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« L'art de Spéculer sans jamais se lasser »
Sun Hee
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Rencontres/Découvertes: |  Sujet: Le conscient n'est que la partie emmergée de l'iceberg...  Dim 8 Juil - 21:45 | |
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 20h-22h
Tel une Ombre je me faufile parmis vous Elle s’avance jusqu’aux rails, toujours fixant la lune qui l’illumine. Elle rayonne sans le savoir. Quelques dernières notes et elle se tue. La lune lui semble sourire et la jeune femme s’en réjouit. Soudain elle réalise où elle est. Elle regarde autour d’elle, comment y est elle arrivé ? La lune éclaire le ciel noir d’où passent quelques nuages. Elle est debout au milieu d’un quai envahit par la végétation. Elle se baisse et caresse cette terre qui lui est familière. Elle n’est pas anxieuse, bien qu’elle ne sache pas qui elle est, elle se sent bien. Elle n’a pas peur. Les odeurs, les lumières, ce silence pesant. Tout cela fait partit d’elle inconsciemment. Et comme disait Freud, le conscient n’est que la partie émergée de l’iceberg, donc imaginez ce qui se trouve en dessous. Où avait elle apprit cette citation ? Elle n’en sait rien et… Elle s’en fiche. Elle soupire s’enivrant du silence plat de la nuit. Elle est encore accroupie, seule. Elle n’a besoin de rien d’autre, surtout pas de quelqu’un d’autre. Pourtant, des pas se font entendre.
Elle ne se retourne pas. Elle n’a pas peur. La personne s’arrête dans son dos. La jeune femme se retourne et sourit au jeune homme devant elle. Elle voit dans ses yeux qu’il est perdu. Peut être un peu effrayé aussi, et les rayons de la Lune ne laisse douter qu’il a pleuré. Elle a envie de le prendre dans ses bras, de le réconforter mais elle ne fait rien. Cet acte pourrait être mal interpréter. En le regardant bien, la jeune femme remarque qu’il la dépasse bien d’une tête, voir deux sans ses talons. Il ressemble plus à un épi, long et fin. En soit, il n’est pas vilain. Des reflets roux, des yeux bleus. Il n’est pas courant. Il a un visage enfantin mais semble trop vieux pour un petit câlin de réconfort. En faite, elle est rassurée. Rassurée que ce ne soit que lui qui l’ai suivie. Mais elle est aussi triste, triste pour la jeune femme restée accrochée au bras de l’homme aux cheveux gris.
Un coup de vent la fait trembler et voler ses cheveux. Ce bol d’air frais lui fait aussi comprendre qu’ils se sont assez observés. Deux statues qui se regardent. Ca fait bizarre. Elle prend son courage à deux mains et se lance. Elle l’a déjà fait, elle peut le refaire.
« Fraîche nuit n’est ce pas ? »
Quoi c’est tout ? Quelle phrase pourrie. Elle en est dégoûtée. Elle sourit pour se donner de la contenance mais elle sait qu’elle rougit. Alors, elle lisse sa robe mais comme elle descend, elle la remonte. Et ne sachant que faire de ses mains, elle trifouille ses cheveux. Faut qu’elle se calme, sauf qu’elle n’a pas conscience de ce qu’elle fait. Parler à un inconnu la dérange tellement. Comment peut-elle être aussi timide ? Le jeune homme ne répond pas. Il n’y a rien à répondre d’ailleurs. Un peu de courage et elle lance une seconde phrase.
« Comment vous appelez vous ? »
Voilà qui est mieux. Sauf que s’il est dans le même cas qu’elle, il ne va pas pouvoir lui répondre et lui avoir posé la question va le déranger. Aurait-elle encore fait une gaffe. Elle se dandine, mal à l’aise. Jouant avec ses pieds et ses cheveux en attendant qu’il daigne répondre quelque chose. |
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Crescendo
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Rencontres/Découvertes: | | Sujet: Re: Le conscient n'est que la partie emmergée de l'iceberg... Mer 11 Juil - 9:51 | |
| Crescendo errait toujours sur le quai, les yeux perdus dans le vide, rouges. Il voulait savoir qui il était et que cette sensation qu'on lui a arraché une partie de son cerveau cesse. Il regarda autour de lui, le train était toujours là. Par terre, les pavés grisatres étaient salis des trasses de chaussures noires. Des mauvaises herbes poussaient entre les dalles. Cet endroit faisait assez peur, il semblait fantôme. Encore plus parce qu'il faisait nuit. Une sorte de brouillard se diffusait par moment et un frisson parcoura Crescendo qui était pourtant chaudement vêtu. Une fatigue psychologique l'atteint, alors qu'il continuait à marcher à l'aveuglette, les regard posé sur ses chaussures marrons qui claquaient contre les pavés.
