voulais qu'elle passe son adolescence dans les années 30, elle devait forcément naître dans les années 20. Ludwik Cseszneky: je sais que c'est un peu déplacé, mais, voilà: incarnant déjà Christiana Von Carter avec brio, qu'est ce qui a motivé ta volonté d'interpréter Anita Detmers en second lieu ? Oui, je suis un peu curieux ...Christiana Von Carter: vant de me décider à adopter Anita, je me cherchais un autre PJ à jouer. Sur AV comme ailleurs. Cependant, quitte à me faire un nouveau PJ, autant le faire sur un forum que j'apprécie et dont j'en connais plutôt bien le fonctionnement, qui en plus est le forum ami de mon forum. Puis durant l'event, chacun avait la possibilité de tester un des prédéfinis. J'ai voulu tester Anita car l'ébauche de sa fiche me parlait plus que celle du chef des Illuminés. Je me suis donc essayée à Anita sur 2/3 posts dans l'event. Elle m'a plu. J'ai ensuite cru comprendre qu'elle était attendue. Elle me plaisait, j'avais envie de la jouer. Donc voilà, je me la suis gardée, maintenant, elle est à moi ! Attention attention ! Une maman à la recherche de son fils débarque dans les couloirs du temps !
Questions pour Christiana Von Carter Démétrios de Zéa: Vous avez dirigé le Bacchus ,donc été complice consciente et efficace d’associations de malfaiteurs, de règlements de compte sanglants, d’enlèvements, de tortures et de chantage, d’extorsions sous la contrainte, d’exactions de toutes formes, de proxénétisme, de rackett de petits commerçants, de toutes les activités louches liées aux jeux d’argent, de fraudes parfois homicides dans la circulation d’alcool frelaté. Oserai-je ajouter : etc...?. Finalement vous vous sentez victime plus que coupable et n’avez de regrets que pour vous-même. Diriez-vous que vous êtes amorale et/ou insensible ?Christiana Von Carter: Démétrios, vous pouvez oser ajouter « etc ». N'oubliez pas le vol d'enfant. Kyle n'est-il pas un parfait exemple de vol d'enfant ? J'assume pleinement le fait d'être froide, imperturbable et indifférente. J'ai évolué ainsi. Mais je ne suis pas pour autant dénuée d'émotion. Sinon je n'aurais pas fondu en larme sur le pont. Je n'aurais pas suivi le Dévoreur pour retrouver l'homme à qui j'ai refusé de révéler mes sentiments, et ce dans le but de les lui révéler. Donc oui, je suis insensible, mais pas totalement. Pour ce qui est de la morale, liée aux exactions de ma famille... Hmm... comment dire. J'ai toujours connu cela, les morts, les hommes ligotés à l'arrière d'une voiture, l'argent circuler dans des sacs vigoureusement tenu par un homme armé jusqu'aux dents. Au début je n'étais pas une complice consciente. C'était mon univers. Imposé par ma famille et l'éducation qu'elle m'a donné. Mais c'était le mien. Je dis « était » car je compte bien changer cela en voyageant à travers le temps et l'espace. Puis en grandissant, en prenant les décisions quand personne d'autre ne pouvait le faire... oui, j'avais conscience que je pouvais faire des veuves et des orphelins, des pauvres et des malheureux. Mais c'était le business, évoluant en suivant la définition du bien et du mal qui, chez les Von Carter, est différente, particulière, propre à notre milieu mafieux. J'en étais consciente mais je ne me sentais pas mal. De là à me considérer comme étant amorale... oui et non. Je le suis sans l'être. Je peux l'être si on suit votre morale. Mais je suis tout à fait morale si je suis celle de ma famille, si je suis notre morale. Ludwik Cseszneky: Ta quête semblant placée sous le signe affectif, pourquoi avoir choisi de jouer une ambitieuse ? Une exploratrice n'aurait-elle pas été plus indiquée ? As-tu l'intention cruelle d'exploiter Kyle et son cabinet médical pour couvrir de sombres trafics (laudanum, opiacées, jeunes patientes, colts bankers) ? Christiana Von Carter: Pour répondre à cette question, je vais citer les passages de descriptions apportées par le Dévoreur qui permettent de dire pourquoi je serai une ambitieuse et non une exploratrice. - Explorateurs a écrit:
- - Curieux et aventuriers, ils sont attirés par les découvertes de nouveaux lieux et de nouvelles époques qu'offrent les voyages dans le temps. Peu attirés par les enjeux de pouvoir et l'appât du gain, ils sont plutôt indépendants et neutres.
-De doux rêveurs que les explorateurs -Ce qui les pousse à provoquer le voyage temporel ou dans une autre dimension est simplement la curiosité et la soif d'ailleurs. Amasser du bien ou de la puissance ne les intéresse guère. Les explorateurs voyagent pour découvrir des choses. Je me moque pas mal des découvertes. L'époque de Démétrios ne m'a pas vraiment intrigué, je ne lui ai pas vraiment posé de question sur son environnement mais plutôt sur sa personne. Zorvan non plus, n'a pas suscité d’interrogation. De toute façon, pour moi, il n'était là que pour une chose : me faire passer le test pour me permettre de faire ce que je voulais. Zorvan l'a dit lui-même : - Zorvan a écrit:
- Elle le traitait en simple huissier qui, les formalités accomplies, allait illico lui ouvrir la porte pour « faire ce qu'elle avait prévu de faire ».
- Ambitieux a écrit:
- - Ceux-ci joueront le jeu du Dévoreur mais mettront à profit leur périple dans l'espoir d'une vie plus réussie.
- Le plus souvent, ils sont des êtres vénales ou arrivistes à la base. - Fonctions et métiers: Ils restent souvent en rapport avec leur activité passée. hommes d'affaires (spéculateurs en métaux précieux, fabricants d'armes, patrons de laboratoires pharmaceutiques), trafiquant d'armes (vendant ou essayant de vendre des armes anachroniques d'une époque à l'autre, ce trafic est soumis à validation de l'administration pour éviter tout grosbillisme), gangsters (passant d'une époque à l'autre en toute impunité après leurs méfaits) - Opportunistes, vénales, arrivistes, ils ne voient dans les voyages temporels qu'un moyen de s'enrichir et d'accroître leur pouvoir personnel et leur confort. L'égoïsme, le profit personnel... c'est ce qui caractérise l'ambitieux et qui, à mon sens, me correspond le mieux. Le cabinet médical de Kyle, c'est pour construire notre nouvelle vie, loin de l'ancienne où la famille nous étouffe. Mais avant d'arriver à cela, il faut déjà que je le retrouve. Tout est bon pour cela. Je serai prête à voler les pièces d'or de Démétrios pendant qu'il dort au coin du feu de la caverne où nous sommes coincés, pour ensuite aller les revendre dans un temps futur voire le mien, là où elles pourraient me rapporter gros. Et avec cet argent gagné à travers les couloirs du temps, il sera plus facile d'entreprendre des recherches pour retrouver Kyle. Quand les moyens sont là, tout devient plus facile. Avec des moyens, j'arriverai à mes fins. Peut-être que je deviendrai exploratrice quand j'aurai retrouvé Kyle et que je voyagerai pour découvrir des choses pendant qu'il travaillera. Mais pour le moment, ce n'est pas envisageable. Actuellement, je dois faire ce que j'ai prévu de faire. Adoptables | Kirsten Willomsdatter : Chef des Illuminés
par Alioshaa
Age: 18 ans Profession: Aucune Née à: Copenhague en 1513 Situation familiale: fille bâtarde de Kristian II de Danemark et de Hillevi Willomsdatter, nièce de Dyveke Willomsdatter Lieu de vie: Une maison bourgeoise de Copenhague. Métier actuel: Chef des illuminés, a assassiné son prédécesseur parce qu’il disait être son père. Liens: inconnus Signe distinctif: Kirsten est kleptomane.
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Histoire: La naissance de Kirsten fut un drame. Non que sa mère ne veuille l’aimer mais Dyveke était la favorite du roi, en était folle amoureuse et si elle pouvait tolérer qu’il se soit épanché sur sa sœur, il lui était intolérable que de cette passe, un enfant puisse voir le jour. Il y a des tourments et des amours beaucoup trop dévastateurs pour qu’une simple famille roturière s’en remette. Kristian II de Danemark vint à Copenhague pour être couronné et la famille Willoms l’y suivit. Le roi prit le temps de s’assurer de la bonne santé de la jeune mère et de l’enfant et en fut particulièrement ému. Dyveke ne comprit pas son intérêt pour sa cadette aux petits seins mais le roi, fort d’un honneur intarissable, promit de garder l’enfant à l’abri du besoin. Par cette déclaration, la tante jura de se débarrasser de Kirsten. Une riche famille bourgeoise que la situation arrangeait. Elle était à la fois admirée, crainte et méprisée, une étrange trame de vie. Sigbrit, mère des deux maîtresses du Roi tenait la Maison d’une poigne de fer et ne négligeait en rien les affaires. Kirsten grandissait et Hillevi devenait passablement paranoïaque pour la vie de sa fille. Plusieurs accidents s’étaient produits lorsque la petite était sous la surveillance de sa tante et celle-ci feignait à peine de n’y être pour rien. Les tensions étaient insoutenables mais nul homme ne voulait épouser les dames du Roi pour les éloigner ainsi l’une de l’autre. Sigbrit décida alors d’offrir une maison à Hillevi et sa fille et le roi garantit une installation des plus confortables. Pourtant, quelques mois plus tard, Hillevi tomba malade et en moins d’un mois, elle mourut. Sigbrit accusa son aînée mais elle n’eut pas le temps de prouver son innocence qu’elle trouva à son tour le fond du lit. Kirsten avait 4 ans et la cour avait décidé d’anéantir les petits « extras » du Roi pour ne point ombrager son mariage avec Isabelle d’Autriche. Parce que sa douleur fut sincère, Sigbrit et le Roi s’entendirent et organisèrent la mort des criminels aristocrates. Liés dans le secret de Kirsten, ils restèrent très proches et la grand-mère fût gratifiée des fonctions de ministre des Finances du Roi. Kirsten grandit en un petit vase clos et surprotégé pour la tenir loin de la vie politique. Sans doute que cette forme de captivité sociale la marqua car dès qu’elle se promenait à l’extérieur, il lui était impossible de s’empêcher de s’emparer de bricoles souvent sans valeur pour la rapporter dans son « nid ». Les guerres faisaient rages et Sigbrit envoya régulièrement sa petite fille en province pour la protéger bien qu’elle-même ignorât le nom de son père. La ministre finit par rejoindre le roi aux Pays bas où elle fût malheureusement emprisonnée et où on la condamna pour sorcellerie à cause de son influence sur le souverain en perdition. Kirsten n’avait que dix ans et dût s’épanouir seule, sous la tutelle d’une gouvernante et d’un précepteur qui finirent par lui révéler son rang de bâtarde. La prière était un refuge comme un autre surtout pour une enfant à qui on empêchait de créer des liens avec l’extérieur. Elle voua une haine silencieuse à son sang royal et convoita dans ses rêves les plus fous la vie de ses demi-frères et soeurs légitimes. Elle réussit même à poser les yeux sur certains d’eux et dès l’âge de quatorze ans, elle trouva une façon d’extérioriser son injuste situation. Elle fit enlever de temps à autres des jeunes gens au faciès similaire et après leur avoir infligé plusieurs blessures en leur faisant jouer le rôle des enfants privilégiés, elle prenait plaisir à les regarder mourir de faim ou de septicémie. Ici s'arrête l'histoire écrite de Kirsten et commence votre travail. A vous de rédiger la suite de sa fiche à votre guise en intégrant les éléments suivants: - Sa description physique et psychologique
- Kirsten, jusqu’à ses dix huit ans cultive un rapport de défi avec Dieu, lui montre comme il l’a créée et comme elle en est plus forte.
- Le Dévoreur entendant ses prières, elle le reçoit comme un cadeau de ce Dieu qui lui ouvre une voie pour être encore plus puissante.
Ce que vous pouvez rédiger au fil des RP après validation: - Elle va comprendre que d’autres voyageurs ont des contacts avec le Dévoreur et les avoir eux c’est s’approcher de lui.
- Elle décide de faire enlever de nombreux enfants car plus ils sont jeunes, plus ils seront malléables au Grand Oeuvre de l’Ordre, elle en torture parfois s’ils ressemblent à ses demi-frères.