Soudain, une silhouette. La fille rousse de tout à l'heure. Il s'arrêta derrière elle alors qu'elle était accroupie par terre. Doucement, elle se retourne et lui sourit. Le visage de Cescendo reste impassible, inexpressif. Il est incapable de montrer quoique ce soit à cet instant. Il a juste la gorge nouée. Il a juste froid. Il a juste un peu peur de cet endroit et de ne pas savoir qui il est. La fille l'observe, le détaille. Il ne se sent pas mal à l'aise pour autant, il reste là sans rien faire. Un vent frais viens faire trembler une fois encore Cescendo alors que la jeune fille prenait la parole.
Crescendo reste silencieux, pourtant content que la jeune fille brise ce silence. On le l'avais jamais détaillé de la sorte. En même temps pourquoi l'aurait-on fait ? Il n'était même pas beau. Enfin, ça c'était ce qu'il pensait. Il était d'accord avec la fille. C'était une nuit vraiment fraiche. Mais aucun son ne daignait sortir de sa bouche. Il grimaça, c'était mal poli comme attitude. Perdu dans ses pensées, il ne remarque pas l'agitation de la jeune fille qui lui demande son prénom.
Son prénom ? Lui demanderait-elle... son prénom ? Il regarda la jeune fille d'un air désolé. Qu'est-ce qu'il aurait aimé pouvoir répondre a sa question. Oui, sans aucun doûte. Mais malheureusement pour elle, et aussi pour lui, la réponse de cette question était enfouie quelque part dans son inconscient. Comme tout ce qui touchait a sa vie, d'ailleurs. Il regarda la jeune fille, la gorge serrée, les yeux embrumés par des larmes. Il aurait aimé se contenir, mais il était si perdu.
- je sais pas, lachâ-t-il, sa phrase étouffée par un sanglot. |
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Sun Hee
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Rencontres/Découvertes: | | Sujet: Re: Le conscient n'est que la partie emmergée de l'iceberg... Mer 11 Juil - 10:30 | |
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20h-22h
Tel une Ombre je me faufile parmis vous Le clair obscur permet à l’adolescente de voir le visage du jeune brun se contracter. Elle a fait une gaffe. Une phrase et elle gaffait. Elle est vraiment incapable. Néanmoins, il articule une petite phrase afin de lui répondre : Il n’en sent rien. Effectivement, ils sont tous dans ce cas, la jeune femme l’a sentit dès qu’elle est arrivée. Tous les mensonges de l’homme aux cheveux blancs tombaient. Le jeune brun recommence à sangloter. Sans vraiment y faire attention, elle se rapproche de lui et le prend dans ses bras. Se laisse faire, ne montrant aucune résistance. Alors qu’elle le tient dans ses bras, elle remarque ce qu’elle vient de faire. Comme si c’est la chose la plus normale du monde, prendre un inconnu dans ses bras. Cet acte peut être assez embrassant. Toutefois, il lui semble que l’inconnu a besoin d’un peu de tendresse.
Ils restent ainsi quelques minutes, silencieux. Puis d’une voix emplie de tendresse, la jeune femme murmure que ce n’est pas important, un nom ce n’est rien. Ils n’en ont pas besoin. Qu’est ce qu’une identité après tout ? Rien. L’on peut être quelqu’un sans avoir de nom. Elle espère que ces paroles réchaufferont son petit cœur triste.