Conditions de validation: identique à celle des autres PJ. Vous devez en outre intégrer cette fiche à la fiche modèle d'empreinte des Voyageurs et y ajouter toutes les précisions de jeu qu'elle renferme ( pnjisation, crédit avatar, rythme de postage, ect) Les brèves d'Autres Vies ✦ Il y a 16 Voyageurs qui arpentent à ce jour les couloirs du Temps et des Mondes Parallèles, dont 14 Citoyens et 2 Amis.✦ Ils ont fait 1170 pas dans les couloirs d'Autres Vies. ✦ Autres Vies est sorti du néant le 08/08/2011 et a été découvert par de nouveaux Voyageurs le 20/08/2012. ✦ Nous avons 8 Citoyens en chemin dont : - Deux sont enfin lâchés dans les couloirs de l'Infini et vont avoir fort à faire en Korzenie, face aux mammouths et hommes préhistoriques. Mais rien ne peut entamer la détermination d'un Démétrios de Zéa, fils de la grande cité d'Athènes et d'une Christiana Von Carter, fille d'un parrain de la mafia à la grande époque de la prohibition. Comment un Grec antique et une jeune femme ayant un coltbanker dans son sac à main vont-ils survivre au bord de la Baltique, en pleine ère du feu ? Vous le saurez en lisant Rien ne vaut un bon foyer.
- Trois autres ont également entamé un périple des plus étrange dans l'Antichambre de Zorvan. Aurore, la jeune novice au coeur brisé, est confrontée à ses peurs les plus secrètes et Nelson risque de vivre la plus surprenante expérience de sa vie de jeune savant et de devoir renoncer à quelques principes. Qu'adviendra-t-il lorsque leurs chemins vont se croiser ? Vous l'apprendrez en lisant le récit de leurs aventures dans l'Antichambre. A ce sujet, un hussard hongrois un peu incontrôlable a pénétré par accident dans le domaine du Gardien. Celui-là devra être surveillé de très près car il y a fort à parier qu'il ne soit pas un candidat au voyage de tout repos.
- Enfin nous souhaitons la bienvenue à 2 nouvelles citoyennes en chemins: Hadley Fairfield et Anita Detmers. Deux personnages attachants et au caractère fort dont nous ne manquerons pas de suivre l'épopée temporelle. Le personnage d'Anita a enfin été adopté et va bientôt pouvoir prendre la tête des Révoltés et botter les fesses du hongrois ombrageux. Hadley vient de croiser la route du Dévoreur de Temps qu'elle prend pour un pervers... Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes... Celui d'Autres Vies !
✦ Autres Vies, c'est la possibilité de jouer dans 12 contextes différents alliant le fantastique, l'historique et l'onirique. Toutes les époques, tous les univers imaginables, tous les replis de votre inconscient, de vos rêves, le passé, le futur... Vos aventures ne connaîtront plus de frontière... ✦ Autres Vies, c'est la possibilité d'incarner rapidement un deuxième personnage, du moment que le premier a franchi la porte plasmique de l'Antichambre mais aussi d'adopter un personnage. Renseignez-vous auprès des Guides.✦ Nous avons actuellement 4 forums partenaires dont un forum Ami et un annuaire. Toujours en quête de qualité plutôt que de quantité, nous avons fait le choix de nous passer de certains partenaires dont l'éthique s'est révélée ne pas nous correspondre. Toute demande de partenariat sera étudiée avec la plus grande bienveillance. Nous sommes particulièrement attentifs aux jeunes forums débutants et jeunes annuaires et préférons les petites structures aux usines. ✦ Nous vous proposons 5 groupes auxquels votre voyageur peut s'affilier. Une majoration des groupes a été effectuée par notre cher Alceste afin de vous permettre d'introduire nuance et subtilité dans la psychologie de votre personnage permettant ainsi une richesse de jeu accrue. ✦ Notre exigence minimale d'activité demeure d'un message RP par mois et nous étudions au cas par cas les demandes de mise en attente des fiches et comptes lorsque les raisons sont justifiées et le ton courtois. La dérogation ne pourra toutefois pas dépasser deux mois d'inactivité complète. Il n'y a pas de période de suppression de comptes sur Autres Vies. Les Guides prennent pour référence la date de votre dernier RP.✦ De nombreuses majorations au Code Temporel paraissent régulièrement dans les Missives des Guides puis sont ajoutées au règlement d'origine. Le changement le plus notable est que nous avons levé l'imposition d'un nombre minimal de ligne pour les RPs. Désormais il n'y a plus de plancher mais sachez cependant que vous aurez des difficultés à ne poster que des messages de 10 lignes sur Autres Vies. Cependant, il est possible, à présent, de le faire lorsque l'action in RP l'exige.✦ Autres Vies, c'est enfin, un évent par trimestre, ouvert aux invités et aux forums amis. "L'extraordinaire Noël de Mr Zorvan" a connu un succès indéniable alors qu'au Bal, les invités sont en plein émoi suite à une violente explosion à l'étage supérieur. Le troisième et dernier volet débute avec une dinde qui a eu chaud au croupion et une enquête qui s'annonce difficile pour démasquer les responsables. Après le banquet et la danse, place au suspens chez les Picpoul ! News by Autres vies 2013- 01 © Crédits Avatars : medieval by frenzyy, fonds: brio-cadre-photo-boro, chocolat, chocolat_fondu_1_-387068587, horloge-chocolat-de-montagne, horloge-gourmande-chocolat-a-la-folie, horloge-math-matheux, horloge chocotab, iv040_wall_clock_rust_lr, oeuf-moucheté-en-chocolat-.jpg Design by Le Dévoreur de Temps © |
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| « Invité »
Krakapsu
| Sujet: Re: Autres Vies Jeu 11 Juil - 7:39 | |
| Chers Amis !
Voici les échos du Temps estivaux à déguster les doigts de pieds en éventail, confortablement installé! Un cocktail d'aventures à consommer sans modération ! Bonne dégustation !
Les Guides d'Autres Vies L'Histoire des Premiers Gardiens
L'être, l'existant s'inscrit toujours en trois dimensions pour vous, mes chers amis. Sans vouloir vous faire réviser vos cours de géométrie, chaque être vivant est contenu dans un parallélépipède. Votre imagination humaine fertile vous a fait en ajouter une instinctivement: la quatrième dimension. The Twilight zone... Qui se souvient de cette série qui en fut inspirée, ou encore de cette chanson d'un groupe un peu métallique ? La quatrième dimension est en vérité le temps. Et il est déjà extraordinaire de se dire que nous sommes tous des voyageurs dans le temps... De notre naissance à notre mort, notre enveloppe corporelle et notre esprit se déplacent à travers une époque, certes dans une linéarité et un sens invariable ... En apparence. Pourtant on vous a caché quelque chose que votre faculté mentale pourrait sentir si l'homme n'utilisait pas uniquement une faible partie de son cerveau. Il existe une cinquième dimension, tout comme il existe un cinquième élément. Cette cinquième dimension est l'imagination et le cinquième élément est celui qui la génère: vous ! Vous pensez que la réalité, VOTRE réalité, est la seule et l'unique ? Et si en vérité, le monde dans lequel vous évoluez n'était qu'une des versions au nombre infini que chaque être vivant génère par son mental unique ? On le sait à présent, les perceptions de la douleur, du plaisir, des couleurs, de la température, des sentiments varient à l'infini selon les individus. Et s'il existait autant de variables que d'individus ? Et si chacun d'entre nous vivait dans une version différente de cette réalité qu'on croit unique ? Et si quelques rares privilégiés pouvaient aller d'une réalité à l'autre, sans aucune limite de temps et d'espace ? Cela n'expliquerait-il pas bien des mystères non élucidés ? Cela ne donnerait-il pas une piste pour comprendre les êtres si atypiques ou avant-gardistes qui ont jalonné notre Histoire ? Si le temps ne s'écoulait pas de façon linéaire mais au fil des sensations et des désirs de chacun ? Ne dit-on pas lorsqu'on est coincé dans un lieu qui nous déplait , en des circonstances désagréables "cela m'a paru un siècle " ou lorsque nous regardons un bon film ou sommes avec l'être aimé" le temps a passé à une vitesse" ? Et si nous avions tous, sans le savoir, la faculté de déformer le temps ? Juste parce que nous l'imaginons au fur et à mesure. Et toutes ces impressions de "déjà-vu" ? Si elles n'étaient que le résultat de passages successifs dans une même dimension ou bien dans des dimensions étonnamment proches les unes des autres ?
Il se peut bien que nous ayons tous cette capacité à nous déplacer dans les différentes dimensions générées par d'autres êtres mais que nous l'ayons oublié pour la plupart... Je ne vous surprendrais pas en vous disant qu'un de nos contemporains a découvert par hasard que ses dons sensoriels n'étaient pas juste un peu plus développés que chez la plupart des siens, mais qu'il suffisait de les activer chez chacun d'entre nous pour que nous nous déplacions dans ces dimensions comme de simples voyageurs. Cet homme se nomme Vladimir Stanzas et il est né à l'aube du XX°siècle. D'autres avaient fait cette découverte bien avant lui. Mais aucun n'avait pu la transmettre à un autre être vivant. Bien entendu tous ceux qui avaient ce talent n'allaient pas le porter et l'utiliser de la même façon et très tôt, les premiers voyageurs se reconnurent et se rapprochèrent puis fondèrent une sorte de Comité de Vigilance des Voyageurs. Il s'agissait de contrôler un minimum le trafic des Voyages dans le Temps et leurs usagers. Ils créèrent une sorte de sas psychoplasmique maintenu en l'état par leurs volontés conjuguées: ils l'appelèrent l'Antichambre. Avez-vous déjà vu un péage sans surveillance ? Une douane, sans douanier ? Un site d'exploration sans guide ? Il fallait tout cela à l'Antichambre, pour filtrer, analyser, éprouver, former les voyageurs qui s'y présentaient. Le premier Gardien de l'Antichambre était recruté ou plutôt désigné parmi tous les réprouvés qui pouvaient exister dans les différents univers, et jeté dans cette excroissance fantasmagorique qui regroupait tous les mondes pouvant être imaginés et existants. Un couloir sans fin s'étirait, donc la monotonie n'était brisée que par le claquement d'une porte qui s'ouvrait puis se refermait. Le malheureux était condamné à y errer jusqu'à ce qu'un autre Gardien s'y trouve projeté ou que son esprit se désagrège à force de n'être qu'une entité séparée de son corps. Et il avait pour charge d'éprouver les Voyageurs qui se découvraient un talent et se retrouvaient propulsés contre la porte de l'Antichambre. La mort survenait souvent avant même que le Gardien ne pût accueillir le malheureux aventurier. Peu, très peu de candidats passaient les épreuves et le métier de Gardien était d'un ennui mortel. Les Gardiens se succédaient donc rapidement terrassés par l'inanité de leur existence.
L'Histoire du dernier Gardien
C'est ainsi que j'arrivai, moi, Zorvan, Grand Prêtre Guerrier d'Aralia, déchu, condamné à l'errance dans l'espace intersidéral par mes paires, sur votre petite planète d'un bleu insolent. A mon atterrissage, j'étais très attendu. On m'avait repéré et la défaillance de ma capsule était sans doute programmée par un voyageur infiltré dans la garde prétorienne de mon cher Empereur, celui-là même qui avait prononcé ma disgrâce parce que j'avais convoité la femme qu'il se destinait. Peut-être était-il lui-même Voyageur ... Lorsque je repris conscience, je ne m'éveillais pas dans ma capsule mais dans l'Antichambre. Je n'étais plus moi-même... Je le remarquai très vite, mon corps n'était plus aussi matériel qu'avant. Je le sentais toujours mais il était comme détaché de mon esprit, loin de moi. Je découvris bientôt que j'avais acquis de nouvelles facultés qui venaient s'ajouter à mes nombreux dons purement araliens. Ainsi je pouvais passer à travers les murs et me déplacer où bon me semblait dans mon immense geôle du moment qu'il s'agissait de franchir trois portes bien précises dont j'avais la clé. On m'avait doté d'un trousseau de clefs très fourni mais je n'avais trouvé moyen d'ouvrir que ces trois seules. On ... vint me rendre visite pour m'expliquer que je devais me réjouir qu'on m'ait laissé la vie et que j'allais accomplir une noble mission. Mais très vite je fus révolté par le carnage qui se produisait dans l'entonnoir temporel. Pourtant j'étais condamné à prendre en charge ceux qui arrivaient à s'accrocher à la porte et à entendre les cris de ceux qui la rataient et filaient happés par le néant. A défaut de pouvoir l'empêcher, je résolus de m'en préserver pour ne pas devenir fou et j'empruntai à différents voyageurs chevelus et musiciens leur son que je mémorisai sur mon Akshar afin de couvrir les bruits insoutenables qui me parvenaient.