Le vent de la nuit fait encore une fois de plus son apparition. Elle tremblote dans sa petite tenue. Passant un bras autour des épaules du jeune homme –non plutôt autour de la taille du jeune car il la dépasse bien de plusieurs têtes- elle commence à le pousser. Elle a froid et cherche un endroit pour s’abriter, la gare lui semble l’endroit idéal. Les deux jeunes personnes entrent donc la gare. Il ne fait pas spécialement chaud, mais ils sont abrités du vent. La gare est vaste, avec la faible lumière, elle fait peur. Pour ne pas se laisser aller à la découverte d’évènements pouvant l’angoisser, elle recherche les toilettes. Et oui, elle ne va pas laisser son compagnon avec le visage encore rouge. En traversant le hall, elle sent un court en d’air chaud la transpercer. Envieuse de cette chaleur, elle recherche d’où vient la source. Des escaliers descendent à sa droite et un panneau, un peu éclairé par les rayons de la lune transperçant les fenêtres, indique le métro. Sa curiosité l’emporte, elle s’y rendra surement. Pour le moment, ils continuent leur marche. Sans réfléchir, elle entre dans les toilettes pour femme, un reflexe. A tâtons, elle cherche un peu d’électricité. Sous ses mains, elle sent un lavabo, remontant un peu, une glace puis une lumière. Il y a surement un interrupteur dessus.
Et la lumière fut ! Terreur, elle se retrouve face à face avec une femme. Elle recule de plusieurs pas angoissée. C’est en faisant ce mouvement qu’elle se rend compte que c’est elle. Juste elle. Elle soupire puis inspire pour calmer son cœur qui fait encore des bonds. Ses mains tremblent encore mais elle n’y prend pas garde. Elle se rapproche et s’observe. Tout d’abord elle se trouve plutôt mignon avec ses longs cheveux roux, ses petits yeux, son petit nez. En y regardant de plus près, elle remarque la tâche de son mascara sur sa joue, son crayon qui s’est déposé en dessous de l’œil, ses lèvres qui n’ont pas d’éclat. Aussi elle a un œil légèrement plus petit que l’autre. Mais ce détail l’obsède. Sa frange – car elle a une frange – n’est plus à sa place et ses cheveux sont en désordre. Non, maintenant elle se trouve vraiment affreuse. D’un geste habituel, elle se recoiffe. Puis fouillant dans son sac, elle déniche un mascara et un crayon. Après avoir lavé son visage à l’eau, elle les utilise. Ceci faisant, elle se trouve un petit bouton sur le front. Elle cherche désespérément du fond de teint. En recherchant, elle se rend compte qu’il y a des objets sur le lavabo. Ils ne sont pas seuls ! Ils ne sont pas seuls !! Elle allait exploser de joie avant de se rendre compte que ce pourrait être des méchants. Mais la gare est vide, sans bruits. S’emparant du rouge à lèvre, elle l’utilise et le glisse dans son sac. Bien, maintenant elle ressemble un peu à quelque chose. Elle trouve sa tenue trop vulgaire mais elle ne peut rien y faire bien sur. Elle regarde le jeune homme. Pendant quelques minutes elle l’a oublié. Soudain elle se rend compte de tout ce qu’elle n’avait vu durant la nuit. Les petits yeux du jeune brun, ses cheveux aux reflets roux, sa sensibilité. Oui il est assez mignon. Elle sourit puis se reprend.
« Que fait-on des objets ? »demande-t-elle en désignant un paquet de chewing-gum, un vieux téléphone et un agenda. |
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Crescendo
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Rencontres/Découvertes: | | Sujet: Re: Le conscient n'est que la partie emmergée de l'iceberg... Jeu 12 Juil - 18:05 | |
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Des bras l'encerclent alors que ses larmes redoublent. Il se sent bien. Il est étonné mais se sent bien. Il avait la sensation de quelque chose de nouveau. N'avait-il jamais eu quelqu'un dans ses bras ? Pourtant, il avait dix-sept ans, ça aurait dû être normal qu'il ait déjà tenu une fille dans ses bras, non ? Il se sentait comme un enfant qui a besoin d'être protégé. Et c'était ce que cette fille lui offrait. Il ferma les yeux et enfoui sa tête dans le coup de la jeune femme. Il perdit instantanément la notion du temps. Il ne saurait dire combien de temps il est resté là, dans les bras de cette jeune femme qui avait su le réconforter alors qu'il ne se connaissaient absolument pas. Cette jeune femme qui avait senti de quoi il avait besoin alors que lui-même n'en savait rien du tout.