Puis, un jour, il arriva contre la porte, avec ses cheveux longs et noirs. J'avais l'impression de voir un frère. J'aurai pu l'accueillir bien mais j'avais le projet de m'évader qui me taraudait déjà et il fût ma première victime, celui sur lequel je tentai la première manoeuvre d'extraction. Il était tout à fait apte à me remplacer et je connaissais sa vie en lisant dans son esprit. Aucune chance que sa famille ait survécu. Je ne l'enlevais à personne ... Mais il était d'un autre avis. Les hommes et leurs espoirs perdus et éperdus ... Nous nous battîmes de toutes les façons possible et finîmes en corps à corps contre la porte qui s'ouvrait , se fermait puis s'ouvrait à nouveau. Il avait réussi les tests et j'aurai dû le relâcher mais j'avais ajouté des épreuves pour me donner le temps de trouver le moyen d'échanger nos états. Notre affrontement violent entrouvrit le vortex temporel et nous y projeta tous deux et c'est alors que se produisit le phénomène qui demeure encore inexpliqué mais est sans doute la clef de ma liberté. Il absorba une partie de mes pouvoirs, ce qui fit blanchir sa chevelure et transforma son regard. Il parvint, à mon grand dam, à me rejeter dans l'Antichambre. Suite à cet événement, il disparut dans les couloirs du temps mais je constatai qu'il avait entrainé à sa suite, tous les nouveaux arrivants qui s'étaient trouvés projetés dans l'Antichambre durant notre corps à corps. J'appris par la suite qu'ils avaient tous été projetés en 2012 sur le campus de l'université de Berkeley. Je sus également que Stanzas y faisait de fréquents aller-retours, comme s'il avait choisit ce temps et ce lieu comme un camp de base provisoire. Provisoire, car je savais pertinemment que le vrai fief de celui que je surnommais à présent le Dévoreur de Temps, parce qu'il effectuait plus de déplacements qu'aucun autre voyageur recensé, se trouvait à Targoviste au début du XX° siècle...
Mais je perçois les vibrations de la porte et je vais devoir vous laisser pour accueillir un nouveau voyageur. La prochaine fois, si vous êtes sages, je vous conterais un autre bout de mon histoire ou peut-être bien, de celle du Dévoreur.
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Quelques chiffres ✦ Il y a 19 Aventuriers qui arpentent à ce jour les couloirs du Temps et des Mondes Parallèles.
✦ Ils ont fait 1625 pas dans les couloirs d'Autres Vies.
✦ Autres Vies est sorti du néant le 08/08/2011 et a été découvert par de nouveaux Voyageurs le 20/08/2012.
✦ Autres Vies, c'est la possibilité de jouer dans 12 contextes différents alliant le fantastique, l'historique et l'onirique. Toutes les époques, tous les univers imaginables, tous les replis de votre inconscient, de vos rêves, le passé, le futur...Vos aventures ne connaîtront plus de frontière...
✦ Autres Vies, c'est la possibilité d'incarner rapidement un deuxième personnage, du moment que le premier a franchi la porte plasmique de l'Antichambre mais aussi d'adopter un personnage. Renseignez-vous auprès des Guides.
✦ Nous avons actuellement 9 forums partenaires dont un forum Ami et un annuaire.
✦ Nous vous proposons 5 groupes auxquels votre voyageur peut s'affilier.
✦ Notre exigence minimale d'activité demeure d'un message RP par mois . Une souplesse rarement égalée quant au rythme de jeu est permise sur Autres Vies, car nous cultivons le plaisir d'écrire bien plus que la production massive de messages. La seule exigence des Guides est d'être informés pour mettre en place des stratégies afin que les autres joueurs ne soient pas pénalisés par une absence.
✦ Pour ceux qui ont la plume frénétique et une forte disponibilité, de 3 mini intrigues, en lien ou pas avec le fil majeur du forum, sont proposées à l'initiative des Guides et des joueurs. Nous insistons toutefois sur le fait que la qualité doit être privilégiée par rapport à la quantité de RP. | Nouveautés en jeu... Vous voulez pouvoir jouer rapidement ou encore découvrir le concept d'Autres Vies d'abord par les yeux d'un personnage simple à incarner afin de vous imprégner petit à petit de l'intrigue directrice ? Incarnez un Non Voyageur lié à un Voyageur Quoi de plus simple pour un joueur voulant s'intégrer à l'intrigue du forum rapidement que d'incarner un non voyageur . Voici les conditions de jeu : ✦ Dans l'époque choisie, il pourra jouer comme sur tout autre forum de cette époque avec l'indéniable plus qu'apporte Autres Vies : côtoyer des personnages qui voyagent dans le temps. ✦ Mais aussi avoir l'espoir d'en devenir un lui-même par l'intermédiaire de son référent voyageur et ce lorsqu'il aura atteint le nombre de 50 messages rp en mode non voyageur. Car tous les joueurs choisissant d'incarner un personnage non voyageur devront se choisir un lien avec l'un de nos voyageurs, lien qu'ils intégreront au background de leur personnage. La nature du lien est laissée à l'appréciation du nouvel arrivant et du voyageur désigné (étant bien entendu que ledit voyageur peut décliner la demande sans avoir à se justifier). Le staff n'interviendra qu'en cas de non respect des règles du forum et du back ground. ✦ Pour incarner un personnage non voyageur ancré dans le futur il faudra toutefois avoir un lien avec un personnage pouvant se rendre dans le futur, par conséquent dont le joueur a 50 RP à son actif. (actuellement Démétrios, bientôt Christiana et Aurore) ✦ La validation ne nécessite pas un passage par l'antichambre mais reste soumise au respect de toutes les autres conditions d'entrée en jeu. La fiche doit être postée dans la partie Citoyens en précisant bien la mention [PJNV ou Citoyen lié]. Elle sera lue et prévalidée puis transférée dans la partie "Citoyens Liés" ou débutera le RP avec le référent Voyageur. ✦ Il est à noter qu'un Voyageur peut avoir autant de liens non voyageurs qu'il le souhaite. Istvan Cseszneky Avatar : Nicholas Rogers (négociable) Nom: Cseszneky Prénom: Ludwik Ordre: Révolté Epoque d'origine: XIX° siècle Lien recherché: Istvan Cseszneky, cherche son frère disparu : Extrait d'un courrier envoyé par le Comte Ferenz Cseszneky, leur père "Tu sauras enfin, et c'est la pire nouvelle que j'ai à t'annoncer depuis la mort de mon aîné Antoni lors d'un duel, que ton autre frère, notre cher Istvan, est porté disparu depuis plus de deux semaines. Son régiment était cantonné près de Vienne et dans une période inactive, aussi personne ne comprend sa disparition et beaucoup pensent à un crime de droit commun. Je suis effondré et votre mère tout autant." Istvan a-t-il été fait prisonnier par les armées françaises? Blessé et amnésique, ce qui expliquerait qu'il laisse sa famille sans nouvelles? A vous d'écrire le destin du cavalier hongrois. Sachez, quoiqu'il en soit, que son frère le cherche... Lien vers la fiche de Ludwik |
Humeurs et Pensées Bientôt un an et nos deux premiers Voyageurs validés ! La phrase a de quoi surprendre et donnerait des yeux ronds à plus d'un fondateur et d'un joueur, prêterait à rire sur les annuaires, enfin, la majorité, ne soyons pas définitifs. Oui, Autres Vies fêtera sa première année d'ouverture au mois d'août, et ses deux ans de création par la même occasion, puisque sa gestation a duré un an.
J'avais pensé vous gratifier d'un éditorial annuel à cette occasion mais j'ai souhaité devancer l'appel pour diverses raisons. La première est qu'il faut dire les choses lorsqu'on en ressent l'envie et le besoin et ne pas différer ce qu'on n'est jamais certain de pouvoir écrire demain. La seconde est que l'expérience "Autres Vies " est tellement spécifique qu'elle est, plus que toute autre, parfois malmenée par les doutes qu'elle suscite.
Au soir de la validation de nos premiers voyageurs, qui m'émut plus que je ne saurais dire, et probablement plus que de mesure, j'avais envie de vous dire merci. Merci tout d'abord, à ceux qui sont encore là malgré l'étrangeté du voyage et son rythme si particulier, ses modalités si étranges. Merci, également, à ceux qui n'ont fait que passer, furtivement ou en s'attardant un peu, puis finalement sont partis. Tous vous avez contribué à votre mesure à faire d'Autres Vies ce qu'il est aujourd'hui. Merci aux plumes qui nous offrent déjà de beaux RP, merci à ceux qui nous en promettent à travers leur fiche, merci aux partenaires d'un jour ou de toujours. L'empreinte que vous aurez laissé sur cet univers et son fondateur, qu'elle soit positive ou négative, a contribué à son édification.
Merci !
A ceux qui doutent et s'impatientent peut-être dans l'ombre, à ceux qui n'ont jamais vu cela ailleurs et voudraient que ce soit comme ailleurs, je dis... Autres Vies ne sera jamais comme ailleurs. Autres Vies est Autres Vies. Personne n'est obligé d'aimer un rythme lent ou une longue épopée avec un guide avant de pouvoir caracoler sur les chemins hasardeux de l'aventure absolue. Le contexte est si vaste (certains disent même qu'il est appétissant) qu'on voudrait le dévorer sans plus attendre, qu'on voudrait tout et tout de suite.
Sait-on que si on est guidé et aiguillonné durant une période aussi longue, entraîné sur des chemins auxquels on n'aurait jamais pensé, c'est justement pour y penser et pour comprendre un peu ce qu'est Autres Vies. Prendre la mesure de l'aventure qui nous est proposée là. Une utopie, une dystopie, un conte, un voyage dans les époques, vues par plusieurs esprits (je t'entraîne dans mon Moyen-Age, emmène-moi vers ta Renaissance ...) Chacun a une façon de "voir" ou d'imaginer chaque époque, mais aussi le rêve, les souvenirs, les univers paradoxaux. Et chacun peut entrer dans l'imaginaire de l'autre. Quel jeu de miroirs sans fin... Que de possibles à envisager et même à inventer... Car Autres Vies, c'est vous qui le construirez en arpentant ses couloirs... C'est vous déjà qui le construisez. Autres Vies, c'est notre Tour de Babel de l'Imaginaire à tous. Prenons le temps de la construire, prenons le temps de l'écrire ensemble...
Prenons le temps que nous passons à jouer, en prenant notre temps. S'il est un moment où l'on doit prendre son temps, c'est bien celui du jeu, du rêve et de la réflexion. A son petit fils qui s'étonnait de voir courir des hommes sur un sentier de randonnée, un homme sage disait : "Laisse-les courir et prenons le temps de prendre le temps à regarder cette montagne. Ils prendront bien le temps de mourir, tu sais, à défaut de prendre le temps de vivre..." Chaque fois que je me dis "Vite! Vite, je dois faire ça. Ahhh, je suis pressé..." au sujet des loisirs, je repense à cette phrase et je me dis "Non ! Nous passons déjà notre journée à courir. Pourquoi se hâter pour s'acquitter de quelque chose qu'on fait pour s'amuser. Ne sera-ce pas meilleur, bien meilleur en prenant son temps ? "
Bien sûr, la notion du temps est élastique et chacun a son rythme. Parfois, même, la vie fait que l'Homme change de rythme. C'est naturellement ce qu'il faut respecter. Si on peut ralentir sans dommage son rythme habituel pour attendre l'autre, parfois, il est difficile d'accélérer pour rattraper l'autre sans risquer de déraper et de faire une sortie de route. Pour moi, la sortie de route sur Autres Vies serait d'écrire un texte à la va vite, pour le rendement, parce que j'aurai cédé à la pression de devoir faire vite parce qu'on m'attend, ou parce que répondre vite fait ferait venir du monde et donnerait plus l'impression que je veux vous contenter. Ce serait une sortie de ma route car je n'écris pas sur commande, parce que je préfère que vous soyez peu nombreux mais assidus, parce que je veux vous contenter mais pas au détriment de ce que j'écris. Si je dois choisir entre la rapidité et la qualité, mon choix est arrêté. Heureux les génies qui parviennent à conjuguer les deux, heureux mais rares: soyons modestes et reconnaissons qu'il est difficile de parvenir aux deux tout à la fois. Ma lenteur conjuguée avec celle d'un forum naissant fait que vous endurez une attente encore assez longue pour pouvoir lire une réponse à vos écrits. Soyez assurés que cette attente va se réduire avec l'accroissement du nombre de validés qui va entraîner une multiplication des possibilités de RP pour chacun.
Pour autant, soyez assurés que je ne renoncerai pas au système de validation que vous trouvez long pour certains, sans doute du fait de mon temps de réponse, mais aussi de votre envie de profiter pleinement des possibilités de jeu. Il a sa raison d'être qui vous échappe peut-être. Il est inscrit dans les fondements d'Autres Vies et n'en sera pas retiré parce que tout joueur qui sera parvenu au terme de cette validation aura probablement entrevu les possibilités de jeu qui vont s'ouvrir à lui et n'aura plus envie de partir. Si l'esprit du jeu d'Autres Vies ne lui convient pas, il s'en ira avant et ne laissera pas un partenaire de jeu dans l'embarras. Qu'il interrompe en cours de validation un RP avec un MJ est moins dommageable que de laisser en plan un partenaire joueur après une validation express qui ne lui aura "coûté" aucun effort. Sur Autres Vies, il n'y a pas de place pour l'"easy RP"; le "j'écris sans réfléchir et sans me prendre la tête", même les non voyageurs qui auront une validation plus courte devront jouer avec des Voyageurs patentés et estampillés farfelus de la plume et givrés de l'imagination, des validés de l'aventure extrême... Ce sera leur épreuve, leur baptême du feu à eux...