Doucement, elle lui murmure qu'un nom n'est rien, qu'il n'en n'ont pas besoin. Il acquiesce silencieusement d'un mouvement de tête et resserre son étreinte. Il ne veux encore rester quelques secondes ainsi, mais un coup de vent se fait sentir. La jeune fille tremble contre Crescendo et le pousse vers l'intérieur de la gare. A l'intérieur, une lumière jaunâtre semblant venir de néons en fin de vie clignote irrégulièrement, n'éclairant pas grand chose. Le hall de gare est grand, la peinture est écaillée et le carrelage extrêmement sale. Mais au moins, ils ne sont pas dehors. La jeune fille se dirigea vers les toilettes et Crescendo la suivi. La perspective de rester tout seul dans ce vaste hall ne lui plaisait guère.
Elle allume puis recule, surprise. Crescendo la regarde, croyant revivre sa propre expérience dans le train. Qu'est-ce que ça peut être angoissant de se retrouver face à un reflet qui nous appartient et qui ne nous est pourtant pas familier... Elle se rapproche soudain du miroir, s'observe. Semble être a peu près contente de ce qu'elle voit jusqu'à... une tache de mascara. Crescendo la regarde, choqué. Mais que fait-elle ? Et c'est quoi tout ça ? Des instruments de torture ? Femmes. Humanoïdes de sexe féminin icompéhensibles.
- T'as pas besoin de tout ça, dit-il appuyé contre le montant de la porte, T'est très jolie.
Elle lui sourit. Le détaille, encore une fois. Il va s'y habituer. Oui. Aucun soucis. Il rougit et détourne la tête quand la jeune fillea présent remaquillée et recoiffée lui demande ce qu'il vont faire des objets qu'ils ont dans les poches. Il sors ses cigarettes, son briquet, ses feuilles de partition et son Ipod qui ne marche toujours pas.
- Bonne question, dit-il en grimacant. |
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| | Sujet: Re: Le conscient n'est que la partie emmergée de l'iceberg... Ven 13 Juil - 13:38 | |
| Elle les avaient observés depuis le début de par son omniprésence. Pas un instant Elle n'avait quitté la compagnie de sa petite protégée. Mais Elle se faisait discrète, silencieuse et invisible. Sa protégée se dirigeait vers un miroir. Non ! Elle devait l'en empêcher ! Mais c'était trop tard, elle s'était regardé dedans. Elle ne pouvait plus rien y faire, Elle se devait d'obéir à ses règles. Elle laissa s'échapper une sphère lumineuse juste derrière Ombre qui se figea à hauteur de son visage. Ceci est pour toi mon enfant, dit- Elle d'une voix paisible dans l'esprit d'Ombre - Spoiler:
Touche la sphère au prochain tour et tu auras le droit à un joulie souvenir 83
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Rencontres/Découvertes: | | Sujet: Re: Le conscient n'est que la partie emmergée de l'iceberg... Ven 13 Juil - 15:08 | |
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« On va les prendre. Comme ça, si on retrouve leur propriétaire ont pourra leur rendre. »
Crescendo hocha la tête, se disant que c'était plus sage. Mais si tout le monde avait perdu la mémoire comme eux, le propriétaire ne reconnaîtrait certainement pas ses affaires. Crescendo regarda une dernière fois ses affaires avant de sortir une cigarette de son paquet et de l'allumer.
- J'ignorais que je fumais. Il rigola puis ajouta : En même temps j'ignore tout.
Plus rien à voir avec le jeune homme de tout à l'heure. Il se surpris lui même. En même temps, c'était grâce à elle. C'était elle qui l'avait rassuré. Il lui souris avant de tirer sur sa cigarette et de grimacer.
- T'as déjà essayé ? Demanda-t-il à la jeune fille.
Pourquoi fumait-il ? Etait-il quelqu'un de trop stressé ? Ouais, ça en avait l'air. Ou alors peut-être était-ce juste pour faire bien devant les autres ? Pour se donner un genre ? Mais avait-il seulement des amis ? Il regarda Ombre. Ben oui, maintenant il en avait une. Elle avait encore froid, et lui demanda si ils pouvait aller dans le métro. Le jeune homme acquiesça, avant de reporter son attention sur sa cigarette en train de se consumer. Il cracha la fumée quand il vit la jeune fille se placer devant lui. Que se passait-il donc ?