Alors, à ceux qui pensent que la validation est longue et linéaire, je répondrais ceci: sans doute est-elle longue, oui mais Autres Vies ne fait pas signer de contrat d'exclusivité à vos plumes, et libre à vous de satisfaire votre boulimie rpgique en d'autres lieux (à ce sujet, notre forum ami propose des intrigues absolument diversifiées, dont certaines, mais pas toutes, répondront à votre soif de "rapidité" et je pense que dans nos forums partenaires, vous trouverez votre contentement, enfin, quoiqu'il en soit les forums ne manquent pas où l'on vous répondra dans la journée). Sans doute est-elle linéaire, oui, sur un mois, mais si on la prend dans son ensemble, a-t-on jamais vu validation plus diversifiée ? Deux MJ, dont un sera incarné par les joueurs validés eux-mêmes, une rencontre avec un autre joueur, quatre lieux de RP différents (époque d'origine, deux lieux dans l'Antichambre, un lieu de validation finale), RP avec MJ puis sans MJ, des rebondissements personnalisés ... J'ai une autre vision de la linéarité... La validation peut durer six mois, parfois moins, parfois plus ? Oui peut-être mais la question qu'il faut se poser est la suivante. Vous amusez-vous ou pas durant ce temps ? Prenez-vous du plaisir à répondre aux écrits de vos interlocuteurs ou vous ennuyez-vous ? Si c'est le cas, alors vous devriez déjà être partis. Sinon vous avez le virus Autres Vies... Et c'est là tout le bien que je vous souhaite.
Je vous remercie de votre engagement sur Autres Vies et vous assure du mien à vouloir vous faire vivre de bons moments et de belles aventures par l'écrit. Je vous donne rendez-vous au mois d'août pour célébrer ensemble la première année d'existence de notre terrain d'aventures et je gage que d'ici là le nombre de validés aura été multiplié par cinq.
Votre dévoué Dévoreur de Temps (qui en manque parfois cruellement) Le fondateur et esprit libre d'Autres Vies
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De nouveaux voyageurs De la désillusion de Hadley Fairfield. Hadley est une jeune femme à l'abord sympathique, enjoué même jusqu'à ce que la règlementation puritaine américaine prenne des mesures drastiques sur la vente d'alcool, l'interdisant totalement et renversant l'équilibre familial des Fairfield, détenteurs d'un débit de boissons depuis des décennies, propulsant le père adoré et emblématique de la jeune femme vers l'illégalité salvatrice. Ravagée, Hadley se renferme, quitte ses parents pour travailler dans la couture qu'elle affectionne. Son existence est austère mais semble lui convenir jusqu'à ce qu'une seconde désillusion l'anéantisse. Tomber amoureuse et devenir maman est un rare bonheur, le devenir seule, être reniée, quittée est un terrible malheur qu'elle combat en mettant de côté ses principes. Elle vend son âme en détroussant les plus riches pour que son petit garçon, la lumière dans ce tunnel sans fin, accède à une autre qualité de vie. Mais le priver de son amour trop fréquemment ne va-t-il pas les tuer tous les deux ? Lorsque le Dévoreur lui propose un étrange marché, Hadley se sent malmenée, en danger mais lorsque l'on a presque renoncé à tout, une alliance nouvelle s'envisage, non ? C'est un Voyage que Hadley fera peut-être... Anita Detmers, une lionne vengeresse Médecin militaire et mère fraîchement divorcée. Voilà ce qu'aurait pu être la vie d'Anita si sa fille au pair n'avait pas enlevé son fils. Elle lui avait laissé un mot : "Je rentre chez moi, Madame. J'emmène Damian avec moi... Ne le cherchez pas, vous ne le retrouverez pas, j'en prendrais grand soin, il ne manquera de rien. C'est mon fils à présent.". Le mot de trop. Anita plaqua tout. Son métier, sa volonté de sauver des vies, sa propre vie, sa promesse à son père défunt. Elle laissa tout tomber pour partir à la recherche de la chair de sa chair. Puis elle LE rencontra. Celui qui devait l'aider. Celui qui finalement, est à l'origine de tout, même de l'enlèvement de son fils. Anita n'a plus qu'un objectif : retrouver son fils tout en se vengeant. | Incarnez-les! Venez visiter la galerie de nos adoptables ! *cliquez sur les images pour accéder aux fiches |
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Coups de projecteur sur ... Démétrios Comme à chaque édition des Echos du Temps, voici l'interview d'un Voyageur par ses comparses. Cette fois c'est Démétrios qui se prête au jeu. Hadley: Alors...question à la joueuse : Tu le sais, tu me fais rire parfois jusqu'aux larmes, est-ce que c'est un talent d'écriture et d'imagination que tu as toujours eu ou que tu as peaufiné au fil du temps ? Je précise car la réponse est presque évidente : tu l'as peaufiné ce talent beaucoup et en peu de temps donc c'est très naturel ou pas ?
Tu es très indulgente et je t’en remercie. J’ai toujours aimé inventer des histoires. Avant les RPG, je n’écrivais que pour moi, et je suis alors plutôt du genre heroic fantasy, grandiose, romanesque, illisible ! mais quand j’écris pour les autres, il est vrai que j’aime souvent tirer les situations vers l’ironie ou le loufoque, ton que j’ai souvent dans la correspondance. C'est une manière de m'exprimer assez spontanée chez moi sitôt que je sais que quelqu'un me lira. J’aime cependant bien écrire aussi dans le registre sérieux, l'action dramatique ou épique. Mais c'est bien plus exigeant. Et puis le désespoir ou l'héroïsme par pages entières...on finit par être aussi désespéré que le personnage sans jamais devenir plus héroïque. Le rire est un moyen de se sortir de trop d’émotions. En plus, le rire est communicatif plus que les larmes et c’est un masque qui protège tout le monde.
Au personnage : Y'a-t-il une histoire spécifique à ce bonnet que tu arbores et qui est ta marque de fabrique ? Hasard, choix stratégique ?