Les yeux écarquillés, il lâcha sa clope par terre, toute son attention étant retenue par une sorte de boule lumineuse diffusant de la lumière dans les toilettes. Ombre était de plus en plus intriguée par cette sphère et Crescendo, pas rassuré lui dit de ne pas la toucher, mais, la jeune fille, comme en transe avança le bras et la toucha quand même. Crescendo avança et la prit dans ses bras, comme pour la protéger. Son regard était captivé par la boule, mais il ne voulait pas lâcher la jeune fille, peut-être était-ce dangereux... |
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| | Sujet: Re: Le conscient n'est que la partie emmergée de l'iceberg... Ven 13 Juil - 18:34 | |
| C'est bien mon enfant, souviens toi, murmura-t- elle à sa jeune protégé. Cependant, le jeune homme qui l'accompagnait s'était accroché à elle pour l'en empêcher. Personne ne s'interpose dans ses règles, personne. Elle utilisa de son pouvoir pour faire venir à elle les plantes qui dormaient, tapis dans l'ombre, afin de faire s'écarter le jeune homme de sa petite protégée. Ne crains rien mon enfant, je vais m'occuper de lui, susurra-t- elle à Ombre. - Spoiler:
Le trac monte, doucement mais sûrement. Un frisson d'excitation et d'angoisse parcourt tout son corps d'adolescente. Elle ne se sent pas prête. Elle relève une mèche rousse sur sa tête, d'un geste mécanique et désarticulé. Le grand miroir de sa loge lui renvoie son image, terrifiée et amoindrie. Elle se fait toute petite, en espérant qu'on l'oublie. Mais on ne peut pas oublier la voix qui mène la danse, pas vrai ? Doucement, elle porte une main à sa joue. Celle-ci est pâle, sans éclat, blêmie par le trac. Ses yeux sont cernés de mauve. Ses iris brunes sont écarquillées, et n'arrivent pas à se poser sur quelque chose plus d'un instant. Même sa belle crinière rousse n'a pas le volume escompté.
Elle ne se plaît pas. Elle ne se plaît plus. Seule sa tenue semble lui convenir. Il faut arranger tout ça. Ça ne va pas du tout. C'est la catastrophe. Du maquillage, vite, du maquillage ! Il faut cacher tout ça ! Elle pare frénétiquement ses cils de mascara, attrape du fond de teint, du blush, la poudre vole autour de son visage comme un nuage protecteur. Là. Ça va mieux. Elle se sent rassurée. Rassurée qu'on ne la voit pas vraiment, derrière son maquillage. Et puis, c'est plus joli, une fille maquillée. Elle se saisit d'un crayon, le porte vers sa paupière. Un mouvement près d'elle attire son attention. Pourtant, elle ne se retourne pas. Pas la peine. Elle sait qui c'est. Même si elle lui a demandé de rester seule un moment, elle était sûre qu'il se montrerait quand même.
"T'as pas besoin de tout ça. T'es très jolie au naturel."
Si. Si, elle en a besoin. C'est psychologique, il lui en faut pour ce soir. Sinon, elle ne sait pas ce qu'elle va faire. Elle se sent démunie, sans ça. En regardant de nouveau dans la glace, elle voit sa silhouette qui ouvre la porte. Mais comme l'arrière de la loge est mal éclairé, et que les ampoules brillent sur son miroir, elle se l'imagine plutôt qu'elle le voit. Qu'est-ce qu'il en sait, d'abord ? Il n'est pas à sa place. Il ne va pas chanter devant un public pour la première fois. Il a sûrement oublié ce que ça fait, depuis le temps. Et puis, lui, il n'a jamais été timide. Sa voix se fait plus encourageante :
"Allez, viens, c'est le moment."
Elle se lève et décolle enfin son regard de son reflet, laissant traîner ses prunelles sombres sur les divers guitares et caisses de batterie qui jonchent le sol. Avec un sourire angoissé, elle se dit que sa loge est vraiment très mal organisée. "C'est le moment", se répète-t-elle mentalement. "C'est le moment".
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Sun Hee
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Rencontres/Découvertes: | | Sujet: Re: Le conscient n'est que la partie emmergée de l'iceberg... Ven 13 Juil - 19:07 | |
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20h-22h
Tel une Ombre je me faufile parmis vous Avant qu’elle ne touche la sphère la voix rassurante de ses rêves touche ses pensées. Elle lui dit que c’est pour elle. Souriante, radieuse, La jeune femme la remercie en un murmure. Son compagnon l’attrape. Il a peur pour elle. Elle sourit. Elle n’a pas peur elle. Elle sait qu’elle ne court aucun danger. Elle veut le remercier mais c’est la première fois qu’il la tient et elle ne veut pas gâcher cette sensation. La voix revient : c’est bien mon enfant, souviens toi. Les souvenirs. Son identité. Qu’est ce que ça. Alors qu’elle touche elle ne sent plus les mains chaudes et rassurantes du brun-roux. Elle se retourne vivement pour voir qu’il est prit dans des plantes. Elle s’apprête à l’aider mais trop tard, elle est prise dans le tourbillon et en une dernière pensée elle entend la ville qui lui dit qu’elle s’occupe de son ami. Elle veut se défendre, sortir de ce truc, résister. Non elle ne peut pas. Son ami est à la merci de sa protectrice. Elle s’en veut mais bien vite une scène se déroule devant ses yeux, la captivant.