Démé répond très excité : - Oui oui ! C’est Lycias mon grand frère Voyageur qui me l’a donné pour que le Dévoreur me reconnaisse immédiatement lors de notre rendez-vous. A l’époque le Dévoreur n’avait pas son appareil à lire les pensées. Il n’entendait pas les énormes soupirs que je poussais en vendant de l’huile à des Barbares marrants mais qui ne parlaient pas grec et donc il ne m’avait pas repéré et c’est Lycias qui lui a parlé de moi. J'ai gardé le bonnet parce que j’aime beaucoup mon frère. Mais je ne sais pas encore pourquoi Lycias l' a choisi. Je le lui demanderai quand je le reverrai.
Christiana Von Carter: Démé-marionnettiste : Pourquoi avoir écrit dans ta fiche de présentation : "MADE IN CHINA. NE PAS LAVER" pour l'étiquette du bonnet. Le bonnet de Démétrios vient d'une époque où la laine ne se lave pas ? Serait-ce un bonnet "autowash" ? Cette étiquette se voit encore parfois. On la trouvait avant que ne se généralise le code par symboles internationaux (la machine à laver barrée d’une croix) D’ailleurs, le bonnet n’est pas en vraie laine. "Laine bizarre’ dit, dans sa fiche, Démétrios qui ne connaît pas les fibres modernes. J’aurais pu aussi mettre ‘Lavage à la main conseillé’. Il fallait simplement un contraste entre la platitude prosaïque de l’injonction et l’interprétation quasi sacrée qu’en fait Démétrios qui ne la comprend pas. C’est un peu comme le culte de la bouteille de coca dans le film "Les dieux sont tombés sur la tête".
Démé-marionnette : Zorvan t'a fait la surprise de te propulser dans l'époque et le lieu de son choix après ton passage dans l'antichambre, créant ainsi une troisième et dernière épreuve en compagnie de Christiana. Si tu avais eu la chance de choisir toi-même pour ton premier voyage, où serais-tu allé, à quelle époque et l'aurais-tu fait seul ou accompagné ?
- Le Dévoreur envoie toujours un compagnon pour notre première aventure hors de l'Antichambre et j'ai eu droit à une charmante coéquipière. Quant à l'époque, j’aurais demandé à assister au combat de Zeus contre les Géants afin d'y rencontrer Héraklès ... Comment, ce n’est pas historique ? Ah bon... alors j'aurais aimé suivre le navigateur Pythéas de Marseille, dans son voyage vers les glaces du Cercle Polaire ou être admis dans l'armée d'Alexandre le Grand en marche vers la Perse et la Bactriane. Mais ce voyage dans le temps aurait été peu dépaysant puisque ces personnages sont mes contemporains. Tandis que les Mammouths, ça vous sort de l'Antiquité ! d'ailleurs, je ne connaissais rien des divisions historiques à l'époque. Vous rendez-vous compte ! Je suis un Antique et je ne le savais pas et..
La narratrice étouffe le bavard avec son bonnet.
Ludwik:
Question à l'interprète de Démétrios: Si on te demandait quel aspect d'Autres Vies tu préfères ? Tu n'apprécies pas du tout ? Que répondrais-tu ? Quel aspect d’Autres Vies je préfère ? Le concept de base, et ceci dès mon premier coup d’oeil, le 23 octobre 2011, quand j’ai reçu une invitation à me rendre sur un Forum nommé Autres Vies, qui était en construction et où je me suis inscrite le 31 novembre, après avoir lu les premiers textes fondateurs. Le joueur est invité à s’approprier le monde, le cosmos, et toutes les époques de tous les temps, plus tout ce qui n’existe pas et qu’il peut inventer. Mais en plus et je dirai SURTOUT, ces infinies possibilités de RP ne sont pas laissées au hasard mais structurées par un scénario central qui fait que chaque RP réalisé, aussi libre d’inspiration soit-il, est ou sera une pierre dans l’édifice et non un des blocs erratiques dispersés dans un no man’s land vaguement consensuel autour de la notion du voyage dans le temps. Et tout ceci suggéré de façon simple, sans emphase et même avec un humour sous-jacent. Autres Vies est un forum sérieux, épique, lyrique, réaliste, d’inspiration mais où on peut aussi rire et délirer en cours d’écriture. Je ne m’en prive pas.
Ce que je n’apprécie pas du tout ? - Le bouton 11. il faut toujours avoir les mains propres. -la couleur indigo de Zorvan qui se détache mal sur le fond noir sur mon PC et que je suis obligée de surligner pour lire ce qu’il dit. -le fait que le Dévoreur ait des yeux dits pulsants, ce qui signifierait que ses yeux émettent des radiations suivant son rythme cardiaque. Mais il n’y a pas assez de précisions. De quelle nature sont ces radiations ? Sont-elles dangereuses pour les voisins du professeur ? Pulse-t-il en continu ? Les voyageurs confirmés ont-ils le droit de pulser ? Ce manque de rigueur scientifique dans la description me surprend.
Question à Démétrios, le personnage: Si Démétrios devait choisir une époque autre que la sienne pour s'installer et y vivre, laquelle aurait sa préférence ?
Choisir, c’est se limiter! On n’a pas de limites sur Autres Vies. Mais bon, je vais faire un effort pour rester dans la Maj. En fait, moins qu’une époque, ce sont plutôt des moments dans l’histoire qui vont me plaire quand je pourrais me brancher Internet et rattraper mon programme d’histoire forcément encore très lacunaire. Par exemple, le voyage d’Eirikr Thorvaldsson dit le Rouge qui le fait aborder au Groenland, y fonder une colonie qui dure de la fin du Xe siècle à celle du XIVe. Son fils Leifr va découvrir le Vinland, les îles et la côte de l’Est américain. Eirikr n’a pas voulu le rejoindre mais moi je suivrai Leifr. Ah, la vie rude et saine au grand air, les mocassins en caribou, le vin de vigne sauvage, les saumons grillés et les sombres forêts du Nouveau Monde. Je serai le premier Grec à réciter Homère pour les baleines du golfe du Saint-Laurent. |
Rumeurs de l'été ... |
Le Dévoreur se serait coupé les cheveux mais il parait qu'il arbore parfois une perruque choucroute à la Marie-Antoinette... Démétrios apprécierait la compagnie des dames de moeurs légères et Christiana adore qu'on se prosterne à ses genoux et avoir des esclaves. |
© by Autres Vies crédits: en tête: The_time_keeper_by_Sleax, pelle et un seau sur une plage by Ratchanida Thippayos |
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