Son visage se détend complètement, ses yeux sont vides. Elle ne réagit plus, n’assistant qu’à la scène qui se déroule devant elle. Une star. Elle était une star. Enfin sauf si le concert c’est mal passé. Sa robe est magnifique. Et elle a raison, avec du maquillage elle est superbe. Puis le souvenir s’arrête la replongeant brutalement dans la réalité. Non ! A-t-elle chanté ? Que chantes-t-elle ? Elle a encore tellement de questions. Elle hurle :
« Pourquoi ?! Pourquoi me laisser dans le doute, sans avoir de réponses ! Pourquoi ?!
Elle en a marre, elle est transit par le froid et… Son compagnon ! Dans des lianes. Non ce n’est pas tolérable. Déjà qu’elle n’a qu’une moitié de réponse elle ne va en plus perdre la seule personne qui l’apprécie. Elle hurle à nouveau !
Comment l’a-t-elle appelé ? Crescendo ?! Bon ba ce sera crescendo désormais. Retournons à la situation. Elle est énervée contre ELLE, celle qui lui parle dans ses rêves, celle qui s’introduit dans ses pensées, celle qui ne lui donne qu’un bout de son identité et celle qui attaque la seule relation qu’elle ait.
« Lâche-le ! Lâche-le !! Tu m’entends lâche le ! »
Elle courre, trébuche contre une liane et s’étale sur le sol. Pourtant elle se relève vite et attrape la branche qui tient son compagnon. Elle n’a pas la force de faire lâcher la plante. Alors elle pleure de désespoir. Dans un souffle elle implore :
« Ne lui fais pas de mal, s’il te plait, rends le moi. Ne lui fais pas de mal… » |
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Rencontres/Découvertes: | | Sujet: Re: Le conscient n'est que la partie emmergée de l'iceberg... Ven 13 Juil - 19:57 | |
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Des choses horribles sortent des jointures des pavés et grossissent. Ils entourent Le jeune homme qui commence à prendre peur. Des grosses plantes. La jeune fille se retourne et le vois. Une mimique de surprise se dessine sur son visage avant qu'elle se retourne. Crescendo ne comprends pas ce qu'il se passe, il se débat contre les plantes et songe à crier. Mais crier quoi ? Il ne connait même pas le prénom de la jeune femme.
Il la regarde, horrifié. Elle à l'air vide, comme si son âme était en train de la quitter. Il crie de toutes ses forces, priant pour ne pas qu'elle l'abandonne. Il lui hurle de rester avec lui. Mais ses forces l'abandonne, il cesse de crier, épuisé. Les lianes le tiennent toujours. Ses jambes tremblent, et ses larmes coulent, rendant flou toute la pièce. Il se calme au bout d'une ou deux minutes, quand la jeune fille crie dans le vide qu'elle veux des réponses.
Il la toise, silencieux, les yeux grands ouverts. De quoi parle-t-elle ? Elle se tourne vers lui, frissonnant de froid, et se rends conte de ce qui arrive au jeune brun. Elle crie « Crescendo ». Il se fige. Elle a peur pour lui. Il lui sourit, il veut la rejoindre. Pendant un instant, il songe à prendre son briquet et foutre le feu a ces satanées plantes, mais si il fait ça, il meurs. Et la jeune fille risque d'être coincée par les flemmes et de ne pas pouvoir s'enfuir. Hors de question.
Elle tire de toute ses forces pour faire lâcher Crescendo. Il est heureux. Désespéré mais heureux. Elle déploie tant de forces pour lui. Juste pour l'aider. Cette fille est un ange. Elle supplie qu'on le relâche et c'est avec tendresse qu'il la regarde et essaye de la rassurer comme il peut.
- Pleures pas ma belle, pleure pas, elles vont partir ces plantes.
Il ne croyais même pas ses paroles. Mais que pouvait-il dire d'autre ? La voir comme ça était insoutenable. Il voulait que ces putains de plantes le laissent partir, il voulait la consoler, il voulait tout simplement partir de cette ville, reprendre le train et fuir. Avouons-le, ce qui était ici était flippant. |
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| | Sujet: Re: Le conscient n'est que la partie emmergée de l'iceberg... Sam 14 Juil - 10:25 | |
| Elle était contrariée devant cette scène. Elle ne voulait que la défendre, que la protéger de cet impétueux et sale engeance qui s'était accroché à sa protégée. Mais cela ne semblait pas lui plaire. Elle en était triste, l'implorant de libérer le jeune homme. Elle ne voulait pas car elle voulait lui faire comprendre qu'il n'avait pas à la toucher mais elle ne voulait pas que sa protégée souffre d'avantage. Elle finit par projeté le jeune homme à travers une porte au néon rouge, donnant sur des rails.
Voilà mon enfant, lui dit-elle contrariée, ta volonté est faite. |
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Rencontres/Découvertes: | | Sujet: Re: Le conscient n'est que la partie emmergée de l'iceberg... Lun 16 Juil - 10:10 | |
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20h-22h
Tel une Ombre je me faufile parmis vous Alors qu’en vain l’adolescente se battait pour libéré son ami, ce dernier chuchota qu’elles allaient partir. Qu’il ne fallait pas qu’elle pleure. Elle ne voulait pas pleurer mais elle était tellement bouleversée. Ce qui était étrange car ce garçon n’était qu’un inconnu pour elle. Mais bon, elle devait surement s’attacher facilement aux gens. Elle se rapprocha et faute de pouvoir le libérer elle caressa les cheveux de l’adolescent. Au fond d’elle, la jeune femme sentait Elle contrariée. Mais elle s’en fichait. Elle lui avait déjà causé tant de tracas. L’adolescente ne se sentait pas du tout triste d’inverser les rôles.
Puis soudain elle fut renversée en arrière par la plante. Assise par terre, la jeune femme ne vit que son ami partir en volant vers la source de chaleur. Elle cria. Encore. Rageusement, elle entendit Sa voix lui dire que c’était bon, qu’Elle lui avait obéit. La jeune rousse lança dans le vide en regard noir emplit de haine. Néanmoins, elle lui murmura un petit merci coincé entre ses dents. Alors que la plante disparaissait, la jeune femme se leva d’un bond. Elle s’approcha de la porte donnant sur le métro mais au moment de la franchir elle s’arrêta. Elle se délecta de la chaleur qui en surgissait. Elle avait déjà perdu assez de temps. Crescendo était en bas, surement mal en point, à l’attendre. Elle inspira profondément et s’enfonça dans les profondeurs du métro. Il n’y faisait pas clair mais elle descendit la rampe d’escalier sans tomber.
Elle se rapprocha sur le quai mais elle avait peur. Elle avait peur de crier et de réveiller on en sait quoi. Soudain elle vit une ombre sur les rails. Elle sursauta mais se rendit vite compte qu’il ne s’agissait que de son ami. Machinalement, elle regarda à droite et à gauche puis descendit sur les rails. Il n’était pas inconscient, ce qui était déjà une bonne nouvelle. Elle s’assit sur les talons et posa la tête du jeune homme sur ses cuisses. Elle lui caressa les cheveux ne cessant de le questionner s’il allait bien. Puis, les larmes revinrent. Elle avait eut si peur de le perdre. Elle savait que c’était de sa faute si son ami avait été balancé comme ça. Et puis, l’adolescente était bien ici mais elle savait que le garçon ne l’était pas forcément. Pourquoi avait il dut tomber dans ce train lui aussi ? Elle sanglotait tout en caressant les cheveux du jeune homme et tout en ruminant ces mauvaises pensées. Et elle savait, elle savait qu’il n’y aurait pas de métro c’est pourquoi elle resta là à lui caresser le visage dans cette chaleur et sur ses rails. |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
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| | Sujet: Re: Le conscient n'est que la partie emmergée de l'iceberg... Mar 17 Juil - 17:03 | |
| Il fait chaud. Très chaud. Trop chaud. Il fait clair. Très clair. Trop clair par rapport à l'obscurité infernale des rails. Le zoo te plaît ? susurre doucement la voix de la Ville à sa petite protégée. Toi, tu plaît au zoo ajoute-t-elle alors que les deux jeunes doivent s'en doute s'ébahir du spectacle de cette jungle miniature. N'ai pas peur... précise-t-elle d'une voix doucereuse à l'égard d'Ombre. - Spoiler:
Félicitations ! Vous avez découvert un nouveau lieu ! Vous pouvez dès à présent poursuivre votre avancée dans le nouveau sous-forum "Le Zoo" situé dans les Galeries Souterraines, ou rebrousser chemin.
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« Disparu au coin d'une rue »
Crescendo
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Rencontres/Découvertes: | | Sujet: Re: Le conscient n'est que la partie emmergée de l'iceberg... Sam 8 Sep - 16:59 | |
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Les plantes qui le tenaient jusque là desserrèrent leur emprise sur Crescendo et poussèrent l'adolescente jusqu'à ce que qu'elle se retrouve par terre. Il ne comprenait pas grand chose à ce qu'il se passait mais la colère commençait à l'envahir, faisant petit à petit disparaître sa peur quand il vit la jeune fille tomber. Crier redevenait une option. Il voulait crier, hurler de toutes ses forces. Vider l'air de ses poumons, faire sortir sa voix pour dire à ces fichues plantes combien elles l'énervaient. Mais ça semblait inutile. Et il n'en eut de toute manière pas le temps.
Sans avoir le temps de trop se rendre conte des évènements qui s'enchaînaient trop vite pour lui, il fut projeté sur les rails, lui provoquant une douleur atroce dans le dos. Tout allait trop vite pour lui ici. Il avait l'impression que son cerveau marchait au ralentit, que la vitesse de sa réflexion était beaucoup trop lente. L'adrénaline qui était présente en lui quelques secondes auparavant semblait retomber de plus en plus et la peur l'envahi de nouveau alors qu'il se relevait et constatait qu'il se trouvait juste devant une porte de couleur cuivre comme si elle était là depuis des centaines d'années. Le néon rouge dont elle était dotée contrastait avec l'apparence ancienne et rouillée de cette dernière et créait presque un anachronisme. Il tendit la main, attiré par cette porte mais quelque chose l'en retint. Le bloqua. Il ne savait pas quoi. Mais il céda, écoutant sa conscience, n'ayant pas vraiment envie de retomber sur des plantes possédées par des pulsions meurtrières.
Alors il recula, et s'assit sur les rails, la tête baissée, le cœur au bord des lèvres. Était-il condamné à errer ici dans la peur pendant tout le restant de sa vie ? A en juger le reflet qu'il avait vu dans les vitres du train dans lequel il s'était réveillé, il était jeune. Trop jeune pour vivre une vie de peur, d'angoisse a rester sur ses gardes, se méfiant de tout le monde. Il avait envie de se coucher là et d'attendre. Il avait envie de croire que le train le ramènerait dans un quelque part ou les gens étaient joyeux, aimant, dignes de confiance. Pouvoir passer le pas d'une maison ou deux parents l'attendraient, lui tendraient la main... Ses larmes coulèrent et sa tête lui tourna.
Ce ne fut que quand la jeune fille posa sa tête sur ses cuisses qu'il se rendit conte de sa présence. Présence qui l'apaisait malgré leur récente rencontre. Sa main passait et repassait sur son visage alors qu'elle pleurait elle aussi. Il se crispa, voulant lui demander la raison de son chagrin mais aucun mot ne sortait. Il entoura juste sa fine taille de ses bras en espérant qu'elle comprendrait qu'il voulait la réconforter. Ce n'était pas un beau parleur, il ne savait pas quoi dire pour lui remonter le moral. Il n'était même pas sur que lui demander ce qu'elle avait était une bonne chose à faire. Alors il restait là a ne rien dire, la serrant dans ses bras se disant que, finalement partir n'était pas une si bonne idée car il ne la reverrait plus. Il soupira, perdu, ne sachant quoi penser. |
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« L'art de Spéculer sans jamais se lasser »
Sun Hee
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Rencontres/Découvertes: | | Sujet: Re: Le conscient n'est que la partie emmergée de l'iceberg... Mer 12 Sep - 19:47 | |
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| | | Sujet: Re: Le conscient n'est que la partie emmergée de l'iceberg... | |
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